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 Evénement Magrathéa #1 : Rien à Déclarer [Event #100 - FE]

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Jules Verne
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Jules Verne

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❝ Happiness is only real when shared. ❞


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Evénement Magrathéa #1 : Rien à Déclarer [Event #100 - FE] - Page 7 _



________________________________________ 2018-12-16, 14:15

« Attention : fragile. »
Vous n'allez jamais vraiment apprécier la vraie valeur d'un moment,
jusqu'à ce qu'il devienne un souvenir.


Contrairement aux autres, je n'avais pas reçu de pochette surprise, mais un carton aux dimensions préoccupantes. J'estimai qu'il mesurait à peu près quarante sur soixante centimètres. Lorsque je le soulevais, il n'était pas spécialement lourd. Pourtant, sa surface me paraissait dense. C'était étrange. Etant donné qu'il s'agissait d'un "cadeau de remerciement" des aliens, je m'attendais à peu près à n'importe quoi, sans avoir ne serait-ce qu'une vague idée du contenu. C'était extrêmement déstabilisant.

Une fois encore, je la soupesai et la secouai, tout d'abord légèrement, mais n'entendant aucun bruit, j'y allai plus franchement. Il y eut une petite secousse à l'intérieur. C'est alors que je remarquai l'indication : "ATTENTION FRAGILE !" sur un côté du carton. Je frémis, tout en maudissant la personne qui l'avait emballée. Pourquoi préciser une telle chose de façon AUSSI discrète, sur un coin de la boîte ? On discernait à peine l'écriture.

J'écartai rapidement la boîte et la reposai délicatement au sol. Qui sait ce qui pourrait en jaillir ?

"T'as peur que ça explose, Coco ?" lança Frank, goguenard. "Normalement, y a une sécurité. Ca ne peut pas se déclencher tout seul."

Se... déclencher ? Pourquoi pensais-je immédiatement au mécanisme d'une bombe à retardement ?

"Suis-je obligé d'emmener la boîte avec moi ?"
demandai-je à monsieur Bond.

"Vous n'en voulez pas ?" s'étonna-t-il.

"Je... n'en suis pas certain."
dis-je, crispé.

"Où est passé votre sens de l'aventure ?" intervint mademoiselle Holmes avec un sourire plein de défi. "Il ne faut pas avoir peur. La boîte ne va pas vous mordre ! Enfin, je ne pense pas !"

Elle s'esclaffa légèrement avant de passer une main sur son front. Je savais qu'elle cherchait à me provoquer -c'était une ruse toute féminine- et j'aurais pu ne pas y répondre si la curiosité ne m'incitait pas à récupérer le carton. Il fallait que je sache ce qu'il contenait. Quitte à le regretter ensuite.

"Pourquoi n'ai-je pas reçu une pochette comme les autres ?"

"Vous avez fini de vous plaindre ?" soupira Eurus.

"Je ne me plains pas. Je me renseigne." répliquai-je, le nez en l'air.

De toute évidence, personne ne savait. Je coinçai donc la boîte sous mon bras pour m'éloigner de la piste d'atterrissage tout en m'appuyant sur ma canne. Ce n'était guère commode de marcher tout en étant ainsi encombré, mais pour rien au monde je n'avais envie de solliciter l'aide de quelconque. Je souhaitais mettre le plus de distance possible entre cette expédition et moi. Et j'imaginais aisément que c'était la même chose pour les autres.

"Bon retour chez vous, monsieur Verne !"
lança gentiment Bond.

Je lui adressai un vague sourire et accélérai péniblement l'allure, car même s'il était très sympathique, je craignais qu'on ne sollicite de nouveau mes services et je n'en avais aucune envie. J'avais cruellement besoin de normalité pendant les prochaines vingt-quatre heures. Ensuite, le magasin des curiosités pourrait réouvrir ses portes. Je désirais seulement un peu de répit, le temps de me reposer.

Je pliai mon pouce tout en grimaçant, car je sentais que la bave de Frank avait séché sur ma peau. C'était désagréable au possible.

Après un bon quart d'heure de marche, j'aperçus enfin le toit de ma demeure, ainsi que l'observatoire de la tour. Cette vision suffit à m'apporter l'apaisement dont j'avais besoin. Ragaillardi, je boitai beaucoup moins sur les derniers mètres. Je franchis le jardin d'hiver et pénétrai dans le salon de musique. Là, je posai précautionneusement le carton sur la table basse, abandonnai mon veston et ouvris les boutons du col de ma chemise, avant de m'affaler dans mon fauteuil. Je laissai échapper un soupir interminable. J'ignore combien de temps je restais, somnolant à moitié, bercé par le tic-tac de l'horloge posée sur l'âtre de la cheminée.

