« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver.
Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)


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 La Vie c'est comme un Kinder Surprise ! [Fe]

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Hadès Bowman
« A la recherche,
du Contrat Perdu ! »

Hadès Bowman

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________________________________________ 2021-01-04, 17:01 « A la recherche,du Contrat Perdu ! »

Il y a deux tragédies dans la vie...
...l'une est de ne pas satisfaire son plaisir...
...et l'autre de le satisfaire !
▼▲▼

Je me demandais si tout allait tenir. A ce stade de l'élaboration de mon autobiographie, je ne savais pas encore si il allait être question d'un, ou de plusieurs volumes. Pour le moment, le tout tenait en quelque mots seulement. Et encore, j'avais reçu l'aide d'une charmante habitante de la ville, afin de mieux travailler la première phrase de mon livre.

Chassant une mouche d'un geste de la main, j'entrepris de regarder l'avancée des travaux.

L'espace qu'il y avait dans la Bibliothèque de Alexis, était plutôt restreint. Enfin si on comptait sur le fait qu'il fallait faire tenir les autres bouquins. Je ne voulais pas m'accaparer toutes les étagères. Je pouvais bien partager avec ces auteurs qui devaient sans doute eux aussi, écrire d'une manière magistrale. D'ailleurs, en prenant un livre en main, tout en chassant une nouvelle fois la mouche, je lu diverses citations qui s'y trouvaient. C'était écrit par un certain Oscar Wilde. Ou plutôt par un autre type qui reprenait toutes les citations de cet auteur.

« Tu sais quoi ? Tu vas mettre toute cette rangée dans un carton et on le mettra à la poubelle. Je ne comprend pas ces types qui se prétendent écrivains, alors qu'ils se contentent de faire un medley des choses qu'ont dites des gens célèbres. Mieux vaut privilégier l'espace pour les véritables écrivains. »

Ca faisait déjà plusieurs dizaines de minutes qu'on était ici, dans les locaux de chez Alexis, avec Norbert, afin de mettre de l'ordre dans ses affaires, et de chasser cette mouche qui commençait sérieusement à m'énerver ! Je trouvais le lieu plutôt bien organiser, mais comme j'étais sur le point de finir mon autobiographie, et que j'avais fait l'honneur à Alexis de prendre sa bibliothèque comme lieu officiel où seront vendus mes ouvrages, et où je les dédicaceraient, je ne voulais pas la déranger en lui donnant la lourde charge de faire de la place. J'avais un Minotaure qui s'en sortait très bien, et grâce à mes directives, ça ressemblait déjà bien plus à quelque chose.

« Cette bibliothèque, faudrait mieux la mettre là bas. »

« Où ça ? » demanda Norbert.

« Juste à côté de la grande statue. » précisais-je.

Je sentais que Norbert avait du mal à voir où se trouvait la grande statue. Pourtant d'ici, on ne pouvait pas le louper. Surtout qu'elle était à peu près de ma taille.

« Tu vois où est la statue ? »

« Euh... »

Il ne la voyait pas.

« Tu vois la mouche qui vient de se poser sur le mur juste en face ? »

Elle était loin, mais d'ici on pouvait voir un petit point noir sur le mur qui se tenait pile en face de nous. Norbert observa et sans la moindre hésitation, il me répondit.

« Oui ! »

« Ben juste en dessous y'a la statue. »

« Ah oui, maintenant je la vois ! » s'exclama t'il en prenant la bibliothèque dans ses mains et en la déplaçant jusqu'à la grande statue où se trouvait la petite mouche.

Je savais que je pouvais compter sur lui, même si parfois il lui fallait un peu de temps pour remettre ses esprits au clair.

« On va devoir modifier tout l'éclairage. Je me demande si y'a un expert en ville qui pourrait se charger de cela. D'ailleurs faut qu'on s'occupe aussi de la vitrine. Et je verrais bien une immense banderole avec noté : "L'Oeuvre Arrive !", et un décompte. Du genre : "Plus que 365 jours...". Ca pourrait être très bien. Faudra penser à venir changer le jour tous les jours jusqu'à parution, et bien préciser que c'est approximatif. »

J'étais sûr que Alexis serait contente. Elle avait désormais bien plus de places, et beaucoup d'étagères entassées les unes contre les autres tout près de la statue, et de la mouche. Ah ben non... la mouche était partie. Ca allait être bien plus difficile pour manœuvrer Norbert désormais...


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« Allez dans la Lumière.
C'est au détour d'une Ombre
que nous attends le Mal. »


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Tu es comme tu es... mais malgré les erreurs, tu me rends parfois la vie de maman célibataire plus douce...


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________________________________________ 2021-01-20, 23:04 « Allez dans la Lumière. C'est au détour d'une Ombre que nous attends le Mal. »




Tout le monde sait comment on fait les bébés.
Personne ne sait comment on fait les papas.


