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Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
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 Emotions are the language of the soul ✿ DEBBIE

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Eulalie
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Eulalie

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"Qu'est-ce qu'elle me veut encore celle-là..."
"Coucou TortueMan, je t'ai manqué ?"


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"Je sais que j'ai une mauvaise réputation
mais de là à garder une distance de sécurité..
tu abuses, Emmet."





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________________________________________ 2018-08-12, 18:54


we might be the master of our own thoughts
still we are the slaves of our own emotions.


L'arrivée de Deborah sembla détendre de nouveau les deux émotions dont j'avais perdu le contrôle, à moins que ce ne soit que moi que sa présence aidait à faire oublier le reste. J'offris un sourire à Sandy, baissant légèrement la tête pour la saluer, mais fut prise de court par ses larmes soudaines. Est-ce que j'avais mal agi pour provoquer une telle réaction ? J'ouvrais de grands yeux, indécise, ne sachant si je devais bien prendre son compliment. Je comprenais mieux pourquoi ma coach m'avait mis en garde. En effet, il s'agissait d'une expression bien particulière de la Tristesse à laquelle je faisais face maintenant.

« Je m'appelle Eulalie. » jugeais-je malgré tout utile de préciser, restant souriante malgré l'étrangeté de la situation. « Et je vous trouve très jolie. »

Ce n'était pas un mensonge. Même si elle semblait quelque peu négligée, cette Sandy avait de très beaux cheveux et des yeux que je trouvais particulièrement grands et magnétiques, même s'ils étaient rougis par ses pleurs. Je n'avais jamais vu un regard si abattu. Elle dégageait tellement de... mélancolie.

Je secouais la tête, allant m'asseoir près de Deborah lorsqu'elle me l'indiqua. Mon attention ne se porta pas tout de suite sur l'écran, passant de Colère à Peur, de Peur à Tristesse, de Tristesse à Colère. Chacun gérait la situation à sa manière, d'une façon plus ou moins silencieuse. Comment parvenait-elle à s'y retrouver avec de tels colocataires ? J'avais pensé un instant que les miens - les actuels et même l'ancien - étaient particuliers. Mais je relativisais grandement sur ma propre situation à présent.

« Je ne connais pas les chansons. » fis-je simplement remarquer dans un haussement d'épaules.

Je n'avais pas encore commencé à me renseigner sur les comédies musicales. J'en avais fais une liste, puisque Apollon m'en avait vanté les mérites, mais je n'avais pas eu le temps de m'y attarder. Et je ne trouvais pas pertinent de me mettre à fredonner si j'ignorais les paroles des musiques qui seraient passées. Ça ne me dérangeait pas, je ne pensais pas être dotée d'un talent pour le chant, je n'avais pu tenter l'expérience de me présenter en public qu'une seule fois et je n'étais pas persuadée que ce soit une référence. Quoi qu'il en soit, j'étais loin d'être au niveau d'Apple. Penser à elle me pinça légèrement le cœur, comme à chaque fois que ça se produisait, mais je me concentrais rapidement sur les images défilant à l'écran.

« J'ai déjà vu cet homme. »

Ma tête se pencha quelque peu sur le côté. S'agissait-il de ce Ryan Gosling ?

« C'était un film un peu triste, aussi. Avec une scène sous la pluie. »

Je m'en rappelais vaguement, ne parvenant pas à me souvenir du titre. Il s'agissait de ma phase « films romantiques » qui avait aussi inclus de nombreuses adaptations des romans de Jane Austen, à défaut de les avoir lu. Sans compter les nombreuses réalisations à fonds dramatiques que Sandy devait autant adorer que détester. Je décidais de me taire, sachant que nombreux étaient les individus qui ne supportaient pas les commentaires désagréables pendant qu'ils visionnaient une œuvre. Dans le plus religieux des silences, je m'étais emparée d'une gaufre, ramenant mes jambes contre moi sur le canapé. Je me mettais peut-être trop à l'aise, je ne m'en rendais pas compte. Après tout, j'étais en maillot de bain dans ce salon et je venais de préparer le goûter, je pouvais certainement me le permettre.

Mon regard se faisait de plus en plus pétillants. J'aimais les notes de musiques qui se mettaient parfois à résonner et j'étais prise d'affection par ce Sebastian admirateur de jazz. Il me rappelait Hyperion, même si leur ressemblance s'arrêtait à cette unique constatation. Je ne pouvais m'empêcher de remarquer intérieurement que Jules était bien plus doué dans la pratique du piano, mais que la jeune femme était adorable.

L'histoire était somme toute banale, bien que distrayante. Les quelques péripéties étaient largement prévisibles, puisque le schéma était souvent le même dans ce registre. Je restais perplexe quant à la danse qu'ils effectuaient. L'ambiance était plutôt joyeuse, j'admirais leur capacité à chanter en même temps, mais je préférais quand... la danse était plus... rapprochée ? J'enchaînais les gaufres pour ne pas y penser. Je ne dansais pas, de toute façon.

« Est-ce qu'ils vont finir par se remettre ensemble, se marier et avoir des enfants ? » interrogeais-je subitement alors que la fin m'apparaissait de moins en moins claire à mesure que le film avançait.

C'était souvent ce qui se passait. Les pleurs de Sandy me faisaient penser que ce n'était pas le cas. Distraitement, je lui tendais des serviettes que j'avais ramené plus tôt sans savoir si elle pourrait en faire usage de mouchoirs. J'imaginais que c'était mieux que rien. Colère semblait subir une lente torture et Peur était toujours entouré de ses coussins protecteurs. Je souriais à cette vision : ils formaient une famille originale et intrigante, mais le tout m'apparaissait comme tellement complémentaire que je ne pouvais être insensible.

