« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver.
Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)

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Dinah Price
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Dinah Price

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Doodle takes dad's scissors to her skin
And when she does relief comes setting in
While she hides the scars she's making underneath her pretty clothes
She sings: Hey baby can you bleed like me?


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| Conte : Wonderland
| Dans le monde des contes, je suis : : Dinah, le chat d'Alice

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________________________________________ 2020-12-27, 22:40




Que no salga la luna
Darling, when all else fails... join the circus !!!



☾☾ Ce cirque... Je lui devais tout. Il m'avait sauvé de la même façon qu'il m'avait pourri la vie. La plupart de ma vie, la majorité des mes souvenirs heureux se déroulaient ici. Mes parents ne m'avaient jamais aimé, avec eux je m'étais toujours sentie comme une marginale. Rien de ce que je faisais n'était suffisant pour les rendre fiers. Ils en demandaient toujours plus, ils voulaient que j'excelle dans tout ce que je faisais. Peut-être que cela venait du fait qu'eux même ne sont pas content de ce qu'ils ont fait de leur vie, et ce malgré le fait qu'ils soient riches. Je n'avais jamais réellement compris pourquoi ils m'en voulaient autant, pourquoi ils rejetaient toute leur haine sur leur fille unique. Mais je n'avais pas pris la peine de m'en préoccuper. Je ne comptais pas les laisser me détruire. Partir m'avait semblé être la meilleure solution... Je le croyais toujours, bien sûr, et bien que j'étais reconnaissante envers le cirque, et particulièrement Athénais de m'avoir recueillie, la simplicité de ma vie à Londres me manquait. Cela faisait des années que je voyageais avec le cirque, voyageant à travers l'Europe pour enfin arriver aux États-Unis. J'avais eu l'occasion de retourner dans ma ville natale depuis, à cause d'un malheureux accident causé par ma cousine... Si seulement elle n'avait pas été là... Mes jambes me faisaient encore mal, alors que l'incident s'était déroulé un an plus tôt. Je pouvais remarcher depuis quelques mois seulement, mais j'avais besoin de l'aide d'une canne. C'était horrible. Je ressemblais à une pauvre mamie. J'attisais la pitié, je détestais ça. Je pouvais dire adieu aux acrobaties et à mon job de trapéziste à cause de cela... Ces derniers mois avaient donc été particulièrement difficiles mais je ne baissais pas les bras. Athénais était restée à mes côtés et mes parents avaient acceptées de me laisser repartir avec le cirque si je promettrais de suivre une formation à distance maintenant que je pouvais accéder aux études supérieures. Si c'était le seul moyen pour accéder à leur fortune, soit... Mais cela n'empêchait pas le cirque de me demander de travailler autrement que sous les feux des projecteurs. Je m'occupais principalement de la billetterie et de vérifier les billets du public une fois installés.

Ce soir n'était pas différent. La lune était déjà bien haute dans le ciel, éclairant la petite ville américaine de ses lueurs argentées. Athénais arriva dans la billetterie en trombe, un sourire sur les lèvres. Elle semblait heureuse du nombre de personnes qui venaient assister au spectacle. Un sacré bénéfice. Depuis que celle-ci avait repris les rênes du cirque, il ne s'était jamais aussi bien porté. Il fallait dire qu'elle était une parfaite gérante, et savait vraiment ce qu'elle faisait. Jamais je ne lui dirais, mais je l'admirais. De rien elle avait construit tout cela... Alors que sans mes parents je ne serais rien. Elle finit par me dire qu'il y avait assez de monde dans la salle pour que je commence à faire le tour. Le chapiteau c'était joli, mais ça manquait énormément de sécurité. Et Athénais refusait que quiconque voit le spectacle sans avoir payé sa place, chose que je comprenais. Personne ici n'aimerait travailler bénévolement. Cependant, il n'était pas rare que quelques petits malins s'introduisent dans le chapiteau sans y avoir le droit. Il n'était pas complique de les repérer. Ils suaient bien plus que la normale, regardant tout autour d'eux pour vérifier que personne ne les avait vu et que personne n'allait vérifier. Et au moment où je me dirigeais vers eux, soit ils mentaient effrontément expliquant qu'ils avaient perdu ou jetés les billets soit ils fuyaient face au danger, se disant que le jeu n'en valait pas la chandelle. Ils ne voulaient probablement de problèmes avec la police et ils avaient bien raison de fuir car je n'hésiterai à les appeler au besoin.