Finalement, je soulevai les paupières et fixai la boîte indiquant "ATTENTION FRAGILE". Tout le long du trajet jusqu'à chez moi, je m'étais persuadé de ne pas l'ouvrir avant plusieurs jours. A présent que le silence et la monotonie avaient remplacé l'exubérance et l'aventure, je me surprenais à en redemander. Savoir. De toutes façons, mieux valait que je connaisse le contenu afin de dormir sur mes deux oreilles. Je ne pouvais décemment pas abriter une plante carnivore, une créature alien ou une bombe à retardement sous mon toit.

Je me plaçai donc au bord du fauteuil et me penchai vers le carton. A l'instant où je l'ouvris, la sonnette de l'entrée retentit dans tout le rez-de-chaussée.

"Bernadette !"
appelai-je machinalement.

Aucune réponse. Aucun bruit de pas précipité. Ma domestique n'était pas là. Je m'en étais déjà aperçu car ma paire de pantoufles ne m'avait pas été amenée, une tasse de café non plus. D'ordinaire, quand j'arrivais chez moi, la très serviable Bernadette s'activait immédiatement. Sans doute était-ce son jour de congé. Ellie avait insisté pour qu'elle en obtienne un et je n'avais pas souhaité la contredire. Il ne faut jamais contrarier une femme sur ce genre de sujets, je l'avais appris à mes dépens depuis mon arrivée au XXIème siècle.

Je me rendis donc jusqu'au jardin d'hiver et fronçai les sourcils en apercevant Cassandre derrière la porte de la véranda.

"Depuis quand prenez-vous la peine de sonner ?" demandai-je, étonné tout en ouvrant la porte.

Il était surprenant que la jeune femme emprunte une démarche civilisée pour rendre visite à quelqu'un. D'ordinaire, elle se contentait d'apparaître inopinément où bon lui semblait. D'ailleurs, j'avais moyennement apprécié la fois où elle avait surgi pendant que j'étais sous la douche, lors de notre voyage en Inde.

Son regard était indéchiffrable. Qu'avait-elle encore en tête ? Un instant, je fus tenté de refermer la porte mais je savais que cela ne suffirait pas à la faire partir. Etrangement, sa présence m'était agréable. A ma grande perplexité, elle sortit une large boite de chocolats de son dos, qu'elle me tendit. L'illustration sur le paquet montrait que les chocolats avaient la forme de coquillages et leur nom était "Nautilus", écrit en élégantes lettres dorées.

"Je suis venue apporter un cadeau."

Médusé, je pris la boîte et lui indiquai d'entrer. Nous retournâmes jusqu'au salon de musique. J'étais tellement déboussolé que j'en avais oublié de la remercier.

"Vous tombez à pic, je viens seulement de rentrer. J'ai été pris en stop sur une étrange planète pour plaider en faveur de la Terre. Ce fut... une expérience." dis-je, dubitatif.

Je lui fis signe de prendre place sur un fauteuil.

"Désirez-vous une boisson chaude ?"

C'était si étrange de lui proposer ce genre de choses ! Et son regard en disait long. Un instant, je crus qu'elle allait faire une remarque désobligeante mais à la place, elle répondit :

"Ouais Magrathéa, je suis au courant. Mais Anatole a dit que vous ne risquiez rien."

"Si Anatole l'a dit..." marmonnai-je.

Je me fis violence pour ne rien ajouter de plus. Je savais que Cassandre suivait le titan corps et âme, peu importe les décisions qu'il prenait.

Je lançai un coup d'oeil à la boîte ouverte sur la table basse.

"Oh, les aliens m'ont offert ceci. Je n'ai pas encore eu l'occasion de voir de quoi il s'agissait."

Sans attendre davantage, je soulevai les bords du carton. A l'intérieur, tout était obscur. Je coinçai la langue entre mes lèvres pour en extirper une sorte d'aquarium opaque empli de matière noire impalpable. Pourtant, lorsque je passai la main à l'intérieur, j'avais l'impression qu'il y avait quelque chose d'invisible. Il était raccordé à une prise secteur au bout d'un fil électrique, ce qui me surprit.

Sur l'une des parois, un mot avait été accroché. Je le décollai et le lus :

"Mon cher Jules,
Il semble que vous soyiez en rodage, preuve avec votre cocktail. Par conséquent, nous avons été dans l'incapacité de vous offrir des cadeaux personnalisés. J'espère que vous passerez des après-midi fort divertissantes avec "Le Parfait Petit Maître de l'Univers", un jeu éducatif qui a contenté bon nombre d'enfants magrathéens depuis des générations. Vous bénéficiez de la dernière version augmentée. Je ne saurais trop vous conseiller de consulter le manuel avant la première utilisation.
A la prochaine !
Octave Templeton,
Président du Haut Conseil Galactique."

Indécis, je touchai du bout de l'index l'étrange joystick rétractable qui était positionné contre un bord extérieur de l'aquarium. Clignant des yeux, je les levai ensuite vers Cassandre.

"Le Parfait Petit Maître de l'Univers."
répétai-je, dérouté.

