« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
« Hum... » laissais-je échapper en guise de réponse.
J'ignorais où étaient passés les autres. On avait Norbert avec nous, et la jeune femme. Jessie se tenait devant l’embrasure de la porte. Elle venait de sortir au dehors, et je l'avais suivi. On l'avait tous rejointe.
Le soleil était levé. Une nouvelle journée venait de passer. Est-ce que tout ceci était normal ? Je m'étais posé la question à chacune des mes venues ici. Et à dire vrai, je n'y avais pas trouvé de réponse. C'était bien trop différent de la toute première fois...
« On entend un courant d'eau. Il n'y en avait pas hier, si ? » demanda Norbert.
Il ne lui fallu que quelque secondes avant de se tourner dans le but de chercher d'où ça venait. Si ça se trouvait, il avait envie de se baigner. Mais au lieu de plonger tête baissée dans une mer immense qui aurait pu apparaître, ou dans une rivière, il avait plutôt levé les yeux. Émerveillé ? Impressionné ? Ou apeuré ? Rien faisait peur à Norbert, n'est ce pas ? Pourtant, il semblait perturbé par ce qui se trouvait face à lui.
La jeune femme fut la seconde à tourner la tête afin d'admirer le spectacle. Elle semblait émerveillée, elle. Je savais qu'elle l'était, car on avait déjà vue ce spectacle. En me tournant, j'en avais eu la confirmation. Il ne restait plus qu'à Jessie de le découvrir, qui tout comme Norbert, elle allait le voir avec des yeux neufs.
« C'est... la rivière. » expliquais-je.
Norbert m'adressa un regard sans comprendre. Il ouvrit la bouche, mais aucun son en sortit. Je secouais la tête comme pour approuver ses non dires.
« Mais... euh... elle est en haut. » finit-il par déclarer.
J'étais sceptique quant à ses propos.
« Pas vraiment. Disons qu'elle coule de haut en bas. C'est comme de la pluie. Tout ce qu'il y a de plus ordinaire. A la différence que là c'est une rivière. »
Est-ce qu'on pouvait réellement dire que c'était ordinaire ? Car derrière la maison, là où se trouvait la rivière, il n'y avait qu'un long courant d'eau. Ce dernier coulait de haut en bas. La rivière n'était pas à plat comme d'ordinaire, mais elle s'écoulait du ciel jusqu'au sol. C'était un magnifique spectacle. Bien entendu, parmi toutes les choses que je n'arrivais pas à expliquer, ici, celui ci en faisait partit.
On s'était approché de cette rivière, si bien qu'on était face à elle. Mais véritablement face, vue qu'elle se tenait debout devant nous, nous empêchant de voir au delà d'elle. Cela dit, l'eau était claire. Du coup, on pouvait même y voir des petits poissons y nager, et bien entendu, notre reflet...
« On est à l'endroit ? » demanda Norbert.
« Bien sûr ! » répondis-je comme si c'était évident.
Il n'y avait que la rivière qui n'était pas à sa place. La maison, nous, on était tous posés contre le sol. Il n'y avait rien d'inhabituel. Enfin rien de différent à d'habitude. Du moins pas aux habitudes d'ici.
La jeune femme avait approché sa main de l'eau, et j'avais voulu la retenir. Elle m'avait adressé un regard avant de plonger quelques doigts dans l'eau et de dessiner des cercles. Les poissons à proximité s'étaient éloignés. Ca avait eu pour effet de l'amuser. Elle m'adressa un petit sourire que je lui rendis en secouant la tête. Pourquoi elle faisait ça à chaque fois ?
« L'eau claire murmure, ici. » précisa t'elle à Jessie.
Je lui adressais un petit regard. Elle me l'avait dit à moi aussi.
« Si on ferme les yeux, on peut voir ce que notre reflet lui montre. Tu devrais essayer. »
J'eu un petit rire nerveux tout en m'approchant de Jessie.
« Inutile qu'elle essaye quoi que ce soit. De toute façon on doit y aller. Ca fait combien de temps qu'on est ici ? » coupais-je la jeune femme tout en observant mon poignet où ne s'y trouvait pas ma montre.