Cependant, cette fois, je ne voyais rien de la sorte. Que des visages heureux, normaux. Rien d'inquiétant. Je haussais les épaules. Cela ne faisait que rendre mon travail plus long. Il allait donc falloir que je vérifie les billets un par un... Je fis un signe à la personne qui s'occupait du son qui lança une annonce préenregistrée par mes soins : "Pour des raisons de sécurité, nos employés vont passer dans les rangées afin de vérifier vos billets. Pour une attente réduite, veuillez les sortir avant son arrivée. Merci de votre compréhension." Clair, net et précis. Je n'étais pas fatiguée de m'entendre. Ma voix était si mélodieuse... Enfin, je commençais les vérifications, essayant de garder un sourire aux lèvres tout en prenant soin de ne pas frapper les clients avec ma canne. C'est alors que je sentis quelqu'un m'attraper le bras avec force.

-Madame ! Eux, là bas, ils sont entrés sans billets je les ai vus !

Elle montrait du doigt deux personnes : un petit garçon et un autre homme. L'écart d'âge semblait trop court pour qu'il soit son père. Son frère, alors. Probablement. Ils n'avaient pas encore remarqué le doigt accusateur de la dame, et heureusement. Celle-ci n'avait donc aucune gêne. Déjà qu'accuser les autres ne semblaient pas être un comportement très admirable, celle-ci le faisait sans aucune délicatesse. Si je ne voulais pas qu'ils fuient devant mon nez, il fallait que je l'arrête. Je lui baissais le bras délicatement avant d'acquiescer.

-Merci de votre vigilance, Madame. Je vais tout de suite vérifier cela. Mais avant cela, pourrais-je voir votre billet ?

Elle fronça les sourcils, visiblement contrariée par ma demande. Je savais très bien le jeu auquel elle essayait de jouer. Dommage que cela ne marche pas avec moi. Depuis le temps que je travaillais ici, je connaissais parfaitement les techniques des fraudeurs. Attirer l'attention sur quelqu'un d'autre pour ne pas que je pense à vérifier son propre billet était une bonne idée, je devais bien lui accorder. Mais j'étais déjà tombée dans le panneau. Une fois, jamais deux. Dommage pour elle, elle n'était pas la première et certainement pas la dernière.

-Vous ne comprenez pas ! C'est eux qui sont rentrés sans billets, pas moi ! Ce n'est pas à moi qu'il faut demander ça.

-C'est uen procédure habituelle qui concerne toute la clientèle. De plus, si ce que vous dites est vrai, je ne vois pas en quoi cela est un problème de me montrer le billet, n'est-ce pas ? Je pensais pourtant que c'était une demande assez simple à comprendre. Même pour quelqu'un comme... vous. dis-je avec dédain sans pour autant garder un sourire cordial sur les lèvres.

-Comment osez-vous ? Ce comportement est inadmissible ! Je demande à voir votre patron. Tout de suite.

-Votre billet, madame. Si vous n'êtes pas une cliente, vous n'avez aucun droit à voir mon patron. En revanche, vous avez bien le droit de dégager de mon cirque. Elle soupira avant de se lever, visiblement énervée. Elle savait qu'elle ne pouvait pas gagner. Je ne vous raccompagne pas, j'imagine que si vous avez trouvé l'entrée toute seule, vous saurez retrouvez la sortie.