Je me penchai vers le carton et remarquai les reliefs d'un épais volume. Sans doute le manuel d'utilisation. Il faisait au moins quatre mille pages. Je le sortis de la boîte et le plaçai à côté de l'aquarium obscur. Après quoi, je repris place sur mon fauteuil et joignis les mains, les sourcils froncés, pensif.

"Que me vaut cette visite ?"
demandai-je finalement à Cassandre, car je préférais ne pas m'attarder davantage sur le 'cadeau' pour le moment.

La jeune femme ouvrit la bouche, cherchant visiblement ses mots.

"An... Anatole est capable d'effacer des morceaux de mémoire."
déclara-t-elle, puis elle ajouta au bout de quelques secondes : "Il l'a déjà fait pour des gens. C'est parfois utile, ça évite de repenser trop à certaines choses. A certaines personnes."

Elle avait prononcé ces mots sans oser croiser mon regard, ce qui me fit davantage froncer les sourcils. Enfin, elle posa les yeux sur moi. Elle était très nerveuse.

"Il pourrait effacer Robyn. Ca serait comme si elle n'avait jamais existé, et ça vous permettrait d'aller de l'avant. Je pourrais lui demander de le faire. Si vous êtes ok."

"Que voulez-vous dire ?" demandai-je, dérouté.

"Vous arrivez pas à l'oublier donc ça serait une bonne chose de procéder de cette manière. Enfin ça serait plus efficace qu'une église."

Je pris le parti d'ignorer sa dernière phrase. L'allusion à ma nuit de débauche était malvenue en pareil moment. Je restai focalisé sur l'angoisse que généraient les paroles de la jeune femme.

"Cassandre... pourquoi me dites-vous cela ?"

"Ca veut dire que vous êtes d'accord ? Parce que si vous l'êtes, on n'aura pas besoin de continuer cette conversation. Vous n'êtes pas obligé de savoir."
poursuivit-elle, de plus en plus fébrile.

A cet instant, une aura apaisante m'enveloppa. C'était infiniment agréable, comme de s'abandonner sur un matelas de plumes. Je me doutais que cette attention venait d'Hypérion.

Je me levai d'un bond pour me placer devant une fenêtre. Je n'avais pas envie que Cassandre voit mon visage se décomposer de seconde en seconde.

"Qu'est-il arrivé ?" demandai-je très calmement.

Elle ne répondit rien, et son silence fut plus éloquent que n'importe quelle vérité. Brusquement, les paroles du père Noël prirent tout leur sens. "Elle a disparu de ma liste. J'ai vu ça ce matin." Je passai une main contre mon front. Au-dehors, le monde semblait inchangé, statique, figé. Et pourtant, une personne de moins y respirait.

"Dites-lui d'arrêter." dis-je brusquement.

Peu à peu, je sentis l'aura titanesque s'écarter doucement. Je ne souhaitais pas que mon âme soit anesthésiée. Je ne voulais rien oublier. Cette idée m'était insupportable. Tout ce qu'il me restait, c'était des souvenirs. Il me fallait les préserver à tous prix.

La mâchoire contractée, je fixai la rue immobile alors que mon regard devenait flou. Soudain, je sentis deux mains se poser sur moi, l'une contre mon épaule et l'autre sur mon bras gauche.

"Je suis désolée."
murmura Cassandre avec une douceur mêlée de sincérité.

Sans un mot, je posai ma main contre la sienne et la serrai, tremblant légèrement.

La vie est si... fragile.


crackle bones
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Evénement Magrathéa #1 : Rien à Déclarer [Event #100 - FE] - Page 7 _



________________________________________ 2018-12-16, 22:25


N'est pas badass qui veut.
Et BOUM TCHA Evénement Magrathéa #1 : Rien à Déclarer [Event #100 - FE] - Page 7 1375884928



Comment exprimer ce que je ressens actuellement ? J’avoue ne pas avoir de mots pour distinguer mon ressenti actuel et celui que j’avais avant tout ce bordel. Je pense que sur la pancarte à l’entrée, on devrait écrire « Attention, risque d’enlèvement pour destination complètement dingue. » Ouais j’aurais pu être plus vulgaire mais ce n’est pas mon genre. Enfin de base, si mais là, j’ai pas envie d’être vulgaire parce que ma joueuse est super fatiguée et qu’elle essaie de garder l’inspiration qu’elle a eu pendant toute la mission parce qu’elle l’a trop adorée et qu’elle a pas envie de briser la fin comme ça. Ce serait con. Bref, je pense que il n’y a pas un grand intérêt à ce que je parle encore de tout le passage qui nous mena jusqu’à notre navette de retour où je dois avouer que je commençais doucement à me sentir claustrophobe, mais bien dans le genre où je sentais mon coeur dans ma tête et tout le tsoin tsoin qui est bien chiant.