« Oh. C'est triste, en effet. »

Mes sourcils froncés fixaient l'écran alors que, suite à la fin de relation tragique, s'affichait une sorte de scène démontrant que tout aurait pu se passer différemment. Les plaintes de Tristesse résonnèrent à mes oreilles et je tournais ma tête vers elle, une moue compatissante sur le visage.

« Mais ce n'est qu'un film, ce n'est pas grave, il ne faut pas se laisser emporter comme ça. » tentais-je vainement de la conseiller, sans conviction.

Après tout, qui étais-je pour me permettre de lui apprendre quoi que ce soit ? Surtout que depuis ma dernière entrevue avec Grand Sourire, je m'étais rendue compte que les films du domaine de l'horreur me mettaient mal à l'aise. Les scènes de huit clos, trop obscures ou aux bruits déplaisants, me faisaient frémir sans que je ne puisse le contrôler. C'était insupportable. Je les évitais maintenant, alors que j'adorais pourtant l'adrénaline qu'ils provoquaient.

« Mia et Sebastian n'existent pas. Ils ne sont que des histoires. » lâchais-je avec assurance, terminant la gaufre que je tenais toujours.

Seulement... Je doutais légèrement sur ce point. Tous les individus de cette ville venaient d'une œuvre existant dans ce monde. Un livre, un film, une légende... c'était quelque peu déroutant. Et surtout, ça me faisait me demander si j'avais vraiment visé juste.

« Ou alors ils sont peut-être... morts. »

Je venais de lâcher une bombe. Je ne m'en rendais compte qu'en entendant les gémissements bruyants autour de moi.

« Ce n'est pas... ce n'est pas ce que je voulais dire ! Non, ils doivent être très heureux, chacun de leur côté, mais très heureux quand même. »

Je clignais des yeux, indécises, retournant ma tête vers Deborah. Ce n'était pas une chose à dire face à des individus sensibles, c'est bien ça ? Je me pinçais les lèvres, plus que dépassée par la teneur en émotions de cette pièce. J'avais à la fois envie de crier, de pleurer, de sortir et de me mettre à faire un câlin à la première chose qui passait. J'étais totalement déboussolée, recroquevillée à ma place.

« On aurait dû mettre un dessin animé. Comme Le Roi Lion. Ou Nemo... Non, pardon, pas ceux-là. » poursuivais-je en secouant la tête, me rappelant des événements tragiques qui y avaient lieu. « Hum... La Reine des Neiges ? »

Je me rendais compte que peu importe le nom qui me venait, tous étaient, à un moment ou un autre, susceptibles d'apporter un sentiment de tristesse. Elle était partout ! Je sentais mon rythme cardiaque s'accélérer sous la pression. Faire remonter le niveau de bonne humeur dans l'atmosphère était une tâche qui m'apparaissait comme insurmontable.

Me relevant subitement, je décidais d'agir par instinct et de façon imprévisible. Mes bras allèrent entourer Sandy qui semblait sur le point de mourir de désespoir – était-ce son expression naturelle ? Je n'étais pas très à l'aise, je la serrais sans doute trop fort et je la sentais trembler entre mes bras.

« Tout va bien. » chuchotais-je comme pour me rassurer moi-même. « C'est normal d'être triste. On ne pourrait pas savoir ce que c'est d'être heureux si parfois on ne ressentait pas de chagrin. »

Ce que je disais n'avait pas de sens. Je tapotais maladroitement et rapidement son dos, me sentant plus à l'aise pour la gérer elle plutôt que les autres. Je supposais que tout contact avec Peur le mettrait dans un état de panique extrême et que Colère aurait cherché à me frapper si je l'avais approché à nouveau. Je la relâchais légèrement, juste assez pour tourner ma tête en direction de Deborah. J'étais toujours aussi déroutée.

« Je pense que ce film était un très bon premier exercice. »

Du moins, je supposais qu'on pouvait le considérer en tant que tel, vu ce qu'il venait de provoquer. Je déglutis péniblement, reprenant une grande inspiration en reportant mon attention sur Sandy. Elle allait vraiment me donner envie de pleurer si les choses ne s'arrangeaient pas rapidement.

« Je connais quelques blagues carambar si ça peut vous aider à aller mieux. »

Elles faisaient toujours rire tout le monde. Non ?
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Deborah Gust
« Sarcasm: punching people with words. »

Deborah Gust

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- Youhou Deborah, regarde ce que je sais faire !
- C'est bon, je démissionne, j'en ai marre des débiles.

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________________________________________ 2018-08-12, 21:39 « Sarcasm: punching people with words. »