Par chance pour elle, je n'avais aucune envie de faire venir la police locale ce soir. Encore devoir régler ce genre de soucis... Il n'y en aurait nul besoin si elle respectait les consignes données. Il lui suffisait de partir et tout irait bien pour elle. En revanche, j'avais tout de même l'obligation d'aller vérifier ses dires et donc de vérifier les billets des deux personnes qu'elle avait pointé du doigt. J'imaginais qu'elle avait pris deux personnes au hasard et qu'il n'y aurait donc aucun souci, mais il valait mieux être prudente. Je me frayais un chemin dans la rangée, vérifiant en passant les billets des premiers de la rangée avant d'arriver en face de la fratrie. Le petit semblait tout heureux de son escapade au cirque ce qui me réchauffa le cœur. J'en voyais tous les jours des enfants ici, qui étaient émerveillées par tout ce que les animaux et professionnels réalisaient. Mais jamais je ne m'en lassais. Pour beaucoup, c'était la première fois qu'ils mettaient un pied dans un cirque. Leur visage trahissait les émotions sans pareils qu'ils ressentaient. Une nouvelle expérience comme celle-ci ne s'oubliait jamais. Je n'avais même pas envie de vérifier les billets des enfants, et si je le pouvais, je ne le ferais pas. Cependant ceux-ci représentaient la majorité de la clientèle... Je n'avais pas le choix.

-Vos billets, s'il vous plaît.


CODAGE PAR AMATIS


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Mono Littlewood
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Mono Littlewood

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It seems like we lost touch
so hold me
as the record skips
Maybe you're just too good
Maybe I'll run away
Maybe I shouldn't stay
Maybe I talk too much
But baby I'll be there
It's been a little hard
But maybe all along I'm afraid


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________________________________________ 2020-12-30, 17:16


Le train du bonheur, il sera à l'heure.
Aussitôt que son petit sifflet résonne
C'est la joie des enfants et des grandes personnes
Il roule pour vous le train du bonheur
Il sera à l'heure, le train du bonheur


Hier soir, ils avaient dormi sous un pont. Un pont qui les avaient simplement protégés de la pluie mais pas du froid. Depuis Léonard avait eut du mal à se réchauffer, il tremblait toujours un peu mais il n'arrêtait pas de répéter à son frère que tout allait bien. Il ne voulait pas inquiéter Valentin. Il savait que ce dernier faisait ça pour eux. Qu'il ne voulait pas qu'ils soient séparés. Son frère avait prit le temps de lui expliquer que si ils étaient restés à l'orphelinat, ils auraient fini par être séparés. A l'âge de 16 ans, Valentin aurait été virer et Léo serait resté à attendre qu'une famille l'adopte. Ce n'était pas vraiment ce qu'il voulait. Léo voulait resté avec Valentin qui était maintenant sa seule famille. Alors il était prêt à dormir sous un pont, à manger les ordures et à fixer un chapiteau de cirque sans pouvoir autant y aller. La nuit dernière, alors que Léo essayait de s'endormir malgré le froid, il avait entendu une voiture passait sur les routes faisant la promotion d'un grand cirque. C'était peut-être égoïste de sa part mais sur le coup, il avait ressentie le besoin d'y aller. Comme si cette soirée au cirque était devenue vitale pour lui. L'envie de voir des éléphants, des clowns, des acrobates s'était rapidement estompé quand il avait sentit le vent froid souffler dans son dos. Ils n'avaient pas d'argent. Et même si ils en avaient, la nourriture passait avant tout. Une moue s'était dessiné sur son visage et il avait simplement effacé cette envie de sa tête, de sa mémoire et de son cœur. Ils devaient maintenant faire des sacrifices, gros et parfois horrible mais Léonard pouvait comprendre malgré son jeune âge. C'était soit le cirque, soit son frère. Et le choix avait rapidement était fait.

