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 La métaphysique des astres ➹ HONEY

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Diane Moon
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Diane Moon

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________________________________________ 2021-10-11, 21:20


La métaphysique des astres
Si les astres étaient immobiles, le temps et l'espace n'existeraient plus.

Démasquée songeais-je non sans esquisser une légère grimace. J’aurais dût le voir venir de toute façon, nous étions à Storybrooke après tout et j’avais effectivement oublié un léger détail : Hadès était le maire depuis deux ans. Je ne m’impliquais plus vraiment dans les affaires de la ville depuis plusieurs années déjà. Fût un temps je faisais la liaison entre la cité et la mairie, mais ce temps était révolu et le maire en place à cette époque n’était de toute façon plus en ville depuis bien longtemps également. De plus Honey Lemon semblait beaucoup trop futée pour ne pas voir et faire les connexions. Au moins n’avait-elle pas l’air de prendre les jambes a son cou ce qui était une bonne nouvelle cela signifiait qu’elle entrait dans la première catégorie de personne : celles pour qui être un dieu n’avait pas plus d’importance que d’être une princesse disney.

- Effectivement.
Admis-je avec un léger sourire contrit Apo’ et moi sommes comme Hadès ou bien Hermès que vous avez mentionné. Mais vous savez ce n’est pas parce que nous sommes des dieux que nous ne pouvons pas vivre normalement ajoutais-je avec une pointe d’humour. Cela ne fait pas de nous des êtres supérieurs quoi qu’en aient pensé certains. Pour ce qui est de la partie religion, cela fait des siècles que les grandes religions polythéistes ont disparu au profit des religions monothéistes, plus personne ne croit en nous et si je puis me permettre d’être vraiment honnête avec vous c’est bien mieux ainsi. La mythologie n’est de toute façon qu’un ramassis d’absurdité. Je me suis toujours demandé, qui dans la famille était allé raconter autant de bêtises en premier.

Parce que il avait bien fallut que cela parte de quelque chose, les gens n’avaient pas commencés à nous « vénérer » comme cela en se levant un matin et en décidant de créer une religion avec plusieurs dieux qui comme de par hasard portaient les noms de mes frères et sœurs -avec quelques ajouts cependant- il fallait bien qu’une personne ait « vendu la mèche » en premier. Apollon m’avait toujours affirmé qu’il n’y était pour rien et je savais même sans tenter de lire ses émotions qu’il ne mentait pas. Ce n’était pas le genre de sujet sur lequel il m’aurait menti de toute façon et puis on ne pouvait rien se cacher alors ce genre de choses n’avait pas vraiment lieu entre nous. Quoi qu’il en soit, les plus grands poètes et philosophes de l’antiquité avaient chacun reprit une version pour en conter une autre et de fil en aiguille la mythologie telle qu’on la connaît était née bourré d’incohérences, et d’inepties.

- Quant à la prière, pour l’amour de Gaïa je vous en prie n’en faites rien. On peut effectivement « prier » un dieu et ainsi le voir apparaître mais c’est quelque chose dont j’ai horreur. Plutôt que de me prier je préfère que l’on m’appelle si l’on a vraiment besoin de moi, cela fonctionne de la même manière que la prière mais avec la partie « religieuse » en moins, de plus nous sommes au 21ème siècle et comme vous avez pu le voir je possède un portable alors on peut aussi me demander mon numéro et me contacter de cette manière là plutôt que par la « ligne divine ». Dis-je en mimant des guillemets pour cette dernière partie.

De toute façon, je n’avais jamais aimé l’idée d’être vénérée ou priée, déjà du temps de la Grèce antique cela n’avait jamais fait partie des choses que j’appréciais et si Apollon trouvait son compte a travers les cultes qu’on lui vouait en bon narcissique, a titre personnel j’en restait le plus éloignée possible. Je ne répondais pas aux prières que l’on m’adressait, si je décidais de répondre a qui que ce soit cela venait toujours de moi et non pas d’offrande ou de vénération. Pour moi cela n’avait jamais été une compétition de qui offrirait la meilleure pièce de viande ou de n’importe quel autre aliment afin de s’attirer au mieux mes faveurs et je supposais que c’était d’ailleurs pour ces raisons que mon culte était devenu mineur en comparaison d’autres de mes frères et sœurs. Cela n’était pas pour me déplaire d’ailleurs, moins l’on me construisais de temple et moins l’on me priait le mieux je me portais sincèrement. Mon frère m’avait d’ailleurs fait une crise de jalousie monumentale lorsqu’un roi décida subitement d’en construire un gigantesque a mon effigie, il finit par être tellement célèbre qu’il entra dans la liste des sept merveilles du monde antique. J’avais eu beau lui dire que je n’en avais strictement rien a faire, que cela ne m’intéressait pas qu’importe Apollon était jaloux et quand Apollon était jaloux plus rien ne l’arrêtait malheureusement. Alors j’avais simplement finit par l’ignorer et le laisser agir comme un enfant de 4 ans sans plus y prêter une quelconque attention.

- Je suis désolée de ne pas l’avoir dit directement, je ne souhaitais pas faire a tout prix de la dissimulation. Mais les gens ont des réactions différentes quand ils apprennent que je suis une déesse et pour être honnête j’avais peur que cela vous « effraie », alors je n’ai pas osé l’évoquer. Et puis...J’aime être traité comme une personne normale, d’être « juste » Diane et pas Artémis la déesse de la chasse et de la lune. Je n’ai rien contre mon vrai nom, ni contre ce que j’incarne, c’est juste que après avoir passé des siècles a ne pas pouvoir lié de relations durables et a cacher qui je suis vraiment, je n’ai qu’une envie que l’on me voit pour ce que je suis et pas ce que je représente.


D’être aussi normale qu’une personne comme moi pouvait l’être, avec une famille comme la mienne. Je ne pourrais jamais totalement comprendre comment se déroulait une vie humaine, mais je pouvais m’en rapprocher au mieux et tenter de forger des liens avec de nouvelles personnes.

- C’est amusant, que vous mentionniez les relations sociales car j’admets que c’est un domaine dans lequel j’ai aussi quelques lacunes. Comme vous avez d’ailleurs pu le constater.


J’étais parfaitement consciente de mes défauts et notamment de celui-ci, je n’avais jamais été très doué lorsqu’il s’agissait d’interagir avec les gens, Apollon avait toujours était bien plus avenant que moi, et bien plus a l’aise dans ce domaine. Je faisais de mon mieux pour y remédier cela dit, je tentais d’apprendre de mes erreurs et de ne pas me montrer trop abrupte avec les personnes sans vraiment le vouloir.

- Mais j’y pense, si jamais vous avez des questions sur les dieux d’un point de vu scientifique, n’hésitez pas. J’essaierais d’y répondre du mieux que je peux.


Je lui devais au moins cela pour me faire pardonner de n’avoir rien dit.
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Honey Lemon
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Honey Lemon

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________________________________________ 2021-10-11, 23:52 « Science is magic that works. »

