« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : ➹ Bradley Cooper
"Alors Annachou, et les amours ? Ca fait un moment que tu ne me racontes plus rien sur ta vie sentimentale. Quoi ? Comment ça tu m'as jamais rien raconté ? Mais si je me souviens... Ah non, c'était pas toi."
"Je te jure Héra, j'ai pas touché à ta cave à vin personnelle. Tu me prends pour qui, sérieusement ?"
| Conte : ➹ Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : ✲ Dyonisos, dieu de la vigne, du vin et de ses excès, de la folie et de la démesure. Rien que ça ! ^.^
En cinq millions d'années, jamais encore je n'avais connu une telle catastrophe. Toutes mes convictions s'étaient écroulées en même temps que ma foi en l'humanité.
Désormais, il ne me restait plus rien à part l'amertume. Quand j'avais appris la nouvelle, j'avais hésité à me rouler en boule dans un coin et me balancer d'avant en arrière. Mais ça n'aurait rien arrangé. Au contraire, il fallait que je retrousse mes manches et que je comprenne ce qui était arrivé.
J'étais sur le point de me lancer dans l'aventure la plus importante de toute ma vie.
"Il y a eu un vol. Ici, dans ma cave à vin." annonçai-je d'un ton grave.
J'offris un regard dévasté à Nora et Elliot, qui venaient d'apparaître devant moi. J'avais appelé mon fils pour mener l'enquête avec moi. Il avait un oeil de lynx et avait avalé suffisamment de jeux vidéo pour élucider des énigmes poussées. Je l'avais vu à l'oeuvre durant toute son enfance. J'avais préféré faire appel à lui plutôt qu'à des flics ou des détectives. J'avais beaucoup plus confiance en lui.
"Ca s'est passé ici même." insistai-je en désignant la cave élégante et rustique. "Dans ma cave préférée ! Je l'ai acquérie -acquise ?- non acquérie..."
Je me grattai la tempe, en pleine réflexion.
"Je crois qu'on dit acquise. Mais pas sûr, faudra que je vérifie dans le dico... Bref ! J'ai eu cette cave en 1242, un vicomte l'a perdue aux cartes et je l'ai récupérée. Dedans j'y ai mis la meilleure bouteille de Château Bouillon 1789. C'est un millésime à la robe chaude et claire, qui a le pétillant de la Révolution. Oh, c'est une tragédie, fils..."
Elliot m'observait comme si j'avais bu un verre de trop.
"Euh... on t'a volé une bouteille ?"
"Pas n'importe quelle bouteille. LA bouteille ! La meilleure du monde !" me lamentai-je. "Je la gardais pour une occasion spéciale qui ne s'est toujours pas présentée. Et quelqu'un me l'a fauchée ! Il faut que vous m'aidiez !"
J'attrapai Elliot par les épaules. Il se laissa secouer comme un prunier avant de se dérober pour se recoiffer et dire :
"Sans problème ! Je suis un boss pour les enquêtes ! J'ai vu tous les épisodes de Sherlock au moins trois fois ! Et puis j'ai été l'assistant du vrai Sherlock une fois ! Nora ! Tu seras Watsonnette !"
Il lui tapota l'épaule avec un grand sourire auquel je répondis. Instantanément, je me sentis soulagé. Ensemble, nous allions réussir. Je n'avais encore jamais vraiment vu ni parlé à Nora mais j'avais la confiance.
"Elliot m'a beaucoup parlé de toi." dis-je en prenant la main de la jeune femme pour la serrer chaleureusement.
Puis, je leur montrai le chewing-gum rose collé contre la paroi en calcaire, près de l'emplacement vide dans lequel le Château Bouillon se tenait, jadis.
"Vous voyez ? C'est plus que du vol : c'est du sabotage !" fis-je, scandalisé. "C'est comme pisser sur Notre-Dame ! Ou péter au beau milieu de la place Saint Pierre au Vatican pile quand le pape se pointe !"
J'étais furieux, désorienté, chamboulé, blessé. Tout à la fois. Elliot se pencha sur le chewing-gum dans une attitude de profonde réflexion, les mains sur les cuisses.
"Un avis, assistante ?" demanda-t-il à Nora.
Ils étaient mon seul espoir. Parce que j'avais beau être un oenologue de haut niveau -le meilleur des meilleurs- j'étais une vraie quiche pour enquêter.