Léo n'avait donc rien dit à son frère, il était resté silencieux et avait essayé de passer une bonne nuit. Le lendemain, la journée avait été assez compliqué. Il avait froid, il était fatigué, il avait faim et le fait de vivre dans la rue lui faisait clairement comprendre que les adultes se fichaient complètement de ce qu'ils étaient en train de vivre. Valentin cherchait un travail et personne ne voulait l'accepter. Léo se demandait souvent pourquoi. Pourquoi refuser Valentin alors que c'était le grand frère le plus gentil du monde ? Il cuisinait bien, il était marrant, il était beau alors pourquoi personne ne voulait l'avoir dans son restaurant ? La vie était trop injuste et cette injustice était en train de mettre Léonard de mauvaise humeur. Le petit garçon était en colère contre le monde entier. Il était en colère contre son frère parfois et il s'en voulait pour ça. Ce n'était pas de leur faute. Ils n'avaient rien fait à part perdre leurs parents. Alors Léonard était en colère aujourd'hui, parce qu'il ne pouvait pas aller au cirque. Parce qu'à chaque fois qu'il croisait l'affiche, il comprenait encore une fois que tout ça allait lui passer sous le nez.

Valentin était très observateur quand il s'agissait de son petit frère et puis ce n'était pas difficile de comprendre qu'un gamin de 7 ans était en train de bouder et pourquoi il boudait. Léonard ne cachait pas très bien ses émotions. Une moue sur le visage alors qu'il marchait tête baissé sur le trottoir au coté de son frère. Rapidement, le regard du petit garçon se posa rapidement sur une petite fille qui était en train d'aider son père à promener le chien. Les deux riaient et semblaient passer du bon temps. Léo lui, n'avait pas connu son papa très longtemps et sa maman encore moins. Une boule se forma dans sa gorge alors qu'il serre son doudou contre lui pour finalement marmonner dans la tête de cette dernière.

« Pourquoi j'ai pas le droit de faire des trucs d'enfants moi aussi ? J'en ai marre de marcher, j'ai mal aux pieds... » il renifla. « Je veux rentrer à la maison... »

Les passants posèrent à peine le regard sur le pauvre Léonard qui s'était mit à pleurer dans son doudou. Heureusement, Valentin, son sauveur était là. Dans un premier temps il l'avait prit dans ses bras essayant de calmer son gros chagrins avant de poser son regard sur une affiche du cirque qui se trouvait accroché à un lampadaire. Val avait donc décidé que ce soir, ils iraient au cirque. Et rapidement les jeunes Graham s'y rendirent. Enfin presque rapidement. Il avait fallu traverser toute la ville mais pour une première fois, Léo n'avait pas mal aux pieds. Il était tellement excité qu'il n'avait pas mal aux pieds. Une fois devant, un énorme sourire se dessina sur le visage du petit garçon alors qu'il sautillait presque sur place.

« On va voir des éléphants ! J'adore les éléphants! »

Pour la première fois, les adultes semblaient faire attention à eux. Une jeune maman avait posé son regard sur Léonard avant de sourire gentiment. Elle semblait contente de le voir aussi heureux. Alors Léo sautillait comme si il vivait un de ses plus grands rêves. C'était le cas. Il adorait les cirques et ça depuis toujours, plus grand il aimerait travailler dedans. Et il ferait tout pour mais pour le moment, il se contentait de danser sur la musique qu'il pouvait entendre en faisant la queue devant le guichet. Mais avant d'arriver devant le vendeur de billet, Valentin tira violemment son bras pour se glisser sous la bâche du chapiteau. Hors des regards indiscret. Le jeune garçon le regarda un moment avec incompréhension mais Léo n'eut pas le temps de poser de question vu qu'un petit groupe jouait de la musique sur le côté de la scène le temps de patienter. Léonard tapotait dans ses mains tout en dansant.

Il passait une bonne soirée. Il faisait bon dans le chapiteau dans un premier temps, il écoutait une musique qui le rendait joyeux et surtout, il allait enfin voir un spectacle de cirque. Tout allait pour le mieux. Tellement qu'il avait confié son doudou à son grand frère pour se rapprocher un petit peu de la scène. Malheureusement le bonheur ne dura pas longtemps vu qu'une jeune femme s'arrêta devant eux, demandant de présenter leurs billets. Léo se recula rapidement vers son frère affichant une petite moue. Il ne savait pas mentir, il n'aimait pas mentir et voler. Alors Léonard secoua négativement la tête.

