After the rain

Adriel n’avait jamais aimé les jours de pluie aussi loin qu’il se souvienne et maintenant, il savait pourquoi. Les chats n’aiment pas l’eau ! peut-être qu’inconsciemment son esprit essayait de lui faire passer un message, en vain. Ces jours-là, il était plus morose qu’à l’accoutumée, il le savait et aujourd’hui ne faisait pas exception d’autant plus que c’était ses premières gouttes depuis qu’il était de retour à Storybtooke.

Etrangement, il avait retrouvé facilement ses marques, comme si ces quatre années n’avaient jamais existé. Si seulement ca avait pu être le cas. Mais non, il n’avait pas pu avoir le moindre contrôle à l’époque et il s’en voulait … C’est en partie pour ses parents qu’il avait décidé de revenir chasser ses vieux démons. Comme quoi être un esprit chat maudit dans un corps humain ca vous bouleversait une vie !

Lorsqu’il quitta le bâtiment de Psychologie, Adriel la sentit avant qu’il ne la voit arriver, cette pluie qui se mit à tomber. L’odeur de la pluie ne s’oublie pas, surtout pour un chat et c’est alors d’un pas rapide qu’il se mit d’abord à marcher puis à courir sur le campus pour en rejoindre l’autre extrémité. Lorsqu’il s’abrita un instant, il eut la charmante surprise de voir une demoiselle lui demandant pourquoi il était sorti sans parapluie alors que c’était prévu depuis des jours. Comme s’il était simplement stupide, sa remarque le désespéra alors qu’il se mit à soupirer. Encore une fois, il devait faire une démonstration ? Ce que les humains pouvaient être pénibles parfois. « Tu permets ? » sans attendre, Belzenef s’empara du parapluie de l’étudiante et le présenta à même la pluie, tendant le bras dans le vide. Elle voulut protester mais il l‘en empêcha en levant l’index de son autre main sans un mot. Quelques secondes plus tard, un grondement retentit et il lâcha l’objet alors que celui-ci se faisait frapper par la foudre. « Voilà pourquoi, ca m’arrive tout le temps. »

Il tourna les talons, continuant une partie du chemin à l’abri sous les protestations de la demoiselle qui pleurait pour ses cheveux. Elle avait deux choix, rester là, à attendre que la pluie cesse ou, braver les gouttes en espérant ne pas être trempée. Choix difficile visiblement et pour la peine, il en rit. Franchement, les humains ne manqueraient pas de l’étonner chaque jour.

Lorsqu’il reprit sa course sous la pluie, sa veste sur la tête, Adriel ne fit pas attention à ce qu’il se passait devant lui, trop absorbé par ce besoin de fuir et de se mettre à l’abri. C’est comme cela qu’il finit par percuter quelqu’un et qu’ils finirent tous deux au sol. Il releva la tête, d’abord mécontent mais changea de regard en apercevant la jeune fille face à lui. Il ne la connaissait pas, ou de loin du moins et chaque fois il le savait, il l’observait partir. Peut-être parce que c’était le premier regard qu’il avait croisé en arrivant à la fac le jour de la rentrée, allez savoir. Dans tous les cas, c’était la première fois qu’ils avaient un contact.

Il se releva le premier, avant de lui offrir son aide en souriant comme un con, comme si la pluie n’existait plus. « Un peu d’aide ? » C’était une journée étrange, et il ne doutait pas qu’elle le serait encore plus puisque de toute façon, il était maudit et cette pluie n’arrangeait rien. Est-ce que le temps influait sur son contrôle ? Absolument.

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After the rain

La vie suivait son cours habituel d’une façon hautement…Déprimante. Lorsqu’elle regardait son reflet dans le miroir, elle voyait celle qu’elle avait été pendant si longtemps qu’elle en avait cessé de compter les années. Elle était toujours une gamine mais son corps avait pris de l’âge et maintenant qu’elle recommençait à retrouver les traits qu’elle avait auparavant, elle était certaine que ce n’était qu’une question de temps avant que les autres ne finissent par la croiser et la reconnaitre par hasard dans la rue…L’idée ne l’enchantait guère.

