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 A New Year, a New Start and Way to Go | Gabriel

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Deborah Gust
« Sarcasm: punching people with words. »

Deborah Gust

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- Youhou Deborah, regarde ce que je sais faire !
- C'est bon, je démissionne, j'en ai marre des débiles.

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A New Year, a New Start and Way to Go | Gabriel _



________________________________________ 2022-01-18, 00:06 « Sarcasm: punching people with words. »

Réveillon de la St Sylvester
31 décembre 2021

Comme chaque année, Gabriel organisait une fête somptueuse pour dire au revoir à l'année en cours et bonjour à la suivante. Naturellement, en tant que conseillère en communication et, comme j'aime à le croire, main du roi de la mode, c'était à moi qu'était revenue la lourde tâche d'organiser l'événement - une sage décision en somme qui me permettait de m'assurer que la soirée serait à mon image : absolument parfaite. Et ça n'avait pas été une mince affaire que d'atteindre ce but mais, comme j'aime les challenges, j'avais porté ma croix sans sourciller.
Les préparatifs avaient ainsi commencé dès la fin du mois de novembre. Il avait fallu valider quantité de choses puis envoyer les invitations au personnel, préparer le lieu, la décoration, la musique, le buffet, les fleurs, le gui... Je n'avais rien laissé au hasard et je n'étais pas peu fière de dire que, pour le moment, tout se passait exactement selon mes plans.
La célébration avait commencé en fin de journée avec une réunion formelle de toute l'équipe pour leur révéler les nouveaux objectifs de la marque pour 2022. D'aucun auraient pu garder cette conversation aussi ambitieuse que technique pour le début de l'année à venir, mais pas Gabriel, qui était ce qu'on pourrait appeler un accro du travail. Il lui fallait au moins une raison marketing et commerciale pour daigner rester à la soirée du Nouvel an de sa propre entreprise et, ma foi, au moins tout le personnel avait travaillé jusqu'à la fin de la journée. Ca les changeait de d'habitude, pour certain.
Ceci étant dit, même s'il était certains que nous allions atteindre les objectifs ambitieux de Gabriel et que c'était une certaine petite jouissance que de voir les regards ahuris de son équipe qui, manifestement, manquait parfois de confiance et en elle et en son boss, le gala qui succédait à la réunion était de loin la partie que j'attendais le plus de la soirée. Ca tombait bien, c'était aussi la plus longue puisque l'idée était de passer à la nouvelle année ensemble.
Dans ma superbe robe fourreau noire, je naviguais tranquillement entre les différents bancs d'invités, m'assurant que tout se passait comme je l'avais décidé sans réellement me faire remarquer, ce qui ne m'empêchait pas de picorer au buffet que j'avais commandé, ni de m'assurer que ma flûte de champagne était toujours prête. Le reste, lui, importait peu. L'idée était que le mérite de cette soirée retombe sur Gabriel qui, pour le moment, faisait encore acte de présence. Bien, songeai-je en opinant. S'il restait au moins jusqu'à 21 heures, je serai ravie. Il n'était certes pas l'invité d'honneur mais il était le big boss, l'organisateur officiel. Ca ferait mauvais genre de s'en aller trop tôt et je n'avais pas mâché mes mots pour le lui faire savoir.
La soirée donnait aussi l'occasion de prendre le temps (ou pas) de connaitre l'entourage des collaborateurs car, sous réserve de ne pas amener d'enfants, ils avaient tous eu droit à un +1 - une idée de moi, naturellement. Force était de constater, jusqu'à présent, que l'adage "qui se ressemble s'assemble" ne mentait pas. Les ploucs avaient des partenaires ploucs et les quelques employés acceptables étaient également venus (seulement à partir de 19 heures après la fin de la réunion) avec des personnes dont la vue ne me provoquait pas un décollement de la rétine. Côté style vestimentaire, pour certains c'était à se demander si nous travaillions dans l'univers de la mode ou dans celui des poubelles...
Naturellement, certains employés, sans doute émus de me voir circuler toute seule (en compagnie de ma personne préférée au monde, en fait, c'est-à-dire moi-même) eurent la bonne idée d'essayer de me parler, ce dont je me serais volontiers bien passée. Quand je le pouvais, je les esquivais mais certains étaient plus malins que je ne l'aurais cru et parvinrent, quelques insupportables minutes, à me coincer en leur compagnie déplaisante. Par chance, telle une méduse, j'avais toujours deux trois piques (voire plus pour les plus longs à la détente) en réserve et me fit une joie de les sortir à tour de bras.
C'était dans ces moments-là que je regrettais presque de ne finalement pas être venue avec un +1. J'avais d'abord pensé proposé la place à McScottish, le vieux canard le plus pingre que la Terre ait jamais porté, mais lassé de Storybrooke - et de moi ou de notre semblant de nous - il s'en était allé rejoindre sa terre natale écossaise, ses kilts hideux et son cousin sans, manifestement, regarder derrière lui. Oh, bien sûr, je n'étais pas triste. Je ne peux pas vraiment l'être puisque je suis Dégoût. Ce que j'étais, en fait, c'était relativement insatisfaite par son comportement digne d'un ours mal léché, et embêtée de ne pas avoir de +1, de fait. J'aurais, certes, pu demander à Angus, Sadie ou Jaspeur de m'accompagner et l'un d'eux l'aurait sans doute volontiers fait mais je tenais à briller en société, pas à donner l'impression que j'habitais, en fait, dans un asile. Quant à Meredith, elle était forcément occupée avec ses orphelins et n'avait, de fait, pas le temps de venir renforcer ma classe légendaire avec la sienne (sous réserve qu'il n'y ait pas de canards à proximité, cela dit). Enfin, Aster... Il valait mieux ne pas penser à lui du tout pour ce genre d'occasion.
J'étais donc seule en ma propre compagnie et j'admirai le résultat de quantité d'heures passées à préparer la soirée quand mon tour du propriétaire m'amena à proximité de Gabriel. Et puisqu'il était toujours là et allait bientôt battre son record de présence à ce type d'événement, je décidai d'aller l'en féliciter, lui portant au passage une nouvelle flûte de champagne puisque la sienne était vide.
- Tenez, vous serez bien mieux avec ça dans les mains, assurai-je en échangeant sa flûte vide contre la pleine. Très belle soirée, à propos. Et quels objectifs pour 2022 ! Ca me fait plaisir de voir que vous êtes en pleine forme et d'attaque comme j'aime vous voir l'être le plus souvent possible, glissai-je plus bas en référence à ce que moi je savais (#privilégiée) mais pas les autres. Mais ce que je tenais vraiment à vous dire en personne c'est bravo. Il est... huit heures mois le quart, ajoutai-je après un rapide regard en direction de ma montre bracelet, et vous êtes toujours parmi nous. Je pense que c'est la plus grande réussite de ce soir, même si personne n'a l'air d'y faire attention.
Les employés étaient surtout restés pour le buffet, la musique et la danse gratuits, pas pour leur patron et tant qu'ils m'oubliaient un peu également, ça m'allait très bien.
- Alors, enchainai-je en sirotant ma propre flûte de champagne, vous prenez des résolutions pour la nouvelle année ?

