« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver.
Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)

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 Life can be all yours so, don't look down » Hank

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Adele B. Atkins
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Adele B. Atkins

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Voyageur égaré, j'ai traversé l'orage. Le vent s'est levé j'ai pu tourner la page. Tu m'as dit cette victoire ne s'ra pas la dernière, suis une étoile, un phare, une terre...

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________________________________________ 2019-01-06, 00:52


Dance like a flame in the fire
Don't let your heart turn into stone

Arthur l’aimait. Il l’aimait et, alors qu’elle aurait dû se préoccuper d’un millier d’autres choses… Adele se rendait compte que c’était la seule chose importante à ses yeux. Son cœur débordait d’étranges sentiments, mélange de pression étouffante et de liberté extatique, transportant son esprit à des centaines de kilomètres des priorités auxquelles elle aurait dû s’intéresser. Parce que c’était la première fois, dans ses souvenirs, qu’elle ressentait quelque chose comme ça et… Elle ne pouvait pas comprendre comment elle avait pu s’en passer pendant tout ce temps. Comme une vanne enfin ouverte et une vérité révélée, la jeune femme parvenait désormais à mettre un nom sur le maelstrom de son âme et les chamboulements qui en découlaient. Elle adorait Arthur. Elle l’avait détesté aussi à une époque, apprécié, repoussé, recherché, partagé l’une des aventures les plus folles que sa mémoire daignait lui accorder et pourtant ça n’était absolument rien à côté de ce qu’il se passait ce soir. Lui. Ce grand poulpe aux sept tentacules et aux trois cœurs, il l’aimait elle : une poissonne sans mémoire et sans famille, enfin elle les avait retrouvés en suivant la route des coquillages, qui avait plus de réactions bizarres que toutes les maladroites réunies. Dire qu’elle lui avait même fait conduire un camion sur l’autoroute !

Il était fou. Elle, elle était folle de lui.
Et ça, ça valait tout l’or du monde.

Sa main se serra doucement sur l’échographie, l’autre encore glissée dans les siennes tandis qu’il la laissait observer la montre un peu trop grande qu’il avait accroché à son poignet. Elle eut un sourire malgré elle, un hoquet dans la gorge et la sensation d’être absolument ridicule… Avant que son baiser ne chasse bien des doutes et des incertitudes comme s’ils n’avaient jamais existés. Elle ignorait alors à quel point elle avait de la chance. A quel point la vie pouvait être compliquée et, de temps en temps, vous offrir un chocolat surprise qui allait tout changer. Une boîte remplie de saveurs. Une boîte à partager, pourquoi pas ? Mais Adele savait que la bouche d’Arthur avait la plus agréable des saveurs et que son baiser était capable de lui faire tourner la tête. De la rendre encore plus amoureuse de lui. Et de tout oublier, pour la bonne cause cette fois.

Lorsqu’elle se coucha ce soir-là, c’était peut-être avec des souvenirs en moins mais elle sentit un bras l’attirer sur le côté et, instinctivement, elle s’y lova. S’y accrocha. Et écouta la respiration de Hank jusqu’à ne plus parvenir à rester davantage éveillée.

* * *

Janvier 2019.

« Vous avez encore perdu du poids, Adele. »

Le ton plein de reproches du Dr. Caine n’avait rien de très engageant, encore moins ses sourcils froncés et son air un peu trop sérieux au goût de la jeune femme qui se contenta d’une grimace désolée. Elle avait tenté de maintenir une certaine forme, de manger correctement et de ne pas oublier un repas mais… Apparemment, ça ne fonctionnait pas si bien et même si elle ne s’était jamais senti aussi bien dans son corps, cela semblait déranger les autres de la voir ainsi. Joanne lui avait même proposé – ou imposé – un coach personnel qui lui faisait faire du sport régulièrement en fonction de sa grossesse et une diététicienne lui faisait préparer des repas pour la semaine afin de lui apporter tout ce qu’il fallait. Et malgré cela, elle avait perdu désormais plus de quarante kilos à vitesse éclair et la balance continuait progressivement de chuter.

« Qu’en dis le docteur Kondo ? »

Questionna Vassili en lui retirant le brassard de tension.

« Est-ce que vous l’avez vu récemment ? »

Elle plissa le regard pour se rappeler et, avec étonnement, elle su répondre sans avoir besoin de jeter un coup d’œil à son agenda cette fois.

« Je la vois tout à l’heure. Mais le mois dernier, il m’a dit que le bébé grandissait bien et qu’il n’y avait pas de problème à ce niveau là. »

Adele eu un sourire encourageant mais le Dr Caine ne sembla pas aussi ravi qu’elle, même qu’il poussa un léger soupir désabusé en retournant quelques feuilles qu’elle lui avait tendu auparavant. Depuis qu’elle avait appris qu’elle était enceinte, la jeune femme subissait prises de sang sur prise de sangs et une surveillance des plus rapprochée ; tous ses proches semblaient s’être passés le mot pour se tenir toujours informé de son état de santé et s’assurer de son bien être. Joanne lui refusait des travaux de déplacement mais la laissait toujours gérer son agenda professionnel et réglementer ses rendez-vous, ce qui lui permettait de le faire de chez elle, alors elle était encore bien occupée ; mais le poste de police lui avait donné un congé après qu’elle ait fait un malaise en pleine journée de surmenage.

Le fait que Chris y travaille n’avait, bien sûr, absolument pas penché sur la balance… Il l’avait sermonné si fort qu’elle avait cru qu’il était vraiment en colère contre elle mais, au final, ça avait surtout été de l’inquiétude de sa part. C’était aussi la première chose qu’Adele n’avait pas oublié directement, avant de se rendre compte que d’autres évènements s’inscrivaient dans sa mémoire sans disparaître immédiatement. Affolée un premier temps, décidant de ne pas changer ses habitudes, elle s’était pourtant rapidement rendu compte que quelque clochait et que ses souvenirs… Restaient. S’inscrivaient. Etait-ce lié à ce bébé qu’elle portait ? Si c’était le cas, est-ce qu’après l’accouchement elle perdrait de nouveau tout et… ?

Cette peur l’angoissait bien plus qu’elle ne voulait l’avouer et l’avait même plusieurs fois empêché de dormir la nuit. Alors elle sortait son ordinateur et surfait sur des forums de maternité, puis finissait par pester et troquer cela contre un bon livre ou autre chose pour cesser de se remuer les méninges. Arthur lui avait offert un casque Bluetooth et c’était sans doute la meilleure des idées au monde : la musique la berçait bien plus que ce qu’elle aurait cru. Parfois Bono le lui prenait pour s’isoler dans son monde mais il le lui rendait toujours avant de s’absenter et de retourner à l’hôpital, il savait qu’elle en avait besoin. C’était celui qui parlait le plus au bébé d’ailleurs, hormis Arthur, une véritable pie quand d’autres se montraient plus timides et réservés. Chris, par exemple, avait tendance à ne pas savoir quoi faire quand James parlait à son ventre comme s’il s’agissait déjà d’un adolescent ! Avec sa perte de poids, ce dernier se voyait bien davantage qu’auparavant et les gens commençaient à la laisser passer à la caisse ou à lui céder leur place quand elle prenait les transports en commun…

Adèle repassa un pull trop grand pour elle par-dessus ses épaules et eu toutes les peines du monde à enfiler ses chaussures, mais elle fini par réussir avec un petit air fier et à récupérer son manteau posé sur le dossier d’une chaise.

« Vos résultats sont bons, votre cholestérol s’est stabilisé et je ne vois rien de très affolant sur le plan biologique. Vous êtes un peu anémiée alors je peux vous prescrire des compléments alimentaires… En d’autres termes, vous sembler aller pour le mieux. »

Il releva le nez en lui tendant les papiers repliés.

« Mais je suis tout de même inquiet. Maigrir aussi vite peut avoir un impact aussi bien physique que psychologique ; je n’exclus pas une pathologie mais, dans votre situation, nous ne pouvons pas nous permettre des recherches plus poussées tant que vous serez enceinte. »

Elle remonta son col et passa son écharpe autour de son cou, un doux sourire attentif toujours fiché sur ses lèvres. Son sac se mit à vibrer et elle reconnu le rythme du cellulaire professionnel, n’y répondant donc pas immédiatement. Vassili Caine se leva, contourna son bureau, et vint lui serrer la main.

« Prenez soin de vous et si jamais vous faites de nouveau des malaises ou si quoi que ce soit d’étrange se passe… N’hésitez surtout pas à m’appeler. »

Un instant, Adèle eut envie de lui parler de ses pertes de mémoire en phase de disparition. Elle ouvrit la bouche, tenta de prononcer le premier mot puis, finalement, se ravisa. Elle inquiétait bien suffisamment les gens comme ça et toute cette attention la touchait énormément, aussi préféra-t-elle hocher la tête et prendre un air assuré sous ses joues un peu rouges.

« Je vous appelle si j’ai un problème, ne vous en faites pas. Merci Dr Caine, prenez soin de vous, vous aussi. »

Sa poignée de main fut ferme et douce à la fois, comme d’ordinaire. Il la raccompagna jusqu’à la porte et dans un dernier regard, Adele disparue dans le hall du cabinet pour ensuite rejoindre rapidement la rue. Le froid de janvier avait installé une couche de neige sur toute la ville, rendant les décorations tardives de noël toujours aussi agréables à regarder et admirer ; elle prit le temps de les observer, inspirant une bouffée d’air froid avant de tousser sous la surprise et de se sentir encore plus bête qu’elle ne l’était déjà. Un soupir plus tard et voilà qu’elle attrapait l’un des téléphones pour répondre aux messages qu’on lui avait laissé – pas de repos pour les braves ! – réajustant l’agenda de sa patronne avec une maîtrise impressionnante et rappelant même l’un des rendez-vous pour confirmer leur venue. Joanne était une femme très occupée et il n’était pas question d’avoir le moindre grain de sable dans les rouages de sa vie !

Un sms résonna de son propre portable personnel, la faisant sursauter. Attrapant le second appareil dans sa main, Adèle se rendit compte qu’un message de la sorcière venait d’arriver : Un jour de repos signifie aucun travail pour vous. Si je vous revois toucher à mon agenda, je vous prive de téléphone. Elle eut un rire qui fit tourner la tête à deux passants intrigués et rendit les armes, éteignant le cellulaire professionnel pour se concentrer sur celui qui régentait plutôt sa vie privée. James avait tenté de l’appeler et, comme d’habitude, lorsqu’elle le rappela elle tomba sur sa messagerie ; qu’à cela ne tienne, elle lui laissa un message et lui demanda de la rappeler plutôt dans l’après-midi.

