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 [Honey] Un cadeau quelque peu intéressé

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Stefan Vulpesco
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________________________________________ 2021-01-08, 00:51


- C’est vrai que peu d’humains ont grâce à mes yeux. Peut-être est-ce moi qui suit trop sévère. Vous n‘êtes pas comme tous les autres, Miss Lemon. Vous êtes intelligente, brillante, intéressante. Si je devais avoir une amie, ce serait vous.

Leur visite est longue, intéressante, mais longue. Mais soyons honnêtes sur une chose… Il y avait une chose qui gardait son esprit occupé et ce n’était pas les anciennes vies humaines affichées sur un vieux mur de plâtre. Il avait découvert une information en début de journée, quelque chose qu’il n’aurait jamais pu imaginer. Une étrange coïncidence qui lui retournait l’estomac. Angela… Angela… Angela… Pourquoi cette femme, cette humaine l’intriguait tant? Pourquoi c’est elle qu’il a rencontré ans ce couloirs vide? Pourquoi elle? Pourquoi une… Angela. Un ange…

Lors de la visite, il la suit sans dire un mot, les mains dans le dos, la lissant faire les activités proposées en refusant de les faire lui-même, ne ressentant pas vraiment l’intérêt de le faire. Il faut dire qu’il n’était pas vraiment à l’aise avec les technologies et faire l’expérience de ce genre de chose ne l’intéressait pas et ces fameux tests de santé révélerait qu’il n’était pas humain, ainsi il restait en retrait. Ils finissent par sortir de là. Le vampire semble presque soulagé d’enfin en finir avec cette activité, mais il ne semble pas plus heureux de retrouver le soleil vif qui lui tape dessus sans aucune délicatesse.

- Vous avez raison, miss. Je ne suis pas un grand passionné. Je suis plutôt dans mes songes que la tête dans les étoiles, mais chacun ces passions et s’était tout de même intéressant d’apprendre de nouvelles choses. Surtout quand c’est vous qui faites la guide. Je serais bien curieux d’en apprendre plus sur votre planète, cette fameuse Terre-2. Par contre, j’ai une chose que je dois vous avouer. J’ai entraperçu votre nom complet sur votre passeport. Honey… Angela… Lemon. Cela vous va bien.

Il s’empresse à gagner la voiture et se retrouver à l’ombre le fait soupirer de soulagement. Il ferme les yeux quelque peu, posant sa tête contre le dossier avant de se redresser, attacher sa ceinture et mettre la clé dans le contacte.

- Bon... Nous avons fini ici… Alors, avez-vous une destination où vous voudriez aller avant de rentrer à l’hotel? Nous ne partons pas avant demain après-midi, alors autant en profiter pour visiter les lieux un peu.


Honey Lemon
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________________________________________ 2021-01-08, 20:44 « Science is magic that works. »

D'une certaine façon, Stefan avait confirmé que Honey avait le potentiel de devenir son amie, ce qui était plutôt flatteur - même de la part d'un homme aussi différent d'elle que le vampire pouvait l'être. Il n'était pas improbable que les joues de la jeune femme aient rosi de plaisir à entendre autant de compliments sur sa personne. Mais elle avait préféré ne pas épiloguer sur la question, de peur de finir par être véritablement gênée. De la même façon, elle n'avait pas approuvé le fait qu'il était plus que possible que Stefan soit trop sévère envers le genre humain - même si, du point de vue de Honey, l'amitié était une chose précieuse qui ne devait pas être dispensée à tort et à travers.
Une chose était cependant certaine : si Honey et Stefan étaient des amis, ils n'avaient absolument pas développé la complicité inhérente à ce type de relation. Sans doute que leur différence d'âge et d'histoire n'y étaient pas tout à fait étrangers. Honey devait bien reconnaitre, cependant, qu'à son niveau, Stefan faisait des efforts - à commencer par cette visite qu'il suivait sans broncher alors qu'elle n'éveillait que peu d'intérêt en lui.
Honey ne s'était pas étonnée de constater qu'il ne participait pas aux attractions proposées. Elle n'en avait pas moins profité mais songeait qu'elle aurait davantage profiter de l'expérience en compagnie de quelqu'un aussi enthousiaste qu'elle. Bien sûr, la jeune femme ne serait pas de celle à en faire la remarque. Stefan l'avait invitée, après tout. Qui était-elle pour lui reprocher de ne pas suffisamment profiter du séjour qu'il avait lui-même gagné et planifié ? Ca le regardait, c'était certain. Au moins Stefan ne s'était-il pas trompé dans le choix de sa partenaire.
Mais, à présent que la visite était terminée, Honey trouvait normal de s'enquérir de son propre intérêt. C'était la moindre des choses même si la perception du temps d'un vampire immortel pouvait avoir n'était pas la même que celle d'une humaine. Qu'était-ce qu'un après-midi un peu long quand on avait des siècles d'existence derrière et devant soi ? Une goutte d'eau dans l'existence, sans doute.
En parfait gentleman, la réponse de Stefan fut des plus courtoises. Il avait quand même, semblait-il, trouvé de l'intérêt à cette visite, parvenant également à complimenter Honey sur ses qualités de guide. La jeune femme sourit, ravie mais incertaine d'avoir été suffisamment pédagogue envers un néophyte tel que son partenaire de visite. C'était l'un des plus grands défauts de la scientifique, celui-là même qui l'avait conduite à ne pas enseigner aux étudiants de premier cycle universitaire : quand elle était experte, elle avait un mal fou à adapter son discours à ceux qui n'étaient pas des experts.
Durant la visite, disons qu'elle avait fait de son mieux et que, manifestement, son mieux suffisait à Stefan pour qu'il continue de lui poser des questions, sur Terre-2, cette fois. Son monde de naissance, que la jeune femme avait mentionné naturellement, profitant qu'aucune oreille indiscrète n'était dans les parages. Le cas échéant elle aurait prétendu venir de San Franscisco et avoir fait le MIT afin que les humains de cette planète ne la fassent pas interner - l'une de ses plus grandes peurs.
Songeant que Honey devait bien récompenser la patience de Stefan et qu'en plus sa question n'avait rien d'impertinente, elle répondit volontiers :
- Je crois que pour n'importe quelle personne de ce monde Terre-2 aurait été une planète fabuleuse à explorer - particulièrement pour les amateurs de science-fiction, précisa la jeune femme. Je ne sais pas si vous y auriez été à l'aise, à vrai dire. Il y avait énormément de technologies bien plus avancées que celles que vous connaissez et que celles que vous avez vues au centre. Terre-2 était aussi deux fois plus grande que Terre-1, je veux dire, cette Terre. Notre Histoire est similaire à celle de cette planète sur certains aspects comme la Deuxième Guerre Mondiale - qu'ici on appelle Seconde Guerre Mondiale, précisa encore Honey, "second" était utilisé quand il n'y avait pas de suite, contrairement à "deuxième". Et sur d'autres aspects elle est différente. Alan Turing, l'inventeur de la machine de Turing, l'ancêtre de l'ordinateur, ne s'est pas suicidé dans les années 1950, contrairement à celui de cette Terre. Il a continué ces recherches et c'est notamment grâce à lui que nous étions plus avancés. Stephen Hawkings, en revanche, est mort dans les années 1960. Nous sommes plus avancés en médecine également. Vous avez entendu parler du groupe de rock Queen ? s'enquit la scientifique, incapable d'imaginer ce qu'un vampire écoutait en termes de musiques modernes. Leur chanteur, Freddie Mercury, a contracté le SIDA, le Syndrome d'Immunodéficience Acquise, en 1988. Sur cette Terre il en est mort fin 1991 mais pas sur Terre-2 car chez nous ça se soignait. Ca me donne l'espoir qu'un jour ce sera aussi possible sur cette planète. En tout cas, je lui souhaite de ne pas connaitre un troisième conflit mondial, même s'il a fait peu de pertes civiles. Les problèmes géopolitiques sur Terre-2 n'étaient pas réellement liés aux mêmes entités de terrorisme que sur cette planète. Il n'y a pas eu d'attentats du 11 septembre 2001 chez moi, par exemple, mais un conflit mondial qui impliquait les superhéros qui ont commencé à être décriés à la fin des années 1990 avant d'être réhabilités dans les années 2010. Et avec les superhéros il y a toujours les supervilains qui veulent dominer le monde, ajouta Honey presque dans un chuchotement complice. Il y a eu de nombreux confits en 2014 et 2019 sur Terre-2. C'est à cause d'eux que Violette et moi sommes venues ici chercher de l'aide additionnelle. Pour faire court parce que je commence à faire long et vous ennuyer, je pense : on a pris l'aide qu'on a pu, on y est retourné, Jim est mort, j'ai perdu mes jambes, on a que partiellement gagné, il a fallu y retourner et... Retenez juste que Terre-2 n'existe plus. La planète a... fusionné, si vous voulez, avec une autre planète. C'est encore assez compliqué là-bas. Ce n'est plus vraiment ma planète. Mais j'y ai encore des amis qui aident à la reconstruction de ce qu'on peut appeler un nouveau monde, j'imagine.
Après cette longue tirade, Honey reprit enfin son souffle. Cela fut suffisant pour que son cerveau se rappelle d'une autre information, d'un aveu plutôt, formulé par Stefan avant qu'elle ne se lance dans ses explications. Il avait remarqué quel était son second prénom et trouvait qu'il lui seyait bien. C'était gentil. La scientifique sourit en y repensant mais aussi en pensant à la personne à qui elle devait ce prénom.
- Angela était ma grand-mère maternelle, à propos. Je l'adorais. Merci pour le compliment de tout à l'heure. J'aime bien ce prénom aussi, ajouta-t-elle.
Sur ces mots ils regagnèrent la voiture qui était garée à l'ombre, au plus grand soulagement de Stefan. Honey ne l'enviait pas du tout. La chaleur du soleil sur la peau était, selon elle, une des sensations les plus agréables, elle n'aurait pas aimé avoir à s'en priver. Mais comme elle-même n'appréciait pas les regards plein de pitié que sa propre condition suscitait parfois, elle n'en gratifia pas Stefan, se contentant de répondre à sa question :
- On va où vous le souhaitez. Vous avez eu l'infinie patience de me laisser profiter du Kennedy Space Center aussi longtemps que j'en avais envie, je pense donc que c'est à vous de choisir la suite des visites s'il doit encore y en avoir. Pour ma part, j'ai vu tout ce que je souhaitais voir en Floride mais je serais ravie de vous accompagner dans vos visites, ajouta Honey avec un sourire.
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Stefan Vulpesco
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________________________________________ 2021-01-09, 19:25

