« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Axel était en train de marcher dans le parc. A partir d’un certain âge, on le laissait partir se promener. Peut être était ce dans l’espoir que quelqu’un le kidnappe ? Ce n’était pas impossible, mais Axel ne voyait pas du tout ça comme ça. Pour lui, c’était une preuve de confiance… alors il partait, chemin faisant, avec une glace achetée avec ses maigres économies. L’orphelinat ne pouvait pas se permettre de prêter de l’argent pour quelque chose d’aussi futile. Axel était donc parti, tout seul comme à son habitude, chercher une glace à manger, et se promener dans le parc.
A 13 ans, il avait des cheveux en pagaille et une apparence de petit orphelin. Il aurait pu jouer Oliver Twist, mais ce n’était pas grave. Sa vie se rythmait par l’école obligatoire, l’envie de faire des câlins, et le désespoir de ne pas avoir de famille. Axel était bien seul en ce monde… et il fallait l’avouer, il n’avait jamais eu beaucoup d’amis. Pas qu’il ne fait pas d’effort pour … Axel savait juste que la plupart des gens l’utilisait comme « bouche-trou ». C'est-à-dire quand ils sont seuls, ils sont bien content de trouver Axel… et Axel dans sa gentillesse débordante accepté. Être un bouche-trou c’était au moins pouvoir être utile et à défaut d’être quoi que ce soit d’autres.
Axel n’était ni fort, ni doué, ni beau, ni malin… il n’était que gentil. Cela lui suffisait pour être heureux, mais le monde n’était jamais d’accord. Pourtant, il se promenait dans le parc, sa glace à la fraise à la main, avec un sourire que peu de monde pouvait copier. Un sourire de joie pur, juste d’être là, d’être en vie, et de pouvoir voir des choses que les gens ne remarquent plus. Trop pressé par le temps, par l’argent, par l’appel de la faim ou pour la dépression. Tout ça, Axel ne comprenait pas. Il ne comprenait pas plus la méchanceté ou la souffrance. Il était qu’une boule de lumière, dans un monde de fou qui voulait le souffler comme une bougie.
Alors qu’il mangeait encore, il vu au loin quelque chose qu’il comprit comme de la vilénie. S’approchant, il remarqua que des « grands » soit des jeunes gens entre 15 et 18 ans, étaient en train de faire du mal à un chat, en lui envoyant des pierres. Axel se jeta sur le chat, et il prit une pierre dans l’œil qui entailla sa peau.
- Arrêtez ! Ce n’est pas gentil.
Bien sur, l’être humain avait pondu autant d’amour que d’enfoiré, et c’était malheureusement la méchanceté et la force qui gouvernait ce monde … Les cailloux continuèrent de fuser alors qu’Axel avait jeté sa glace sur les « grands » pour se coucher sur le chat déjà blessé par ces hommes. Il reçu de gros cailloux, et Axel pleura de douleur… Il se demandait bien comment c’était possible que personne ne vienne l’aider alors que les cris des grands pourraient réveiller un mort. Ils continuèrent un moment … avant de tout simplement laisser tomber. Axel avait le dos plein de bleus qu’il ne voulait voir, il avait des micro-plaies sur ses bras nus et sur son visage. Il observa le chat qui respirait encore… il avait du mal à respirer… Olaf avait le cœur qui battait trop vite, impulsivement, il prit le chat dans ses bras, le lovant d’un câlin que l’animal avait amplement mérité. Courant pour chercher de l’aide. Il tomba sur un petit garçon de 7 ans, qu’il avait déjà vu à l’orphelinat avec lui. Et il l’attrapa par le bras en lui montrant la bête sauvage coincé contre son cœur.
- S’il te plait ! Aide-moi !
En avait il quelque chose à faire de son état ? Du sang qui coulait de son dos ou des plaies qui allèrent s’infecter ? Non, seul la vie de l’animal lui apporter pour le moment. Et les goutes de sang qui coulaient devant ses yeux ne l’alarmer pas plus que ça, alors que l’adrénaline cachait sa douleur…
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- Bon les gars ... Vous arrêtez maintenant avec vos histoires de mariage avec Ava ! Vous allez lui faire peur ...
- Okay okay Jayjay ! *se tourne vers Axel* Lançons l'opération les ninjas de l'amour !
- Maiiiis moi je veux être votre témoin !