Mais bien avant que la navette sente le poulet, mon regard s’était posée sur l’enveloppe craft qui était annotée de mon nom. Mais l’instant d’après, je me retrouvais adossée contre le bord de la navette, assise sur le sol, les yeux clos, les lèvres pincées. C’était pas prévu que je meurs de cette manière hein. Je suis légendaire dans mon genre et le jour où je mourrais, ce sera dans une grandiose posture et surtout je serais très vieille, ouais je sais, j’ai déjà trois cent ans, bah disons dans six cent ans, ce serait pas trop mal non ? Parce que si on calcule, je n’ai que trente huit ans d’apparence hein. Ouais c’est ma crème rajeunissante ça, à base de caca de pigeons. Là, je m’égare… Bref, je reprends. Nous voilà enfin sur le sol, je m’empare de l’enveloppe craft avant de voir Frank s’approcher de moi. Il veut me lécher le doigt. Sérieux ?!

Je pousse un profond soupir et le laisse faire sans rien dire. Apparemment, c’est pour virer la pieuvre et…oh miracle, ça marche. Je sens la pieuvre « glissée » hors de moi. Mon regard se pose sur la pieuvre qui apparaît en transparence à mes côtés avant que l’anneau ne devienne tentacule. Une petite tentacule transparente. « Merci. » murmurais-je simplement avant de finalement ouvrir la pochette craft. Un léger sourire né sur mon visage en voyant ce qu’il y a à l’intérieur. Un porte-clé en forme de gant, histoire que Nat rappelle encore une fois la belle époque où j’ai fait mettre à Gina des gants qui brillent. Un fameux gant de toilette de couleur rouge, expérimental avec une serviette de bain rouge avec mon nom brodé dessus. Mais bon, je me méfiais quand même. Un mug OutlawQueen où je suis blottie dans les bras de Robin. Un figure corbeau. Je m’en empare et appuie dessus « Je suis pas un corbeau, putain ! » sort de la figurine « L’humour magrathéen sans doute. C’est…marrant. » dis-je ironique. Je range la figurine avant de sortir deux tee-shirt Outlawqueen, un pour moi et un de la taille de Robin. Je range tout dans la pochette avant de sourire en sentant l’afflux de magie renaissant enfin dans mes veines. Pendant un court instant, la magie se répandit jusqu’à mes prunelles, leur donnant une teinte violette avant qu’elles ne reprennent leur teinte ordinaire tandis que je faisais apparaître une boule de feu dans le creux de ma main.

« Comme c’est bon d’être puissante ! » dis-je avant de faire un clin d’oeil à Frank et disparaît dans un nuage de fumée violet. Réapparaissant devant le manoir, j’ouvre grand la porte et m’approche de Robin qui est là, me regardant. Lâchant la pochette, je m’approche de lui et capture ses lèvres en lui offrant un baiser passionné.
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« Tu es incorrigible ! »

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________________________________________ 2018-12-18, 11:13





« Je ne pensais pas qu'il se plairait chez toi...
Michoko reconnait toujours les gens biens ! »



    Je n'étais pas resté avec le groupe. Faut dire qu'ils étaient tous en train de partir les uns après les autres. Du coup, j'avais suivi le mouvement. Au début, j'avais songé à abandonner mon sac, qu'on m'avait gentiment offert, mais j'avais fini par le prendre avec. Je ne savais pas encore ce qu'il contenait. Ca ne m'intéressait pas plus que ça. Tout ce qui venait de ce monde étrange, devait être... étrange. Heureusement, ni la voleuse, ni son chien ne m'avaient suivi. A dire vrai, je marchais toute seule en direction de mon chez moi. J'avais laissé la veille, Socrate en compagnie d'une nouvelle venue que j'avais de suite reconnue. Je ne savais pas ce qu'il en était advenu. Est ce que Apolline se souvenait de tout ? Est ce que Socrate avait réussi à géré seul la situation ? Il devait y être habitué, vue le grand nombre d'années qu'il avait, de même que l'expérience des soucis divins. Du moins, je l'espérais.

    La demeure où je vivais était un petit immeuble composé de cinq appartements. Il y en avait deux au rez de chaussé, deux au premier étage et un dernier qui couvrait l'intégralité du dernier étage. C'était là que logeais la propriétaire. Une vieille dame qui acceptait de louer ses appartements à bas prix. Le nôtre, celui que je partageais avec Socrate était composé de trois chambres, d'un salon, d'une cuisine, d'une salle de bain avec baignoire et wc, et d'un couloir entre les chambres. C'était plutôt grand et spacieux pour le prix.