Diane était bien le premier divin qui prônait la vie normale. Hermès n'avait pas l'air de faire partie du club (purement imaginaire), quant au maire, Hadès, eh bien on ne pouvait pas dire qu'il soit très ordinaire. Dans rien, mais principalement dans sa façon d'administrer la ville, car c'était encore ce sur quoi Honey Lemon pouvait mieux le juger, ne le connaissant pas personnellement.
A l'affirmation de la déesse de la Lune, la jeune femme opina, soulagée, mais aussi pour montrer qu'elle abondait dans son sens.
- Je vous suis à 100 % là-dessus, affirma la jeune femme avec conviction. D'ailleurs, que ce soit vous ou un autre, je ne vous considérerai jamais comme un être qui me serait supérieur. Non pas que vous ayez l'air de particulièrement vous en soucier, nuança la scientifique. Mais au moins comme ça, vous le savez. Je vous respecte et je respecte les autres dieux comme je respecterai n'importe qui d'autre. Pas plus et pas moins.
Comme à sa (fâcheuse) habitude, Honey continuait d'expliciter son raisonnement même quand il était presque certain que son interlocutrice en avait saisi tous les tenants et aboutissants. C'était pour elle une façon de s'assurer que son message était passé aussi clairement et poliment que possible et, aussi, de préférence, en suivant certains standards ou conventions sociales dont elle n'était jamais trop certaine.
Contre toute attente, même en sachant qu'elle s'adressait à une femme qui se faisait appeler déesse (pas que ce soit pour se faire mousser en société), Honey se sentait non seulement à l'aise mais intéressée par la conversation qui se poursuivit dans l'amphithéâtre et qui ne concernait plus depuis longtemps déjà ses domaines d'expertise. Même si elle ne côtoyait pas énormément de dieux, c'était bien la première fois que l'une d'entre eux lui faisait cet effet et la scientifique devait bien admettre que c'était agréable. Cette fois, pas de supériorité ni de prière, Honey n'en demandait, en fin de compte, pas tant que ça !
Elle se permit même de glousser en entendant la déesse de la Lune en personne affirmer que la mythologie n'était, en fin de compte, qu'un "ramassis d'absurdités". De ça, en fait, elle n'en avait jamais douté. Les histoires d'Homère étaient certes passionnantes à lire et enseignaient, à leur façon, quantité de choses sur la société antique d'alors mais, franchement, les croire sur parole ? Personne n'était aussi crédule que ça pour s'y risquer, si ?
- Vous prêchez une convertie, assura Honey à sa suite. Enfin, ce n'est qu'une image puisque je suis athée. En fait, reprit-elle après un moment de réflexion, les sourcils légèrement froncés, je devrais peut-être vous donner le contact d'un collègue. Le directeur de l'université, précisa la jeune femme pour rendre totalement justice à Stefan et son évolution professionnelle. Mais avant de faire ça il donnait des cours de mythologies. Au pluriel, pas que la mythologie gréco-romaine. Vous auriez peut-être des choses à vous dire.
Ou peut-être que c'était une très mauvaise idée de s'immiscer sur le terrain de prédilection de Stefan et qu'il lui en voudrait si Honey était à l'origine d'une rencontre divine - littéralement, pour le coup - lui démontrant par A + B qu'une partie de ses enseignements n'étaient réellement que des légendes ou, pour le dire autrement, de simples histoires, qui tenaient autant de la fiction que n'importe quel roman étudié dans les cursus de littérature.
Quoi qu'il en soit, Honey ne suggérerait pas à Stefan de "prier" Artémis et ce, pas uniquement parce qu'il était catholique et aurait probablement trouvé l'idée aberrante au possible. Comme Diane le faisait justement remarquer - ce qui avait provoqué un autre sourire amusé chez la scientifique qui trouvait cette histoire de "ligne divine" particulièrement truculente - ils étaient au XIXe siècle et, de fait, les téléphones étaient tout droit recommandés - en plus d'être certainement moins intrusif qu'un appel qui devait se recevoir de manière télépathique ou similaire, une prise de contact que Honey n'aurait personnellement pas aimé recevoir. Adepte de l'adage "ne fais pas à autrui ce que tu ne veux pas qu'on te fasse", la jeune femme ne s'y risquerait certainement pas - même s'il était peu probable qu'elle devienne un jour télépathe et qu'on puisse lui rendre la monnaie de sa pièce.
Peut-être les deux femmes étaient-elles aussi sur la même longueur d'ondes à ce propos car Diane en vint à s'excuser de n'avoir pas immédiatement révélé son identité de déesse, ce que Honey trouva à la fois très touchant, absolument adorable et totalement inutile car elle comprenait parfaitement les raisons qui l'avaient poussée à agir de la sorte. S'il y avait bien une personne cartésienne en ville, c'était probablement Honey Lemon (et ses parents, les chiens ne faisant pas des chats) et elle ne s'étonnait pas d'avoir une petite réputation à ce sujet. Cependant, elle n'aurait pas eu la prétention de croire que cette réputation, si elle existait, puisse être parvenue jusqu'à Diane et supposait simplement que puisqu'elle s'adressait à une scientifique, elle avait sans doute agi de la sorte par instinct et par empathie, plutôt que parce que c'était Honey Lemon et qu'elle était Diane Moon.
- Vous excusez pas, je comprends, affirma Honey en gratifiant la déesse d'un sourire doux et bienveillant. C'est plein de tact et d'empathie votre façon d'agir, j'apprécie. Tout le monde n'a pas cette délicatesse, ajouta la jeune femme sans épiloguer mais en se rappelant parfaitement de moments qu'elle avait mal vécus parce qu'ils avaient été trop surnaturels pour elle.
- Je n'ai pas connu ce qu'ici ils appellent le Sort Noir, je suis arrivée ici en 2018. Je viens d'une Terre parallèle, précisa rapidement Honey en se contentant du strict minimum afin de ne pas digresser et perdre de vue ce qu'elle voulait raconter à l'origine. Au début... Pour être sincère, je ne voulais pas y croire. La magie, les malédictions... Les dieux. Ca n'existe pas chez moi. C'est scientifiquement impossible. C'est... aberrant, au sens strict du terme. Mais l'expérience, mon expérience personnelle, je veux dire, m'a confrontée à toutes ces choses impossibles et je suis forcée de me rendre à l'évidence : ça existe puisque je l'ai éprouvé de façon empirique. Depuis... disons que je me suis habituée et que j'essaye de voir ça comme un élargissement des champs des possibles plutôt que comme quelque chose de négatif. Y a juste des moments où ça marche moins bien qu'à d'autres, avoua la jeune femme avec une moue désolée.
Après un battement, parce que Honey parvenait, contre toute attente, à se sentir proche des envies de Diane, elle reprit :
- Je vous comprends à vouloir être juste vous. Je prétends pas savoir ce que ça fait que d'être une divinité mais je sais ce que ça fait que d'être différent dans une société ou un environnement qui attend certaines choses des personnes ou considère certaines normes dans lesquelles je ne rentre pas toujours. Pas souvent, même, se corrigea la scientifique. J'ai cherché ça pendant longtemps. Je saurai pas trop dire si j'ai réellement trouvé ce que je cherchais mais ça m'arrive de plus en plus souvent de ne pas être le génie bizarre qui a une calculatrice à la place du cerveau et d'être juste... Honey.
La jeune femme ponctua cette conclusion d'un sourire presque triste. Ce discours n'était pas sans lui rappeler celui de Julia Roberts dans Notting Hill, quand elle disait à Hugh Grant ne pas être seulement une actrice mais aussi juste une fille qui aime un garçon. Le contexte, évidemment, était totalement différent, mais on pouvait, du moins selon Honey, y faire un parallèle.
- En tout cas je vous trouve très bien en relations sociales, reprit la scientifique d'un ton plus enthousiaste. J'ai pas l'impression d'avoir été larguée dans cette conversation, pour moi c'est une réussite, assura-t-elle.
La mortelle ne cherchait pas à passer de la pommade à la déesse pour entrer dans ses petits papiers et pouvoir espérer, plus tard, des faveurs. Honey était simplement sincère, traitant Diane comme elle avait dit qu'elle le ferait : avec le même respect que celui qu'elle accordait à n'importe quel représentant de l'espèce humaine. Diane le sentait probablement et c'était peut-être en partie, outre son impression de ne pas avoir été sincère au début de la conversation, qui la poussait à offrir des réponses scientifiques - la précision plaisait incroyablement à Honey si bien qu'on pouvait le lire sur chaque pore de son visage - à la condition de divin. Forcément, l'occasion était trop belle pour ne pas être saisie car elle permettrait sans doute à Honey de mieux comprendre ses interactions passées avec Hermès qui avait été, jusqu'alors, son seul contact direct avec le divin.
- Eh bien, puisque vous proposez... Il y a cet autre dieu, Hermès, précisa Honey des fois que l'information soit pertinente, qui n'a dit que vous étiez des extra-terrestres, ce que je peux totalement concevoir, en fait, ce serait une aberration statistique que la Terre soit la seule planète abritant la vie dans l'Univers surtout quand on voit le nombre de planètes qui réunissent des conditions similaires à celle de la nôtre, précisa la chercheuse, et que ce sont les Hommes qui vous auraient appelés "dieux". C'est vrai ? Il m'a aussi dit... Et je le cite : " par déduction, nous existons, puisque nous avons fourni matière à ces récits" en parlant de la mythologie mais, ainsi que je le lui ai expliqué, ce raisonnement est un sophisme, notamment vis-à-vis de ce qu'il m'avait dit sur les extra-terrestres juste avant. Vous existiez avant que les dieux croient en vous ça serait... totalement absurde, non ?
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________________________________________ 2021-11-02, 17:50


La métaphysique des astres
Si les astres étaient immobiles, le temps et l'espace n'existeraient plus.

Heureusement, la conversation se poursuivit de la même manière qu’elle avait commencé. Honey ne semblait pas m’en vouloir d’avoir caché une partie des informations au début, se montrant même extrêmement compréhensive quant aux raisons m’ayant poussés à omettre une partie de la vérité. En revanche, lorsqu’elle commença à me parler de Hermès et de ce qu’il lui avait dit, mon sourire se fit plus crispé, tandis-que mes yeux devaient s’arrondir de manière presque comique. Je demeurais muette pendant un certain nombre de secondes, essayant d’assimiler ce qu’il avait dit. Est-ce que c’était une plaisanterie ? Avait-il cherché à se moquer d’elle ou bien pensait-il réellement les bêtises qu’il lui avait dit ? Même Hadès ne sortirait pas des énormités pareilles, et pourtant c’était de Hadès dont nous parlions ses idées avaient leur propre logique que personne a part lui ne comprenait.

- La partie extraterrestre n’est pas fausse, c’est effectivement une manière de l’interpréter. Nous venons de Titania, c’est du moins une supposition mais étant donné les éléments dont je dispose je pense pouvoir passer de la supposition à l’affirmation. On nous a fait venir dans ce monde il y a des milliers d’années de cela afin de nous protéger. A la place de Storybrooke imaginez une grande vallée avec des dinosaures. Ce n’est donc certainement pas parce que les humains croyaient en nous que nous existons, et ce ne sont pas non plus eux qui nous ont donnés cette appellation de « dieux ».

Où était-il allé pêché tout cela ? Était-ce une tentative de philosophie ou bien croyait-il vraiment ce qu’il avait raconté ? Si je me demandais souvent comment le cerveau d’Hadès fonctionnait, la question pouvait également se poser pour celui d’Hermès. Je devrais peut-être poser la question à Héra, après tout elle avait passé plus de temps que nous a ses côtés dans l’autre monde.

- J’admets ne pas trop comprendre pourquoi il vous a dit cela. Et mes explications paraissent de ce fait un peu confuse. Le mieux serait peut-être que je commence par le début. Mais en toute franchise, nous risquons d’en avoir pour un long moment.


Je ne savais pas vraiment par quoi commencer pour essayer de rétablir la vérité. Tout était tellement compliqué, et je ne disposais pas non plus de toutes les informations étant donné qu’une partie de ma mémoire demeurait toujours scellé. Peut-être, devrais-je aller voir Hypérion à ce sujet. Lui demander si lui ne pouvait pas faire quelque chose pour résoudre ce « problème ». Je comprenais bien que ce soit pour nous protéger, mais au final nous nous retrouvions avec un peu la moitié des informations, et pour donner une explication logique et concrète j’admettais que cela laissait quelque peu à désirer. Quant à Hermès comme il ne venait pas de ce monde-ci j’ignorais complètement comment cela fonctionnait. Si les évènements avaient été plus ou moins les même qu’ici ou bien s’ils avaient été différents. Mais là dessus même mon oncle ne pourrait pas m’apporter de réponses concrète, tout comme moi ce qu’il pourrait faire c’était simplement de supposer. Le monde d’Hermès n’était pas le sien non plus, et si les titans avaient une plus grande connaissance que nous sur pas mal de sujets ils n’avaient pas non plus la science infuse.

- Je connais un salon de thé pas loin, si vous êtes d’accord je pense que c’est peut-être un endroit plus adapté pour poursuivre notre conversation.

Parce que rester là sur les chaises de l’observatoire risquait de rapidement devenir inconfortable, elles n’étaient après tout pas faite pour y rester des heures non plus. Quant a ce que j’avais a dire cela ne prendrait pas « des » heures, mais au moins une voir deux afin de faire la lumière sur certains points et donner une explications crédible aux dires d’Hermès. Si ce n’était pas aussi compliqué d’en obtenir j’aurais dit qu’il avait été sous hydromel au moment où ils s’étaient rencontrés. Mais de mémoire, Atlas ne semblait pas vraiment le genre a vouloir le partager avec n’importe qui, hors l’unique personne qui en possédait c’était lui.

- Enfin évidemment, c’est si vous n’avez rien de plus urgent a faire. Parce que je pense qu’il faudrait que je commence par vous expliquer ce qu’est un dieu exactement et ce que cela implique. Évidemment, je ne connais pas tout, et il y a pas mal de choses que même moi j’ignore lorsque cela nous concerne mais, je pense pouvoir vous en dire suffisamment pour que vous ayez une meilleure compréhension de ce que nous sommes. D’ailleurs, j’y pense puisque vous parliez de votre ami tout a l’heure je serais évidemment ravis de débattre du sujet avec lui également, ainsi vous aurez en quelque sorte un aperçu de ce qui pourrait ressortir d’une conversation entre nous. Bien que l’idée ne soit pas d’arriver avec mes gros sabots et de balayer d’un revers de la main tous ce que les livres de mythologie peuvent dire, mais plutôt d’expliquer les raisons derrière ces mythes et les confronter avec la réalité des choses en quelque sorte.