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- Et là ... l'autre kassos ... qui veut me caser avec ma cliente ! Non mais c'est comme cette manie de prôner l'amour à tout va !
- Hahah toi aussi tu as eu affaire aux ninjas de l'amour ?
| Conte : La Planète au Trésor | Dans le monde des contes, je suis : : Jim Hawkins
Quand on a 7 ans, le monde paraît encore si vaste. Le parc au bout de la rue semble appartenir à un autre continent, la bibliothèque, au centre-ville, à un autre univers. Compter quinze minutes pour se rendre à un endroit donne l’impression de monter une expédition, et penser même à prendre le bus équivaut devenir le temps d’un voyage un grand explorateur. Jamie n’échappait pas à ce sentiment, et à chaque fois qu’il sortait de l’orphelinat, avec ou sans le consentement du personnel d’ailleurs, il avait l’impression de partir à l’aventure ! Son sac à dos bien ajusté sur le dos, il partait pour découvrir des univers et des galaxies et il rentrait souvent le sac plein de trésors, qu’il montrait aux autres enfants de son dortoir !
A 7 ans, Jamie était déjà une sorte de conteur, racontant le soir les nombreuses aventures qu’il vivait à l’extérieur des murs du dortoir. Les autres enfants qui dormaient avec lui n’étaient parfois pas aussi courageux que lui, et ils lui demandaient souvent de leur raconter comment il s’était rendu, tout seul, à tel ou tel endroit ! Bien sûr, il n’était pas rare que Jamie ajoute, ça ou là, des contrebandiers, des bandits de grand chemins ou des personnes à sauver, mais c’était aussi ce qui plaisait dans ses histoires ! L’aventure, l’évasion, le sentiment d’être quelqu’un de bien ! C’était tout ce qui comptait pour Jamie alors, devenir quelqu’un de bien.
Quelqu’un d’assez bien pour être adopté. Mais aussi d’assez bien pour être aimé. Après tout, si on l’avait abandonné, c’était probablement parce qu’il n’était pas si bien que cela. Peut-être avait-il un défaut ? Pourtant, il s’ était observer sous toutes les coutures, et hormis un grain de beauté, et une cicatrice dont il avait oublié l’origine sur son avant-bras, courant du poignet au coude, il était comme tous les enfants ! Ni plus, ni moins ! Certes, il aurait pu être un peu plus grand pour son âge, mais la taille ne faisait pas l’âge, c’était l’infirmière qui le lui avait dit ! Et puis, il avait de bonnes dents, alors, ça compensait, il paraissait, enfin, c’était ce que Jimmy lui avait dit. Et Jimmy avait toujours de très bonx tuyaux !
Plissant les yeux, il ramassa un caillou à la forme étrange, l’étudiant un moment avant de finalement le reposer par-terre. Il n’était pas venu pour ramasser des cailloux, mais des marrons, alors, il n’allait pas gaspiller la place qu’il avait dans son sac ! Surtout qu’il allait devoir revenir à pieds, n’ayant pas assez de sous pour demander au bus de le ramener -il les gardait pour pouvoir envoyer sa lettre au Père Noël, Noël approchant à grand pas !- alors autant ne pas alourdir son sac ! Le temps était encore clément, même si on pouvait sentir dans l’air quelque chose de lourd et d’humide, qui annonçait probablement la pluie, et Jamie mit son doigt dans sa bouche avant de le pointer vers le ciel, hochant la tête pour lui même. Pas de doute, il allait pleuvoir, mais pas tout de suite, alors, il avait le temps !
Avançant d’un pas guilleret, les mains glisser sous les bretelles de son sac, il manqua de sursauter quand un grand à l’air d’épouvantail lui courut dessus. Malgré lui, Jamie sentit son ventre se serrer, la peur lui faisant serrer les mâchoires et reculer de quelques pas mais il reconnu vite le grand, parce qu’il vivait au même endroit que lui. Mais il avait l’air en plus mauvais état que d’habitude, avec du sang sur le visage et sur les bras et… surtout avec un chaton tout terrifié dans les bras ! Les yeux de Jamie s’écarquillèrent, fixant tour à tour le grand et le chaton, avant de mettre les poings sur les hanches, les joues gonflés.
-C’est pas malin de m’avoir couru dessus, j’ai faillis avoir peur !