Honey Lemon avait beaucoup à dire sur sa planète et s'exprime avec beaucoup de passion à son sujet. Le vampire écoutait avec attention, trouvant cela si impressionnant de découvrir à quel point une planète pouvait être différente dans divers mondes. Lui vivait avec habitude auprès de morts-vivants et sorciers pendant que la blonde avait eu que la science pour guider sa vie. Dracula ne savait même pas ce qu'était l'internet avant la malédiction que sa compagne du jour avait déjà été témoin de choses les plus folles les unes que les autres qui n’existaient même pas sur ce qu’elle appelait Terre 1. Il était peut-être plus vieux qu'elle de plusieurs siècles, mais elle avait certainement de nombreuses connaissances qu’il lui manquait, des siècles d'avance intellectuellement. Il avait bien envie d’améliorer ses capacités, l’impressionner avec son intelligence. Peut-être qu'il serait temps de retourner une petite journée dans son monde pour chercher une certaine coupe. Durant le mois, très certainement.



Impressionnant! La troisième guerre mondiale... vraiment? Et vous aviez vraiment éradiqué une maladie aussi importante que le Sida? Jamais je n'aurais cru entendre parler d'un monde aussi avancé technologiquement! Pourquoi n'essayez-vous pas d'apporter à Storybrook les connaissances qui nous manquent, justement? Cela m’étonne que vous n’ayez pas tenté d’aider les plus démunis avec ce que vous savez.



Il est temps de partir. Surtout, il fait soleil, c’est désagréable pour le vampire. Il déteste rester trop longtemps exposé. Même sa casquette n’aide presque pas.



- Vous avez raison, nous pouvons poursuivre. J’ai effectivement une idée de chose à faire, si cela vous tente de m'accompagner. Il y a un parcours paranormal à faire dans la ville. On se fait raconter des histoires sur de vieilles maisons, on peut visiter une reconstitution d’une morgue d’époque et même visiter une soi-disant maison hantée. Cela vous dit? Je vous laisserais avec plaisir mentionner les explications scientifiques pour expliquer les phénomènes étranges avec plaisir.



Elle accepte, donc ils partent dans la voiture de location jusqu’au coin de rassemblement pour la visite guidée. Ce n’était pas trop le genre de Dracula de se faire enseigner quelque chose. Il était autodidacte, il préférait apprendre dans les livres, mais tant qu’à être sur place, autant profiter du voyage. Malgré le soleil, c’était agréable de découvrir les États-Unis. Après tout, il n'en avait entendu parler que par des ouï-dire. Souvent, ce n’étaient que des rumeurs sur la violence des autochtones et les régions sauvages. L’Amérique de 2021 ne ressemblait nullement à ce qu'on lui avait dépeint. Ils finissent par arriver sur place. Dans un stationnement, il y a une pancarte annonçant que les visites se faisaient toutes les demi-heures. Justement, ils approchaient de la demi-heure dite. Ainsi, ils n’attendirent pas trop longtemps pour voir apparaitre le guide. L’homme sort de son véhicule, restant près au cas où Honey ait besoin d'aide avec son fauteuil. Tous les deux prêts, ils s'approchèrent du petit groupe qui se formait. Stefan glissa deux billets de 20 dans une petite boite accrochée à la pancarte vue en arrivant.



