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Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
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 Evénement Magrathéa #1 : Rien à Déclarer [Event #100 - FE]

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Diane Moon
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Diane Moon

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Evénement Magrathéa #1 : Rien à Déclarer [Event #100 - FE] - Page 3 Dmia

“I love you to the moon and back”


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Evénement Magrathéa #1 : Rien à Déclarer [Event #100 - FE] - Page 3 _



________________________________________ 2018-11-11, 22:02



"Rien à déclarer"

On peut paniquer maintenant ?


Formidable, une personne de plus coincée dans cette galère. Comme si notre groupe, n’était pas suffisant. Néanmoins, je supposais qu’effectivement, cela pouvait mettre mes doutes et ma méfiance de côté. Autant, essayer de s’en sortir à plusieurs plutôt que seules. Et évidemment, il avait fallut que ce soit un concours de chant, par dessus tout. Étaient-ils au courant de mon aversion pour la chose également ? Apollon avait maintes fois essayés, de me traîner dans un karaoké afin de chanter en duo et toutes ses tentatives s’étaient soldés par un échec cuisant. Il avait beau user de toutes les méthodes possibles pour me convaincre -allant du chantage affectif au regard de chien battu- rien n’y faisait. Je demeurais inflexible sur le sujet. Et la seule fois, où quelqu’un m’avait tiré trois notes, c’était parce que Jules était en train de mettre sa propre vie en danger, pour sauver celle de Cassandre :

- Je suppose que nous avons un marché
soupirais-je résignée

Ce n’était pas comme si nous avions réellement le choix. J’ignorais comment retourner au palais de la justice poétique, tout comme j’ignorais également où exactement nous avions atterris

« Merveilleux ! » Répondit Andromeda en tapant dans ses mains. Elle se dirigea vers la porte mais se tourna vers nous juste avant de l’ouvrir « Euh...vous voulez rester en peignoir ou vous préférez des vêtements ? Au cas où le peignoir ça ferait sensation je pense. »

Elle avait beau avoir l’air assuré, je n’allais certainement pas m’amuser à me ridiculiser dans un concours de chant vêtu d’un peignoir et puis quoi encore ? Je ne m’appelais pas Apollon. Si cela n’aurait sûrement pas dérangé mon frère -qui ne ratait jamais une occasion de montrer à quel point il avait un égo surdimensionné- pour ma part, c’était tout sauf le cas. Honnêtement, ils étaient certains de ne pas s’être trompé de jumeaux ? Mon frère aurait été bien plus à l’aise dans cette situation que moi

- Je n’en doute pas, rétorquais-je posément néanmoins je pense pouvoir parler en notre nom à tous les deux pour dire que des vêtements seraient préférables

Et Gaïa seule savait, à quel point j’étais en train de faire de gros efforts pour paraître le plus calme et le plus aimable possible. Quoi qu’il en soit, Andromeda se dirigea vers le portant afin de faire défiler des vêtements, qui donneraient des cauchemars à Aphrodite étant donné leurs couleurs s’apparentant plus à des tons fluo qu’autre chose, et les paillettes qui juraient magnifiquement avec l’ensemble. Aussi, retins-je de justesse une grimace lorsqu’elle me tendit une jupette a volant bleu et un haut moulant blanc :

« La jupette sera assortie à vos yeux » m’assura-t-elle avec un grand sourire

Magnifique...Allais-je vraiment devoir enfiler cette « chose ? » Quoi que a vrai dire, je devais m’estimer gâté étant donné la tenue qu’elle proposa à Pitch. Je pense honnêtement que cette fois-ci, même Apollon n’aurait pas voulu de la combi violette pailletée et ce malgré son décolleté très ouvert. Pour un peu, on se serait cru dans la garde robe de Queen ou bien d’ABBA.

« Le décolleté, c’est pour que ça poile bien. Ça fait viril » dit-elle en haussant plusieurs fois les sourcils

Je me retins, de demander en quoi une tenue pareil, pouvait bien faire « viril ». Je les avaient toujours trouvés, affreusement ridicule déjà, à l’époque où elles étaient en vogue. Aussi, adressais-je un regard compatissant à Pitch. Il avait actuellement tout mon soutiens

- Les années 70 étaient connus pour beaucoup de choses. Mais les goûts vestimentaires de l’époque ne m’avaient absolument pas manqués.

J’exagérais un peu. Il, n’y avait pas que ce genre de choses de disponible à l’époque. Et cela revenait à la mode également. Simplement c’était comme pour tout. Il y avait une différence entre le bon goût et le kitsch.

« Je crois qu’ils ont du retard dans le coin » Répondit Andromeda d’un ton compatissant « Je vous laisse vous changer. N’en profitez pas pour vous faire des mamours. On est un peu short niveau timing ».

Elle nous adressa un clin d’oeil, en refermant la porte derrière elle tandis-que je levais simplement les yeux au ciel devant ses insinuations. Il y avait peu de chances que cela arrive. Et la théorie, comme quoi ils ne savaient pas faire la différence dans les paires de jumeaux et m’avaient confondus avec mon frère commençait réellement à apparaître comme étant réelle et non plus une boutade pour tenter de détendre l’atmosphère. L’ennuie, c’était que la loge n’avait pas de très grandes proportions. Et, se changer aller être...Compliqué. Alors, soit on se retournait tous les deux, le temps d’enfiler les horreurs que l’on nous avait donnés, soit on trouvait une autre solution. Avec un peu de chance, comme j’étais la plus petite des deux, j’allais pouvoir utiliser l’arrière du portant en guise de pseudo paravent.

Me contorsionnant tant bien que mal, je finit par finalement réussir à enfiler la tenue passé par Andromeda non sans partager le fond de ma pensé :

- Toute cette histoire ne fait que commencer et j’en ai déjà ras le carquois marmonnais-je

Et cela ne fit qu’empirer, lors qu’après avoir zippé ma fermeture éclair cette, dernière décida de se dézipper sans que personne ne lui ai rien demandé. C’est également ce moment là que notre « imprésario » décida de se rappeler à notre bon souvenir en toquant à la porte

«Vous êtes prêts ? » Demanda-t-elle en passant la tête par la dite porte, sans attendre notre réponse

Je contractais la mâchoire, tandis-que je me débattais avec ma tirette. Prenant une profonde inspiration afin de me maîtriser, je finit, par réussir à fermer cette maudite tirette une bonne fois pour toute. Ramenant mes boucles blondes dans nuque, je sentis quelque chose me chatouiller à cet endroit là, mais choisis de ne pas y prêter plus d’attention. C’était déjà, suffisamment difficile ainsi. Finalement, Andromeda, entra dans la loge alors que nous venions d’en finir avec l’enfilage des tenues. Je clignais néanmoins des yeux lorsqu’elle choisit d’immortalisé le moment en nous prenant en photo :

« J’immortalise ce moment. J’en connais un qui va bien rire en voyant ça. Allez en scène»

Étrangement, ma méfiance revint aussi vite. Peut-être étais-je réellement en train de me montrer excessivement méfiante et à ma décharge, je dirais qu’avec toutes les expéditions divines, titanesques ou autre dans lesquelles nous, nous retrouvions constamment embarqués, il y avait de quoi finir par développer quelques névroses et autres paranoïa. Simplement, lorsque quelqu’un vous prenait en photo, avec manifestement pour but, de l’envoyer à une tierce personne, que cela fera probablement rire, il y avait de quoi être un peu sceptique tout de même. J’espérais simplement, que d’une manière ou d’une autre mon frère n’ait jamais vent de cette histoire. Déjà, pour l’honneur de Pitch. Connaissant Apo, il s’empresserait de se moquer de lui. Et puis pour le bien de ma santé mentale également. S’il se moquerait à coup sur du croque mitaine, moi je risquais fort d’avoir droit à une magnifique crise de jalousie divine. Déjà, parce que j’étais « déguisée » -et que les déguisements en duo ne devaient être réservés qu’a lui dans son esprit. Mais également, parce que je chantais avec Pitch, alors que je lui avait toujours dit non pour ce genre d’activité. Était-ce trop tard pour prier l’une de mes sœurs ? J’étais même prête à endurer les commentaires et potentielles moqueries d’Aphrodite, si cela pouvait nous éviter de rester plus longtemps ici.

Andromeda, ouvrit la porte en grand et se dirigea vers un couloir très étroit et enfumé, tandis-que je la suivais toujours sur mes gardes. Je ne pu pour ma part m’empêcher de serrer les dents. Au final, Hermès avait peut-être eu raison sur une chose : J’aimais m’entourer d’égocentrique car ainsi l’attention n’était pas dirigé sur moi. Et probablement était-ce également à cause de cette même attention, que j’exécrais l’idée de chanter par dessus tout. Je n’étais pas Apollon, et je détestais être le centre de l’attention je lui laissais bien volontiers ce rôle.

Le couloir se termina par ce qui semblait être les coulisses. Apercevant un bout de la scène, je remarquais un alien en train de se produire, il tenait une espèce de harpe sur laquelle il jouait avec ses trois bras. Subitement, mon instrument de prédilection me manqua. Nous n’aurions évidemment, pas simplement pu jouer de la musique plutôt que de chanter. Andromeda se tourna vers nous, une mini tablette dans les mains qu’elle nous tendit et sur laquelle était écrite trois titres de chanson :

- Je t’aime moi non plus
- Que je t’aime
- J’ai encore rêvé d’elle


« Vous choisissez celle que vous préférez. C’est un répertoire français parce qu’au Hallyday ça passe mieux. Vous aurez plus de chance de remporter la victoire. »

Elle avait l’air sûr d’elle, et le publique qui applaudissait m’indiquait que la prestation de l’alien venait tout juste de se finir. Aussi, tendis-je sèchement la tablette à Andromeda. De qui était-elle en train de se moquer exactement ? Si elle travaillait, avec les personnes nous ayant enlevé -je n’appelais pas cela une « prise en stop pour ma part- il n’était pas question de les laisser nous utiliser plus longtemps pour leur amusement.

- Je pense que cette mascarade a assez duré. Vous semblez bien trop guillerette pour quelqu’un qui semble avoir désespérément besoin de notre aide

Andromeda cligna des yeux manifestement surprise par ma réaction. Elle prit un air hésitant, tandis-que mon visage n’affichait aucune émotion. Allait-elle enfin nous avouer la vérité ?

« C’est les chansons qui vous déplaisent ? Vous pouvez en choisir une autre si vous voulez. Je pensais vous faciliter la tâche »


Elle semblait véritablement embêtée, aussi me mordis-je la lèvre inférieur, sentant ma vieille amie la culpabilité refaire surface. Peut-être m’étais-je montré un peu trop dur avec elle. Cela n’avait pas été mon intention première. Simplement, toute cette situation, n’aidait pas mon côté naturellement gentil et empathique à se manifester. J’étais d’ordinaire toujours la première pour aider les autres. Mais, à partir du moment où j’étais contrainte à quoi que ce soit, je devenais irrémédiablement sarcastique, et méfiante. Avec surtout, aucune envie d’être arrangeante. Surtout qu’un autre alien, avec également une tablette dans les mains et manifestement l’air stressé se manifesta à son tour :

« Alors, ça vient ou pas ? Le publique s’impatiente ! »

« J’ai vraiment, besoin de vous. S’il vous plait... »
plaida Andromeda en me regardant avec sincérité, ou du moins ce qui me semblait être de la sincérité. Sans mes pouvoirs, je ne pouvais pas déceler le vrai du faux. Et, on pouvait parfaitement adopter une fausse expression, c’était ses émotions que l’on ne pouvait pas fausser. Néanmoins, j’en étais à regretter et à me dire que je l’avais effectivement mal jugé, ainsi qu’a ressentir véritablement l’envie de l’aider. J’étais beaucoup trop gentille, je le savais c’était l’un de mes plus gros défauts. Et c’était la raison principale pour laquelle j’avais un frère avec la mentalité d’un enfant de trois ans. Je lui cédais tous ses caprices

- Évidemment, l’empathie n’est jamais là quand on en a besoin
soupirais-je en me pinçant l’arrête du nez avant de regarder à nouveau Andromeda. Je ne peux pas sonder vos émotions. Alors, je vais prendre le partie de vous croire. Mais, je jure sur la tête d’Apollon que s’il s’agit d’une mauvaise plaisanterie je ne serais pas aussi compréhensive que maintenant.

Et le pire, c’est que j’étais déjà en train de culpabiliser d’être à nouveau brusque

- Queen ? Proposais-je en désespoir de cause c’est à la mode en ce moment.


C’était a peu prêt la seule chose, qui m’était venue à l’esprit et pouvant satisfaire le plus de monde possible. En tout cas, un sourire illumina le visage d’Andromeda

« Apollon j’en fais mon affaire » Dit-elle sur un ton mystérieux me faisant hausser un sourcil. Connaissait-elle mon frère ? Quoi qu’il en soit, elle fit rapidement la moue après ma proposition de musique « J’adore mais je suis pas sur que... » commença-t-elle avant d’être grossièrement interrompu

« Bon dégagez, je prends les suivants » s’énerva l’alien

« Non c’est bon on est prêt ! »

Sans ménagement, nous fûmes poussés sur la scène, néanmoins elle trouva juste le temps de nous faire une recommandation de dernière minute :

« Tout ce que vous voulez du moment que c’est une chanson d’amour. »

Mais, je ne suis pas la déesse de l’amour nom d’une nouvelle lune ! Avais-je envie de hurler. A la place, je me retrouvais sous les projecteurs. La scène n’était pas très grande mais étant donné que nous étions manifestement dans un bar étant donné l’ambiance cela ne m’étonnait pas franchement. La salle entière était enfumé et bondé de mondes ou plutôt d’aliens de toutes sortes, assis à des tables rondes. A notre droite, se trouvait des musiciens, attendant certainement que Pitch et moi nous mettions à chanter. Personnellement, j’admettais surtout essayer de ne pas regarder leurs instruments qui semblaient faire partis de leurs corps. Un coup d’oeil dans les coulisses, et je remarquais qu’Andromeda nous encourageait en levant ses pouces. Cela ne m’empêcha pas de me mordre la lèvre inférieure. Une chanson d’amour...Ce, n’était pas vraiment mon répertoire habituel. Réfléchissant rapidement, je me décidais finalement sur un titre. C’était horriblement cliché, j’allais sûrement en faire des cauchemars pendant un long moment, mais c’était la seule chose me venant en tête, où j’étais certaine que Pitch connaissait également :

Never knew I could feel like this
Like I've never seen the sky before
Want to vanish inside your kiss
Every day I love you more and more


Le premier couplet a cappella, les musiciens se mirent à jouer, tandis-que la chanson continuait, très franchement, je ne savais pas ce que cela allait donner. Déjà, à cause des tenues ridicule absolument pas en accord, avec le thème, mais également la musique pour le moins étrange qui se jouait, bien loin de l’original. Sans parler du fait, que les deux interprètes que nous étions, n’avaient pas non plus le jeu d’acteur pour cela. Et encore une fois, mon frère aurait été bien mieux dans cette exercice que moi. Lui, il aurait été habité par la chanson, et aurait captivé la foule.

And there's no mountain too
high, no river too wide
Sing out this song and I'll be there by your side


Plus que deux phrase du dernier couplet, à chanter en duo et notre calvaire serait finit songeais-je néanmoins, n’ayant qu’une envie, partir aussi vite que j’étais arrivé, et quelque chose me disait que Pitch partageait le même genre de pensé. Ce Templeton, allait m’entendre une fois que tout ce cirque serait finit. J’avais un peu trop de colère contenue à déverser sur quelqu’un.