Et rétablir certaines choses comme le fait que Zeus n’avait a aucun moment été mon père ou celui d’Apollon. J’ignorais d’où cette idée saugrenue était arrivé, mais clairement cela sortait d’esprit qui n’avaient jamais croisé sa route, parce qu’il n’avait en rien la fibre paternel. Zeus était un tyran, et nous étions beaucoup mieux sans lui. Je n’avais pas versé une larme en le sachant mort, pour moi il était comme Dolos et Poséidon : indigne de confiance, et ne servant que ses propres intérêts qu’importe s’il devait piétiner les autres. Avec lui a la tête d’Olympe nous n’avions jamais vraiment agis comme une famille, nous vivions dans un climat de méfiance et de suspicion constant. Si certains comme Aphrodite et Hadès avaient réussi à créer des liens, la guerre divine et la naissance d’Elliot étaient pour moi des preuves suffisantes que peu importe ce qu’il se passait, si Zeus y voyait une menace les choses se finissaient immanquablement par des conflits. Je ne voulais plus jamais revivre ce que nous avions vécu pendant les siècles de son règne. Je ne voulais plus jamais vivre dans la peur constante que s’il ne formulait pas une prophétie qui lui plaisait, la vie d’Apollon pouvait a tout moment être en danger.
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________________________________________ 2021-11-02, 21:48 « Science is magic that works. »

Honey, nous l'avons déjà suffisamment rappelé depuis qu'elle est arrivée à Storybrooke, est certes un génie mais elle comme qui dirait certaines difficultés sociales, notamment pour comprendre les sentiments de ses interlocuteurs. Il y en a pour qui l'interprétation des signaux non verbaux n'a pas de secrets mais qui seraient incapables de résoudre une équation à trois inconnues et d'autres pour qui c'est pile le contraire. Disons simplement que la chimiste se trouvait dans la deuxième catégorie. Mais, des fois, les réactions de ses interlocuteurs étaient tellement criantes que même pour Honey elles devenaient évidentes.
Comme à ce moment précis où les yeux de Diane se transformèrent en soucoupe toute ronde alors qu'elle parlait de sa rencontre avec Hermès. Honey sut instinctivement qu'elle avait dit quelque chose de choquant, bien qu'il soit fort possible qu'elle se soit, en fait, contentée de répéter la chose choquante que Hermès lui avait dite, ce qui n'était pas sans consoler Honey que le silence qui s'en suivit commençait presque à oppresser. Cependant, la jolie blonde ne pouvait pas en vouloir à Diane d'avoir besoin de se remettre de son choc ou bien de mettre de l'ordre dans ses idées (ou les deux) avant de reprendre le fil de la conversation, ce qu'elle finit par faire, confirmant que l'interprétation extra-terrestre était valable.
Honey opina. La vie extra-terrestre, elle y avait toujours cru. Il était très improbable que dans un Univers aussi grand que le leur la Terre soit la seule planète qui habitait la vie quand l'Homme avait déjà identifié des dizaines de planètes proposant des conditions similaires à celle de la planète bleue. Certes, on n'avait a priori pas encore découvert Titania (ou alors sous un autre nom et sans savoir ce qu'elle était réellement) mais le début de cette histoire divine, dans tous les cas, était acceptable pour la scientifique cartésienne qu'était Honey Lemon. Pour l'instant, en fin de compte, ce qui était le plus choquant, c'était de constater que Diane ne pouvait faire que des suppositions vis-à-vis de certains pans de son histoire, dont sa propre provenance. C'était pour le moins inattendu, particulièrement en considérant que Diane avait plus que des milliers d'années d'expérience et donc de souvenir.
- J'arrive à m'imaginer votre vallée, oui, confirma la jeune femme. Ca devait être incroyablement fascinant et probablement dangereux si vous avez connu les dinosaures ! s'écria-t-elle, prête à battre des mains comme une enfant le matin de Noël. Vous devez avoir des tas de trucs à raconter, même ! poursuivit la scientifique avec le même emballement jusqu'à en oublier de signifier qu'elle n'avait de toute façon jamais trouvé logique la raison que Hermès lui avait donnée quant à leur dénomination, les dieux.
Diane, pour sa part, confirma que conter toute son histoire demanderait un temps certain, ce à quoi Honey manqua de rétorquer qu'elle avait tout son temps. Ce n'était pas totalement vrai mais ce qui l'était c'était que sa curiosité n'avait presque aucune limite et que pour l'amour de la connaissance elle était prête à dégager le temps nécessaire - même si, en principe, Honey ne s'intéressait pas aux questions divines. Si on les envisageait sous le même prisme que la vie extra-terrestre, cependant, la jeune femme y trouvait soudainement davantage d'intérêt - et de logique.
Il n'était pas difficile pour Diane de lire cet intérêt suscité en Honey Lemon car c'était comme si chacune de ses cellules en transpirait des quantités astronomiques. Clairement, elle n'avait pas intérêt à essayer de faire carrière dans le poker car Honey n'y parviendrait jamais : bluffer et dissimuler ses émotions lui était extrêmement difficile, surtout quand on parlait de son emballement. Forcément, lorsque Diane mentionna un salon de thé comme étant l'endroit idéal pour creuser toute cette histoire, elle n'hésita pas et si la politesse n'avait pas existé, Honey aurait presque pu l'interrompre pour accepter dès qu'elle avait prononcé le mot "thé". Et dire que Diane s'évertuait à lui offrir une porte de sortie si d'aventure elle la trouvait trop insistante... C'était vraiment mignon mais totalement inutile : maintenant que Honey était intéressée, elle n'allait pas lâcher l'affaire de si tôt !
- Oh non, non, non, on peut y aller, affirma la scientifique en opinant vivement. J'ai toujours du temps pour les conversations passionnantes et celle-ci m'a tout l'air d'en faire partie, assura la jeune femme en se levant aussi énergiquement et rapidement que ses jambes le permettaient encore (comprenez : pas spécialement vite mais le cœur y était).
Si on lui avait dit, ne serait ce que trois ans plus tôt, qu'elle aurait hâte d'avoir une conversation sur ce qu'était véritablement un dieu, qui plus est une discussion incomplète car Diane annonçait ne pas avoir toutes les réponses, Honey n'y aurait pas cru. Mais c'est parce qu'à l'époque elle n'envisageait le divin qu'au travers du prisme religieux qui tenait, à ses yeux, de la fiction pure. Maintenant qu'elle commençait à mieux comprendre de quoi il retournait, les choses étaient différentes. Si les dieux n'étaient, en résumé, qu'une sorte d'extra-terrestres parmi toutes les autres, leur étude rentrait dans son champ de compétences. Même si Honey ne comptait pas disséquer Diane ou Hermès. D'ailleurs, quand Stefan le vampire lui avait demandé de l'étudier, elle ne l'avait pas non plus disséqué. Elle avait plein d'autres options à sa disposition, à commencer par la discussion autour d'un délicieux thé.
La perspective d'une confrontation entre Diane et Stefan, tous deux mythiques à leur manière, n'était pas pour déplaire à Honey même si elle pressentait que le vampire n'apprécierait pas forcément d'apprendre de la bouche d'une déesse que ce qu'il enseignait n'était pas tout à fait correct - voire carrément faux. L'idée, en tout cas, venait de se faire une place dans l'esprit de la jeune femme. Ne restait qu'à la mettre en place au moment opportun.
- Merci pour la proposition, sourit la jeune femme, à présent debout et appuyée sur sa canne. Et l'absence de gros sabots, ajouta-t-elle en souriant davantage. Il n'apprécierait pas que vous balayez tout ce qu'il enseigne d'un revers de la main. Quant à moi j'apprécierai d'assister à pareil échange. Une autre fois, j'imagine. Après le nôtre. Nous y allons ? chantonna la scientifique.
La perspective d'un thé, et plus largement d'un goûter, après avoir donné une conférence qui l'avait assoiffée autant qu'elle l'avait passionnée, tombait à pic. Restait à définir comment y aller, Honey ne doutant pas que Diane avait remarqué sa situation de handicap.
Qui ne l'aurait pas remarqué ? Il n'y avait que les jeunes hommes d'un certain standing qui se promenaient avec une canne à pommeau et, à moins d'un cosplay franchement loupé de Docteur House, il n'y avait que la raison médicale qui pouvait expliquer que Honey en utilise déjà une alors qu'elle n'avait pas encore trente ans. Forcément, la scientifique se demandait à quelle distance exactement correspondait le "pas loin" associé au salon de thé dans lequel Diane proposait d'aller. Et comme si cette dernière avait lu dans son esprit, elle ne tarda pas à proposer deux alternatives : la téléportation ou la marche (une dizaine de minutes) puisqu'elle n'était pas venue en voiture (ce qui était une excellente chose pour la planète, surtout en sachant qu'elle avait la faculté de se téléporter).
C'était très délicat de sa part de proposer les deux options sans s'étaler plus que nécessaire sur l'éléphant (métaphorique) au milieu de la pièce : les limitations physiques de Honey. Cela l'était d'autant plus qu'elle aurait pu prendre la décision de façon unilatérale en lui attrapant le bras et en les téléportant devant l'établissement maintenant que c'était établi qu'elles s'y rendaient.
Après être restée debout et statique un long moment, Honey avait l'impression que la douleur de ses muscles avaient ravivé les connexions neuronales qui ne se faisaient plus, ou très mal, dans ses membres inférieurs et n'était pas enchantée à l'idée de forcer sur ses jambes pendant ce qui n'étaient pourtant que dix petites minutes.
- Vous pouvez nous téléporter, accepta-t-elle en tendant sa main gauche qui ne s'appuyait pas sur sa canne. J'ai déjà testé avec Hermès, ce n'était pas l'expérience la plus désagréable que j'ai vécue, quoique j'apprécierais vraiment si je pouvais comprendre comment ça fonctionne, concrètement. Mais je ne m'attends pas forcément à ce que vous ayez la réponse, ne vous en faites pas.
Un sourire et deux mains qui se rencontrent plus tard, Diane et Honey apparurent devant le salon de thé, réduisant les dix minutes de marche en dix mètres, une distance tout à fait acceptable pour les jambes de la mortelle qui songeait que, décidément, elle allait finir pas fréquenter plus d'êtres extraordinaires que de simples mortels comme elle. Mais c'était sans doute normal dans une ville comme Storybrooke. En fait, il y avait probablement moins de simples humains que de "tout le reste", quoique cela puisse exactement représenter.
Les deux femmes comblèrent les derniers mètres qui les séparaient d'une table au salon de thé et ne tardèrent pas à recevoir les cartes. Et quand la serveuse se fut éloignée, Honey ne put s'empêcher de demander, sans songer qu'elle manquait peut-être de tact (la curiosité n'étant pas toujours compatible avec) :
- Du coup vous buvez et vous mangez même en étant divine et donc de composition supérieure à la mienne en matière de résistance au temps, à la mort, à la douleur et j'imagine à plein de choses ?
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________________________________________ 2021-12-18, 18:43


La métaphysique des astres
Si les astres étaient immobiles, le temps et l'espace n'existeraient plus.