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Gabriel Agreste
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- Qu'est-ce que tu sais exactement ?
- Que tu as échoué.


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A New Year, a New Start and Way to Go | Gabriel _



________________________________________ 2022-01-29, 11:51

New year, new start and way to go

My eyes are damp from the words you left, ringing in my head, when you broke my chest.

Que le créateur de mode et PDG de sa propre marque Gabriel ait, pour terminer une année de succès et introduire la prochaine à un stade encore au-dessus, organisé une grande soirée pour tous les salariés de l'entreprise avec discours et buffet à volonté était toujours quelque peu l'estimer plus qu'il n'en était nécessaire. Ce n'était pas de lui qu'était venu, à l'époque, l'idée de mettre en place un tel événement, mais celui de Nathalie. Son ancienne secrétaire avait envisagé, brièvement, l'opportunité de remercier son équipe tout en évitant à Gabriel de devoir rendre des comptes sur ses nombreuses absences passées. Jouer les méchants passait en priorité sur tout le reste, autrefois du moins. Maintenant que certaines choses avaient changé dans sa vie, non seulement il maintint cette tradition des soirées du nouvel an mais en plus, il s'y présenta désormais pour lui-même expliquer les objectifs à venir. À l'heure, vêtu de son habituel costume blanc, Gabriel fit son débrief, remercia l'entreprise au complet et ouvrit le bal sur le buffet. Lorsque les regards dévièrent, il s'exila de sorte à ce qu'aucun ne puisse le retrouver, le juger de loin et percer une attitude préoccupée.

Les choses étaient compliquées dans la vie du styliste et cela sur plusieurs plans. Ses erreurs du passé le rattrapaient à grands pas et finalement, seul son entreprise tenait encore à flot aujourd'hui. C'était la seule chose qu'il lui restait... La seule chose encore vivante en ce monde alors que tout semblait mourir autour de lui. Il n'était pas en forme mais s'empêchait de le montrer, chose évidente car il avait déjà prouver au monde que son deuil était désormais terminé en revenant sur le devant de la scène. Son personnage tenait debout - élevé plus haut encore dans sa carrière professionnelle. Personne ne lui retirerait ça.

