« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Des mois que j'étais là. Des mois que je n'avais pas repris là mers et voilà qu'enfin nous allions partir. Je ne pourrais pas exprimer la joie que je pouvais ressentir. J'allais pouvoir enfin reprendre le large et recommencer à prendre la piraterie. Pouvoir respirer le grand air, respirant cette aire salée, regarder l'horizon en m’asseyant sur l'un des poteau qui tenait les voiles comme j'avais pris l'habitude de le faire sur l'Os à Moelle. J'allais pouvoir une nouvelle fois naviguer depuis le temps que j'étais revenue de Neverland avec Bekah, Anna et Killian à bord du Jolly Roger. Ensuite je n'avais été restée que sur la terre ferme. Pas que je ne mettais pas ennuyer loin de là. La sorte de bal où Bekah m'avait inviter pour Noël avait été super. Nous nous étions vraiment bien amusée après tout. J'amais je n'avais connu d'aussi grande fête. Comme j'avais fait une rencontre, une certaine Maria. Bien qu'elle m'avait surprise avec la gars là en lui mettant son sorte de couteau sous la gorge. Elle était plutôt gentille tout de même et appréciable. Bon nous n'avions pas réellement réussis à trouver notre chemin du moins du premier coup. Se perdre dans ce qu'ils nommaient le fête foraine avait été une épreuve. Avec ses montagnes russes, ses grandes roues etc … Je ne connaissais pas en aucun cas tout ce que nous avions pu retrouver. Ce monde m'étonnera toujours, même si je restais encore la pour plusieurs années, jamais je ne pourrais véritablement m'y faire. Il y avait tellement de chose à découvrir que j'y passerais ma vie entière.
En tout cas voilà ! Rebakah m'avait dit que nous allions partir quelques temps, de quoi changé d'air et que si je le voulais, ils pouvaient me ramener auprès de mes parents. Faudrait d'abord que je sache où ils se trouvent surtout. Depuis tout ce temps mes parents avaient sans doute réussis à quitter cette maudite île. Et surtout – je l'espérais vraiment – qu'ils aient pu mettre la main sur mon petit frère. Du moins qu'ils sachent s'il va bien ou non. Je suis la grande sœur après tout, même s'ils ont se dispute régulièrement, je l’appréciais mon petit frère et c'était en quelque sorte à moi de la protéger. Et puis, il me manque quoi ! Ma famille me manque ! Si je savais un minimum de chose sur l'état où ils se trouvent, comme ils vont, ils me manqueraient peut-être moins. Si je pouvais ne serais-ce que les revoir un petit moment cela me suffirais amplement. Dans tout les cas, j'allais partir avec ma petite protectrice naviguer sur les grandes eaux à bord du Jolly Roger. Vous vous rendez compte ? Sur le Jolly Roger ! Le bateau dont j'ai toujours voulu faire de la piraterie dessus. Papa en deviendrais complètement vert s'il l'apprenait. Je rigole déjà de sa tête maintenant. Du coup, j'étais un peu dans les préparations en ce moment. Comme j'étais venue les mains vides dans cette nouvelle vie, j'avais du acheter plusieurs vêtements et tout et tout. Bekah m'avait dit que Anna nous invitais chez elle. Pour les roussequetaires se revoient un peu. Alors je ne pouvais qu'être ravie de pouvoir revoir Anna. Les deux personnes qui avaient bien voulu m'aider avec ma maladresse légendaire. Il faut dire que je n'avais pas arrêter de glisser depuis le début. J'avais toujours la cicatrise de ma blessure au niveau de flanc et de mon bras.
Dans ce qui était devenue entre autre ma chambre, j'étais entrain de m'habiller pour allez voir les dernière rouquine. J'étais déjà entrain de me dépêcher lorsque j’entends Bekah qui m’appeler dans bas. « J'arriiiive ! » lui criais-je alors. Je fini d'enfiler mon pantalon fermant le bouton. D'un main je prend mes chaussures avant d'en enfiler une du mieux que je pouvais. Sautillant sur un pied sur le palier. Je ne fini pas attention au escalier qui se trouvait juste devant moi. Je vous laisse alors imaginer la suite … Je fini par perdre l'équilibre et de tomber dans les escaliers, faisant des rouler boulets jusqu'en bas des marche. Je lâchais un genre de cris pendant toute ma chute. Une fois en bas, je me relève juste devant la rousse comme si de rien n'était. « Je vais bien ! Je vais bien ...Sans doute quelque bleu demain mais je vais bien. » J'essayais de reprendre mon souffle toujours une chaussure dans les mains. Je tourne le regard vers Rebekah. Je voyais très bien qu'elle avait envie de rigoler. « Vas y c'est ça moque toi ! » Et au final c'est moi qui m'étais mis à rigoler. J'avais un sérieux problème franchement. De boulet de génération en génération … Je mis ma dernière chaussure une fois calmer de notre fou rire puis nous sortons de la maison. Je reste un peu derrière Bek pour la laisser me montrer le chemin. Je ne voulais pas me reperdre une nouvelle fois dans cette ville immense.
On arrivâmes alors devant la demeure de Anna après une bonne dizaine de marche. Le beau temps était quelque peu revenue. Je m'approchais de la porte avant de toquer. « Anna ? C'est Rebakah et Scampi ! » J'étais vraiment impatiente de pouvoir la revoir depuis le temps.
Long John Silver a pris le commandement des marins, et vogue la galère ! Il tient ses hommes comme il tient le vent, tout l'monde a peur de Long John Silver ! ♪ J’étais de bonne humeur ce matin-là. Le sourire aux lèvres, je couvais du regard les pancakes en train de dorer. J’avais récupéré la recette de Diana, et à chaque bouchée je revoyais ses prunelles brunes bienveillantes se poser sur moi. Cela faisait des mois que ma sœur était partie se recueillir à Avalon. Mes neveux devaient déjà être nés depuis quelques temps. Elle me manquait. Et elle me manquait d’autant plus que je savais bien qu’elle n’allait pas revenir de sitôt. Vous savez, les créatures immortelles n’ont pas la même notion du temps que les autres… Alors, depuis son départ, je m’étais remise à chanter. Comme si ma voix allait voler à travers les mondes pour parvenir aux oreilles de Vivianne. C’était débile, mais ça m’aidait à supporter son absence (t’façon j’ai une voix merveilleuse, alors qui ça dérange, hein ?). Ça m’aidait à me réhabituer à la solitude. Ah, ma chère solitude… Enfin, presque. Une nouvelle petite tête rousse (et pas des moindres) avait fait apparition dans ma vie depuis mon excursion à Neverland : Scampi. Joyeuse, pleine de vie, courageuse et adorable. Un rayon de soleil. Cela faisait bien longtemps que je ne m’étais pas autant attachée à quelqu’un. Et je devais l’admettre, ça faisait du bien. Quinze marins sur le bahut du mort, hop là ho ! Une bouteille de rhum à boire et l'diable avait réglé leur sort, hop là ho ! Une bouteille de rhum… ♫ Jetant un coup d’œil à l’horloge murale en forme de coquillage, je me rendis soudain compte que l’heure du rendez-vous approchait à grands pas. Scamp’, l’appelai-je, j’espère que t’es prête, on va bientôt larguer les amarres ! Nous devions rejoindre une troisième rouquine, Anna. Nous l’avions également rencontrée à Neverland, et un lien s’était mystérieusement tissé entre nous trois. Les trois roussequetaires, voilà ce qui venait à l’esprit quand on nous voyait ensemble. Une rousse pour toutes et toutes pour une rousse ! C'est Bill, le second du corsaire, le capitaine Smith en colère, qu'est revenu du royaume des morts, pour hanter la cache au trésor ! ♪ Tout à coup, mon sixième sens ondiniesque sonna l’alarme catastrophe rousse. C’était l’alarme pour… BADABOUM ! … Pour les gamelles du boulet ambulant qu’était Scampi. Après avoir mis les pancakes encore chauds dans une boîte hermétique, je sortis de la cuisine pour découvrir une Scampi affalée parterre en bas des escaliers. J’avais une folle envie de me foutre de sa tronche tellement elle était drôle. Je retins difficilement le fou rire qui menaçait d’exploser. Je vais bien, m’assura-t-elle en se relevant comme si de rien n’était. Je vais bien ...Sans doute quelques bleus demain mais je vais bien. Je plaçai une main devant ma bouche pour me contenir. Vas-y c'est ça moque-toi ! Puis elle se mit elle-même à rire. Alors là nous étions perdues. Nos rires éclatèrent dans toute la villa, se répercutant bruyamment sur les murs. J’en avais mal au ventre. Après ce moment de pure rigolade passé, nous sortîmes de la maison, et je lançai la boîte de pancakes à Scampi : Tiens, tu les mangeras sur le chemin. Et je t’ai déjà dit que t’étais pas encore prête pour les escaliers à cloche-pied. C’est dans la prochaine partie de l’entraînement, lui fis-je avec un clin d’œil. Me tournant une dernière fois vers la porte d’entrée, je fis signe à notre crocodile de garde Rumpy (qui avait bien grandi) de garder la maison.