J'arquai évidemment un sourcil quand Chérie précisa qu'elle trouvait jolie. Puis je choisis de croire que c'était pour lui faire plaisir ou qu'elle avait une excellente imagination. Car oui, si on enlevait le pull moche, la morve, les lunettes sales et le regard de cocker abandonné sur l'autoroute, Sandy pouvait être jolie. J'avais même réussi à le faire constater lors d'une session shopping qui avait terminé au cimetière parce que que serait la vie de Tristesse sans son pain quotidien de dépression intense ?
Elle pleurerait inévitablement à la fin mais pour le moment nous n'étions qu'au début du film. J'étais contente que Chérie décide de ne pas chanter les paroles puisqu'elle ne les connaissait pas - y a tellement de gens pour qui ce détail est sans importance, si vous saviez… alors que c'est comme partout : quand on sait pas, on se tait. Moi, par contre exemple, je savais, donc je pouvais faire étalage de ma superbe voix. CQFD. Debbie est, encore une fois, la meilleure.
Les gaufres étaient succulentes et la compagnie excellente - mais je parle uniquement de celle de Chérie, là. Nous regardions religieusement le film même si Colère grogna quand le diner de Mia et Sebastian brûla. Alors Peur sursauta et Tristesse laissa échapper un hoquet déprimant.
- Malheureusement non, ils ne vont pas faire ça, répondis-je en couvrant comme je pouvais les spasmes de douleur de Sandy. Sauf si les studios décident de faire une suite mais je trouverais l'idée débile. Enfin, ce serait pas la première fois qu'un studio a une idée débile, remarque.
Chérie était vraiment adorable de tenter de raisonner Tristesse. Le souci, c'était qu'elle gaspillait son énergie pour rien. Mais bon, si en tant que créature divine elle en avait à revendre, ça la regardait. Moi j'avais arrêté car mon temps et mes ressources sont trop précieux pour être gaspillés.
Chérie, cependant, avait finalement tenté une approche différente de celles éprouvées jusqu'à présent.
- Alors ça, je l'avais pas vu venir, déclarai-je une fois de plus par dessus les pleurs de Sandy et tandis que Colère serrait le poing car il n'aimait pas non plus cette idée. C'est culotté comme tactique, j'avais raison de croire que tu es une jeune fille surprenante. Mais non, Sebastian et Mia ne sont pas morts. Comment je le sais ? C'est très simple : j'en ai pris la décision, tranchai-je, catégorique.
Chérie, elle, avait réalisé que sa dernière idée n'était pas la plus brillante qu'elle avait eue de la journé. Ca arrive. Tout le monde ne peut pas être moi. Quant à Tristesse, elle me regardait par dessus ses lunettes embuées, avec une lueur d'espoir dans les yeux.
- C'est… c'est vrai Dégoût ? renifla-t-elle, incertaine.
- Bien sûr que c'est vrai puisque c'est moi qui le dis. Et comme je dis toujours : Debbie a toujours...
- … Raison, acheva Sandy dans une petite voix avant d'enserrer mes genoux pour pleurer de soulagement dessus, cette fois.
Croyez-le ou pas mais en fonction de la fréquence de ses pleurs, on peut déterminer leur raison. Sandy aussi a des talents. Dommage qu'ils ne servent absolument à rien.
Je tapotai maladroitement le dos de Tristesse. Je n'ai jamais aimé qu'elle vienne pleurer dans mes jupes - ou sur n'importe quel autre de mes vêtements. Mais bon. Faut ce qu'il faut. Pendant ce temps, Chérie ne savait plus où se mettre (métaphoriquement ; littéralement elle restait près de moi et d'autant plus qu'elle aussi venait câliner Tristesse) et proposait des dessins animés mais semblait comprendre que rien n'y aurait fait.
- Inutile de te tracasser. La tristesse c'est encore plus universel que la connerie et pourtant la connerie c'est vachement bien répandu. Y a rien à faire. L'émotion sera là, quoi qu'on fasse. Le mieux c'est de pas faire comme Sandy mais d'apprendre à la gérer pour en faire une force. La transformer en empathie. Là tu viens d'en faire preuve, observai-je, factuelle. Tu t'es souciée du malheur de cette pauvre déprimée comme s'il était le tien et tu as cherché les mots qui pourraient l'apaiser. C'est de l'empathie. Le souci c'est que Tristesse, ça la fait pleurer l'empathie. Parfois de joie, parfois de tristesse. Mais tu as compris le mécanisme tout seul, bravo championne.
En fait, elle était meilleure empathe que moi, elle paraissait plus naturelle car je n'avais jamais été programmée pour l'être - tandis que les autres humanoïdes le sont par essence, à l'exception des psychopathes. Elle rendait l'empathie presque sexy.
Chérie avait raison : ç'avait été un excellent exercice pour elle et en plus nous avions vu un bon film. Tristesse avait presque pleuré en silence la plupart du temps et Colère n'avait pas crié sur la télé - pour une fois. Peur avait même retiré quelques coussins pour voir tout l'écran et ne rien manquer. On progressait, mine de rien.
Et Chérie était toujours aussi candide. Je souris quand elle proposa des blagues Carambar.
- On a pas encore essayé cette méthode. Et puis elles ne font pas peur leurs blagues. Si jamais ça fonctionne sur Sandy je t'offrirais quelque chose. Je sais pas encore quoi mais ça sera un sacré investissement pour moi.


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________________________________________ 2018-08-18, 20:32


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J'avais eu raison de penser que ma théorie sur la fin de vie des principaux protagonistes n'était pas la meilleure. Ni la plus à même de contenter tout le monde, à l'évidence, vu l'état dans lequel se trouvait quelques uns des colocataires de cette maison. Fort heureusement, Deborah était là pour tout arranger. J'imaginais qu'avoir passé toute sa vie en compagnie de chacun d'entre eux lui permettait d'avoir acquis l'expérience nécessaire pour parvenir à les gérer à la perfection. Même en passant des heures en leur compagnie, des jours ou des mois, j'étais consciente que jamais je n'attendrais son niveau. Si j'avais bien tout compris... ils formaient tous comme un tout, non ?

Deborah venait de me signifier que, encore une fois, j'avais fais preuve d'empathie. C'était quelque chose qui se produisait fréquemment lorsque Michel-Ange allait mal, comme un réflexe. Et j'en concluais que c'était une bonne chose que de me soucier de lui, de Tristesse, ou encore des autres. Est-ce que j'en avais fais preuve avec Balthazar aussi, lorsqu'il aillait mal ? Oui. Sinon je me serais contentée de l'abandonner.

« Alors... hum... Oh, je sais ! » avais-je lâché tout en libérant Sandy de mon étreinte.

L'incitant à s'asseoir sur le canapé à côté de moi, je prenais un air sérieux tout en évitant de l'être trop. Je ne voulais pas la faire pleurer en paraissant trop investie dans ma tâche.