Le mot ‘faillis’ avait son importance, et Jamie bomba le torse, comme pour montrer que cela n’avait pas du tout marché. Mais l’air totalement perdu du grand le toucha, et il bomba encore plus le torse, heureux d’être le vrai héros de l’histoire cette fois !
-Qu’est-ce qui t’est arrivé ? Tu as du sang partout ! On t’a attaqué ? On t’a volé tes sous ? Il faut le dire aux adultes !
Doucement, il tendit la main vers le chaton, qui feula, et Jamie retira aussitôt son bras, faisant presque un bond.
-C’est un chat sauvage ! s’écria-t-il, le coeur battant. Madame Jones dit qu’on a pas le droit de toucher les animaux sauvages, c’est dangereux !
Pourtant, il y avait quelque chose de très excitant à enfreindre les règles, et Jamie, après réflexion, haussa les épaules, dans une moue se voulant ‘cool’.
-Mais moi j’aime le danger alors… Il peut rester. Bon. Par contre, tu saignes, et ça, c’est pas cool. Viens.
Lui attrapant le bras -pas celui qui tenait le chaton mais l’autre- il les fit marcher jusqu’à un banc proche, où il le fit asseoir, avant de grimper à genoux sur le banc à son tour. Là, il sortit de son sac une petite bouteille d’eau, un paquet de mouchoir, et trois pansements, qu’il gardait en cas de coup dur.
-D’abord, il faut laver la plaie, et ensuite mettre le pansement. Bon je vais peut-être appuyé, tu me dis si tu as mal ?
Doucement, faisant très attention, Jamie passa son mouchoir mouillé sur les plaies qu’il voyait, sur son visage et ses bras, avec une infinie attention. Après tout, c’était de sa responsabilité ! Il ne fallait pas qu’il attrape le tétanos et qu’on doive lui couper la main !
-eh ben… Qu’est-ce que t’as fait pour être aussi amoché ? C’est d’autres grands qui t’ont fait ça ?
Jamie n’était pas stupide, loin de là, et il savait que le garçon n’avait pas beaucoup d’amis. Il l’avait vu plusieurs fois seul dans la grand cour, à lire sur un banc. Mais comme c’était un grand, il n’avait pas vraiment osé s’approcher. La dernière fois qu’il avait voulu parler avec les grands, on lui avait dit qu’il était trop petit, un ‘nabot’, et Jamie avait même prit une rouste pour avoir oser insister. Rouste qui s’était finit dans le bureau de la Directrice, qui l’avait puni de corvée de nettoyage des fenêtres des dortoirs. Autant dire qu’il n’avait pas retenté l’expérience….
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Quelques soupirs pires qu'un désir
His laugh, echoes down the hallway. Carved into my hollow chest, spreads over the emptiness. It’s bliss. He started to smile. Her heart is set ablaze like the starry night.
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| Conte : La reine des neiges | Dans le monde des contes, je suis : : Olaf
Axel avait peur, pas pour lui… jamais pour lui. Comment pourrait-il avoir peur pour lui quand il ignorait totalement ce qu’il faisait sur Terre ? Si les enfants de l’orphelinat avait cette crainte dans leur cœur de ne pas être à la hauteur … Axel lui passait cela comme une pluie sur un imperméable… Quelle importance d’être aimé par un père ou une mère ? De toute façon, Axel aimait tout le monde… il ne pouvait s’imaginer aimé qu’une maman ou qu’un papa… Verdict, il apprendra dans le futur a aimé Jamie comme son meilleur ami, et a aimé Jude comme son frère … pour la souffrance occasionné par ce dernier, il aurait peut être dû rester à « J’aime tout le monde »… mais c’était une autre histoire .. beaucoup plus triste en soi… Mais dans d’actualité.
Il avait déjà vu… Souvent, ce petit à l’orphelinat, et il lui avait sauté dessus pour avoir de l’aide… après tout, il était gentil non ? Axel en été sur. Et pourtant il ne le connaissait pas….Mais Axel écoutait ses histoires d’une oreille, et il voyait que l’enfant donnait autant d’amour qu’il pouvait. Aucun père ou aucune mère ne pourrait l’aimer comme il faut… C’était peut être pour cela que le petit n’était pas adopté … aucun parent ne se sentait à la hauteur. Pas impossible.