- Bienvenue chers touristes pour cette visite paranormale de la ville. Nous découvrirons son histoire et quelques petits contes racontés aux files des siècles. Nous aurons la chance de voir à quoi ressemblait une morgue du 18ième siècle et nous terminerons par une vieille maison de la même époque que plus personne n'habite. Vous comprendrez pourquoi... Vous êtes prêts? Allons-y!



Ils se mirent en route. Le guide semblait avoir beaucoup de choses à dire, montrant diverses maisons ici et là dans la rue. Le professeur posa son regard sur la blonde.

-Si jamais vous fatiguez des bras, n’hésitez pas à demander de l'aide si vous en sentez le besoin, il murmure à son attention.



Comme bon gentleman, il se proposait pour l’aider. Après tout, on ne laisse pas une femme souffrir pour rien, à son sens.



- Regardez ici! Cette maison a été construite en 1800 au-dessus d’un cimetière amérindien. On raconte que depuis ce temps, des assiettes tombent sur le sol, les planches craquent lorsqu'il n'y a personne et on verrait un petit garçon en pagne courir dans les escaliers avant de disparaitre dans la chambre du dessus et disparaitre comme s’il n’avait jamais existé. Celle-ci habitait un tueur en série. Il a fait 10 victimes dans cette ville avant d’être pendu à cet arbre, là-bas! On raconte que son fantôme hante toujours la maison et aurait fait de nombreuses morts! Nous retournerons visiter la demeure plus tard, continuons notre voyage, mes amis!

- Mes amis... Il va rapidement en affaire, murmure Dracula en haussant un sourcil.


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________________________________________ 2021-01-09, 20:56 « Science is magic that works. »

Si Stefan savait... Honey s'était retenu de sourire, se rappelant de Michel-Ange qui lui avait posé pratiquement la même question, quelques années auparavant, pour lui reprocher de ne rien faire pour soigner les sidéens. Les mots du vampire n'étaient pas aussi accusateurs que ceux de son ex copain l'avaient été. Stefan était davantage dans l'étonnement, le questionnement poli et courtois. Il ne laissait paraitre aucun jugement, peut-être parce qu'il n'était pas directement concerné... sauf à goûter au sang d'un malade du SIDA par mégarde.
A la réflexion, ce n'était sans doute pas idéal d'informer un vampire de l'existence d'un monde où il n'aurait pas besoin de s'inquiéter de ce virus. Honey n'y avait pas pensé en discourant, peut-être qu'il lui inspirait plus de confiance que ce qu'elle était prête à admettre. Ou peut-être parce qu'elle s'écoutait parler et n'acceptait pas de dépeindre les choses de façon incomplète.
Dans tous les cas il savait et sa question était légitime. Honey n'en prit pas ombrage et répondit cordialement :
- Ce n'est pas moi personnellement qui ai éradiqué le SIDA. Mais des chercheurs l'ont fait. Je ne suis pas docteure en médecine, comme je pense l'avoir suffisamment répété. Il y a une différence entre savoir que d'autres ont réussi et savoir comment ils s'y sont pris pour réussir. C'est vrai que je suis plus intelligente que la moyenne, mais je ne peux pas tout faire ni tout savoir - c'est le drame de ma vie, en fait. Savoir, justement, que je mourrai sans avoir pu répondre à toutes les questions - et elles sont nombreuses, croyez-moi - que je me pose. Terre-2 avait de l'avance en termes d'astrophysique qui est davantage mon domaine, poursuivit la jeune femme après un temps. Je n'en ai jamais parlé mais j'ai... j'avais, devrais-je dire, corrigea la scientifique, une certaine renommée dans le milieu. J'ai fait d'importances découvertes qui sont valables pour l'univers dont je viens. Rien ne dit qu'elles le sont également dans cet Univers. Tout est à reprendre du début pour, par exemple, prouver que les trous noirs primordiaux existent ici aussi. Je laisse à d'autres le soin de s'intéresser à ce que j'ai déjà étudié de fond en comble dans mon monde. Vous avez vu ma carte d'identité, vous savez donc que j'indique être née à San Francisco mais c'est faux. C'est San Fransokyo. Cette ville n'existe pas ici. Je n'existe pas ici. On finirait par comprendre, si je révolutionnais ce monde, que je n'étais pas au MIT, que je n'apparais dans les registres qu'en 2018. Comment l'expliquerai-je ? On me traiterait d'imposteur, on m'enverrait peut-être en prison.
Cette perspective n'enchantait pas Honey. Elle préférait faire de la science à son niveau, maintenant qu'elle habitait une petite ville gorgée de magie et de phénomènes paranormaux. Stefan pouvait sans doute comprendre la nécessité de rester discret sur certains aspects de sa vie ou de son savoir - hors des murs de leur ville, du moins.
Le paranormal, en dehors des frontières de Storybrooke, était cantonné à la fiction et aux légendes. Les parcours surnaturels, tels que celui proposait par Stefan pour la suite de leur visite, en témoignaient. Honey doutait que de véritables phénomènes inexplicables les attendent lors de ce parcours et, comme elle continuait de penser qu'elle devait à son partenaire d'aventure un peu d'amusement après en avoir, pour sa part, eu énormément, la jeune femme accepta, amusée par la permission de démentir les croyances locales à l'aide de la science.
- Si vous me permettez d'invoquer la science, je ne vois pas pourquoi je vous refuserai ce plaisir, répondit-elle en souriant avant qu'il ne démarre leur voiture de location.
A leur arrivée, Stefan récupéra le fauteuil roulant de Honey dans le coffre et le lui avança. La jeune femme nota qu'il restait à proximité, quand rien ne lui interdisait de prendre de l'avance, et songea qu'il agissait par galanterie. Au cas où elle aurait eu besoin de lui. Honey ne pouvait pas nier que l'intention était délicate, quoique non nécessaire.
La jeune femme avait l'habitude de se transférer d'une assise à l'autre et, sa jeunesse aidant, fut assise et parée pour la visite en moins de deux. Ils se mêlèrent alors aux autres touristes qui attendaient pour la visite, Stefan payant leurs places. Une fois de plus. Mais un homme de son époque aurait sans doute eu de la peine à autoriser une femme à payer de sa poche. C'était dans ses mœurs, pour ne pas dire dans son ADN, que faire comme cela. Honey n'avait qu'à profiter, ce qui lui donnait le beau rôle, en fin de compte.
Peu de temps après l'arrivée du duo, un guide apparut et la visite commença. Honey l'écouta attentivement, regardant les points particuliers qu'il voulait leur faire découvrir ainsi que les autres touristes, pour tenter de décrypter leurs émotions. Rationnelle comme elle l'était, Honey essayait toujours de comprendre pourquoi le paranormal fascinait autant et pourquoi certains humains s'amusaient à se faire volontairement peur. De son point de vue c'était idiot. Mais elle se garderait bien de le dire aux personnes les plus "à fond" dans la visite. Ces personnes, après tout, ignoraient qu'un véritable vampire s'était glissé parmi eux. Autant que leur ignorance perdure et pour ce faire il ne fallait pas attirer l'attention sur eux.
De cette conclusion muette, Honey fut tirée par sursaut, lorsque Stefan se pencha pour lui offrir son aide, au cas où, encore une fois. Jugeant que lui faire remarquer que le fauteuil était aussi électrique au besoin était impoli, elle se fendit d'un sourire et d'un remerciement. Pour le moment ça allait, merci beaucoup. Mais il était vrai que Honey n'avait pas demandé quelle distance faisait la visite et que, de façon générale, elle avait déjà beaucoup vadrouillé cet après-midi-là.
Par chance, la visite comprenait de nombreux arrêts, nécessaires pour prendre des photos et admirer la vue en écoutant les légendes associées aux lieux. Comme celle de la maison construite au-dessus d'un cimetière amérindien. Honey l'observa, admirant l'ouvrage en écoutant son histoire, peu impressionnée par ce que contait leur guide. De son point de vue cette maison était une maison comme les autres de son époque. Elle ne lui inspirait ni effroi, ni stupeur, ni rien du tout, si ce n'est une certaine appréciation pour son architecture fanée. Elle avait dû être imposante en son temps. En tout cas, ils n'allèrent pas la visiter, ce qui rendait la visite presque décevante. A quoi cela servait-il de faire peur aux touristes si ce n'était que pour effleurer du bout des doigts les légendes locales en les enchainant comme si on zappait devant la télévision ? Stefan avait raison, il allait vite en affaire.
Honey quitta la maison des yeux et les leva vers lui en opinant à ces propos.
- J'espère que vous n'êtes pas trop déçu de la rapidité avec laquelle se passe cette visite. Vous espériez entrer ? Voir de vous-même ? Je doute qu'il ait grand-chose à voir de véritablement impressionnant, je ne crois pas que les phénomènes que la science ne parvient pas à expliquer existent véritablement hors de Storybrooke. Toutefois... Si la visite n'est pas satisfaisante, il n'a pas fait l'appel, libre à vous... nous... de changer nos plans, peut-être ? suggéra la jeune femme.
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________________________________________ 2021-01-09, 22:02