Norbert fit de même. Mais lui non plus n'avait pas de montre. Ce n'était pas pratique pour savoir l'heure et prétexter un départ si personne savait l'heure qu'il était.
« Je peux essayer ? » fini par demander Norbert.
« Nooon... c'est pas bien. » le coupais-je.
Et avant qu'on me pose la question, je m'étais dit que leur donner une réponse sur ce que je savais de cet endroit, ça pourrait les convaincre de ne pas continuer. De toute façon, on avait un planning serré. Fallait pas trop traîner là. Et puis, c'était Chris que je voulais voir ici pour qu'il enquête sur les dysfonctionnement de ce lieu et qu'il arrête cette intrus. Pas elle. Et ce, même si elle était rousse !
« A l'époque c'était plus facile. C'était qu'une pièce. Ou une maison. Enfin deux pièces. C'était plus facile. Là je sais pas ce que ça a fait, mais ça fait quelque chose de moins normal qu'avant. Parce que tout le monde peut trouver une maison intemporelle, n'est ce pas ? »
Je regardais Norbert pour qu'il approuve.
« Euh... oui. » dit-il plus parce qu'il ne savait pas quoi répondre, que pour approuver mes dires.
« Voilà. Et là c'est un peu trop souvent et partout. Enfin, la maison est toujours là. Même si c'est pas celle là. » précisant en indiquant la cabane d'où on venait. « Et puis, y'a tous ces gens qui ne sont pas censés être là. J'en connais même pas la moitié. »
« C'est un immense miroir, Hadès. Un reflet du Temps. » conclu la jeune femme.
« Mouais... on peut voir ça comme ça. Mais ça serait mieux avec une poignet. Quelque chose qu'on puisse ouvrir fermé quand on le souhaite, et pas quand ça veut. Comme là quand on est venu. Je voulais, boom, on est venu. Mais parfois, boom, on est venu sans le vouloir. »
Est-ce que j'essayais de leur dire que je ne pouvais pas nécessairement contrôler mes aller et venu, ici ? Et que je n'avais aucune idée d'où je me trouvais précisément ? Parce que c'était bien beau de parler d'un immense miroir. Mais le seul miroir que je connais, c'est celui dans lequel je me regarde le matin.
« Il faut que tu apprivoises tes peurs. » précisa la jeune femme en s'approchant de moi.
Je levais les mains en avant pour lui indiquer de se stopper. Je n'avais pas besoin de câlin. Pourquoi ? Tout simplement parce que je n'avais pas peur.
« Je n'ai pas peur. J'ai aucune peur. »
Ca confirmait bien que je craignais rien. Elle semblait ne pas trop me croire.
« On confie nos peurs à la rivière. Elle sait écouter et voir en nous. Mais si on plonge dans le passé, on peut très vite s'y noyer. »
« Tu n'es pas le passé. » la coupais-je.
Comme quoi elle se trompait sur cet endroit.
« Tout est mélangé, ici. Instable. Dangereux. »
Je tapais dans mes mains, ce qui eu pour effet de faire sursauter Norbert.
« Bon ! Allez, on part d'ici, on tente de retrouver les deux gars dont la fille, et on voit ce que ça donne. C'est toujours en les suivant que je finis par sortir d'ici. Vous êtes déjà tous mort, n'est ce pas ? »
Norbert semblait réfléchir à la question. De toute façon, je n'étais plus immortel et quand je quittais cet endroit, même si je le quittais en mourant, je finissais toujours par revenir vivant. Il n'y avait absolument rien à craindre. Ni pour Jessie, ni pour Norbert, ni pour personne !
« Non, tu... j'ai dit non... pourquoi on m'écoute jamais ? J'ai aucune autorité ou quoi ? » enchaînais-je.
Car j'avais vue la jeune femme s'approcher de Jessie. J'avais protesté. Surtout quand je l'avais vue prendre la main de la policière. Mais on ne m'écoutait pas. Et en plus voilà qu'elle fermait les yeux ! Que dis-je, qu'elles les fermaient tous les deux !