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Evénement Magrathéa #1 : Rien à Déclarer [Event #100 - FE] - Page 3 P3t4

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Evénement Magrathéa #1 : Rien à Déclarer [Event #100 - FE] - Page 3 _



________________________________________ 2018-11-12, 11:38





« Je ne souhaite pas parlementer !
Mais peut-être que mon bâton si. Quelqu'un se porte volontaire ?! »



    Il nous restait une heure et cinq minutes avant l'heure de la Grande Soupe. Quant à moi, il devait me rester moins de cinq minutes avant l'heure de la Grande Raclée. Car si je m'écoutais, ça serait cette heure là qui sonnerait. Ca semblait sentir mauvais du côté de Jules, vue qu'il avait décidé de me rejoindre.

    « Ca a donné quoi ? » demandais-je sans trop de conviction.

    « Pas grand chose. » soupira t'il.

    « La file n'a pas avancé. »

    « J'avais cru remarquer. » ajouta t'il en observant la grande horloge d'un oeil noir. « Il faut qu'on trouve un moyen d'accéder plus vite au guichet. »

    Je n'étais pas du genre rusé. Je savais me battre. Je pouvais me sortir de situations dangereuses. Mais j'utilisais rarement la ruse. Pourtant là, j'avais la sensation qu'on allait devoir faire preuve d'imagination pour se sortir de ce faux pas. Voyant que la file n'avançait pas, et que le temps passait... et pensant surtout à nos amis et à Eulalie qui était seule au dehors, je n'avais rien trouvé de mieux que de me tourner vers Jules.

    « Je suis vraiment désolée... » murmurais-je gênée. « Si ça marche, c'est pour le bien d'Eulalie. On doit la retrouver. Du coup, je dois tout tenter, n'est ce pas ? »

    Il fronça les sourcils, incertain.

    « Je ne suis personne moi. Mais vous Jules, vous êtes un Gardien. Comme Eulalie, qui est une Amazone. Et ils semblent connaitre ce genre de choses. » dis-je à demi sûre de moi.

    Je lui adressais un petit regard sceptique, avant de prendre une grande inspiration.

    « C'est Jules Verne ! » m'exclamais-je pour qu'on m'entende. « C'est un Gardien Olympien ! Un grand écrivain ! »

    Je m'attendais à ce que les gens autour se rendent compte qu'une célébrité était à nos côtés, et qu'ils se précipitent sur lui - sans trop l'abîmer - afin de dégager la file d'attente. En priant bien entendu que la personne derrière le comptoir ne fasse pas de même. Mais comme ils semblaient être à fond pour respecter le règlement, quitter leur poste ne devait pas correspondre à une bonne action de leur part. Tous les aliens tournèrent la tête vers nous, avant de cligner des yeux. Il y eu un petit flottement. Ca ne semblait pas marcher aussi bien que je l'imaginais. Du coup, j'adressais un nouveau regard à Jules, ne sachant pas ce qu'il pensait de tout ça. Mais comme je l'avais dit, il fallait tout faire pour Eulalie, n'est ce pas ?

    « Il sort avec Eulalie Graves ! C'est son petit copain ! » m'exclamais-je une nouvelle fois.

    Chez nous apparemment quand on sortait avec une célébrité, on était aussi célèbre que lui. Certains aliens posèrent leur main ahurie sur leur bouche. Ca marchait... du moins j'en avais l'impression. D'un seul coup, un Vogon, derrière un guichet, appuya sur un bouton rouge. Une alarme se mit en route. Une alarme véritablement abominable. Je déglutis.

    « Rassurez moi. Petit copain chez eux, c'est le même terme que chez nous ? Ca ne veut pas dire assassin ou autre ? »

    Jules regarda de tous les côtés.

    « J'ignore ce que tu as fait, mais... »

    A ce moment là, deux soldats Vogons avancèrent d'un pas lourd dans notre direction. Frank qui se trouvait à l'entrée, essayait de mordre le bas du pantalon de l'un d'entre eux, sans doute afin de les retenir. Vue que je nous avais mis dans cette situation, je trouvais normal de me placer devant Jules. L'un des Vogons s'adressa à nous.

    « Toute résistance est inutile. »

    « Ils ne savent dire que ça ?! » m'exclamais-je à l'encontre de Jules.

    Le Vogon ne bougea pas. Ca signifiait quoi ? Qu'on était arrêté ? Et qu'une prison chez eux c'était du sur place ? Il pivota avant de se diriger vers le guichet des demandes singulières. Il dégagea l'alien qui était devant. Puis, il s'adressa à la Vogon derrière le guichet, qui s'en alla, avant de prendre sa place. Je regardais Jules sans comprendre.

    « ... »

    C'était les seuls petits points qui sortirent de ma bouche... o_O Frank depuis l'entrée, qui mordait toujours le bas du pantalon du second Vogon, nous adressa la parole.

    « Vous chérez chuper bien. Che retiens chelui la en attenchant. »

    Le Vogon répondit mollement à Frank.

    « Toute résistante est inutileuuuh ! »

    A croire que ça le saoulait d'être retenu par un chien qui parle. Je fis signe à Jules avant de me diriger vers le bureau des revendications singulières. Puis, me stoppant net, j'adressais un regard à Jules.

    « Mieux vaut que j'y aille seule. »

    Comme ça c'était bien singulier, non d'un bâton ! Une fois face au Vogon, je le fusillais du regard.

    « Je suis toute seule. Il n'y a personne avec moi. On est en tête à tête. » lui précisais-je pour être sûre qu'il allait me répondre singulièrement.

    Il me regarda d'un oeil mort. Je soupirais.

    « Il me faut un avis de recherche et une audience auprès du Bas Conseil. Tout de suite. S'il vous plaît. »

    « Votre acolyte est accusé de Copinerie. Sans contre argument de votre part, il sera donné en pâture à la Blatte à Griffes, la féroce bête de Thrall. »

    Je le regardais, plissant toujours des yeux sans comprendre le sens réelles de ses paroles. Puis, je me dis qu'il fallait une nouvelle fois ruser. Deux possibilités s'offraient à moi. La première me parut évidente.

    « Vous avez un formulaire complet et dans les règles pour l'arrêter ? »

    Le Vogon bugga. Je me disais que je devais utiliser ce moment pour ruser une troisième et peut-être dernière fois. Du moins je l'espérais.

    « Templeton ça vous dit quelque chose ? »

    J'avais entendu ce nom dans le vaisseau avec lequel on était arrivé. Il semblait être la personne la plus importante ici.

    « Monsieur Templeton est le président du Haut Conseil. » dit-il d'un ton respectueux et ennuyé.

    « Vous le connaissez personnellement ? Vous avez déjà vue sa famille ? » dis-je avec une légère hésitation. « Vous avez déjà vue sa fille ? »

    Restait plus qu'à prier qu'il en avait une. Le Vogon se contenta de pousser un soupire las, qui voulait sans doute dire « non ». Je pris une grande inspiration. Après tout, on n'avait pas le choix.

    « Je m'appelle Sinmora Templeton. Je suis sa fille. Vous allez nous conduire immédiatement au Bas Conseil et ça vous laissera le temps ensuite de préparer le bon formulaire, et de le compléter pour l'arrestation de mon copinage --- Copilote ! » me rattrapais-je.

    Dans quoi je nous avais mis une nouvelle fois ? De toute façon, on ne pouvait pas véritablement aggraver notre cas.

    « Si vous êtes sa fille, pourquoi êtes vous venue à cet étage ? Pourquoi ne pas être allé à l'étage réservé à la famille du Président du Haut Conseil ? »

    Parce qu'on aurait su que je n'étais pas elle ? Songeais-je. Mais une quatrième ruse était l'idéal dans ce genre de cas. Je m'approchais du comptoir, afin de chuchoter la réponse au Vogon.

    « Mon père m'a demandé de passer par le bureau singulier, afin de tester votre compétence et rapidité. Et je dois bien avouer que là... je m'impatiente. » dis-je en plissant légèrement les yeux. « J'imagine même pas les sanctions qui suivront. Tel que peut-être le retrait de la Grande Soupe. »

    Le Vogon écarquilla les yeux d'horreur. Ca semblait marcher. Il ouvrit un des tiroirs de son bureau singulier. Il farfouilla devant avant d'en sortir un petit boitier gris qu'il me tendit.

    « Il vibrera quand l'audience au bas conseil sera accessible. Tenez vous prêt. Une fourchette entre une heure et quarante deux jours est établie. »

    Je plissais une nouvelle fois des yeux. Il n'avait pas compris quoi dans le fait que je testais sa rapidité et compétence ? J'étais à deux doigts de pleurer. Jules qui s'était rapproché, mis une main sur mon épaule.

    « Avez vous un bâton à me prêter ? » demandais-je au Vogon en serrant les dents et en lui adressant un méga faux sourire.

    « L'armurerie est à l'étage inférieur. »

    Je sentais réellement une larme couler le long de ma joue gauche. Larme que je fis disparaître d'un geste de la main, avant d'adresser un regard à Jules qui l'avait remarqué.

    « C'est juste nerveux. » dis-je pour le rassurer.

    Je n'allais pas craquer.

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Evénement Magrathéa #1 : Rien à Déclarer [Event #100 - FE] - Page 3 E3bZ9mz6_o

"Qu'est-ce qu'elle me veut encore celle-là..."
"Coucou TortueMan, je t'ai manqué ?"


Evénement Magrathéa #1 : Rien à Déclarer [Event #100 - FE] - Page 3 VoUsJazM_o

"Je sais que j'ai une mauvaise réputation
mais de là à garder une distance de sécurité..
tu abuses, Emmet."





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Evénement Magrathéa #1 : Rien à Déclarer [Event #100 - FE] - Page 3 _



________________________________________ 2018-11-12, 22:17


Don't panic.
... enfin si un petit peu quand même.


Ils étaient très nombreux. Sans doute trop, même. Je ne discernais toujours aucune tête connue et il était évident qu'il m'était impossible de me frayer un chemin jusqu'au Palais fermé. Je devais... patienter. Je souriais aussi bien que je le pouvais en laissant ces individus m'approcher. Est-ce que je devais me sentir honorée ? Je ne voyais pas pourquoi ils souhaitaient que je signe des petits papiers, mais je le faisais. Et mon regard se posait, intrigué, sur leurs tenues plus étranges les unes que les autres. Est-ce que c'était moi, sur certains de leurs tee-shirt ? Et Balthazar ? Je déglutissais avec peine en forçant un air décontracté tandis qu'un autre extraterrestre passait son bras au-dessus de mes épaules et tendait sa paume au-dessus de nous. Ce n'était pas le seul à agir de la sorte. Ils pouvaient prendre des photos avec... leurs mains ?

« Comment vous faites ? Vous avez eu ça où ? » interrogeais-je distraitement en observant ce qui semblait être incrusté dans leur peau, dans l'espoir de pouvoir récolter au moins quelques informations en subissant ce bain de foule imprévu.

« Oh ça coûte super cher ! Mais on connaît un endroit où c'est fait à un bon prix si tu veux ! »

J'affichais une moue face à leur exaltation presque étouffante. Pourquoi pas... Basile aurait aimé que je lui rapporte quelque chose comme ça. Je secouais la tête, récupérant un feutre que l'on me tendait en relevant mes yeux vers un alien étrange dont le visage semblait disproportionné. Ou géométriquement imparfait. Tout avait l'air d'être de travers. J'attendais qu'il me tende son petit papier mais au lieu de ça, il souleva son haut pour me présenter son ventre flasque, me faisant esquisser un pas en arrière. C'était vain, j'étais bloquée de tous les côtés.

« Hum... Vous voulez que je signe... là ? »

Je fronçais les sourcils, me demandant si c'était vraiment une bonne idée et si sa peau ne risquait pas d'être irrité, mais il semblait complètement s'en ficher. Je lâchais un soupir, écoutant avec attention les interrogations des autres individus pour n'en laisser aucun de côté.

« Pourquoi tu n'as jamais embrassé Michel-Ange ? J'aimerais bien un produit dérivé Amazon Turtle. »

Je manquais de rater le second « L » de mon prénom que je m'appliquais à tracer avec précision sur le ventre de l'alien, avant de me pincer les lèvres.

« C'est mon ami. Je ne suis pas attirée par lui. » expliquais-je sans doute trop sèchement, ayant déjà dû faire cette remarque à cet ami en question au tout début de notre colocation.

« Pourquoi tu portes un pantalon ? »

Etait-ce vraiment un problème ? J'observais ma propre signature, la tête quelque peu penchée. Elle était parfaite. Avec un sourire satisfait, je rendis le feutre à son propriétaire qui semblait plus que ravi. Il leur en fallait peu pour être contenté.

« C'est plus pratique. Même si je n'aime pas trop. C'est serré. »

Je devais bien l'admettre. J'avais jugé que c'était plus prudent étant donné la mésaventure dans la décharge métallique, mais maintenant que nous étions... non, nous n'étions pas en sécurité. C'était donc mieux ainsi.

« Pourquoi Balthazar n'est pas avec toi ? »

« Oh non... me dis pas que vous avez rompu ! »

Que... Quoi ? Je n'étais pas toujours avec Balthazar, dans un premier temps. Et rompre était un terme utilisé pour la séparation des couples, ce qui ne pouvait donc pas être utilisé pour nous. Nous... Il y avait un nous ? D'après les badges accrochés à eux, oui, on pouvait considéré que c'était le cas.

« Balthazar doit être chez lui. J'imagine. Je crois. »

Je l'espérais, surtout, puisque cet endroit était loin d'être un de ceux qu'il était susceptible d'apprécier. Et... Je ne comprenais, en réalité, pourquoi la question était posée. Qu'est-ce que ça pouvait leur faire ? Comment est-ce qu'ils savaient tout ça ? Qu'est-ce que ça voulait dire "Beautiful Trauma : toujours plus loin, toujours plus chaud !" ? Je le voyais écrit sur le tee-shirt de l'alien qui portait des couettes avec qu'il avait de cheveux. Je me mordais l'intérieur de la joue en reconnaissant la photo qui y était visible. La même que sur la tasse que j'avais ramené de mon premier voyage. D'autres portaient des vêtements à l'effigie d'Ellie et d'Hypérion – ce que j'éviterais de leur raconter à mon retour, j'étais encore gênée de notre dernier séjour – avec une mention tout aussi étrange d'un "Playground Love : on veut de l'action !"... C'était insensé.

« Nous ne sommes pas ensem... »

Je m'interrompais tandis que mes yeux s'écarquillaient. Ce n'était pas les seuls à être représentés dans cette masse. En quelques pas et quelques coups de coudes, je me rapprochais d'un individu qui arborait une tenue que je n'appréciais que moyennement. Non, je ne l'appréciais en réalité pas du tout. Dans un réflexe, j'accrochais son sol et cherchais le soulever pour... me retrouver face à ma propre impuissance. Je n'arrivais même pas à le décoller d'un milimètre du sol et ce n'était pas faute d'essayer. J'affichais une expression de frustration et d'exaspération mêlées tout en me mettant alors à le secouer avec autant de hargne que possible – autrement dit, bien trop peu à mon goût.