Ce matin, elle était très occupée.

Les yeux clos, Adèle venait de s’arrêter dans un encart de soleil pour simplement profiter du calme de la rue. Un petit instant volé, un peu de calme avant la tempête et surtout une inspiration profonde pour essayer de calmer les tambours qui sonnaient dans tout son être sous l’inquiétude. Jusqu’à présent elle parvenait à gérer ses angoisses mais elle ne savait pas combien de temps elle tiendrait… Et puis, le rendez-vous d’aujourd’hui était censé en faire s’envoler quelques unes. Pourvu que ce soit effectivement le cas.

Après s’être trompée de clinique en tournant au mauvais endroit et oubliant la bonne route, la jeune femme arriva en courant sur le lieu de rendez-vous et s’attira le regard sympathique d’une vieille dame en tentant de reprendre son souffle contre l’un des réverbères éteint. Courir n’était vraiment pas une bonne idée, même maintenant et encore moins dans son état ! Si Arthur l’avait vu, il l’aurait assassinée sur place ou il…

« Hank ! »

S’exclama-t-elle dans un sursaut, surprise de ne pas l’avoir remarqué plus tôt alors qu’il apparaissait en face d’elle.

« Désolée je me suis trompé d’endroit et ensuite j’ai oublié par où il fallait passer alors je suis… En retard mais… Mais je suis là ! »

Un sourire encourageant face à l’homme un peu bourru qui pourtant esquissait un léger rictus en cet instant. Un roc de sentiments. Un solitaire dans l’âme et pourtant l’être le plus gentil qu’Adele ai pu rencontrer… Elle étouffa sa question dans un baiser chaste apposé sur ses lèvres et fut remplie d’une bouffée amoureuse lorsqu’il lui répondit avec la même attention. Il avait beau être le plus grognon de la ville, quand il était à ses côtés en train de grimper les marches de la clinique où elle était suivie, il ressemblait à tous les autres futurs parents un peu stressés.

« Alors… A ton avis, ce bébé est ta fille ou ton fils ? »

Chuchota-t-elle une fois qu’ils furent dans la salle d’attente, cherchant de quoi s’occuper pour s’éviter de stresser. Elle fit tourner plusieurs fois la montre qu’il lui avait offerte à son poignet.

« J’espère que tout est en ordre. Normalement l’échographie morphologique est un peu plus tôt mais on va dire qu’on est toujours dans les temps… J’ai tellement hâte de savoir mais en même temps, je n’ai pas envie qu’on lui trouve quelque chose qui cloche. Tu imagines s’il lui manquait une oreille ? Il serait déjà comme toi avant même de naître et ça ne serait pas un mal, bien sûr ! Mais… J’espère que bébé va bien. Je voudrais qu’il aille bien. Qu’il soit entier, tout bien, tout rose et que tout aille bien. Est-ce que c’est exagéré comme demande ? »

Adele se mordit la lèvre inférieure en cherchant son regard, culpabilisant immédiatement de déverser ses questions sur lui qui n’en savait sans doute pas plus qu’elle pour le coup. Elle s’obligea à inspirer de nouveau, hochant plusieurs fois la tête, mais sa main dans la sienne se serra compulsivement à la recherche d’un contact rassurant qu’il était le seul à pouvoir lui offrir en cet instant. Et si elle le décevait ? Si le bébé n’était pas comme il faut ? Si quelque chose n’allait pas ? Si on leur annonçait un diagnostic grave ? Et s’il lui arrivait quelque chose et qu’il ne grandissait pas correctement ? Elle avait tout fait pour qu’il se porte bien mais, savait-on jamais ? Par réflexe, elle porta sa main à son ventre et se sentit rassurée de sentir un mouvement sous sa paume. Comme un instinct, le petit bigorneau qu’elle portait avait comblé en un seul geste quelques autres questions qu’elle était incapable de prononcer à voix haute.

« Monsieur et Madame Cane ? »

Résonna la voix un peu aigu du Docteur Kondo, une petite femme aux longs cheveux noirs et à l’air de poupée.

« Par ici je vous prie. »

Adèle allait ouvrir la bouche pour la reprendre mais elle ne le fit finalement pas, se remémorant par on ne savait quel miracle qu’elle l’avait déjà fait une fois… Mais que cette appellation semblait convenir à Arthur puisque lui ne la rectifiait pas. Un éclair de souvenir. Une seconde à se remémorer et voilà que la porte se refermait derrière eux pour les laisser en tête à tête avec la femme et ce qu’elle avait à leur dire. Adèle poussa un énième soupir, essayant de sourire mais ses mains qui accrochèrent son manteau tremblaient un peu trop pour être honnête. Heureusement qu’il était là. Qu’elle pouvait croiser son regard et se rendre compte qu’il en comprenait bien plus que les mots pouvaient le formuler. Elle lui faisait peut-être du mal à sa manière mais… Elle ne pourrait jamais assez le remercier d’avoir fait prendre à leur vie un virage à 180 degrés et d’y participer.

« Prêts à retrouver votre bébé ? »

Demanda Mary Kondo, la tirant de ses pensées.

Elle avait un sourire si agréable que c’était très difficile de garder ses inquiétudes au fond de soi. Quand Adèle croisait le regard de la gynécologue, elle avait la sensation que rien de grave ne pouvait arriver. S’allongeant sur le fauteuil, elle releva son pull et son teeshirt et frissonna lorsque le gel froid et la sonde s’apposèrent près de son nombril. L’image ne tarda pas à apparaître à l’écran et lorsque les battements de cœur résonnèrent dans le petit bureau aux murs blancs… Adele n’aurait voulu être nulle part ailleurs.

Tant qu’il y avait Arthur, tout irait bien.

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Hey you with the pretty face
Welcome to the human race
A celebration, Mr. Blue Sky's up there waiting
And today is the day we've waited for


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________________________________________ 2019-01-06, 22:37


« I see your true colors, shining through »
Arthur ?

Pas de réponse. Ce qui n'était pas très étonnant. Car lorsque un homme était endormi, face contre le bureau, devant un aquarium de méduse qui était assez relaxant, on ne s'attendait pas réellement à ce qu'il réponde. Cependant, le responsable des lieux commençait à froisser les factures du zoo et, par la même occasion, prenait du retard - ce que le nouveau venu concluait facilement puisque non content de dormir, il était encore torse nu -.

Arthur ! Répéta-t-il, tout de même en gardant une voix basse, en le bougeant très légèrement par l'épaule.

Non, je n'ai pas trois cœurs, marmonna l'ancien poulpe dans son sommeil.

Dyson haussa les sourcils. Je suis presque sûr que j'aurais pu le deviner tout seul oui. MONSIEUR CANE ? Dit-il alors plus fort pour le réveiller une bonne fois pour toutes, ce qui fonctionna, puisqu'il se releva alors soudainement, papillonnant du regard pendant quelques secondes avant de tourner la tête avec surprise vers le nouvel adjoint du maire.

Adjoint du maire qui semblait mécontent. Qu'est-ce que j'ai dis à propos des heures de sommeil, Arthur ? Je vous préviens, j'ai réussi à imposer aux Animaniacs une heure de coucher, et ce sont certainement les êtres les plus actifs de cette ville - oui, même devant les Tweedles -, alors je réussirai pour vous !

Arthur soupira... avant de s'affoler tout aussitôt en voyant l'heure. Il était en retard ! Il se redressa d'un seul coup, en faisant tomber sa chaise et quelques papiers importants, que Dyson ramassa en l'évitant de justesse, tandis que le responsable de l'aquarium partait dans la salle de bain de sa salle de repos pour se changer avec les habits qu'il avait déjà préparé. Son coeur (unique) venait de battre à 100 à l'heure. C'était aujourd'hui. C'était aujourd'hui, et l'inconscient s'était... endormi.

Woow, oui y a du retard, mais je vous ai déjà dit que ce n'est pas une bonne réaction ! Vous avez demandé mon aide, laissez-moi vous parler ! S'alarma Dyson de l'autre côté de la porte de la salle d'eau.

Je sais, répondit-il aussitôt. Je dois dormir sainement pour ne pas être trop fatigué lorsque le bébé va naître. Je ne dois pas paniquer pour apprendre à gérer le stress. Parfois monsieur Walters, le stress est inné, vous comprendrez surement ça un jour. Mais je sais, je... j'essaierai. Là je suis en retard. Je panique... pour aujourd'hui.

Et bien j'essaye d'arrêter un Superman maléfique alors je pense m'y connaître en stress oui, avait répondu Dyson doucement. Ce n'est pas ça le problème, reprit-il en posant enfin ses mains sur ses épaules lorsqu'il put le calmer à la sortie de la salle de bain. Vous en êtes capable. Si vous avez voulu mon aide, c'est pour quelques conseils, je ne suis pas là pour vous permettre d'en être capable. Vous l'êtes déjà. Le simple fait d'avoir cherché à être aidé me montre que vous serez un bon père. Et un bon partenaire pour elle. Alors je vous en prie nom d'un lapin mécanique ! Nom d'un quoi ? Soufflez, respirez un bon coup, rappelez vous à quel point vous aimez Adèle, et à quel point vous allez aimer votre enfant. Et surtout à quel point vous allez tout déchirer en tant que père.

Arthur, ce qui pouvait être surprenant en le connaissant, lui avait sourit. Vous avez du avoir un père formidable.

Pas du tout. J'ai oublié son existence pendant un siècle, je me suis souvenu de lui quand il est mort tout ça pour me rappeler qu'il m'a crée pour que je sacrifie mon bonheur dans le but de faire celui des autres. Et il a aussi crée pas mal de frères qui sont devenus maléfiques alors le label du meilleur père ne lui revient pas vraiment.

Quoi ?

On s'en fiche. Tout ce qui importe, c'est que mon job a toujours été de m'assurer que les enfants soient heureux, et qu'en tant que tel, je conseille les futurs parents qui cherchent de l'aide. Des papas stressés exaaactement comme vous qui sont devenus des pères géniaux, il y en a beaucoup. C'est normal de l'être. Vous êtes juste nucléairement stressé mais c'est pas un obstacle qui me fait peur. Vous avez qu'à relativiser. Un père qui n'a pas stressé et qui a été très mauvais ? Le père d'Hitler. Bon c'était peut-être un peu excessif.

Arthur haussa les sourcils. Ça n'avait aucun sens mais ça marchait. Il en était le premier surpris, mais son stress avait baissé d'un niveau, passant donc de 500% à ... 480%. Ce qui était vraiment pas mal pour le poulpe. Aussi étonnant pouvait être le toon, Arthur avait demandé son aide pour ça. Près d'Adèle, il se sentait bien. L'idée d'être père avait mit un peu de temps à être assimilée, mais, toujours grâce à la compagnie de celle dont il était tombé amoureux comme un fou, il l'avait rapidement accepté.