Peut-être que c’était pour ça qu’elle aimait tant être à fac. Elle savait que les chances de les croiser étaient minces et même si la plupart du temps les autres étudiants lui donnait juste envie d’aller s’enfermer quelque part pour ne plus avoir à leur parler, certains n’étaient pas dénués d’intérêts. Et ici tout était différent. Elle n’avait pas perdu cette envie -ce devoir- de protéger les enfants. Ici, nouvelles règles, nouvelles méthodes. Elle s’était lancée dans des études de droit pour défendre leurs intérêts selon les règles de ce monde. Et si cela ne marchait pas ? Eh bien, elle pourrait sans doute toujours trouver une épée quelque part et en revenir aux bonnes anciennes méthodes…Compliqué ou pas, elle gardait toujours la priorité du bien être des enfants en tête. Même quand elle était l’une des leurs, au retour de ses souvenirs. Bien qu’exaspérée à l’époque, elle était restée fascinée par leur innocence. Et déjà à cette époque elle faisait ce qu’elle pouvait avec les moyens du bord…

Lorsque la fin de son cours sonna, elle se rendit compte que, la tête dans les nuages, elle n’avait pas écouté grand-chose. Ce n’était pas si grave, après avoir sauté un nombre important de classes elle restait encore bien au-dessus de la moyenne. Son âge véritable, sans doute, n’y était pas pour rien. Ignorant une camarade qui lui proposa d’aller boire une boisson chaude avec elle, elle prend son sac et quitte le bâtiment de droit. Elle s’arrête un moment sur le seuil du hall, grimaçant en voyant la pluie tomber en averse devant elle. Où étaient donc ces gens qui pourraient souhaiter la fin de la pluie pour qu’elle puisse rentrer au sec chez elle ? D’ordinaire, c’était sa façon à elle de rester au sec. Qui a besoin d’un parapluie lorsqu’il suffit simplement d’exhausser le vœu d’une étudiante qui ne veut pas que la pluie ruine sa coiffure pour son premier rendez-vous avec un mec superficiel ? L’étoile soupire. Visiblement elle rentrera trempée aujourd’hui.

Elle rabat sur sa tête la capuche trop grande de sa veste qui lui tombe devant les yeux et elle s’élance non sans grimacer sous la pluie. A quoi bon courir lorsque l’on sait qu’on finira trempée de toute façon ? Ce qu’elle ne savait pas, c’est qu’elle finirait dans cet état bien plus tôt que prévu alors qu’un abruti qui ne regardait pas où il allait lui rentra dedans. Comme lui elle chuta, et elle l’aurait maudit si elle pouvait alors que pour sa part elle atterrit dans une flaque d’eau. Sérieusement ? Elle ôte sa capuche pour bien voir le type qui se relève et lui tend sa main en lui souriant. « Un peu d’aide ? » Ce type elle le connait mais de loin. Leurs regards se sont souvent croisés sans qu’ils ne se soient jamais vraiment adressé la parole. Et bien c’est chose faite, mais pas dans les meilleures dispositions sans doute. A cause de lui la voilà trempée. Elle prend sa main pour qu’il l’aide à se remettre début en grimaçant. « Tu pouvais pas regarder devant toi en courant comme si t’avais une malédiction aux fesses ?! » Râle l’étoile. Son sourire est craquant mais ça reste insuffisant pour la calmée, elle qui se trouve trempée à cause de lui. Elle soupire. « Je vais pas pouvoir aller à mes cours de l’après-midi comme ça… » Murmure-t-elle, mais c’est plus pour elle que pour lui. Faut reconnaitre que l’idée de rentrer et se foutre sous la couette pour la fin de la journée n’est pas si désagréable. Mais les mauvaises surprises n’arrivent jamais seules et elle reste persuadée qu’elle devra abandonner ces plans là également…Triste vie.

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After the rain

Il s’y attendait, même s’il souriait, il savait que la demoiselle face à lui ne prendre pas bien la situation en rigolant simplement comme une gamine. Non, ca aurait été utopique ne serait-ce que de l’imaginer et de fait pour lui, tout ceci n’était que balivernes de toute façon. Il était le chat porte malheur, il avait eu son lot d’évènements depuis le temps mais il s’étonnait toujours de ce qu’il pouvait se passer et pour l’heure, c’était la première fois qu’il était personnellement ou plutôt physique responsable du malheur d’autrui. Une nouveauté dont il se serait bien passé aujourd’hui d’ailleurs.

Si lui est tombée, fesses premières, sur de l’herbe mouillée, la demoiselle n’avait pas eu cette chance alors qu’elle avait atterrit dans une flaque d’eau. Elle se retrouvait d’avantage trempée qu’elle ne l’était déjà alors qu’elle ôte sa capuche pour mieux l’observer et accepter son aide sans un sourire. « Tu pouvais pas regarder devant toi en courant comme si t’avais une malédiction aux fesses ?! » Même s’il ne s’attendait pas à des remerciements, et à une réflexion dans ce genre, Adriel resta un instant muet, appréciant la fin de sa phrase. Vraiment, ca le faisait rire et il ne put que sourire davantage malgré la situation. Comme s’il avait une malédiction aux fesses hein ? Cette fille était amusante pour le coup, si seulement elle savait à quoi elle venait de s’exposer.