- Désolé…
Axel baissa la tête, il ne voulait pas lui faire peur … il cherchait de l’aide …Il remonta ses yeux à la manière d’un enfant venant de se faire disputer… observant le garçon de ses grands yeux ouverts.
- Non… Ce sont … des ... Ils étaient en train de … de vouloir faire du mal au chat, alors je me suis mis entre le chat et eux, mais ils ont continué à envoyer des cailloux jusqu’à ce qu’ils s’ennuient et ensuite ils sont partis, le chat est tout mal en point je ne sais pas quoi faire…
Des sous ? Il avait de quoi payer une glace et faire l’aller retours … quoi qu’il avait eu un billet d’une femme qu’il avait aidé à traverser. Il n’avait pas voulu l’accepter, mais peut être qu’un vétérinaire l’accepterait en échange de protéger le chat ? Si seulement les chats étaient autorisés … Axel caressa le chat.
- Lui en veut pas, on lui a fait du mal. Beaucoup, il a peur.
Pourquoi le chat n’avait il, alors, pas peur d’Olaf ? Oh, l’animal l’avait griffé, mais avait il comprit qu’Olaf était là pour lui et pas pour lui faire mal. Il sourit encore.
- Madame Jones dit beaucoup de choses, elle n’arrête pas de me disputer que j’ai envie de faire des câlins, elle dit que ce n’est pas poli, alors que les gens on en toujours besoin. Il ne faut pas s’occuper de moi mais de lui …
Dit il en se laissant entrainer par le petit jusqu’à un banc. Axel, Olaf, notre petite boule d’amour était en train de trembler. Le courage n’était pas dans ses qualités… souvent il était bien trop naïf pour comprendre qu’il était en danger de toute manière …sauf que là, on ne parlait pas de lui mais du petit chat dans ses bras. Il laissa le petit garçon le soigner, alors qu’il caressait toujours le petit être plein de poil dans ses bras. Il avait envie de pleurer. Il n’entendit même pas le garçon lui dire de prévenir s’il avait mal … trop occupé à penser au chat.
Il hocha la tête pour les grands, même si certains le considérer comme un grand, il était à peine au collège … et il n’aimait tellement pas l’école … rester assis sur des chaises pour écouter parler sans pouvoir se lever pour faire des câlins … Ce n’était pas pour rien que Madame Jones lui faisait des réprimandes sur ses câlins …
- Ils n’étaient pas de l’orphelinat, mais c’était des méchants, pourquoi ils ont fait du mal à ce chat, pourquoi les gens ils sont méchants ? Ce n’est pas gentil …
Que se passe t il quand un petit être plein de douceur se retrouve confronté au mal, et qu’il ne sait pas intérioriser ? Bah il extériorise … et avant qu’il eu le temps de se retenir, il était déjà en train de pleurer en regardant son petit sauveur inconnu, et le petit chat. Il voulait un câlin la tout de suite dans la seconde, sinon… il allait augmenter le niveau de la mer avec ses larmes …
- Le petit chat n’a rien fait de mal…
Le petit chat émit un miaulement.. Sentait-il le désespoir de son sauveur face à la méchanceté ? Peut être … Axel savait, il se connaissait qu’une fois les larmes fini de couler, il serait revigoré encore plus. Parce que pour chaque malheur qu’il rencontrera et verra … Olaf décida d’être encore plus gentil, pour compenser le malheur du monde par le bonheur qu’il peut offrir. Doit-il en mourir.
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Dès que Jamie vit le grand se mettre à pleurer, il arrêta d’appuyer sur les plaies. Est-ce qu’il lui avait fait mal ? Ou est-ce qu’il s’était cassé quelque chose qu’il n’avait pas vu ? Rapidement, il l’observa des pieds à la tête, mais aucun angles bizarre de ses os ne lui sauta aux yeux, et après quelques secondes, il se mordit la joue, avant de demander si il lui avait fait mal. Le petit chat miaula quasiment en même temps, et le grand secoua la tête, sans vraiment que cela soit un ‘oui’ ou un ‘non’. C’était plus un ‘j’en sais rien’ comme Jamie l’avait déjà vu faire par d’autres enfants. Jamie avait beau être un enfant, il avait développer un sacré vocabulaire verbal et non verbal de la souffrance, et là, il aurait pu parier des millions sans craindre de perdre ! Aussitôt, il se rassit sur le banc, et il posa sa main sur l’épaule du plus grand, dans un geste compatissant.