« Quel est l'animal le plus heureux ? »

J'affichais un léger sourire, convaincue qu'avec une telle blague - est-ce qu'on pouvait vraiment la considérer comme telle ? - elle ne pourrait pas trouver de prétexte pour se mettre à fondre en larmes. Elle était simple, un peu trop, ce qui était susceptible d'agacer Colère. Peur ne risquait pas cela dit d'être effrayé, à moins qu'il ait quelque chose contre les animaux de manière générale.

« Le hibou, parce que sa femme est chouette. »

Je plissais les lèvres pour retenir un léger rire de m'échapper. Je préférais néanmoins celle du ballon, sauf qu'elle n'était pas des plus adaptées. J'ignorais pourquoi des phrases aussi sordides m'amusaient. Je devais être ''bon public'', comme le disait souvent Basile. J'étais consciente néanmoins de ne pas être douée dans le domaine de l'humour.

« Vous avez compris ? »

Je me sentais également toujours obligée de tout expliquer, de peur que l'information n'ait pas été bien perçue par mes interlocuteurs. Ma tête s'était tournée vers Jaspeur, puis vers Deborah, avant de s'attarder sur Colère. Personne ne semblait rire à gorge déployée, ce qui m'arracha l'espace d'un instant une moue perplexe.

« Le hibou et la chouette, ils sont heureux parce qu'ils sont mariés. »

C'était bien ça le sens de cette phrase non ? Je... n'étais pas très sûre, d'un coup.

« Et c'est amusant parce que... »

Je m'enfonçais dans le canapé, ma tête se penchant automatiquement et mon regard se faisant plus perdu à mesure que je me perdais dans mes propres réflexions.

« Le mariage est quelque chose de divertissant ? Ou alors c'est parce que le hibou est très marrant ? »

Je n'en avais pas la moindre idée. Je ne connaissais pas la vie personnelle de ses animaux et elle ne me regardait pas, dans tous les cas. Me raclant la gorge, je me redressais de nouveau pour attraper une gaufre, plus pour me donner un peu de contenance que pour la manger. Ce n'était pas un échec complet, puisque personne ne pleurait, mais je n'estimais pas qu'il s'agissait non plus d'une réussite.

« J'en ai une autre. Quel est le comble pour un professeur de musique ? »

Je ne voulais pas rester sur une demie-défaite. Je n'étais pas persuadée que la suite soit plus glorieuse, en réalité, mais il fallait se montrer persévérant, n'est-ce pas ? Au moins, on ne pouvait me reprocher de ne pas tenter de faire des efforts. Je me sentais à l'aise ici, étrangement, sans doute parce que ma capacité à m'adapter en société était équivalente à celle de plus de la moitié des personnes présentes dans cette pièce.

« Mettre de mauvaises notes. » poursuivais-je d'un ton détaché.

Je grimaçais quelque peu à peine ces paroles prononcées. La chute n'était pas des plus joyeuses et je discernais difficilement le côté drôle qu'elle dissimulait.

« Ce n'est pas très gentil pour ses élèves, cela dit. Vous savez que j'ai un professeur de piano ? Monsieur Verne. Il est adorable, il ne me donne pas de notes. »

C'était plus simple comme ça. Je n'avais aucune pression lors de ses enseignements, il n'hésitait simplement pas à me dire quand je faisais mal les choses. J'étais toujours de bonne humeur quand je partais de chez lui. Même si, en dehors d'apprécier ses cours, je préférais l'écouter jouer. Il était bien plus doué que moi.

« Vous devriez tous le rencontrer, chez lui on se sent toujours bien. » affirmais-je avec assurance. « Ici aussi, évidemment. Vivre avec Aphrodite doit être une expérience enrichissante. »

Et surtout époustouflante, elle m'impressionnait toujours dès que je croisais sa route.
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________________________________________ 2018-08-18, 23:54 « Sarcasm: punching people with words. »