Se rapprochant de la scène où il avait pu faire son discours, il dialogua un temps avec des cadres fiers, qui ne pouvaient s'empêcher de partager avec lui les résultats remarquables qu'ils avaient pu obtenir pour l'entreprise. Le styliste avait hoché la tête avec attention, il les avait félicité et leur avait demandé de faire de même pour cette nouvelle année, qu'ils comptaient sur eux. L'intonation qu'il y prêta intimidait toujours certains de ses interlocuteurs et c'est avec embarras que les jeunes gens se retirèrent en le remerciant platement. Gabriel tourna alors les talons et se rendit chercher un verre de champagne en observant le décor et ceux qui l'animait. Tout se passait comme prévu ici... Comme coupé un temps du reste du monde, il semblait que l'essentiel de sa vie se concentrait désormais entre ces quatre murs. Baissant les yeux sur sa montre, le styliste remit en cause sa vision ; le temps passait relativement vite et il n'avait songé rester si longtemps ici. Était-ce parce que plus rien ne l'attendait chez lui ? Quelle sombre pensée. Il avança vers les coins extérieurs de la salle pour plus facilement s'y échapper lorsque l'heure viendrait et termina sa coupe en quelques gorgées. Un jeune homme s'approcha en lui tendant une tablette, il zooma sur l'écran, pointa deux paragraphes sur lesquels Gabriel acquiesça puis s'éclipsa. Lorsqu'il décala le regard, Deborah se trouvait à ses côtés.

Elle lui avait échangé sa flûte contre une autre, pleine, qu'il observa sans un mot en écoutant ceux de sa conseillère. C'est un sourire naturel qui s'esquissa alors sur son visage marqué par la quarantaine. Il était rassuré de la savoir ici et ravi de pouvoir converser avec elle comme ils en avaient l'habitude. La nouvelle année ne saurait changer cela. Était-ce cependant le moment de parler problèmes et obstacles personnels ?

Des résolutions.
Gabriel se renferma sur lui-même mais poussé par la question, ne put s'empêcher d'y réfléchir.

"Je n'ai jamais cru en ces traditions de se plier à une idée par l'image qu'une année est égale à un nouveau chapitre. Je n'ai pas besoin de revenir à la ligne si je décide de modifier un aspect de ma vie. Il s'obstinait d'un air fuyant. Quant à vous ?"

Au-delà d'une plate politesse de rendre la question à son envoyeur, Gabriel s'intéressait vraiment à l'avis de Deborah sur les résolutions du nouvel an, comme il lui paraissait improbable que celle-ci en ait. Mais sur un malentendu, il préférait demander et s'étonner si ça allait à contresens de ses suppositions.

Les paroles encourageantes qu'elle lui avait donné revinrent à la surface, il s'attardait à y rebondir.

"Je vous remercie. Pour le champagne, tout d'abord, mais aussi pour ce que vous avez fait à l'entreprise. Avouez-le, Deborah, il poursuivit d'un ton légèrement sarcastique, vous ne pensiez pas obtenir un poste comme celui-ci lorsque mon fils vous a appelé pour résoudre un problème familial. Puis marqua un silence en observant un point qu'il ne pouvait qualifier. J'espère que vous ne regrettez rien."

Le styliste s'inquiétait-il de la position de sa conseillère ? Il l'avait choisi à des fins stratégiques premièrement avant que celle-ci ne s'immisce véritablement dans sa vie personnelle et professionnelle. Ils pouvaient dire être amis désormais (des amis qui se vouvoient toujours) et c'était peut-être ce point-là qui tiquait pour que Gabriel n'en ait jamais vraiment eu. Restait-elle pour le travail qui lui était offert ou l'incitait-il à rester ? Réflexions extrêmes, la part minoritaire qui inquiétait le styliste ne rivalisait pas face à celle qui connaissait bien Deborah et savait que de part sa personnalité, rester ne tenait qu'à elle et que personne ne saurait l'y obliger. Chose dite, il s'interrogea sur un autre détail qu'il n'avait, jusqu'alors, pas remarquer.

"N'êtes-vous pas venue accompagnée ?"



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Deborah Gust
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A New Year, a New Start and Way to Go | Gabriel _