-Tu sais pleurer c’est pas grave, dit-il, sincèrement gentil. Même si t’es un grand. T’as le droit d’être triste.
Il eut une sorte de petit sourire quand il releva la tête, sa propre gorge se serrant un peu. Malgré ses airs se voulant ‘cool’, Jamie était un enfant très sensible à la peine des autres. Se raclant un peu la gorge, il lui tendit la main, comme pour changer de sujet.
-Moi c’est Jay au fait. Je suis dans le dortoir D.
Il attendit que le grand se présente, entre deux sanglots, et après un petit moment, il passa son bras autour de ses épaules, non sans peine vu la taille d’Axel. Aussitôt, le plus grand se tourna et enroula ses bras autour du cou de Jamie et se mit à pleurer encore plus fort, ce qui surprit beaucoup Jamie, mais il le laissa faire, laissant même le petit chat venir timidement entre eux pour se blottir. Jamie aimait bien les chats, mais il connaissait le règlement, et Madame Jones n’aimait pas que l’on joue avec le règlement. Elle avait la punition facile… Et Jamie n’aimait pas être mit en isolement. C’était nul. Il préférait clairement se promener dehors et ramener des trésors aux copains.
Il attendit le temps qu’il faut, jusqu’à ce qu’Axel se recule finalement, gratouille le haut du crâne du petit chat, et ne tente de se moucher avec sa manche -du moins, d’éponger du mieux qu’il put. Jamie fouilla rapidement dans son sac et lui tendit une serviette en papier, faute de mieux, et il fit battre ses pieds dans le vide, attendant qu’il ne se calme un peu.
-Tu sais, des fois, les gens sont méchants juste pour être méchants. C’est comme ça. Y a pas toujours de raisons, marmonna-t-il, fixant ses pieds dans le vide. Mais à la fin, ils sont toujours punis. Enfin, dans les livres, c’est toujours ça.
Il savait déjà que le monde réel et celui des livres n’était pas forcément le même, mais une part de lui espérait toujours que cette espèce de justice divine existait, et que ceux qui faisaient du mal aux autres finiraient par être punit à leur tour. Espérance qu’il garderait quasiment toute sa vie.
-Bon. Fais voir ton chat. Comment il s’appelle ? ajouta-t-il, se penchant sur le chaton, qui baissa ses oreilles en arrière en le voyant approcher.
Doucement, il tendit sa main devant lui, le laissant la renifler autant qu’il le souhaitait, avant de le gratter sous le menton.
-Bon il a le nez un peu écorché, mais ça je peux rien faire. J’ai pas de pansements spécial chat. Par contre, je peux essayer d’enlever les gravillons qui sont là, précisa-t-il, en désignant une petite plaie ouverte sur ce que Jamie nommait ‘l’épaule du chat’ dans son esprit.
Elle n’était pas profonde, mais des petits cailloux gris y étaient incrustés, et Jamie savait qu’il fallait toujours nettoyer une plaie, pour éviter qu’on vous coupe la main ou le pied.
-Va falloir que tu le tiennes, je pense pas qu’il va aimer, dit-il, en retroussant ses manches jusqu’aux coudes, avant de mouiller un autre mouchoir avec sa bouteille.
Il laissa le temps à Axel de rassurer le chat, de lui parler un peu, cependant qu’il se préparait avec le même sérieux qu’un chirurgien, pliant soigneusement le mouchoir pour qu’il soit tout petit, aussi petit que la plaie. Après avoir demander à Axel si ils étaient prêts, Jamie approcha le mouchoir, malgré les feulements du chaton, et il commença à nettoyer la plaie, ce qui fit hurler le chat. Heureusement, Axel le tenait bien, et en quelques secondes, Jamie retira les petits gravillons, aussi délicatement que possible. Dès qu’il eue finit, il leva les mains en l’air, comme pour prouver qu’il ne ferait rien de plus, et il soupira, sérieusement fatigué. Autant de concentration, c’était beaucoup !
Prit d’une idée de génie, il fouilla dans son sac pour sortir deux barres de céréales, et un sandwich, qu’il déballa rapidement, avant de déchirer un petit bout de la tranche de jambon qui s’y trouvait. Dès qu’il sentit l’odeur, le petit chat cessa de feuler et se mit à renifler, et Jamie posa le bout de jambon sur la jambe d’Axel, avant de lui tendre une barre de céréales.