- Moi je suis pas chouette, maronna Tristesse, à nouveau au bord du précipice de la déprime.
Je roulai des yeux. Et avant que Colère ne fasse un commentaire qui allait nécessairement faire empirer la situation, je lui envoyai un regard lourd de sens - du genre que même son petit cerveau enflammé peut comprendre. Oui, Chérie expliquait un truc qu'on avait tous compris, certes. Oui, c'était parfaitement inutile. Et, certes, il avait peu de patience. Mais c'était Chérie qui parlait et j'aimais bien voir ses yeux briller d'amusement. Donc ça faisait toute la différence. Il était temps que le colérique le comprenne.
Maintenant que cette conversation silencieuse était réglée, je souriais, complice, à Chérie. En dépit de la déprime congénitale de Tristesse, c'était une plaisanterie tout à fait adaptée au public en présence. Pour preuve : même Jaspeur avait souri, oubliant l'espace d'un instant qu'il trouvait les hiboux effrayants quand ils ululaient la nuit.
- C'est pas grave, assurai-je en chuchotant en direction de l'amazone. Elle l'a dit sans pleurer donc c'est une victoire. Elle est très bien ta blague. Par contre il faudrait qu'on discute plus en profondeur du fait qu'expliquer une histoire drôle ça la rend un peu moins marrante.
J'observai ensuite sa seconde tentative, d'un œil bienveillant, tentant d'ignorer Colère qui tapotait de ses gros doigts sur l'accoudoir de son fauteuil attitré. Chérie était en plein apprentissage social, même si elle ne s'en apercevait pas. Si Colère gâchait tout, il aurait de mes nouvelles - et accessoirement des brocolis toute la semaine.
Là encore, Chérie accomplit un demi succès. Tristesse, fidèle à elle-même, murmura encore :
- C'est tellement déprimant quand on a de mauvaises notes. Vous vous rappelez le 6 en mathématiques qu'on a eu une fois en sixième ? C'était tellement humiliant.
Naturellement, Peur ajouta, tremblant, et dans un souffle d'outre tombe :
- Monsieur Schwarz me terrorisait. Et quand...et quand… il fallait aller… AU TABLEAU. OH JE M EN RAPPELLE JE M EN RAPPELLE C ETAIT TELLEMENT ATROCE ON EN A FAIT DES CAUCHEMARS PENDANT DIX JOURS PARCE QU ON AVAIT PAS LA SOLUTION A LA DIVISION DE LA MOOOOOOOOOOOORT.
On s'était éloigné des notes de musique, assurément. Et Jaspeur avait craqué. Il avait bondi et tourné trois fois autour de la table basse en courant avant de se réfugier derrière le canapé pour souffler dans un grand sac noir car ça le détendait toujours un peu. Colère, lui, bouillait. Et Tristesse… est-ce que ça vous étonne si je vous dis qu'elle avait autorisé de grosses larmes silencieuses à rouler le long de ses joues.
En fait, à part moi, personne n'avait fait attention au reste des informations donné par Chérie. Pas le début du moins. Le fait que Monsieur Verne ne donnait pas de notes était parvenu aux oreilles de Peur qui sortit la tête de derrière le canapé pour demander confirmation :
- Pas de notes ? Jamais, jamais ? Oh, voilà qui est rassurant. Deborah tu devrais aller le voir puisque tu apprends le piano.
- Oh mais moi je n'aurais pas peur de ses notes, assurai-je en relevant le menton. Je sais que si je devais en avoir elles ne pourraient qu'être excellentes.
Jaspeur se mordit la lèvre, angoissé à l'idée de m'avoir froissée. Mais comme il avait faim, il parvint à passer outre pour faufiler sa grande main en direction de l'assiette de gaufres. Comme quoi, parfois il savait se montrer "téméraire".
- Aryana est la déesse la plus enrichissante que je connaisse, ajoutai-je ensuite en me tournant de nouveau vers Chérie pour oublier les trois cas sociaux alentours. Et pas seulement financièrement. Elle est intelligente, classe, elle n'aime pas les brocolis, elle est ravissant et elle est très piquante et séduisante. Si tu veux mon avis, c'est une petite Dégout qui est aux commandes de son cerveau. Ca me parait évident, autant de perfection… Et donc tu joues du piano ? Si tu veux tu peux nous jouer un morceau, j'ai demandé à faire réaccorder celui qui, de base, servait juste de décoration.


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________________________________________ 2018-08-22, 14:05


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Si Deborah affirmait que je ne me débrouillais pas si mal, je ne pouvais que la croire. Elle était sans le moindre doute la mieux placée pour juger de la situation. Je ne m'attendais pas à ce que parler de professeur entraîne de telles réactions, cependant. Je penchais la tête en observant Tristesse faire référence à l'un de ses souvenirs. Non, à l'un de leurs souvenirs communs. Ils avaient tous vécus dans la même... personne. Ils partageaient un vécu même si leur perceptions de chaque expérience devaient être différentes. Peur évoquait des cauchemars et je restais indécise, une expression pleine de curiosité peinte sur le visage. J'aurai aimé qu'il développe davantage, mais il semblait tellement effrayé à l'idée même d'en parler que je me retenais de l'interroger.

Fort heureusement, et sans grande surprise, enchaîner sur Monsieur Verne sembla le détendre. Comme quoi, même lorsqu'on se contentait de prononcer son nom, cet écrivain avait la capacité d'apaiser l'atmosphère.

« Jamais. C'est le meilleur des professeurs. » affirmais-je avec assurance en direction de Jaspeur, un sourire aux lèvres. « Je ne peux pas trop comparé cela dit, je n'ai pas été à l'école. Je ne sais pas ce que ça fait d'aller au tableau non plus. Je n'ai jamais été enfant. »

Fort heureusement, je n'étais pas perturbée par cette réalité. Une créature n'évoluait pas comme n'importe qui d'autre, j'avais au moins éviter les traumatismes subis par Peur.

Puis mon regard intrigué se posa sur la Déesse du Goût et des Dégoûts. Elle aussi aimait jouer ? Je n'avais pas pris la peine de poser la question, mais ça ne me surprenait pas qu'elle soit intéressée par ce domaine. Le piano était un instrument qui lui correspondait, plein de grâce et d'élégance. Et à l'évidence, elle devait être douée dans le domaine, peut-être même plus que moi.

Je notais tous ces compliments à l'adresse de la déesse, que je ne pouvais qu'approuver. Je regrettais de ne pas avoir cherché à passer du temps avec Aphrodite, persuadée qu'elle aurait pu enrichir mes enseignements d'une manière différente de celle d'Apollon, de Jules ou d'Ellie.

« Je ne sais pas si Aphrodite m'apprécie. » lâchais-je alors brusquement.

Il était difficile de le dire, puisque je n'avais fais que l'apercevoir de loin, au mieux. Peut-être lui avais-je adressé un mot ou deux depuis que j'avais été créée, mais ce n'était pas suffisant pour en juger. Cependant, j'avais compris qu'il n'était pas nécessaire d'avoir côtoyer quelqu'un régulièrement pour savoir qu'on ne pouvait pas le supporter. Sherlock en était la preuve.

« Je ne m'entends pas avec son fils, Elliot. C'est réciproque. Mais vous avez dû le remarquer la dernière fois... »

Et c'était un euphémisme que de présenter les choses de cette manière, la confrontation ayant eu lieu en avril étant suffisante pour montrer que nous n'étions pas compatibles.