« Si je ne regardais pas devant moi, tu ne le faisais pas non plus. Torts partagés non ? » Il dit ca comme une évidence alors qu’elle venait du soupirer. Il mettait de l’huile sur le feu mais ca, il en avait l’habitude. « Je vais pas pouvoir aller à mes cours de l’après-midi comme ça… » Elle murmure ses mots et les trouve plutôt justes. Effectivement, elle ne pourrait pas aller en cours comme ca et, lui non plus d’ailleurs. Qu’est-ce qu’il pourrait lui dire là, de suite ? Ils étaient trempés et … il n’y avait rien de plus à ajouter.

Adriel regarda le ciel d’où n’arrêtait pas de tomber la pluie avant de murmurer à son tour ce fait qu’il ne connaissait déjà que trop bien « Je déteste la pluie ... ». Il se pencha pour récupérer sa veste au sol, elle semble moins arrangée que ne peut l’être celle de la demoiselle … C’était peut-être un tout petit peu sa faute au final s’ils étaient dans cet état, juste un peu, il soupire à son tour et lui tend son vêtement, détournant le regard. « Prends ca, c’est moins trempé que ce que tu portes. »

Il était sympa, mais pas que. Quelque part il voulait déjà se faire pardonner de la situation dans laquelle elle venait d’être embarquée, car dès que le choc avait eu lieu, il avait senti la malédiction se propager. C’était trop soudain et il n’avait rien pu faire. Au moins pouvait-il espérer qu’elle n’attrape pas la crève … C’était si fragile un humain après tout, il ne le savait que trop bien.

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After the rain

Un imbécile heureux. Voilà ce qu’il était. Elle avait face à elle un spécimen très étrange et très particulier d’imbécile heureux. Ils s’étaient rentrés dedans, elle lui avait hurlé dessus comme à un malpropre -ok mais c’était mérité- et cet imbécile était encore là à lui sourire de plus belle comme si elle venait de le remercier et de lui proposer une boisson chaude pour faire plus ample connaissance… « Si je ne regardais pas devant moi, tu ne le faisais pas non plus. Torts partagés non ? » Alors que la pluie tombait encore en trombe sur eux, elle le regarda une seconde. Puis deux. « Euh…non ? » Mais elle n’avait pas d’arguments à ajouter à cela. Non. Juste non et il devrait se contenter de ça parce que même sans arguments elle n’acceptait pas une issue autre. Parce qu’après tout monsieur était tombé dans l’herbe et non dans une flaque d’eau. Les torts n’étaient pas partagés parce qu’elle avait souffert de ce choc bien plus que lui. Et il ne s’excusait même pas, le rustre !

Elle avait ensuite constaté l’étendu des dégâts et avait réalisé, bien malgré elle, qu’elle ne pourrait pas suivre ses autres cours de sa journée dans cet état. Était-ce un drame ? Non, mais ce n’était que des reproches à lui faire en plus de ce qui avait déjà été dit, elle ne se priverait donc pas pour en surjoué si l’occasion se présentait. Oh lui aussi était trempé mais ce n’était pas vraiment son problème en réalité. Il lève les yeux au ciel et elle croise simplement les bras. « Je déteste la pluie ... » Elle grimace. Ça lui fait une belle jambe, d’apprendre ça, tient. « Personne n’aime la pluie. » Dans son cas, son problème dans l’histoire, c’était surtout les nuages, puisqu’ils cachaient les étoiles, mais cela revenait du pareil au même. Il se penche pour récupérer sa veste au sol, soupire et…lui tend. « Prends ça, c’est moins trempé que ce que tu portes. » Une nouvelle fois, elle le fixe quelques secondes, incrédule, avant de répondre. « Non mais tu te moques de moi ?! » Malgré tout elle prend le vêtement et l’enfile. Ça fera toujours ça de gagner…pour l’instant.

« Ne crois pas que ça sera assez pour te faire pardonner ! J’attends toujours des excuses d’ailleurs ! » Déclare l’étoile. Et ses excuses, à elle ? Même pas en rêve. « Viens avec moi ! » Et elle ne lui laisse même pas le choix, elle attrape son bras et le traine hors du campus. Il lui doit au moins une boisson chaude. Au moins. Il y a ce café qui n’est qu’à quelques mètres de la fac et est qui plutôt bon. Elle en passe la porte et ne le lâche qu’une fois à l’intérieur. « Tu me dois au moins une boisson chaude ! » Déclare-t-elle avant de se rendre au comptoir pour commander un méga chocolat chaud, le genre avec des petits morceaux de guimauves dedans et tout. Il faut savoir se faire plaisir lorsqu’on a rencontré une flaque d’eau, et encore plus lorsqu’on ne paye pas !