    Une fois devant mon chez moi, je m'étais arrêté quelques instants. Derrière moi, juste en face de mon immeuble, se tenait un banc et au delà, une maison. Une belle et grande demeure. Je me demandais ce que faisaient ses occupants en ce moment même. Peut-être qu'ils étaient en train de regarder un film, de manger un bon repas ? Mais j'avais plutôt la sensation que l'un des deux était devant sa console de jeux, tandis que l'autre feuilletait des magazines. Lily et Elliot avaient un style de vie à part. Il m'arrivait parfois de les croiser quand ils quittaient leur maison, mais c'était rare. Et puis, je n'habitais pas ici depuis très longtemps. C'était bizarre n'empêche d'avoir un appartement juste en face de chez Elliot...

    A peine j'avais franchis le seuil de la porte de chez moi, j'avais passé le salon en m'apercevant que Socrate ne s'y trouvait pas. Il n'y avait pas de trace de Apple non plus. A dire vrai, l'appartement était plutôt silencieux. Je n'avais pas perdu de temps pour me rendre jusqu'à ma chambre. Sur le côté de mon lit reposait mon bâton. Pas le premier, car il avait été détruit. Mais le nouveau que m'avait offert Apollon. J'avais pris des habits propres dans l'armoire, me préparant à aller prendre une douche. J'en avais grand besoin. Mais avant cela, je m'étais posé sur le lit quelques instants. J'étais resté assise à ne rien à faire, à part fixer le mur d'en face. J'avais besoin de quelque minutes pour recentrer mes idées, avant de filer dans la salle de bain. Cette dernière disposait d'une baignoire, à la demande express de Socrate, et d'une douche. C'était le confort total. Pour ma part, je n'utilisais que la douche. J'aimais sentir le contact de l'eau couler sur mon corps, plutôt que de me retrouver allongé dans de l'eau, sans bouger.

    Pendant que l'eau coulait, je tentais de déloger la pieuvre qui se trouvait toujours sur mon doigt. Ils avaient dit qu'il fallait la lécher. Mais je me voyais mal lécher cette chose. Je pensais que le contact de l'eau la ferait partir. A dire vrai c'était comme de la salive, n'est ce pas ? Enfin, en moins écoeurant.

    « Il faut la lécher, sinon ça ne marchera pas. » prononça une voix derrière moi, ce qui failli me faire perdre l'équilibre.

    Ok, j'étais dans une cabine de douche et on ne voyait pas trop ce qui se trouvait à l'intérieur quand on se trouvait en dehors de la cabine. Mais y'avait quelqu'un dans ma salle de bain ?! Et cette personne m'observait sous la douche ?!

    « T'inquiète, j'ai déjà vue des filles nues. On a la même chose de toute façon. »

    J'avais ouvert légèrement la cabine et coupé l'eau, afin d'attraper une serviette qui se trouvait à côté. Mais sans succès. Socrate avait encore une fois pris ma serviette... !

    « Tiens ! » s'exclama la jeune femme en me tendant une serviette que je passais rapidement autour de mon corps.

    « Qu'est ce que tu fais ici ?! » lui rouspétais-je dessus.

    Une fois en dehors de la cabine, et COUVERTE, j'avais reconnu cette Gretta, Meg, ou n'importe comment qu'elle se faisait appeler. Elle m'observait avec un léger petit sourire, tandis que je nouais du mieux que je pouvais ma serviette de bain.

    « Tu es dans ma salle de bain ! »

    « Je sais, je sais. » dit-elle en levant les mains quelques instants, comme si je l'avais mise en état d'arrestation. « Au début je voulais attendre que tu ais fini, mais regarde, t'avais pas de serviette, j'ai bien fait d'entrer du coup.

    Dans un sens, oui. Mais j'aurais très bien pu faire le chemin jusqu'à ma chambre afin de prendre une autre serviette si elle n'avait pas été là. Donc non. Je n'avais aucune raison de me calmer !

    [i]« Bon écoute, je vais être sincère, je t'aime bien. »


    Là, je buggais. Elle faisait quoi ? Elle me disait quoi ? C'était quoi ce délire ?!

    « Non, non, va pas croire que je parle de ça. T'es plutôt sexy comme fille, surtout avec une serviette de bain de chez moi, mais je parlais de sentiments plus... amicaux. Tu vois ? Je t'aimes bien. Tu es cool. Je te l'ai déjà dit. »

    J'en avais rien à faire d'être cool ou pas. Ce que je voulais, c'était d'être seule. Surtout en pareil moment ! J'allais lui dire ma façon de penser, j'étais prête à le faire, mais quelque chose me perturbait légèrement. Comme si... je sentais... enfin... c'était difficile à définir... et... il y avait quelque chose dans ma serviette. Ou plutôt c'était la serviette elle même... ?

    « T'aimes bien ? » demanda la jeune femme avec un petit sourire. « C'est moi qui les ai créés. J'aime inventer toute sorte d'objets. D'ailleurs, j'ai aussi créé les gants de toilettes, mais à ta place j'éviterais de les utiliser. Ils ne sont encore qu'au stade expérimental. Par contre les serviettes ont un certain succès. » dit-elle fièrement, tandis que je me sentais rougir et que j'avais de plus en plus chaud.