CODAGE PAR AMATIS
Sinmora
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : ➹ Daisy Ridley
« Tu es incorrigible ! »
| Conte : Hercule ϟ | Dans le monde des contes, je suis : : ☣ Intrigue divine ☣ Originaire de Vigrid. ϟ
En cinq heures de temps, je ne pensais pas qu'on aboutirait à ce résultat. Le mur était rempli d'une multitude de couleurs. Les sept pots de peintures qu'on avait à disposition étaient pratiquement vides. Et le bout de nos deux pinceaux ressemblaient aux couleurs de l'arc en ciel.
Désormais, il ne nous restait plus une once de fierté. Mais étrangement, le résultat avait un petit quelque chose d'original. D'ailleurs, original c'était le bon mot pour décrire ce qu'on avait sous les yeux !
« Tu sais, une bonne couche de peinture blanche et tout disparaît comme par magie ! » lança Elliot tout en se grattant l'arrière du crâne en tenant toujours son pinceau dans sa main.
Il allait se mettre de la peinture dessus, mais à dire vrai, il n'était plus à cela près. On était tous les deux bien colorés. J'en avais de partout sur ma salopette blanche, ainsi que sur les bras. Heureusement que je n'avais pas mis des vêtements auxquels je tenais. Quant à Elliot, il n'était pas mieux que moi sur ce coup là. Sauf que lui, il avait opté pour un tshirt qu'il adorait. Du moins à ce qu'il en avait dit les heures qui avaient suivis, quand on avait débuté une minuscule bataille de pinceaux, qui avait conduit à ce résultat. Au départ, je voulais simplement repeindre les murs de ma chambre. Rien de plus.
« C'est parfait. » dis-je avec certitude.
Il y avait un peu de nous deux, ici. Je le regardais avec un grand sourire quand il s'approcha de moi afin de me prendre la main. Au début, il sembla un peu perturbé, puis, je sentis qu'il me serrait d'avantage.
« Tu... fais quoi... là ? » bégayais-je à moitié.
Je n'avais pas eu le temps d'ajouter quoi que ce soit, que j'entendis François Sandman, le père d'Elliot, évoquer un vol. On avait atteris dans ce qui semblait être une cave à vin. Et le dieu, qui nous avait pourtant remarqué, ne fit pas la moindre remarque sur notre look. Au moins je comprenais pourquoi Elliot m'avait pris la main.
« ...je crois qu'on dit acquise. »
Acquise. J'ai acquis des compétences. A moins que ce soit acquéris des compétences. Jules avait prononcé cette phrase quelque jours plus tôt. Ce qui tombait plutôt bien, mais je n'arrivais plus à me souvenir si il avait dit que j'avais acquis, ou acquéris des compétences. François m'embrouillait l'esprit et même si Elliot n'était plus à côté de moi, j'avais toujours la sensation de sentir sa main dans la mienne. Secouant la tête, je m'étais ensuite contenté de la hocher quand le dieu avait parlé de robe chaude et claire, avec une fine touche de pétillante. Enfin... quelque chose de ce genre là. Elliot non plus ne semblait pas trop comprendre ce qui se passait. Pourquoi nous avait-il amené jusqu'ici ?
« Watso quoi ? » coupais-je Elliot quand il avait parlé de mener une enquête.
Pourquoi je ne le sentais pas ? Dès qu'il était question des Holmes ça finissait toujours mal. Et je n'avais pas spécialement envie de mener une enquête. La dernière fois ça avait... je ne savais même plus comment ça avait fini. Mes les Holmes étaient là. Eurus allait être invitée ? Je secouais une nouvelle fois la tête, chassant toute pensée incluant la jeune femme, quand François s'approcha de moi avec un grand sourire. Il me faisait peur... surtout quand il se mettait à dire qu'il avait beaucoup entendu parler de moi. Et qui plus est, en ajoutant que c'était Elliot qui lui avait parlé de moi. Il parlait de moi ? Il disait quoi ?
J'aurai pu continuer à réfléchir à tout ça, mais s'en était suivi une histoire de chewing gum rose, et des discussions sur une personne qui comptait faire... pipi... sur une Dame. Je n'arrivais véritablement plus à suivre. Déjà qu'avec Elliot parfois c'était compliqué, mais si on y ajoutait son père, ça devenait vraiment insurmontable. Et voilà qu'on me demandait mon avis. Je me contentais de sourire. Mais il allait bien falloir que je fasse autre chose que ça.
Puis tout à coup, ça me sauta aux yeux !
« Il bouge. » commentais-je.
On voulait mon avis, le voici. Je ne trouvais pas normal que cette chose bouge. Et quand le regard des deux garçons fut pointé dans ma direction, je levais l'index où se trouvait un restant de peinture violette en direction du morceau de chewing gum, qui venait de se déplacer. A première vue, ça ne semblait pas quelque chose de normal.