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After the rain

La pluie continuait de tomber, les laissant davantage mouillé au fil des secondes qui s’écoulaient. Adriel n’aimait pas cette situation et ce temps infect mais il devait se rendre à l’évidence que rien ne changerait quand bien même il souhaitait le contraire. Les gouttent ne choisissent pas où elles tombent parait-il et pourtant, il était persuadé que la majeure partie s’abattait sur lui comme s’il était une cible dans cette vaste étendue. La demoiselle face à lui était tout aussi malchanceuse que lui désormais, ce qui avait un côté à la fois réconfortant et désespérant.

Pourtant, il n’allait pas en démordre. S’ils étaient tombés, c’était leur faute à tous les deux bien qu’elle ne soit pas de cet avis. « Euh…non ? » Non, elle n’était pas d’accord avec lui mais qu’importe, si elle n’avait pas d’autres arguments à appuyer, il allait se dire qu’il avait manifestement raison. Comment pouvait-il en être autrement vu la situation de toute manière ? La question ne se posait pas mais vraiment, qu’est-ce qu’il détestait la pluie ! Il a froid et il n’aime pas ca ! Au moins, lorsqu’il n’était qu’une poupée chat il n’avait pas ce problème … être humain ce n’était pas toujours drôle.

Il se frictionne les avant-bras à l’aide de ses mains opposées, essayant de récupérer un peu de la chaleur qu’il a perdu, sans grand résultat. « Personne n’aime la pluie. » Effectivement, qui aimait ? Ils étaient d’accord sur ce point au moins, il acquiesce simplement alors qu’il lui propose sa veste qu’elle n’accepte pas immédiatement. « Non mais tu te moques de moi ?! » Adriel jette sur elle un œil dubitatif alors qu’il rêve de lui sortir une de ses réflexions précédentes en cet instant. Mais après tout, pourquoi se gêner ? « Euh … non ? » C’était sorti d’un naturel marquant tout son désappointement sur la situation. Vraiment s’il n’en voulait pas, il la garderait et tant pis pour elle ! Pourtant, contrairement à toute logique, la demoiselle enfile tout de même la veste.

« Ne crois pas que ça sera assez pour te faire pardonner ! J’attends toujours des excuses d’ailleurs ! » Des excuses ? pourquoi ? pour l’avoir maudite à son insu, pour l’avoir cognée ou pour la veste qu’il lui propose … Comme s’il lui devait quoi que ce soit, elle n’était pas claire. « Je peux récupérer ma veste aussi si ce n’est que ca. » D’un ton tout à fait détaché et désespéré, il soupira paumes de main en l’air. « Viens avec moi ! » Sans lui demander son avis, elle l’entraîne à sa suite en le tenant par le bras.

Non loin du campus, se trouve un café qui connut des étudiants et c’est là que la demoiselle décide de l’emmener. Une fois à l’intérieur, elle se décide enfin à le lâcher comme si désormais, il ne risquait plus de se perdre, ou de s’enfuir au choix. « Tu me dois au moins une boisson chaude ! » Madame veut une boisson, très bien, à peine exigeante avec ca. Elle était d’une amabilité à couper le souffle c’était un fait indéniable. « Bien, bien princesse. » Accorda-t-il de bonne grâce alors qu’il s’en alla commander la même chose qu’elle avant de se diriger vers une petite table dans le fond du bâtiment, à côté de la fenêtre.

Il attendit, bras croisé sur la table, qu’elle s’installe à son tour, un large sourire étirant son visage. Elle venait de le traîner ? Elle allait avoir droit à son indéfinissable présence. « Tu sais si tu ne m’avais pas traîné sans me demander mon avis, cela ressemblerait presque à un rendez-vous … » Oui, presque. Et il fallait bien avouer qu’au fond, la situation l’amusant quand même un peu, surtout maintenant qu’il n’était plus sous la pluie son humeur était au beau fixe. « La prochaine fois, tu pourrais juste me le demander. » Son sourire ne quitta pas ses lèvres alors qu’il l’observait. Qu’est-ce qu’elle aurait à dire là-dessus, il était bien curieux. Après tout, première fois qu’il se passait quelque chose de sympathique un jour de pluie, ou presque.