« On en a pas … Pardon madame. » il garda la moue sur son visage. « Mais je voulais absolument voir ce spectacle, c'est mon rêve. S'il vous plait ne grondez pas mon frère. Il a fait ça pour moi vous savez. C'est moi le coupable … C'est de ma faute... » marmonna t-il.



Valentin E. Graham
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Valentin E. Graham

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« Tu m'as manqué, frangin. »

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| Conte : Resident Evil
| Dans le monde des contes, je suis : : Le frère de Léonard {inventé}

| Cadavres : 42



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________________________________________ 2021-01-03, 23:56


It's everything you ever want, it's everything you ever need and it's here right in front of you. This is the greatest show !Depuis leur départ, les jours s'étaient écoulés sans même qu'ils ne s'en rendent compte... Se transformant rapidement en mois, s'approchant dangereusement de l'année toute entière. S'il ne regrettait pas sa décision - il était absolument hors de question de laisser Léo s'éloigner de lui -, les conséquences qu'elle avait sur l'humeur du plus jeune le navraient, le faisant souvent se demander s'il n'existait pas une autre solution, un moyen de mieux faire. Leur rythme de vie était loin d'être de tout repos, ils ne restaient jamais trop longtemps au même endroit de peur de se faire rattraper et d'être séparé pour de bon : ils avaient fait bien trop d'efforts et de sacrifices pour que tout soit vain, et leurs chaussures accusaient l'usure, tout comme leurs vêtements, leurs pantalons avaient été rapiécés plus d'une fois, grossièrement reprisés avec les moyens du bord - déjà qu'en temps normal, Valentin n'était pas particulièrement doué pour coudre, le faire la nuit à la simple lueur d'une lampe torche vacillante n'arrangeait rien. Si les temps étaient durs, cela n'empêchait pas les deux frangins d'avoir leur moment de joie, et de ne jamais rien perdre de leur complicité.

Mais voilà, l'automne s'était installé maintenant, et il était accompagné par un mauvais temps de saison, et la pluie et le vent faisaient à présent partie intégrante de leur quotidien, les laissant bien souvent transis de froid, la couverture qu'ils avaient emporté s'était usée elle aussi, et son épaisseur était loin d'être suffisante pour être réellement efficace... Alors, ils composaient avec leur environnement, tâchant d'en tirer le meilleur parti, et c'est ainsi qu'ils finirent par choisir un pont en guise d'abri nocturne, faute de mieux. Il avait partagé un maigre repas, composé de pain un peu trop dur, presque rassis, et d'une boîte de conserve pleine de raviolis froids - l'une des dernières qui leur restait d'ailleurs. En guise de dessert, Valentin avait réussi à dénicher l'une des barres chocolatées préférées de son cadet et la lui avait donné sans l'ombre d'une hésitation, mais même ça n'avait pas réussi à éclairer l'humeur maussade du plus jeune... Qui avait fini par s'endormir difficilement à cause du froid, principalement, mais aussi des bruits qui hantaient toute grande ville qui se respectait et, malgré l'heure tardive, une de ses drôles de voitures bariolées surmontée de mégaphones d'un rouge éclatant faisait sa ronde, avertissant qui voulait bien l'écouter qu'un grand cirque venait de s'installer, et que la première représentation aurait lieu le lendemain soir. Cela lui donna une idée, et il se promit d'emmener Léo profiter du spectacle : il savait qu'il en raffolait et, après tout, il restait un enfant. Il avait besoin de ce genre de divertissement, de cette parenthèse hors du temps qui lui permettait d'avoir un semblant de vie normale. Il rajusta la couverture sur le corps endormi qui se reposait près de lui, s'assurant qu'il soit emmitouflé au maximum, avant de tenter à son tour de grapiller quelques heures d'un sommeil léger ; à présent, il avait l'habitude de ne dormir que d'un œil, afin d'être en mesure de réagir rapidement si quelqu'un tentait de s'en prendre à eux...