Je ne m’étais pas étendue sur le sujet des dinosaures, songeant malheureusement que si Honey Lemon souhaitait en savoir plus, je ne pourrais pas lui fournir beaucoup d’informations sur cette partie de ma vie. Cela entrait justement dans la catégorie des souvenirs manquants, et si j’étais partagé entre l’envie de les retrouver et la crainte que cela ne me dérègle complètement l’esprit comme pour Zeus, je préférais néanmoins ne pas m’étendre sur le sujet. C’était une conversation à réserver pour un titan comme Hypérion par exemple. Au final, on ne lui avait jamais posé la question directement de s’il y avait un moyen de retrouver nos souvenirs et de si ce moyen était sans risque. Ou du moins sans risque de perdre la raison, bien que j’estimais que pour faire parti de cette famille et s’y investir il fallait quand même ne pas être complètement psychologiquement sain. Après avoir consulté la carte et annoncé nos choix, les questions ne tardèrent pas à commencer, et je pris un peu de temps pour pouvoir construire mon explication correctement :

- Je peux manger et boire même si je n’en ressent pas le besoin, en fait les besoins primaires tels que manger boire ou dormir ne sont pas exactement les mêmes chez moi, je ne ressent pas la faim ni la soif, je n’ai donc pas besoin de me nourrir et de boire pour vivre ce qui est plutôt pratique. Néanmoins, j’adore le thé et j’en ai même une sacré collection chez moi. Je sais également cuisiner, même si je ne suis pas au niveau d’un chef étoilé. Ma cuisine est plus basique dirons nous.

Je pouvais faire apparaître de la nourriture si je le souhaitais, et pendant longtemps c’était ce qu’il s’était passé. Mais durant la période de séparation d’après guerre avec Apollon, j’avais eu un désespérément besoin de me changer les idées, et j’avais enchaînée les activités et occupations. L’une d’elles fût de prendre des cours de cuisines. Cela faisait parti de mes anti-stress et cela aidait aussi beaucoup à canaliser l’agressivité. Au lieu d’aller briser tous les os du corps de Cassandre comme je l’aurais voulu après leur rupture, je m’étais mise a cuisiner et a faire de la pâtisserie. Il y en avait souvent pour tout un régiment, alors il m’arrivait d’en offrir une boîte à d’autres personnes. Apple était ressortie plus d’une fois de la maison avec une boite qui faisait pratiquement deux fois sa taille et remplit de pâtisserie.

- Quant au sommeil, pendant de longs siècles c’est une chose que je n’ai pas connue, mais si j’en crois mon oncle c’est une chose que nous avons « perdu ». Tous les dieux n’ont d’ailleurs pas la possibilité de dormir : ma sœur Athéna par exemple a regagné cette possibilité en même temps que moi, mais Apollon lui a dût entendre encore un peu avant de pouvoir dormir a son tour. Pour autant, nous n’avons pas besoin d’autant d’heures de sommeils que les humains. Et dans mon cas, plus la lune est montante et moi je dors bien. D’ailleurs ne comptez pas sur moi pour trouver le sommeil les soirs de pleine lune. Généralement, mon frère me tiens compagnie pour que je ne sois pas toute seule. On se promène, ou bien on regarde un film, on lit, il triche aux échecs parce qu’il est nul et j’en passe.

L’une des choses a savoir sur mon jumeau c’était que son égo ne pouvait accepter la défaite d’une quelconque manière que ce soit. Lorsque l’on jouait a un jeu de société s’il perdait, il allait automatiquement tricher afin de gagner. Heureusement pour les autres joueurs, j’étais toujours là pour veiller au grain et l’empêcher d’arriver a ses fins. Lorsque nous étions tous les deux, je faisais toujours en sorte de trouver une nouvelle tactique pour gagner en dépit de ses tricheries. Généralement cela se terminait par un Apollon qui boudait, mais ce n’était pas comme si cela me préoccupait plus que cela. Il boudait toujours de toute façon d’une manière ou d’une autre, alors que ce soit parce que je l’avais battu a plate couture ou bien parce que j’acceptais de chanter un karaoké avec Apple à Noël mais pas avec lui ne changeait strictement rien.

- Concernant la téléportation, afin d’essayer d’expliquer le processus je dirais qu’il s’agit de dématérialiser et rematérialiser son corps. Pour nous, c’est un pouvoir basique cela fait un peu parti du bagage standard du divin si je puis dire. Si vous avez lu Harry Potter, je dirais que leur transplanage ressemble un peu à la téléportation. De notre côté, nous ne risquons pas de nous blesser si nous ne sommes pas assez concentré.


C’était d’ailleurs fort pratique, la téléportation était presque comme une seconde nature chez nous. Il fallait la voire comme notre moyen de transport en quelque sorte.

- Je suis immortelle, cela signifie que je ne vieillit pas, bien que j’ai été enfant il y a longtemps. Malheureusement, je ne peux pas vraiment vous en dire beaucoup sur cette partie de ma vie, puisque il y a une grosse inconnue si je puis dire là-dessus. On nous a effacé la mémoire, si bien que nous n’avons aucun souvenir de notre enfance.

Tout juste quelques bribes ici et là, mais rien de bien concret. De toute façon, pour en savoir plus c’était encore une fois avec un titan que cela se passait, et plus particulièrement Hypérion maintenant que Gaïa n’était plus là. Je supposais qu’il était le seul a pouvoir apporter une réponse concrète sur le sujet.

- Concernant la résistance, je possède une force surhumaine ce qui est plutôt pratique. Mais des fois, j’admets que je ne pense pas nécessairement à contrôler ma force et que cela peut me jouer des tours. Je suis donc effectivement plus résistante, pour donner un exemple si vous tentiez de me donner un coup de main, je ne ressentirais pas grand-chose, mais vous en revanche il y aurait fort a parier que vous vous héritiez d’une fracture. Évidemment, je me doute que vous n’envisagez pas de me donner un véritable coup de point, c’était simplement pour illustrer mes propos précisais-je

Je ne souhaitais pas que mes propos soient mal interprétés aussi avais-je estimé que c’était une bonne chose d’apporter quelques précisions. Je ne faisais là qu’un exemple avec ce que j’avais sous la main pour rendre la chose plus concrète. J’aurais certes pu prendre la serveuse ou bien l’homme assis à la table qui se trouvait aux côtés de la nôtre mais cela m’avait semblé plus parlant que la personne a qui je m’adressais soit en quelque sorte « acteur » -ou actrice dans le cas présent- dans l’explication.

- On ne peut pas non plus me faire de piqûre. Une simple prise de sang par exemple et peu importe la taille de l’aiguille elle cassera automatiquement. Il en va donc de même pour le tatouage, je ne peux pas me faire tatouer, sauf si je souhaite repayer un équipement au tatoueur
plaisantais-je.

Ce que je ne m’amuserais évidemment pas a faire. J’avais trop de respect pour cela, et s’amuser à casser le matériel qui permettait a une personne de travailler juste pour montrer que l’on pouvait le faire et juste parce que c’était possible de le remplacer à l’identique n’entrait pas dans la liste des choses que je trouvais amusante. Parfois, je devais également l’admettre j’enviais les mortels. Pour eux, les dieux étaient des personnes d’une puissance phénoménale que rien ou presque ne pouvait arrêter, mais ils ignoraient la chance qu’ils avaient sur beaucoup de point. Certes, leur vie était brève comparé à la nôtre, mais au moins n’avaient-ils pas a porter le poids des disparitions pendant trop longtemps. Et puis, leurs vies pouvaient être tellement remplit, ils pouvaient faire tellement de choses que nous ne pouvions pas que oui, il m’arrivait de les envier. Au final, il était peut-être vrai que nous ne pouvions jamais vraiment nous satisfaire de ce que nous avions : humains ou dieux, c’était un point commun que nous partagions.

- Il est également inutile de tenter de m’empoisonner ou de me droguer, cela a autant d’effet sur moi que l’alcool c’est a dire absolument aucun. Il y a bien l’hydromel qui est capable de nous rendre saoul, mais a ma connaissance il n’y a qu’une personne univers confondus qui en possède et c’est un titan.

Et Atlas n’était pas vraiment ma personne favorite. Nous n’avions pas vraiment d’atomes crochus, Hera était celle qui s’entendait le mieux avec lui. De mon côté, j’étais plus proche d’Hypérion et cela me convenait. Nous ne pouvions pas être proches de tout le monde de toute façon, du moins pas au sein d’une famille aussi grande que la nôtre.
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________________________________________ 2021-12-18, 21:22 « Science is magic that works. »