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After the rain

Elle pose sur lui un regard mauvais empli de mauvaise fois lorsqu’il ne trouve rien de mieux à lui répondre que, comme elle l’avait fait précédemment, un magnifique « Euh…Non ? » lorsqu’elle lui demande s’il se moque d’elle tandis qu’il lui tend sa veste. Eh bien c‘est de bonne guerre mais ce n’est pas pour autant que cela va plaire à l’étoile au sale caractère. Pour autant elle n’abandonne pas la précieuse veste, seul rempart qu’elle peut actuellement avoir contre la pluie et le froid. Il n’avait qu’à pas lui proposer s’il n’avait pas l’intention de la lui laisser, et ce qu’importe le sale caractère de son interlocutrice. Après tout elle était trempée à cause de lui, il ne devait tout de même pas s’attendre à ce qu’elle le considère comme un héro et le regarde avec des étoiles dans les yeux parce que monsieur avait été assez bon pour lui prêter sa veste ! C’était louable certes mais elle n’en aurait pas eu besoin en premier lieu s’il n’avait pas décidé de croiser son chemin en lui rentrant dedans !

Elle avait d’ailleurs réclamé des excuses mais l’impoli ne semblait pas être prêt à lui en fournir. « Je peux récupérer ma veste aussi si ce n’est que ça. » Une moue d’enfant se dessine sur son visage. Fort bien. Puisqu’il veut le prendre comme ça elle trouvera un autre moyen de lui faire réparer le tort causé. Elle avait saisi sa main et l’avait entrainé avec elle jusqu’au petit café non loin du campus, véritable repère pour les étudiants. Elle ne lui avait pas vraiment laissé le choix quand au fait qu’il se devait au moins de lui offrir une boisson chaude pour se faire pardonner. Elle passerait outre les excuses si elle pouvait déguster un bon chocolat chaud -et gratuit ! « Bien, bien princesse. » Elle ne s’attendait pas à ce qu’il capitule aussi facilement et c’est toute ravie qu’elle attrape sa boisson et va s’installer avec lui sur une petite table du fond du bâtiment, au calme et aux premières loges pour regarder la pluie tomber dehors. D’ailleurs, elle ne sait même pas pourquoi elle s’installe avec lui. Maintenant qu’il a payé sa boisson elle n’est pas obligée de continuer à supporter sa compagnie, n’est-ce pas ? Le vol de veste ne doit pas être durement puni par la loi de toute façon…

Elle ne sait pas vraiment pourquoi elle s’installe avec lui, pourquoi elle reste avec lui ni pourquoi elle lui parle encore. Il y a comme un petit quelque chose en lui qui intrigue l’étoile, en dehors de l’agacement qu’il lui inspire. « Tu sais si tu ne m’avais pas traîné sans me demander mon avis, cela ressemblerait presque à un rendez-vous … » Elle manque de s’étouffer avec sa boisson chaude. « Q-quoi ?! » Il mériterait presque qu’elle lui balance sa boisson chaude au visage. Presque. « La prochaine fois, tu pourrais juste me le demander. » Passé la surprise, elle hausse un sourcil. Il est amusant elle peut au moins lui accorder ça. « Tu lis trop de roman à l’eau de rose. Tu penses que parce qu’on s’est percutés sous la pluie, c’est le coup de foudre, le grand amour, la maison en banlieue avec les trois enfants ? » Elle n’est pas aussi cassante que précédemment. En réalité on peut même trouver à présent un petit sourire amusé sur son visage. Disons que la colère est passée…pour l’instant. « Eh ben désolée de te décevoir, prince charmant, cette chute dans une flaque d’eau ne m’a pas fait tomber sous ton charme. Essaye donc quelque chose de plus sympa la prochaine fois, sans pluie de préférence, tient ! » Ajoute-t-elle sur le ton de la plaisanterie avant de reporter la boisson chaude à ses lèvres.

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After the rain

Bien que regarder la pluie tomber au dehors était d’un ennui mortel, Adriel devait bien avouer qu’au moins cette table qu’il avait choisi, avait le mérite d’être au moins à l’écart des autres, ne serait-ce qu’un peu. Tranquille et au sec, que pouvait-il demander de mieux à part un rayon de soleil ? il y avait cette fille qui l’avait entrainé à sa suite et qui maintenant allait boire sur son compte. Ce simple fait aurait dû l’agacer un peu et pourtant, cela l’amusait bien plus qu’il ne l’aurait cru. Après tout, embêter une demoiselle qui porte votre veste, boit gracieusement à vos frais et est relativement trempée à cause de vous était déjà assez particulier en soi.

Il attendait patiemment qu’elle le rejoigne, tout sourire dans sa direction et encore plus lorsqu’elle s’installa face à lui. Il avait commencé, malicieusement, à lui faire part d’un hypothétique rendez-vous ce qui ne manqua pas de la faire réagir vivement. Elle manqua de s’étouffer à ses mots alors que lui ne manqua pas de glousser en réaction. « Q-quoi ?! » Si elle était réceptive, il n’allait pas se gêner pour continuer et chasser un instant ce temps désagréable de son esprit. « Tu lis trop de roman à l’eau de rose. Tu penses que parce qu’on s’est percutés sous la pluie, c’est le coup de foudre, le grand amour, la maison en banlieue avec les trois enfants ? » Et imaginative avec ca, elle avait de la suite dans les idées et quelque part, le petit sourire qu’elle affichait désormais l’incitait à poursuivre. « La faute à ma mère peut-être, j’ai eu droit à trop d’histoire étant enfant. » Dit-il en faisant mine de réfléchir, posant négligemment son regard au dehors pour un instant.