    Je ne savais pas quoi ! Je devais ôter cette chose de sur moi, mais si je le faisais, je serais totalement nue !

    « Tourne toi... tout de suite... » bégayais-je.

    Elle leva les yeux au ciel avant de s'exécuter. J'ôtais rapidement la serviette, avant d'attraper mes vêtements propres et les enfiler rapidement. J'étais encore en partie mouillée, mais je ne voulais plus porter cette chose sur moi ! Je n'avais aucune idée de ce qui venait de se passer. Mais quand Greeta se tourna une nouvelle fois dans ma direction, elle avait un très grand sourire.

    « C'est quoi ça ?! » dis-je en pointant du doigt la serviette qui gisait sur le sol.

    « Tu vas finir par l'adorer. Beaucoup de gens n'arrivent plus à s'en passer. Je te dis pas la guerre civile qu'il a failli y avoir quand on a été en rupture de stock. Mais maintenant elles sont produites en masse et elles ont même de nouvelles fonctions. Tu veux que je te montre ? »

    « Non ! » la coupais-je hors de moi. « Qu'est ce que tu fais ici ?! »

    Elle semblait embêté. A croire que j'étais la seule à être gênée. Elle se prenait pour qui ?!

    « J'aimerais bien... enfin tu vois, t'es cool... et... enfin je serais bien tenté de rester encore un peu sur Terre. Donc... je me disais qu'on pourrait... enfin que je pourrais loger ici quelque jours ? »

    Je ne savais pas quoi répondre tellement que j'étais choqué. Elle voulait rester ici ? Chez moi ? Chez Socrate ? Après tout ce qui s'était passé chez elle ? Et surtout après qu'elle soit venue dans ma salle de bain quand je prenais ma douche ? Toute nue ? Elle plaisantait, n'est ce pas ?

    « Si t'es pas d'accord, c'est pas grave. J'irais ailleurs. »

    Pendant qu'elle parlait, j'avais entendu du bruit provenir du salon. Sans doute que Socrate venait d'entrer. D'ailleurs, quelques instants après, j'avais vue une petite boule de poil passer le seuil de la porte de la salle de bain et se diriger vers moi avec ses bras grands ouverts.

    « Nono ! » marmonna t'il, tandis que je me penchais pour le prendre dans mes bras.

    C'était mon petit Michoko. Qu'est ce qu'il m'avait manqué.

    « Qu'il est mignon ! » s'exclama la jeune femme.

    J'allais lui dire de ne pas le toucher, mais il était déjà trop tard. Elle avait commencé à grattouiller le haut de son crâne, ce qui semblait beaucoup lui plaire. D'ailleurs Michoko s'était mis à chantonner.

    « Il m'aime déjà ! » ajouta t'elle. « Alors ? Je peux rester ? Juste une nuit. Ou deux. Pas plus. C'est promis. Et je serais sage ! »

    Socrate passa à son tour le seuil de la salle de bain. Je ne pouvais pas être seule dans cette pièce ? Il fallait que tout Storybrooke y vienne ? Cela dit, il ne semblait pas aussi souriant que les autres occupants. Bien que pour ma part, je ne souriais pas. Ou alors je souriais à Michoko et c'était tout.

    « Elle ne reste pas. » dis-je au chat avant qu'il ne pose quoi que ce soit comme question.

    Mais au lieu de réagir, il se contenait de me fixer, avant de regarder ailleurs, l'air embêté. Qu'est ce qu'il avait ?

    « Byn. » laissa échapper Michoko dans mes bras en s'arrêtant de chantonner.
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Eurus J. Holmes
« Good and bad are fairytales. »

Eurus J. Holmes

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"Ce nouveau design, c'est juste pour moi ?"

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"Ne faites pas comme si vous n'aviez pas envie de regarder..."

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| Conte : Sherlock Holmes
| Dans le monde des contes, je suis : : Eurus, la soeur de Sherlock

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________________________________________ 2018-12-19, 14:14 « Good and bad are fairytales. »


Family is everything. Aha...

D'un oeil à la fois pensif et désabusé, j'observais Billy "ranger" les pieuvres translucides à l'aide d'un aspirateur qu'il venait d'enfiler comme un sac à dos. Cela m'évoquait un vieux film des années 80. Il m'avait expliqué en long, en large et en travers que les pieuvres ne se sentaient pas offensées par un tel traitement car c'était une invention qu'elles avaient elles-mêmes proposées afin de faciliter leur transport. Il m'apprit que leur organisme étant très fragile, elles risquaient de tomber malade en étant exposées trop longtemps à l'atmosphère d'une planète autre que la leur (ou que leur Bouboulimonde). C'était d'ailleurs l'une des raisons qui les motivait à occuper le corps d'un humain pendant quarante-deux jours : une façon de faire du tourisme sans contracter de maladie.

Billy les avait donc aspirées une par une, puis il s'était tourné vers moi.