Essaie un peu de me contrecarrer et tu iras où tant d'autres sont allés, quelqu's uns aux vergues et quelqu's uns par d'sus bord, tout l'monde pour nourrir les poissons d'abord ! ♫ Quelques semaines plus tôt, Killian m’avait annoncé qu’il reprenait le large. Diana partie, il étouffait à Storybrooke, et son sang de pirate commençait à bouillonner. Comme je le comprenais… Il m’avait alors proposé de l’accompagner. Je crois que jamais je n’avais autant aimé mon beau-frère qu’à cet instant-là ! Je lui avais sauté au cou, le faisant presque basculer. Repartir naviguer, c’était tout ce dont je rêvais, et mon voyage à Neverland ainsi qu’au repère des pirates me l’avaient bien fait comprendre. J’étais faite pour ça, je ne pouvais pas refreiner mes pulsions de liberté. Nous avions alors convenu d’un planning : il partait d’abord seul pour régler quelques affaires avec la Reine des pirates pendant que je m’occupais de boucler nos histoires à Storybrooke. Il reviendrait ensuite pour nous récupérer, Scampi, Rumpy et moi, avec bien sûr de quoi nous payer de bonnes tournées dans les tavernes. Parce que oui, les pirates volent, mais paient leurs tournées. L’alcool, c’est sacré. Une fois en mer, Scampi décidera si elle veut retourner avec sa famille ou faire un petit bout de route avec nous. Quant à moi, je ne pouvais pas espérer mieux que voguer sur les flots avec mon cher Capitaine Kiki. Je n’imaginais même pas ce qui nous attendait. Et puis, je n’avais pas encore abandonné l’idée de trouver mon père…
Nous finirons par danser la gigue la corde au cou, au quai des pendus ! Toi, John Forest, et toi, John Merigue, si près du gibet qu'j'en ai l'cou tordu ! ♪ Nous étions enfin arrivées devant le logement d’Anna. Anna ? C'est Rebekah et Scampi ! annonça ma camarade. Nous avions prévu de se réunir une dernière fois avant notre départ, et d’en profiter pour faire découvrir à Scampi les joies du monde sans magie.
Emi Burton
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Anna D'Arendelle
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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HERE WE GO AGAIN
| Conte : La Reine des Neiges | Dans le monde des contes, je suis : : Anna
Je croyais être bordélique, vraiment je croyais. Mais ça c'était avant, avant de rencontrer Jack et avant de vivre avec lui. Déjà que c'était un sale tricheur, mais en plus il laissait traîner ses affaires partout. Et si je rouspétais il s'en fichait mais alors largement. Du coup, j'étais passé à une autre méthode. Selon ses dires Tara l'aurait « traumatisé » en changeant sa couleur de cheveux. Franchement, je connaissais pas cette fille, mais rien que pour ça elle méritait toute mon estime. Ce qui fait que maintenant, je le menaçais de la trouver, pour lui changer ses cheveux en mauve, turquoise et autres couleurs bien pétantes. Effet garantis, généralement j'obtenais ce que je veux. Ça faisait du bien de sentir qu'on avait du pouvoir sur son meilleur ami. Surtout quand son meilleur ami s'appelle Jack Frost.
La coloc se passait bien, si omettait sa tricherie du départ pour avoir la plus grande chambre. Franchement, c'était pas juste. Déjà que contrairement à lui, j'avais limite vécus dans un cagibi. Il aurait au moins pu faire preuve d'un minimum de galanterie et me laisser cette chambre. Bah non même pas. Du coup, je lui avais fait porter tous les cartons les plus lourds en échange. Et Tac ! Ça lui fera les pieds. Bien fait pour lui.
Outre le fait que ce soit un tricheur, la première fois qu'on s'était réellement croisé le matin. Faut dire que généralement, je pars il est même pas levé, parce que je bosse tôt. Sauf que ce coup ci, c'était mon jour de congé, et le premier commentaire fut sur mes cheveux ça ressemblait vaguement à un « non c'est pas une blague ? T'as vraiment cette tête là au réveil ? ». J'avais vu rouge, et je lui avais balancé le premier truc qui m'était tombé sous la main à la figure. Tant pis, si ça l’assommait. Il l'aurait bien cherché. Tu parles d'un meilleur ami. C'était pas gentil de se bidonner, parce que mes cheveux sont totalement en pétard le matin. Je veux pas dire, mais le mythe des princesses qui se réveillent avec les cheveux aussi impec que la veille...Ben c'était un mythe justement. Même Elsa, devait avoir les cheveux en pétards le matin. C'est juste qu'elle le montrerait jamais même sous la torture. Ça casserait trop son image.
A côté de ça, môssieur osait m'accuser de piller la réserve de chocolat, alors qu'il s'en donnait tout autant à cœur joie pour le faire. La dernière fois, j'avais tenté de l'étouffer avec mon oreiller, pour avoir osé m'accuser de l'avoir finit, alors que je l'avais moi même remplit avec un gros stock d'invendus du mois. Je me les laissais toujours de côté, pour qu'il ne soit pas complètement perdu. Bref, je vivais avec un tricheur de mauvaise foi. Mais,c 'était aussi mon meilleur ami.
Aujourd'hui, était un jour spéciale. Maintenant que j'avais mit les point sur les i avec Elsa. Je pouvais me détendre et passer à autre chose. Notamment, revoir Scampi et Bekah. Ça faisait trop longtemps, et elles me manquaient. Sans compter, que j'avais pleiiiin de choses à leur raconter, suite à ma dernière visite sur Neverland. Mais, d'abord, il fallait virer Jack de l'apart'. Pas question, qu'il squatte pendant qu'elles seront là. C'était positivement hors de question. Rien à faire que ce soit un gros jaloux possessif avec ses amis. En plus, il aurait gène Scampi en tentant de la draguer. Même si c'était juste un jeu, parce qu'il ado-rait embêter et embarrasser les gens -j'étais bien placé pour le savoir- c'était juste hors de question.