« Eh ben désolée de te décevoir, prince charmant, cette chute dans une flaque d’eau ne m’a pas fait tomber sous ton charme. Essaye donc quelque chose de plus sympa la prochaine fois, sans pluie de préférence, tient ! » Il écouta la suite de sa tirade, amusé avant de se retourner d’une traite, les deux mains sous le menton en la regardant, un petit sourire en coin. « Quel dommage, moi qui espérait qu’on aurait un chien qu’on appellerait Alexander ! » Une main sur son cœur pour mimer sa déception exagérée, il poursuit bien vite sur une vérité qui l’amusait tout autant. « Ceci dit, tu m’as l’air bien renseignée sur le sujet. Tu es la première à énoncer la suite des choses, Peut-être es-tu plus fleur bleue qu’il n’y parait ? »

Portant à son tour sa boisson à ses lèvres, le chat attendit patiemment sa réponse en espérant qu’elle ne manque pas une nouvelle fois de s’étouffer ou pire encore, qu’elle ne lui recrache dessus. Il n’avait pas rien pour se protéger désormais, sa veste étant encore en la possession de la demoiselle. « Alors princesse, tu rêves vraiment d’avoir trois enfants en banlieue ? » Adriel était maladroit, il le savait mais il ne se voyait pas lui demander d’emblée ce qu’elle faisait, histoire d’en savoir plus sur elle. Au moins, cette question pour le moins stupide vu le contexte aiderait peut-être. Il sourit, conscient que sa question était une vaste blague et il se demandait comment elle réagirait cette fois-ci. Après tout, c’était rare d’avoir des conversations par l’absurde avec une inconnue de nos jours et il espérait secrètement pouvoir continuer ainsi.

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La boisson chaude et la veste lui faisaient un bien fou, même si avec ses vêtements trempés elle n’arrivait pas à se réchauffer entièrement. Qu’est-ce qu’elle ne donnerait pas pour un bain chaud, là tout de suite ? L’idée semble bien plus agréable que de simplement rester assise ici à discuter avec ce type bizarre mais craquant à la répartie amusante. Et pourtant elle s’état installée. Et pourtant, elle ne se levait pas en lui balançant sa boisson chaude au visage comme elle avait pu le faire une fois avec un soupirant un peu trop insistant. C’est que l’étoile n’était pas simplement une étoile mais également une ancienne combattante qui n’avait (presque) rien perdu de ses réflexes.

Elle lui avait balancé tout un discours sanas but bien précis, juste pour voir comment il allait réagir et sa réponse l’amusa. « La faute à ma mère peut-être, j’ai eu droit à trop d’histoire étant enfant. » Elle hausse un sourcil. Ce n’est pas vraiment qu’elle a envie d’être méchante avec lui mais il semble tendre le bâton pour se faire battre. « Oh, juste en étant enfant, t’es sûr ? » Relève-t-elle, haussant un sourcil avec un ton moqueur. Elle ne sait pas vraiment ce qu’elle doit penser de ce garçon bizarre mais une chose est sûre, s’il continu avec cette répartie alors elle continuera à s’amuser de la taquiner… Un peu.

Elle pensait lui avoir brisé le cœur en lui avouant qu’elle n’avait pas eu le coup de foudre pour elle et, grande déception, voilà qu’il a un petit sourire en coin ! Elle qui voulait du drame et des larmes…Quelle tristesse. « Quel dommage, moi qui espérais qu’on aurait un chien qu’on appellerait Alexander ! » « Un chien… ? » Grimace la brune. « Désolée mais je préfère les chats. Nous ne voyons définitivement pas l’avenir de la même façon. Nous devrions nous séparer avant de trop nous attacher l’un à l’autre ! » Déclare-t-elle d’un ton faussement dramatique avant de lui offrir un sourire amusé. « Ceci dit, tu m’as l’air bien renseignée sur le sujet. Tu es la première à énoncer la suite des choses, Peut-être es-tu plus fleur bleue qu’il n’y parait ? » « Je lis beaucoup, nuance. Certaines personnes à cette table se cultivent vois-tu ! » Le taquine l’étoile.