--- Du coup si tu as fermé les yeux... ben oui, Jessie reste maître de son destin... je poste la suite... sinon elle n'a pas fermé les yeux... ---
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« Préparez le château,
on arrive ! »
Autobiographie : Moi, à nu pour vous
Nombre de mots : 69666
Publication : bientôt Co-écrit par Sasha Hale & Desmond Blake
| Conte : Hercule ϟ | Dans le monde des contes, je suis : : ☣ Hadès ☣ l'unique dieu des Enfers. ϟ
J'hésitais. Je connaissais la réponse, mais je ne savais pas réellement si c'était la seule réponse. En tout cas, depuis tout petit... du moins à en croire mes souvenirs récupérés il y a quelque temps, j'ai toujours eu la même impression...
« L'Enfer, c'est là bas. J'ai toujours su que le Paradis était enfouis sous la terre. Ici au moins on est entre nous, tranquille. »
Elle ne me répondit pas de suite, ce qui me laissait la possibilité de faire quelque pas de plus pour venir m'asseoir sur le lit.
« Merida est là bas. » débuta t'elle. « Elle aussi. » elle ajouta cela en désignant la petite fille qui dormait paisiblement. « Tu n'as pas besoin de venir ici pour être avec elles. »
A dire vrai, Merida était aussi dans la pièce d'à côté. C'était confus. Tout se mélangeait. Je ne savais pas trop ce que je cherchais à revenir dans les restes de la maison temporelle que j'avais trouvée à l'époque, et où j'avais passé beaucoup de mon temps. Celle où Elliot était venu au monde, caché aux yeux des autres dieux... celle où tout avait débuté, ou alors où tout avait prit fin...
Je ne savais même pas comment je pouvais y retourner de n'importe où. Parfois même sans le vouloir. Et sans être réellement dans la maison, car le décors ici était très différent. Beaucoup plus réaliste. Beaucoup plus envoûtant.
« Je sais... » murmurais-je en guise de réponse.
La jeune femme resta debout dans l’embrasure de la porte. Depuis qu'elle était apparue, la toute première fois où j'avais croisé mon reflet dans la rivière, elle ne m'avait plus quittée. Je cherchais un moyen tant bien que mal de la faire disparaître. Peut-être qu'un jour je demanderai de l'aide à quelqu'un. Ben tiens ! Chris ! Il était tellement serviable ces derniers temps. J'avais même son numéro personnel, ce qui m'évitait de passer par le commissariat de police. Il était tellement dévoué !
Ma petite Princesse ouvrit les yeux. Elle venait de quitter les bras de Morphée. Je lui avais souris, et elle en avait fait de même en remarquant ma présence. Elle ne voyait que moi, car j'en avais décidé ainsi.
« Papa. » me dit-elle sans surprise.
Elle avait l'habitude que je venais la voir le soir. Elle s'était redressée sur le lit, restant sous la couette. J'avais passé une main sur son visage pour ramener une de ses mèches rebelles en arrière.
Quant elle était née, Autumn était rousse. J'en étais très heureux, vue que j'adorais les rousses. Puis ses cheveux avaient décidés de tomber au bout de quelque mois, pour prendre la même couleur de cheveux que moi. Je n'y étais pour rien. Merida non plus. Et à dire vrai, on avait lu que c'était quelque chose de fréquent. Ca nous avait amusé à tous les deux, et ça m'avait rempli de joie. Elle avait un côté de moi qu'on ne pouvait nier. Tout en gardant des caractéristiques de rousses qui la faisaient ressembler à sa maman. Elle était une part de nous deux.
Chez nous, elle avait trois ans. Ici, elle était un peu plus grande. Je n'avais pas compris de suite pourquoi. Mais j'avais fini par comprendre que tout se mélangeait dans cet endroit. Le Temps était dangereux. Et pourtant parfois, si tendre et doux.
« Maman m'a lu une histoire. Puis je me suis endormie. Et j'ai les dents blanches ! » dit-elle en ouvrant bien grand la mâchoire.