Honey Lemon avait bien compris. Ce n’était pas vraiment du goût de Dracula. Il pensait, au moins, qu’il aurait eu un peu d’animation, un peu plus de choses à voir. Pour le moment, en dehors de vieilles façades décrépies, il n'y avait rien pour plaire à ses yeux. Enfin si, il y avait bien la blonde qui était plaisante à regarder, mais ce n'était ni le lieu ni le moment de l'observer. De plus, s’il voulait garder leur... peut-être pas amitié, mais leur espèce d’entente cordiale, il était mieux qu’il ne la traite pas comme tous les humains autour de lui. Elle méritait bien plus que n’importe qui. Il ne savait pas pourquoi ni comment, mais chaque fois qu’il apprenait quelque chose chez elle, il avait l’impression de voir des signes. Comme si leur rencontre devait se faire. Peut-être avait-il besoin d'un peu de sociabilité et elle était arrivée juste au bon moment dans sa... mort? Même s'il voulait se dire qu'il la manipulait, qu'il essayait d’avoir quelqu’un de son côté en cas de merde, il savait, au fond de lui, qu’il l’appréciait la jeune humaine. Sinon, il ne passerait pas autant de temps avec elle pour finir par ne jamais la mordre ou lui faire des choses peu catholiques. Cela démontrait le grand respect qu’il avait pour elle.


- Excellente idée, miss. Cette visite est d’un ennui mortel. Si je n’étais pas déjà mort, je le serais devenu rapidement, il dit avec un sourire en coin, chuchotant pour que les humains en dehors d’elle ne puissent pas entendre. Suivez-moi, je pense qu’il y a un endroit sympathique pour nous reposer auprès de gens de mon âge. Ils ne devraient pas être loquaces ici puisqu'il n'y a pas de magie, c'est le moment rêvé pour y aller.


D’où ils étaient, ce qu'il voulait faire découvrir à la jeune femme n'était qu'à un pâté de rue. Ils arrivèrent bien assez vite dans le grand cimetière si vieux que de nombreuses tombes devaient dater des premières années de la ville. Le vampire se trouva un coin à l'ombre sous un arbre et il ferma les yeux, s'appuyant contre le tronc de l'arbre, soupirant d'aise. L'endroit était vide à cette heure. Les plus vieilles tombes se trouvaient à l'entrée et les plus récentes s'étendaient dans le fond, on le comprenait grâce aux fleures les ornant.

- Cela va vous sembler étrange, mais je me sens en paix ici. Peut-être parce que c'est le seul endroit qui ne change pas en dehors de sa population. Si nous étions à Storybrook, nous aurions eu de la visite de curieux. Les morts se sentent seuls, comme les vivants, j’imagine. Dites-moi, miss... Pourquoi passer votre temps avec un vampire? Malgré tout ce que je vous ai dit à notre première rencontre, vous semblez presque à l'aise en ma compagnie... J’avoue que cela me surprend. Vous le prenez plutôt bien d'avoir la compagnie de Dracula. Je connais des gens plus costauds que vous prendre peur en apprenant ce que je suis. Soyez honnête, que pensez-vous de moi? Quelle impression je vous donne aujourd'hui? Je suis peut-être trop curieux, mais c'est l'un de mes nombreux défauts, je m'en excuse.


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________________________________________ 2021-01-10, 00:32 « Science is magic that works. »