« Vous avez acheté ça où ? Pourquoi ? Qu'est-ce que c'est ? »

« Elle m'a touchée. »

Est-ce qu'il était... fier ? J'aurais été offusquée, à sa place ! Mais je n'allais pas me plaindre qu'il ne considère pas mon comportement comme abusif et déplacé. Même si il l'était. Je ne pouvais m'empêcher de ne pas apprécier son tee-shirt. J'avais déjà vu cette photo de Sherlock et Balthazar étroitement enlacés en train de danser... Rien que l'observer à nouveau me faisait grimacer et me donnait des frissons. Désagréables.

« Y'en a partout, dans toutes les boutiques branchées. » admit-il finalement en baissant la tête. « C'est la nouvelle tendance. »

Quelle tendance ? Afficher cet abruti et le barbier ensemble ? Ça ne m'expliquait pas les raisons derrière cette création. Celui qui l'avait fait n'était pas sain d'esprit. A l'évidence.

« Ouais mais le Beautiful Trauma c'est encore mieux ! »

Je tournais la tête pour observer l'alien, approuvant silencieusement même si je ne cernais toujours pas ce que représentait exactement le Beautiful Trauma en question. C'était plutôt aisé à deviner en voyant sa casquette dans laquelle un rasoir en mousse était planté. Ça avait quelque chose d'extrêmement... dérangeant.

« C'est fini, ça. Dans quelques mois, on n'en entendra plus parler. »

Il était trop sûr de lui. Je pivotais à nouveau dans sa direction, les sourcils froncés. Qu'est-ce qu'il insinuait ? Qu'est-ce qu'il voulait dire par là ? Je braquais un regard incendiaire sur ces étrangers en train de mettre en avant la... relation du détective avec Balthazar. Oh, je ne pouvais pas comprendre, c'était différent avec lui, évidemment, on me prenait surtout pour une idiote oui ! Je me sentais me crisper. La tension était palpable et elle n'émanait pas que de moi. Les personnes qui m'entouraient ne partageaient définitivement pas le même avis sur le sujet. Quel sujet exactement ? Tout ça n'avait pas le moindre sens !

« Ça c'est sûr, surtout si le BreakEarth a lieu ! A bas le BreakEarth ! »

Je clignais des yeux, ayant presque oublié que le sujet principal était cette rupture entre la Terre et Magrathea. Oui. Le Palais de Justice Poétique. C'était ma destination initiale. Ils me perturbaient tous avec leurs conversations étranges et leur fanatisme inexpliqué.

«Non au BreakEarth ! Laissez-nous le Nutella ! Laissez-nous nos terriens ! »

Ils s'étaient remis à crier et je m'étais – légèrement – détendue, passant une main dans mes cheveux en lâchant un trop long soupir. J'aurai eu besoin de me défouler sur quelque chose. Ou sur quelqu'un.

« Si les accords avec la Terre sont annulés, on ne pourra plus suivre votre quotidien ! C'est ma seule raison de vivre ! »

L'homme tout près de moi me faisait étrangement de la peine. Il donnait l'air d'être bien trop touché par la possibilité de ne plus pouvoir... nous voir ? Je ne cernais vraiment pas ce qui se passait. Et quel était le rapport avec le Nutella ? Je sentis mon estomac se serrer. J'avais peut-être un peu faim. C'était différent de d'habitude. Normalement, je n'avais pas faim, juste envie de manger.

« On m'a parlé du BreakEarth. Je dois aller plaider. Ici. » précisais-je en désignant tant bien que mal le Palais d'un geste de la main. « J'ai des amis à l'intérieur. »

J'affichais une moue contrariée, consciente qu'il me serait difficile de les rejoindre à présent. Je tenais toujours l'autre alien, aussi bien que je le pouvais, et lui jetais un regard des plus réprobateurs.

« Sherlock n'est pas photogénique. Ce tee-shirt est une faute de goût. Vous devriez le jeter, c'est écoeurant. »

J'en faisais trop. C'était une certitude et je m'en rendais compte. Ce n'était pas à ce point-là, c'était juste... énervant. Je le relâchais brutalement mais au lieu de repousser l'individu, c'était moi qui perdait presque l'équilibre à cause de ce geste brusque. J'étais fatiguée de mon manque d'adresse. L'extraterrestre lissa son tee-shirt, affichant un air qui ne me plaisait pas, avant d'ajouter :

« Je préfère Sherlock à toi. Et même que Balthazar aussi. Il ose pas le dire, c'est tout. Mais ça se voit. »



La gifle partit d'elle-même. J'avais beau ne pas avoir de force surhumaine, j'étais toujours capable de bien viser. Je ne lui déboîtais certes pas la mâchoire – malheureusement – et ma main était douloureuse suite à ce coup impulsif et violent, mais j'étais satisfaite d'avoir pu m'exprimer. C'était bien plus percutant que des mots pour faire partager mon avis. La mâchoire serrée et agacée par la manière ravie dont il massait sa joue, je fis en sorte de ne rien laisser paraître de ma douleur et me tournais en direction de l'autre individu que je préférais largement.

« Vous êtes un stalkeur ? Ceux qui suivent les gens sont des stalkeurs. Ou alors vous êtes sur les "réseaux sociaux" ? Vous connaissez Basile ? Il adore ça aussi. Oh ! Vous savez où je peux trouver un téléphone ? Pour l'appeler ?" »

J'étais gagnée par un léger espoir. Après tout, il devait bien y avoir des moyens de communication. Si je parvenais à joindre Basile, il viendrait me chercher. Il devait en être capable. Il n'allait pas me laisser ici. Il pourrait ramener les autres, aussi. Est-ce que tout se passait bien pour eux ? J'étais quelque peu inquiète. Même si je les savais tous débrouillards à leur manière.

« J'ai absolument rien compris, mais je suis ravi que tu me montres autant d'intérêt. Mon appartement est tapissé avec du papier-peint Eulalie collection printemps ! Et dans la salle de bains, j'ai la version X. »

Il en semblait assez... fier. J'ouvrais la bouche, indécise, avant de sentir sa main attraper la mienne.

« Si tu veux, je te montre où aller pour avoir un selfie dans la paume, comme nous ! »

« Une version X, ça veut dire quoi ? C'est comme les sites interdits sur internet ? »

Je penchais la tête sur le côté, perturbée par cette révélation. Basile m'avait formellement interdit de m'intéresser à ces choses-là et il avait installé une sorte de logiciel de contrôle pour m'en empêcher. Je n'avais pas compris le but, puisque ça ne m'intéressait pas. Mais savoir qu'une tapisserie de ce genre existait... sur moi... c'était...

« Le X, c'est le X. » répondit-il simplement avec un sourire étrange qui me rappelait celui d'un homme que j'avais croisé plusieurs fois à Storybrooke, le même qui m'avait vu sans aucun vêtements dans un couloir d'hôtel un jour.

Ça n'avait absolument rien de rassurant. J'aurai préféré que ce soit... Y, ou Z, je préférais ces lettres là.

« Vous avez chaud. C'est moite. » constatais-je en baissant les yeux vers nos deux mains liées, les lèvres pincées au contact de sa transpiration excessive. « Je suppose qu'il y aura aussi des téléphones si ça concerne le domaine technologique alors... Très bien. Je vous suis. Je n'ai pas vraiment le choix. »

« Je n'y peux rien, quand je suis content je transpire beaucoup ! Dès que ça commence, je n'arrive pas à m'arrêter ! »

Oh... dans ce cas, c'était une bonne chose ? Cela voulait dire qu'il était contenté par ma présence ? Au moins, lui se rendait compte que j'étais une bonne personne. Je posais un dernier regard noir sur l'individu au tee-shirt de Sherlock et Balthazar, optant pour une expression assurée et dédaigneuse peu convaincante.

« Vous avez de très mauvais goûts. Sherlock est un imbécile, alors que je suis merveilleuse, c'est même Balthazar qui l'a dit. »

Et tout en gardant la tête relevée, je pivotais à nouveau en faisant voler mes cheveux comme si cela me permettait d'avoir un air encore plus confiant. Balthazar adorait aussi mes cheveux. J'avais beaucoup de qualités.

L'inconnu me guida loin de la foule, tout en passant une main sur son front. Il transpirait de plus en plus et j'étais de plus en plus anxieuse. Il sortit une petite serviette de sa poche pour éponger son visage, me faisant amorcer un mouvement de recul. Est-ce qu'elle était aussi étrange que celle des distributeurs ? Je me retenais de poser la question. Derrière nous, l'homme laissait tomber des flaques d'eau, tout comme une quantité non négligeable s'échappait de sa main qui tenait la mienne. Ce n'était pas normal. Ça sentait... le vinaigre.

Nous étions arrivés au bout de la rue, près d'un bar qui semblait se nommer le « HALLYDAY ». Une banderole informait qu'un recrutement de méchants avait lieu en continu. M'amenait-il au bon endroit ? Je rentrais à l'intérieur, de plus en plus perplexe face à la foule qui occupait l'endroit. Il y avait de la fumée, aussi. Ce n'était pas une boutique de téléphones. Pas du tout même.

Il avait l'air de chercher quelqu'un tandis qu'il se dirigeait vers le bar et que je le suivais sans dire un mot.

« Salut Fabrice ! »

Fabrice était à priori, si je comprenais bien ce qui se passait, l'homme derrière en train d'essuyer calmement un verre entre ses mains. En attendant, l'étranger qui m'aidait était en train de continuer de s'éponger.

« Monsieur Crevette est là ? »

« Oui. Il est en train de recruter. »

D'un geste de la tête, il désigna une énorme écrevisse un peu plus grande que moi, ce qui me fit ouvrir de grands yeux l'espace d'un instant. Elle avait l'air occupé à lire quelque chose sur une tablette. Oh ! Ça, c'était de la technologie. J'étais peut-être au bon endroit finalement. L'homme qui devait normalement m'aider était toujours en proie à quelques problèmes cela dit. Maintenant il se... liquéfiait. Littéralement. Il devenait de plus en plus... petit ? Une sorte de mare se formait autour de lui sans cesser de grandir.

« Oh non, ça recommence... »

Je devais faire quelque chose ? Passer la serpillière ? Appeler les pompiers ?

« Miss Graves, allez-y sans moi. Il me faut un solidifiant de toute urgence sinon je vais me désagréger. »

« Un solidifiant, tout de suite ! »

J'avais l'impression d'abandonner un allié à la guerre. Ça n'avait définitivement aucune logique. J'observais Fabrice en train de préparer une sorte de mélange qu'il démoula sur le comptoir. C'était solide et étrange. L'homme s'était mis à la lécher sans attendre en me faisant signe d'aller voir seule Monsieur Crevette.

« Vous êtes sûr ? »

Je n'étais pas du tout... sereine. Et je me sentais un peu coupable. Après tout, si il perdait... de l'eau, c'était parce qu'il était content grâce à moi, en quelque sorte, n'est-ce pas ?

« C'est de ma faute ? Je suis désolée... Je vais payer votre... solidifiant, pour me faire pardonner ! »

Hors de question qu'il refuse cette marque de reconnaissance de ma part. Je fouillais les poches de mon jean, avant d'afficher un air penaud et de baisser les yeux, presque honteuse.

« Hum. Quand j'aurai trouvé de l'argent pour ici. »

Je tentais de lui offrir mon plus grand sourire pour me rattraper, sans pouvoir me départir de mon malaise malgré tout. Fabrice secoua la main pour me signifier que ce n'était pas grave.

« Vous en faites pas, ça lui arrive tout le temps ! Il a une ardoise chez nous ! »

Une ardoise ? Pour prendre des notes ? Avec des craies ? Je ne cherchais plus à comprendre. Je hochais mollement la tête avant de m'éloigner pour me diriger vers cette écrevisse. Etant donné que je n'avais rien d'autre à faire. Je cru remarquer l'adjointe au Maire, assise à une table, et hésitais à me rendre dans sa direction à la place. Mais si je voulais de l'aide pour partir... Je la gardais dans mon champ d'observation. J'irais lui reparler plus tard. Au moins, je n'étais plus toute seule.

« Monsieur Crevette ? Je suis Eulalie. » annonçais-je avec toute l'assurance dont j'étais capable en me plaçant face à cette créature. « Eulalie Graves. »

J'ajoutais ces mots avec un brin d'hésitation, mais aussi une sorte de contentement que je ne pouvais vraiment dissimuler.

« Il me faudrait un téléphone, un... truc pour faire des selfies avec les mains, et de la monnaie. S'il vous plaît. C'est Stuart qui m'a dit de venir vous voir. Je suis son amie. Il est là-bas, il se resolidifie. »

Le dire à haute voix ne rendait pas la chose plus logique. J'avais l'impression que plus le temps passait, plus les choses qui se déroulaient perdaient en cohérence.

« Cette nana a un potentiel de malade. » prononça Monsieur Crevette, en donnant l'impression de m'ignorer complètement.

Il restait concentré sur sa tablette. J'avais pourtant redressé la tête, mis en avant ma silhouette avantageuse et parler avec mon ton le plus résolu... C'était parce que je portais un pantalon ? Evidemment. Le pantalon gâchait tout l'effet. On ne m'y reprendrait plus.

J'affichais un air ennuyé tandis qu'il levait enfin ses yeux vers moi, fronçant les sourcils tout en commençant à... renifler dans ma direction.

« Tu as aussi un parfum de méchant, toi. Et de vinaigre. »

« Je voulais prendre une douche mais je n'en ai pas eu le temps. »

… Je ne savais pas pourquoi je l'avais précisé. Après la décharge, il aurait été plus que nécessaire que je prenne un bain moussant. J'aurai dû le demander au petit chien avant de partir du vaisseau. Même si le vinaigre venait de l'inconnu. Il me faudrait un bain maintenant, à la réflexion. Je secouais la tête, essayant de calmer mes pensées désordonnées.

« Je suis une amazone. C'est différent d'un... méchant. »

C'est mieux. me retenais-je d'ajouter, puisque je ne voulais pas prendre le risque de le froisser.

« Mais vous ne m'avez pas répondu. C'est bien vous, Monsieur Crevette ? Je suis là pour les selfies. Et le téléphone. Et la monnaie. »

« Selfie, ça je connais. »

Et... le reste ? J'aurai aimé insisté plus longuement mais j'étais trop surprise par ce qu'il était en train de faire. Il venait de sortir une petite crevette couleur chair de son... ventre ? Ou du moins, d'une membrane qui le formait lui. C'était... c'était écoeurant, ça. Le petit animal n'avait qu'un seul œil en haut de sa petite tête, dont la taille était excessive comparé au reste de son corps. Et il avait l'air... mort. Il me donnait un cadavre ?

Monsieur Crevette attrapa mon poignet et scanna l'anneau à mon pouce à l'aide de sa tablette. Oh, c'est vrai que ça faisait moyen de paiement, j'aurai dû l'utiliser pour le solidifiant. Même si cet avantage ne compensait pas du tout l'absence de mes capacités. Je me renfrognais à cette pensée tandis que la crevette morte était posée dans ma main. Ça me rendait triste de la voir ainsi.

« Attention, ça risque de piquer un peu. »

Vraiment ? Il ne me relâcha pas cependant et m'entraîna à sa suite sans que je ne puisse protester ou me dégager, même si j'essayais. Je me laissais faire en voyant qu'il se rapprochait de Regina, à laquelle il s'adressa :

« Tu es plus que qualifiée pour le job ! Je vais de ce pas te présenter à la grande Moustika ! Si tu veux bien me suivre... »

Qui était Moustika ? Et de quel job s'agissait-il ? N'était-elle pas déjà employée par la Mairie ?