Ils furent réveillés par le ronron des moteurs, et les coups de klaxons agressifs des impatients - ils avaient connu mieux, mais ils avaient connu pire aussi, alors... Ils composèrent avec. Léo mangea la friandise qu'il avait précieusement gardé en guise de petit déjeuner, proposant la moitié à son grand frère qui refusa en souriant, lui rappelant que c'était pour lui, et qu'il devait en profiter. Ils prirent le temps, laissant le temps à leurs membres encore engourdis de se remettre, puis ils plièrent camp et partirent. Même si la chose était loin d'être amusante - surtout pour un enfant de sept ans à peine -, la majeure partie de leur matinée consista à passer d'une boutique à l'autre, d'un restaurant à une boulangerie, d'une petite surface commerçante à un libraire, pour que Valentin puisse trouver un travail. Mais, peu importe la façon qu'il avait de se mettre en avant, peu importe ses dires et ses gestes, les preuves de sa bonne foi, la réponse demeurait immuable : non. Non, il n'avait pas l'âge requis. Non, on ne cherchait personne. Non, on n'avait pas besoin d'un jeune de plus à former, non, non, non. C'en était presque usant... Et, au vu de l'hiver à venir, la situation devenait critique, chaque jour un peu plus, et un salaire fixe - peu importe les conditions de travail et les horaires - leur aurait été bien utile, leur permettant au moins de louer une chambre dans un hôtel afin de se soustraire au froid... Mais ce ne serait pas le cas. Pas aujourd'hui, du moins. Si le plus âgé prenait les choses avec un semblant de relativisme, Léo s'en trouvait davantage touché : les mauvaises nouvelles s'accumulaient, n'arrangeant rien à son humeur... Et la vision d'une petite famille parfaite fut de trop, et l'enfant se mit à pleurer à chaudes larmes, dans l'indifférence la plus totale... Ou presque : son grand frère ne tarda pas à venir le prendre dans ses bras, le serrant contre lui en lui caressant les cheveux. Qu'il détestait le voir dans un état pareil... Il finit par se mettre à le bercer, doucement, avant de lui murmurer :

« Je sais, ce n'est pas juste... Mais je te promets que ça finira par s'arranger. Je trouverai un moyen pour qu'on ait un chez nous, d'accord ? Et on ne sera plus obligé de marcher tout le temps, comme ça. Mais avant ça... Tu sais quoi ? J'ai une surprise pour toi. »

Rassuré de voir que les grands yeux encore humides se fixèrent sur lui, l'interrogeant du regard, il sortit une petite affichette de la poche de sa veste, la déplia avant de la lui montrer : dessus, des éléphants, des jongleurs et des voltigeurs cohabitaient en un joyeux mélange.

« Puisque tu es le meilleur petit frère qui soit, ce soir, on va au cirque ! »

Incrédule, Léo l'observait... Et lorsqu'il comprit ce qui s'annonçait, un grand sourire naquit sur son visage, chassant bien vite les larmes et les regrets. Si la ville était grande et que le cirque s'était installé plus loin, sur l'une des grandes places, cela ne les empêcha pas de s'y rendre, et tant pis s'il fallait marcher encore. Et, pour une fois, son cadet put enfin se comporter comme un enfant normal : une fois au pied de l'imposante toile de tente, il semblait parfaitement ravi et ses yeux pétillaient d'une joie et d'une excitation difficilement contenue. Il le laissa s'éloigner un peu, pour observer l'enclot renfermant les petites chèvres savantes, et s'approcha du vendeur de pop corn pour en prendre un cornet - tant pis si cela réduisait encore un peu leurs maigres économies, il s'agissait d'un sacrifice nécessaire pour parfaire la mise en scène. Les prix des billets étaient bien trop élevés pour eux, alors ils allaient devoir faire sans, et compter sur le manque de vigilance due à l'effervescence ambiante. Et Valentin supposait que si on les voyait avec des friandises, on serait plus enclin à les ignorer et à les considérer comme des spectateurs lambdas. Il retourna auprès de son petit frère, lui donnant le seau de maïs soufflé en souriant, avant de lui prendre la main pour éviter de le perdre.