________________________________________ 2022-01-29, 17:34 « Sarcasm: punching people with words. »

Je n'avais jamais été célébrée pour la pitié dont je faisais preuve car, de la pitié, j'en avais assez peu. Moi, j'étais plutôt du genre féroce qui ne prend jamais de détour et la nouvelle année à venir n'y changerait certainement rien, fait dont je me félicitais. J'avais donc attaqué dans le vif du sujet, sachant combien de choses pesaient sur la conscience de Gabriel, avec un sujet somme tout assez classique pour la période : les bonnes résolutions.
Sans surprise, il avait, mentalement, à défaut de pouvoir le faire physiquement, pris immédiatement ses distances avec moi mais, sans surprise toujours, avait inévitablement autorisé son esprit à se pencher sur la question et ça se lisait sur son visage - quoi que ses lèvres puissent prétendre, me laissant apprécier au passage une métaphore littéraire savamment choisie. Ca me changeait quand même beaucoup (et en bien) d'Angus, Sadie et Jaspeur et leur esprit peu vif.
- Moi je suis trop parfaite pour prendre des résolutions, répondis-je à mon tour, le plus naturellement du monde. Ca n'a jamais trop été mon truc, les remises en question.
Du moins en ce qui me concerne. Pour les autres, il y avait en principe des tas de choses à remettre en question, souvent de quoi ne pas se contenter d'un seul nouveau chapitre par année. Dieu merci Gabriel n'était pas de ceux-là et je l'en remerciai mentalement presque chaque jour. Quant à lui, il me remercia oralement pour mes bons et loyaux services, ce qui ne manqua pas de me flatter. J'aurais alors pu sauter sur l'occasion pour bomber le torse et m'extasier d'être moi-même pendant de longues minutes mais je n'en fis rien. Je n'en faisais jamais rien avec Gabriel, sauf quand il me poussait à bout en commençant à déprimer, ce qu'il n'avait plus fait depuis des mois, fort heureusement. A la place, je lui adressai un sourire et un hochement de tête silencieux qui sauraient se frayer un chemin jusqu'à ses neurones qui en décoderaient le sens profond. Ah, ce que ça faisait du bien d'être au contact de personnes qui n'oubliaient pas de se rappeler qu'elles avaient un cerveau et de comment on s'en sert !
- C'est vrai, concédai-je ensuite, la flûte de champagne à moitié vide tournoyant entre mes longs doigts. Quand il m'a contactée je pensais vous trouvez en un bien pire état que vous ne l'êtes et je me préparais presque déjà à vous mépriser.
Mes aveux aussi étaient toujours très francs. Je n'avais jamais peur de les exprimer car je les savais toujours pertinemment, que mes interlocuteurs daignent le reconnaitre ou pas, ça, c'était leur affaire.
- Il faut croire que ce jour-là votre fils a eu une sacrée épiphanie en nous mettant sur la route l'un de l'autre, poursuivis-je en observant la foule que nous dominions de tellement de façons différentes qu'il serait particulièrement éreintant de le conter. Qui aurait pu devenir que nos deux génies s'accorderaient aussi bien ? demandai-je de façon purement rhétorique alors que mes yeux achevaient leur ronde sur la foule des invités pour venir se reposer sur Gabriel. Je ne suis pas du genre à avoir des regrets, assurai-je ensuite en continuant de soutenir son regard. Surtout pas vous concernant, conclus-je en esquissant un sourire satisfait car Gabriel avait le don de me satisfaire, ce dont peu de personnes pouvaient se vanter en ville comme ailleurs.
Et on s'arrêterait là pour les effusions sentimentales en public, merci bien, vous pouvez ranger les violons. Je n'aimais pas non plus du genre à admettre souvent avec des mots quand j'aimais les gens. Quelle que soit la forme d'amour, d'ailleurs. Mais c'était plus facile de faire passer le fond de ma pensée en un regard à Gabriel qu'à beaucoup d'autres comme, exemples choisis presque au hasard, à mes trois boulets émotionnels restés bien sagement au manoir.
J'aurais largement préféré que nous continuions à nous complaire dans notre supériorité en tout et que, pour une fois, quelqu'un (Gabriel en l'occurrence) ait oublié les quelques informations sur ma vie personnelle qu'il m'arrivait de distiller, ça et là. Mais ce soir-là ne faisait pas partie de ces instants où l'oubli arrive à point nommé, ni à ces fêtes où, l'alcool aidant, on ne se rappelle que de ce qui m'arrange. Force était en fait de constater qu'il prenait, à sa façon, le soin de se soucier de moi comme je me souciai de lui. Et donc nous allions parler de mon +1 qui s'avérait être un zéro pointé.
- Non, répondis-je en tâchant, une fois n'est pas coutume, de ne pas le contaminer avec l'agacement que cette situation avait fait naître en moi. J'aurais dû, admis-je, puisque c'était à Gabriel que je parlais, mais finalement ce n'est pas le cas. La personne que j'avais choisie pour cette soirée, qui se trouve être particulièrement radine et qui aurait donc adoré picorer au buffet payé par un autre, est également avare en aux revoir. En clair, il est parti, bon débarras.
Je ne suis pas ce qu'on pourrait appelée paramétrée pour ressentir la tristesse mais je le suis pour éprouver le plus grand des mépris et l'insatisfaction la plus intense. C'était précisément ces deux sentiments que sa défection m'inspirait. Une gorgée de champagne plus tard, je repris, moins cassante :
- N'allez pas croire qu'une femme comme moi n'a pas d'autres amis. J'en ai, et plutôt pas mal, crus-je nécessaire d'ajouter. Mais la plupart avaient déjà leurs projets, quant aux autres... Disons que certains feraient tâche ici, même si à ma façon je les aime, alors c'est mieux que je sois venue seule. De toute façon, j'avais bien trop de choses à faire ce soir pour surveiller quelqu'un. Et puis... Je vous ai vous, ça me va très bien comme ça. Oh, bien sûr, si vous comptiez partir avant minuit, je ne m'en formaliserais pas, rassurez-vous. C'est pas moi qui vais vous dire quoi faire ! Et vous alors ? demandai-je après avoir décidé de lui retourner la politesse. Il ne me semble pas avoir vu Adrien ou personne, en fait, à part les cadres de la boite, discuter avec vous. Pas de + 1 non plus ?
Parce qu'il peut m'arriver d'être (un peu) douce, la dernière question fut posée avec plus de délicatesse, sans la moindre once de moquerie. En fait, je ne m'étais jamais moquée de Gabriel. Ca ne me serait jamais venu à l'esprit. C'était forcément lui, ce qu'il dégageait, qui m'inspirait en ce sens.