Bien que très (trop ?) bavarde, Honey n'était jamais dérangée par les silences qui s'insinuaient parfois dans les conversations car elle savait qu'ils étaient parfois nécessaires pour fournir les meilleures explications. Et, quitte à recueillir des informations sur les divins de la bouche de l'une d'entre eux, la scientifique espérait bien que Diane lui peindrait (métaphoriquement) le tableau le plus fidèle de sa réalité de déesse.
Et, pour être sûre de n'omettre aucun détail, la jolie blonde avait commencé par une question presque bête, sur les besoins physiologiques de Diane. Il faut dire qu'en fréquentant un vampire, Honey avait particulièrement pris conscience des différences entre Stefan et elle à ce niveau. Et si elle plaignait presque son amant de ne pas pouvoir littéralement goûter aux plaisirs de la table, c'était elle qui était, au contraire, gênée, de se savoir la seule du manoir à utiliser les toilettes. Surtout si on considérait l'ouïe extrêmement fine des vampires. Naturellement, Honey essayait de ne jamais y penser, notamment à ces instants-là, mais cela n'avait pas empêché son esprit de lui faire remarquer la réalité de la situation.
La situation de Diane, en fin de compte, se rapprochait davantage de celle de Stefan, au détail près qu'elle pouvait manger sans, manifestement, avoir l'impression d'avaler du carton, ce qui était tout de même plus enviable, en tout cas du point de vue mortel de Honey. Cette dernière opinait en écoutant ses explications jusqu'à ce que la déesse ne mentionne le thé, sa boisson favorite. Forcément, le visage de la scientifique s'illumina plus vite qu'une guirlande de Noël et elle ne put retenir une exclamation :
- Oh moi aussi j'adore le thé ! C'est si bon ! J'ai un placard plein à craquer juste pour ça ! poursuivit-elle avec le même entrain. C'est une chance que vous puissiez profiter de ce petit plaisir de la vie même si vous n'en avez pas besoin ! Je serais si triste, moi, si je ne pouvais plus boire et manger.
Honey accompagna ce dernier commentaire d'une moue contrite puis se tut à nouveau pour permettre à Diane de poursuivre, sur le sommeil, cette fois.
Les révélations qui suivirent surprirent davantage Honey que celles sur la nourriture et la boisson. L'idée qu'un être vivant puisse "perdre" le besoin et/ou la capacité à dormir était une idée bien étrange. Celle, en revanche, qu'elle n'ait pas besoin de dormir autant que Honey était bien plus facile à accepter pour la jeune femme. Là encore, l'exemple de Stefan l'aidait beaucoup, à l'insu du principal intéressé, influence de la Lune en moins. D'aucun auraient pu dire que l'influence de la Lune était quelque chose de typiquement féminin ce que Honey aurait trouvé parfaitement ridicule. Mais ce n'est pas sur ce point qu'elle commença son commentaire tous sourcils froncés :
- C'est... bizarre de pouvoir perdre la capacité ou le besoin de dormir, fit-elle remarquer, devant bien admettre que son cerveau était bien incapable de s'expliquer cette particularité. Le reste l'est beaucoup moins, y compris l'influence de la Lune, d'ailleurs. Vous savez y a des études humaines qui ont été faites sur le sujet concernant les mortels et apparemment ça ne serait pas qu'une légende son influence sur nous, indiqua la jeune en se désignant, soit plus forte au moment de la pleine Lune. D'autant que notre satellite naturel influence bien les marées et le corps humain est composé à 70 % d'eau. C'est vraiment trop mignon, en tout cas, que votre frère vous tienne compagnie les soirs de pleine Lune, conclut la scientifique aux traits attendris par cette anecdote qui n'avait pas manqué à de faire naitre de belles images mentales dans son esprit.
La jeune femme était aussi ravie de noter un autre point commun entre elle et Diane : leur passion pour les échecs et leur habitude de jouer avec des tricheurs, son frère dans le cas de la déesse et Stefan dans celui de Honey. Pourtant Stefan était un excellent joueur qui n'avait pas besoin d'artifices pour gagner. Il aimait seulement, des fois, taquiner sa partenaire en s'arrangeant notamment pour la déconcentrer. Il faut dire aussi que Dracula était de nature manipulatrice et dominatrice, ce qui se ressentait particulièrement dans sa façon de jouer. A sa connaissance, il n'avait jamais manipulé la jeune femme à d'autres occasions que pour les jeux (ce qui était, en fait, une connaissance erronée mais mieux valait sans doute que la mortelle n'en sache jamais rien).
- Je sais ce que c'est de jouer aux échecs contre quelqu'un qui a sa propre vision des règles mais c'est plutôt marrant, en général. Cela dit, si vous voulez faire de vraies parties sans triche, n'hésitez pas, je suis là ! ... Enfin pas pour jouer maintenant, précisa Honey après quelques secondes. Mais vous avez saisi l'idée.
Si Diane parvenait à expliquer la téléportation et la condition divine, elle ne pouvait que comprendre les propositions de Honey... tant que celle-ci ne parlait pas d'équations à quatre inconnues, probablement.
- Oh oui, j'ai lu Harry Potter ! assura-t-elle en opinant vivement quelques minutes plus tard.
Honey avait gloussé pour l'histoire du package standard du divin mais aurait bien moins ri si la téléportation divine avait été similaire à la transplanation. Heureusement ce n'était pas le cas.
- J'avais l'intuition que votre téléportation n'était pas très similaire à la transplanation car ce que j'ai ressenti tout à l'heure était très différent de ce que les romans décrivent. Et heureusement, conclut la jolie blonde. C'est pratique et écologique comme moyen de transport. Vous pouvez aller carrément dans l'espace ou seulement en Australie en deux secondes ? ne put s'empêcher de demander la scientifique en anticipant l'excitation que lui procurerait sa réponse.
Honey n'avait pas détesté l'expérience de la téléportation. Elle avait trouvé ça surprenant et avait eu envie de mieux comprendre le phénomène mais n'en avait pas eu peur. De la même façon, elle n'avait pas eu mal ni eu envie de vomir. Violette, sa sœur de cœur, par contre, qui avait le mal de mer était peut-être malade plus rapidement si on la téléportait trop souvent. La jeune femme se promit de lui poser la question quand elle aurait des nouvelles de la jeune fille.
Pour l'instant, les questions étaient pour Diane et la question de l'immortalité en suscitait toujours une de la part de Honey. Cette fois ne fit pas exception.
- Ca ne... vous ennuie pas d'être immortelle ? demanda-t-elle en prenant énormément de précautions dans la manière d'amener la question afin de ne pas être vexante.
Ou d'essayer de ne pas l'être, du moins. On ne pouvait que connaitre ses propres intentions, jamais totalement les conséquences de ses actes.
- Je veux dire... c'est... long l'éternité. Surtout vers la fin, d'après Woody Allen, sourit Honey en se rappelant cette truculente citation.
La scientifique aurait pu poser des questions sur l'enfance des dieux mais puisque Diane n'en avait que peu, pour ne pas dire pas, de souvenirs, et qu'elle avait été parfaitement transparente à ce propos, c'était tout bonnement inutile d'en demander davantage. Sans doute avait-elle donné toutes les informations possibles si elle les avait eues. Alors poursuivre la conversation d'une manière presque philosophique était probablement la seule option possible.
En revanche, pour ce qui était de la force surhumaine, pour avoir déjà eu avant Stefan un bon aperçu de ce que ça pouvait donner, Honey n'avait pas particulièrement de questions. C'était l'une des choses, parmi ses nouvelles connaissances sur les divins. Mais il y avait bien une chose qu'elle pouvait ajouter :
- Effectivement, je ne comptais pas vous donner de coup de poing. Je ne me suis jamais fracturé aucun os et j'aimerais bien poursuivre dans ce sens, sourit la jeune femme.
Mentalement, elle songea à l'évocation des piqûres, qu'une fois de plus vampires et divins avaient un point commun. Et encore quelque chose qu'elle n'allait pas partager maintenant. Elle songeait plutôt à dire qu'en tant que déesse, Diane n'était de toute façon pas aussi sujette qu'elle aux virus et autres bactéries, ce que l'intéressée confirma pratiquement quelques instants plus tard en confiant ne pas pouvoir être empoisonnée ou droguée. Si des substances chimiques, parfois synthétiques, ne pouvaient rien contre elle, le virus de la grippe devait être rapidement KO face à son système immunitaire colossal.
- Je n'essayerai pas de vous faire boire pour connaitre vos noirs secrets alors, c'est promis, sourit Honey.
On apporta ensuite leurs commandes, moment pendant lequel les deux femmes interrompirent leur conversation pour remercier la serveuse. Mais très vite, après une première gorgée, Honey aborder le point qu'elle avait gardé sur le bout de la langue (métaphoriquement) pendant tout ce temps.
- En fait, avec tout ce que vous venez de dire, j'ai l'impression que, pardon si c'est vexant, c'est pas DU TOUT mon intention, précisa Honey avant de poursuivre, que vous passez quand même à côté de certains aspects de la vie. Enfin de la vie au sens auquel les mortels l'entendent, évidemment. Même si c'est pratique de ne pas avoir besoin de manger, de ne jamais avoir la gueule de bois et de se téléporter en quelques secondes de l'autre côté du monde. C'est... aussi quand même un peu triste de ne pas avoir la satisfaction de combler une soif intarissable ou juste de ne pas s'amuser un peu en étant pompette. Ou juste d'avoir un tatouage qu'on trouve joli. Moi j'en ai un, précisa la jeune femme. Je l'ai fait après mon accident... Comme pour clore ce chapitre, ou quelque chose comme ça, je pense, réfléchit la scientifique en fronçant de nouveau les sourcils.
Quelques instants passèrent puis la jolie blonde se sentit obligée de poser une ultime question :
- Je ne vous ai pas vexée avec toutes mes questions, dites ?
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________________________________________ 2022-01-08, 22:11


La métaphysique des astres
Si les astres étaient immobiles, le temps et l'espace n'existeraient plus.

Ce qui était intéressant en discutant avec Honey, c’était qu’elle faisait des remarques sur des choses dont je ne m’étais jamais préoccupé, comme cette histoire de sommeil. Je supposais que cela ferait parti des choses dont je devrais m’entretenir avec Hypérion à l’avenir. Si j’avais des questions, il me suffirait d’aller le voir, néanmoins je ne souhaitais pas le voir « juste » pour des questions, même si c’était je supposais un motif comme un autre. Depuis que j’avais appris à prendre du recule vis a vis des actions des titans, les choses s’étaient améliorés entre nous, et nous avions retrouvés une relation stable. Je n’avais plus l’admiration peut-être légèrement aveugle d’avant, je le traitais comme une personne normale avec ses qualités et ses défauts. Les titans n’étaient pas parfait, et nous non plus ne l’étions pas en fait, personne ne pouvait se targuer de l’être.

- J’en serais ravie pour les échecs, cela me changera de jouer avec quelqu’un qui n’a pas la mentalité d’un enfant de 4 ans, quand il s’agit de gagner ou perdre.

Parfois je me demandais si malgré moi je n’avais pas encouragé ses mauvaises habitudes, s’il était vrai que je n’hésitais pas à lui dire explicitement ma manière de penser, ou bien de le traiter de crétin quand il faisait une chose profondément stupide, voir de me mettre en colère contre lui, sur certains points j’avais peut-être inconsciemment remplacé Mnemosyne qui n’était pas là pour nous élever et s’occuper de nous. Apollon avait parfois l’autonomie d’un enfant en bas âge quand il le souhaitait, et il m’arrivait de faire les choses a sa place pour le bien de ma santé mentale. Mais justement, en faisant cela je l’avais probablement encouragé à continuer. De toute façon, ce n’était pas maintenant à plus de cinq millions d’années que nous allions changer autant l’un que l’autre et certainement pas dans notre dynamique de duo.

- Rassurez vous, vous ne me vexez pas du tout. Au contraire, vous soulevez des questions que je ne m’étais jamais posé auparavant c’est très intéressant, vous me poussez a réfléchir a de nouvelles choses et j’apprécie. Dis-je avec honnêteté.

De plus, c’était moi qui lui avait proposé d’en apprendre plus sur les divins d’un point de vu scientifique, de ce fait ce genre de questions étaient a anticiper d’une manière générale. Je n’allais donc pas prendre la mouche pour si peu :

- Je ne nierais pas qu’il y a certains aspects de ma condition qui sont dirons nous plus lourd a porter. Avant Storybrooke, je n’ai jamais vraiment connu d’amitié « durable ». Je m’étais carapacé le coeur et mettait un point d’honneur a ne laisser personne entré. C’était particulièrement vrai, depuis que j’avais dût quitter des amis auxquels je tenais. Ils ignoraient qui j’étais réellement, et il arrive un moment où je ne peux plus rester au même endroit de crainte d’éveiller les soupçons. Généralement, mon frère et moi changions d’endroit tous les 10 ans. Storybrooke est le premier endroit où j’ai pu avoir des relations durables.

Mais d’un côté, c’était tout ce que je connaissais, ma vie telle que je l’avais connu n’avais jamais changé, je savais que je ne vieillissais pas et que j’étais compliqué à tuer de manière définitive dût a ma régénération. Pour autant, la seule fois où j’avais expérimenté ce que c’était de vivre en tant que mortelle, je n’avais pas vraiment apprécié. Même si l’immortalité c’était long, même si je perdrais fatalement des personnes auxquelles je tenais, il me resterait encore les personnes qui comme moi n’étaient pas sujette au vieillissement. Et je savais que si j’avais accepté mes sentiments pour Pitch c’était que cela pesait également dans la balance, tout comme moi il ne vieillissait pas. Même aujourd’hui, je ne pense pas que je puisse être avec un mortel, ce serait trop compliqué de me dire que je n’avais qu’un nombre d’années limité à ses côtés.