Alors, j'avais monté tout un stratagème, visant à lui faire croire que j'avais oublié mes clés dans mon casier à la boutique. Ça avait de quoi l'occuper la journée. Parce qu'avant d'aller récupérer mes clés, il ne pourrait pas s'empêcher d'aller enquiquiner Aster. Il y en avait pour toute la journée là pas de doute. Aussi, après avoir simulé la panique, était-il partis direction la boutique, sans même réfléchir au fait, que je ne pouvais pas avoir oublier mes clés vu que j'étais rentré avant lui, hier. Mais bon, le temps que ça fasse le chemin jusqu'au cerveau j'avais le temps. Aussi, avais-je pris ma bicyclette pour me rendre au super marché. Là, j'en avais profité pour engloutir une partie de mon salaire mensuelle, en tout un tas de cochonneries. Mais bon, c'était pour la bonne cause alors j'allais pas pleurer. Puis de toute façon, on était deux à partager les frais, sans compter que l'apart' n'était plus loué, mais acheté. Ça faisait, déjà des trucs en moins à payer.
Mes achats, finit et payés, je remontais sur ma bicyclette, pédalant à vive allure, jusqu'à chez moi. Un coup d'oeil à l'heure sur le four, m'indiqua que j'avais environ une trentaine de minutes, pour ranger le boxon laissé par Jack, et tout préparer. Je grimaçais, c'était pas beaucoup, je crois que j'allais tout balancer dans sa chambre sans éprouver une once de compassion. De toute façon, c'est que Jack. J'allais pas m'encombrer de convenance avec lui. C'était le type qui chantait faux quand une chanson passait à la radio, et dont je prenais toute la place en lui en laissant aucune sur son lit.
J'étais en train de finir d'installer, quand j'entendis une voix familière de l'autre côté de la porte. Elles étaient arrivés. Délaissant, le saladier que j'étais en train de remplir. Je me dépêchais d'ouvrir la porte toute souriante :
- Je suis super contente que vous soyez venus ! M'exclamais-je faites comme chez vous, j'ai viré mon coloc pour la journée on a l'apart' pour nous toute seule. J'ai plein, plein de trucs à vous raconter
Et je passais un peu en mode moulin à paroles, Jack se foutait de moi quand c'était le cas, sauf qu'il pouvait être pire qu'une fille quand il le voulait, et j'hésitais jamais à le lui faire remarquer. Et tac !
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Ma mâchoire s’ouvrait, se refermait, pendant que j'étais entrain de déguster les pancakes … que dis-je ! Les fabuleux pancakes de Bekah. J'adorais les pancakes. C'était trop bon ! Et avec du chocolat aux dessus c'était meilleur aussi. Du chocolat ou alors de la confiture … Une bonne confiture de groseille. Hmmm ! J'en bave déjà ! Bon là il était nature, mais pas grave. Nature c'était tout aussi bon. Franchement, je m'en passais plus du tout. Surtout que depuis que nous avions quitté d'un seul coup la maison et notre île de la tortue, je n'en avais pas repris. J'avais pu vivre autant de temps sans pancakes ? Même moi j'arrivais pas à y croire. Alors depuis que nous étions venue sur cette nouvelle terre, qu'étais Storybrooke, dès que je pouvais je mangeais un petit pancakes. Et franchement ! Ceux de Reb' étaient excellent. Voilà pourquoi je savourais en ce moment même chaque boucher de ce merveilleux aliments. « C'est délicieux ! » avais je dit à Bekah en attendant que Anna vienne nous ouvrir
Nous étions arriver devant chez elle depuis quelque seconde maintenant. Cela faisait longtemps que je ne l'avais pas revue. Depuis que nous étions venue dans cette ville il me semble. Ah moins que j'ai hérité d'une mémoire de poisson rouge tout de même, mais cela m'étonnerait. Enfin j'espérais ! J'étais quelque peu sur excité de pouvoir revoir la dernière rouquine de notre fabuleux trio. Elles étaient devenue mes amies. C'était elle qui m'avait aidé quand nous étions encore sur cette infernal d'île. Elles m'avaient prises sous leur ailes alors que je n'avais personne autour de moi. J'avais été embarqué dans cette folle aventure, dont je n'avais jamais réellement sus le bute. J'avais juste voulue retrouver mes parents mais on m'avait limite emmener de force. J'avais d'ailleurs encore la grossesse cicatrice au niveau de mon flanc droit et de mon bras droit. On pouvait bien deviner que je m'étais ouverte. Parfois, ces cicatrices me faisant mal. Bon c'était pas grand chose, c'était plus quelque chose de désagréable que quelque chose qui faisait réellement mal. Merci maudit rocher qui glisse ! Pourtant j'avais fait attention, pour ne pas glisser et risquer de tomber sur les méduses. Malheureusement pour moi apparemment l'équilibre et moi cela fait deux, voir même trois. Et concernant les blessures, tomber dans le rivière le lendemain, n'avait pas forcément aider non plus. Encore un sataner rocher humide ! Heureusement que Bekah et Anna avaient été la pour me sortir de l'eau. Sinon je suis sur que j'y serais morte dedans. L'eau m'aurait complètement gelé de la tête au pied. Elles avaient été là pour moi pendant cette aventure, alors qu'elles auraient pu me laisser me débrouiller toute seul. Mais comme on dit, entre rousse on se sert le coude non ?
Enfin. J'entendis des pas de l'autre côté de la porte, alors que l'excitation en moi montait un peu plus. Je fixai la poignet avant de la voir se baisser. La porte s'ouvrit et mon regard se releva pour tomber sur la dernière rouquine du trio : Anna. Ça faisait tellement longtemps ! Mon paquet de pancakes dans la mains à moitié vide je me permis de sauter un peu dans les bras de notre hôte. La serrant contre moi. « Oh je suis trop contente de te voir ! » Je fini par la lâcher, laissant le plaisir à Rebekah de la prendre elle aussi dans les bras ou non. Je pris un autre pancakes dans les sac le mettant rapidement dans ma bouche. Je regardais le sac, les yeux grand ouvert. Quoi ? C'était déjà le dernier ? Oh nooooon ! Pas déjà. Alors il fallait que je profite au max du dernier, qui se trouvait complètement engloutit dans ma bouche. Parce que le sac n'était pas magique. Un pancake n'allait pas apparaître lorsque j'allais fermé le sac et le rouvrir. Ce qui en soit était malheureux. Cela aurait pu être trop cool. Ça m'aurait fait des pancakes à volonté. Il fallait que quelqu'un invente cela. Il le fallait ! Je serais sans doute la première à l'acheter.
Je partie alors m'asseoir sur le canapé alors que mes yeux faisait le tour de l'appartement. « C'est beau chez toi » Franchement c'était bien, ici. Très vite mes yeux tombèrent sur les pots remplis de toute sorte d'aliment multicolore. Il y en avait même avec du sucre autour. J'en pris un avant de le mettre dans ma bouche. D'un seul coup mon visage se crispa. Mon dieu qu'est-ce que c'était acide. J'étais pas préparé à cela. Je secouais un peu mes mains, alors que je dégustais l'aliment. Je fini par l'avaler, voyant que les deux rouquines me regarder avec un grand sourire sur le visage. « Punaise ! C'est vachement acide ce truc ! » Les papilles de ma bouche se calmaient doucement. Je savais que les filles allaient rigoler ! Ce truc était étrange, mais en même temps très délicieux. J'hésitais à en reprendre un … Je me retournais plutôt vers Anna avant de lui demander « Qu'est-ce que tu as de beau à nous dire alors ? » Elle nous avait bien dit lorsqu'on était rentrée qu'elle avait plein de chose à nous dire non ?