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________________________________________ 2022-02-20, 00:49

New year, new start and way to go

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Difficile pour le styliste de ne pas penser à toutes les résolutions qu'il aurait pu faire les années précédentes s'il avait su tenir à ses idioties. Malheureusement, débordant de fierté, il ne prenait jamais le temps de penser à ce qu'il pourrait changer chez lui, trop occupé à savoir ce que les autres pourraient changer pour lui. Il n'était jamais le problème et aujourd'hui seulement comprenait-il l'utilité de se remettre en question. Tout le monde n'avait pas ce besoin à priori. Du côté de Deborah, ce n'était pas comme si elle faisait des erreurs, bien au contraire. Il ne s'étonna pas de sa réponse, absolument pas, et sourit même de l'avoir deviné à l'avance.

"Vous m'en voyez surpris." Il répondit sous un ton ironique.

Son regard se décala vers son amie. Oui, ils se comprenaient et c'était très reposant de la part de Gabriel de le ressentir. Il se sentait léger et oublié de tous ses problèmes - à défaut de, lui, pouvoir les oublier. Il ne se sentait pas concerné par ses histoires familiales puisque pour Deborah, le pire était passé. Elle lui faisait croire que c'était vrai et il se laissait le croire avec facilité. Triste illusion. Leur rencontre, pourtant, s'était faite à partir de son fils qui avait effectué l'un de ses nombreux appels à l'aide. Il y avait de quoi comprendre. Gabriel ne réagit pas négativement à l'idée que Deborah Gust ait pu envisager détester le styliste, cela aurait été parfaitement normal au vue du profil et du traitement qu'elle avait pu avoir à son arrivée au manoir. Finalement, ils demeuraient de paire pendant toute une année.

"Je ne suis pas du genre à avoir des regrets."

C'est à ses paroles et à l'intonation qu'elle y porta que le styliste écarquilla légèrement les yeux. Peut-être aurait-il préféré ne pas en avoir conscience, alors, de l'estime que pouvait porter Deborah pour lui. Non, il n'aurait pas voulu savoir, il s'en mordait les doigts désormais d'imaginer le jour où elle saurait ce qu'il valait vraiment. Il avait l'impression d'être la plus grande arnaque de Storybrooke.

"Vous dites ça aujourd'hui mais vous ne pouvez pas prévoir le lendemain. Personne ne le peut."


Ne valait-il peut-être mieux pas qu'ils en restent là ? Il avait déjà vu quel regard lui avait était tendu lorsque sa double identité avait été révélée une première fois. Il n'était pas sûr de le supporter à nouveau, pas sûr de vouloir qu'on l'estime plus qu'il ne devait l'être. Détruire une façade pour en reconstruire une, était-ce vraiment là la meilleure solution pour avancer ? Ses pensées dévièrent. Quand était-ce la dernière fois qu'il s'était confié à Deborah ? Depuis quelques temps, les discussions portaient sur des sujets plus légers et même venait-il à en apprendre davantage sur elle, sur sa vie personnelle. Entre autre avait-elle déjà partagé une relation naissante avec un homme plutôt réputé pour sa fortune. Il l'avait déjà vu, de loin, mais à une soirée ou la plupart se trouvait accompagnée, le styliste remarqua alors que ce n'était pas son cas. Il demanda tout naturellement et sans indiscrétion ce qu'il en était et l'incarnation du dégoût sut recadrer la question par une réponse claire et brève.

"Parti ?" Gabriel répéta simplement, deux sourcils légèrement froncés pour signifier une certaine incompréhension partagée.

Deborah se justifia par la suite à sa façon, car ce +1 auquel elle faisait référence n'était rien de plus qu'un chiffre, il suffisait de le remplacer mais elle n'en avait pas vu utilité. Le fait est qu'elle enchaina si vite que la balle rebondit aussitôt du côté de Gabriel qui vit sa question se retourner contre lui. Il devait malgré cela garder la tête haute.

"Je vois... Et bien nous devons tous les deux connaître de ces +1 qui ont d'autres choses à faire que de se joindre au buffet de ce soir. Il laissa un silence. Adrien n'habite plus au manoir désormais. Il a refait sa vie dans un autre quartier de Storybrooke et évite tout contact avec moi. Je doute qu'il trouve sa place ici et comme vous l'aviez deviné... Je ne pensais pas rester aussi longtemps. Il observait les alentours, calmement. Je ne pensais pas que mon lieu de travail me serait plus confortable que mon propre chez moi."

Et pour conclure de son côté, il termina son verre et sourit à Deborah, signe que tout allait bien.

"Vous êtes indépendante. Cet homme n'était pas un +1, vous étiez le sien. Et désormais, il n'est plus rien parce qu'il ne vous a plus à ses côtés. Heureusement, vous concernant, vous n'avez besoin de personne pour obtenir le meilleur et c'est bien cela qu'ils peuvent tous vous envier."