La notion "d'ennui mortel" fit glousser Honey. Stefan était probablement bien placé pour définir ce qui était "mortel" ou non et elle s'était étonnée de ne pas avoir, jusqu'à présent, entendu davantage d'allusion à double-entendre. Pour quelqu'un comme lui cela devait être jouissif de produire des discours à deux niveaux sur autre chose que le sexe. Evidemment, Honey pensait à tout cela sans avoir décodé une grande partie des discours à deux niveaux que le vampire lui avait déjà servis. Que la vie pouvait être ironique, parfois...
La jeune femme laissa cependant cette réflexion derrière elle très vite, intriguée par la visite des gens de l'âge de Stefan que ce dernier venait de proposer. Que pouvait-il dire, réellement ? Parlait-il de personnes qui avaient physiquement son âge ou biologiquement ? La différence n'était pas maigre puisqu'elle était de plusieurs siècles ! Dans tous les cas, Honey accepta. Elle ne savait pas s'il pouvait y avoir des vampires hors de Storybrooke (et, dans le fond, elle ne souhaitait pas le savoir) mais songeait que si elle était en compagnie de Stefan, un des leurs, on ne lui ferait de mal que s'il en donnait l'ordre. Honey voulait aussi croire qu'il ne le ferait pas, que leur entente était réelle.
Elle avait donc confiance et ne posa pas plus de questions... pour finalement se rendre avec lui dans un cimetière à un pâté de maison et se trouvait stupide d'avoir émis l'hypothèse qu'il puisse y avoir des vampires en Floride. A part être le titre d'un mauvais roman de gare, elle ne voyait pas ce que cela pouvait être d'autre.
Honey suivit Stefan à l'ombre des peupliers, l'observant toujours, fascinée, en quelque sort, par le soulagement qu'il éprouvait à fuir le soleil.
L'homme et la femme se trouvaient devant de très anciennes tombes, dont plus personne ne s'occupait depuis longtemps. Leurs occupants étaient redevenus poussière depuis bien longtemps et même les noms sur les stèles commençaient à s'effacer. Pour ces défunts l'éternité se poursuivait dans l'indifférence générale. Stefan était peut-être le dernier à s'attarder devant elles, en fin de compte.
Paisible, il en avait effectivement l'air et n'aurait presque pas eu besoin de l'avouer à Honey. Pourtant elle l'écouta presque religieusement, même si ses mots étaient en désaccord avec ses convictions. Comment, du point de vue rationnel d'une femme athée, les morts pouvaient-ils se sentir seuls ? Selon Honey, maintenant qu'ils étaient morts, ils n'était plus, fin de l'histoire. Seulement des coquilles vides destinées à remplir leur rôle dans le cercle de la vie, plus communément appelé la chaine alimentaire. Ils nourrissaient les vers qui nourrissaient les oiseaux etc. etc. Mais par respect pour ce qui semblait être les convictions ou les croyances du vampire - ça et son allusion au cimetière de Storybrooke qui était apparemment plus vivant, ironiquement - Honey garda cette opinion pour elle.
A la place, elle s'amusa de la question que Stefan avait encore en réserve pour elle.
- Je crois, en fait, que c'est vous qui cherchez à passer du temps avec moi et non le contraire. La deuxième fois que nous nous sommes vus c'était suite à une altercation entre Damian et d'autres étudiants. Vous avez... fait amende honorable pour la première rencontre, je dirais. La troisième fois vous êtes venu me trouver pour vous offrir mes services et j'ai accepté parce que j'avais dans l'idée qu'après, quand vous auriez toutes les réponses que je pourrai vous donner, vous... sortiriez de ma vie, conclut Honey après avoir réfléchi à sa formulation. Mais nous nous sommes revus chez Violette ce qui n'était pas prévu. Ensuite... L'avant-dernière fois vous m'avez rendu Schrödinger c'était le 31 décembre. Maman avait raison, je ne pouvais pas ne pas vous inviter, même si elle ne se rend pas compte de ce que cela implique. Et puis il y a maintenant... Vous m'avez offert la NASA, pourquoi aurai-je refusé ? C'est la NASA, quand même ! Je comprends pas toutes vos intentions envers moi et peut-être que je ne les comprendrai jamais toutes. Peut-être que vous vous moquez complètement de moi et que je suis plus myope que je ne veux bien l'admettre. Mais je vous ai dit de quoi j'avais peur, dans le vieil observatoire, et les vampires n'en font pas partie. Vous ne m'avez jamais fait peur. Vous me mettez mal à l'aise souvent, m'étonnez parfois, mais ne m'effrayez jamais. Peut-être que ce jour viendra, je ne sais pas. Au risque de vous faire regretter votre curiosité, je ne voulais pas de vous dans ma vie. Je voulais vous éviter à tout prix - d'où les analyses qui me paraissaient le moyen idéal pour que nous soyons quittes et ne revoyions jamais. Les événements en ont décidé autrement et je dois bien admettre que je m'y suis accoutumée, en fin de compte. Je dois reconnaitre que vous êtes intellectuellement stimulant - c'est sans doute pour cela que j'accepte ce... ce qui se passe, entre nous, acheva la jeune femme, faut de mieux.
Puis une phrase de Stefan lui revint en mémoire et elle reprit :
- Vous avez dit que les morts se sentaient seuls. Je dois comprendre que vous vous considérez comme mort ? Littéralement et métaphoriquement ? En fin de compte je n'arrive pas à décider si pour moi vous l'êtes ou vous ne l'êtes pas. Je le serai un jour davantage que vous, c'est ma seule certitude. Et... Je ne compte pas vous appelez Dracula. C'est trop... C'est juste trop, disons.
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________________________________________ 2021-01-10, 20:41

Il aimait la sincérité de la blonde. Elle n’avait pas peur de dire la vérité, même si elle savait que cela risquait de blesser. Cela faisait changement au vampire habitué aux mensonges, aux manipulations de toute sorte. Il ne se départit nullement de son sourire pendant qu’il l’écoutait lui avouer qu’elle ne voulait surtout pas le voir au départ. Qu’elle eût même espéré que l'étudier permettrait d’éloigner le vampire définitivement de sa vie. Il en avait vu d’autres et ce n’était pas ce genre de paroles qui allait le blesser. Clairement, les paroles ne faisaient rien au vampire. Il fallait s’en prendre à lui physiquement ou lui retirer quelque chose qu’il aimait. En plus, il finit son explication par des compliments, révélant qu’elle le trouvait stimulant intellectuellement. Il le savait, certes, mais cela faisait toujours du bien à entendre de la bouche d'une scientifique. Son sourire s'étirait que plus en entendant “ce qui se passe entre-nous", trouvant ce choix de mot très drôle.


Honey Lemon ne s’arrêta pas à répondre à la question de Dracula. Au contraire, elle en avait une à lui poser. Il rouvrit les yeux pour la regarder, hochant la tête en écoutant ce qui l’interrogeait. Elle semblait curieuse de comprendre comment il se percevait. Il comprenait que cette question fort nébuleuse pour une scientifique qui, pour elle, la vie et la mort étaient quelque chose de calculé par des perceptions humaines d’une réaction d’un corps se vidant de la vie, mais forcément la mort face à la magie n'était pas la même face à la science. Cette notion était bien plus complexe qu’elle semblait l’être pour les humains.


- Votre question ne me surprend guère. Oui, je me considère comme mort. Je considère aussi être vivant. Je suis un entre deux assez flous. Je ne saurais dire si je suis plus proche de la vie ou de la mort. Je vois la mort et la vie comme une ligne, une sorte de curseur. Entre la vie et la mort, il y a de nombreuses variantes. C’est comme le noir et le blanc. Il y a le gris entre les deux. Rien n’est simple, miss Lemon. Les morts peuvent être vivants, mais animés par une faible vie. Ce que vous appelez “zombies” est le résultat d’une âme qui n'a pas quitté son corps. Est-ce une activité cérébrale maintenue par un phénomène étrange que personne ne s'explique? Est-ce l'âme qui est piégée par la magie et ne peut pas rejoindre un monde en particulier comme le paradis ou les enfers? Rien n’est sûr, mais ils existent. Je vous assure. Comme moi, j'existe aussi et je sais que j’ai dû mourir pour devenir un vampire. J'ai fait de nombreuses expériences par le passé, à chaque fois je devais les tuer pour qu'ils deviennent comme moi. Ainsi, oui, je me définis comme mort, mais je n’en reste pas moins vivant. D’où le terme mort-vivant. Pour ce qui en est de mon nom, appelez-moi comme vous le voulez. Je n’en ai rien à faire que vous disiez Stefan ou Dracula.