Elles m'avaient vraiment manqué, en y repensant, ça faisait un sacré bail qu'on s'étaient pas revus toutes les trois. C'était pas faute d'en avoir envie pourtant, mais malheureusement, j'avais été un peu occupé ces derniers temps. Entre mon job, le retour à Neverland, les « retrouvailles » avec Elsa, et le déménagement avec Jack. Ma vie, n'avait pas eu de réelles, périodes de calme pour revoir mes amies. Enfin, maintenant, c'était réglé. Et ça me faisait super plaisir de passer la journée avec elles. Je rit en voyant Scampi, attraper l'un des bonbons acidulés :
- Peut-être que des crêpes te conviendront mieux. Bougez pas, je vais les faire un peu réchauffer, et je vais faire du chocolat chaud. Je suis une pro dans ce domaine. Et si tu veux d'autres bonbons hésite pas à te servir, ils sont là pour ça. Je vous raconterais en même temps promit juré !
Je me levais et me dirigeais droit vers la cuisine ouverte sur le salon, afin de passer les crêpes de ce matin, au micro onde, juste le temps de les réchauffer un peu. Après, quoi, j’ouvris le placard de la réserve de chocolat, et attrapait celui destiné au chocolat chaud. Le lait était déjà sortie, aussi n'avais-je qu'à allumer le feu sous la casserole et à casser les morceaux dans le liquide :
- Est-ce que je vous ai déjà parlé de Melody ? Demandais-je
Vu le silence, apparemment pas. Je soupirais discrètement. J'avais pas mega envie, de parler d'elle. Je lui en voulais toujours pour m'avoir prit pour une poire. Au final, on avait jamais été pote. C'est juste moi qui l'avait cru encore une fois...Ah non hein Anna, c'est pas le moment de te morfondre. T'as de vrais amies avec toi ici. Alors inutile de penser, à la sardine pas aimable. De toute façon, peu importe où elle se trouvait, je n'avais pas envie de la revoir. La situation, actuelle m'allait bien mieux :
- Okay, alors commençons par le commencement. Il y a...un an environ on va dire. Je me suis rendu compte, que tous les objets de la boutique Gold, avaient été déplacé au musé. Notamment, un qui m'intéressait énormément : mon épée. Alors, j'ai plus ou moins planifié d'aller « cambrioler » le musé. Même si techniquement c'est pas un cambriolage, vu que je reprenais ce qui était à moi. Bref, là-bas j'ai fait la connaissance d'une fille qu'était pas du tout du coin, et qui s’appelait Melody. On a des dieux, ici. Et, j'ai appris bien plus tard, qu'elle était la fille de l'un deux : Poséidon. C'est pas un type fréquentable, mais alors vraiment pas.
Ma grimace, voulait sûrement tout dire. Je l'avais trouvé louche avant même de le rencontrer. J'aimais pas du tout la manière dont Melody en parlait. Ni même le fait d'aller à Neverland, pour déglinguer les habitants. En clair, l'expédition en elle même puait le traquenard. Et, j'avais de toute façon, finit par me tourner du côté de mes VRAIS amis. Ceux qui ne me prenaient pas pour une poire. Je me mordit la lèvre pensant à Wendy. La pauvre toute seule, à devoir faire un deuil de plus. Si seulement, j'avais pu ne serait-ce que l'aider, l'accompagner. Je me disais son amie, mais, je n'étais même pas là, pour la soutenir. Je gérais pas des masses hein dans ce rôle.
- Elle m'a demandé de venir dans son manoir Londonien, il y avait d'autres personnes et on est partie à Neverland, sur un bateau de mousse et de nuage et autant dire que le comité d’accueil était...chargé. Pas de Kraken ce coup-ci mais des ombres, et pas les plus commodes qui soient. La situation là-bas était pas top. Et, je me suis rendue compte, que Melody ne voulait qu'une chose, marcher sur Neverland. Elle et son plancton de père, ont cru qu'ils arriveraient à « conquérir » un nouveau monde. Ils ont été débiles, et se sont fait avoir comme des bleus. Je, connais pas toute l'histoire, mais j'ai rencontré sa mère enfin rencontré...C'tun bien grand mot. J'ai aussi fait la connaissance de Pan, enfin avait. Il a le tact d'un éléphant dans un magasin de porcelaine. Tout, ce qui c'est passé là-bas me dépassait laaargement. Mais, il y a un nouveau Pan : Skunk a prit la place, l'ancien est mort, Poséidon dis-je sombrement.
Le peu de divin que j'avais rencontré, me confortaient dans mon idée, de les éviter. Aphrodite, et la famille sous l'océan n'étaient pas des gens fréquentables. Je me doutais bien, qu'ils n'étaient pas tous comme ça. Mais, j'avais pas envie de les connaître plus que ça. C'était pas mon monde tout simplement. J'étais mieux ici à finir de préparer mon chocolat chaud pour mes deux amies. D'ailleurs, je venais de le finir. Je le versais immédiatement dans les deux mugs sorties plus tôt, et installait le tout avec les crêpes et de quoi manger avec sur un plateau pour revenir dans le salon :
- Et voilà le travail ! Annonçais-je fièrement. Bon appétit les filles
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J’entendis le verrou tourner et une jolie rousse aux yeux clairs nous ouvrit la porte. C’était Anna. Elle n’avait pas changé depuis la dernière fois que nous nous étions vues. Peut-être un peu plus fatiguée… Elle nous invita à entrer, et nous nous enlaçâmes pour nous saluer. Les câlins de rouquines, y a rien de mieux ! C’est doux, c’est chaud, c’est fait du bien là où on a mal. Ça devrait être remboursé par la sécu et prescrit en hôpital. Scampi n’avait même pas fait un pas dans l’appartement qu’elle fourrait déjà quelque chose dans sa bouche. Et à voir sa tête, l’expérience n’était pas très concluante. Anna et moi nous mîmes à rire. Elle n’en ratait jamais une. Puis, je jetai un coup d’œil à la pièce. C’est tout mignon chez toi ! Mes yeux se posèrent alors sur un… slip. C’est pas à Anna ça… Haussant les épaules, je pris place sur une chaise, croisant mes jambes en tailleur. Quand notre hôte nous proposa des crêpes au chocolat chaud, mes yeux se mirent à briller. Elle savait que Scampi et moi étions des estomacs sur pattes. Qu'est-ce que tu as de beau à nous dire alors ? demanda ma petite protégée à Anna. J’acquiesçai vivement : Oui, raconte-nous tout ! Qu’est-ce qu’il t’ait arrivé depuis tout ce temps ? J’avais cru comprendre qu’elle avait vécu de nouvelles aventures trépidantes à Neverland, et il me tardait de prendre des nouvelles de cette île qui me tenait tant à cœur. Est-ce que je vous ai déjà parlé de Melody ? Scampi et moi nous échangeâmes un regard de merlan frit avant de nous retourner vers Anna. Jamais entendu parler. Okay, alors commençons par le commencement. Il y a... un an environ on va dire. Je me suis rendue compte, que tous les objets de la boutique Gold, avaient été déplacés au musée. Notamment, un qui m'intéressait énormément : mon épée. Alors, j'ai plus ou moins planifié d'aller « cambrioler » le musée. Même si techniquement c'est pas un cambriolage, vu que je reprenais ce qui était à moi. Bref, là-bas j'ai fait la connaissance d'une fille qu'était pas du tout du coin, et qui s’appelait Melody. On a des dieux, ici. Et, j'ai appris bien plus tard, qu'elle était la fille de l'un deux : Poséidon. C'est pas un type fréquentable, mais alors vraiment pas. Minute papillon, Melody la fille d’Ariel ? Si mes connaissances en films Disney ne me trompaient pas, c’était bien elle. Je ne l’avais jamais aimée cette gamine. Qui serait assez débile pour vouloir