Mais fallait pas rêver, Arthur restait Arthur, et on pouvait faire un aquarium avait les litres de sueur qu'il avait fait tomber à cause du stress. Il avait trouvé l'aide de Dyson, qui, lui avait-on dit, s'était déjà très souvent retrouvé à apaiser des futurs parents angoissés à l'idée de ne pas être à la hauteur. Exactement comme lui. Et ce psychologue particulier, qui comptait sur son CV de multiples professions, avait quand même trouver le temps de l'aider lui. Et Arthur en avait eu besoin. Car quand bien même il voulait fonder cette famille avec Adèle... chaque jour il se disait que, piètre responsable d'un aquarium peu fortuné, il ne pourrait pas répondre aux attentes de sa famille, et n'aurait jamais la bonne attitude pour se préparer à tout ça.

Dyson le lui avait assuré : avoir demandé de l'aide était déjà un grand signe de responsabilité, et il était convaincu qu'Arthur n'avait même pas besoin de beaucoup d'aide. Près d'Adèle, et près de toute sa famille, leur famille désormais, il saurait agir.

C'est le grand jour, Arthur, reprit Dyson avec un sourire affectueux. Allez rencontrer Mister ou Miss Cane-Atkins.

Il avait prit soin de ne pas courir en ville, pour ne pas trébucher sur la neige ou transpirer malgré le froid (on ne pouvait pas le changer excessivement, il détestait toujours autant les voitures et autres transports à moteur), mais s'était tout même assuré d'avancer d'un pas ferme et rapide, bien sur ses appuis pour ne pas glisser maladroitement, et assez habile pour se dépêcher. Et il savait pourquoi il se dépêchait. Ce n'était pas à cause du stress d'être en retard et de la décevoir (si, beaucoup, mais ce n'était qu'une petite partie de la réelle raison), mais c'était parce que Arthur... avait hâte ? De la retrouver elle, de vivre ça avec elle. Il stressait peut être beaucoup sur le fait d'être un mauvais père de famille, mais rien ne pouvait mal se passer durant ce rendez-vous. Il attendait une réponse parmi deux possibilités : une fille ou un garçon, et il ne voyait pas une réponse qui le décevrait plus que l'autre (mais si on lui disait qu'Adèle accouchait d'un poulpe, il risquait de tilter, ce qui, normalement, ne devait pas vraiment arriver).

Le sourire qu'il eut quand il entendit la voix d'Adèle, et vit son visage qui semblait toujours avoir cette surprise gravée dans ses expressions, n'était pas volontaire. Il avait sourit naturellement, sans se contrôler, réflexe d'un homme amoureux devant celle qui avait fait l'exploit de le rendre si heureux que l'idée d'être père auprès d'elle l'encourageait. Il glissa alors sa main dans la sienne, plongeant son regard dans ses yeux expressifs, pour capter son attention. Adèle s'il te plait, cesse de t'excuser. J'ai fait des erreurs ce matin aussi. Tu es là, c'est tout ce qui compte, lui dit-il doucement, de son habituelle voix grave mais douce dans l'intonation. Il posa alors un baiser sur ses lèvres, comme pour taire ses excuses mais aussi pour la sentir encore plus près d'elle et ravoir ces mêmes frissons qu'il avait dès qu'il l'embrassait.

Son expression laissa cependant place à un air songeur devant la question d'Adèle. Ta fille ou ton fils ? Lorsqu'il le disait, ça semblait si irréel, mais comme elle le disait, on aurait plus dit... un rêve qui s'était enchanté pour prendre vie. Elle rendait l'impensable réel, l'aidait à concevoir que ce qui était si fou, était en train d'arriver. Effrayant, comme d'habitude. Réaliser qu'il était en train de devenir père et qu'il aurait donc, en effet, une fille ou un fils, avait de quoi stresser. Mais il se rappela de ce que Dyson lui avait dit. De la voix d'Adèle. Et du sentiment de bonheur intense qui avait irradié son corps la première fois qu'il avait senti du mouvement en posant sa main sur son ventre.

Le temps d'y songer, il n'avait même pas pu répondre à sa question, que la voilà déjà en train de reprendre la parole, le rendant alors de nouveau attentif à ce qu'elle disait. Le discours qu'elle lui fit ne l'avait pas surpris. Ces inquiétudes lui ressemblaient bien mais surtout... Arthur les comprenait. Il était évident que lui aussi s'était posé les mêmes questions. Qu'il s'était effrayé à l'idée que par sa faute, son enfant souffre dès la naissance et qu'il puisse rien y faire. Mais non. Cette idée finalement semblait encore plus fausse que celle d'être un père. Il savait que derrière cette porte, rien n'allait les faire souffrir. Adèle, ce bébé va bien. Je le sais, puisque tu es sa mère. Et juste pour ça, je ne vois pas comment pourra-t-il avoir du mal.

Il était sincère. Il était si fier d'elle ! De sa grande forme, de la maîtrise de sa mémoire (qu'elle oublia ou pas, bien sûr, simplement, elle s'en sortait toujours comme une chef, quelque soit la décision prise par ses souvenirs), de la force dont elle faisait preuve en restant fidèle à elle même malgré toutes les contraintes physiques que la grossesse faisait subir à son corps. Avec une mère comme Adèle, qu'elle enfant pouvait mal se porter ?

Notre enfant sera parfait. Et tu vas réussir à le rendre heureux comme tu as réussi avec moi. Arthur se surprenait lui même de la façon dont il parlait depuis quelques mois, auprès d'elle. Le renfermé grognon était si ouvert avec elle, si doux. Bien sûr, il lui arrivait encore souvent d'être toujours l'homme qui n'avait aucune envie de sortir auprès du monde, mais pourtant, l'amour l'avait bel et bien métamorphosé.

Sous le poids des sentiments, il n'avait même pas relevé la façon dont on les avait appelé. Monsieur et Madame Cane. Devaient-ils s'habituer à cette erreur de la part de leur entourage maintenant qu'ils avaient avoir un enfant ensemble ? Si ça plaisait à Arthur, ce n'était pas simplement l'idée qu'Adèle porte son nom, il n'avait d'ailleurs pas à lui demander de le changer, mais plutôt parce que ça lui rappelait que cette année, pour la première fois depuis longtemps, il n'était pas seul.

Son cœur s'accéléra lorsque les images, scannées par cette radio qui passait sur le gel froid sur le ventre d'Adèle, commencèrent à s'afficher sur l'écran. Arthur n'était pas un professionnel alors il ne pouvait dire beaucoup, mais reconnaissant au moins la silhouette d'un bébé. Son bébé. La vitesse de son pouls tripla cette fois-ci.

Félicitations, prononça alors la docteur après de longues minutes, un sourire sur le visage. Vous allez avoir une fille.

Un nouveau, puissant, frisson parcourut le corps d'Arthur. L'ultime phrase pour achever de rendre tout ça réel. Et pour la première fois depuis toujours... des larmes joyeuses venaient perler au coin de ses yeux.

Arthur était le papa d'une fille.

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Adele B. Atkins
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________________________________________ 2019-01-07, 02:36


Dance like a flame in the fire
Don't let your heart turn into stone

Arthur ne parlait peut-être pas beaucoup mais, quand il ouvrait la bouche, c’était toujours la bonne phrase qui finissait par se faire entendre et sonner comme une promesse aux oreilles d’Adèle. Quelques mots pouvaient suffire à apaiser bien des doutes, à balayer des questions et elle ne put s’empêcher de lui sourire avec une tendresse infinie quand il tenta de la rassurer. Il la mettait décidément toujours en avant, d’aussi loin qu’elle se souvienne, notant soigneusement ses paroles sur des post-it une fois rentrée de peur de les oublier à nouveau… Il respirait une sincérité qui la touchait droit au cœur et, si elle n’avait pas été dans un lieu publique, sans doute aurait-elle laissé aller ses hormones à vouloir pleurer pour un oui ou un non.

« … Tu es vraiment trop gentil, Arthur. Je crois que ce bébé n’aurait pu avoir de meilleur père, tu en as conscience, j’espère ? »

Méritait-elle vraiment d’être traitée de la sorte ? Méritait-elle cette attention dont ses proches faisaient preuve à son égard ? Parfois, elle en doutait et culpabilisait. Elle s’excusait d’être une tête de linotte continuelle et le simple fait de constater tous les efforts qu’ils faisaient pour elle et sa mémoire au quotidien… La rendaient toute chose. Honteuse, un peu, redevable à plus grande échelle. Les siens s’inquiétaient et voulaient prendre soin d’elle. Et Adèle s’en voulait terriblement de ne pas pouvoir leur rendre la pareille à cause d’une pathologie qui lui rongeait aussi bien l’esprit que le corps.

Mais ça, c’était derrière elle, pour le moment. Elle se souvenait d’une grande partie de ces derniers mois et le peu qui passait outre ses filets était rapidement rattrapé par les méthodes habituelles. C’était fou de voir à quel point un petit rien, un mini souvenir, pouvait être si précieux et agréable à faire tourner dans son crâne. Ça lui provoquait des migraines assez importantes que seule la musique calmait mais, au moins, elle avait l’impression de rendre un peu justice à ceux qui pensaient pour elle. Au moins ne se réveillait-elle plus en sursaut en découvrant chaque matin qu’elle était enceinte ! Ça avait été un épisode assez chaotique et cauchemardesque pour ses sens… Dépassé maintenant. Il fallait passer à autre chose. A tout autre chose.

Parce qu’ils n’étaient plus les seuls concernés, désormais.

C’était affolant à quel point une réponse pouvait porter tant d’espoir à la fois. Une fille ou un garçon, LA grande question qui s’était posée dès le premier jour et qui, quelle que puisse être la réponse, ne les décevrait jamais. Bien sûr elle avait une petite préférence mais, pour Adèle, le plus important était que ce bébé soit en bonne santé. Deux oreilles, un nez, une bouche, deux yeux, deux bras… Tout avait été passé en revue par la gynécologue pour s’assurer qu’il était parfaitement formé et grandissait suffisamment. Deux jambes, des petites fesses déjà rebondies, des mains avec cinq doigts chacune, pas de signe de malformation extérieure et un corps calleux tout à fait correct. Comme une longue liste psychologique, Adèle cochait les réponses et les annonces unes à unes dans sa tête en attendant la toute dernière. La plus importante. La dernière fois, le bébé était encore trop petit et entortillé pour avoir une réponse claire mais cette fois-ci, peut-être que… ?