D'ailleurs, quand on contempla tous les trois l'emplacement où se trouvais jadis le chewing gum, on pu se rendre compte qu'il se laissait glisser le long de l'emplacement des diverses bouteilles de vin, jusqu'au sol.
« Il n'est pas censé chewinger comme ça, n'est ce pas ? » constatais-je.
Je me demandais si ça se disait chewinger. C'était un chewing gum après tout. Quoi qu'il en soit, je n'eu pas le temps d'entendre la réaction des deux compères, car une voix provenant de dernière moi émis un son.
Quand je m'étais tourné, c'était un grand blond, avec un étrange bonhomme sur son tshirt jaune, et une inscription indiquant : "Malabar". Je trouvais qu'il avait un look plutôt particulier. Il avait la bouche à moitié ouverte, mâchant négligemment quelque chose de rose. Je le pointais du doigt, puis pointait du doigt le chewing gum qui continuait sa route par terre, avant de regarder vers Elliot et François. Sans doute qu'avec mon air ahuris, ils avaient compris que je voulais dire qu'il s'agissait sans doute de la personne qui avait volé la bouteille. J'avais déjà résolu l'affaire ? Eurus serait fière de moi ! Bien que ça m'importait peu...
« Prenez un chewing gum, adorable jeune femme. » lança t'il en ôtant de sa bouche la boule rose et en me la tendant.
« Euh... non merci. Sans façons. » dis-je à demi écœurée par le fait qu'il me proposait quelque chose qu'il venait de mâcher ouvertement devant nous. « C'est vous le voleur ? »
Il me faisait de la gringue ? C'était comme ça qu'on disait ? Elliot parlait parfois d'une manière que j'avais du mal à comprendre et surtout à retenir.
« Mon gars ? » ajouta t'il en le tendant vers Elliot, qui le refusa à son tour.
« C'est pas vous le voleur ? » répétais-je, trop heureuse de l'avoir aussi vite débusqué.
Mais j'attendais confirmation. Bien entendu, il regarda François afin de lui tendre le chewing gum. Ce dernier le refusa à son tour. Est ce que c'était cet homme le voleur ? Pourquoi on ne me répondait pas ? En tout cas, la boule rose retrouva sa place dans sa bouche et il se remit à mâcher.
« Mais qui êtes vous ? C'est vous le voleur ? » demandais-je une énième fois.
« Vous savez ce que font deux hommes, une jolie jeune demoiselle et un Malabar dans une cave à vin ? » me répondit-il.
Je ne comprenais pas où il voulait en venir.
« Euh... »
« Dommage que mon pote Carambar n'est pas là, on aurait bien déliré avec la réponse ! »
Je ne comprenais pas... Je me sentais totalement perdue.
« N'empêche, je suis totalement d'accord avec toi. » dit-il en s'approchant de François et en passant un bras autour de ses épaules. « On ne doit jamais pisser sur une Dame. Et on ne peut pas péter chez Pierre. Parce que si tu pètes chez Pierre. Je ne connais ni l'un ni l'autre, mais je partage ta pensée. »
« C'est un dieu. » précisais-je sans trop savoir pourquoi.
Peut-être que je voulais l'intimider ? Lui faire comprendre qu'on attendait la réponse à une question sur un vol, et qu'un dieu pourrait le faire parler si ça ne venait pas directement de lui. D'ailleurs, il sembla interpellé par ce que je venais de lui dire, car il s'écarta de François. Mais au lieu de passer aux aveux, il sortit un autre chewing gum de sa poche. Ce dernier était semble t'il emballé. Et il le tendit au dieu. Ca n'allait pas recommencer...
« Il faut communier avec du chewing-gum pour avoir les réponses à nos questions. Tu es un dieu, tu sais ce que ça signifie de communier, et l'importance de cette tâche. »
Il était sérieux là ? On ne pouvait pas en venir au but ? Fallait vraiment entrer dans son jeu ? Voilà qu'il déballait le chewing gum et qu'il tendis le contenu à François.
« C'est en communiant avec lui, que de cette façon il te fortifiera les mâchoires. »
Je tournais la tête vers Elliot. Il pouvait nous ramener dans ma chambre ?
« Mâche-le longtemps, sans arrière-pensée. Il aime ta bouche, il sait à quoi elle sert ! »
Pitié. Je veux partir d'ici ! J'espérais qu'Elliot m'entendait penser, car là je venais tout simplement de hurler dans ma tête !
« Ta langue tiède ne doit faire qu'un avec lui. »
ELLIOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOT ! Hurlais-je une nouvelle fois ! Toujours dans mes pensées.