« Venez aussi. Il y aura besoin d'une démonstration. » ajouta-t-il dans ma direction.

Une démonstration... de quoi ? Il ne s'étala pas en explications, commençant à se diriger vers l'arrière salle. Qu'est-ce qui se passait ? Je voulais juste un téléphone ! Je m'apprêtais à serrer le poing quand je sentis la crevette dans ma main s'agiter. Oh. Elle ressuscitait ? Je restais épatée par un tel phénomène, entendant une sorte de musique s'élever dans le bar. Ne s'agissait-il pas de la voix d'Artémis ? A moins que j'ai des hallucinations. Ça ne m'aurait même pas surprise au point où j'en étais.

Ce qui m'étonna, par contre, ce fut la douleur fulgurante qui s'empara de de ma paume. Je lâchais une exclamation de surprise autant que de souffrance en voyant l'animal que je croyais inoffensif planter sa queue dans ma paume et... rentrer. A l'intérieur. Il n'y avait plus que son œil de visible. Mon souffle s'accéléra tandis que je pouvais voir du sang s'échapper de la plaie et que je serrais les dents. Comme si ce n'était pas suffisant comme supplice, je me sentis comme parcouru d'électricité l'espace d'un instant. Une impression désagréable, dérangeante et qui ne m'inspirait pas confiance. Peut-être que... Oh. J'étais maintenant habitée par deux corps étrangers. Est-ce que les pieuvres s'entendaient avec les crevettes ? J'imaginais... que je l'apprendrais bien assez tôt. Les selfies ne me paraissaient plus valoir le coup, maintenant. Est-ce que je pouvais faire marche arrrière et demander à être remboursée ?
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Eurus J. Holmes
« Good and bad are fairytales. »

Eurus J. Holmes

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"Ce nouveau design, c'est juste pour moi ?"

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"Ne faites pas comme si vous n'aviez pas envie de regarder..."

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Evénement Magrathéa #1 : Rien à Déclarer [Event #100 - FE] - Page 3 _



________________________________________ 2018-11-13, 12:43 « Good and bad are fairytales. »


The winner takes it all!

A chaque fois, j'étais impressionnée par mon talent naturel à convaincre n'importe qui de faire n'importe quoi. Je me savais douée dans mon domaine, mais j'avais pensé que la soeur serait moins facile à amadouer que le frère. Apparemment, la gentillesse et la naïveté était un trait de caractère familial, car Diane s'était montrée aussi docile qu'Apollon avant elle. Elle avait à peine omis une résistance. Il n'avait fallu qu'un regard suppliant pour qu'elle accepte de me rendre service. Je me sentais plutôt fière d'avoir réussi à mettre deux dieux et un "super vilain" dans ma poche. Pitch avait été aussi influençable que sa compagne. Ils s'étaient vraiment bien trouvés, ces deux-là. Aucune question sur le but de leur chanson, aucune non plus afin d'en apprendre davantage sur moi. Tout s'était déroulé beaucoup trop facilement. D'une certaine manière, c'en avait été décevant. J'appréciais les challenges. C'était stimulant.

Je m'ennuyais presque tandis que je les filmais depuis les coulisses à l'aide de mon téléphone portable. Ils chantaient en anglais, dans un bar alien qui encensait Johnny Hallyday. On était franchement mal parti. Au moins, il s'agissait d'une chanson d'amour. Leur duo était plutôt attendrissant. J'espérais que cela suffirait à émouvoir le jury au premier rang. Je risquais un regard vers la salle et remarquai que l'un d'entre eux semblait dormir, à moins que ses paupières ne soient naturellement très lourdes. C'était plutôt difficile à définir. Cette planète était si curieuse ! Pour quelqu'un à l'esprit aussi affûté que moi, j'allais de découvertes en découvertes, et ne pouvais jamais me lasser !

Tandis que j'observais la salle en intégralité, je plissai brusquement des yeux pour discerner deux silhouettes à travers la fumée épaisse et parfumée. Un petit soupir sec m'échappa et j'appuyai sur le lobe de mon oreille droite afin d'envoyer un signal à mon co-équipier.

"Frank, je pourrais savoir pourquoi je viens de voir Regina et Eulalie se balader dans le Hallyday ?"
demandai-je à voix basse, mécontente.

L'alien qui surveillait le show me lança un regard oblique et je décidai de me décaler, tout en gardant la salle en vue. Dans mon oreille, j'entendis Frank grogner comme s'il mordait quelque chose. Je crus discerner les propos lointains d'un Vogon. Perdant patience, j'insistai :

"Tu n'étais pas censé les envoyer au Palais de Justice Poétique ?"

"Je les ai perdus en chemin." maugréa-t-il enfin. "J'ai que quatre pattes, Louloute !"

"Tu n'auras surtout pas de grattouilles, ce soir." fis-je sèchement.

Il y eut un silence à l'autre bout du "fil". Je savais que Frank se retenait de hurler à la mort. Les grattouilles, c'était son péché mignon. Je me mordis les lèvres, car je n'aimais pas me montrer cruelle avec lui, mais quand on monte un coup, il faut savoir laisser les états d'âme de côté.

Apercevant autre chose à travers la fumée, je repoussai légèrement le rideau rouge et ajoutai précipitamment :

"J'ai monsieur Crevette en visuel."

Au moins, nos doutes étaient fondés. Moustika était bel et bien dans les parages.

"Oh, quelle pâtée !" fit Frank, à la fois anxieux et surexcité. "Okay, garde un oeil sur lui. Je préviens Billy."

"Pas avant que le colis n'ait pas été réceptionné."
rétorquai-je.

Après tout, Billy n'était pas au courant de notre petite intrigue parallèle. Il n'avait pas besoin de tout savoir. Frank répliqua quelque chose mais ses paroles furent couvertes par les applaudissements du public quand Diane et Pitch eurent terminés leur duo. Ils étaient les derniers à passer, par conséquent le jury n'avait plus qu'à délibérer. Celui aux paupières lourdes se leva en premier, preuve donc qu'il n'avait pas dormi -ou alors les applaudissements l'avaient réveillé.

"Vous avez été merveilleux mes chéris !" s'écria-t-il, visiblement ravi, tout en tapant ses mains palmées l'une contre l'autre. "Quel talent ! Quel sens de la mise en scène !"

Ils avaient chanté plantés comme des piquets durant toute la chanson.

"Quelle tessiture ! Quelle harmonie !"

Il y avait eu beaucoup de fausses notes et l'on ne pouvait pas dire que la déesse et le roi des cauchemars possédaient une grande étendue de sons. Cependant, j'avais cru comprendre depuis mon arrivée que les Magrathéens avaient des avis bien arrêtés et différents du genre humain concernant bon nombre de choses. Après tout, la beauté dans son ensemble est toujours subjective.

"Et quelle chanson innovante ! Nous sommes si loin des portes du pénitencier et du requiem pour un fou !"
exulta-t-il. "Je pense parler au nom du jury tout entier en disant que vous gagnez immédiatement ! Vous avez fait battre mes pauvres petits coeurs !" ajouta-t-il en tapotant son ventre plusieurs fois.

Les autres candidats éparpillés dans la salle semblèrent déçus mais résignés. Ils acceptaient la défaite. Je secouai la tête, à la fois incrédule et désabusée. Cet endroit était dingue !

"Vous remportez donc cette magnifique Bouboulimonde !" lança le membre du jury tout en brandissant une sphère transparente, irradiant une lumière bleutée. "Comment vous appelez-vous ?"

Ce fut l'instant que je choisis pour entrer sur scène et me précipiter vers l'alien afin de lui prendre la Bouboulimonde des mains. Son poids et sa taille étaient ceux d'une boule de pétanque. Je la soupesai et me penchant davantage, je glissai à l'oreille de l'alien les noms de mes "protégés", précisant par la même occasion que j'étais leur impresario.

"Ils iront très loin. Je connais quelqu'un qui pourrait leur faire signer un contrat." me dit-il.

Puis, avec emphase, il lança dans toute la salle :

"Applaudissez bien fort mademoiselle Diane Moon et monsieur Pitch Black, les heureux gagnants des Hallyday Magrathean Awards !"

Le public applaudit bien fort, accompagné par le jury. Certains se levèrent et sifflèrent afin de montrer leur enthousiasme.

Rapidement, je vérifiai que monsieur Crevette, Eulalie et Regina n'étaient toujours pas de retour. Je les avais vus partir vers l'arrière salle et je ne me doutais pas qu'ils allaient bientôt réapparaître. Moustika allait forcément se manifester suite à tout ceci.

Tout en serrant davantage la sphère bleutée dans ma main, je pivotai vers Diane et Pitch, toujours en habits de scène à paillettes.

"Comme nom de groupe, vous pensez quoi du Nightmare Moon ? Ca vous irait super bien. Et c'est déjà comme ça qu'on vous appelle, dans le coin." dis-je avec un sourire espiègle.
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________________________________________ 2018-11-14, 11:46


Rien à déclarer Moustika ?
Va crever sale garce !


« Putain mais ce cours est tellement chiant et le pire c’est que le prof pense qu’il est intéressant… » Pardon, c’est ma joueuse qui partageait son émotion à l’instant. Bref venons en à nos aliens. Vous vous souvenez de Flunchie ? Il m’a donné une tablette pour que je réponde à un quizz tout pourri pour prouver que je suis la plus méchante mais chéri, enlève moi cet anneau et on va voir qui est la plus méchante. Ouais bref, donc du coup, je lui ai redonné la tablette et me voilà en train d’attendre. Très rapidement, mon regard croise celui d’Eulalie, je lui souris. Je finis par me lever à la suite de la crevette qui nous emmène Eulalie et moi dans l’arrière boutique pour rencontrer Moustika. Arrivées dans la salle, je regarde autour de nous et retiens un soupir de dépit. C’était une décoration affreuse et je pense que Valérie Damidot aurait crié au secours. Des poufs roses et mauves de partout. Une ambiance plus cosy. A la fois chaleureux mais surtout très bizarre. Mon regard se pose sur la femme assise dans le fauteuil, vêtue d’une robe à paillettes violette. Moche.

Elle a un boa en plume autour du cou en plus, UN BOA PUTAIN ! Pardon… Et qu’est-ce-qu’elle a nous toiser comme ça ? Si je pouvais, je lui étranglerais son petit cou avec grand plaisir « C’est quoi ça ? » Et v’là que Crevette fait une révérence tandis que je lève les yeux au ciel et il finit par la présenter « Voici la grande Moustika. » Non sans déc’, on s’en était pas doutés. Elle lève les yeux au ciel avec un sourire flatté mais elle le perd rapidement en posant son regard sur moi. Quoi je fais si peur que ça ? Le pire c’est qu’elle paraît hyper tendue « C’est la nouvelle recrue. » dit-il en se tournant vers moi « Vous m’en direz tant… » répond t’elle avec un sourire crispé. Retenez-moi ou je vous jure que je l’écartèle ! Je la toise du regard avant de prendre la parole « Quoi ? Vous voulez me tester ? » dis-je finalement, sur les nerfs. Elle frissonne en m’entendant mais très rapidement se détends en voyant mon anneau. Ah oui, je l’avais oublié celui là.

Et voilà que son sourire s’élargit. Retenez moi je vous dis ! « Vous voulez voir les résultats du questionnaire, ô grande Moustika ? » dit-il en lui tendant la tablette, elle fait un signe négatif de la main « Passons plutôt à la démonstration. » dit-elle avec un éclat étrange dans les yeux. Elle se met au bord de son fauteuil et semble attendre une action de ma part sans doute. Au bout de quelques secondes, la crevette en boîte s’impatiente et me regarde « Si tu es une vrai méchante, tue la. » dit-il en me montrant Eulalie. Pardon ? mais il est complètement malade ! « La démonstration ! La démonstration ! » scande Moustika d’une voix aigu. Oh ta gueule la pornographe ! Je pose mon regard sur Eulalie « La tuer ? Pour vous prouver que je suis une vraie méchante ? Mes réponses vous suffisent pas ? » « Après les réponses vient toujours la pratique » ajoute Crevette d’un ton entendu. Eulalie est hyper méfiante et tendue, comprenant sans doute ce qu’il est en train de se passer. Je pose mon regard sur elle et tente de la rassurer « Ne t’inquiètes pas. » Elle me fait un sourire crispé, me fait sans doute confiance bien que je ne sois pas confiante à cent pour cent pour le coup.

Moustika semble ne pas comprendre le problème. Sont un peu bêtes ces aliens. Elle me désigne plusieurs armes sur la table derrière moi avant que Crevette ne prenne la parole « Tu disposes de n'importe quelle arme : épée, couteau, petite cuillère, tronçonneuse... c'est juste pour définir ton style. La petite peut aussi se défendre avec une arme si elle veut. » Et pas d’arc et de flèches… merde. Bref, je m’empare d’une épée avant de reprendre la parole en me mettant devant Eulalie « Et pourquoi je ne ferais pas la démonstration en vous tuant vous ? Après tout, vous voulez à tout pris voir à quelle point je suis méchante. » Eulalie, derrière moi a les lèvres pincées. Elle tente de se rapprocher tout doucement de la table pour attraper une épée et la soupeser. Elle se tourne vers moi avant de prendre la parole « Je ne veux pas combattre, Je pense de toute façon être plus forte que vous même en étant diminuée et je n’ai pas envie de vous tuer. Mais ça peut toujours servir pour plus tard. » Elle compte sans doute la garder au cas où et elle n’est pas trop bête. Je pose mon regard sur Eulalie « Je ne vous tuerais pas de toute façon. » Monsieur Crevette se place naturellement devant Moustikaka « Si vous voulez tuer la grande Moustika, il faudra me tuer d’abord. » dit-il d’un ton théâtral et Moustika prend un sourire encore plus grand « D’accord. » Un sourire né sur mes lèvres alors que je lève mon épée en fronçant les sourcils « On ne m’oblige jamais à m’en prendre à mes proches, jamais ! » et je le coupe en deux. Les deux morceaux tombent par terre et mon regard se relève vers Moustika.