« Tu viens ? L'entrée, c'est par là-bas. »

Pendant un temps, ils se mêlèrent à la queue qui attendait patiemment pour pouvoir entrer, mais ils lui firent faux bond au dernier moment, se glissant sous la bâche rouge et blanche pour pouvoir prendre place avec les autres, ceux qui avaient déjà leur billet. Et cela aurait pu fonctionner : tout s'annonçait pour le mieux, Léo semblait s'amuser comme un petit fou et, lui qui ne quittait quasiment jamais son renard en peluche, venait de le lui laisser pour s'approcher un peu plus de la scène, pour observer les musiciens et danser sur la musique entraînante.

«Vos billets, s'il vous plaît. »

La voix ramena le plus vieux sur terre, et son regard se posa sur une jolie blonde... Celle qui semblait s'occuper de poinçonner les tickets pour s'assurer que tout était bien en ordre. Déjà, il réfléchissait à un moyen de se sortir de ce mauvais pas, de prétexter les avoir perdu, de dire qu'on les lui avait peut-être volé, mais il n'en eut pas le temps que, déjà, une petite voix s'élevait timidement :

« On en a pas … Pardon madame. Mais je voulais absolument voir ce spectacle, c'est mon rêve. S'il vous plait ne grondez pas mon frère. Il a fait ça pour moi vous savez. C'est moi le coupable … C'est de ma faute...  »

Il eut un court moment de flottement... Avant qu'elle ne soupire, doucement.

«Ne t'en fais pas petit, je ne vais pas vous faire partir ou vous disputer. Du moins, tant que ton frère à de quoi payer vos deux tickets. »

Et, se disant, son regard se fit un peu plus insistant et elle tendit la main pour réclamer son dû. Valentin grimaça légèrement, avant de baisser les yeux.

« Je suis vraiment désolé, mais... Je n'ai pas de quoi payer nos places. Est-ce que... Si je quitte le chapiteau sans faire d'histoires, pourriez-vous accepter que mon petit frère profite du spectacle ? ça fait si longtemps qu'il en a envie, et je ne voudrai pas le priver de ça. En échange, je vous promets de vous aider à ranger la scène, à nourrir les animaux, tout ce que vous voulez après la représentation... En preuve de bonne foi. Et je vous rapporterai l'argent sous deux jours. Est-ce que... ça conviendrait ? »

Il n'avait pas la moindre idée de comment il allait faire pour trouver cette somme, mais il le ferait. ... Encore fallait-il qu'elle accepte sa proposition.

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Dinah Price
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________________________________________ 2021-01-10, 21:15




Que no salga la luna
Darling, when all else fails... join the circus !!!



☾☾ Sur quel genre de personnes étais-je encore tombée ? Je n'étais pourtant pas méfiante au début, pensant que c'était seulement un moyen pour la femme de tout à l'heure de passer les contrôles le plus facilement. Le pop corn qui tenait entre eux ne m'aurait en plus jamais donné un indice concernant la fraude qu'ils avaient réalisés. Pourtant, c'était bien le cas. Heureusement, le petit m'avoua toute la vérité, ce qui me toucha énormément... J'aimais l'honnêteté et je lui accordais une certaine importance. Et le fait que ce soit un petit enfant me faisait encore plus de peine... Je pouvais voir dans ses yeux qu'il n'avait pas une vie facile. Il souhaitait juste un moment pour s'échapper de la réalité et le cirque était le meilleur endroit pour donner une telle sensation. Un spectacle tel que le nôtre permettait à chacun d'oublier tous ses problèmes, au moins pour quelques heures. Cependant, je ne pouvais pas faire des exceptions pour n'importe qui, bien que c'était ma volonté. Le cirque m'avait sauvé, je ne pouvais pas risquer de le perdre.

-Ne t'en fais pas petit, je ne vais pas vous faire partir ou vous disputer. Du moins, tant que ton frère à de quoi payer vos deux tickets.