« Félicitations. Vous allez avoir une fille. »

… La réponse tomba et, avec elle, tout le poids des épaules d’Adèle sembla voler en éclat au même rythme que son cœur qui se mit à fondre. Ses yeux s’illuminèrent et elle porta sa main sur son ventre – là où il n’y avait pas de gel – tournant rapidement la tête vers Hank comme pour s’assurer qu’il avait bien entendu la même chose qu’elle. Elle ouvrit la bouche, la referma dans un drôle de bruit coincé dans sa gorge, puis fini par parvenir à dire quelque chose d’un tant soit peu cohérent :

« Une fille… Arthur, on va avoir une petite fille ! »

Cela sonnait comme du miel à ses oreilles, un shamallow fondant sur son cœur et le plus extraordinaire des bains réchauffant qui lui ai été donné de prendre. Comme si son sang s’était transformé en chocolat chaud, Adele avait la sensation impressionnante qu’une nouvelle étape merveilleuse s’ouvrait à eux. Le pays des poneys n’aurait pas pu rivaliser avec ça et, très vite, elle sentit les larmes lui monter aux yeux en découvrant le regard rougi de celui qui avait accepté de partager sa vie avec elle. Est-ce qu’il… Est-ce que… Pour lui aussi, c’était réel. Evident. Ils mettaient enfin un peu plus de mots sur cet être qui grandissait en elle, écartant des zones obscurs pour enfin pouvoir avancer dans une direction plus certaine.

On dit d’un père qu’il ne le devient qu’à la naissance de son enfant. Avant, il vit dans l’imaginaire et les suppositions ; alors que la mère connaît le bébé depuis le départ et en a davantage conscience. Pourtant, quand elle observait les réactions d’Arthur en cet instant, la jeune femme était persuadé qu’il prenait lui aussi la nouvelle de plein fouet et l’intégrait à son mode de fonctionnement. Il était un homme compliqué, renfermé, solitaire, craignant la foule ou les transports en commun et effrayé par les imprévus… Et pourtant, en cet instant, il semblait être le seul roc auquel elle voulait s’accrocher pour pouvoir partager la joie qui remplissait peu à peu son âme de poisson chirurgien.

Méritait-elle d’être heureuse ? Non, méritaient-ils d’être heureux, au moins un peu ? Après toutes les épreuves qu’ils avaient traversées, peut-être que la réponse pouvait être un peu oui ? Se souviendrait-elle de la joie et de cette nouvelle, même après ? Même plus tard ? Même… Rien que de penser qu’il puisse être le seul à s’en rappeler, elle fut prise d’une puissante dose de culpabilité. Elle s’interrompit, figée dans son sourire, mais les battements réguliers du cœur de leur bébé chassèrent bien vite ces sombres pensées pour ne leur laisser que la satisfaction doucereuse de le sentir en vie.

Adele appuya son front contre celui de Hank et l’embrassa doucement, reportant ensuite son attention sur les paroles du médecin qui avait bien consentis à leur laisser quelques instants. Ce devait être terrible de voir la joie s’afficher dans la vie de couples tous les jours… Ou au contraire, gratifiant ? Mystère. Quoi qu’il en était, sa main se serra bien plus dans celle de son compagnon et elle bu littéralement toutes les paroles et conseils prodigués par la femme devant eux quant à la suite de la grossesse. Examens, bilans, prises de sang, surveillances, effets secondaires à surveiller, évènements à prendre en compte… Tout un tas de choses que la rouquine finit par demander à noter sur un papier. Heureusement que Mary commençait à les connaître et daigna le faire à sa place, lui tendant à la place de quoi essuyer le gel de son ventre rebondit une fois l’échographie terminée.

Dire au revoir au doux bruit des battements était d’une tristesse profonde mais cela promettait de pouvoir à nouveau se retrouver une prochaine fois ! Bono avait proposé de lui voler un stéthoscope à l’hôpital pour qu’elle puisse écoutera elle aussi mais elle avait refusé, déjà parce que voler était mal, et ensuite parce qu’elle ne voulait pas prendre un avantage sur Arthur. Elle essayait de lui laisser le plus de place possible, de ne pas le faire se sentir à l’écart même si Adele s’était rendu compte à quel point une femme enceinte pouvait être auto-centrée… Rien que d’y penser elle soupira en renfilant son manteau, dégageant ses cheveux roux de son écharpe.

« Voulez-vous les clichés ? »

« Evidemment ! »

Répondit-elle, peut-être un peu trop rapidement et enjoué.

« Enfin… Oui ! Je veux dire, oui ! Je voudrais les clichés de… Notre fille. »

Leur fille. Leur petite fille. Une identité. Un genre. Une évidence alors qu’elle ne pouvait s’empêcher de sourire à nouveau. C’était vrai. C’était réel. Une petite fille grandissait et les attendait, eux, ses futurs parents qui n’en menaient pas forcément super large à son approche… ! Tandis qu’elle refermait les boutons épais, Adele laissa à Arthur le soin de récupérer les précieux carrés noir et blancs où on pouvait désormais bien voir le profil du bébé et deviner ses mains sur d’autres. Lui ne pouvait pas la sentir continuellement dans son ventre. Lui ne pouvait pas lui parler quand il en avait envie ou simplement se rassurer de sa présence alors… Elle ne pouvait pas lui refuser ces preuves qui rendaient la réalité bien plus agréable et véridique. Et s’il était stressé, sans doute énormément, il n’en montra rien devant le médecin et resta le grand bonhomme fier et un peu bourru qu’elle connaissait si bien.

Pourtant quand ils furent à l’extérieur de la clinique de nouveau, soit plus de trente minutes après leur arrivée, Adele put enfin pousser un soupir profond et se pencher en avant, prenant appuie sur le dossier du banc croulant sous la neige. Quelle nouvelle ! Quelle matinée ! Bon sang ! Elle avait… Envie de le dire à tout le monde ! Envie de le crier sur tous les toits et de voir les gens être heureux eux aussi pour ça ! Ça devait sans doute être la meilleure nouvelle du monde, la plus importante, la plus…

« Est-ce que… Tu es content ? »

Demanda-t-elle plutôt au poulpe, se tournant complètement face à lui.

« Est-ce que une fille c’est… C’est ce que tu voulais ? Parce que maintenant on ne peut pas changer ni revenir en arrière et… Et moi je suis vraiment très très heureuse d’avoir une petite fille avec toi ! Enfin, ta fille. A toi et… à moi. On va avoir… Oh mon dieu, Arthur, on va avoir une fille ! Une… Je n’arrive pas à m’arrêter de le dire : une fille ! Notre bébé est une fille ! »

Sa logorrhée ne semblait pas prête à lâcher ce morceau bien trop juteux de son âme. Se rapprochant de lui, ne pouvant se résoudre à rester éloignée plus longtemps, elle chercha son regard et son contact avec toute la douceur du monde. Ses mains dans les siennes d’abord, puis peu à peu ses paumes vers son visage qu’elle encadra en venant frotter son nez près du sien. Le toucher, si simplement, si évident… Une démarche qui leur avait pris du temps, elle le savait. Même si elle ne se rappelait pas du tout de la nuit qu’ils avaient passés ensemble, Adèle gardait quelques souvenirs en mémoire des moments où il avait accepté de rester dormir en sa compagnie. Un bras où se poser. Un torse à enlacer. Un souffle à écouter. Une prudence commune dans la découverte de l’autre et une retenue respectueuse qu’ils partageaient mutuellement.

Un jour, ce grand poulpe ronchon était venu poser ses mains sur son ventre et, comme un signal, le bébé avait bougé pour venir à sa rencontre. C’était la première fois qu’il osait directement s’adresser à leur fille et Adèle s’était retenue de pleurer – maudites hormones ! – en le laissant faire. Depuis, elle ne refusait jamais un moment comme celui-ci même s’ils étaient plus rares : ils travaillaient tous les deux et les horaires de son compagnon ne leur permettaient pas toujours de se voir autant qu’ils le voudraient. Aménager ensemble avait bien été une idée évoquée mais chambouler les habitudes d’Arthur n’était pas dans les priorités d’Adele. Une chose à la fois. Une habitude à la fois. Ils se voyaient tantôt chez lui, tantôt chez elle… Mais il leur faudrait bientôt décider de l’environnement du bébé et ça risquait d’être un petit problème épineux pour le coup.

Et voilà, son esprit vagabondait déjà ! Avec tout ça, elle n’avait même pas pris le temps de l’embrasser correctement et se hissant sur la pointe des pieds, elle vint déposer sur ses lèvres fraiches un baiser aussi tendre qu’amoureux. Peut-être qu’on la traiterait de niaise ou de naïve mais… Qu’y avait-il vraiment de mal à vouloir le bien de son bébé et de son père ?

« Merci d’être venu ce matin, je… Je me disais que ça allait être important alors je suis contente que tu ai pu te libérer. » Chuchota-t-elle près de lui, souriante. « Miss Kennedy m’a interdit de travailler aujourd’hui… Est-ce que tu as quelque chose de prévu ou est-ce qu’on peut… Passer un peu de temps ensemble ? »

Elle avait très souvent peur de le déranger ou de le bousculer, même si elle le faisait spontanément et sans réfléchir la plupart du temps. Grande maladroite un peu trop bavarde. Un peu trop elle-même.

« Oh et… Il faut qu’on aille le dire à Chris ! Je devais le tenir au courant absolument dès qu’on apprenait la nouvelle ! Tu as le temps de venir avec moi au commissariat ou tu préfères que je l’appelle ? Ou bien je peux l’appeler tout à l’heure une fois que tu auras mangé quelque chose, ou… Ou je… »

Elle laissa sa phrase en suspend.

« … Ou… Je ne sais plus. Je… Je devais faire quoi déjà ? »

Adèle fronça les sourcils pour tenter de se remémorer cette soudaine perte intempestive, luttant véhément avant de finalement rendre les armes d’un air désolé. Même si ses souvenirs restaient la plupart du temps, il en demeurait certains qui lui filait entre les doigts. Effaçables. Echangeables. Pourvu que la nouvelle de leur bébé ne fasse pas partis de ceux qui s’enfuiraient à son réveil !

« Tu as prévu quelque chose, cet après-midi ? »

Visage innocent, attentif et un sourire encourageant alors qu’elle profitait de son contact encore un peu. Elle était juste bien dans ses bras, suffisamment à l'abri du reste et plongée dans une petite bulle pour quelques secondes encore.

« Parce que moi… J’ai juste prévu de t’aimer, Arthur Cane. »

Et ça, elle ne risquait pas de l'oublier !