Moustika roule des yeux et il se passe un temps de silence avant que les deux morceaux ondulent et se reforment en deux écrevisses. Ouais, ça aurait été trop facile. En plus, deux écrevisses GEANTES qui me toisent de haut, étant bien plus grand que moi. D’un regard menaçant en plus. Moustika se redresse en tapant dans ses mains « C'est mon moment préféré! Alors vous allez rester sage maintenant? » dit-elle en me regardant avec un sourire sadique. Ouais en gros, elle a qu’un mot à dire pour les jeter sur moi. Je fais un pas en arrière, toujours munie de mon épée « Si cette fichue bague n'altérait pas mes pouvoirs, je vous aurais cramer depuis longtemps. Ne jouez pas avec le feu pétasse. » Eulalie me regarde puis regarde les autres avec les sourcils super froncés avant de prendre la parole « Pourquoi quelqu’un doit mourir ? On peut juste s’en aller non ? » Elle hésite et hausse les épaules, toujours l’épée en main avant qu’elle n’ajoute finalement « Moi je m’en vais, on perd notre temps ici. » Moustika semble indignée par mon insulte et cela fait naître un sourire sur mon visage. Elle ouvre la bouche mais au même moment, une annonce se fait entendre dans le bar juste à côté, c’est la voix du jury du concours de chant « Applaudissez bien fort mademoiselle Diane Moon et monsieur Pitch Black, les heureux gagnants des Hallyday Magrathean Awards! »

Moustika pâlit et murmure « C’est une invasion ! » Elle regarde vers la porte, très anxieuse « Et il y a une olympienne en plus. » Elle semble plutôt bien connaître tout ça… J’hausse les sourcils mais ne dis rien. Je lève les yeux au ciel mais ne dit mot. Toujours face à cette garce. Moustika fait un signe de tête à l’une des écrevisses « Attrape la greluche. Elle a l'air plus inoffensive. » Je comprends rapidement que les choses se gâtent alors que Moustika tourne le regard vers moi et me dit d’un ton très assuré et caquetant « C'est MOUA la meilleure méchante. J'ai gagné un prix pour ça l'an dernier. » dit-elle en me montrant une insigne avec sa photo sur sa robe « Et je vais te montrer pourquoi. » Elle pointe un tout petit flingue sur moi qu’elle a sorti de je ne sais où et avant de pouvoir faire quoi que ce soit « Bye bye. » j’entends la détonation et très rapidement, je sens une brûlure à la poitrine avant de perdre connaissance.

Ci-git Regina Mills-Locksley.
Epouse bien-aîmée.
Maman regrettée.
Méchante Reine déchue.
Et je vous emmerde Evénement Magrathéa #1 : Rien à Déclarer [Event #100 - FE] - Page 3 2852471132
black pumpkin
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Diane Moon
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Evénement Magrathéa #1 : Rien à Déclarer [Event #100 - FE] - Page 3 _



________________________________________ 2018-11-15, 11:42



"Rien à déclarer"

On peut paniquer maintenant ?


Le « Nightmare Moon » ? Qu’est que c’était que cette histoire ridicule encore ? Comment se faisait-il que des personnes, nous aient donnés un surnom à Pitch et moi. Et pire encore, qu’elles semblent connaître notre vie privée. Serrant les dents, je fit en sorte de contenir ma colère. j’ignorais de quoi, il s’agissait néanmoins, dès que je serais rentré à la maison, j’allais m’assurer qu’il n’y ai pas de caméra ou je ne sais quoi chez moi. Et tant qu’a faire, j’allais également éduquer Gavroche, Eclipse et Sherlock pour qu’ils s’occupent de tout potentiel intrus. Peut-être qu’un petit tour dans les locaux de Slife, ne serait pas de refus également. Sait-on jamais, des fois que Dionysos soit d’une manière ou d’une autre à l’origine de tout cela avec sa chaîne de télévision…

Faisant néanmoins mine de réfléchir, je me tournais vers « Andromeda » -quelque chose me disait que même son nom était faux-

- Que diriez vous plutôt de « débrouillez vous toute seule ? »

Cette dernière haussa les épaules

« C’est votre carrière pas la mienne. De toute façon, je n’ai plus besoin de vous »

Elle nous décocha un sourire, avant de ranger la sphère bleutée qu’elle venait de récupérer dans une petite sacoche noire, qu’elle portait sur l’épaule. Malheureusement, le membre du jury aux mains palmés, semblait avoir entendu notre conversation, et se dirigea vers nous l’air affolé

« Vous voulez abandonner la musique ? Vous n’y pensez pas ! J’ai contacté le manager de Space James et les Androides au Coeur Tendre. Il peut nous décrocher un contrat pour le Nightmare Moon ! Ce serait de la folie de refuser »

Ce serait de la folie d’accepter surtout oui. J’étais le bras droit d’Olympe pour l’amour de Gaïa. J’avais d’autres choses à faire que de m’amuser à entamer une carrière dans la chanson. Je détestais chanter, et les deux seules personnes pour qui j’aurais accepté de surmonter mon aversion, l’une ne se souvenait plus de moi, et la seconde ne m’aurait de toute façon jamais laissé l’occasion de le faire en plus de ne plus faire partit de ce monde. De plus, si vraiment je souhaitais avoir un « métier » il y a belle lurette que j’aurais fondé une nouvelle école de tire à l’arc en ville -ce n’était un secret pour personne que j’adorais enseigner le tire à l’arc.

- Nous ne sommes pas intéressés, par une carrière dans la musique. Nous avons d’autres affaires bien plus urgent à régler. Si vous voulez une star prenez la dis-je en désignant « Andromeda ». Je suis certaine qu’elle fera un malheur

C’était déjà une manipulatrice, alors embobiner toute une foule, aucun doute qu’elle y arriverait. Personnellement, j’avais suffisamment de soucis divin et titanesques à régler. Sans compter que cela voudrait dire, laisser Apollon et même pour tout l’or du monde, il n’en était pas question. D’accord, il était souvent extrêmement pénible. Mais, j’avais été suffisamment séparé de lui, entre la guerre divine et le cocyte. Pas question d’énoncer ces pensées à voix haute en revanche. Trop de témoins, et cela lui reviendrait forcément aux oreilles. Aussi, me contentais-je de regarder l’alien se taper le front avec sa main, sans éprouver de quelconques remords

« Tellement de talent et ne pas l’exploiter. C’est une véritable tragédie »

Il ne prit même pas la peine de regarder notre « imprésario », et s’apprêta à repartir néanmoins au dernier moment il fit volte face pour me tendre une carte

« Si vous changez d’avis. Crachez sur la carte, je saurais où vous trouver »


Je me retint d’esquisser une moue dégoûtée, mais attrapait tout de même la carte, réfléchissant à si oui non cela faisait un potentiel cadeau de mariage acceptable. J’avais toujours été contre le mariage. Alors, j’admettais ne pas vraiment avoir d’expérience dans ce domaine. Il, m’avait fallut un moment avant de réfléchir à comment organiser l’enterrement de vie de garçon de mon frère -au final, j’avais choisit de sortir des sentiers battus et d’organiser un escape game géant. C’était à son image. Néanmoins, l’air implorant de l’Alien n’eut pas d’effet sur moi. Très franchement, après ce qu’il venait de se passer, il n’y avait pas grand-chose qui puisse encore m’émouvoir. Pas même son air implorant ni même le fait qu’il aille s’asseoir la tête basse.

« Vous comptez prendre racine sur scène ? C’est bizarre pour des allergiques au showbiz tel que vous ».


Je prit le partie de l’ignorer, n’ayant nullement l’intention de rentrer dans son jeu. Si, l’alien ne nous avait pas retenue, il y a belle lurette que nous aurions disparu afin d’aller rechercher les autres.

« Allez, je vous paie un verre. Mais pas ici » Insista « Andromeda »

Elle nous indiqua discrètement la sortie à l’autre bout de la salle, inclinant tout aussi discrètement la tête, en direction de Pitch je lui indiquais la sortie du regard. C’était notre chance de partir à la recherche des autres. Avec un peu de chance, il y aurait bien une personne pour nous indiquer la direction du palais de la justice poétique. Suivant, celle grâce à qui nous étions dans cette galère, c’est à ce moment là que les ennuis reprirent. Une espèce de grande écrevisse baraquée, se plaça sur notre chemin, l’air patibulaire

« Et merde » Marmona « Andromeda »

« Pas de panique ! » Fit une voix féminine stridente

Une femme, vêtu d’une robe violette, et tenant dans ses mains un fusil assorti à cette dernière dans les mains arriva depuis l’arrière salle avant de tirer un coup en l’air, faisant ainsi paniquer les gens présents dans la salle. Ils se mirent à hurler et se cacher sous les tables. Des petits débris de plafonds, tombèrent sur ce qui ressemblait à une harpie, et bien sur cela n’eut pas l’air de beaucoup lui plaire. Elle inspira profondément avant de s’écrier :

« Alors, on a voulu me nuire ? Mais nul ne peut rien contre moi ! Je suis la grande Moustika ! Ah ah ah ! »

Et tandis-qu’elle poussait un rire strident, je me tournais vers la troisième membre de notre trio :

- Une amie à vous ? Demandais-je sarcastique

« Pas vraiment non. Et en plus, je crois que c’est à vous qu’elle parle. » Dit-elle en pointant la nouvelle venue du doigt « Je suis désolée Diane. J’aurais voulu vous évacuer avant »

Ben voyons et moi j’étais la déesse de l’amour. Elle avait l’air sincère. Mais tout a l’heure aussi, elle avait l’air sincère. Alors, je ne lui faisais pas vraiment confiance. Quant à la nouvelle venue si je ne pouvais certes pas, me rappeler de toutes les personnes que j’avais côtoyé en plus de cinq millions d’années d’existence, en observant cette femme elle ne me disait absolument rien. Pas même un vague souvenir, ou bien une impression de déjà vu. Quoi que...maintenant que je l’observais bien. Son attitude me disait vaguement quelque chose.

« Quelle magnifique journée. Je vais réduire en bouillie une Olympienne. Ça manquait à mon palmarès. » Déclara-t-elle d’un ton pompeux

« Pitiééé ne nous tuez pas madame Moustika » Supplia le membre du jury qui tremblait sous sa table.

Pour ma part, si je ne laissais s’afficher aucune émotion sur mon visage, j’avais tout de même retenue le nom qu’elle avait employé pour me nommer. Ma nationalité, si l’on pouvait la nommer ainsi, n’était pas « Terrienne », mais j’étais effectivement une Olympienne. A défaut de savoir exactement où j’avais vu le jour -et très franchement, c’était une information qui ne m’intéressait pas vraiment. Cette appellation, pour ma famille et moi même m’avait toujours parfaitement convenu. Quelque chose me disait, que cette bonne femme n’était pas d’ici. Pour l’instant je l’observais simplement rouler des yeux suite aux jérémiades de l’alien

« Ce n’est pas vous qui m’intéressez bande d’idiots »

« Alors, on peut sortir ? » Demanda timidement l’un des aliens

Moustika, soupira et fit signe à l’une des écrevisses de faire sortir les aliens. Et honnêtement, j’avais presque cru que l’on pourrait y arriver lorsqu’il commença à faire sortir Pitch lorsque le troupeau fût partit :

« TU TE FICHE DE MOI? » S’égosilla presque sa patronne

« Oh pardon madame Moustika » répondit l’écrevisse en claquant immédiatement la porte pour se replacer devant. « C’est que j’ai pas la mémoire des espèces. »

Elle soupira, sans pour arrêter de nous viser. Tout le monde était partit, ne restait que le barman qui continuait d’essuyer ses verres comme si de rien n’était. A croire que ce genre de scène était courante par ici.

- A votre place, je ne ferais pas ça
dis-je très calmement

Moustika me dévisagea, et prit un air amusé

« Ah oui ? Et pourquoi ça ? »

- Parce que si vous me faites le moindre mal. Mon frère, va le ressentir et son esprit, ne sera plus focalisé que sur une seule chose : vous détruire. Il n’y aura pas un seul endroit dans tout l’univers où vous serez a l’abri. Il va vous traquer. Et une fois qu’il aura retrouvé, il vous fera subir exactement le même sort.

C’était un coup, de bluff mais ce que j’avais dit concernant Apollon, était vrai. Si l’on me faisait d’une mal d’une manière ou d’une autre, il n’y aurait pas grand-chose pour l’empêcher de se mettre dans une colère noire. Et les gens étaient tellement habitués, à le voir dans le rôle du rigolo de service, que de le voir subitement changer d’attitude risquerait d’en choquer plus d’un. Mieux valait, ne pas être sur la route d’un Apollon dicté par la rage. Et mieux valait également ne pas être la source de la dite rage. Au moins, cela eu-t-il de l’effet sur Moustika. Cette dernière pâlit, et j’aperçus un tic nerveux agiter le coin de ses lèvres.

« Très bien. Dans ce cas, je vais commencer par le monsieur vintage. »

Elle pointa son arme sur Pitch, et malgré le frisson désagréable qui parcourut mon échine, je m’éforçais d’afficher un visage marmoréen, dénué de toute expression. Si, je me mettais à laisser ne serait-ce que la moindre micro émotion paraître sur ce dernier, j’allais moi même me tirer une balle dans le pied. Et montrer que tout ceci n’était que du bluff :

- L’ennuie, c’est que si vous lui faites du mal. Cela va me rendre malheureuse. Et mon frère déteste me voir malheureuse. Quant à elle dis-je en désignant « Andromeda » d’un mouvement de tête, c’est son amie. Donc quoi que vous fassiez, vous prenez le risque de le mettre très en colère. Et les dernières personnes qui l’ont mit très en colère n’ont jamais eu l’occasion de témoigner hélas. Mais, c’est comme vous voulez

Je pensais à ce que j’avais vu, lorsque nous avions franchit le tourbillon, nous menant à la cité perdu d’Atlantide. Les prêtres qui avaient sacrifié, la femme qu’il aimait à l’époque n’avaient pas survécut pour parler de leur rencontre avec Apollon. Non pas que je les plaigne. « Andromeda » eu l’air surprise par ce que je venais de dire, néanmoins ce n’est pas parce que je ne lui faisais pas confiance, que j’allais pour autant, faire en sorte de ne sauver que mes amis et la laisser se débrouiller avec Moustika. Heureusement, sa surprise fût de courte durée, elle reprit bien vite un air impliqué. Et bien sur, cela énerva encore plus Moustika

« Bon et elle je peux l’abîmer ? » Demanda-t-elle excédée

Elle claqua des doigts, et une autre écrevisse, entra tenant étroitement Eulalie contre elle. Le cou de l’Amazone contre sa grosse pince. Sur l’instant, je ne pu m’empêcher de regarder Moustika comme si elle avait subitement perdu quelques bouts de cerveau. Apollon allait être en colère, c’était sur. Mais ce n’était pas sa colère à lui qu’il faudrait craindre. C’est quelque chose de beaucoup plus titanesque.

« Pourquoi je demande ? » Fit-elle finalement au comble de l’agacement « Je suis la plus méchante, j’ai le badge ! Tue la Kronk ! »

« Kronk ? » Demanda l’écrevisse « C’est qui Kronk ? »

Moustika -même si j’avais à présent confirmation qu’il ne s’agissait pas de son vrai nom- grommela dans sa barbe pour finalement se tourner vers nous

« Bon donnez moi la Bouboulimonde et je promets de ne tuer personne »

Bien sur, et nous allions la croire sur parole. Quand je disais que nous avions des problèmes plus urgent à régler tout a l’heure...De toutes les personnes que nous aurions pu croiser au fin fond de la galaxie il fallait que ce soit elle.

- Je me disais bien que votre attitude me disait quelque chose. Dis-je les sourcils froncés. Vous aviez disparu des radars après cette histoire à Rio. Maintenant, je vois où vous vous cachiez.

« Je...Je...Je...Je ne vois pas du tout de quoi vous parlez »


Elle perdait un peu de sa superbe, et fit signe à ses sbires de nous tuer en pointant un doigt sous sa gorge. Mais apparemment, il était confirmé qu’elle ne s’entourait pas des meilleurs en terme d’intelligence.

- Vous aviez déjà commit une erreur en me qualifiant d’Olympienne et non pas de Terrienne repris-je les gens d’ici n’ont pas l’air de savoir bien faire la distinction. Mais « Kronk » ? On dirait que les habitudes on la vie dure. Pas vrai ? Yzma

Elle plissa les yeux, me lançant un regard de tueur, avant de me tirer dans les jambes. L’instant, d’après je pu les sentir se raidir, tandis-que deux petits troncs d’arbres prenaient leurs places. Et évidemment, pour ne rien arranger, je ne pouvais plus bouger au-delà du buste. Sans parler des petits bourgeons qui poussaient sur les troncs. Alors, certes j’adorais les arbres et la nature. Mais, il y avait une limite à tout.