L’homme se redresse un peu, restant assis sur le sol. Il observe une tombe qu’il arrange un peu machinalement, arrachant les mauvaises herbes se trouvant devant. Stefan n’avait pas oublié ce qu’elle avait dit plus tôt.


- À mon tour de vous poser une question, miss Lemon. Vous avez dit... “ce qui se passe entre nous"… Je peux savoir ce qui se passe entre-nous ou c’est secret défense? il demande avec un regard amusé, la taquinant. D'ailleurs... Merci pour votre honnêteté. Cela devient lassant tous ces mensonges de politesse. Vous avez osé dire à vérité et j’apprécie. J’avoue que j’ai forcé les choses. Il n’est pas chose aisée de trouver des gens intellectuellement stimulants à Storybrook, donc j’avais envie de fréquenter le peu que je connaissais. J’espère que je ne vous semblais pas collant! Ce serait fort ironique, que moi, Dracula, soit “collant”. D’habitude, je ne suis pas du genre à entretenir la socialisation. J'imagine que l'on change aux files des siècles...


Stefan posa son regard sur une autre tombe. Il posa sa main sur le sol, caressant la pelouse sous ses doigts.


- Pauvre enfant. Je le sens d’ici... Il est mort dans cette tombe. Il n’était pas mort quand ils l’ont enterré. Vous êtes chanceux, humains du 21e siècle. Ce genre d'erreurs sont presque impossibles de votre temps. Je n’ose imaginer ce que cela fait de mourir, seul, affamé dans une boite.


Soudain, le vampire relève les yeux vers le ciel. IL semble observer, écouter, sentir. Il n'a même pas besoin de regarder sa montre qu’il se redresse.


- Bon... Je pense que nous devrions rentrer. Le soleil va bientôt se coucher. Je ne pensais pas que le temps passerait si vite. Non pas que je ne puisse pas conduire de nuit, mais j’imagine que vous ne seriez pas vraiment à l'aise dans ce cimetière de nuit... Vous êtes prête?


Ils ne prirent pas de temps à rejoindre la voiture et ils retournèrent à l'hôtel où leur chambre les attendait.


- Je suis formel, vous prenez le lit, je prends le canapé. Je ne dérogerais pas! Je suis mort, je peux dormir partout.


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________________________________________ 2021-01-10, 23:47 « Science is magic that works. »

La réponse de Stefan était au moins aussi franche et limpide que celle que Honey lui avait fait quelques instants et la jeune femme l'en remercia intérieurement. Même si c'était étrange de converser avec quelqu'un qui se considérait comme mort. Chez les humains, il n'y avait que les (heureusement) rares individus souffrant du syndrome de Cotard qui pouvaient fournir ce type de réponse, ces personnes croyant dur comme fer qu'elles étaient décédées (sans l'être, naturellement). Cependant, depuis qu'elle vivait à Storybrooke, Honey apprenait à composer avec le fait que toutes ses connaissances n'étaient plus désormais que des humains ordinaires, Stefan en étant l'une des preuves qu'elle avait pu rencontrer.
Il dépassait l'entendement à bien des égards et, à vrai dire, Honey tendait à le considérer comme mort puisque son cœur ne battait plus. Il fallait certes plus qu'un cœur battant pour considérer qu'une personne vivait, il fallait aussi que son cerveau ait une activité électrique (ce qui était le cas de celui de Stefan, Honey l'avait vu de ses yeux), mais que devait-on dire d'une personne dans son cas, dont le cœur avait cessé de battre depuis des siècles ? Stefan était décidément un problème bien épineux pour le cerveau cartésien de Honey qui l'écouta attentivement. Elle aurait préféré qu'il ne soit pas dans cet entre deux flou, pas tout à fait vivant mais pas complètement mort non plus. Son esprit l'aurait bien mieux appréhender.
Honey se contenta, de fait, d'écouter attentivement la réponse que le vampire lui faisait, tâchant de ne pas trop réfléchir à l'allusion qu'il fit des zombies. Il ne venait quand même pas de dire, comme ça, au détour d'une phrase, qu'eux aussi, ils existaient ? Et ça serait quoi ensuite, le diable en personne ?
Au lieu de se poser ces questions gênantes, Honey se concentra sur l'évocation de l'âme, estimant que le vampire devait croire à ces choses-là, ce qui n'était pas surprenant quand on savait à quelle époque il était né. Assez ironiquement, un vampire pouvait donc être croyant alors que la croix était, dans toutes les fictions, l'un des éléments qui le repoussait sans cesse.
Après la longue tirade de Stefan (mais Honey n'allait certainement pas le blâmer d'être bavard), la jeune femme laissa le silence s'installer, observant le vent dans les peupliers, les vieilles pierres tombales et le ciel, jusqu'à ce que ce soit lui qui rompe le silence. Honey sourit, amusée. Non, quel que soit le type de relation qui s'était établi entre elle et Stefan, elle n'en faisait pas un secret défense.
- Il se passe entre nous que nous nous fréquentons somme toute fréquemment, bon gré mal gré, j'ai l'impression, par hasard ou sur rendez-vous. Nous avons quelques connaissances en commun, aussi, qui favorisent ces rencontres. Ca et l'université. Nous sommes confrères, je dirais que c'est ça notre relation. Mais nous sommes suffisamment familiers l'un et l'autre pour nous permettre une honnêteté qui dépasse les relations professionnelles plus classiques. De toute façon, je ne sais pas mentir, vous m'auriez grillée en moins de deux, ajouta la jeune femme en haussant les épaules.
Honey ne sut quoi répondre en recevant confirmation que Stefan avait cherché à s'imposer dans sa vie. Elle s'en était assez rapidement doutée et cela l'avait longuement agacée. Puis, ainsi qu'elle le lui avait dit, Honey s'y était habituée. En fin de compte elle avait presque bien accueilli le fait qu'il pompe le sang de sa sœur d'adoption pour rester en vie, chose qu'il aurait difficilement plus obtenir à la fin de l'été passé. Peut-être, en fin de compte, qu'une partie du subconscient de Honey avait su interpréter tous les efforts que Stefan avait faits la concernant, comme autant de pas pour se rapprocher d'elle. Ou peut-être qu'elle aussi manquait de relations intellectuellement stimulantes et avait vue dans ce vampire une nouveauté excitante pour son esprit. Ou alors elle était peut-être juste facile à accoutumer, résiliente dans tous types de situation. A la vérité, la scientifique ne s'était jamais posé la question.
Et elle n'allait certainement pas se la poser maintenant. Pas après que Stefan, ayant posé ses doigts sur une tombe et senti, sans que sa partenaire ne sache comment, la façon dont son petit occupant était décédé. Honey frissonna en dépit de la température clémente. Mais factuellement, elle répondit, les yeux rivés sur la tombe :
- Je sais. S'il a paniqué il a consommé son oxygène plus rapidement que s'il est resté calme. Quand il a commencé à en manquer il s'est endormi et ne s'est jamais réveillé. Ce n'est pas douloureux de mourir asphyxié de cette façon mais c'est sans aucun doute très effrayant, admit la jeune femme en opinant lentement.
L'instant d'après, ou tout comme, Stefan suggérait de s'en aller. En effet, l'après-midi avait filé à toute allure et Honey ne souhaitait pas s'établir des heures dans ce cimetière, bien qu'elle ne l'effrayait pas. Elle accepta donc de le suivre pour rejoindre la voiture puis l'hôtel où ils arrivèrent un peu avant dix-neuf heures. Comme Honey s'y attendait, leur chambre ne comportait toujours qu'un seul. Mais alors qu'elle avait commencé à s'établir sur le canapé, Stefan l'interrompit dans son idée, catégorique.
La jeune femme aurait voulu répliquer, avoir le dernier mot mais ne trouva aucun argument pouvant surpasser celui de la mort. Toutefois, elle fit observer :
- Vous mesurez pratiquement deux mètres, vous allez avoir du mal à tenir sur ce canapé, c'est mathématique. Et puis... c'est vous qui payez tout le séjour, ça m'ennuie que vous dormiez mal, ajouta Honey, contrite.
Ca l'ennuyait aussi de dormir avec lui et elle n'avait probablement pas besoin de l'admettre pour qu'il le comprenne. Avec un soupir qui souleva sa poitrine, Honey décida de plutôt changer de sujet. Ils ne dormiraient pas avant plusieurs heures, de toute façon. A quoi bon se prendre la tête déjà maintenant ?
- Quid du dîner ? Je pense que l'hôtel a un room-service. Je peux commander si vous ne voulez pas... manger... boire, se corrigea Honey, seul. Moi ça ne m'ennuie pas, j'ai l'habitude la solitude, je peux aussi descendre manger. C'est peut-être... moins inconvenant maintenant que je sais ce qu'il y a dans vos gourdes.
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________________________________________ 2021-01-11, 19:07