Elle termine sa boisson chaude d’une traite avant qu’il ne reprenne la parole. « Alors princesse, tu rêves vraiment d’avoir trois enfants en banlieue ? » Elle hausse un sourcil interrogateur. « Ça t’intéresse ? » Demande-t-elle, sérieusement cette fois puisque la conversation semble devenir sérieuse -quel ennui ! Elle soupire. « Et toi tu rêves vraiment d’un chien qui s’appelle Alexander ? » Elle plonse son regard dans le sien. « Tu devrais pas. Alexander c’est vraiment un nom de merde pour un chien. Tu devrais l’appeler Philibert. Ou Bernard. Mais Alexander ? » Elle grimace comme si elle venait de mander la pire bouffe au monde. « Désolée de te dire ça mais t’as vraiment pas de gout mon cher…Robert ? » Tente-t-elle avec un petit sourire moqueur. Belle façon détournée de lui demander son prénom.

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Le moins que l’on puisse dire, c’est que cette jeune fille face à lui était des plus réceptive ce qui amusait le petit chat plus qu’il ne l’aurait espéré. Vu comment leur rencontre s’était déroulée, il n’aurait pas pensé une seule minute à un tel revirement alors qu’à présent, elle lui répondait sur le même ton, se montrant tout aussi taquine que lui. C’était étrange au fond, mais il ne s’en plaignait pas car après tout, cela faisait bien longtemps qu’il n’avait pas partagé un moment aussi distrayant avec quelqu’un.

Il lui avait tendu la perche à un moment, il s’en rendit compte lorsqu’elle réagit à son anecdote sur les histoires que sa mère lui racontait. « Oh, juste en étant enfant, t’es sûr ? » Il aurait aimé dire le contraire cependant la vérité était que la maîtresse de maison adorait les belles histoires et elle avait tenté toutes ces années de lui ajouter le positisme qui manquait à sa situation. « Si je te disais la vérité, je perdrais de mon charme. » Si elle se moquait gentiment, lui, lui souriait à peine charmeur.

Il aurait au moins espéré qu’elle rigole à la mention du chien mais finalement, la situation était bien plus amusante encore alors qu’elle grimaçait à cette mention. « Un chien… ? » Il hoche la tête positivement. « Désolée mais je préfère les chats. Nous ne voyons définitivement pas l’avenir de la même façon. Nous devrions nous séparer avant de trop nous attacher l’un à l’autre ! » Elle préférait les chats, vraiment ? Voilà qui devenait pour le moins intéressant ! Bien qu’il se demandait si elle n’aurait pas répondu le choix inverse peu importe la proposition, par pur principe. Elle ne savait définitivement pas dans quoi elle mettait les pieds et ca l’amusait énormément alors qu’il continuait son drama. « Oh non, un chien n’est pas assez bien pour toi ? Au moins tu as raison pour une chose, nous ne devrions pas nous attacher ... » Il termine, faussement peiné, alors que rapidement un sourire presque narquois similaire au sien prend place sur ses lèvres. « Ce serait le chat ou toi, et il n’y aurait pas assez de place pour toi dans le canapé. »

« Je lis beaucoup, nuance. Certaines personnes à cette table se cultivent vois-tu ! » Il lève un sourcil curieux. « Oh vraiment ? Je me demande bien de qui il s’agit. » S’exclame-t-il alors qu’il fait mine de regarder si quelqu’un d’autre se cacherait sous la table. La demoiselle avait l’air encline à poursuivre la conversation de la sorte, il n’allait pas se gêner même si elle avait pris 0sa dernière réflexion sur son prochain lieu de résidence un peu plus au sérieux que ce qu’il aurait pensé. « Ça t’intéresse ? » Elle soupire et il lève juste les paumes en l’air comme si ca lui était égal. « Peut-être. » « Et toi tu rêves vraiment d’un chien qui s’appelle Alexander ? » Comme si c’était possible qu’il puisse un jour prendre un chien, il hausse les épaules alors qu’il plonge son regard dans le sien dans un moment … perturbant qui reprend bien vite son cours. « Tu devrais pas. Alexander c’est vraiment un nom de merde pour un chien. Tu devrais l’appeler Philibert. Ou Bernard. Mais Alexander ? » Elle grimace après avoir énoncé ce dernier nom une fois de plus ce qui lui arracha un gloussement. « Désolé mais Philibert semble davantage le nom d’un cheval et je ne compte pas avoir un compagnon si grand à mes côtés. »

Pouvait-il réellement être sérieux avec ce genre de conversation sur le prénom hypothétique d’un chien qu’ils n’auront jamais ? « Désolée de te dire ça mais t’as vraiment pas de gout mon cher…Robert ? » « Robert ? Et c’est à moi que tu reproches mon manque de goût ? » Il rigole avant de poursuivre plus sérieusement. « C’est Adriel. » Annonce-t-il avant de prendre une gorgée de plus de son chocolat chaud et de lui tendre la main en signe de salutation. « Et alors, comment suis-je sensé t’appeler ? » Si elle vient à lui répondre qu’il ne doit surtout pas l’appeler, il ne répond plus de rien. Après tout, vu la tournure de la conversation, rien ne serait plus étonnant.