« Eh oui, j’ai fait du chemin depuis la métamorphose en animal. Je me suis spécialisée. Cette planète m’a beaucoup aidée. Je lui doit tout. Hélas, il y a toujours des gens comme vous pour tout gâcher la fête »
elle nous jeta un jeta un regard oblique et poursuivit « On a assez perdu temps : donnez moi la Bouboulimonde, sinon je tire là où ça ne bourgeonnera pas. »

Elle me jeta un regard menaçant avant de recharger son fusil

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Evénement Magrathéa #1 : Rien à Déclarer [Event #100 - FE] - Page 3 _



________________________________________ 2018-11-15, 14:34

« Surtout, pas de panique. »
La vie ? Ne me parlez pas de la vie...


Pendant ce temps,
à l'administration galactique la plus "palpitante" qui soit...


J'observais Nora d'un air accru. Un Vogon venait de lui donner un boîtier en précisant qu'il biperait dès qu'une audience serait disponible. Etant donné la rapidité avec laquelle nous avions été "géré" jusqu'à présent, je nourrissais peu d'espoir concernant cette fameuse audience auprès du Bas Conseil. De toutes façons, ce n'était que la seconde priorité, la première étant de retrouver nos compagnons.

Soudain, je remarquai que Frank avait lâché le Vogon dont il mordait encore le bas du pantalon à peine quelques secondes plus tôt. L'alien se dirigea à grands pas vers moi. Je le jaugeai d'un regard froid, nullement impressionné, alors qu'il énonçait d'un ton morne et sévère à la fois :

"Vous allez être placé en cellule jusqu'à votre jugement pour Copinerie abusive."

"Vous ne pouvez pas l'emmener. On a un rendez-vous en attente." intervint Nora en montrant l'appareil.

"Toute résistance est inutile."

Bien entendu. Pourquoi cela ne me surprenait pas ? Mon agacement atteignait des sommets. Pourtant, je parvenais à garder mon calme, contrairement à Nora qui leva un doigt autoritaire vers l'un des Vogons. Ce dernier leva la main de façon mécanique. Je m'interrogeai sur le but de la manoeuvre jusqu'à ce qu'il... chatouille la jeune femme sous le bras. Elle se tortilla et éclata de rire, incapable de résister. J'écarquillai les yeux. Jamais encore je n'avais vu Nora se faire battre aussi facilement.

"Les chatouilles des Vogons... aussi redoutables que leurs poèmes."
dit gravement Frank.

Je nageais en plein délire. Pendant que le premier Vogon maîtrisait mon amie, s'attaquant cette fois à ses épaules et son ventre, le second m'attrapa brutalement par le bras et m'entraîna hors de la salle. Je tentai de me débattre mais il possédait une poigne redoutable.

"Frank, fais quelque chose, par tous les diables !" appelai-je en désespoir de cause.

Ce maudit chien ne connaissait-il donc aucun moyen de me sortir de ce guêpier ? Je l'entendis courir derrière nous alors que nous marchions d'un pas alerte dans le couloir grisâtre. Le Vogon se retourna, me faisant pivoter par la même occasion. A cet instant, Frank me sauta dans les bras avec une agilité surprenante. Il laissa alors une grosse traînée baveuse sur ma joue. Son haleine de pâtée me souleva le coeur.

"FRANK !"
m'écriai-je, scandalisé.

"Tu me remercieras plus tard, Coco."
me glissa-t-il à l'oreille.

Il laissa échapper un couinement en retombant lourdement par terre. Le Vogon resta de marbre face à cette démonstration d'affection. Je frottai ma joue humide d'un revers de manche avec une grimace écoeurée.

"Je prendrai soin de Nora, camarade !" lança-t-il tout en s'éloignant en sens inverse.

Je clignai des yeux, estomaqué. Et c'était tout ? N'allait-il pas m'aider davantage ?

"Maudit cabot..." grommelai-je, plein d'amertume.

"Toute résistance est..."

"Ce n'est pas à vous que je parle !"
coupai-je sèchement.

Le Vogon m'entraînait de nouveau à travers un dédale de couloirs tous identiques.

"Quelle est la sentence pour le crime dont je suis accusé ?" demandai-je subitement d'un ton aigre. "Je vais devoir danser avec un caleçon sur la tête ? Etre privé de soupe jusqu'à la fin de ma vie ? Enlever la lettre "e" dès que je parlerai ?"

Cette planète était si loufoque que je ne craignais guère le châtiment qui m'était réservé. Ce qui m'ennuyait véritablement, c'était ce contretemps qui m'empêchait de retrouver les autres. Cependant, la réponse du Vogon remit tout en perspective :

"Vous serez jeté en pâture à la Blatte à Griffes, la féroce bête de Thrall."

"Puis-je avoir un avocat ?"

"Les avocats sont interdits depuis la Terrible Supercherie."

Vous m'en direz tant. Je n'avais même pas envie d'en apprendre davantage. Je voulus demander s'il existait un formulaire pour être libéré mais à cet instant, une grille se referma derrière moi. Le couloir s'achevait par une cellule ! A moins que tous les couloirs ne soient en réalité que des geôles ? Cet endroit était si sinistre que cela ne m'aurait pas étonné. Le Vogon avait disparu. Je passai les mains sur mon visage et poussai un long soupir. Retour à la case prison.


Quelques (longues) minutes plus tard...

Les trompettes de la Grande Soupe retentirent, me faisant sursauter. Le son semblait émaner des murs. Bientôt, j'entendis des pas lourds innombrables au-dessus de ma tête, signe que tous les Vogons s'activaient d'un même élan. Fronçant les sourcils, je consultai ma montre à gousset, et réalisai qu'il n'était que quinze heures cinquante, alors que la Soupe était prévue à seize heures trente. Les Vogons avaient-ils avancé l'heure parce qu'ils avaient trop faim ? Pour des aliens respectant si rigoureusement les horaires, cette éventualité était pour le moins étonnante.

Soudain, je lançai un regard indécis au robot blanc et noir qui m'observait d'un oeil... affligé. Ce n'était pas normal qu'un androïde donne cette impression. Depuis combien de temps était-il là ? Je ne l'avais pas vu arriver.

"Bonjour." dit-il d'un ton profondément ennuyé. "Je m'appelle Marvin. Frank a lancé un signal ADN avec sa bave de Rémoulien afin que je vienne vous libérer. C'est désespérant..."

Mes sourcils se froncèrent davantage alors que je rangeai la montre dans son gousset. Puis, je passai mes doigts sur ma joue. Ainsi, le chien avait oeuvré -à sa manière- pour m'aider ? C'était curieusement dérangeant. Et réconfortant, dans une certaine mesure.

Avec une lassitude évidente, le dénommé Marvin plaça son doigt contre la serrure de la grille qui coulissa quelques secondes plus tard. Je ne sortis pas pour autant, plutôt méfiant.

"Ne le prenez pas mal, mais je suis assez dérouté par un secours aussi prompt." dis-je, sur la défensive.

"Ne m'en parlez pas. J'ai piraté le réseau du Palais de Justice Poétique afin d'avancer l'heure de la Grande Soupe. Les effectifs étant toujours réduits durant le souper, les accès sont plus faciles. D'ailleurs, j'ai rempli tous les formulaires adéquats pour votre mise en liberté. Il vous suffit de signer."

Je remarquai seulement alors la liasse de feuilles qu'il tenait dans sa "main". Je le dévisageai, sincèrement impressionné.

"Vous êtes épatant !"

"Je sais. Déprimant, n'est-ce pas ?"
conclut-il tout en inclinant le dos pour me donner un support afin de signer les nombreux papiers.

Je sortis le stylo que j'avais toujours dans ma poche intérieure, mais au moment de m'atteler à la tâche, je me ravisai.

"Est-ce une manipulation des Vogons ? Je ne suis pas sur le point de signer des formulaires m'autorisant à être dévoré par la Blatte à Griffes, ou quelque chose du même acabit ?"

Comment savoir, après tout ? Marvin tourna la tête vers moi à 360 degrés et prononça d'un ton désenchanté :

"Les Vogons n'ont pas suffisamment d'imagination pour ça. C'est affligeant que vous l'ayez suggéré."

Ce robot était la seule main secourable dans tous les alentours. Je ne pouvais pas faire la fine bouche. J'étais obligé de le croire. Il n'y avait pas moins de vingt feuilles à signer. Je le fis rapidement et gardai ensuite la liasse en main.

"Il faut remettre ces papiers à l'entrée. Ensuite nous emprunterons un tunnel souterrain afin de rejoindre Frank et votre amie. Ils sont déjà en chemin." soupira Marvin. "Suivez-moi."

Il commença à se déplacer d'une façon beaucoup trop lente, mais comme il avait eu la sympathie de venir m'aider, je trouvais déplacé de lui demander d'accélérer. Pourquoi tout devait-il être si lent et pénible sur cette planète ? Je me surpris à regretter l'agitation et l'impatience de mes contemporains terriens.


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________________________________________ 2018-11-16, 20:32



Rien à Déclarer
Je sentit ma mâchoire se contracter quand le coup de feu retentit, mais au lieu de paniquée comme n'importe qui d'autre, je gardais mon sang froid, me jeter sur cette Yzma n'aurait pas été une bonne idée, je n'avais ni pouvoir, ni arme sur moi, foncer dans le tas aurait été stupide de ma part même si l'envie de faire du mal à cette femme m'envahissait l'esprit, je ne bougeais pas d'où je me trouvais et me contentais de tourner la tête en direction de Diane pour voir les conséquences et je me sentit me détendre un instant en ne voyant que des tronc d'arbre à la place d'une flaque de sang, rassurant certes mais ce n'était pas pour autant que je n'allait pas rester sur mes gardes, les menaces de la soit disant colère divine d’Apollon n'avait servit à rien et elle semblait déterminer à récupérer cette Bouboulimonde coûte que coûte, mais je ne céderais pas au demande de quelqu'un une seconde fois, cette Andromeda avait réussi à nous ridiculiser sur scène, mais on ne m'y reprendrais plus.

"A quoi vous servira un prix de compétition exactement ?"Autant gagner du temps pour trouver une solution miracle pour ce débarrasser de cette plaie et puis j'étais curieux de savoir ce que ce truc avait de si important pour que tout le monde, ou presque, se l'arrache, était-ce quelque chose de magique ? Cette objet avait-il plus de valeur que je ne le pensais ? Intriguée je reprit la parole."C'est juste une sphère pas de quoi en faire tout un drame."

"C'est MA Bouboulimonde, ok ?"Me répondit Yzma qui semblait très en colère.

"Il n'y à pas votre nom écrit dessus que je sache !" Riposta Andromeda et j'observais l'échange en silence, observant les deux femmes tour à tour, Yzma se mordait les lèvres, sa respiration devenant saccadé tandis que ses joues prenaient une teinte écarlate.

"Très bien. Je ne voulais pas en arriver là, mais... il y a l'amour de ma vie à l'intérieur."Je l'observais d'un air las plaquer une main sur son front comme une actrice de tragédie grecque.

"L'amour de votre vie ?Demandais-je, dubitatif."Comment se fait-il qu'il se retrouve à l'intérieur de ce truc ?"Et surtout pourquoi ne pas l'avoir dit plus tôt ? Et pourquoi ne pas avoir participer au concours pour récupérer le prix dans c'est cas là ? Toute cette histoire n'avait aucun sens à mes yeux.

"Ce sont des choses qui arrivent, c'est comme ça !"Elle semblait perdre de plus en plus patience."Vous ne perdez jamais rien vous ?"Je choisissait d'ignorer cette question, ce que j'avais perdu par le passé n'avait pas d'importance.

"Oh madame Moustika, c'est tellement triste ! Vous êtes séparée de lui et je n'en savais rien !"Lança le complice d'Yzma, celui-ci était toujours devant la porte, et sa patronne lui jeta un regard noir qui semblait aussi teinté d'exaspération.

"Bon alors, vous voulez bien me la donner mainte...?"Elle fut interrompue par une voix qui s'éleva tout autour de nous.

"Plus un geste ! Vous êtes cernés ! Rendez-vous immédiatement pour ne pas aggraver votre cas !" Je regardais tout autour de moi pour tenter de savoir d'où venait cette voix, mais je ne voyait rien, reportant mon attention sur Yzma je remarquais que celle-ci appuyais sur l'un de ses bracelets plusieurs fois de suite, elle semblait vouloir faire quelques chose mais ça n'avait pas l'air de fonctionner.

"Un problème ?"Questionna Andromeda d'un air sarcastique.

"Absolument aucun." Et sur ces dernière parole Yzma appuya sur un autre de ses bracelets et elle disparut sous le sol, comme si elle avait été aspirée et aucun trou n'était laisser derrière, je relevais la tête pour voir les deux écrevisse relâcher Eulalie avant de s'enfuir, tout aurait pu se terminer à ce moment là, mais un explosion retentit depuis le toit et tout d'un coup un type suspendue à un fil glissa à pleine vitesse par un trou tel le héro d'un film d'espionnage, arme au poing.

"PLUS UN GESTE!"S'écria-t-il avant d'avoir l'air surpris."Bah ... elle est où ?"Je levais les yeux au ciel, on nous avait apparemment refiler un espion au rabais."Tout va bien ! Vous êtes hors de danger !"Le pseudo espion qui était toujours à l'horizontal se mit à tourner lentement dans l'autre sens mais ce n'était pas pour autant que je me bougeais pour aller lui porter secoure.

"Quel héro, je me sent tout de suite plus en sécurité."Lâchais-je, sarcastique avec un rictus moqueur au lèvre."Elle est parti grâce à un de ses bracelets si vous voulez tout savoir."Ajoutais-je avant de tourner la tête en direction d'Andromeda, il était temps d'en finir avec tout ça."Il serait peut être temps que vous nous expliquiez c'est quoi tout ce cirque, vous semblez savoir que les choses allaient surement mal tournée."Mais la jeune femme m'ignora, préférant se diriger vers Robert Bond pour le décrocher, l'aidant à ne pas s'écraser au sol.

"Tu as bloqué son téléporteur mais tu n'as pas pensé qu'elle aurait d'autres gadgets sur elle ?"Lui dit-elle sur un ton réprobateur ce qui ne semblait pas inquiéter l'homme plus que ça.

"Ma puce, je ne peux pas tout anticiper. Tu vas bien ? Tu n'as rien ?"Tout en disant ça il plaça ses mains sur son ventre et je tiquais en voyant ce geste, je l'avais déjà vu un paquet de fois par le passé, moi même ayant effectuer ce geste à l'époque où ma défunte femme avait été enceinte, alors je ne pouvait qu'en déduire que Andromeda était elle même enceinte. Je choisissait de ne rien dire là dessus, car ça ne me regardais pas et puis j'en avais strictement rien à faire. Elle le repoussa avant de s'éloigner de lui en roulant des yeux tandis qu'il se redressa avant de nous regarder tous."Je suis Billy Bond, et je m'excuse auprès du Haut Conseil que vous ayez assisté à tout ceci. Ce n'était pas prévu. Hélas, vous êtes désormais dans la ligne de mire d'une grande criminelle et..."