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________________________________________ 2019-01-21, 13:09


« I see your true colors, shining through »
Arthur avait fixé cette image pendant de longs instants, soudainement emporté bien plus loin que dans cette salle médicale. Le poulpe n'était pas un rêveur. La vie qu'il a eu ne lui a jamais appris à rêver. Juste à rester dans sa zone de confort et à grogner sur ce qui venait la perturber. Et pourtant, cette simple annonce, la simple phrase "Vous allez avoir une fille", et cette image de ce petit bout de lui, ce petit bout de tous les deux, sur l'écran, l'emmenaient bien loin dans l'univers des songes. Il se demandait à quoi elle ressemblerait lorsqu'elle sera réellement là. Il se demandait s'il réussira à la porter correctement. Il se demandait s'il allait être un bon père de famille. Il se demandait s'il serait aussi heureux dans cette vie, qu'il l'était aujourd'hui.

Il n'avait même pas conscience du sourire qu'il eut sur son visage à ce moment, lorsqu'on lui tendit les échographies. Lui qui souriait si peu d'habitude, mais tellement de fois depuis qu'elle était à ses côtés. Il avait stressé pendant longtemps, il stresserait pendant encore plus longtemps. Mais là, il était juste heureux. Adèle le dit ensuite : elle ne pourrait pas s'empêcher de le dire. Et bien lui ne pouvait pas s'empêcher de le répéter dans ses pensées. Leur bébé est une fille.

Je suis très heureux, Adèle, lui répondit-elle doucement, en glissant sa main sur son épaule pour la rapprocher de lui. L'avoir tout près, elle et... elle et sa fille. A cette pensée, Arthur posa son autre main sur le ventre rond de sa copine. Notre fille... répéta-t-il ses mots dans un murmure bien plus calme que l'énergie d'Adèle, mais dans un sentiment profond égal au sien.

Parfois, il se surprenait lui-même. Observer l'amour de loin (très loin) ne suffisait définitivement pas à le comprendre. Il était si souvent étonné de son propre amour pour cette femme. C'était une notion qui semblait simple, mais qui était bien plus forte que ce à quoi il s'attendait. Il lui suffisait de la regarder, ou de sentir ses lèvres sur les siennes, comme à cet instant, pour savoir qu'il était prêt à laisser tout le reste pour elle. Son appréhension pour la compagnie, sa haine du contact physique, son scepticisme quant à sa propre chance. Alors quand elle vient l'embrasser, il passa ses bras autour d'elle pour la garder là, avec lui.

Voilà quelque chose pour laquelle je suis d'accord avec Miss Kenedy, lui répondit-elle à propos de son travail. Il esquissa un nouveau sourire. Les poissons peuvent bien se porter un jour sans moi.

Comme à son habitude pour ralentir cette Adèle si énergique lorsqu'elle s'emportait, bien qu'elle le faisait craquer lorsqu'elle était ainsi, il passa ses mains sur ses épaules pour la regarder dans les yeux. Oui, j'ai quelque chose de prévu, et c'est avec toi, que c'est prévu.

Il glissa sa main dans la sienne, avant de marcher à ses côtés, doucement, tandis qu'elle reprit. On fera mieux qu'appeler Chris, on ira le voir. Mais avant il y a quelque chose que je dois te montrer. Il s'éclaircit la gorge. Il était si peu entreprenant d'habitude que faire une telle surprise le... gênait. Il avait tout prévu pendant si longtemps et soudainement, alors qu'il y était, il se mit à craindre que ça ne lui plaise pas du tout.

Quelques jours auparavant

Candice était partie plus tôt, de service au restaurant, mais tout le long, elle avait été présente avec ferveur et enthousiasme, aux côtés d'Arthur et de Chris. Il avait été moins dur pour Arthur de demander de l'aide à la barmaid que celle de Chris qui... il ne l'admettait pas mais, qui l'impressionnait bien plus. Exigeant et intransigeant à son égard, il lui semblait parfois qu'il le détestait. Ca avait du être le cas pendant quelques temps d'ailleurs. Il préférait se dire que ce temps était révolu. Et le fait d'avoir eu son aide du début jusqu'à la fin sur ce projet l'avait conforté dans cette idée.

Quoiqu'il en soit, pour ce dernier jour de mise en place, Chris était resté encore avec lui pour terminer les derniers détails. Le policier poussa un petit soupir tout en essuyant sa transpiration de son front grâce à son avant bras. Il ouvrit sa bière et une autre pour la tendre a Arthur.

Tiens, ça va te rafraîchir un peu. Il laissa un moment de silence, les yeux sur sa bouteille. Je t'aide mais je trouve toujours que votre relation est trop accéléré, lâcha-t-il simplement.

S'il remercia Chris d'un geste de la tête en acceptant la bierre, Arthur était resté silencieux pendant un instant pour trouver quoi dire. Ne pas avoir le soutien de Chris qui est important pour Adèle constituait une profonde angoisse, et s'il était content d'avoir son aide, il espérait vraiment gagner toute sa confiance un jour. Il bafouilla d'abord avant de savoir ce qu'il voulait dire.

J'ai toujours été très seul, dans chacune de mes vies. Et à chaque fois que je l'ai trouvé, je ne l'étais plus. Il laissa un autre temps de silence avant de reprendre. Je comprends que ça fasse peur. Adèle mérite ce qu'il y a de meilleur, et je doute souvent que c'est ce que je suis mais... elle me rappelle toujours à quel point on est heureux ensemble. Je veux cet enfant. Avec elle. Et une nouvelle seconde silencieuse. Avec toi aussi. C'est important.

Chris écouta attentivement Arthur sans le couper. Il était attentif sur chaque mot que ce dernier prononçait. Le blond finit alors pas prendre appui contre le mur avant d'afficher un petit sourire pensif.

Tu sais. La première fois que j'ai appris que j'allais être papa, j'ai paniqué. Elle me l'a annoncé et je suis resté figé .. J'étais jeune. Ses yeux bleus se possèdent finalement sur Arthur. Ce que je veux dire c'est que être angoisser c'est normal. C'est grâce à ça que l'on reconnaît un futur bon père. Il but une gorgée de sa bière avant de se racler la gorge. C'est vrai que je ne l'ai jamais vu aussi heureuse. La dernière fois qu'elle avait sourit comme ça c'est quand elle avait tenue James dans ses bras pour la première fois. Mais je t'ai l’œil Cane. Vraiment.

Arthur avait haussé les sourcils, surpris, mais il se rendit compte que ça fonctionnait : il était, certes juste un peu mais c'était déjà ça, rassuré un minimum.

Comment... Il fit semblant de tousser, embarrassé tout de même de toutes les inquiétudes qui fourmillaient dans sa tête. Chris est peut être compréhensif, mais Arthur avait l'impression de perdre en crédibilité et de perdre ses chances d'avoir la confiance de Chris s'il était inquiet de la sorte. Comment on sait comment faire pour être un bon père ? Est-ce que tu l'as appris quelque part ?

Arthur avait rougit, ce qu'il tenta de cacher au maximum, à ce qu'il a dit sur Adèle. Adèle le rendait heureux si bien qu'il voulait lui rendre la pareille, et le fait que quelqu'un d'autre lui disait qu'il y arrivait... ça lui faisait bizarre. Il n'avait pas l'habitude d'être reconnaissant mais l'était de plus en plus.

Dans quelques jours on saura le sexe de l'enfant. Tu crois qu'elle... sourira comme ça ?

Chris haussa les sourcils à sa question ne sachant pas comment réagir. Il se contenta alors de secouer négativement la tête. Je ne l'ai pas appris quelque part. Je l'ai appris sur le terrain. C'est naturel, ça vient tout seul. Si tu veux de ce bébé tout se passera bien Arthur. Il lâcha un petit rire amusé. On parle de Adèle. Fille ou garçon elle sera tellement heureuse. Tu la rends heureuse c'est le plus important. Tout va bien se passer, je le sais. Vous me faites penser à Eleonore et moi un peu. Je lui avais fait la même surprise tu sais ? Alors arrête de te tracasser.

De nouveau silencieux, Arthur resta un instant songeur avant de répondre.

Merci.

Un simple merci mais si lourd de sincérité. Et ils regardaient ce qu'ils avaient finalement terminé. Oui, la vie qui s'annonçait douce.

Aujourd'hui

Arthur emmena Adèle dans un quartier du centre-ville mais à l'écart des rues principales, qui étaient les plus bruyantes. Mais elle ne savait pas où elle allait, ni ce qu'il avait préparé. L'endroit n'était pas du tout par là où elle vivait, ni lui, d'ailleurs. Rien n'indiquait à Adèle ce qu'il avait à lui montrer, mais l'ancien poulpe décida tout de même rester silencieux, souriant à sa curiosité mais ne répondant pas lorsqu'elle lui posait des questions.

Fais moi confiance, lui dit-il doucement à l'oreille lorsqu'il s'arrêta finalement. Il se mit alors derrière elle pour poser ses mains sur ses yeux et l'empêcher de voir la suite. Nous y sommes. Plus que quelques pas à faire.

Il accompagna alors délicatement Adèle qui ne pouvait donc plus regarder où elle allait. Elle put sentir un passage à l'intérieur, et l'entrée dans un ascenseur qui ne monta que très rapidement, et lorsque enfin Arthur voulut bien accepter qu'elle rouvre les yeux, elle se trouvait devant une porte, dans un couloir d'immeuble. Sans prononcer un mot, il ouvrit la porte avec une clé sortit de sa veste, et la fit entrer.

Il n'y avait personne dans l'appartement qui n'était pourtant pas le leur. D'ailleurs, tout semblait aussi neuf qu'authentique. L'espace était convenable et les couleurs étaient douces et vives, et Arthur observa la surprise d'Adèle lorsqu'elle remarquerait qu'une photo d'eux, prise par Candice il y a quelques semaines, trônait dans un cadre.

Viens voir, dit-il toujours explication. Il prit alors de nouveau sa main, et l'emmena dans une chambre. Une grande chambre, aussi belle que le reste de l'appartement, qui possédait un lit à deux places à côté duquel reposait un berceau. Il y a une autre chambre, pour elle, à l'autre bout du couloir mais avec Chris, j'ai compris que j'aurais du mal au début, pour dormir dans une autre pièce que notre fille.