- Pour enchaîner sur une note plus joyeuse, ma limite est l’espace concernant la téléportation. Pour vous donner un exemple, je peux me téléporter dans mon temple qui se trouve sur la lune. Je crains malheureusement qu’il n’ai guère d’intérêt « touristique » si je puis m’exprimer ainsi. Il a été détruit il y a quelques années par un tremblement lunaire dirons nous. Il contenait une bibliothèque et les ouvrages qui ont pu être sauvé ont été transféré dans la bibliothèque d’Olympe. Ma sœur, semblait avoir un lien particulier avec eux.


De Iota, ne me restait plus que des souvenirs et la breloque de mon bracelet représentant la lettre grecque tiré de son nom. Elle aussi, elle faisait parti des personnes partis qui me manquaient, mais je savais que dans son cas les choses étaient encore différentes. Elle n’avait pas été tué comme Hippolyte ou Eulalie, elle s’était élevé. C’était du moins ce que je supposais, je n’avais pas vraiment parlé de cela plus en détails avec Hypérion, je supposais que c’était un peu sensible pour moi. D’ailleurs, j’évitais également d’évoquer Eulalie en sa présence ne serait-ce que par égard pour lui. Quand je serais prête je suppose que je pourrais discuter plus en détails de certaines choses avec lui comme de Iota, de la bibliothèque ou bien des livres qu’elle contenait. Mais chaque chose en son temps il était inutile de se presser.

- Et puis, vous savez je ne suis pas triste de ne pas ressentir la faim, les fluctuations de température ou bien la soif. Je suppose que ce que l’on ne connaît pas, ne nous manque pas. J’ai expérimenté ce qu’était de vivre comme une mortelle cela dit pendant un cour laps de temps. C’était en revenant de la planète Magrathéa où j’avais été emmené un peu contre mon gré, je pense que vous connaissez vous aussi ces « aventures » potentiellement dangereuse dont seule Storybrooke semble avoir le secret. En tout cas ce ne fût pas une expérience agréable, et après cela il s’est avéré qu’ils ne pouvaient pas m’enlever ce qui bloquait mes capacités divines. Alors pendant un petit moment, j’ai expérimenté ce que cela faisait de ne plus être immortelle, de ne plus avoir de pouvoirs et toutes ces choses dont j’avais l’habitude. Ce ne fût pas très plaisant non plus, et Apollon y a largement contribué. D’habitude c’est moi qui m’inquiète pour tout et tout le monde mais cette fois-ci c’était lui mais comme a son habitude il ne sait pas faire les choses avec mesure.


Ce crétin m’avait littéralement enfermé dans la maison. J’avais dût finir par appeler Jules à la rescousse, mais au moins j’admettais que cette journée resterait gravé dans ma mémoire, nous nous étions au finale bien amusé même si les officiers de police n’avaient pas été des plus brillants ils avaient au moins eu le mérite d’être divertissant.
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Honey était flattée que Diane accepte sa proposition, faite de manière très spontanée, sans réellement y réfléchir, et avait déjà hâte de s'essayer aux échecs contre une femme encore plus âgée et expérimentée que Stefan. Et qui aurait recours à moins de stratagèmes pour gagner que le vampire. Mais ce n'était rien en comparaison avec la fierté qu'elle éprouvait, elle, petite mortelle de même pas trente ans, à l'idée de permettre à une femme si expérimentée (et qui n'avait de jeune que l'apparence) d'approfondir sa réflexion sur des questions pour ainsi dire plus vieilles que leur civilisation. La jolie blonde n'avait manifestement pas son pareil pour poser des questions aussi pertinentes qu'inattendues puisqu'elle en soulevait que même Diane ne s'était jamais posée. Plus d'un se serait enorgueilli de la situation mais pas Honey qui était seulement ravie de pouvoir aider un autre être vivant à se questionner encore davantage pour, peut-être, un jour mieux se comprendre.
La chimiste, elle, se posait des questions comme celles là environ trente-six fois par jour et c'était en fait assez rares qu'elle les partage avec d'autres, craignant encore malgré toutes les années qui avaient passé de paraitre encore plus bizarre qu'elle ne l'était déjà. Sauf là, car entre un génie parfaitement mortel et seulement un peu (beaucoup) à côté de la plaque dans les interactions sociales les plus normales et la déesse de la chasse en personne, ce n'était pas Honey la plus étrange des deux. Pas à son avis, en tout cas.
- Tant mieux alors, souffla-t-elle dans un sourire rassuré.
C'était pas le moment de provoquer le courroux divin, même si, parce qu'elle était athée, la jeune femme n'y pensait pas spécialement. Elle pensait seulement à être bienveillante et rester à sa place, notamment auprès des personnes qu'elle rencontrait à peine.
Pour Honey, c'était quelque chose de comparable à un honneur lorsqu'une personne très différente d'elle (et quoi de plus différent d'une scientifique cartésienne qu'une déesse immortelle ?) acceptait de se livrer, de répondre à ses questions et d'élargir son champ de compréhension du monde. Elle traitait, de fait, les informations qu'on lui confiait avec tout le respect qui leur revenait et c'est tout naturellement que l'expression de la jeune femme redevint plus sérieuse, presque fermée, quand Diane aborda les aspects de son existence qui étaient les plus lourds à porter - selon ses termes. Mais très vite cette expression, aussi facile à décrypter qu'un livre ouvert, ce qui expliquait pourquoi Honey ne jouait pas au poker, se mua en tristesse quand la déesse confia que même après cinq millions d'années, ce n'était que tout récemment qu'elle avait véritablement pu lier de vraies amitiés. En comparaison, avoir attendu deux décennies n'avait pas été si long, ne put-elle s'empêcher de penser, même si le but de la chimiste n'était pas de tout ramener à sa propre expérience. Elle n'avait pas besoin de ça pour compatir à la solitude (probablement relative car Diane avait un frère jumeau très présent) passée de la déesse mais ne pouvait s'empêcher de remarquer leurs points communs, de la même façon qu'elle remarquait aussi leurs différences.
Honey écouta cette confidence dans un silence presque religieux et songea bientôt non plus à sa propre expérience mais à celle, probablement similaire de Stefan. Et de Damian, par ricochet. Plus que jamais, quand elle entendait de pareilles histoires, la jeune mortelle était contente, presque rassurée, de son passage si éphémère sur Terre qui lui éviterait bien des souffrances. D'un autre côté, qu'il s'agisse de Diane ou bien de Stefan, elle était aussi rassurée de constater qu'ils avaient tous les deux su fendre la carapace qu'ils s'étaient forgée au fil des siècles.
- Heureusement que Regina a lancé le Sort Noir, alors, commenta-t-elle doucement après avoir laissé passer quelques secondes de silence. Je crois qu'avec plus ou moins de recul, il a rendu service à plus de personnes que ce qu'elle imaginait au départ et c'est sans doute une bonne. Enfin... Je n'ai pas fait l'expérience des mauvais aspects de cette malédiction, alors je ne devrais peut-être pas me prononcer, reprit-elle ensuite. Mais je suis contente que vous puissiez vous débarrasser de votre carapace. J'en ai porté une, différente, certes, quand j'étais enfant et que je n'avais pas d'amis mais je n'ai jamais été aussi heureuse que lorsque j'ai pu être celle que je suis vraiment ET avoir des amis, assura la chimique en opinant vivement, soudain beaucoup plus animée, presque exubérante, à la seule évocation de ses amis qui, par la suite, étaient devenus les Nouveaux Héros avec elle.
C'est peut-être ce regain de joie qui encouragea Diane à enchainer avec une anecdote plus joyeuse - à moins qu'elle aussi ait besoin d'un peu de légèreté après avoir évoqué son passé. Toujours est il que si Diane avait espéré faire un petit effet avec sa révélation suivante, elle constata rapidement qu'elle avait réussi. L'espace, ça marchait toujours avec Honey dont le visage s'illumina instantanément d'émerveillement. L'instant d'après, elle était redevenue ce moulin à paroles qui essaye de s'exprimer aussi rapidement que ses pensées fusent dans son esprit.
- Waouuuhhh, vous avez un temple sur la Lune ! Mais c'est trop cool ! Moi si j'étais une déesse je voudrais avoir un temple en orbite sur les anneaux de Saturne ! Ca serait EXTRÊMEMENT compliqué parce que Saturne est une planète gazeuse mais de toute façon je ne vais jamais devenir une déesse alors le problème est réglé !
Puis, plus sobrement, comme le temple de Diane avait été détruit, elle reprit :
- C'est dommage pour votre temple. Cela dit, vous vous trompez peut-être sur l'intérêt touristique de l'endroit. Déjà c'est dans l'espace et l'espace les gens n'y vont pas tous les jours. Ensuite, vous avez dû remarquer que les ruines antiques, qu'elles soient à Rome ou à Athènes ou même encore ailleurs, accueillent des millions de visiteurs tous les ans ! HEUREUSEMENT cela dit que vous ayez pu sauver tout ce que contenait votre temple. Ca doit être absolument FASCINANT de se plonger dans tous ces ouvrages ou d'explorer cette fameuse bibliothèque. J'adore les bibliothèques, précisa Honey qui avait toujours rêvé devant celle offerte par la Bête à la Belle et espérait en avoir une aussi fournie, un jour.
La jeune femme avait évidemment saisi l'emploi du passé pour parler de la sœur liée à cette fameuse bibliothèque d'Olympe mais elle n'imaginait pas que cette fameuse sœur ait pu disparaitre. Parce que cette sœur était forcément aussi divine que Diane et qu'elle avait simplement pu rompre ce lien, arrêter de venir dans cette bibliothèque, voire partir sur une autre planète. Et même si Honey avait compris autre chose, elle n'aurait jamais eu le culot de demander davantage d'informations à ce sujet. C'était à Diane de choisir ce qu'elle voulait bien lui livrer, pas à elle de pousser les confidences.
Alors la conversation se poursuivit sur les choses mortelles que Diane ne ressentait pas, provoquant en Honey une réflexion intéressante. Ce qu'on n'a pas connu ne peut pas nous manquer. La scientifique devait bien admettre qu'elle n'avait pas envisagé les choses sous cet angle, sans doute, justement, parce qu'elle connaissait la faim, la soif et toutes ces choses mais aussi peut-être parce qu'elle se référait, en matière d'immortalité, à Stefan qui, lui, les avait connues, jadis.
- J'imagine, en effet, que l'expérience de la mortalité, si soudainement en plus, a dû être choquante pour vous. Déstabilisante, en tout cas. Et j'imagine aussi que votre frère avait les meilleures intentions même s'il s'y est probablement mal pris pour les concrétiser, ajouta-t-elle sans pouvoir s'empêcher d'imaginer la scène et d'avoir envie de rire aux images mentales que son cerveau produisait si facilement.
- Mais vous avez raison, reprit-elle plus sérieusement. Mon raisonnement était faussé car je l'ai basé sur ma propre expérience et mon ressenti de mortelle. Ca me manquerait beaucoup de ne plus pouvoir manger et boire simplement par plaisir comme ça me manquerait de ne plus entendre de musique si d'un coup je devenais sourde. Mais vous c'est différent. D'ailleurs, j'ai perdu des capacités il n'y a pas si longtemps et certaines me manquent, parfois. Par chance, je suis très résiliente, précisa presque immédiatement la jeune femme pour ne pas susciter la pitié ni donner l'impression de se plaindre. Quand j'ai été paralysée la première question que j'ai posée c'était pour savoir si mes capacités intellectuelles étaient touchées et comme elle ne l'était pas... disons que j'ai mieux accueilli l'idée de ne peut-être plus jamais me tenir debout de ma vie. D'un autre côté j'aimais profondément danser et maintenant... Je suis très limitée à ce niveau-là. Je ne peux plus non plus jouer au bowling ni de rollers. Mais peu importe, vous avez des choses sans doute mille fois plus intéressantes à raconter que mes problèmes de bowling et de pointes. Les autres dieux aussi ont des temples sur des corps célestes ? demanda Honey pour recentrer la conversation sur Diane.
Les planètes du système solaire ayant été nommées en hommage aux dieux grecs ç'aurait même été très cool - en tout cas aux yeux de Honey - que ces noms ne soient en fin de compte pas sortis de nulle part.
- Et... à propos... C'est quel type de planète Magrathéa ? Ca se trouve où dans l'Univers ?
Honey doutait que ce soit dans le Système solaire parce que sinon les Hommes l'aurait remarquée... sauf si la planète était magique et invisible mais ça faisait beaucoup de lois de l'Univers défiées en une seule phrase pour que la scientifique y croit réellement. Par contre, celle croyait sérieusement qu'aucun habitant de la ville n'échappait aux aventures surprises de Storybrooke, Diane venant ajouter son nom à la longue liste de personnes qui en avaient au moins vécu une.
- J'ai vécu quelques aventures inattendues grâce - ou à cause, ça dépend du point de vue, nuança la jeune femme en fronçant légèrement les sourcils, à cette ville. Je suis allée dans l'espace, sur la base de Star Command, notamment. Ca c'était VRAIMENT COOL. J'ai aussi été happée dans internet et mon propre jeu vidéo. Une sacrée expérience aussi. Oh et j'étais à Poudlard aussi, dans une autre espèce de jeu très immersif... Et... y en a eu d'autres vraiment pas fun, conclut-elle sobrement en repensant au mariage infernal auquel elle avait dû consentir et qui avait failli lui coûter la vie. Enfin bref, peu importe. Désolée, je parle beaucoup, désolée. Des fois les gens disent quelque chose et c'est plus fort que moi, je démarre au quart de tour et je m'arrête plus. Si vous avez un petit chat ou un petit chien ou encore mieux une loutre ne me montrez pas de photos, je vais devenir intenable, la prévint-elle sérieusement. Sauf si les dieux ont des créatures mythologiques de compagnie ?
La question n'était pas prévue mais avait surgi dans l'esprit de la jeune femme au fur et à mesure qu'elle parlait et puisqu'elle était en face d'une personne en mesure d'y répondre, Honey en avait profité.
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________________________________________ 2022-02-08, 21:58