"Tu gardes la tienne, je suppose ?"

"Elle ne me dérange pas." répondis-je tout en regardant l'anneau à mon pouce.

En plus, c'était bien la première fois que je cohabitais avec quelqu'un sans qu'il y ait mort d'homme.

"On doit les ramener sur Magrathéa." m'informa Frank tout en trottinant vers moi. "Mais y a rien qui presse. On mange un morceau avant ?"

"Allez-y sans moi. J'ai envie de me reposer un peu."
fis-je en grimaçant un sourire.

Je me penchai pour caresser le chien qui s'ébroua et lécha ma main. Le regard qu'il me renvoya était soucieux. Il était le seul à savoir. Et je savais que je pouvais avoir confiance en lui car Billy ignorait toujours tout. Frank ne lui avait rien raconté ; il m'était fidèle. C'était réconfortant de savoir que je pouvais compter sur mon toutou.

"Prends soin de toi, Louloute." dit-il en jappant doucement. "Ce soir, on se mate un film sur le canap' avec des ailes de poulet."

Ne venait-il pas de proposer de manger quelque part ? Ca ne m'étonnait pas qu'il veuille encore se goinfrer de retour à Baker Street. L'estomac de ce carlin était un goufre sans fond. J'esquissai un franc sourire et me redressai pour pivoter sur mes talons. Je m'étais contentée d'un rapide signe de tête à Billy en guise d'au revoir. C'était un peu compliqué entre nous. Il insista pour que je lui rende le Criquet Infernal. Comme si j'allais m'en servir sur Terre ! Pour qui me prenait-il ? Même mon expression la plus innocente ne parvint pas à le convaincre. Je lui remis donc l'arme dans un soupir et m'éloignai de l'aéroport.

Le chemin jusqu'à Baker Street me parut interminable. La migraine était de retour, même si elle était atténuée par la pieuvre. Elle allait vraiment me manquer quand elle ne serait plus là. Je me sentais légèrement coupable de ne pas lui avoir laissée le choix de partir. Aurait-elle souhaité rester dans mon corps si je lui avais donnée le pouvoir de décision ? Ou se serait-elle empressée de déguerpir ? Je rentrai la tête dans les épaules et accélérai l'allure.

Au détour d'une ruelle sombre, j'aperçus un homme en costume se fondre parmi les ombres. Oreillette, mains jointes devant lui, expression impassible. Tout pour parfaire le cliché. Jetant un coup d'oeil par-dessus mon épaule, j'aperçus sans surprise un autre homme en noir bloquer le coin de la rue. Le périmètre était sécurisé. L'imbécile suprême allait bientôt entrer en scène.

Ca ne loupa pas : à peine trente secondes plus tard, mon frère Mycroft avançait vers moi d'une démarche maîtrisée et faussement désinvolte.

"Tu devrais revoir tes entrées. Un peu de spontanéité, que diable !"
lançai-je en roulant des yeux. "La prochaine fois, mets un bermuda et un chapeau en paille. Au moins, je pourrais être surprise."

"Je soumettrai cette idée à mon supérieur." répliqua-t-il avec une ironie forcée. "Bonjour, Eurus."

"Mycroft." fis-je avec une courbette.

Je le toisai avec l'ombre d'un sourire calculateur.

"Quel est le pourcentage de chance que tu apparaisses pile à mon retour sur Terre ? Tu es vraiment bien informé, chapeau."

Je fis semblant de l'applaudir. Ce fut à son tour de lever les yeux au ciel. Il appréciait modérément les moqueries.

"Tu sais que j'ai failli soumettre ton nom aux Magrathéens ? Et puis, j'ai réalisé que tu n'étais pas l'un des meilleurs représentants de l'espèce humaine."

J'eus un petit rire en l'imaginant participer au groupe d'heureux élus qui avaient plaidé en faveur de leur planète.

"Je te remercie." dit-il avec une sincérité crispée.

Il y eut un petit silence que je rompis par un soupir impatient. Il fallait toujours que Mycroft tourne autour du pot quand il voulait dire quelque chose, comme si toute sa vie était un film à suspense.

"Tu comptes le lui dire un jour ?" demanda-t-il abruptement.

J'écarquillai les yeux. Comment ? Mon insensible grand frère faisait dans l'émotionnel ? Je tombais vraiment de haut. Etait-ce l'approche des fêtes qui le rendait sentimental ?

"Sherlock ne doit pas savoir. Jamais." dis-je, catégorique.

Il n'est pas comme toi. Il y a un coeur qui bat dans la carcasse qui lui sert de corps. Mais tu ne peux pas comprendre ça. Tu ne saisis que ce qui a une valeur monétaire ou matérielle. C'est pour ça que je te l'ai dit, et pas à lui. Parce que lui, ça le détruirait.