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________________________________________ 2022-02-20, 19:44 « Sarcasm: punching people with words. »

- Entre l'envie et le regret, il y a un point qui s'appelle le présent, déclarai-je avec conviction sans me souvenir (pas que ce soit important) d'où j'avais bien pu lire cette phrase.
Si Gabriel pensait qu'elle était de moi, je n'allais pas m'en plaindre.
- Ce qui est fait est fait, je ne peux plus le changer et le ressasser me donnera au mieux la migraine, au pire des rides. Quant à l'avenir, il n'existe pas encore et c'est en pensant à l'instant présent que je peux écrire le mien, ajoutai-je pour développer ce que m'inspirait cette citation qui n'était pas présentée comme telle.
J'aurais aimé continuer d'être Dégoût, même si celle que j'étais devenue, Deborah Gust, était, de mon point de vue tout à fait objectif, une femme admirable. Mais je n'avais pas pu continuer, j'avais dû évoluer et ce faisant j'avais constaté que mon avenir avait encore de belles surprises à me réserver. J'avais de grandes choses à inspirer au monde, ce qui ne m'étonnait pas. Je pensais parfois avec nostalgie à ce que nous avions tous été dans la petite tête de Riley mais comme c'était impossible d'y retourner, c'était inutile de regretter ce beau chapitre de ma vie. Quant à reconnaitre un canard presque sénile qui m'avait laissée derrière lui sans un regard en arrière c'était tout bonnement hors de question.
Je ne comprenais pas trop le choix de McConnard et Gabriel non plus, visiblement. C'était probablement parce qu'il n'y avait rien à comprendre. Les hommes étaient souvent décevants et j'en avais une fois de plus fait l'expérience. Ca ne m'étonnait pas spécialement étant donné que le monde a davantage tendance à me décevoir qu'à me satisfaire. Certains diront que je suis trop exigeante envers lui, moi, je préfère me fier à la vision d'Oscar Wilde et avoir les goûts les plus simples du monde parce que je me contente du meilleur. Manifestement, pour appliquer cette maxime jusqu'au bout, il faudrait peut-être que je me contente d'une seule personne : moi-même.
Malheureusement pour lui, Gabriel aussi avait été récemment déçu par la vie - par son fils qui avait coupé les ponts avec lui, plus précisément, comme il ne tarda pas à me l'apprendre. J'opinai, la mine navrée pour lui. S'il y avait une personne sur toute la Terre capable de comprendre à quel point on pouvait tenir à "son" enfant, c'était bien moi.
- J'en suis navrée, Gabriel, soufflai-je avant de lui presser affectueusement et subrepticement la main. Je sais combien vous tenez à lui et si je peux faire quoi que ce soit, sachez seulement que je suis là, ajoutai-je simplement, sans aucune emphase, une fois n'est pas coutume, sur mon discours.
Parfois, face à une cruelle déception, une blessure de l'égo ou simplement face à la tristesse, il n'y avait rien à dire et pas grand-chose à faire si ce n'est offrir une oreille attentive. C'était la chose la plus importante que j'avais apprise au contact de Sadie qui, quand elle ne morvait pas sur tout ce qui l'entourait, était intelligente, en fait.
- Je suis aussi navrée d'apprendre que votre lieu de travail ne vous réconforte pas au moins un peu, ajoutai-je en observant de nouveau la fête que j'avais passé des semaines à préparer en essayant de ne pas le prendre personnellement. On peut sortir, si vous préférez, offris-je. Ce sera sans doute plus calme qu'ici.
Sortir ne voulait évidemment pas dire quitter la fête, loin de là et s'il me connaissait un tant soit peu Gabriel devait s'en douter. Quelques animations étaient aussi prévues à l'extérieur du temple de la mode, bien que personne ne s'en souciait pour le moment. Il ne me semblait ainsi n'avoir encore aperçu personne sur la patinoire spécialement installée pour les employés chéris (ou pas) de Gabriel. Forcément, le buffet était encore bien trop garni pour que l'essaim de petites ouvrières s'en éloigne déjà.
Je lui rendis son sourire. Malgré nos déconvenues respectives nous allions bien. Nous pouvions toujours compter l'un sur l'autre, c'était bien plus que ce que beaucoup de personnes avaient, en fin de compte.
- Vous savez quoi ? Vous avez raison, affirmai-je en relevant le menton. Merci, Gabriel, j'apprécie que vous essayiez et réussissiez à gonfler mon égo. Vous êtes un vrai ami et croyez moi, j'en ai pas tant que ça - principalement parce que peu de personnes parviennent à se hisser à mes standards, précisai-je pour ne pas passer pour une loseuse. Que diriez-vous, puisque vous et moi sommes si doués pour nous épauler l'un l'autre, si nous faisons de cette soirée quelque chose de spécial ? Pour finir l'année en beauté et bien commencer celle qui suit. On pourrait être Gabriel et Deborah au lieu d'être le roi de la mode et la reine du dégoût.