C’était fou à quel point des deux protagonistes pouvaient se prendre la tête pour un lit! La jeune femme semblait vouloir accommoder le vampire et ce dernier avait pour principe d’être galant en toute circonstance et il se voyait mal offrir le canapé à une demoiselle. C’était inconvenant, dans son éducation, de se permettre le luxe pendant que son invité se contentait de l’équivalent de la paillasse moderne. Il était très sûr de lui et ne comptait pas en démordre. Elle avait le droit au confort. Elle en avait plus l’intérêt que lui qui avait dormi des siècles durant dans un cercueil. Ce n’était pas ses jambes dépassant du meuble qui l’empêcherait de dormir comme un mort. Pourtant, elle semblait aussi persuadée que c’était elle de prendre ce fichu canapé, alors elle changea de sujet. C’était peut-être mieux comme ça. Ils avaient le temps pour régler le sujet. L’humaine devait s’alimenter et lui boire. D’ailleurs, il s’empressa à aller chercher sa gourde en acier, cachant son contenu aux yeux des curieux potentiels. Le vampire alla rejoindre la table dans le coin de la pièce, prenant place sur l'une des deux chaises comme Honey Lemon lui demandait s’il voulait qu’ils mangent ensemble ou si elle devait descendre.


- C’est à vous de voir ce que vous préférez, miss. Moi, il n'est pas gênant de vous voir manger, mais je ne sais pas si l’inverse est vrai. Effectivement, vous savez ce qui contient ma gourde, mais voulez-vous vraiment me voir à l'action? Je ne veux nullement vous mettre mal à l'aise, mais pour répondre à votre question, votre présence me serait un plaisir. Le choix vous appartient, au final. Si vous voulez descendre, ne vous en faites pas pour moi, j’ai l’habitude de la solitude. Si vous voulez rester, par contre, vous êtes la bienvenue.


Comme elle semble vouloir rester, il se relève pour retirer la deuxième chaise de la table afin que sa chaise roulante puisse passer. Il adresse en sourire à l'humaine en allant reposer le meuble dans un coin avant de retourner à la place.


- Je connais peu d’humains qui auraient de l’appétit en mangeant à côté de moi tout en sachant ce qui compose mon alimentation. Vous êtes vraiment fascinante..., il dit avant de prendre une première gorgée de son... "breuvage" .


Le vampire ferme les yeux, semblant se délecter du liquide se déversant dans sa bouche comme s’il buvait un bon vin. Si Honey observe, elle peut remarquer, quand il repose sa bouteille, que ses canines sont ressorties de manière automatique. Il tourne sa tête afin qu'elle ne puisse voir ses yeux, mais si elle y arrive, elle verra qu’ils sont teintés de rouge. Ce genre de comportement semblerait fort impoli de la part de quelqu’un, de se détourner de la sorte et ne pas regarder la personne avait qui on passe du temps, mais il le faisait pour lui épargner une vue un peu trop étrange.



- Prenez ce que vous voulez. Je ne mange pas, alors autant que ce que je devrais techniquement dépenser pour cela serve à quelqu'un qui en a l'utilité. La carte de ce qu’ils proposent se trouve sur la table de nuit de droite. Je pense qu’ils ont des sushis. Je ne sais pas ce que ça vaut, mais il semblerait que c’est populaire auprès des humains de votre génération, si je ne me trompe.


Quand le room service frappe enfin à la porte, il remet le bouchon de sa bouteille, au cas où et il salue le préposé d’un hochement de tête avant qu'il ne quitte après avoir déposé le repas de la jeune femme sur la table.


- Alors, miss... Avez-vous apprécié le voyage? Suis-je un bon accompagnateur dans ce périple? Soyez honnête, si vous aviez préféré ne pas m'avoir dans vos pattes, je comprendrais! il dit avec un sourire en coin. Dans tous les cas, je suis content que vous ayez accepté de me suivre ici. Cela aurait été fort ennuyeux de sortir seul dans cette grande ville. Au moins, la présence d’une collègue rend cela fort intéressant. Je sais que vous ne semblez pas croire que vous soyez le meilleur pour expliquer les bases scientifiques, mais je ne suis pas un étudiant. Ce que vous êtes capable de dire est suffisant pour que je comprenne où vous voulez en venir.


Il prend une bonne rasade du liquide contenu dans sa bouteille, se détournant à nouveau de la blonde. Une fois vide, il part la rincer, laissant l’humaine terminer de manger avant de ranger l’objet dans son sac.


- Par contre, je dois vous prévenir de quelque chose. C’est quelque peu gênant... Je prévoyais dormir dans une chambre, seul. Ainsi... J’ai pris un bas de pyjama, mais pas de haut. Je peux garder ma chemise d’aujourd’hui si vous préférez!

Vous vous doutez bien que c'était prévu de A à Z ce petit "malencontreux oubli" et il était bien curieux de savoir comment elle allait réagir à ça. Il aimait bien la faire rougir, oui...