Je gardai ces pensées fermement emmurées dans ma cervelle, et je m'interrogeai un court instant si la pieuvre pouvait les entendre ou pas. Je sentis une émotion apaisante se diffuser tout à l'intérieur de moi. C'était agréable. Réconfortant. Cela me fit trembler légèrement. Je me mordis les lèvres pour que mon frère ne remarque rien. Mon visage demeurait froid et impassible.

"Tu es avec ou contre moi ?" m'enquis-je, alors que je redressais la tête, hautaine.

Mycroft laissa échapper un petit soupir las. Ce qui me conforta dans l'idée qu'il était vraiment un enfoiré. Je l'agaçais, je l'exaspérais. Pourtant, il y eut une étrange lueur dans ses yeux alors qu'il répondait :

"Je n'ai pas vraiment le choix. Je serai avec toi sur ce coup-là."

Je déglutis et acquiesçai avant de remonter le col de ma veste en cuir trop courte.

"Pense à nourrir tes toutous. Ils ont l'air affamé." dis-je, incisive tout en désignant du menton l'un de ses sbires qui auraient pu auditionner pour un nouveau film du Parrain.

Sur cette réplique que je jugeai satisfaisante, je repris mon chemin. Mycroft ne se souciait pas de moi. Il était seulement anxieux à l'idée de ce qui arriverait... après. Par moments, il m'écoeurait vraiment.
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________________________________________ 2018-12-24, 13:18



Salle de pause des Vogons,
Palais de Justice Poétique.


Il est un fait curieux avec les Vogons, c'est qu'ils n'ont aucun hobby ou loisir particulier. En parfaits bureaucrates psychorigides, ils exècrent tout ce qui pourrait égayer leur quotidien. Cependant, ils s'autorisent un minuscule petit plaisir chaque second sherlazardi du mois Vogonien (autrement dit, deux fois par semaine du calendrier terrien). Juste avant la Grande Soupe de ce jour-là, ils se rassemblent tous dans leur salle de pause -qu'ils n'utilisent jamais en temps normal car ils n'ont pas de temps à perdre. Il s'agit d'une vaste pièce dans laquelle ils s'assoient en cercle sur des chaises en métal inconfortables, pendant que le Vogon Supérieur récite son dernier poème en date. Evidemment, ils choisissent un prisonnier dont ils ont la charge afin de le placer, attaché par des lanières, au centre de la salle. Il est permis au malheureux de subir la poésie Vogonne de toutes ses oreilles.

Ce jour-là, Yzma Popochimalt, alias Moustika, avait eu cet honneur. Le supplice avait débuté près de quatre heures plus tôt et le Vogon Supérieur ne présentait toujours aucun signe de fatigue. Inlassablement, monocorde, il poétisait :

"Coeur perdu en Atlantide profonde
Qui émousse mes sens d'une lune sans fin
Eternel lendemain
Que mes orifices inondent.
D'un baiser sans fin."


"Pi... pitié..." implora Yzma d'un ton faible.

Son souffle était saccadé. Son corps ne la soutenait plus, les lanières le faisaient pour elle. Elle transpirait tellement que son maquillage avait coulé sur son visage, répandant deux traînées noires autour de ses yeux. D'autres plus faibles auraient déjà perdu la vie à ce stade.

"Pluie féconde de sagesse profonde
Demeure en ces lieux
Par une nuit sombre
De songes miséricordieux !

Pluie de songes
Nuit d'ivresse
Dans les méandres
De la vitesse !"


Le Vogon Supérieur poussa un soupir maussade et ajouta :

"Faisons une pause."

L'assemblée applaudit sans aucune conviction alors qu'Yzma haletait, un faible sourire de soulagement faisant tressauter le coin de ses lèvres.

"Ne vous réjouissez pas trop." la mit en garde Marvin, qui était envoyé par Templeton afin de vérifier que la prisonnière était correctement traitée par les aliens (il était le seul à pouvoir écouter cette poésie sans devenir fou ou manger l'une de ses propres jambes).

Effectivement, le Vogon Supérieur se dirigea vers un étrange tourne-disque et appuya sur ON. Au début, il ne se passa rien. Après plusieurs secondes, il ne se passa rien de plus. Puis, une chanson résonna dans toute la salle. Yzma tressaillit et fut parcourue de spasmes incontrôlables.

"NOOOOOON !" hurla-t-elle, au comble du désespoir. "PAAAAS CLOCLOOOOOO !"

C'était le comble de la torture. Marvin pencha la tête, fataliste, alors que la pauvre grande méchante se tortillait de douleur dans ses entraves. Les Vogons, quant à eux, dodelinaient tous de la tête en décalage avec le rythme.

Le robot décida qu'il en avait assez vu et entendu. Il prit congé et à peine sorti de la salle, informa d'un ton désenchanté qu'Yzma était fort bien traitée par ses geôliers. L'écho de ses cris d'agonie assurèrent à Monsieur Templeton que tout se déroulait pour le mieux.
FIN.


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