« Ce serait naturel qu'elle ne m'aime pas, je ne pourrai pas lui en vouloir. »

Si j'avais pu être proche d'Apple le peu de temps qu'elle était restée à la cité après ma naissance et que tout se passait bien avec Ellie, tout était bien plus complexe avec cet autre membre de la famille Sandman. Une mère voulait forcément protéger son enfant et de par ma nature, elle se méfiait certainement comme Lily. Je haussais les épaules et secouais la tête, prenant la décision de me relever.

« Je ne suis pas une experte, je préfère vous avertir. »

Je ne pouvais lui refuser ce qu'elle demandait si gentiment, même si ce n'était finalement qu'une proposition que je pouvais aisément décliner. Je n'étais pas comme Apollon, à me vanter sans cesse de mes capacités, du moins pas quand je ne les qualifiais pas moi-même d'extraordinaires. Ce n'était pas de la modestie, juste une conscience que je n'avais pas tous les dons.

J'avais remarqué l'instrument à l'autre bout de la pièce en arrivant dans la demeure, avant même la séance d'essayage. Il était difficile de le louper, il était relativement imposant. Je me demandais s'il était coutumier de posséder un piano chez soi, le seul individu chez qui j'étais allée et qui n'en avait pas étant Balthazar. Ce n'était sans doute pas son genre de distraction, si seulement il en avait, autre que la coiffure et ses tendances psychopathes.

Je n'étais pas dérangée par le fait d'être en maillot en m'installant face au clavier. Sans partitions, je ne pouvais pas miser sur grand chose, ma mémoire étant excellente mais pas infaillible. Ne voulant pas faire durer le suspens trop longtemps – au risque d'agacer encore davantage Colère dont j'avais cru comprendre que la patience était limitée – je débutais un morceau simple. Comme toujours, j'étais trop rigide, mécanique et scolaire. Je n'avais pas assez de spontanéité et de légèreté. Si Jules ne m'en tenait pas rigueur, j'avais pu le remarquer de moi-même. Il y eut quelques accroches, sans doute dû à la pression exercée par la présence d'autant de gens autour de moi. Je ne subissais aucun stress, c'était juste étrange de pratiquer en dehors de mon propre appartement ou des leçons que je recevais.

Je terminais de manière correcte, du moins c'est ainsi que je le définissais. C'était mieux que passable, au moins. Et comme je l'avais précisé, il n'était pas nécessaire de se donner des notes.

« J'aimerai bien vous entendre jouer, aussi, si ça ne vous dérange pas. »

Je tournais de nouveau la tête vers Deborah, toujours aussi souriante. J'appréciais partager ce que je savais faire autant que profiter du talent des autres. Ça avait quelque chose d'enrichissant. Je m'étais redressée, restant debout sans savoir vraiment quoi faire maintenant, près du piano.
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« Sarcasm: punching people with words. »

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________________________________________ 2018-08-22, 23:46 « Sarcasm: punching people with words. »

Jaspeur envia clairement Chérie quand elle expliqua qu'elle n'était jamais allée à l'école - et pas non plus au tableau. Je me rappelais en effet que c'était une sacrée source d'angoisses pour lui, notamment les rentrées. D'ailleurs, notre premier jour de classe à San Francisco avait été un vrai désastre - et ça n'avait pas été faute de tout faire dans les règles de l'art ! Doit y avoir des passages obligés dans la vie des mortels. Et malheureusement ces passages sont humiliants et frustrants. Je ne savais pas si Peur s'était remis du fait que nous avions pleuré en classe et je préférais ne pas demander, en fait. Lui préféra ne pas demander à Chérie pourquoi elle n'était pas aller à l'école. Avec son bikini et ses grands yeux, elle l'intimidait - mais ne me dites pas que c'est étonnant.
Bref, comme c'était rien de neuf sous le soleil, je reportai mon attention sur Chérie et son coté un peu bipolaire de "je dis ce qui me passe par la tête même si ça n'a pas tellement de rapport". C'était adorable. Une vraie enfant de six ans dans un corps de femme. Mieux valait ne pas y penser si je continuais de la courtiser. Tout ça pour dire que, oui, elle avait besoin de moi pour apprendre la logique sociale et un tas de choses.
On avait pas fini de se voir, c'est moi qui vous le dis !
En attendant, elle avait visiblement besoin de parler d'Aryana et ça m'allait bien aussi. Naturellement, quand on parle d'elle, Elliot n'est jamais loin, ce qui me fit sourire. Oh oui, je me souvenais de la dernière fois. J'espérais un peu qu'il vivait mal d'être aussi facilement maitrisé par une fille cent fois plus badass que lui. Même si, au fond, je l'appréciais quand même, ce brave Elliot.
- Je suis persuadée qu'elle t'apprécie, pourquoi ne serait-ce pas le cas ? Si encore tu étais un boulet, je pourrais comprendre et encore, quand on voit son fils on se dit qu'elle tolère pas mal de choses.
Je considérais en fait que mon avis était parole d'Evangile. L'Evangile selon Sainte Deborah. Avouez que ça me va bien au teint. J'espérais que Chérie en ferait de même. En tout cas, elle se dirigea vers le piano, ce qui tendait à me conforter dans ma pensée.
Aussitôt, Peur et Tristesse se levèrent pour la suivre et s'accouder au piano. Colère préféra rester dans SON fauteuil, question d'habitude. Quant à moi, me levant avec une nonchalance désarmante, je me positionnai près de la fenêtre.
Chérie commença un morceau simple de débutante mais qui avait quelque chose de charmant. Je souris, moqueuse, car Peur avait sursauté quand les premières notes avaient retenti. Il se sentait à présent stupide et il avait raison. Tristesse, elle, laissa couler une larme triste et rêveuse, la tête lovée dans sa main à moitié mangée par un pull bleu trop grand.
- C'était tellement beau ! soupira-t-elle.
Je ne la laissai pas poursuivre, sinon on aurait encore droit à une histoire triste. Depuis le temps, je la connais.
- C'est vrai, c'était très joli mais brut de décoffrage. A ton image, en fait. Il faudrait que tu appuies plus doucement sur les touches et là ce serait encore plus parfait. Cela dit, on est pas loin de la perfection, assurai-je en pressant gentiment son épaule nue.
Chérie me demanda de jouer, ce que j'allai naturellement accepter. Elle me céda sa place et les émotions restèrent à la leur.
- Prépare toi psychologiquement Jaspeur, je vais jouer la première note dans trois… deux… un...
De l'autre côté, Colère gloussa. Quant à moi, je fermai les yeux et commençai à jouer les premières notes de City of Stars que nous avions entendue un peu plus tôt. Chérie ne manquerait pas de reconnaitre, j'en étais certaine. Je fermai les yeux, comme pour oublier le monde autour de moi et me concentrer uniquement sur les notes et le son qu'elle produisait. C'était le premier morceau que j'avais appris. Même si ce n'était pas le plus simple, j'aime le challenge et la Lettre à Elise est un peu chiante, de mon point de vue.
Je n'avais jamais dit à personne que mes émotions les plus difficiles je préférais les exprimer au travers d'un morceau de piano - pas par les mots. Et figurez-vous que je ne comptais pas le dire, ni maintenant, ni jamais.
Le morceau prit fin et je rouvris les yeux.
- Il était comme je l'aime : parfait.