Elle était une demi déesse. Aucun pouvoir particulier, en dehors du fait qu'elle était parfaite.
Je pensais qu'en me rendant mortel à Volsunga, je pourrais vivre normalement aux côtés de Merida et d'elle. Mais je m'étais trompé. Ce n'était pas en étant mortel que je pouvais les protéger. Et je ne pouvais pas les rendre immortelles. Il fallait que je trouve un autre moyen. Et je savais que tôt ou tard, je devrais retourner là bas et voir avec eux, ce que je ne peux pas trouver par moi même. En attendant, j'essayais de trouver des réponses ici. Mais je n'étais pas sûr de réellement y arriver.
« Tu as trouvé ce que tu cherchais ? » me demanda t'elle.
C'était à cet instant précis, qu'il m'arrivait de douter sur le fait que cet endroit était réel ou non. Elle avait parfois des réactions trop adultes. Mais je tentais de ne pas prêter attention.
J'avais soudain sentis que quelqu'un d'autre était arrivé. Je ne m'en souvenais pas. A chaque fois que je venais ici, j'y étais seul. Il n'y avait que Autumn allongée dans ce lit, et la jeune femme appuyée contre l’embrasure de la porte. Mais cette fois ci, je sentais, je savais qu'elles étaient deux. Mais je ne voulais pas tourner la tête. Je ne voulais pas perdre l'image que j'avais sous les yeux. Je ne voulais pas la perdre une fois encore. C'est quand on trouvait la sortie, qu'on finissait par ne plus y croire, que le décors changeait.
J'avais passé une nouvelle fois une main tout contre sa joue.
« Presque. Je l'ai presque trouvé. Ce n'est qu'une question de temps. » lui avouais-je. « Et on pourra tous être réunis, pour toujours, sans que qui que ce soit puisse nous séparer. »
Elle semblait heureuse de l'apprendre, si bien qu'elle se rallongea. J'en profitais pour remettre convenablement sa couette tout contre elle et la border, avant de la contempler une nouvelle fois.
J'avais entendu beaucoup de choses sur mon fils... sur ce qu'il allait devenir. Ce qui allait finir par nous arriver. Et ce que j'avais fait dans ce futur. J'ignorais comment ça se passerait cette fois ci. Mais si je pouvais leur éviter d'endurer cela, je le ferais. Je trouverais une solution acceptable pour les gens que j'aime, sans devoir en sacrifier aucun.
De sous sa couette, Autumn en avait sortit sa peluche. C'était un Sully. Une créature bleue toute poilue avec une mèche au milieu du crâne qui partait vers le haut. Je ne comprenais pas qu'elle ne préférait pas les peluches Hadès que j'avais tenté de lui faire aimer par le passé. Elle ne jurait que par celle là. Mais la petite flammèche et son côté bleu, me laissait penser que ça lui rappelait moi, dans un sens. En tout cas, elle la serrait bien fort contre elle.
Je lui adressais un petit sourire et un clin d'oeil. Elle souri à son tour. Elle semblait si apaisée. C'était son futur. Celui que je lui prévoyais. Elle ne craignait rien. Elle n'avait peur de rien. Elle allait faire de beaux rêves. Je remis sa couette vue qu'elle l'avait bougée en prenant sa peluche, puis je me levais, tout en continuant de l'observer.
« Je suis comment ? » me demanda d'elle.
Elle le faisait souvent. C'était son côté Merida. J'avais hésité un petit moment avant de lui répondre, histoire de la taquiner un peu. Puis, ça sortit tout seul. Car je savais précisément à qui elle ressemblait et comment je la voyais.
« Tu es belle et rebelle, comme ta maman. » lui déclarais-je légèrement ému et fier d'être son père.
Elle était exactement comme ça. Elle avait tout de sa mère. Ce côté rebelle dans le regard, et cette beauté sans faille. Ma Petite Princesse.
« ...courageuse et brave, comme l'est mon père... » entendis-je murmurer derrière moi.