"Il faudrait faire quelque chose parce qu'elle est en train de prendre racine."Coupa Andromeda et je jetais un coup d'oeil en direction de Diane et sans attendre une minute de plus je me rapprochais de la déesse pour voir qu'en effet les racines semblent créer des ramifications qui s'enfonçait dans le sol.


"J'espère que vous paierez pour les dommages ! Mon plancher est tout neuf !"Fit remarquer le barman qui avait passé tout son temps à faire son travail sans même s'inquiéter plus que ça.

"Ne vous en faites pas, on fera ce qu'il faut pour le plafond aussi. Je me suis un peu emballé."Répondit Billy, il semblait contrit.

"Le plafond c'est pas dérangeant. Ça me permet de respirer l'air extérieur. Je ne l'avais plus senti depuis vingt deux ans !"Il était heureux apparemment, quelques secondes après je l'entendit se mettre à siffloter et des bruits de verre qu'on rangeais se firent entendre.

"Je ne voulais pas que vous soyez mêlés à tout ça. J'ai cherché à vous évacuer !"Nous dit Andromeda, j'avais du mal à y croire.

"Vraiment ? Alors pourquoi ne pas avoir simplement dit la vérité depuis le début ? Pourquoi tout ce cirque ? Si vous aviez été franche dès le départ peut être qu'on aurait pu s'en sortir autrement."Avais-je répondu froidement tandis que je me penchais en direction des racines, tirant dessus avec le peu de force que j'avais pour tenter de libérer Diane, mais en vain."Quelqu'un à quelque chose pour que je puisse l'aider ?.Demandais-je agacée.

"Ça aurait été trop long à expliquer. Il fallait agir vite. L'heure du concours de chant avait été avancé." Expliqua Andromeda tandis que je continuais de tirer sur les racines.

Ça fait un moment que je suis sur les traces d'Yzma." Ajouta Billy sur un ton mystérieux.

"Et rien que par votre démonstration de compétence plus tôt, on sait déjà pourquoi vous n'avez pas réussi à la capturée."Marmonnais-je pour moi même avant de lâcher l'affaire, tournant la tête en direction du barman je remarquais que celui-ci avait sortit de derrière son comptoir une pelle, un grand pot et plusieurs sac de terreau qu'il déposa sur le comptoir.

"Atelier jardinage !"S'exclama-t-il ravis, il bougea de derrière son comptoir, récupérant le pot et le terreau, déposant le tout à côté de Diane."Il faudrait qu'on la soulève à plusieurs. On la met dedans et ensuite on la rempote !"Je plissais les yeux en l’observant, je pouvais voir qu’il était très sérieux, il comptait vraiment traiter Diane comme une plante verte, j’hésitais à attraper la pelle pour l'assommer mais ça ne nous avancerait à rien.

“Je suppose que si c’est la seule solution que vous avez, autant s’y mettre.” J’attrapais la pelle, observant ensuite les racines pour voir où la planter, ça promettait d’être quelque chose.


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________________________________________ 2018-11-17, 20:31





« Je ne souhaite pas parlementer !
Mais peut-être que mon bâton si. Quelqu'un se porte volontaire ?! »




    Le Vaugon m'avait prise en traite. Il m'avait... chatouillé ! J'avais bien la sensation qu'il s'agissait de cela. Je n'avais pas pu résister, car sa force de chatouille était bien supérieure à la moyenne. Quand j'avais retrouvé mes esprits, non seulement j'avais des crampes au ventre, mais en plus, Jules avait disparu. Il ne restait plus que moi dans ce grand couloir. Frank était arrivé vers moi en trottinant.

    « Il faut qu'on sorte rejoindre tes potes. Ils ont des problèmes. » dit-il inquiet.

    Je le fixais du regard, à moitié courbé, avant de redresser du mieux que je pouvais.

    « Je croyais qu'on ne pouvait pas sortir ? » demandais-je plus que sceptique.

    Il dodelina de la tête, observant le plafond.

    « Il y a peut-être un passage souterrain. »

    « Bien. » acquiesçais-je. « Emprunte le, je vais chercher Jules. »

    Sans attendre de réponse de sa part, je m'étais mise à arpenter le couloir. Il tenta de me rattraper et il se plaça devant moi.

    « Non, non, attends ! T'occupes pas de Jules. J'ai fait ce qu'il faut pour que tout aille bien pour lui. Faut qu'on bouge ! »

    J'observais le couloir. Il était gris et morne. Rien d'intéressant à porté de main.

    « Il n'est pas question que je te suive ou que je te fasse confiance. »

    Je passais une nouvelle fois devant le chien, histoire de reprendre ma route. Je l'entendais soupirer de là où j'étais.

    « C'est... Eurus qui m'a dit de vous amener là... pour gagner du temps. »

    Eurus ? Ce nom me disait quelque chose...

    « Elle a des problèmes et il faut vraiment qu'on y aille. »

    Ce nom me disait véritablement quelque chose !! Je me tournais, me stoppant dans ma marche, afin de faire face à l'animal à quatre pattes. Je me sentais fulminer.

    « La sale voleuse... c'est elle la responsable de tout ça ? » dis-je entre mes dents.

    Il secoua la tête.

    « Faut qu'on bouge. Fait moi confiance. Jules nous rejoindra. »

    « Te faire confiance ? » dis-je en faisant quelque pas dans sa direction. « C'est quoi ton lien avec elle ? »

    « C'est ma maitresse ! » s'exclama t'il avec une sorte de sourire bizarre.

    Je ne savais pas quoi lui répondre. Il me faisait peur.

    « Allez au diable tous les deux. » laissais-je échapper, avant de me remettre en marche en direction de là où j'avais la sensation que Jules était partit.

    Je marchais. Marchais encore. Je tentais de trouver en vain le chemin menant jusqu'à Jules, mais tous ces couloirs se ressemblaient. Il n'y avait pas âme qui vive. C'était terne et moche. Quant à ce chien, Frank, il me suivait de près. Je me demandais quand il se déciderait à me lâcher et aussi quels étaient les ordres auquel il obéissait. Il avait prétendu qu'il devait faire gagner du temps à la jeune femme. Mais aussi qu'elle était désormais en danger. Comme il ne nous avait pas quitté du début à la fin, c'était qu'il avait contact avec Eurus. Par conséquent, je pourrais tenter de le chopper et le forcer à me parler, voir à me permettre de lui parler à elle. Je ne savais pas quoi faire. Mais ça m'énervait d'avoir un chien dans les pattes.

    « Pourquoi tu me suis comme ça ?! » m'exclamais-je en faisant volte face et en fixant le chien.

    « Je laisse personne sur place. C'est les ordres. »

    Je soupirais et me résignait. Je m'étais accroupie, afin d'être à la hauteur du chien. Après une hésitation j'avais tendue la main dans sa direction.

    « Ok. On fait équipe. Mais que pour cette fois. »

    « Donc tu acceptes de me suivre dans le souterrain ? » dit-il d'un ton bougon.

    Je hochais la tête, la main toujours tendue. Il s'avança pour lécher le bout de mes doigts. Un frisson de dégoût me parcouru. Je remerciais ses goûts vestimentaires, car grâce à sa cravatte, vue qu'il s'était approché suffisamment prêt, j'avais pu l'agripper et le tirer vers moi, l'étranglant à moitié au passage. Il tenta de se débattre, mais je serais d'avantage. Une fois son museau pratiquement à mon niveau, je me décidais à serrer une nouvelle petite fois.

    « Tu te fiches de moi depuis le début. Tu nous utilises. Soit je lui parle maintenant, soit je te fais taire à jamais ! »

    Ses yeux s'écarquillèrent. Je serrais une nouvelle fois. Des trompettes raisonnèrent. Ca dura un looong moment. C'était sans doute la grande soupe.

    « Il - a - réussi. » laissa échapper Frank entre deux étouffements.

    Je l'approchais un peu plus d'un air sauvage.

    « T'as de beaux yeux, tu sais... » laissa t'il échapper du mieux qu'il pouvait. « Tu peux - me torturer - autant que tu veux - je le supporterai - je suis un agent chevronné. »

    « Ok. » acquisais-je une nouvelle fois avant de relâcher un peu la pression, et de nouer la cravate autour d'un tuyau.

    Il devait légèrement se dresser sur les pattes arrière, afin de rester debout.

    « Je suppose qu'on n'a pas le droit d'être ici. Alors je vais te laisser avec les Vogons. Tant pis pour toi, agent chevronné. »

    « C'est désespérant... » soupira d'un ton las une sorte de robot blanc et noir qui venait de faire son entrée au coin du couloir.

    Jules était à quelque pas derrière lui. Je lui adressais un regard sceptique.

    « Ne me dites pas que vous vous amusiez pendant qu'on vous cherchait. »

    Frank tourna la tête du mieux qu'il pouvait.

    « Cama... camarade... à l'aide ! » dit-il en se dévissant la tête.

    « Nora ! C'est toi qui lui a fait ça ? » répondit Jules.

    « On discutait. C'est tout. » précisais-je tandis que Jules détachait Frank et que je croisais les bras.

    A quoi ça servait d'être autoritaire, si monsieur venait tout gâcher ?

    « Ces humains... » soupira le robot consterné.

    « J'ai le droit à une explication ? Vous étiez où ? Et pourquoi vous êtes revenu avec ce... cette... enfin lui. » dis-je en pointant le robot aux yeux verts, du doigt.

    Jules posa sa main sur mon doigt afin de le baisser. Je n'aimais pas quand il me reprenait dans un moment pareil. Du coup, avant qu'il réponde, je le pris à l'écart. On pouvait bien discuter sans être entendu par ces deux individus de l'espace qui bossaient sans doute tous pour Eurus.

    « Cet androïde s'appelle Marvin et il m'a aidé à sortir de prison par l'intermédiaire de Frank. »

    « Frank est un agent d'Eurus. » le coupais-je.

    Il me regarda sans comprendre.

    « Un agent des russes ? »

    « Exactement. » précisais-je en hochant la tête et en le mettant dans la confidence. « Il était censé nous retenir. J'ignore quel est le plan final... »

    « Hé les génies ! Tous vos amis sont dans de beaux draps. Il serait peut-être temps d'aller les sauver. »

    Au lieu de lui répondre, je me tournais une nouvelle fois vers Jules.

    « Depuis le début il sait comment nous faire sortir d'ici. Je sens le piège. »

    « Je patauge dans l'exaspération... » soupira l’androïde en s'approchant de nous.

    Il pianota sur son bras. Sans rien comprendre, on chuta à travers le sol. Il n'y avait plus de sol. J'avais entendu Jules crier. Peut-être que je m'étais entendu aussi. Tout à coup, notre chute se stoppa, et on se retrouva bien droit sur le sol. Le nouveau sol. Bonjour le sol... Tout autour de nous, ça ressemblait à une immense galerie souterraine entièrement vide. Face à nous se tenait une sorte de train vitré. Les portes s'ouvrirent. Frank se précipita vers elle.

    « Vite vite vite ! Elles restent ouvertes que quelque secondes ! »

    Le robot qui n'était d'ordinaire pas rapide, piqua un sprint. Si bien que sans comprendre pourquoi, je l'imitais, agrippant Jules par la manche. Ce dernier manqua de tomber, avant de passer les portes du train pile au moment où elles se refermaient. Ca se mit en route à une vitesse bien au delà de celle autorisé sur Terre.

    « Quand je vous dirais Go, on saute ! Dès que les portes s'ouvrent ! » précisa Frank, en se préparant face à la porte, à... sauter.

    Le train se stoppa net. Les portes s'ouvrirent. Au moment où Frank voulu dire Go et sauter, quelqu'un entra précipitamment à l'intérieur. Les portes se refermèrent et le train se remit en marche. La femme plutôt âgée portait une robe violette à paillette. Frank leva les yeux dans sa direction.

    « C'est... » balbutia t'il, tandis que la femme sortit quelque chose de sa poche qu'elle fourra dans la bouche du chien.

    « Qu'il est mignooooon !! » s'exclama t'elle d'une voix aiguë, tandis que Frank s'étouffait ou du moins, qu'il en donnait l'impression.


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"Qu'est-ce qu'elle me veut encore celle-là..."
"Coucou TortueMan, je t'ai manqué ?"


Evénement Magrathéa #1 : Rien à Déclarer [Event #100 - FE] - Page 3 VoUsJazM_o

"Je sais que j'ai une mauvaise réputation
mais de là à garder une distance de sécurité..
tu abuses, Emmet."





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Evénement Magrathéa #1 : Rien à Déclarer [Event #100 - FE] - Page 3 _



________________________________________ 2018-11-19, 00:06


Don't panic.
... enfin si un petit peu quand même.


J'avais vraiment cru pouvoir juste sortir et que tout s'arrangerait. Mais on m'avait enlevé l'épée récupérée qui me faisait me sentir en sécurité, on m'avait menacé (de mort je crois), j'avais senti la pince de cette écrevisse bien trop près de ma gorge et maintenant... Maintenant je comprenais encore moins ce qui se passait, si seulement c'était possible. Je clignais des yeux, indécise, observant chaque personne autour de moi en sentant mon cœur s'emballer. Je devinais que mon angoisse était l'origine de mon rythme cardiaque instable. Une déesse se retrouvait dans un état que je jugeais comme problématique, ce n'était pas pour me mettre en confiance.

« Est-ce qu'on doit l'arroser aussi ? » interrogeais-je malgré tout Fabrice qui semblait être... habitué, à ce genre d'événement.

« Oh, excellente idée ! Je vais chercher un arrosoir ! »

Il avait brièvement tourné la tête dans ma direction avant de s'échapper vers l'arrière salle. Je fronçais les sourcils et ouvrais la bouche, réalisant que la situation n'était pas prête de s'améliorer, avant de poser mes yeux sur la jeune femme qui avait gardé l'objet que Moustika avait désiré récupérer. J'aurai pu l'interroger sur son identité ou sur ce qu'elle faisait là mais à cet instant, ce n'était pas ma priorité. Au lieu de ça, je décidais de m'approcher de Billy dont l'arrivée avait été plus que remarquée – et remarquable. Aussi étrange que cela puisse paraître, il était celui qui m'inspirait le plus confiance à ce moment précis. Il dégageait tant de calme et d'assurance ! Bien plus que moi ou que ceux qui m'accompagnaient.

Décidant de faire preuve de spontanéité, je serrais mes bras autour de lui. Ce n'était pas une étreinte préméditée mais elle me rassura quelque peu. Il avait bien été capable de nous aider, certes de manière minime, lorsque Grand Sourire avait occupé le corps de Lily, je comptais donc sur lui pour parvenir à trouver une solution cette fois aussi. Sans la moindre gène, serrée contre lui, je commençais à... palper ? Je crois que c'était le mot. Je commençais à palper sa tenue en m'attardant sur le bas de son torse, m'apprêtant à faire de même avec tout le reste de son corps.

Billy ne tarda pas à me faire reculer avec douceur et je remarquais immédiatement son air gêné et son étonnement, malgré son grand sourire, tandis que j'affichais une moue contrariée.

« Euh... Je te remercie pour ton attention mais... c'est que... je ne suis plus célibataire maintenant. » chuchota-t-il avec une discrétion discutable, son visage ayant rougit en l'espace de quelques secondes.