-C’était pour le goûter, mais j’ai pas assez faim pour le tout, justifia-t-il, reprenant une moue ‘cool’ avant de s’adosser au banc.
Au plus profond de lui, Jamie était très fier. Non seulement il avait aidé un grand, mais en plus, il était l’homme de la situation ! Il avait tout, les mouchoirs, la nourriture, la bouteille, et même de quoi donner à manger au chat ! Il était un héros, et son torse bombé laissait entrevoir toute la fierté qu’il s’inspirait, du haut de ses sept ans. Il déchira un autre morceau de jambon, qu’il donna au chat, avant de donner le sandwich à Axel pour le laisser le nourrir lui aussi. Après tout, c’était son chat.
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| Conte : La reine des neiges | Dans le monde des contes, je suis : : Olaf
Axel avait l’habitude de se faire mal … aussi il fallait dire que se faire mal était plus simple que de faire attention… mais là, il ne pleurait pas de douleur physique … bien que celles ci existaient, mais de douleur bien plus profonde. Axel sourit malgré lui à la réflexion du petit homme. Pleurer n’était pas grave, Axel l’avait élevé au rang d’art, mais ce qui était grave c’était d’être faible tout de même.
- Mer..merci.
C’était la seule chose qu’il pouvait lui répondre en ce moment. Merci … de sa gentillesse et de ne pas s’être moqué de lui comme la plupart des gens l’auraient fait. Surtout les enfants. Axel était pas mécontent d’être tombé sur lui.
- Je … je suis Axel. Dortoir O.
Pourquoi O ? Pour Olaf, et parce que la créa en avait envie, mais … C’était aussi le dortoir de ceux de son âge non ? Et que des garçons … on ne mélangeait pas les genres, depuis petits à plus grand pour éviter de faire encore plus d’orphelin … C’était ce qu’on lui avait dit quand il avait posé la question, mais Axel n’avait pas compris comment dormir dans le même dortoir qu’une fille risquerait d’augmenter le nombre d’orphelin, mais passons.
Il tenait encore le petit chat fermement dans ses bras, cherchant une raison à la douleur de l’animal … Il n’y en avait aucune… Rien ne pouvait justifier de faire souffrir un petit être tel que lui. Le câlin et le mouchoir, eu le dont de lui rappeler que si des méchantes personnes existent, cette journée sera surtout sur la rencontre avec un ami… et Olaf ne pu que sourire à cela.
- Il faut pas qu’ils soient punis, mais qu’ils deviennent gentils !
Axel n’aimait pas les punitions, pas plus qu’il n’aimait la souffrance d’ailleurs ….mais punir des méchants … Pour Axel s’était surtout que la personne avait cruellement manquer de câlin dans sa vie. Et que pour cela, rien de mieux que de trouver que le monde est beau … Oui, même dans la malédiction il était complètement le même que dans les contes. Il observa le chat, ne trouvant pas une idée pour le nom du chat…
- Et .. et si on l’appelait Jaxel ? Un mixte entre Jamie et Axel ?
C’était une idée toute bête qu’il avait trouvé alors que le garçon observait le petit chat. Il le laissa dire et suivit ses directives pour que le chat ne s’enfuit pas malgré la douleur. Le tenant et essayant de le calmer comme il le pouvait. Une fois l’acte de torture fini, Axel sourit en regardant le garçon et en prenant ce qu’il lui tendait. Il n’était pas un enfant gourmand, alors il posa la nourriture pour lui et pris le sandwich.
- Pourquoi tu es tout seul toi ?
Le chat était toujours pas super en état, mais il allait survivre … après tout, il n’avait pas été si amoché que ça, mais la panique d’Axel avait tout vu de travers. Maintenant que le calme était revenu, il pouvait s’occuper du garçon à ses côtés.
- Tu voulais peut être faire quelque chose et je t’ai dérangé ? Je suis désolé !! Je ne voulais pas ! Fin si je voulais parce que j’avais besoin d’aide mais je ne voulais pas te déranger …. Pardon…
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| Conte : La reine des neiges | Dans le monde des contes, je suis : : Olaf
- Ils amènent le chaton dans une clinique vétérinaire. - La véto est sympas elle le prends en charge. - Elles leur paie une glace. - Ils retournent à l'orphelinat ensemble