~~~
J'avais claqué des doigts devant les deux jeunes femmes. J'ignorais ce qu'elles avaient vue, et je n'avais pas envie de le savoir. Mais je ne m'empêchais pas de fusiller du regard la jeune femme. Car je me doutais qu'elle avait fait quelque chose qui me plairait pas. En tout cas, elles avaient ouvert les yeux quand j'avais claqué des doigts !
« Vous avez vue quelque chose ? » demanda Norbert en ouvrant les yeux. « Parce que moi j'ai juste vue tout sombre. J'ai peut-être pas laissé les yeux assez longtemps fermé. Ou alors faut que je prenne la main de quelqu'un ? » dit-il en glissant sa main dans la mienne.
Je la retirais immédiatement.
« Non mais ça va quoi ! Pas de familiarité je te prie ! Et de toute façon, c'est pas un bon plan. Tu veux voir quoi ? »
Il hésita. Il y réfléchissait vraiment ?
« Euh... ben je ne sais pas. La rivière qui chante dans l'air du soir, tendre et doux ? »
Je restais sans voix. Il semblait sérieux en plus et... étrangement émerveillé.
« Vous êtes en train d'abîmer mon Norbert. On devrait y aller. » dis-je en regardant Norbert d'un air méfiant.
Il en semblait désolé...
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Edition Août-Septembre 2020
| Conte : Toy Story | Dans le monde des contes, je suis : : Jessie, l'écuyère
Je lui adressais un petit sourire. Je ne me perdais pas. Je me perdais jamais. Puis, j'en profitais pour fixer Autumn, mais sans sourire cette fois ci. Qu'est ce qu'elle était allé lui dire ou lui montrer ? C'était pas mon jardin intime ici ? D'accord... j'avais fait entrer Jessie avec moi, mais ce n'était pas une raison. De toute façon, c'était Chris qui devait venir et pas elle. Je l'avais déjà dit ou pas ?
« Je... »
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« Je sais ce qu'il faut
que je fasse mère... »
« ...mais je ne sais pas
si j'en aurai le courage.»
Jessie James. Elle n'est qu'un jouet. Rien de plus qu'un simple divertissement pour les enfants ou les animaux domestiques. Elle n'est que la maillon d'une chaîne vouée à disparaître. Mais elle a aussi un rôle à jouer.
« Mais il ignore si il aura la force faire ce qu'il faut. »
Ces mots raisonnaient dans mon esprit. J'avais tenu le même langage face à ma mère quelque temps auparavant. Est-ce que j'aurais moi même la force d'accomplir ce que mon père m'avait demandé ? Nous avions tous un rôle à jouer. Tous.
« Qui est réel ou qui ne l'est pas ? » répondis-je au jouet à sa précédente question.
Je ne voulais pas m'amuser avec elle. Je voulais juste être clair sur un point. Que les gens qui nous entourent, que les choses soient réelles ou non, elle n'était pas apte à faire la différence. Et elle ne le serait jamais.
« C'est pendant l'enfance que nous nous éduquons, formons notre caractère, modelons notre future existence, ouvrons notre esprit, nous épanouissons et que nous sommes le plus influençables et vulnérables. Tu en as conscience. Les adultes ne cherchent qu'à retrouver l'innocence de l'enfance. Mais à trop chercher, ils finissent par se perdre en chemin. »
C'est parce que je n'ai pas eu d'enfance que je n'ai pas besoin de me chercher. Je sais qui je suis et ce que je dois faire. La voix guide mes pas, et le Temps et moi ne faisons qu'un.
« Ton arme est chargée ? » demandais-je à la jeune femme.
Le temps qu'elle m'observe, elle pouvait voir qu'à quelque pas d'elle se trouvait... elle-même. L'arme dans sa main, qu'elle pointait droit devant elle.
« Jessie... ? »
Cette voix provenait de derrière moi. Elle appartenait à quelqu'un que la rousse connaissait bien et qui répondait au nom de Andy. Le doigt sur la gachette enclencha l'arme et une balle se logea au centre du crâne du vieux monsieur qui tomba par terre, en poussière, tout comme le double de la rousse.