« Oh. »

Je le dévisageais avec incompréhension. Ne pouvait-il pas me laisser faire malgré tout ? Je cherchais seulement à voir si il dissimulait un téléphone portable sur lui. Ou un téléport-quelque chose, ce qui serait encore mieux. Je ne voyais pas le rapport. Pensait-il que je lui faisais des avances tactiles ? J'admettais que la fouille était déplacée, mais j'avais quand même le droit de lui faire un câlin, non ? Je lui offrais un sourire crispé, sans vraiment saisir ce que je devais comprendre. Il me rejetait ? Il ne m'appréciait plus ? C'est parce que je n'avais pas emménagé chez lui ?

« C'est une bonne chose, non ? Ce n'est pas un problème ? Même sans être... célibataire, tu peux quand même m'aider ? Tu es venu pour nous sauver, non ? »

J'étais quelque peu inquiète qu'il n'ait pas envie de m'apporter son soutien parce que je ne l'avais pas réinvité à manger des sushis et à regarder des films en ma compagnie. Peut-être que je devrais envisager de passer de nouveau des soirées avec lui ? En tant qu'amie ? C'était possible.

« Evidemment. Je donnerai tout ce que j'ai pour vous protéger. »

J'étais soulagée de cette affirmation assurée. Après avoir perdu Monsieur Verne en chemin, Billy représentait la sérénité et la débrouillardise dont j'avais besoin.

« Cette planète est trop dangereuse. Je ne l'aime pas. » précisais-je, comme si ce n'était pas une évidence qui se voyait déjà à mes airs égarés. « On doit retrouver Jules et Nora et rentrer, mais nous n'avons pas de téléport... téléportail ? Je ne sais plus comment ça s'appelle. Quelque chose pour se téléporter. A cause des pieuvres dans nos têtes, Diane ne peut pas nous ramener. Et j'ai une crevette dans la main aussi mais... je ne vais pas mourir, n'est-ce pas ? »

Je parlais trop – et trop vite. J'enchaînais les informations sans que ça ne se suive de manière très logique mais je supposais que ce n'était pas très grave puisque la confusion régnait depuis le début de cette aventure. Billy prit sans attendre ma main dans la sienne et je l'observais faire, soucieuse de l'intérêt qu'il portait au dispositif installé par Monsieur Crevette.

« C'est vraiment un travail de sagouin... Cette crevette n'est pas de très bonne qualité. »

Ses yeux écarquillés m'inquiétaient, même si son sourire cherchait à être rassurant.

« Au moins, tu as le mode flash intégré et c'est plutôt cool ! »

Ah... oui ? C'était une option ? Pourquoi est-ce que je m'interrogeais à ce sujet ? Il tapota sur l'oeil de l'animal incrusté dans ma peau (cette vision me dégoûtait autant qu'elle me fascinait, d'ailleurs) et il leva ma main pour qu'elle nous fasse face. Comme l'avait fait les gens qui m'avaient photographié devant le Palais. Un léger flash qui m'aveugla l'espace d'une seconde sortit de l'oeil de la crevette lorsqu'il cligna, ce qui parvint à m'intriguer, même si c'était... vraiment dérangeant.

« Ça fonctionne. C'est déjà ça. Et bien sûr que non tu ne vas pas mourir ! Mais... faudra désinfecter dès que possible. »

Il était sérieux. Plus que sérieux. Et j'étais très inquiète. La photo que nous venions de prendre apparut un instant dans les airs, comme un hologramme, avant de s'effacer.

« Ça a été envoyé sur ton Cloud personnalisé. »

Je n'avais aucune idée de ce que ça voulait dire et je supposais que ce n'était pas le moment de demander plus d'explications à ce sujet. La désinfection était ma nouvelle priorité. Je pensais toujours à dire aux humains de le faire dès qu'ils se blessaient, j'y portais beaucoup d'attention, mais je n'avais pas ce réflexe pour moi-même. Et je craignais maintenant de me faire amputer d'une main à mon retour sur Terre. J'en avais besoin, de cette main. Heureusement, Billy était là pour m'aider et il était déjà parti derrière le comptoir pour examiner plusieurs bouteilles.

« Verse quelque gouttes autour de l'oeil de la crevette. Ça va aider à cicatriser. » m'informa-t-il en revenant avec l'une d'elle. « C'est du Baume à Bobos. Ça se boit aussi, ça a un goût de chewing gum, bizarrement, mais je sais pas à partir de quoi c'est fait. »

Il l'ouvrit et me la tendit et je ne perdis pas une seconde de plus pour en asperger l'oeil de ma crevette. Il cligna frénétiquement et je réalisais que j'allais le noyer si je continuais, préférant donc cesser de l'agresser avec le baume dont je ne m'inquiétais même pas de la provenance.

« Si ça aide à guérir... » commençais-je, soudainement intriguée. « … ça peut enlever la pieuvre, aussi ? Ce n'est pas que je ne l'aime pas mais elle bloque toutes mes capacités et c'est extrêmement dérangeant. Si je bois tout, ça la fera peut-être partir plus vite qu'en 42 jours... »

J'examinais la bouteille avec soin. Je pouvais toujours tenter le coup. Même si je craignais une intoxication en avalant ce produit dont j'ignorais tout.

« Ah non, ça ne fonctionne pas comme ça. » me confirma Billy en secouant la tête, l'air navré. « Ne te ferme pas à la pieuvre : elle possède énormément d'avantages. Pour l'instant, tu ne vois que les mauvais côtés. C'est vrai que pour quelqu'un qui a des pouvoirs, ça doit faire bizarre. Faut juste le temps de s'adapter. »

Il haussa les épaules et se mit à sourire, d'une façon qui me mettait un peu plus à l'aise. Lui aussi avait un anneau autour du pouce, je venais de le remarquer. L'adaptation n'était pas mon fort. Tout comme la patience. J'imaginais que je n'avais pas le choix. Je me pinçais les lèvres et secouais la tête avant de me tourner vers la déesse toujours en proie aux racines. Fabrice était revenu et avait laissé l'arrosoir à même le sol, occupé avec sa pelle à remplir le pot de terreau. C'était une vision assez... étrange.

« Tu peux aider Diane à récupérer l'usage de ses jambes aussi ? »

Je pivotais de nouveau vers Billy, estimant qu'il était le plus informé sur cette planète et sur ce qui était ou non faisable. Il était une source d'informations fiable. Il habitait avec un robot et avait eu un colocataire extra-terrestre après tout, puis il n'était pas totalement humain. Je crois. Je n'étais plus sûre.

« Ce serait mieux. Pour partir chercher les autres. Il manque Regina également, je l'ai laissé à l'arrière après qu'elle ait refusé de me tuer. »

« Je ne peux rien faire. Il faut attendre que les effets s'estompent d'eux-mêmes. » répondit-il, légèrement préoccupé. « S'ils s'estompent... »

J'ouvrais de grands yeux, prise de panique à cette révélation. Se pouvait-il qu'Artémis reste comme ça à jamais ? Je me figurais déjà l'état dans lequel Apollon se trouverait si elle revenait ainsi à Olympe. Non, c'était impossible. Hypérion pourrait y faire quelque chose. Il avait bien réussit à soigner ma blessure causée par Grand Sourire alors que Balthazar en avait toujours les cicatrices.

« Je plaisante : ça va s'estomper. C'est obligé. » assura alors Billy face à nos regards insistants, et je laissais échapper un soupir soulagé.

Même si il le disait avec assurance, je restais néanmoins sceptique. C'était quand même une plaisanterie assez déplacée. Ou je n'avais pas d'humour. Je ne savais pas trop.

« Ah tiens d'ailleurs. » prononça soudainement le barman en se relevant devant le pot pour tourner sa tête vers nous. « J'ai trouvé un corbeau chevelu dans l'arrière salle. Il a un peu la même coupe de cheveux que votre Regina, je crois. C'est peut-être elle. »

Il s'éloigna pour aller rouvrir la porte de cette fameuse salle, un oiseau noir s'en échappant immédiatement. Les croassements qu'il poussait me firent serrer davantage la bouteille que je tenais encore, prête à m'en servir comme une arme si cela s'avérait nécessaire. Le volatile se contenta cependant d'aller se poser... sur la tête d'Artémis. Etait-ce parce qu'elle avait une relation particulière avec la nature et les animaux ? Le corbeau semblait assez perturbé. Il dégageait une certaine fierté, mais il restait... bizarre.

Ma tête se pencha automatiquement sur le côté tandis que je dévisageais ce nouveau venu – ou plutôt le retour de l'Adjointe au Maire, puisqu'en effet, il possédait une « coupe de cheveux » semblable à cette femme. J'étais plutôt satisfaite d'avoir échapper à une telle transformation. Je n'aurai pas aimé être un oiseau.

« J'admets que le noir va très bien à Madame Mills, mais les plumes... ça doit gratter. » énonçais-je, pensive. « Tant qu'elle reste avec nous, tout va bien. Donc... restez avec-nous. »

Je secouais la tête, sans savoir si elle pouvait nous comprendre ou même si il s'agissait bien d'elle. Plus rien ne m'étonnerait sur cette planète.

« C'est quoi le plan, maintenant ? » continuais-je en rendant le Baume à Billy, tout en m'accrochant alors à son bras libre. « Qu'est-ce qu'on doit faire ? Tu es là pour le BreakEarth comme nous ? Des gens m'ont demandé des autographes dehors. A toi aussi ? »

J'affichais une moue indécise. Je n'avais vu son visage sur aucun tee-shirt, ni aucun badge, de la foule que j'avais croisé au dehors. J'aurai pu demander à l'inconnu qui m'avait accompagné jusqu'à ce bar si il connaissait Billy mais il n'était plus là, il avait été évacué avec le reste des clients. J'espérais qu'il allait bien.

« Non, on n'a pas tous la chance d'avoir une vie qui fascine les aliens. » admit-il avec une légère déception, tout en haussant les épaules. « Je suis là pour vous aider à mener votre mission à bien, et Frank aussi. »

Frank ? Je ne savais pas qui c'était. Ou je n'avais pas retenu l'information. Peut-être la jeune femme dont j'ignorais l'identité ? Je lui lançais un sourire, motivée à l'idée de retrouver nos amis. Billy dégageait tant de confiance et de détermination, je ne me rappelais pas qu'il pouvait être aussi charismatique, avec son regard porté au loin et cette manière de resserrer sa cravate comme si il était chargé de mener à bien une tâche de la plus haute importance. J'aimais beaucoup.

« Vous êtes venus tous les deux c'est ça ? Enchantée. Je m'appelle Eulalie. » lançais-je à l'attention de l'inconnue.

« D'ailleurs, il aurait déjà dû arriver avec vos amis... » poursuivit Billy, soucieux.

Ah. Donc Frank, ce n'était pas elle. Ce n'était pas un nom très féminin d'un côté. La jeune femme avait un doigt posé près de son oreille et donnait l'impression de parler seule d'une voix basse. Je ne pouvais pas entendre ce qu'elle disait. Cette constatation me fit froncer les sourcils. C'était un détail auquel je n'étais pas habituée, d'avoir une ouïe si... réduite.

« J'ai perdu le contact radio. » énonça-t-elle en relevant son regard anxieux vers l'homme que je tenais.

Ils étaient tendus. Je le sentais dans l'atmosphère. J'étais donc tendue, moi aussi.

« On va vous emmener à l'hôtel. Vous avez besoin de vous reposer. Et certains d'entre vous ont surtout besoin de... redevenir eux-mêmes. » ajouta-t-il en jetant un coup d'oeil en direction de la déesse mise en pot et de Regina le corbeau.

« Ce n'est pas grave ? Ils ne sont pas en danger ? Frank les protège ? »

Il devait s'agir du chien, j'en étais certaine maintenant. Je ne voyais pas d'autres possibilités.

« Ils ont Marvin avec eux. » précisa la jeune femme sans vraiment s'adresser à moi. « Donc il n'y a aucun soucis à se faire. »

Marvin... Je connaissais. C'était le robot très intelligent. En effet, il devait être à même de pouvoir les soutenir au besoin. Ils semblaient malgré tout assez nerveux quant à cette perte de contact radio. Je préférais ne pas m'inquiéter de manière disproportionnée comme je le faisais depuis que nous avions été embarqués dans cette histoire.

« Nora est très forte, et Jules s'en sort toujours. Il a tenu tête à un Titan. Il ne peut rien leur arriver. » affirmais-je alors sans attendre de réponse, tout en hochant la tête pour appuyer mes dires.

J'avais pleinement confiance en leurs capacités. Ils étaient habitués aux voyages imprévus et aux perturbations qui pouvaient se produire.

« Très bien. Allons à l'hôtel. »

Dire ses mots me tendit malgré tout, tandis que je me rappelais de celui que j'avais visité lors de ma dernière escapade à Magrathea. Je serrais un peu plus le bras de Billy, tout en précisant :

« Tant que c'est un hôtel normal... »

Sans serviettes. Sans distribution de cocktails. Sans pilules étranges. Et sans mon créateur en train de se déshabiller devant Ellie. Peut-être que j'y retrouverais Jack.

« Et que tu restes avec nous. On ne doit pas se séparer. »

C'était même hors de question. S'éparpiller était le pire des scénarios et maintenant que Billy était là, je ne comptais pas le laisser partir où que ce soit. Il était le plus à même de nous faire rentrer à la maison.

« J'irai avec vous jusqu'au bout du monde. » assura-t-il, son regard protecteur plongé dans le mien m'arrachant un sourire. « Avec vous tous ! »

Cette précision devait être en lien avec la jeune femme. Il la regardait de temps à autre. C'était sans doute à cause d'elle, ou grâce à elle plutôt, qu'il n'était plus célibataire. Je n'eus pas le temps de poser la question, plusieurs flash successifs me faisant cligner des yeux. Qu'est-ce que c'était ? Une attaque ?

« Tu as dû activer la fonction ''rafale'' sans t'en rendre compte. »

Je baissais en effet les yeux vers ma main dont semblait s'être échapper les lumières. Est-ce que cette chose pouvait alors servir d'arme ? Si c'était le cas, son utilité m'apparaissait avoir plus d'importance que ce je pensais jusque là.

La jeune femme avait sorti une sorte de tournevis étrange. Il avait l'air... je ne trouvais pas de mot adapté. J'en avais vu un semblable sur des boîtes de dvd que Basile avait ramené chez moi. Il disait que c'était « sonique ». Un tournevis servait à réparer des objets d'après moi, pas à être « sonique ». Pourtant, elle le pointa en direction de ma main et le fit biper. La crevette dans ma paume émit un couinement qui me serra le cœur avant que son œil ne se ferme.

« Voilà, c'est réparé. » affirma la jeune femme avant de faire une bulle avec son chewing-gum, tandis que je gardais mon regard rivé sur ma main.

« Merci. Je suppose. »

Qu'est-ce qu'elle avait fait exactement ? C'était de la magie ? Ou juste de la technologie ? Ou... quelque chose d'extra-terrestre ?

« La crevette va bien quand même ? » interrogeais-je, malgré tout inquiète en la voyant si peu réactive tandis que je secouais ma main.

Je relevais ma tête vers la jeune femme qui haussa un sourcil alors que mon regard se faisait plus interrogateur.

« T'es bizarre comme fille. » se contenta-t-elle de dire, tournant son tournevis entre ses doigts avant de le ranger.

Je décidais de prendre cette remarque comme un compliment.
black pumpkin
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