De nouveau gêné, appréhendant sa réaction, il s'éclaircit la gorge avant de reprendre. J'ai économisé pour acheté cet appartement. Vide, bien sûr. Pour le reste, les peintures, les meubles, j'ai été aidé. Par Chris et Candice. On ne t'a rien dit, je voulais t'en faire la surprise. Les joues rouges, il plongea son regard hésitant mais amoureux dans ceux d'Adèle. Je veux qu'on vive ensemble. Officiellement. Chez nous.
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Voyageur égaré, j'ai traversé l'orage. Le vent s'est levé j'ai pu tourner la page. Tu m'as dit cette victoire ne s'ra pas la dernière, suis une étoile, un phare, une terre...

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________________________________________ 2019-01-25, 15:48


Dance like a flame in the fire
Don't let your heart turn into stone

Combien d’épisodes est-ce qu’Adèle avait manqué en réalité ? Non parce que là, elle n’avait clairement pas l’impression de suivre la même série que celle où Arthur évoluait ! Elle se trouvait dans un appartement suffisamment grand pour une famille, entièrement vide de présence humaine mais remplit soigneusement et distinctement par de jolis meubles, des couleurs douces, chatoyantes comme elle aimait les voir au quotidien. Et là, une chambre. Une chambre avec un lit pour un bébé. Une chambre avec une petite peluche en forme de poulpe décoré d’un nœud en tissu rouge qui attendait sagement d’être le doudou du futur bébé qui viendrait se reposer à côté de lui. C’était… Elle n’avait pas les mots.

Si elle avait poussée une exclamation surprise au départ, à l’ouverture de la porte, elle ne disait désormais plus rien. Le son était coupé dans sa gorge et elle eut beau ouvrir la bouche, rien n’en sortit. Rien alors qu’elle levait les yeux vers le plafond et redescendait lentement jusqu’à la fenêtre. Il y avait de jolis rideaux, ils ressemblaient aux siens… Elle se détacha doucement de lui, s’avançant dans la pièce, ses doigts venant au contact du berceau comme si elle en tâtait la réalité. La douceur. La saveur du bois sous ses doigts. La couverture neutre à l’intérieur était douce, neuve et lavée. Elle frôla le nœud du poulpe avec un petit sourire, attentive aux moindres détails qui avaient pu filtrer de ça et de là. Sa tête se tourna vers la gauche quand elle toucha ensuite le couvre-lit, marchant avec une prudence peu commune. Ses yeux observaient, attrapaient et imprimaient au possible la vision étonnamment tendre de cet endroit. C’était… Leur chambre ? Leur… Future chambre ?

« C’est toi qui a… Pensé tout ça ? »

Sa voix avec bégayé alors qu’elle se penchait comme pour observer à travers la fenêtre. Un petit parc tranquille, sans vis-à-vis et sans bruit dérangeant. Plongé sous la neige, l’ambiance était d’une douceur si jolie qu’Adèle serait bien resté ici juste à regarder au travers de cette fenêtre. Elle papillonna du regard et se tourna enfin vers Arthur, constatant qu’il n’avait pas bougé de sa place et triturait les clefs nerveusement. Il avait l’air… Si inquiet. Si peu sûr de lui. Si attentif à ses réactions et pourtant, en cet instant, le cœur d’Adèle ne parvenait pas à savoir si elle l’aimait plus ou moins que le plus impossible des possibles.

« C’est… Chez nous ? Vraiment… Chez nous ? »

Hank lui avait fait une surprise et, pour une surprise, s’en était une d’une sacrée taille ! Il y avait pourtant encore la place de mettre ses affaires et tout ce qu’il fallait pour… La rousse resta interdite, un sourire qui ne parvenait pas à laisser filtrer d’autres mots et quand il hocha la tête, elle porta ses mains sur son propre visage. Le contact de ses paumes. L’obscurité de sa peau. Tout se bousculait dans sa tête, tout était dans le désordre et tout voulait être la première chose à être dite en cet instant ! Adèle eu un hoquet douloureux et, avant qu’elle ne s’en rendre compte, elle se mit à pleurer comme une gamine face au plus beau cadeau de noël apporté par le père noël !

Les mains qu’Arthur posa sur ses épaules firent sortir son cœur de sa poitrine et elle consentit à relever vers lui ses yeux rougis, hochant plusieurs fois la tête malgré l’air prodigieusement ridicule qu’elle devait aborder dans un tel état ! Heureusement que son maquillage était waterproof sinon il aurait eu de quoi partir en courant. Elle renifla bruyamment, baissa les yeux pour s’excuser, et posa doucement ses mains sur ses avant-bras pour s’y accrocher.

« Excuse-moi, c’est juste que… C’est juste que c’est… Tellement joli et… C’est… c’est exactement ce qu’il nous fallait pour… Pour nous et notre petite fille. C’est… Arthur, tu as pensé à tout. Tu as… Eu l’aide de Chris et Candice et je suis impressionnée parce que… Parce que tu as fiat ça en famille et… Et tu as fait ça pour… Pour nous… »

Plus elle parlait et plus elle souriait, même si elle devait avoir l’air absolument affreuse ! Et complètement à la ramasse parce qu’il lui était impossible de faire une phrase correcte. Ah nouveau elle renifla mais quand la paume d’Arthur se posa sur sa joue mouillée, elle s’y enfouie avec une tendresse si douce qu’elle eut envie de rester à l’abri de ses bras pour tout le reste de la journée. Les yeux clos, un instant, un seul instant, et elle les rouvrit brusquement dans une inspiration longue.

« Il… il va falloir que je prévienne Bono ! Sinon il va aller à mon appartement et il… Il ne faut pas qu’il pense que je l’ai abandonné. Mais tu… Est-ce qu’il faut que je prenne des affaires ? Quand est-ce que tu… Quand est-ce que tu veux qu’on… Qu’on emménage… Ici ? »

Elle furetait partout, soudain montée sur ressorts en s’extirpant de ses bras pour s’engager dans le couloir. Passant à côté d’une salle de bain spacieuse aux douces odeurs de savon, Adèle s’arrêta en plein élan lorsqu’elle découvrit la petite chambre qu’Arthur avait dédié à leur bébé : simple, pleine de promesses et avec une subtile odeur qui plut immédiatement à la jeune femme. De nouveau des larmes. De nouveau l’étau dans la gorge et de nouveau ses yeux clairs cherchant les siens pour s’y raccrocher. Espérer. Croire. Croire que c’était possible. Et croire que c’était réel quand elle se pinça la joue pour se ramener sur Terre. Aïe ! Oui, ça l’était bien. Cet endroit, c’était… C’était ce dont elle avait eu envie de lui parler depuis des jours. Et lui… Lui, il avait tout planifié. Tout prévu. Tout sentit bien avant elle.

Comment faisait-il pour être aussi… Aussi lui ?

Adèle tenta de se ressaisir, de se redresser un peu et de croiser ses mains devant elle. Sa bouche contre ses doigts, elle ne savait pas par où commencer. Par où… C’était tellement nouveau, tellement emmêlé dans son esprit et à la fois si clair et limpide : heureuse. Oui, elle était… Heureuse. Effrayée aussi, face à cette soudaine perspective. Inquiète. Pensant déjà à mille choses qu’elle aurait oubliées dans un instant sans doute. Mais il y avait une donnée récurrente : cette surprise lui faisait extrêmement plaisir.

Doucement, elle baissa les yeux et posa sa paume contre son ventre qui commençait à bien se remarquer maintenant.

« Tu vois, petite fille, cette chambre sera pour toi quand tu seras plus grande. C’est ton papa qui l’a préparée… Et maman y mettra d’autres choses encore pour que tu te sentes bien. »

Parce que c’était toujours important qu’une maison soit un projet commun, une touche de l’un et de l’autre. Même si en cet instant, Adèele était complètement soufflée par la qualité de cette surprise. Patiemment, elle attendit qu’Arthur ne comble l’espace entre eux pour venir poser sa tête contre le creux de son bras, passant le sien autour de lui.

« Il va vraiment falloir que je pense à dire à Chris qu’il va être l’oncle d’une petite fille et… Le remercier pour tout ça. Candice aussi. Tu me le rappelleras ? »

Elle leva le nez dans sa direction. Observant son visage si sérieux et pourtant… Elle avait la sensation de pouvoir y lire tout un tas de choses que juste un Arthur grognon. Il était parlant quand on le connaissait, mais Adèle ne se donnait pas le mérite de pouvoir le connaître par cœur. Elle oubliait si souvent qu’elle appréciait presque de le redécouvrir à chaque fois.

« … Je crois que c’est la plus belle journée qui puisse exister. » Souffla-t-elle. « Même si on va devoir se lancer dans un déménagement quand on pourra ! Parce que je veux vivre avec toi et… Et dès que possible ! D’ailleurs, il faut me dire combien ça t’as coûté parce que… parce que je ne veux pas que tous ces frais soient uniquement induits pour toi ! Je dois participer ! Ou au moins te verser un loyer, quelque chose ! Et je dois… Tu crois que je dois vendre mon appartement ? Ou si… Si j’oublie un jour qu’on vit ici et que je m’y rend et qu’il y a quelqu’un d’autre ? Oh lala, je devrais peut-être le garder ? Mais on va croire que c’est parce que je ne suis pas sûre alors que si, évidemment, bien sûr que je veux être avec toi ! Je veux vivre avec toi. Je veux apprendre ça, tous les deux. Je veux… Je veux beaucoup de choses, pardon. »

Penaude, s’excusant du regard.

« Tu as fait un très joli travail. Cet endroit est magnifique. Je… M’y sens déjà chez moi. »

Parce qu’ils y étaient tous les deux.

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________________________________________ 2019-02-19, 08:25


« I see your true colors, shining through »
Parfois Arthur se demandait comment il faisait pour tenir dans cette nouvelle vie. Lui qui était terrifié par le changement et le bouleversement, par le contact ou par... la famille, tout cela depuis qu'il avait perdu la sienne et donc depuis pratiquement toujours dans sa vie. Mais pour s'en rappeler, il n'avait qu'à regarder Adèle. La voir s'adresser à leur fille qu'elle faisait grandir dans son ventre, pour lui présenter sa chambre, c'était comme tomber amoureux d'elle une nouvelle fois. Oui, tout avait été si précipité. Ce ne serait que dans quelques mois que cela ferait un an qu'il est en couple avec elle, et aujourd’hui déjà, ils trouvent un foyer pour l'enfant qu'ils auront ensemble. Mais avec elle, il était soudainement prêt à tout.

Pour calmer Adèle dans sa précipitation habituelle, Arthur glissa un bras autour de ses épaules pour la ramener doucement près de lui. Adèle, tu mérite tout ça, assura-t-il simplement d'abord, laissant quelques secondes silencieuses passer, tous les deux l'un contre l'autre face à la chambre de celle qui sera leur fille. On appellera tout le monde. Et on aura le temps de tout mettre en place. Maintenant, on a le temps de toute une vie devant nous.