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A New Year, a New Start and Way to Go | Gabriel _



________________________________________ 2022-03-26, 00:55

New year, new start and way to go

My eyes are damp from the words you left, ringing in my head, when you broke my chest.

Si le présent avait été tout autre, Gabriel l'aurait peut-être souhaité sans se soucier de ce qu'il n'était plus. Malheureusement, celui-ci était loin d'être satisfaisant aujourd'hui et il devait simplement s'en faire une raison. Il y avait beaucoup à comprendre de ces gens qui se plaignaient de leur condition actuelle, persuadé qu'un mauvais sort leur avait été jeté tant il paraissait improbable qu'ils tombent si bas. Certains se laissaient faire et d'autres se battaient pour remonter, mais que ça soit par inertie ou par agitation, étrangement, le sol ne manquait jamais de s'effondrer sous leurs pieds. N'est-il pas évident qu'à un moment, ces mêmes individus arrivent à penser "Pourquoi faire ?" face aux optimistes de la vie ?
Jamais le Papillon n'aurait-il cru advenir à des paroles si pathétiques pour lui. Il avait toujours été d'un profil combattif.

Alors que le styliste croyait plonger à nouveau la tête dans l'eau - celle qui vous coupe du monde et vous endort sans que vous ne vous débattiez - une main rassurante vint le sortir de cette oppressante illusion. Deborah se tenait toujours à ses côtés, à l'écoute et compréhensive, de sorte à ce que Gabriel regrette de ne pas être davantage présent sur l'instant. La prochaine remarque de cette dernière tint à remettre en cause tout son comportement qu'il savait regrettable.

"Ne pensez pas que-… Cela n'a aucun rapport avec la soirée que vous avez parfaitement organisé, Deborah. Il serra deux poings coupables. Je vous remercie d'être à l'écoute de cette entreprise comme vous l'êtes pour moi. Je ne saurais pas où j'aurais été sans vous à l'heure qu'il est, sachez-le. Ce n'est pas… Et sans oser en rajouter plus, il ne termina pas sa phrase. Donner suite à cette discussion aurait été un risque dans la situation actuelle et alors que Deborah semblait si bien le voir aujourd'hui, Gabriel ne voulait pas prendre le risque que l'image s'effrite. Ce n'est rien. Il acquiesça d'un sourire adouci. Il n'y a rien à ajouter durant une soirée si bien menée, ce serait insensé de l'envisager."

Et cette même légèreté, le styliste avait relancé la proposition de sortir voir un peu ce qu'il se faisait à l'extérieur. Cela devrait, sans en douter, inciter le reste à tout naturellement les rejoindre. Deborah avait repris les devants comme elle savait si bien le faire et redonnait dynamisme à la conversation. Le "vrai" ami tentait de faire bonne figure car rare étaient les fois où on avait pu le nommer de la sorte. Le titre lui paraissait… précieux, en un sens.

"Que voulez-vous dire ? Il souriait, hésitait à comprendre. Qui êtes-vous lorsque vous n'êtes pas reine du Dégoût ?"

Qui était-il, lorsqu'il n'était pas roi de la mode ? Son expression s'éteignit peu à peu alors qu'il y songeait. Fixant le sol en silence, comme si celui-ci avait de l'importance, il ne voyait rien de vraiment concluant à imaginer s'il venait à n'être que Gabriel lui-même.

"Et si ces titres sont ce qu'il nous reste ? Il est parfois plus simple de s'élever avec eux que de tomber sans, vous ne pensez pas ? Non, elle ne devait pas penser comme lui, il s'en mordait la joue intérieure. Innocemment, il reprit sur un ton plus douteux… Je ne sais pas. Est-ce que c'est une forme de lâcheté ?"


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Agreste

C'est le sort des familles désunies de se rencontrer uniquement aux enterrements.

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Deborah Gust
« Sarcasm: punching people with words. »

Deborah Gust

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- Youhou Deborah, regarde ce que je sais faire !
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A New Year, a New Start and Way to Go | Gabriel _