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"Qu'est-ce qu'elle me veut encore celle-là..."
"Coucou TortueMan, je t'ai manqué ?"


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"Je sais que j'ai une mauvaise réputation
mais de là à garder une distance de sécurité..
tu abuses, Emmet."





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________________________________________ 2018-09-01, 12:56


we might be the master of our own thoughts
still we are the slaves of our own emotions.


J'avais préféré éviter la question en choisissant la démonstration au piano. C'était étrange de voir les deux émotions se rapprocher si près, plaisant aussi. Le compliment de Tristesse me toucha et j'accueillais sans en être vexée les remarques de Deborah. Elle avait raison, j'étais trop brusque, je le savais. Cela dit, me dire que la perfection n'était pas loin... elle devait juste chercher à me flatter. Je lâchais un sourire, gardant une certaine distance de sécurité en m'appuyant près de Peur pour la regarder à son tour.

J'affichais une expression quelque peu étonnée tandis que mon regard pétillait. Si elle avait joué ce morceau quelques heures plus tôt, j'aurai été incapable de savoir de quoi il s'agissait, mais je reconnaissais sans mal l'une des musiques qui était passée pendant le film. C'était joli, très joli même. Il n'y avait pas que l'ouïe qui était importante pour bien profiter d'un tel moment, cela dit, du moins pas de mon point de vue. Ce que j'appréciais le plus, c'était pouvoir observer le musicien à l'oeuvre. J'avais déjà dévisagé Jules à de nombreuses reprises lorsqu'il partageait son talent, je ne manquais pas d'en faire de même avec Deborah. Avec ses yeux fermés, elle semblait véritablement être ailleurs pendant que ses doigts frappaient les touches. Ça me faisait sourire, sans que je ne puisse le retenir et elle m'avait même l'air plus apaisée. Est-ce que c'était parce qu'elle était elle-même une émotion, qu'elle en dégageait autant ?

Je restais silencieuse et laissait les notes se perdre dans le salon tandis qu'elle venait de terminer. Tristesse était émue aux larmes, Peur bien moins effrayé et même Colère avait l'air... moins énervé, si une telle chose était possible. Après un instant à rester figée, je clignais des yeux et me mettaient à frapper dans mes mains, plus qu'admirative.

« C'était vraiment parfait. » confirmais-je, bien qu'elle n'avait certainement pas besoin que je la rassure à ce sujet.

Je me demandais si elle avait apprit avec quelqu'un ou sans l'aide de personne, même si je supposais qu'elle pouvait très bien être arrivée seule à son niveau. Tout le monde n'était pas comme moi avec un besoin constant d'être accompagnée ou guidée dans son apprentissage.

« Vous devriez proposer de donner des concerts. Tout le monde viendrait et adorerait. »

Je hochais la tête, sûre de ma supposition, avant de m'écarter de l'instrument. J'avais déjà eu l'occasion d'aller dans un bar de jazz et, même si ce n'était pas le même style de musique, j'avais remarqué qu'un bon joueur attirait toujours l'attention et les compliments. Ce n'était sans doute pas du genre de Deborah de se donner en spectacle à un endroit où des gens venaient boire ou manger, je l'imaginais davantage dans des réceptions ou des soirées divines. Apollon adorait entre autre se mettre à jouer de la guitare dès qu'il organisait des soirées, il faudrait qu'il pense à demander à Deborah de lui montrer ses talents.

« Vous devriez vous y mettre aussi, peut-être que ça vous détendrait. »

La remarque à l'attention de Colère était sans doute déplacée mais je n'en avais pas conscience, c'était juste un conseil que j'estimais juste. Tout le monde finissait par être plus apaisé grâce à la musique, c'était presque magique, sans avoir besoin de sort ou de potion cela dit. C'était plus sain que les substances illicites que pouvaient prendre d'autres personnes. J'affichais un grand sourire, qui se dissipa légèrement face au regard de l'émotion. Je n'étais pas sûre que lui m'apprécie contrairement aux deux autres, il ne devait toujours pas digérer le fait que je l'avais battu.