Deux semaines plus tard
21 janvier 2019

Arthur revenait souvent à l'appartement durant ses pauses déjeuners. Assis dans la chambre de leur fille, une salade à côté de lui qu'il mangeait lentement, en faisant attention à ne pas salir la pièce, il s'était adossé contre quelques cartons qui n'étaient pas encore ouverts, pour sculpter ces poissons de bois, qu'il continuait chaque jour, chaque midi, avant de repartir travailler. Il était parfois si impliqué qu'il lui arriver d'oublier de manger. Peu lui importait, à vrai dire, tant qu'il s'appliquait à la tache. C'était important pour lui. Malgré l'origine de ses parents, elle ne grandirait pas dans l'océan comme eux. Mais cela ne voulait pas dire pour autant qu'elle ne pouvait pas aimer la mer et ses occupants ! Arthur n'était pas très manuel, mais il n'était pas insatisfait de ce qu'il faisait.

Lorsque le téléphone sonna, il décrocha sans même regarder de qui venait l'appel. Généralement, il n'y avait qu'Adèle qui l'appelait, et c'est par réflexe qu'il répondit. Adèle, tout va bien ?
Mais la voix qui lui répondit n'était pas celle d'Adèle. La surprise l'arrêta dans sa tache. Monsieur Cane, je vous appelle depuis l'hôpital de Storybrooke, il est arrivé quelque chose et vous êtes le contact à appeler. C'est...

Son cœur manqua de s'arrêter. Il était arrivé quelque chose. Renversant outil et salade, il s'était levé d'un bond, l'angoisse marquant son visage. Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Comment va Adèle ? Le bébé ? Est-ce que c'st grave ?

Le ton de l'infirmière resta serein et se voulait rassurant. Oh, nous nous sommes mal compris veuillez m'excuser. Il ne s'agit pas de votre femme, et ce n'est rien de grave. Il s'agit d'Andrew. Il a eu un accident de voiture, il s'en sort avec une jambe cassée. Comme vous êtes le contact d'urgence, nous préférons que vous veniez le chercher plutôt que de laisser sortir seul.

Vous vous êtes trompée... je ne connais pas d'Andrew.

Son interlocutrice parut troublée. Vous êtes bien Arthur Cane ? Le grand frère d'Andrew Cane ? C'est votre nom et numéro qui est indiqué sur le dossier.

Arthur frémit laissant quelques instants de silence, troublé à son tour, les sourcils froncés. Je... j'arrive.

En arrivant à l'hôpital, des questions et des appréhensions plein la tête, il vit qu'il était attendu, puisque quelqu'un s'occupa de lui très rapidement pour le guider vers une chambre, en prenant, sur le chemin, un fauteuil roulant. L'infirmier s'arrêta devant la porte qu'il lui désigna, lui indiquant qu'il pourra asseoir Andrew pour sortir.

Sans répondre, Arthur ouvra la porte, pour comprendre cette histoire qui n'avait aucun sens.

Assis sur son lit d'hôpital, un homme qui avait l'air plus jeune que lui avait le regard tourné vers la fenêtre. Sa jambe gauche, dans le plâtre, était surélevée.

En entendant Arthur entrer, il tourna le regard vers lui. Ses yeux étaient remplis d'angoisse. Je... suis désolé, je ne voulais pas qu'on se rencontre comme ça.

Pardon, je n'ai aucune idée de qui vous êtes.

L'homme baissa un regard gêné vers le sol.

Hank, l'appela-t-il par son nom original, à la surprise de celui-ci. Ici, je me suis fait appeler Andrew par la malédiction. Mais nos parents m'ont appelé Klaus. Et toi Hank.

Arthur aurait pu tomber. Les frissons qui parcouraient son corps étaient rapides et soudains. Il fit un pas en arrière, la bouche bée. Il n'y croyait pas, comme si soudainement toutes ses peurs et tous ses cauchemars enfouis au fond de lui se réveillait. Qu'il hallucinait et revoyait sa famille massacrée dans les abysses du nord du pacifique.

Comme il n'avait rien répondit, Andrew reprit. J'ai pas grand chose ici. Je vais de rues en rues et parfois il m'arrive des choses pas très cool. J'ai toujours réussi à échapper à la police ou à l'hôpital, mais cette fois je me suis fait renverser en centre-ville. J'ai entendu parler de toi l'année dernière... j'ai jamais eu le courage de venir te voir. Je suis parti vers l'Océan Indien quand ils nous ont attaqué, j'ai cru que vous étiez tous mort. J'en ai déduis que tu étais parti de l'autre côté, quand j'ai appris que tu étais toujours en vie. Quand ils m'ont demandé un contact d'urgence, c'est toi que j'ai mis mais... je regrette d'avoir été lâche. Ça aurait été mieux que je vienne te voir avant. Mais je me suis dit que peut être, tu ne voulais pas de moi. Il eut un rire nerveux. S'il te plait, dis quelque chose, c'est... angoissant.

Arthur s'approcha, hésitant. D'abord, il leva un doigt vers le menton d'Andrew pour relever son visage vers lui, pour le regarder un instant. Son regard ressemblait au sien. Klaus... était son plus petit frère. De toute évidence, il avait lui aussi grandit. Et pourtant, il voyait bien, que c'était lui.

Mais il ne trouva rien à dire. Il se contenta de le serrer contre lui.

Il avait fallut du temps à Arthur pour dire quelque chose. Il s'était assis à côté de lui, restant là pour plusieurs heures, s'échangeant finalement quelques mots, simples mais sincères. Klaus était à ses côtés comme pouvait l'être un fantôme, et pourtant, lui était vraiment là. Bouleversant toutes les émotions du responsable d'aquarium.

Alors... je vais être tonton, avait-il dit dans un petit sourire. Je... vais l'être ? Je viens d'arriver, et tu ne savais même pas que j'étais en vie alors... si tu es en colère, je comprendrais.

Je... Klaus.. Andrew. Je ne vais pas te renvoyer dans la rue. Tu viens avec moi. Tu la rencontreras. Elle s'appelle Adèle. C'est la femme la plus douce de cette ville, elle comprendrait. Ce n'est que finalement qu'il se tourna vers lui, pour lui adresser son premier sourire. Tu vas être tonton. Tu ne seras pas le seul, fais attention à la concurrence, elle aussi a un frère, précisa-t-il, essayant de blaguer comme il le pouvait.

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YOU'RE JUST A MAN
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Voyageur égaré, j'ai traversé l'orage. Le vent s'est levé j'ai pu tourner la page. Tu m'as dit cette victoire ne s'ra pas la dernière, suis une étoile, un phare, une terre...

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________________________________________ 2019-04-13, 20:23


Dance like a flame in the fire
Don't let your heart turn into stone

Avril 2019

Trois mois déjà que l’événement en l’honneur de la mairie avait eu lieu, qu’elle était devenu le Phoenix et qu’elle avait cohabité avec une entité aussi destructrice que protectrice. Trois mois depuis que Storybrooke s’était vue recouverte d’un dôme, rendant toutes les communications impossibles et faisant ressembler la bourgade à quelque chose proche de la fin du monde. Heureusement, tout s’était plutôt bien terminé et le calme était revenu… Même pour Adèle qui, à huit mois de grossesse, avait été consignée à la maison par un Arthur de plus en plus inquiet à l’idée qu’elle remette une tenue de super-héroïne. Et elle avait beau lui avoir dit qu’elle n’avait porté qu’un casque, rien à faire : il ne voulait plus la voir dans cet état. Il ne voulait plus la voir à l’hôpital. Il ne voulait plus craindre qu’elle soit blessée, alors… Leur nouvel appartement était son lieu de promenade et, parfois, elle se permettait le luxe de quelques promenades pour profiter du printemps. Jamais seule, Max ayant bien accepté de la chaperonner pour lui permettre ses petites escapades, ou encore Chris… Mais rien ne semblait vraiment calmer l’angoisse d’Arthur.

Et elle avait beau le rassurer, lui tenir tête pour faire ce qu’elle voulait, Adèle ne parvenait jamais vraiment à être désagréable avec lui. Elle comprenait ses inquiétudes, sa manière de vouloir sans arrêt la défendre du monde entier mais il ne pouvait pas non plus l’enfermer. Déjà qu’elle paniquait avec la venue toute proche du bébé et l’impression de ne pas être prête, autant ne pas rajouter de l’huile sur le feu ! Heureusement que Klaus, un peu plus laxiste que son frère, l’aidait à penser à autre chose lorsqu’il était là… Et acceptait de porter des cartons pour les déposer dans la chambre du bébé. Si elle ne voulait pas qu’il monte les meubles, laissant ce privilège à Arthur et elle, au moins il la rassurait et veillait sur elle. C’était la seule famille que Hank possédait… Son bien le plus précieux.

Jusqu’à sa fille.

Poussant un soupir, Adèle se redressa finalement avant de poser une paume au bas de son dos et de grimacer. Se baisser devenait chaque jour de plus en plus compliqué ! Déjà qu’elle ne voyait pas ses pieds, faire tomber un vêtement ou un doudou relevait désormais de l’épreuve olympique par excellence ! Quelle idée aussi de plier une enième fois les petits bodys rassemblés sur la commode ? Elle les connaissait tous par cœur, les uns comme les autres, et avait une nouvelle fois re-vérifié le sac qui partirait avec elle à la maternité. Ça lui faisait plaisir et ça la détendait une chose pareille. Faire. Défaire. Refaire. Être sûre. Mais alors dès que ça lui échappait des mains… Une vraie galère !

Coinçant une mèche rousse derrière son oreille, Adèle passa sa langue sur sa lèvre inférieure en repliant le petit vêtement avec les autres. Aplatissant la baleine illustrée sur le devant, ses pensées vagabondèrent sur les souvenirs de la soirée qu’ils avaient passés ensemble la veille. Depuis qu’elle avait perdu du poids mais recouvré un tant soit peu de mémoire, la jeune femme avait rapidement craint de ne plus être celle dont Hank était tombé amoureux… Même s’il avait aimé un poisson chirurgien en étant lui-même un poulpe, le doute subsistait toujours alors qu’ils s’embrassaient de façon tendre mais sans jamais aller au-delà. Elle ne se rappelait pas de la nuit qui avait engendré leur bébé, comble de l’innocence involontaire, alors elle avait décidé de lui demander directement. Complètement.