Je tendis la main vers le grand frère, me doutant que ce ne serait pas le petit qui me donnerait ce que je voulais. Peut-être avaient-ils les moyens de payer mais ne voulaient simplement pas piocher dans leurs économies ? Je n'en avais aucune idée, je ne connaissais rien de ces hommes. Cependant, le grand frère grimaça avant de m'avouer qu'il n'avait vraiment pas de quoi me payer. J'étais déjà prête à leur demander de partir, bien que cela me brise le cœur, en particulier pour le petit. J'étais pourtant prête à faire ce qu'il fallait pour que je garde mon travail. Cependant, l'homme me proposa un deal qui me fit énormément réfléchir... Il acceptait de partir et promettait de payer la place de son frère en aidant l'équipe du cirque à la fin du spectacle. Un petit sourire apparût. C'était une bonne idée, une bonne façon pour lui de se rattraper. De plus, je voyais qu'il voulait seulement rendre son frère heureux, et pouvait très bien faire quoi que ce soit pour accomplir cela. Étant fille unique, je trouvais ça particulièrement touchant. Moi-même j'avais toujours rêvé d'avoir un frère ou une sœur pour qu'on se soutienne quoi qu'il arrive et qu'on veille l'un sur l'autre. Je ne pouvais tout simplement pas me résoudre à refuser. Je croisais les bas contre les tailles.

-Bien. On se revoit à la fin du spectacle. annonçais-je avant de lui montrer la sortie du doigt. Ne vous en faites pas, je prendrais soin de votre petit frère.

Je lui fis un discret clin d’œil alors qu'il se levait pour partir. Je me tournais vers Athénais qui attendait dans un coin du spectacle et lui fit signe que tout était bon du côté de la clientèle. Mes collègues s'étaient déjà occupés de l'autre partie de la clientèle que je n'avais pas pu vérifier à cause de ces histoires. Je m'assis donc à côté du petit en lui lançant un sourire chaleureux.

-Comment tu t'appelles alors ? Moi c'est Dinah. C'est la première fois que tu vois un spectacle de cirque non ? Si tu es bien sage je pourrais peut-être m'arranger pour te faire visiter les coulisses à la fin et voir les animaux... ça te plairait ?

Cela était déjà organisé par le cirque, pour un supplément particulièrement sucré. Mais il serait facile de faire passer le petit parmi les autres qui avaient leurs riches parents pour leur payer de tels suppléments... Cet enfant me faisait énormément de peine et, bien que j'étais certaine que nos vies soient complètement différentes, je ne pouvais que me rappeler comme mon enfance avait été malheureuse quand je le regardais. Je voulais qu'il soit heureux, au moins pour quelques temps. Lui avait au moins la chance d'avoir un grand frère qui l'aimait... Que serais-je devenu si le cirque ne m'avait pas sorti de la toxicité du domaine familial ? Comme quoi, ce n'était pas toujours la richesse qui faisait tout... Le spectacle commença alors. Les clowns passèrent, le magicien, les dresseurs de lion et d'autres animaux exotiques et enfin, les acrobates. Cette dernière partie me faisait encore mal à cœur... Dire qu'il y a un an à peine, moi aussi j'étais là haut. L'adrénaline et les sensations que l'on pouvait ressentir lors de telles acrobaties me manquait terriblement. Je ne réussis pas à retenir la larme qui coula sur ma joue à la pensée que je ne pourrais jamais refaire ce que j’aimais plus que tout... Cette sensation était perdue à jamais. Je sais que je devrais être reconnaissante de pouvoir encore marcher mais je n'arrivais pas à me concentrer sur le positif... C'était impossible. J'essuyais rapidement la larme, ne voulant pas que le petit s'inquiète pour une inconnue. Il n'avait pas besoin d'ajouter les problèmes des autres aux siens. Puis la fin du show arriva et les applaudissements retentirent dans l'entièreté du chapiteau.

-Alors, tu as aimé ? Tu veux qu'on aille rejoindre ton frère pour le prévenir que je t'emmène en coulisses pendant qu'il... travaille ?


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