« On cherche tous un moyen de nous préserver de la mort et de préserver la vie des gens qu'on aime. Mais dans votre cas, vous le cherchez en vain. »
J'avais tendu la main en direction de Jessie. Puis, je l'avais tournée, paume vers le haut et un feu follet était apparu dessus.
« Préserver la vie, c'est ce pour quoi il se bat. »
Le feu follet quitta la paume de ma main pour se diriger vers Jessie et rester à quelque centimètres d'elle. Il flottait face à elle, émettant un léger son..
« Andy, n'est ce pas ? » précisais-je. « On laisse tous une trace de notre passage, ici. Et le jour venu, il la suivra pour nous ramener dans son nouveau monde. »
J'étais apparu derrière elle.
« C'est ton instinct qui te dicte. Qui te confirme que c'est bien lui. Que tu n'es pas seule. »[/i] lui murmurais-je tandis que le feu follet disparaissait comme il était venu. [b]« Une sensation merveilleuse, délicieuse, Hors du Temps. » ajoutais-je en référence à ce qu'elle avait sentis lors de son voyage à travers le Sable Noir.
J'attendais qu'elle se tourne pour poursuivre.
« Moi je te connais, Jessie. » précisais-je. « Tu ne veux pas le perdre, ni l'oublier. »
Je faisais toujours référence à ses souvenirs, et à Andy.
« Il sera avec toi. Toujours. Si tu fais les bons choix. »
« Laisse les partir. » murmura une voix derrière moi.
C'était elle. Ce vestige du passé ? Du futur ? Ou du présent ? Une petite voix.
« Je n'ai jamais envisagé de les emprisonner ici. La porte est grande ouverte. Je suis ici que pour la refermer. » précisais-je en tournant la tête en direction d'Hadès.
On était à proximité de l'hôpital de Storybrooke. Exactement là où tout avait commencé pour eux. Norbert, la créature d'Hadès se tenait à quelque pas. C'était également le cas de la rousse, le jouet. Mais aussi du dieu des Enfers. Il y avait tout le monde à part celle qui n'aurait pas du se trouver ici, de base. La porte était désormais refermée.
Je tournais la tête vers un groupe de trois gardes olympiens au loin. Il y en avait pas mal en ville depuis quelque temps. Ceux là croisèrent mon regard. Et je sentis que leur coeur s'était arrêté. Quelles étaient les consignes si on me voyait en ville ? Ils hésitaient. Ils ne savaient pas comment agir. Et m'ignorer avait été la meilleure décision de leur existence...
J'avais tourné la tête vers Jessie, la fixant.
« Il faut laisser le Temps agir. Lui seul est maître de notre destinée. »
Si elle ne voulait pas être seule, elle savait qui suivre le moment venu. Car les autres se contenteraient de fermer les yeux et de laisser faire ou de subir. Il ne pouvait y avoir qu'une issue. Une seule et unique issue. J'avais disparu, car mon Temps ici, était écoulé.
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Jessie James
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| Conte : Toy Story | Dans le monde des contes, je suis : : Jessie, l'écuyère
Jessie était partie. J'étais partit. Je me retrouvais là, assis sur ce banc, à attendre tout seul, une fois encore. Norbert m'avait laissé à ma demande. Je songeais une nouvelle fois à ce qu'on venait de vivre. A cette rivière. A cette aventure.
Belle et rebelle comme sa mère... Courageuse et brave comme son père ?
Etre courageux c'est affronter ses peurs. Affronter les dangers, la souffrance, la fatigue... toutes ces choses qui vous pousseront à baisser les bras. Autumn sera courageuse et brave, car elle tiendra cela de sa mère et non de son père.
J'avais fermé les yeux. Je me sentais ni courageux, ni brave. Juste fatigué. Fatigué de devoir trouver des solutions là où il n'y en avait pas. Est-ce que je perdais un temps précieux à vouloir sauver le futur au lieu de vivre le présent ? Est-ce que j'avais transmis cela à Elliot ?
Je ne veux juste pas perdre ce que j'ai mis tant d'années à construire. Je ne veux plus me retrouver seul.