La métaphysique des astres
Si les astres étaient immobiles, le temps et l'espace n'existeraient plus.

Dans un sens, effectivement on pouvait remercier Regina et sa malédiction d’avoir amené des personnes venant d’un autre monde ici. Cela avait permis de nouer des amitiés qui n’auraient probablement jamais pu voir le jour autrement de même que des relations d’un autre genre. Pitch et moi ne nous serions jamais rencontrés sans cette malédiction, et quelque part j’étais reconnaissante pour sa présence ici. Je serais sans aucun doute passé a côté de beaucoup de choses si nous ne nous étions pas rencontrés. Probablement ne serais-je jamais tombé amoureuse, me mettre en couple avec une personne qui allait forcément vieillir et mourir tandis-que je demeurerais inchangé je m’y étais toujours refusé. Je n’avais pas envie de souffrir de la perte de l’homme que j’aimais, et Pitch comme moi ne subissait pas le passage du temps de manière physique et puis d’une manière générale, je ne pensais pas pouvoir aimer un autre homme que lui. J’avais tenté de me convaincre du contraire pendant l’année où nous avions été séparé, mais au final j’avais dût me rendre à l’évidence : je n’avais jamais cessé d’avoir des sentiments pour lui et en toute sincérité je ne pensais que ce soit possible de les destiner à un autre homme. Si Pitch venait à disparaître, je resterais certainement célibataire. Après tout, je l’avais été pendant des siècles, c’était bien la preuve que je n’avais pas nécessairement besoin d’une présence masculine avec un intérêt romantique.

- Il est vrai que sans Regina, je suppose que beaucoup de choses ne se seraient pas faites. Quelque part je pense qu’on peut la remercier, même si son but de départ n’était pas nécessairement très louable, cela n’empêche que sa malédiction a aussi réussi a créer des choses positives. Et moi non plus, je ne l’ai pas subit, je viens de ce monde-ci comme vous pouvez vous en douter. Mais la plupart de mes amis eux oui, de même que mon compagnon.


Quant a nos temples, l’histoire derrière n’était pas aussi sympathique que l’on pourrait le croire. A l’origine, ils avaient été crée non pas pour abriter des objets ou des bibliothèques, mais pour nous permettre d’avoir chacun un lieu où vivre et « régner » si sur le papier cela avait l’air d’être quelque chose de positif, ils avaient aussi la fonction « prison » d’intégré. Je préférais donc largement ce qu’ils étaient aujourd’hui que ce qu’ils devaient être a l’origine, c’est a dire un moyen de nous contrôler ni plus ni moins. J’ignorais si Ouranos était particulièrement paranoïaque mais étant donné que Zeus l’était cela ne m’étonnerait nullement. Comme le disait si bien l’expression « les chiens ne font pas des chats. »

- La majorité des temples se trouvent sur des petites planètes. Les exceptions a ce jour sont Dionysos, Poséidon et Zeus. Mais je ne suis pas allé visiter tous les temples des autres dieux. J’ai rapidement été devant celui d’Athéna et de Hera, je suis entrée dans celui d’Apollon et de Poséidon, quant a celui de Zeus on peut dire que j’y passe le plus clair de mon temps : il s’agit d’Olympe. Nos temples avaient pour but d’être des sortes « d’habitation ». Titania était un empire contenant mille planètes, en tant qu’enfant des titans notre but était pour chacun de régner sur une partie de cet empire, d’où l’utilité de nos temples. Mais ils devaient aussi servir à nous enfermer au besoin. Gaïa, la Titanide qui les a fait construire avait une vision différente pour sa part, elle souhaitait en faire les gardiens de nos souvenirs. C’est mon oncle qui me l’a dit.

En ce qui concernait Atlas et Thémis, je les respectais mais maintenait une distance polie avec eux. Et même si je vouvoyais également Hypérion, il était le seule que je considérais comme étant réellement un membre de ma famille, et pas juste « de la famille divine ». Il était mon oncle, et c’était ainsi que je l’appelais, j’ignorais comment les autres dieux le considérait. Pour Apollon, c’était a peu près la même chose que moi mais je n’avais pas posé la question à Athéna, Hadès ou Héra par exemple. Pour la dernière je la savais tout de même assez proche d’Atlas, ce qui n’était pas mon cas mais on ne pouvait pas forcer les affinités et j’en avais plus avec Hypérion tout simplement.

- Vos aventures ont quand même l’air plutôt diversifié. Je n’irais pas jusqu’à dire que ce que j’ai vécu c’était constamment la même chose mais disons qu’il y avait une certaine répétition dans le scenario si je puis dire. La plupart du temps cela a un rapport de près ou de loin avec ma famille et implique pas mal de bagage psychologique. Avec le temps j’ai appris à être moins atteinte, ou disons a voir les choses sous un autre angle, je suppose que c’est ce que l’on appelle « évoluer ». Quant à Magrathéa, non elle ne se trouve pas dans notre système solaire. Elle fait partie d’un ensemble de plusieurs planète également, mais je ne saurais vous dire où exactement elle se trouve. Je n’y ai mit les pieds qu’une seule fois, et c’était une expérience assez éprouvante pour mes nerfs. Les gens là-bas sont friand de ragots, et j’ai appris plus tard qu’un partenariat existait avec S-life pour filmer le quotidien des habitants de Storybrooke, permettant aux gens de là-bas de vendre du Merchandising a notre effigie. Dès que j’ai eu la possibilité de récupérer mes pouvoirs, quand la crise de paranoïa de mon frère s’est calmé, je lui ai demandé de m’aider et ensemble nous avons trouvé des mini caméra caché un peu partout dans la maison. Je me suis empressé de les ramener à leur propriétaire en lui faisant bien comprendre de ne plus recommencer.

A priori Dionysos avait compris le message, après s’être plain de la destruction de ses caméras évidemment. Quoi qu’il en soit, je n’en avais pas retrouvé chez moi, ni chez Pitch a qui je m’étais empressé de transmettre l’information. Et pour Magrathéa, une fois m’avait amplement suffit, même pour tout l’or du monde je n’y remettrais pas les pieds et je pense que la plupart si ce n’est la quasi totalité des membres de cette « expédition » avaient eu le même genre de réflexion a l’époque.

- Rassurez vous, en terme de débit de paroles j’ai connu pire. Apollon, a également une légère tendance à se laisser emporter et a énormément parler. Des fois il arrive que l’on m’appelle pour jouer les décodeurs parce qu’il parle tellement, que les gens ont du mal à le suivre et on l’impression qu’il passe du coq à l’âne constamment. Ce qui n’est pas totalement faux soit dit en passant. Quant aux créatures...Nous avons la possibilité d’en créer, mais je n’irais pas jusqu’à dire qu’elles font office « d’animaux de compagnie ».

Quoi que...Eris avait bien crée Cerbère pour l’offrir à Hadès et de ce que j’avais cru comprendre il le traitait comme si c’était un labrador et non pas une créature dangereuse. Après, Hadès était un peu comme Apollon ou comme les dieux au masculin d’une manière générale : il n’avait pas vraiment la lumière a tous les étages. Donc nous ne pouvions pas vraiment l’utiliser à titre d’exemple. J’ignorais comment se passait la cohabitation entre Hermès et Peggy mais là aussi la situation était assez exceptionnelle puisque il ne l’avait pas crée, pas directement comme il avait prit la place de « notre » Hermès. Mais quelque chose me disait que si je commençais a parler de cela maintenant j’allais perdre mon interlocutrice. Chaque chose en son temps, pour l’instant nous étions sur les créatures « mythologiques ». Même si toute n’avait pas vraiment cette appellation en fait hormis Peggy ou Cerbère, je n’étais pas certaine qu’il y en ai qui soit vraiment mentionné dans les livres de mythologie.