à tout prix devenir une sirène ? Et note à moi-même : ne pas taper la discut’ au dieu de la poiscaille. Bon, d’un côté cela ne m’étonnait pas trop : le dieu des sirènes devait obligatoirement avoir un cerveau de plancton. Comment ça c’est aussi le dieu de mon père ? Non pas du tout, ça n’a rien à voir. Mon papa, il est comme moi, il n’a ni dieu ni maître. J’en suis sûre. Quant aux dieux de Storybrooke, je n’en avais jamais rencontré un, et je n’étais pas spécialement pressée que cela arrive. Disons que je n’entendais pas que des bonnes choses à leur sujet… Et comme j’allais bientôt quitter la ville, je ne voyais pas trop l’intérêt de chercher les noises à des divins. Anna continua son histoire : Elle m'a demandé de venir dans son manoir Londonien, il y avait d'autres personnes et on est partis à Neverland, sur un bateau de mousse et de nuage et autant dire que le comité d’accueil était...chargé. Pas de Kraken ce coup-ci mais des ombres, et pas les plus commodes qui soient. La mention des ombres me fit frissonner. Je les avait vues s’échapper par milliers de la caverne du trésor de Flint. Flippant. La situation là-bas était pas top. Et je me suis rendue compte que Melody ne voulait qu'une chose, marcher sur Neverland. Elle et son plancton de père ont cru qu'ils arriveraient à « conquérir » un nouveau monde. Ils ont été débiles, et se sont fait avoir comme des bleus. Je connais pas toute l'histoire, mais j'ai rencontré sa mère enfin rencontré... C't un bien grand mot. J'ai aussi fait la connaissance de Pan. Il a le tact d'un éléphant dans un magasin de porcelaine, enfin avait. Tout, ce qui s'est passé là-bas me dépassait laaargement. Mais, il y a un nouveau Pan : Skunk a pris la place, l'ancien est mort, Poséidon aussi. Alors que la princesse nous amenait les crêpes, je pris le temps de digérer les nouvelles. Neverland avait eu chaud. Mais elle avait su préserver sa liberté. Même si j’avais failli y clamser au moins cinq bonnes fois, j’aimais de plus en plus cette île. Et le p’tit Skunk en était devenu le big boss. Ça allait donner ! Ce microbe m’avait bien fait rire pendant notre expédition. Il ferait un bon Pan, j’en étais sûre. J’irai le féliciter quand je passerai à Never. Croquant gouluement dans ma crêpe chaude, je m’exclamai : C’est trooop bon Anna ! Faudra que tu me donnes la recette ! Après avoir fini ma bouchée, je repris : En tout cas, tu t’es pas ennuyée. Ça a dû être sacrément cool de botter les fesses d'un dieu ! De notre côté, c’était tranquille pépère. Enfin, pour l’instant… T’sais, je t’avais dit qu’aujourd’hui on emmènerait Scampi faire un tour pour lui montrer les curiosités de Storybrooke ? Eh bien c’est pour une bonne raison : on va bientôt mettre les voiles ! Killian va revenir en ville dans pas longtemps, et on va repartir avec lui. Scampi doit retrouver sa famille, et la mer me manque trop… Je commence à trouver le temps long ici. Et puis, j’ai des affaires familiales à régler, une bonne fois pour toutes… Mais t’inquiète, les roussequetaires seront toujours unies ! J’essaierai de venir te voir le plus souvent possible ! Elle allait me manquer ma p’tite Anna. Je lui lançai un regard empli de tendresse. Mais l’heure n’était pas à la mélancolie, alors je me levai d’un bond et, brandissant la dernière crêpe, j'annonçai : Allez, on se secoue les puces ! Par quoi on commence ?
Emi Burton
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Aaah ! Cela piquait encore un peu. J'étais pas habituer à ce genre de truc encore trop acide à mon goût. Ma bouche était encore entrain de saliver toute seul, mais au final c'était assez bon ! J'en reprendrais sans doute mais pas maintenant. Le temps que ma bouche se calme un peu et puis comme cela je pourrais me préparé un peu mentalement. Anna me proposa quelque chose qui pourrait mieux me convenir : des crêpes ! Oui des crêpes vous avez bien entendue ! C'était tellement délicieux. J'ai eu les pancakes de Bekah et maintenant je vais avoir des crêpes ! Je ne pouvais pas demander mieux, réellement. En plus elle avait dit qu'elle allait le faire avec du chocolat chaud ! Cela aussi c'était mon pêcher mignon. Je pense que tout le monde l'avait compris ? J'étais vraiment un ventre sur pattes. Je pensais sincèrement que c'était encore le côté adolescente qui me restait. J'aimais manger et je n'avais aucune honte à le dire. Je grignotais tout le temps en truc par si puis un truc par là. Elle me proposa de me resservir à nouveau au niveau des bonbons … Je jetais un regard à ses choses piquantes d'un air un peu méfiant. Hum … Non on va encore attendre, je pense ! On allait commencer par un truc plu doux comme les crêpes et seulement après on ira voir aux niveau de la nourriture plus … aciduler ! Je me mettais au fond du canapé bien contre le dossier en attendant qu'elle nous raconte toutes ses aventures. J'étais clairement en manque d'aventure de mon côté … Storybrooke était très bien, là n'était pas le problème. C'était même plutôt une grande aventure pour moi de me faire à cette ville. Après tout je ne connaissais que très peu de chose. J'ai encore peur de ses voitures roulantes. Comment ils sont fait ? A l'île de la Tortue, il n'y avait pas cela ! C'était tellement entourer d'eau que tu venais te déplacer en pédalo dans le ville. Mon petit pédalo me manquait, c'était beaucoup plus sûre aussi. Moins de risque d'avoir un accident, du moins un accidents grave. Et puis cela te faisait de super belle jambes ! A force de pédaler tu te muscles et tu as des jambes d'enfer. Il n'avait qu'à regarder les miennes. Après on se demande comment je fais pour perdre tout le temps l'équilibre …
En tout cas, Anna nous demanda si on connaissait une certaine prénommer Melody. Une quoi ? Une fille Melody ? Je connaissais aucune Melody et son nom de me disait absolument rien. Jamais vu jamais encore entendue.Je jetais un regard à Behak en mode pour dire ''Tu l'as connais toi cette fille ?'' Mais vu son regard, elle non plus ne la connaissait pas. Bon, bah se sera le première fois pour nous deux ! Je gonflais alors simplement les joues pour lui dire que non alors qu'il y avait un immense silence dans l'appartement de la rouquine. Elle avait compris qu'on ne connaissait pas la demoiselle et commença à nous raconter son aventure. Elle était allez dans un musée ? C'était qui ce Gold ? Poséidon ? Genre le dieux de la mer ? Alors là … J'étais complètement perdu. Je ne savais pas du tout de quoi il parlait. Mes yeux étaient aussi rond qu'ils pouvaient l'être. Melody était la fille de Poséidon ? Parce qu'un dieu peu avoir des enfants ? Enfin, je sais pas moi mais on ne m'avait pas appris cela à l'école. Pour moi les dieux n'étaient d'ailleurs qu'une légende. J'en avais jamais vu de mes propres yeux et enfin de compte … D'après ce qu'Anna me racontait je n'avais pas envie d'en voir du tout du tout. J'essayais de reprendre don long discours, un peu perdu. Il était arrivé la première sur Nerverland avec un kraken ? Enfin, bon … Je ne savais pas vraiment moi ! Lorsque je les avais rencontrer c'était sur la plage lorsque plein de pirates étaient entrain de se battre. Et moi j'avais été emmener de force par un macaque qui c'était transformé en humain ! OUI EN HUMAIN !