« Je pense que je vais aller me rhabiller. » estimais-je en cherchant une approbation, ma tête tournée vers Deborah.

Je me promenais en maillot depuis plusieurs heures et il fallait bien qu'à un moment ou un autre, je retrouve mes vêtements.

« Ne vous embêtez pas, je connais le chemin maintenant. »

Je ne voulais pas la déranger en l'obligeant à m'accompagner. Je retrouvais sans mal la « Deborah Room », choisissant de ne pas me défaire du maillot que je portais pour remettre mon haut et ma jupe. Je récupérais les nombreux sacs ainsi que mes affaires que j'avais laissé, retrouvant tout le monde au-rez-de-chaussée en très peu de temps. Je n'étais pas chez moi, je ne me serai pas permise de m'éterniser pour me préparer.

« Je crois que Michel-Ange a besoin de moi. »

Les nombreux messages que je voyais affichés sur mon téléphone en témoignaient. Ce n'était certainement pas grand chose, comme d'habitude, soit il avait eu peur d'une araignée soit il voulait que je le rejoigne pour une fin de journée à manger des pizzas. Je me pinçais les lèvres, répondant brièvement que je n'allais pas tarder à le rejoindre, avant de relever mes yeux en direction de Deborah.

« Je vous remercie pour votre hospitalité, vous avez été très gentille avec moi, mais je crois que je vais devoir écourter ma visite. »

J'affichais une moue désolée de la laisser ainsi. Je n'étais pas trop triste non plus, je savais que je la reverrai, rien que le lendemain pour la fête sur Olympe. C'était une très bonne journée qui se profilait.

« Je peux vous laisser mon numéro ? J'ai déjà le vôtre cela dit, mais ce sera... plus simple, je suppose. »

Je doutais qu'elle ait envie ou le besoin de me contacter, mais dans les relations amicales (comme professionnelles, de ce que j'avais compris), que chacun puisse joindre l'autre s'il en avait l'envie était courant.

« Je pourrais revenir vous faire des gaufres. » affirmais-je à l'intention des trois autres, souriante. « Des cookies même si vous préférez. »

Je ne comptais pas m'arrêter à une seule visite, converser avec Deborah était sans le moindre doute enrichissant. J'aurai peut-être aussi l'occasion de lui expliquer pourquoi Aphrodite pouvait ne pas m'apprécier, ou la tenir au courant de ma réussite quant au fait d'ignorer le barbier. Il y avait encore beaucoup à faire, je n'en étais qu'au début de mon apprentissage, à l'évidence.
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- Youhou Deborah, regarde ce que je sais faire !
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________________________________________ 2018-09-02, 00:18 « Sarcasm: punching people with words. »

Chérie avait encore bien des choses à apprendre et/ou comprendre mais s'il y en avait une qu'elle avait bien cernée c'était que tout ce que je faisais était parfait. C'était d'ailleurs le mot, très exactement, qu'elle avait employé. Je souris, satisfaite. Je ne crache jamais sur les compliments et applaudissements qui me sont dus, surtout quand ils viennent d'un être aussi adorable.
- Tu ne manques pas d'idées, Chérie, repris-je quelques instants plus tard. C'est vrai que j'ai tout pour devenir une star et que Leonardo DiCaprio s'aperçoive enfin que je suis la femme de sa vie. Mais ne t'en fais pas, on sera encore amies quand je serai célèbre. Tu pourras faire mes premières parties.
Oui, je m'y voyais déjà et je me demandais comment j'avais pu ne pas y penser. C'est tout moi : beaucoup trop humble malgré son immense talent.
La remarque qui suivit cette nouvelle idée était au moins tout aussi pertinente que ma perfection. C'est sans doute pour cela qu'elle ne plut pas à Colère. Il a beaucoup de mal à accepter la vérité, surtout quand elle le concerne. C'est assez désolant mais bon, ce n'est pas totalement sa faute. Tout le monde ne peut pas être moi.
Chérie s'éclipsa pour se rhabiller (ce qui était un peu dommage, quand même, surtout pour mon plaisir des yeux), ce à quoi j'opinai en silence. Qu'elle connaisse la route jusqu'à mon antre était une très bonne chose. Qu'elle soit partie à ce moment-là, aussi.
N'y tenant plus, Colère avait bondi, les poings serrés à s'en abimer les jointures et le front plissé à s'en fabriquer encore plus de rides.
- LORS LA CA VA PAS SE PASSER COMME CA ! CELLE LA JE VAIS ME LA FAIRE !
- Je t'assure que tu ne vas rien faire du tout à notre invitée, en plus, si tu essayais, elle te battrait et tu serais encore plus énervé, assurai-je en lui tapotant l'épaule pour le reconduire à son fauteuil où il pourrait ruminer sans gâcher (trop) le paysage.
Il était assis depuis un instant quand Chérie revint. Tout de suite la salle était plus lumineuse. Comme quoi, ça tient à peu !
A partir du moment où elle avait voulu se rhabiller, j'avais compris que l'entrevue allait prendre fin et je n'en étais pas déçue. Nous avions passé un moment délicieux et nous en aurions d'autres, comme en témoignait son envie de me donner son numéro.
- Des cookies ce serait tellement chouette, on adore les cookies, commenta Sandy de son habituel ton monocorde qui respire l'envie de mourir.
Cela dit, elle avait raison. On adore les cookies.
- Tu reviens quand tu veux, Chérie, affirmai-je avant de l'entrainer vers l'entrée.
J'attrapai les post-it verts et un stylo pour les lui donner :
- Et je vais conserver précieusement ton numéro de téléphone, sois en sûre !
Je souris, elle écrivit, puis elle s'en alla. Mais pas définitivement. Oh que non.


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