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After the rain

Elle devait bien admettre qu’elle ne se serait jamais attendue à ce qu’un coup comme ça lui arrive. Si cela avait été n’importe qui d’autre qui l’aurait fait tomber dans une flaque d’eau, elle aurait su lui rendre la pareille. Pourtant il y avait chez lui un petit quelque chose de différent des autres. Ce n’était pas explicable et le fait qu’il s’adonne avec elle à cette joute de taquinerie rendait les choses un tant soit peu intéressantes…Plus intéressantes que le cours de droit qu’elle s’apprêtait à manquer en tout cas.

Il lui tendait perche sur perche, à croire qu’il aimant autant se faire taquiner que la taquiner lui-même. Et bien entendu ne manquant pas de répartie elle ne laissait pas filer une seule occasion de se moquer davantage de lui…pauvre homme. Cela dit il ne s’en plaignait pas alors dans le fond est-ce que cela le dérangeait vraiment ? « Si je te disais la vérité, je perdrais de mon charme. » Oh, il ne pouvait pas ne pas l’avoir vue venir, celle-là. « Ton charme ? Quel charme ? T’as dû le perdre en tombant tout à l’heure ! » Le taquine l’étoile avec un petit sourire en coin. Celle-là il lui avait presque demandé de lui faire, pas vrai ?

D’une bien mystérieuse façon, la conversation avait dérapé sur la vie qu’ils mèneraient ensembles et la brune avait montré son désaccord sur le choix de vie d’avoir un chien. Elle était team chat et malheureusement cette différence était trop grande pour continuer une telle relation hypothétique, théorique et totalement délurée. « Oh non, un chien n’est pas assez bien pour toi ? Au moins tu as raison pour une chose, nous ne devrions pas nous attacher ... » Elle hausse un sourcil, dubitative, avant que la suite n’arrive. « Ce serait le chat ou toi, et il n’y aurait pas assez de place pour toi dans le canapé. » Elle soupire alors, faussement peinée. « Et tu sais pourquoi ? Parce que tu n’as pas voulu acheter un canapé assez grand pour nous trois ! Reconnais-le depuis le début le choix d’un petit canapé était pour te débarrasser de moi ! » Son air faussement dramatique lui donne envie d’éclater de rire et pourtant elle tente de garde son sérieux, qu’importe cette conversation devient de plus en plus étrange à chaque nouvel échange.

Elle avait enchainé sur le fait qu’elle lisait beaucoup et qu’une certaine personne à cette table se cultivait…Oui, pour le coup c’était elle qui lui avait tendu la perche et elle s’était contentée de lui faire une moue vexée lorsqu’il l’avait attrapée. « Oh vraiment ? Je me demande bien de qui il s’agit. » Elle ne resta cependant pas vexée très longtemps puisque la conversation repris un semblant de sérieux, ce qui ne lui avait pas spécialement plu alors elle avait une nouvelle fois tout tourné en dérision, évoquant le choix pourris qu’il avait choisi pour son chien imaginaire. « Désolé mais Philibert semble davantage le nom d’un cheval et je ne compte pas avoir un compagnon si grand à mes côtés. » Elle lui lance un petit regard qui se veut menaçant. « Gare à toi. Tu sais où on est et il pourrait être dans le coin à nous écouter en ce moment même. Je serais toi j’essayerai de ne pas vexer le Grand Philibert. Sache d’ailleurs que c’était un de mes personnages préféré avant que nos souvenirs nous reviennent, alors un peu de respect ! »

Robert, cela semblait être un nom parfait pour lui. Elle avait toutes ses chances de tomber dans le mile mais hélas… « Robert ? Et c’est à moi que tu reproches mon manque de goût ? » Elle hausse un sourcil. « Je ne te permets pas. Robert est un nom merveilleux…pour un pigeon. » Elle ricane avec lui. « C’est Adriel. » Adriel…elle note le nom dans un coin de sa tête et se dit que ça serait pas mal de le retenir…Et au pire elle pourra toujours l’appeler Robert. « Et alors, comment suis-je sensé t’appeler ? » Elle hausse les épaules. « J’aime assez bien princesse. » Blague-t-elle avant de reprendre plus sérieusement. « Evangeline. C’est top long, alors tout le monde m’appelle Eva. » Le plus bizarre dans cette conversation, c’était presque qu’ils avaient fini par réussir à se présenter, finalement.

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