« Ooh ! Cool le bateau de mousse et de nuage ! »
Mais la suite de l'histoire était beaucoup moins cool. Je fis une grimace à lorsqu'elle parla des ombres. Parce que des ombres sa attaque ? J'en apprenais vraiment de plus en plus sur le monde. C'était fascinant et en même temps si … perturbant ! Oui très perturbant. Déjà que le truc de la magie, c'était assez étrange franchement. J'étais surprise de jour en jours en tout cas et je me couchais toujours moins bête. Elle nous parla qu'elle avait rencontrer la mère de cette Melody, qu'elle avait aussi rencontrer Peter Pan et que même il était mort et que Skunk avait repris sa place. Attend ! Skunk ça me dit quelque chose …
« Skunk c'est pas le gamin qu'on à rencontrer la dernière fois ? Genre un peu petit les cheveux cours ? Sa tête elle est bizarre on dirait une fille ! »
Je m'empressais de prendre l'un des crêpes la fourrant de chocolat tout en remerciant Anna pour ce magnifique petit grignotage. J'enfouissais pratiquement toute la crêpe d'un seul coup dans ma bouche. Ce truc était vraiment mais vraiment vraiment vraiment trooooooop bon ! J'étais entrain de mâcher tout en écoutant Bekah. Je fis mis mon pouce en l'air vers Anna pour lui dire que j'étais d'accord avec Bekah lorsqu'elle disait que c'était vraiment bon. Moi aussi je veux la recette ! Reb' lui annonça alors qu'on allait sans doute partir, reprendre un peu la mer. Lorsque Killian pourra revenir bien évidement. Mais elle avait raison ! Même si j'allais retrouver ma famille, j’espérais vraiment pouvoir revoir Anna à un moment ou un autre.
« Elle a raison ! Les rousquetaires seront toujours là l'une pour l'autre ! »
Je me levais du canapé, levant le poing en l'air comme pour appuyer sur mes paroles, alors que j'avais toujours quelque bout de crêpe dans la bouche. Au fond, je ne la connaissais pas beaucoup beaucoup mais je l’appréciais énormément. Elle m'avait aidé lorsqu'on était un Neverland, alors que j'étais totalement perdu, ne sachant pas quoi faire. Je pris une gorgé du chocolat chaud pour faire passer un peu la crêpe dans ma gorge. Délicieux mais je mangerais sans doute plus lentement la prochaine fois. Je me tournais alors vers Anna pour lui dire.
« Une fois que je retrouverais mes parents et mon frère, que je saurais qu'ils vont bien, je reviendrais par n’importe quel moyen ! Et puis je n'aurais pas fini de découvrir votre monde tout entier. Mais c'est vraie que la mer me manque un peu … Je suis une pirate dans le sang ! » avais-je dit en faisant un petit bruit de grognement avant de leur murmurer « Je tien cela de mon père ... »
Il est vraie que maman n'étais pas une total pirate. Elle l'était devenue en se marient avec papa. Bon, je devais quand même le reconnaître qu'elle était tout de même assez douer avec une épée ! En tout cas Bekah se leva à son tour pour nous demander par quoi on commençait. Je réfléchissais un instant avant de lever la main comme si je demandais à prendre la parole.
« Anna ! Tu sais Bekah elle m'a fait des cours pour mon équilibre ! Je me suis vachement améliorer ! Et puis je dois dire que cela va être beaucoup plus facile du coup maintenant pour moi lorsque je me battrais avec mon épée ! Parce que je veux pas me venter mais je suis plutôt douée » leur avais-je dit en relevant ma tête et bombant un peu mon torse. « Alors là maintenant je vais être une adversaire redoutable ! »
Oui totalement redoutable. J'allais conquérir mer et océan. Killian ne me regretterait pas de tout de m'avoir pris sur le Jolly Roger ! Il me regrettera même lorsque je serais parti, j'en étais persuader.
« Et pour commencer, huum. Juste … C'est qui Mr Gold ? Et surtout c'est vraie ? Les dieux, genre, ça existe vraiment ? Parce que pour moi c'était que de simple mythe ... »
Houlala une question à la fois. J'allais pas m'en sortir sinon. Déjà je réfléchissais à ce que Bekah proposait. Le tour des curiosité de Storybrooke huuum on avait le cinéma, le karting, la patinoire, le karaoké...Non pas le karaoké. JAMAIS. Jack, avait tenté de m'y traîner de nombreuses fois, et j'avais finit par céder à l'une de ses demandes. Tout allait bien, jusqu'à ce qu'il ne tente de me faire chanter « l'amour est un cadeau ». J'avais manqué de l’assommer avec le micro et j'étais partis furieuse jusqu'à l'appartement. Là, j'avais refusé de lui adresser la parole pendant quatre jours. Crétin de meilleur ami. D'ailleurs mon regard loucha, sur un slip qui traînait parterre. Évidemment, fallait que j'ai oublié de fourrer ça dans sa chambre. Je roulais des yeux imaginant déjà sa pose dramatique pour me dire que rien n'était de sa faute mais qu'il s'était fait sauvagement agressé par le panier de linge sale. Ben voyons :
- Hey ! Et si on essayait le karting proposais-je. Ça peut être sympa. Et pour les crêpes je vous filerais la recette tout à l'heure, de toute façon mon meilleur ami est un ventre à patte aussi, alors je dois sûrement avoir d'autres trucs à vous filer niveau recette
Je souris lorsqu'elles me firent la promesses de revenir me voir le plus souvent possible. Si elles savaient à quel point j'aurais aimé les accompagner. Ne serait-ce que pour revoir Wendy, ou bien Skunk justement. Je poussais un discret soupire. Je savais bien que j'avais Jack. Mais, Elsa n'assumait toujours pas ses « responsabilités » et à la longue, ça devenait pesant. J'avais quand même l'espoir que le fait de lui avoir secoué les puces la dernière fois, la fasse se réveiller un peu. C'était sans doute ça qui me retenait à Storybrooke. Ma sœur. Tout, comme Scampi qui voulait retrouver sa mère et son frère, et Bekah qui souhaitait partir en quête de ses origines. Elles ne pouvaient pas trouver plus compréhensive que moi à ce sujet là :
- Une pour toute et toute pour une ! annonçais-je et on se fait un duel quand tu veux Scampi. J'aurais franchement adoré vous accompagner. Mais j'ai des soucis familiaux moi aussi à régler, genre tenter de mettre un bon coup de pied au derrière de ma sœur qu'elle cesse d'être une flippé de la vie.
Et c'était pas gagné. Je pris une gorgée de chocolat, quand Scampi me reposa de nouvelles questions. Notamment sur Gold et les dieux. Autant, commencer par le commencement là aussi. Mais comment faire un résumé clair et concis. Pour Scampi, la magie et tous ces trucs là c'était un peu nouveau. Bekah et moi, on avait vécus la malédiction, on connaissait Storybrooke, et tous ses trucs bizarre :
- Gold, c'était un sorcier très puissant, le plus puissant de la ville jusqu'à il y a un peu plus d'un an. Il avait un notre nom dans le monde des contes, mais j'arrive jamais à le prononcer avouais-je avec une grimace d'excuse. Il a été tué, longue histoire. Maintenant c'est un autre qui a en quelque sorte « prit sa place » en tant que sorcier le plus puissant de la ville. Jack -mon meilleur ami- ne l'apprécie pas des masses, d'après lui il est dangereux. Perso' je le connais pas plus que ça. Et ouep, on a des dieux, le panthéon grecque d'après ce que j'ai compris. Pour moi aussi, c'était des mythes. On a des dieux à Arendelle. Enfin, on a des croyances. Et nos dieux ne sont pas les mêmes. Je me suis renseigné, et c'est le panthéon dit « Nordique » chez nous. J'en ai rencontré...Cinq en comptant Poséidon. Enfin « rencontré » c'tun bien grand mot. Le premier c'était Arès, on a tenté de pénétrer dans un temple divin et il a pas méga apprécié, il nous a tous enfermé dans des cages. Tout le monde s'est ratatiné mais il y a une idiote qui l'a ouverte devinez qui c'est ? C'est bibi ! Je l'ai engueulé mais genre littéralement, ça l'a fait marrer, je crois qu'il a plus ou moins « apprécié » qu'on lui tienne tête. En tout cas, c'est le plus sympa que j'ai vu jusqu'à maintenant.