Être prête à affronter le fait de ne pas lui plaire et d’avoir perdu sa confiance ou… Autre chose. Après tout, Arthur était un bel homme et il aurait été quasiment normal qu’il ne puisse… non. En vérité, ça lui aurait fait extrêmement mal. Un pincement douloureux qui avait soudain disparu lorsque ses lèvres s’étaient posées sur les siennes et que son corps avait enlacé le sien dans la plus douce des étreintes. Et aujourd’hui, ses joues rougirent rien qu’au souvenir de ses grandes paumes posées sur elle ! Si beau. Si doux. Si… Amoureux. Vraiment. Sans doute ni fioriture. Avec toute son inquiétude et ses incertitudes mais au moins un endroit où se raccrocher : leurs cœurs.

« Tout va bien ? » Fit une voix derrière elle.

Un soupir. Un sourire. Et un hochement de tête.

« Oui, merci Andrew. » Répondit-elle d’un ton très doux à l’homme posté à la porte de la chambre du bébé. « Je… Rangeais juste un peu. Pour être sûre. »

Sûre de quoi en fait ? Oui, d’y penser, elle se rappela que c’était stupide et irraisonné. Mais le mouvement dans son ventre sembla lui confirmer qu’elle avait bien fait de le faire. Leur fille allait adorer ce nouvel endroit. C’était certain.

« Ca va aller. C’est pas parce que vous vérifier vingt fois que quelque chose va clocher. » Tenta-t-il, maladroitement.

Elle posa sa main sur son bras et le serra, compatissante de ses essais de la rassurer à sa manière. Andrew ne faisait pas parti de leurs vies depuis très longtemps mais elle avait accepté de lui faire une place ; parce qu’il était le frère d’Arthur et parce qu’il méritait lui aussi de pouvoir le côtoyer après tout ce temps séparés… Son compagnon l’avait cru mort et disparu alors il y avait énormément de temps à rattraper. Et puis il s’était révélé un allié conséquent pour Adèle et ses envies de sorties en plein air pour profiter du soleil !

Le dépassant, elle se dirigea vers le salon qui prenait enfin sa forme définitive. Sur le canapé, des plaids étaient jetés négligemment sur l’accoudoir où elle était précédemment assise pour regarder la télévision. Mais l’écran dansant devant elle l’avait vite lassée, ses dix doigts la démangeant de trouver une occupation !

« Tu as quelque chose de prévu ce soir ? »

« Oui, je sors avec… Un ami. » Répondit Andrew, se servant une bière dans le frigo. « Je rentrerai pas, comme hier. J’étais juste passé voir si tout allait bien. »

« Tu es un frère assidu à sa tâche. » Se moqua doucement la rouquine.

« C’est parce que tu fais parti de ceux qui ont rendu mon frère heureux et ça… Je ne pourrais pas l’oublier. Même si je n’étais pas là, au moins a-t-il trouvé quelqu’un pour l’empêcher de rester seul. Il peut être vraiment borné quand il n’a nul part où se raccrocher. »

Adèle hocha la tête, ayant déjà eu cette conversation avec Klaus. Il montrait une grande culpabilité à n’avoir donné aucun signe de vie jusqu’alors mais Adèle ne savait pas encore pourquoi il s’était décidé de le faire maintenant. Elle n’aimait pas forcer les gens à lui dire ce genre de choses, ça lui donnait l’impression d’être envahissante et peu sympathique… Alors elle se contentait de ce qu’il voulait bien lui dire et d’attendre que la vérité ne vienne un jour.

En attendant, elle rit légèrement à sa plaisanterie et se tortilla immédiatement, le bébé appuyant sur des parties de son corps qu’elle n’était plus certaine de contrôler correctement ! Rabrouant son « beau-frère » gentiment, Adele sentit rapidement une douleur irradier de nouveau dans le bas de son dos et retourna s’asseoir – ou plutôt, se laisser tomber voire s’échouer comme une baleine – sur le canapé dans un soupir lourd. Pire qu’une petite vieille !

Saluant Andrew qui refermait la porte derrière lui, elle tendit le bras pour attraper son téléphone. Faisant défiler les messages, elle répondit à celui que son petit frère lui envoya et attendit, patiemment de recevoir celui qui lui indiquerait qu’Arthur était en route pour l’appartement… Peut-être qu’il serait d’accord pour lui faire de nouveau un massage ? Parce qu’à ce stade, elle n’était pas certaine de pouvoir à nouveau se redresser tant son bassin semblait lourd et bloqué. Le Docteur lui aviat dit que c’était normal, que son corps se préparait à l’arrivée du bébé, mais quand même !

Ou bien était-ce ce qu’ils avaient fait la veille qui l’avait rendu dans cet état ? Grand Dieu, pourvu que non ! Parce que maintenant qu’elle y avait goûté… Elle ne pouvait s’empêcher de vouloir recommencer.

A nouveau, elle rougit et enfoui son viasge dans son pull en laine.


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________________________________________ 2019-04-29, 22:37


« I see your true colors, shining through »
Avoir son frère, dans cette période de sa vie, avait été une véritable merveilleuse chose pour Arthur. Adèle était parfaite avec lui, et le sentiment d'avoir leur fille qui arrivait l'était tout autant. Etre accepté par Chris le touchait aussi. Mais il fallait dire que retrouvait son frère, un vestige de sa famille, avait de quoi compléter son bonheur, et pouvait le rassurer sur celle qu'il construisait avec celle qu'il aimait. Comme si le destin lui disait de ne pas avoir trop peur pour l'avenir, que ce n'était plus l'époque où il perdait ce qu'il avait comme autrefois.

Mais, car nous disions tout cela pour arriver à un mais, il fallait dire que la bienveillance d'Andrew pouvait être gênante parfois. Ou en tout cas, Arthur en était gêné, lui, et leur dernière conversation lui trottait encore dans la tête ce soir là.

Tu vois quelqu'un ? Comment ça ? Tu le vois comment ? Tu fais attention ? Qui c'est ? Vous faites quoi ensemble ? Andrew, tu ne m'as pas dit que tu voyais quelqu'un, tu l'as rencontré comment ? S'était immédiatement affolé Arthur au début de ladite conversation, dans son instinct de protection habituelle qu'il avait toujours eu et qui manifestement ne partirait pas si tôt.

Andrew en avait eu un sourire amusé. Et bien, là c'est sur, ta fille sera entre de bonnes mains quand elle viendra au monde, dit-il en riant. J'ai pas hâte pour toi d'être dans vingt ans quand elle quittera la maison.

Quitter la maison ? Voilà une autre source de cheveux blancs à laquelle Arthur n'avait jamais songé. Il préférait plutôt pour le moment revenir à la discussion initiale, le faisant comprendre en haussant les sourcils en regardant Andrew. Celui ci détourna cependant encore la conversation en la ramenant au futur père.

Tu sais, je crois que tu te pose trop de questions. Pas seulement pour moi, je parle de toi. Je n'étais pas là hier soir, je veux vous laisser de l'intimité, à toi et Adèle. Vous êtes vraiment super avec moi, je peux bien vous laisser tous les deux, comme ça. Arthur s'apprêtait à lui dire qu'il ne le mettrait pas dehors, mais Andrew enchaîna en l'empêchant de parler. Et tu peux me dire comment tu as passé la soirée ?

Arthur fit les gros yeux, en se voyant rougir immédiatement. La dernière soirée avec Adèle... avait été bien plus chaude que leurs nuits habituelles. Ils s'étaient accordés quelques folies sensuelles et puis... Arthur n'avait pas osé aller plus loin.

Ta réponse en dit long, fit-il en rigolant. Tu ne peux pas passer ta vie à te retenir par peur de l’abîmer. Peut être un jour comprendras-tu que être heureux et en profiter n'est pas un crime.

Cette conversation avait eu lieu il y a déjà quelques heures et elle restait dans la tête d'Arthur, alors qu'il prenait sa douche. En réalité... peut-être se sentait-il coupable. Mais pourquoi se sentait-il coupable, réellement ? Pour les désirs qu'il n'osait pas avoir, ou plutôt pour les désirs qu'ils n'avaient pas assouvis ?

La veille, il y avait eu des caresses, des baisers, des frottements, bien plus osés et plus intimes que ce qui était habituel. Et pourtant, ça s'était arrêté sans... acte concret. Il ne pouvait pas s'y résoudre, ce ne serait pas respecter Adèle qui portait leur fille. Mais les mots d'Andrew avaient manifestement vu juste pour le turlupiner à ce point, et le faire réfléchir.

Il avait l'habitude de taire et cacher ses désirs qu'il n'osait pas avoir, mais il était bien obligé de reconnaître qu'il en avait. Et rien que de penser à ceux qui l'avaient animé la veille, réveillait une chaleur dans son bas-ventre.

En sortant de la douche, il s'essuyait, avant de passer sa serviette autour de sa taille... mais finalement, alors qu'il passait devant le miroir, il ôta la serviette pour la poser plus loin, et s'observa ainsi quelques instants dans la glace, entièrement nu, de haut en bas, ce qu'il n'osait jamais faire. Il était si rare qu'il laissait ce corps s'exprimer.

Ses désirs se réveillaient juste en y pensant, alors qu'il s'observait durcir, en rougissant. Son frère avait raison, il se posait sans doute trop de questions alors qu'il était dans une relation formidable et plus que stable avec Adèle.

C'est ainsi qu'il sortit, sans s'habiller, de la salle de bain, pour rejoindre sa belle dans la chambre. Il prit place sur le lit, pour s'asseoir près d'elle, et lui prendre la main.

Je peux le dire sans avoir peur de me tromper, et sans grande surprise, je t'aime Adèle. Et je sais que ce n'est pas toujours facile, d'être avec quelqu'un qui doit assumer tout un sac de peur et d'angoisse, mais ça n'a pas à définir quoique ce soit entre nous.

Arthur lui sourit alors, et se pencha vers Adèle pour l'embrasser tendrement. Je te veux. Émotionnellement et physiquement, et je nai pas envie que tu doute de ça, d'accord ?



*****

Il avait doucement allongé Adèle sur lui dans le bain qu'ils avaient prit ensemble, restant là calmement, Arthur glissant une main douce et pleine d'amour sur le ventre de la future mère, un sourire heureux encore sur le visage.

Je suis content, lui avoua-t-il tout doucement dans l'oreille. Qu'on l'ai fait. Ça et... tout le reste, dit-il en regardant le ventre qui abritait sa future fille.

Il était aussi content de l'avoir fait, que de s'être séparé de quelques préoccupations qui cesseraient enfin de le tracasser, ce qui était bénéfique pour un homme qui en avaient beaucoup trop. Et il savait qu'il avait le droit de profiter de cette femme allongée près de lui, dans ce bain sensuel, alors que les traces de son désir n'avaient toujours pas quitté son intimité endurcie.

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