Je m'en souviens comme si c'était hier. L'homme me fixait de derrière ses grosses montures. Une ride soucieuse plissait son front. Je m'étais approché de lui, d'un pas hésitant.
« Je suis désolé... » avais-je dit d'un ton profondément sincère. Je regrettais ce qui s'était passé, je le regrettais vraiment.
L'homme n'avait rien répondu, se contentant de m'observer. Je m'étais avancé un peu plus près de lui, serrant mes mains l'une contre l'autre. Des petites flammes nerveuses s'agitaient autour de mes doigts. Je venais tout juste d'arriver ici, je ne connaissais pas encore leur façon de fonctionner et je savais que ma venue ne plaisait pas à tous les autres. Je n'aurai jamais dû me laisser convaincre.
« Tout va s'arranger, dis ? »
J'avais levé les yeux vers le vieil homme. Je le suppliais du regard de me pardonner, de ne pas me renvoyer d'où je venais. Je voulais rester ici, avec eux. J'étais terrorisé à l'idée de devoir partir, de me retrouver une fois encore tout seul.
« On va trouver une solution. » me promit l'homme.
Une petite fille était arrivée au loin, les cheveux blonds, une fleur blanche piquée dans ses cheveux et un sourire d'ange. Même si la situation ne s'y prêtait pas, je n'avais pas pu m'empêcher de lui sourire. A chaque fois que mon regard croisait le siens, je sentais mon coeur s'emballer.
Si j'avais su...
Je n'ai pas retrouvé mes pouvoirs. J'ignore comment faire pour les faire revenir. Mais je sais une chose. On laisse tous un héritage. On transmet tous quelque chose à nos enfants. Et il y a quelque chose en moi. Quelque chose qui ne vient pas de ma mère, mais de lui. J'ignore juste encore quoi. Mais si je découvre comment m'en servir, je trouverais peut-être des réponses à mes questions et je pourrais réparer. Réparer les erreurs que j'ai commises... afin de ne pas finir seul.
« Je m'appelle Aphrodite. » avait-elle dit en me tendant sa petite main. Je l'avais observée quelques instants avant de la lui prendre.
« Je sais comment tu t'appelles. »
Elle avait refermée sa main sur la mienne, me toisant d'un air amusé.
« Je sais que tu m'observes tout le temps depuis que tu es arrivé. »
J'avais baissé la tête une nouvelle fois, sentant le rouge monter à mes joues, tandis qu'elle laissait échapper un petit rire mélodieux avant de poser un doigt sur mon menton pour me faire lever les yeux vers elle.
« C'est pas grave. J'aime bien. »
Si je n'étais pas resté ce jour là, ni les suivants...
La vie est triste quand on est seul. On a besoin des autres. On ressent le désir de ce lier à eux. J'ai vécu toute mon existence dans les Enfers. J'ai côtoyé les cieux. Je sais qu'on peut s'habituer à tout. A absolument tout, si ce n'est à la solitude.
La vie est bien plus agréable quand on est deux.
« Aphro ? »
Ce surnom m'avait échappé et je ne savais pas si elle allait mal le prendre ou non. Elle semblait être facilement contraignable, surtout quand il s'agissait de ce Poséidon. Quoi qu'il en soit, elle s'était arrêtée et elle avait tournée la tête dans ma direction d'un air surprise.
« Je m'appelle Hadès. » lui avais-je dit d'une voix claire, comme si je lui annonçais quelque chose qu'elle allait devoir retenir pour le restant de sa vie.
Ca semblait l'amuser.
« Je sais. »
On s'était souris et un nouveau monde était né.
Au début bien plus merveilleux.
Puis très vite plus sombre, apocalyptique.
J'avais ouvert les yeux. Une main venait de se poser sur la mienne, sur ce banc où quelques instants auparavant je me trouvais seul.
« N'ai pas peur. » me dit-elle. « N'ai pas peur de ce qui peut arriver, ou de ce qui arrivera. »
Je ne savais pas quoi répondre. Je ne pouvais pas parler.
« Le courage c'est d'être soi même. »
Mon regard avait croisé celui d'Ellie.
FIN
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