On allait maintenant aborder le sujet « Aphrodite ». Youhouuu, la nana qui paume sa ceinture et qui se fait influencer par elle au point de vouloir vous butter. C'était également, accessoirement là que j'avais la rencontre de Jack. C'est très bizarre comme façon de débuter une amitié en y repensant. Quoi que...Toutes mes manière de débuter des amitiés sont bizarres en y repensant bien :
- En second j'ai rencontré Aphrodite, elle avait paumé sa ceinture qui rends les gens amoureux, et après moult péripétie il s'est avéré que la dite ceinture avait également effet sur elle. Pour résumé elle était amoureuse de Jack, qui était amoureux de moi, étant moi même amoureuse d'Aaron. Et elle a décidé...d'éliminer la concurrence hein on va dire ça comme ça. Elle a tenté de me tuer. Et le truc de la vie qui défile devant ses yeux, ben c'est du flan. Moi je voyais juste des points noires signifiant que l'asphyxie commençait, et je pouvais plus respirer. Heureusement, elle a été arrêté à temps. Et nous a...Invité à sa fête en guise d'excuses. C'est là que j'ai vu numéro 3 et 4 de loin. Un duo de blonds qui se ressemblait trop pour que ce soit une coïncidence. Il s'agissait sûrement d'Apollon et Artémis. Mais, j'ai pas réellement poussé le contact. J'étais un peu trop traumatisé. En plus, elle avait pas l'air méga commode Artémis.
On pouvait pas franchement dire qu'elle respirait la sociabilité. Son visage semblait taillé dans le marbre, composé d'une expression quasi glaciale. Moi ça me collait des frissons dans le dos. D'après Jack, elle était plutôt sympa. Je le croyais sur parole, il tenait ça de Louise qui vivait avec, si j'avais tout suivit :
- Et le dernier c'était papa plancton dis-je. Voilà vous savez tout. On se la fait maintenant cette partie de Karting ? Quitte à ce que tu découvre les curiosités de la ville, Scampi autant commencer maintenant ! Allé on se secoue les puces pour reprendre l'expression de Bekah terminais-je avec un grand sourire
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Hey ! Et si on essayait le karting, proposa Anna. Ça peut être sympa. Et pour les crêpes je vous filerai la recette tout à l'heure, de toute façon mon meilleur ami est un ventre à pattes aussi, alors je dois sûrement avoir d'autres trucs à vous filer niveau recettes. Du karting ? Mon sourire s’étira. C’était une très bonne idée. J’acquiesçai vigoureusement de la tête. C’était un excellent moyen de s’amuser tout en resserrant nos liens de roussequetaires avant le grand départ. En parlant de ça, je sentais bien que la princesse aurait adoré nous accompagner. Elle nous le confirma d’ailleurs : Une pour toute et toute pour une ! Et on se fait un duel quand tu veux Scampi. J'aurais franchement adoré vous accompagner. Mais j'ai des soucis familiaux moi aussi à régler, genre tenter de mettre un bon coup de pied au derrière de ma sœur qu'elle cesse d'être une flippée de la vie. Je comprenais tout à fait. La famille est la chose la plus sacrée qui existe. Elle passe avant tout. Et puis, qui sait, peut-être que le destin nous rassemblerait plus vite que nous le pensions ? Mais l’heure n’était pas encore aux au revoir. Scampi posa alors tout un tas de questions sur les célébrités notoires de Storybrooke, à savoir Mr. Gold et les dieux. Elle n’avait pas vécu la Malédiction, c’était donc parfaitement logique que l’univers de la ville lui soit totalement étranger. Je laissai Anna lui donner les réponses à ses interrogations, n’étant pas aussi calée que la princesse d’Arendelle sur le sujet divin. Plus cette dernière parlait, et plus j’étais convaincue que fréquenter les dieux était tout sauf sain pour l’esprit. J’aimais risquer ma vie, frôler la mort, j’étais presque accro aux sensations fortes et aux aventures folles, mais je n’étais pas suicidaire non plus. Toutefois, mon intérêt pour ces divins grandissait de jour en jour… Je me voulais du mal ou quoi ? On se la fait maintenant cette partie de karting ? Quitte à ce que tu découvres les curiosités de la ville, Scampi, autant commencer maintenant ! Allez on se secoue les puces ! Je sautillai sur place, motivée comme jamais. Nous prîmes la direction du karting club, le pas enjoué. Durant tout le trajet, nous n’arrêtions pas de rire, tantôt de la blague de l’une, tantôt de la maladresse de l’autre. Je me sentais vraiment bien avec mes rouquines adorées. Ensemble, nous respirions la joie de vivre, et tous nos soucis s’envolaient en même temps que nos éclats d’hilarité. J’aurais aimé que ce moment de bonheur ne cesse jamais. Je profitais de chaque instant passé en leur compagnie. Enfin, nous arrivâmes à l’entrée des terrains de karting. Je sortis des billets de ma poche, les posai sur le guichet et le gérant me donna les équipements nécessaires. Dans les vestiaires, nous nous changeâmes en vitesse, trop excitées à l’idée de faire une course endiablée dans ces minuscules voiturettes. J’aidai Scampi à mettre ses protections et son casque. Tu vas voir, tu vas t’éclater, lui assurai-je dans un clin d’œil en fermant la dernière attache. Nous courûmes jusqu’au circuit qui nous était réservé, et le personnel nous présenta nos bolides miniatures. J’en choisis un décoré avec des flammes bleues, assorti à ma combinaison de course. Avant de mettre mon casque, je coiffai mes cheveux en une tresse pour que ma tignasse de lionne ne me gêne pas. Je pris ensuite place dans ma voiture, enfilai mon casque et, au moment de l'attacher, je lançai en me tournant vers mes deux acolytes capillaires : Ça va être fast and furious ! J'enserrai fermement le volant de mes mains gantées de cuir et fis vrombir le moteur, attendant le top départ. La vitesse, ça me connaissait, j'étais un as du volant. Et j'adorais ça. Les sports extrêmes, c'était ma came.