- Que l’on soit sorcier, dieu ou titan nous avons la possibilité de créer des créatures, mais elles n’ont pas d’âme, seul un titan a cette capacité et ils ont une vision des choses assez différente de nous sur le sujet. Enfin je dit « nous » mais je devrais plutôt dire « moi » en réalité puisque tout le monde semble avoir son avis sur la question. De mon côté, j’ai toujours estimé qu’il n’y avait pas de hiérarchie entre nous, qu’il était tout a fait possible de s’entendre et de créer des liens. Au sein des créatures et des dieux, tout le monde n’est pas de cette avis. Une créature est généralement fidèle a son créateur, mais tout le monde ne créer pas nécessairement, Apollon par exemple n’a jamais crée quoi que ce soit. Moi, je l’ai fait une fois mais elles ne sont plus de ce monde et j’ai pendant longtemps porté la culpabilité de leur décès, estimant que c’était de ma faute. Je pourrais créer de nouvelles créatures, mais je n’en ai ni l’envie ni le besoin. Au final, je ne vois pas trop l’intérêt de la chose je dirais, je laisse cela a d’autres personnes. Mais toutes les créatures ne se trouvent pas nécessairement dans les livres de mythologie. Hormis Pégase ou bien Cerbère qui existent vraiment, le reste pourrait tout aussi bien venir du monde des contes et donc ne pas des créatures de nature divine. On ne peut pas devenir une créature divine, soit le créateur est un dieu, soit il ne l’est pas. Il est également impossible qu’une créature se soit « perdue » pendant je ne sais combien de siècles dans le monde des contes. En revanche, si je n’ai pas de créatures j’ai une meute de chien.
Conclus-je avec un sourire.

Je tentais d’apporter le plus d’informations et d’éclaircissement possible à la jeune femme en face de moi. Je parlais assez rarement du divin au final, il m’arrivait de l’évoquer avec Pitch mais souvent cela tournait autour de Phobos et des derniers ennuis qu’il nous avait apporté. D’ailleurs, il semblait être a nouveau entré dans une phase de « sommeil » celui-là, je n’avais plus eu de nouvelles depuis notre dernière rencontre, c’est a dire plus d’un an. J’ignorais si je devais me réjouir ou bien m’inquiéter d’ailleurs.
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________________________________________ 2022-02-09, 21:12 « Science is magic that works. »

- En fait, Regina est un parfait exemple de la pensée kantienne, ne put s'empêcher de commenter Honey sans se demander, à aucun moment, si cette considération philosophique n'allait pas prodigieusement ennuyer Diane. Au moment de lancer son Sort Noir elle ne pouvait pas prédire exactement et de manière exhaustive toutes les conséquences que sa magie aurait. Mais elle pouvait connaitre les intentions qui la poussaient à lancer ledit sortilège. C'est de cette façon qu'on peut savoir, en tout cas si on souhaite appliquer les principes moraux d'Emmanuel Kant, si ses actes étaient moraux ou non... J'ai comme l'impression qu'ils ne l'étaient pas tellement à l'époque, reprit la jeune femme après un temps d'arrêt, un peu désolée que la philosophie kantienne ne soit pas plus clémente envers Regina. Heureusement, aucune philosophie - ni religion d'ailleurs - n'interdit de s'améliorer ! ajouta-t-elle de façon à conclure son raisonnement sur quelque chose de positif, notamment parce qu'elle n'avait pas de grief particulier envers cette femme.
De la même façon, la jeune scientifique n'avait fondamentalement rien contre les dieux qui cohabitaient auprès des mortels de Storybrooke. Elle était surtout déconcertée par sa propre incompréhension de leur espèce et n'était pas mécontente de profiter de cette journée pour élargir son champs de connaissances. Elle qui se passionnait pour l'espace était particulièrement servie d'apprendre que la majorité des semblables de Diane possédaient un temple sur de petites planètes inconnues des scientifiques !
- Waouh ! C'est trop bien ! ne put s'empêcher de s'exclamer l'astrophysicienne.
Mentalement, Honey s'étonna que Diane, en des millions d'années de vie, n'ait pas pris le temps ou pas eu l'envie de visiter tous les autres temples, dans leur intégralité. Elle savait (en tout cas à chaud) que c'est ce qu'elle aurait fait si l'occasion lui avait été donnée. Sauf que quelques secondes plus tard, cette même scientifique enthousiaste apprit que ces mêmes temples avaient aussi pour but à l'origine d'enfermer Diane et les siens en cas de besoin. Comprenez : ils pouvaient aussi faire office de prison et, d'un coup, ça donnait moins envie de les visiter ! Mais cela n'empêchait pas la jeune femme d'être fascinée par l'idée d'un empire aux mille planètes, songeant au passage que cela ferait aussi un excellent titre de roman de science-fiction (ndlr : copyright Camille, à partir de maintenant ceci est mon idée).
- Je préfère aussi la version dans laquelle tous ces temples sont les gardiens de vos souvenirs - même si les souvenirs, à ma connaissance, ce n'est pas du tout tangible. C'est plus poétique comme ça, affirma Honey, un peu rêveuse. Le temple de Poséidon est quelque part sous la mer ou c'est un cliché de demander ça ? voulut-elle ensuite savoir, toujours dans l'optique de combler ses lacunes. Quid de celui de Dionysos ?
Pour ce dernier, Honey n'émit aucune hypothèse. Elle connaissait certes les attributions traditionnellement données à ce dieu dans la mythologie et trouvait déplacé de demander si son temple était une cave à vin. Mais ce qui n'était jamais déplacé, en tout cas pas dans le monde de Honey, c'était de parler à tort et à travers, pour raconter ses aventures passées ou toute autre anecdote qu'elle jugeait intéressante sur le moment. Heureusement, ces mêmes anecdotes avaient suscité l'intérêt poli de Diane, ce à quoi Honey répondit par un sourire, se taisant pour une fois afin d'écouter la déesse et les mille histoires qu'elle pouvait lui raconter. Dont sa seule et unique excursion à Magrathéa, cette planète inconnue qui suscitait inévitablement sa curiosité.
Et pourtant, ce qui finalement retint l"attention de Honey ne fut pas la localisation mystérieuse de la planète mais l'expérience assez peu positive que Diane en avait faite et qui, forcément, raviva des souvenirs douloureux chez Honey qui avait déjà blêmi à l'évocation de Slife mais dont le visage devint presque transparent quand elle comprit que la chaîne de télévisée avait bien plus de moyens que ce qu'elle ne pensait (n'espérait, même).
La jeune femme se sentit d'un coup presque nauséeuse et regretta, pour la première fois depuis son installation, d'être jamais venue à Storybrooke. La seule pensée qu'on pouvait vendre du merchandising sur sa vie, la traiter comme un objet, sans une once de consentement de sa part, la révulsait. Et d'autant plus qu'elle n'avait, a priori, aucun moyen de mettre un terme à cette horreur.
- C'est... vraiment horrible ce que font les... Magrathéins ? tenta la jeune femme qui parlait inhabituellement plus lentement que d'habitude pour contrôler la colère que cette anecdote provoquait en elle, pour le seul divertissement de leur population. Finalement... je n'aime plus trop cette planète. Je n'ai pas envie d'y faire un tour. Vous avez bien fait de vous débarrasser des caméras et une fois n'est pas coutume j'espère que pour cette espèce je suis la personne la plus inintéressante DE L UNIVERS pour qu'ils n'aient pas mis de caméras chez moi ! conclut-elle, espérant que son souhait était formulé avec suffisamment d'emphase pour masquer la gêne qui la quittait plus depuis cette révélation. Je n'aime pas Slife. Du tout, précisa la scientifique dont tous les muscles s'étaient tendus à la seule évocation de cette chaine télévisée de malheur.
Heureusement, il y avait plein d'autres secrets que Diane pouvait lui partager - notamment sur les créatures mythologiques qui étaient donc différentes des animaux de compagnie qu'ont les mortels. En même temps, une chimère dans un appartement, ce n'était pas forcément gérable pour tout le monde !
Honey laissa toutefois cette observation mentale de côté pour se concentrer sur les informations qui suivirent et qui la déstabilisèrent également. C'était étrange de s'entendre dire qu'on pouvait différencier l'âme du vivant ou plutôt qu'on pouvait vivre sans avoir d'âme. Mais peut-être que l'âme n'avait pas pour les dieux la même définition que celle que lui donne la religion ou plus simplement l'étymologie. Ou peut-être que si et que Honey finirait avec une migraine si elle commençait à trop réfléchir à la mise en application de cette question.
Par chance, la suite des explications sur l'attachement de la créature envers son créateur était bien plus facile à appréhender pour le cerveau cartésien de Honey. Ca, ça semblait logique. De la même façon, comprendre que Diane ne souhaitait plus donner l'existence à de nouvelles créatures après avoir jadis perdu les siennes se comprenait aussi parfaitement. C'était probablement comparable à la perte d'un enfant. Certains parents éprouvaient le besoin d'en ravoir un autre et d'autres ne pouvaient s'y résoudre. Les deux femmes n'étaient toutefois, du point de vue de Honey, pas assez proches pour qu'elle se permette cette remarque qu'elle garda, de fait, encore une fois pour elle, se contentant d'opiner gravement pour témoigner de sa compréhension.
- Et moi j'ai un chat, renchérit Honey en souriant affectueusement à la pensée de Schrödinger. Ce sont des chiens de chasse que vous avez ou rien à voir ? demanda-t-elle poliment, ne voulant cependant pas donner à Diane l'impression de la cantonner à son rôle mythologique. C'est plus simple pour moi de vous poser des questions sur ce type de créature - au sens large du terme - que sur Cerbère et Pégase - même si je vois qui ils sont dans la mythologie. Je ne pense pas les avoir croisés, ça se repère assez facilement un cheval ailé et un chien à trois têtes, même ici, réfléchit la scientifique en fronçant les sourcils. Mais ce qui m'interroge vraiment, en fait, c'est ce que vous avez dit sur les âmes. Ca m'a l'air tellement... ésotérique ! s'écria la jolie blonde. L'âme c'est ce qui anime, ce qui donne la vie - en latin, en tout cas. J'ai du mal à comprendre comment ces créatures sont en vie, en fait. Mais peut-être que personne ne le sait réellement ? En fait, vous savez quoi ? Je crois que si j'avais des convictions religieuses vous les auriez sacrément remises en question, plaisanta-t-elle. Ca appelle inévitablement des questions sur la mort, ce que vous venez de me dire. Cela dit, j'hésite un peu à vous demander plus de détails parce que j'ai tendance à croire que nous n'avons que cette vie, assez courte en fin de compte, et que c'est maintenant qu'il faut... eh bien... vivre. Pas plus tard.
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