________________________________________ 2022-03-26, 23:03 « Sarcasm: punching people with words. »

Je suis une main secourable - et je l'ai toujours été - dont le secours n'est pas toujours très doux, dont le secours secoue autant qu'il secourt mais secourt, quand même. Je ne suis pas partisane des câlins et des bisous qui consolent, je suis rarement l'épaule sur laquelle on pleure et ça me va très bien. Et pourtant, il est des personnes - des personnes aussi rares que moi - à qui je prête volontiers mon épaule pour pleurer et ma main à serrer. Même si je préfère qu'on ne pleure pas littéralement sur mes épaules, trop souvent recouvertes de belles étoffes ou dénudées et là ce serait encore pire d'être enduite de morve.
Gabriel était de ces rares exceptions qui savent animer la Deborah plus secrète, celle qui a quand même un peu fait l'effort de s'intéresser à la palette émotionnelle dans sa globalité et sait ressortir deux ou trois trucs qui vont au delà du Dégoût - que je préférerais cependant toujours et à jamais.
Et puis, une fois que ces rares instants sont passés, c'est reparti comme en 14. La mention de ma fête superbement organisée fit l'effet de la première détonation.
- Oh je sais, ne vous en faites pas, assurai-je d'un ton tranquille et confiant. Je ne doute pas de mes compétences, mais je pense que je ne vous apprends rien ?
La question était rhétorique et visant d'une part à me faire mousser et d'autre part, éventuellement, à faire esquisser un sourire à ce visage grave qu'était celui de Gabriel. Ca ne m'aurait pas dérangée de l'écouter fendre son armure, quitte à y passer la soirée (car il avait probablement de quoi passer la soirée sous l'armure féroce de Gabriel) mais il n'en avait clairement pas envie. Je le laissai donc clore la conversation en me contentant d'opiner. Ce soir je n'étais pas réellement son employée, j'étais avant tout son amie mais je n'étais pas une amie intrusive, plutôt une amie compréhensive.
Et puis, le Nouvel an sert-il réellement à psychanalyser ses proches ? Personnellement, si je peux éviter...
C'était en partie ce qui m'avait poussée à proposer que, ce soir au moins, nous soyons seulement Gabriel et Deborah - même si le titre de Reine du Dégoût m'allait décidément bien au teint. Il était peut-être néanmoins temps que, moi aussi, je craquèle l'armure - au moins avec une personne privilégiée.
- Eh bien j'imagine que je suis une femme particulièrement séduisante, sûre d'elle et exigeante qui a trouvé assez peu de personnes desquelles s'entourer dans cette vie humaine et qui regrette la plupart du temps de ne plus être ce qu'elle était avant. Même si j'en ai gardé les fondamentaux, précisai-je. A la vérité cette vie peine souvent à me satisfaire pleinement. Et vous, quand vous n'êtes pas le Roi de la Mode, qui êtes vous ?
Je lui retournai la question sans m'en poser davantage. Si nous étions amis nous pouvions nous ouvrir l'un à l'autre, indépendamment de nos statuts respectifs. Même si Gabriel était plutôt du genre huitre bien fermée. Par pudeur, par crainte, sans doute aussi. Malheureusement pour lui j'étais aussi le genre d'amie qui pousse dans les retranchements. Il pouvait toutefois s'estimer chanceux et heureux que mes sentiments à son égard adoucissent ma façon de faire. La plupart du temps. Quand il avait besoin d'une intervention en bonne et due forme capable de casser des cloisons et des murs porteurs, je savais aussi faire.
Pas ce soir, toutefois. Déjà parce que les questionnements de Gabriel sur son titre et ce que cela signifiait concrètement d'arrêter de se cacher derrière étaient aussi simples à étudier qu'une question de philosophie mais aussi à cause de la fête qui battait son plein et dans laquelle nous gravitions, suscitant, je n'en doutais pas, énormément d'admiration et tout autant de jalousie. Par chance pour Gabriel, la philosophie des émotions ne me fait pas peur. En fait, très peu de choses me font peur.
- Je doute vraiment qu'il ne reste rien qu'un titre à Gabriel Agreste. Il reste l'ami, l'homme, le confident, le partenaire, l'alter ego... Je vais pas vous mâcher tout le travail en faisant moi-même toute la liste. Vous êtes trop intelligent pour ne pas trouver vous-même ce qu'il resterait de vous sans l'empire que vous avez construit. Mais si vous tombiez sans vos titres - ou avec, d'ailleurs, pour peu que je pense que l'un ou l'autre arrive - ma main serait toujours là pour vous relevez, assurai-je en la lui tendant justement, pas tellement pour joindre le geste à la parole mais plutôt pour l'entrainer ailleurs s'il la saisissait.
Ici, ça grouillait de petites mains, de serveurs spécialement engagés pour la soirée (et pour le plaisir de gâcher la soirée du 31 décembre de personnes qui sinon auraient peut-être été off), de plus un plus ou moins bien habillés et de musiciens. Bref, c'était pas étonnant que Gabriel se sente suffoquer. Il avait besoin de s'aérer l'esprit et nous allions le faire aussi littéralement.
Aussitôt dit, aussitôt fait. Nous avions quitté le bal pour nous aventurer à l'extérieur, où l'air frais de l'hiver avait quelque chose de revigorant, presque dessoulant (si j'avais été soulé ce que je ne serai bien entendu jamais). Le reste de notre monde continuait de butiner le buffet, si bien que nous étions seuls. Loin de la musique et des bavardages, j'avais l'impression d'enfin pouvoir de nouveau m'entendre penser (quelque chose que j'adore écouter). Je m'approchai alors de la patinoire et attrapai une paire à ma taille.
- Il resterait peut-être un patineur de niveau olympique si vous étiez amené à perdre votre titre, annonçai-je, le défiant presque d'oser ne pas accepter la proposition que je faisais de le divertir. Si vous n'essayez pas, vous ne saurez jamais. Et puis, il n'y a que Gabriel et Deborah ici, ça craint rien, rappelai-je pour l'exhorter ou l'encourager.

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