Emi Burton
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C'était à ne plus rien comprendre ! Avec toutes leurs histoires de dieux et de magie. C'était complètement embrouillé dans mon esprit. J'avais l'impression d'avoir une compote à la place du cerveau avec tous ce qu'on était entrain de me dire. Il y avait bien trop de sorciers dans cette ville à mon goût. Même si certain était plus gentil que d'autre. Je ne connaissais pratiquement rien à la magie. Ce n'était pas quelque chose de très connu, de très présent sur l'île de la tortue. Si quelqu'un disait que c'était un magicien, en réalité c'était simplement un imposteur qui faisait de petit tour dans la rue, mais en aucun cas il avait de réel pouvoirs magiques. Il pouvait pas faire apparaître des boules de feux de sa main. En tout cas avec tout cela, je savais seulement une chose. Sans doute la plus importe de toute. La magie ne prévoyait jamais rien de bon. Il y avait pas une phrase que tout le monde avait à la bouche ? '' La magie a toujours un prix à payer '', quelque chose dans ce genre là. Je ne savais pas si je pouvais avoir confiance en la magie, et je n'avais pas très envie. C'était très intéressent, parfois très beau à voir. Mais plus que tout dangereux. On m'en avait raconté des histoires sur des personnes qui pouvaient perdre leurs proches, souffrir et tout cela à cause des pouvoirs magiques. Après je n'avais pas forcément peur de la magie ! En tout cas toutes les histoires que me racontaient Anna, venait m'embrouiller l'esprit. En plus de cela tous les dieux existaient apparemment. Encore quelque chose de complètement fou. On m'avait toujours dit que c'était de simple mythe. Comme des histoires que l'on raconte pour endormir les enfants. Il n'y avait jamais eu de preuve qu'ils existait réellement. C'était simplement des croyances comme nous les pirates. Qui croyons à la déesse de la mer ou un truc dans le même genre. Des choses dont tous ce qu'il y a n'est qu'une âme, un esprit qui ne s'éteint pas tant qu'une personne croira toujours en elle. Quelques choses qui n'avait pas de corps, que l'on ne pouvait pas voir. Pourtant d'après les dire de Anna, on pouvait bien voir les dieux. J'avais mes yeux qui s'écarquillaient au fur et à mesure. Avec ce qu'elle me racontait, je n'avais ps très envie de faire la connaissance de ses personnes. Cela me paraissait complètement surréaliste. Et j'étais complètement paumée. Enfin, je comprenais ce que la rouquine me disait, mais j'avais de plus en plus de questions qui influaient dans mon esprit. « D'accord … C'est assez compliqué quand même ! »
Je n'allais pas les poser, du moins maintenant. Ce serait bête de gâcher toutes une journées à cause de mes questions. On avait bien mieux à faire que de rester chez Anna à parler toutes les journées des la mythologie. Même si c'était très tentant avec tous les bonbons, la gâteaux qu'elle avait disposé sur sa table basse. Mais pour l'instant elles proposaient de faire un … quoi ? Un karting ? C'était quoi encore ce truc ? Au vu de leur sourire sur leur visage, cela devait être assez drôle non ? Ou alors je devais peut-être en avoir peur de ce beau et doux sourire qu'elles voulaient certainement faire passer pour des innocentes. J'avais peur de ce qu'elles allaient me préparer. Je savais pertinemment que qu'on avait pris cette journée pour ce revoir toutes les trois mais aussi pour me faire découvrir le reste de leur monde avant que je ne m'en aille avec Rebekah en mer pour retrouver ma famille. Je savais pertinemment que j'allais tôt ou tard en baver un peu beaucoup. Mais il fallait que je prenne mon courage à deux mains. Tant que je ne monte pas dans ses tas de ferrailles à quatre roues qui roulent dans les rues tout irais pour le mieux. C'était tout ce que je demandais. Je n'avais même pas osé leur demander qu'est-ce que c'était le karting. Préférant garder le surprise pour le moment venue. Cela serait stupide de ruiner la joie de voir ce qui se trouvait en face de nous au moment venue. Il fallait garder le suspense jusqu'à la fin et de plus je ne savais même pas si les filles m'auraient répondu de toute manière. J'avais simplement eu le temps de prendre une poignet de bonbon dans une mains et une autre crêpe de l'autre que nous voilà en direction de je ne sais où. Le chemin se passait dans la bonne humeur. Je dévorais petit à petit la nourriture que j'avais dans les mains sans m'étouffer parce que je riais de trop. Cela me faisait du bien de me retrouver avec mon petit trio. Je ne sais toujours pas qu'est-ce que j'aurais fait sans elle. C'était grâce à elle, que j'étais probablement toujours encore en vie et non entrain de flotter dans une rivière paumé à Nerverland. C'était grâce à elle, que j'avais peu me faire pendre mes blessures que je m'étais faite lorsque j'étais tomber sur ses rochers. J'avais d'ailleurs encore les cicatrices sur ma peau. Comme des cicatrices de guerre qui ne partiront jamais. Si l'on regardait bien on voyait que ma peau c'était refaite au niveau de mon bras droit mais aussi de mon flanc droit. C'était assez cool en regardant de plus près. Cela pouvait faire la pirate très méchante … Mouais. En faite peut-être pas ! Mais c'était une bonne anecdote à raconter. Si l'on change quelques points … Comme le fait que j'avais, comme une merde, glissée sur des rochers mouillés parce que j'avais eu la bonne idée de sauter dessus.
Lorsqu'on rentra dans ce qui devait être le karting, les personnes qui étaient présentes nous regardait bizarrement et j'en avais absolument rien à faire. Ils pouvaient très bien penser tout ce qu'ils voulaient à notre sujet. Nous étions folles, ça je le concevait parfaitement. Et j'aimais être folle. Cela faisait du bien de pouvoir ce lâcher complètement, de pouvoir être complètement soit même avec certainement personnes de notre vie. Je savais que les deux rouquines n'allaient en aucun cas venir se moquer de moi pour être méchantes ou blessantes. Entre nous c'était simplement des taquineries, des mots pour pouvoir faire rire son vis à vis. Bekah sortit des billets pour pouvoir payer avant que nous nous dirigions vers des vestiaires. Apparemment il y avait une tenue adapter pour pouvoir faire du karting. Je me demandais de plus en plus qu'est-ce qu'elle allait me faire faire. Elles savent parfaitement que je suis maladroite ! Alors il ne fallait rien où je pouvais risquer ma vie. Encore une fois j'étais trop jeune pour pouvoir en finir avec la vie maintenant. Reb vint m'aider à enfiler correctement mes protections avant d'essayer de me rassurer. Sauf que c'était limite le contraire.
« Vous savez que vous commencez à me faire flipper les filles ! »
Vraiment. On fini par sortir de la salle pour se diriger vers la piste quand je vis les machines. Ces tas de ferrailles. Je vis Bekah et Anna courir pour choisir une voiture alors que moi je restais en arrière n'osant pas vraiment bouger. Non ! Hors de question que je monte la dessus. J'allais me tuer, surtout si c'était moi même qui la conduisait toute seule. L'une des rouquines commençait déjà à faire vibrer le moteur de sa bagnole. C'était des grandes malades. Enfin non … Après tout c'était normale c'est machin dans leur monde. Elles avaient l'habitude mais pas moi. Je préférais encore mon petit pédalo que j'utilisais en mer pour aller de chez moi jusqu'à la ville quand nous étions encore sur l'île de la tortue. Beaucoup plus rassurant et beaucoup moins dangereux pour la vie. Malheureusement pour moi, ce n'était pas les encouragements des filles qui me fit bouger. C'était plutôt le mec qui s'occupait du lieu. Il venait presque de me pousser complètement dans l'une des voitures prises au hasard. Qu'est-ce qu'il était entrain de me dire ? Que j'avais de la chance ? Pourquoi ? Parce que j'avais la voiture la plus rapide ? C'était un grande malade. Je n'avais pas de la chance si c'était la voiture la plus rapide du circuit. J'étais même dans la plus grosse merde au monde. Il m'attacha ma ceinture et m'expliqua comment fonctionnait l’engin rapidement. Bon d'accord ! Le frein pour ralentir, celui pour accéléré et le volant pour pouvoir tourner. Allez Scampi tout se passera bien. J'essayais de faire un teste commencent à appuyer doucement sur l'accélérateur. Le moteur commençait moi aussi à ronronner avant de partir brusquement. La voiture pris de la vitesse à toutes à l'ure avant de rentrer dans les des murs en coussin qui se trouvait là pour délimiter le circuit. Je venais d'appuyer trop sur le pédale je pense … Je restais sans bouger quelques secondes. Mon cœur était en pleine accélération, je respirais rapidement. L'adrénaline parcourait mon corps à toute vitesse. D'un seule coup je me mise à rire. J'étais en vie ! J'étais en vie … Je fini par me retourner vers les filles qui se trouvaient un peu plus derrière moi.
« Je vous hais … Mais qu'est-ce que je vous hais ! »
Elles savaient toutes les deux que c'était complètement ironique. C'était simplement de grande malade et j'aimais cela. Dans la vie après tout il fallait savoir prendre des risques ...