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________________________________________ 2021-01-11, 23:20 « Science is magic that works. »

Honey se doutait que Stefan ne serait pas incommodé par la nourriture humaine. Mais elle se demandait si la réciproque était valable. Il devait s'en douter, d'ailleurs et paraissait nullement gêné à l'idée de manger seul - ce qui arriverait également à Honey si elle choisissait le restaurant de l'hôtel plutôt que le room-service, d'ailleurs.
C'est peut-être parce qu'elle percevait une grande solitude chez le vampire ou du fait de cette accoutumance à sa présence dont elle avait déjà parlé lors de leur séjour que la jeune femme décida de rester et déclara :
- Je vais rester avec vous.
Honey préféra ne pas épiloguer au risque de se lancer dans une tirade qui n'était pas requise. Elle luttait parfois contre ce besoin presque vital de toujours justifier ses choix, comme si tout le monde attendait toujours une démonstration de la moindre conclusion à laquelle son cerveau parvenait. Il fallait à Honey se rappeler qu'elle ne résolvait pas des problèmes mathématiques à longueur de journée, même si elle prenait ses décisions de manière éminemment cartésienne et réfléchie. Trop réfléchie, sans doute.
Sans effectivement demander davantage d'explication, Stefan retira la seconde chaise et la replaça dans un coin inoccupé de leur immense chambre. Honey l'en remercia d'un signe de tête.
- Evitez de trop mentionner ce que vous faites et ça devrait aller. Particulièrement si vous buvez quelqu'un que je connais, ajouta la jeune femme, la mâchoire crispée à cette idée. L'opacité de votre gourde aide, c'est certain, enfin... Je pense. Nous verrons bien si je perds l'appétit, déclara Honey d'un ton décidé.
Elle avait faim. Elle avait envie de manger. De déguster la cuisine gastronomique de cet hôtel de luxe. Et elle espérait, de fait, vraiment ne pas être incommodée par le régime alimentaire particulier de Stefan, voulant bien croire que ce soit "fascinant" pour ce dernier qu'une humaine, qui plus est aussi cartésienne que Honey, accepte un dîner de la sorte.
Toutefois, la jeune femme n'était pas prête à l'observer dans son repas et prit soin de regarder ailleurs - n'importe où ailleurs - pendant que Stefan buvait. Elle ne voulait pas le voir se délecter en songeant à ce qu'il ingurgitait. Plutôt : elle ne voulait pas imaginer que son propre sang pourrait lui faire le même effet. Ou pire.
Pour s'occuper l'esprit et les mains, Honey chercha le menu du room-service qui était, comme mentionné par Stefan, sur l'une des tables de nuit. Honey profita de cette aubaine pour tourner le dos à Stefan, épargnant à ses yeux bien des choses. Il ne pourrait pas lui en tenir rigueur et elle ne savait pas à quel point les repas rendaient le vampire bestial. Mieux valait, sans doute, qu'elle n'en sache rien. Honey préférait s'imaginer que Stefan avait surtout un gentleman old school cultivé même si, se faisant, elle se voilait la face.
Après une étude minutieuse de la carte et selon les instructions qui y étaient laissés, la jeune femme décrocha le combiné de la chambre et composa le 0 et commanda du saumon ainsi qu'une key lime pie (ndlr : flemme de traduire le menu) en dessert. Puis elle raccrocha et revint à table, par politesse plus que par envie.

Le room-service arriva dans la demi-heure et c'est tout naturellement que Honey se chargea d'ouvrir à l'employé de l'hôtel qui l'apportait et portait avec lui une délicieuse odeur. Stefan, elle le remarqua, avait pris soin de reboucher sa gourde, ce qui était une excellente idée. Le groom n'y prêta d'ailleurs pas attention, s'étonnant toutefois que seule madame ait commandé à manger.
- Il fait du jeûne intermittent, expliqua Honey presque naturellement, sans trop savoir où elle avait trouvé cette excuse, elle qui ne connaissait personne le pratiquant assidûment.
Cette raison, en tout cas, suffit à l'employé, qui salua respectueusement Honey et Stefan avant de se retirer. La jeune femme put donc, elle aussi, enfin passer à table - et se satisfaire de le faire après le vampire en sa compagnie.
- Ca a l'air délicieux, commenta-t-elle avec ravissement devant son assiette de saumon, purée de pommes de terre et brocoli.
Avidement, elle piqua une première bouchée et la savoura en laissant à Stefan le soin d'entretenir la conversation. Manger était décidément une activité appréciable, en particulier quand la cuisine était aussi exquise. Honey ferma les yeux pour laisser ses papilles et son odorat s'imprégner de la nourriture puis déglutit. Quand elle rouvrit les yeux, entre deux bouchées, elle répondit :
- Le voyage est extra. La nourriture aussi, compléta la jeune femme. Quant à vous... vous êtes un accompagnateur patient. Vous m'avez laissée profiter à ma guise de la NASA et je vous en remercie. C'est vrai que je n'imaginais pas faire ce type de voyage avec vous mais, en fin de compte, c'est pas mal, assura-t-elle, sa fourchette arrêtée entre son assiette et sa bouche.
Honey ne réitéra pas ses remerciements pour lui avoir offert cette occasion, songeant qu'elle allait finir par se répéter et accepta avec un sourire ce qu'elle prit pour un compliment sur la façon dont elle lui avait finalement servi de guide. En fin de compte, en dehors de ce problème de chambre, le weekend se passait bien. Stefan ne l'avait pas encore une seule fois mise mal à l'aise ce qui, d'un certain point de vue, était un véritable progrès.
La scientifique aboutissait justement à cette conclusion tout en commençant son délicieux dessert quand Stefan sortir de la salle de bains pour... lui parler de son pyjama. Curieux sujet de conversation, songea la jeune femme en relevant le nez de son assiette pour l'observer, perplexe. Honey fronça les sourcils, essayant de comprendre en quoi c'était un problème et surtout pourquoi il devrait dormir en chemise - ou obtenir sa permission pour le faire, plutôt. Voire son injonction, manifestement.
- ... D'accord, finit-elle par répondre, toujours étonnée. Merci ? Je suppose ? Vous savez, je vous ai déjà vu torse nu et je n'ai pas trouvé cela particulièrement dérangeant. C'est juste une partie de votre corps qui n'a rien d'obscène, en tout cas, pas aux dernières nouvelles. Vous... dormez dans la tenue qui vous parait la plus appropriée, je n'ai pas l'intention de vous regarder faire. Quoique que je doute que ça vous gênerait, en fin de compte... Du moment que vous n'êtes pas exhibitionniste, je pense que je vais m'en sortir. Et puis vous ne respirez pas, donc vous ne ronflez pas ! s'écria Honey, satisfaite. Ca, ça m'aurait dérangée, j'ai le sommeil léger. Tiens, d'ailleurs, vous devriez profiter que je finisse mon dessert pour utiliser la salle de bains, sauf si vous comptiez ressortir après dîner, proposa la jeune femme, jugeant inutile d'être observée à table.
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