C’était l’inconvénient avec Hadès... il était encombrant. Jamais là où on l’attendait, toujours dans les bêtises les plus incongrues. J’ignorai s’il avait été bercé trop près d’un mur divin pendant sa naissance mais une chose était certaine, il ne raisonnait clairement pas comme le commun des mortels. Et même si ce que j’allais découvrir sous peu avait toujours autant le don de me mettre hors de moi et de me faire paniquer, je devais dire que je préférai encore ça aux moments où je ne l’avais pas dans ma vie. Je ne savais pas trop comment nous avions renoué le contact, je savais comment on s’était perdu de vue en revanche, mais depuis son fameux appel à Paris, c’était comme si tout était revenu comme avant. Je n’arriverai sans doute jamais à qualifier notre relation, ni même à la comprendre, mais parfois, on ne pouvait pas mettre une étiquette sur tout, il suffisait juste de profiter des bons moments, d’apprécier ceux qui étaient là pour nous d’une façon ou d’une autre et se laisser porter. Plus qu’avec n’importe qui d’autre, il était SURTOUT important de se laisser porter avec Hadès.

Nous étions dimanche. On venait juste de passer le Nouvel An et j’avais profité d’un dimanche, seule, au calme, pour me caler devant la télévision avec Pétunia, Netflix et quelques Raffaelo. J’vais ignorer le premier bruit sourd que j’avais entendu en provenance du sol, croyant peut-être à mon imagination ou à quelque chose qui devait avoir eu lieu dehors. Mais j’avais fini par entendre quelques minutes après un second bruit qui s’était multiplié de façon répétée, comme si quelque chose était tombé... sous mes pieds... Et sous mes pieds, il n’y avait rien... hormis ma librairie. J’avais coupé le son de la télé en me redressant sur mon canapé, les yeux rivés sur le sol, en attente d’un nouveau bruit qui ne venait pourtant pas. J’avais échangé un regard perplexe avec Pétunia. Je ne savais jamais vraiment ce qu’elle pensait mais son regard s’était aussi glissé vers le sol, sous-entendu sans doute qu’elle avait entendu la même chose que moi. Pourtant, elle n’avait pas grogné, ce qu’elle faisait généralement quand il était question de danger. C’est ce qui avait fini par me rassurer et j’avais remis mon épisode avec un haussement d’épaules. Pourtant, quelques minutes après un nouveau bruit sourd se fit entendre, faisant trembler toute la structure, jusqu’au sol de mon appartement et je m’étais levé d’un bond. Il y avait un vrai problème et il fallait que j’agisse. Ma licorne avait sans aucun doute pensé la même chose puisqu’elle avait sauté hors du canapé pour se diriger vers la porte d’un air décidé.

J’avais récupéré mes clés avant de descendre les escaliers quatre à quatre pour rejoindre la rue. Arrivée devant la boutique, j’avais observé la scène qui se déroulait à l’intérieur avec un choc palpable. A l’intérieur, un Minotaure gigantesque qui devait autant avoir sa place dans une librairie qu’un éléphant dans un magasin de porcelaine se chargeait de porter des cartons de livres sous l’oeil directeur d’Hadès qui semblait se plaire en chef d’orchestre.

- Non mais ça va pas la tête ils sont tarés... Put...

J’avais marmonné la phrase pour moi, tentant d’ouvrir la porte avant de me la prendre dans la tête... Il était évident qu’ils s’étaient téléportés directement à l’intérieur, débranchant le système d’alarme je ne savais comment. Au moins ils avaient eu la bonté de ne pas fracasser la porte de ma boutique... J’avais cherché, fébrile, la clé de la librairie avant de l’enfoncer rageusement dans la serrure et d’ouvrir la porte, les mains sur les hanches :

- On peut savoir ce que vous faites tous les deux ?!

Pétunia était entrée dans l’endroit, maîtresse des lieux. Elle avait trotinné quelques secondes autour de Norbert avant de monter à l’étage pour se vautrer dans son coussin, visiblement épuisée de tant d’efforts physiquement. La tête entre les barreaux de la balustrade, la langue pendant dans le vide, elle observait la scène avec une curiosité non dissimulé. De mon côté, j’avais soupiré en secouant la tête tout en refermant la porte derrière moi avant d’observer le désastre. Ils venaient de me mettre toute la librairie sans dessus dessous. J’avais croisé le regard d’une statue à l’effigie d’Hadès tout en avançant vers lui avec une grimace certaine :

- C’est quoi cette horreur ?
- C’est une mouche.

Norbert avait regardé le mur en direction d’un petit point noir au-dessus de la statue avant de m’observer de nouveau pour me répondre. J’avais eu un soupire atterrer avec un sourire, il était toujours autant à côté de la plaque. Je m’étais précipité vers lui pour récupérer le carton qu’il avait dans les mains :

- Salut ! Oula tu vas où avec ça, stop stop stop, c’est précieux !
- Salut Assexy !

J’avais eu un sourire gêné... apparemment ce n’était pas juste un problème de dyslexie, il ne savait vraiment pas prononcer mon prénom. J’avais lâché le carton qui pesait une tonne à mes pieds avant de commencer à fouiller dedans fébrilement pour y découvrir nombre des plus grands auteurs des siècles passés. Exaspérés, j’avais observé Hadès en soupirant :

- Je peux savoir pouvoir tu déménages toute ma boutique au juste ? Un dimanche en plus ?! T’aurais un moins pu me demander...

J’avais tourné la tête vers la statue avant de l’observer de nouveau :

- Pitié, dis-moi que t’as fini ton bouquin au moins et pas que tu t’y prends juste hyyyyper à l’avance...

Il m’avait expliqué lors d’un de nos “jeudi” qu’il envisagé d’écrire une autobiographie. Je l’avais encouragé dans sa nouvelle lubie car rien ne servait d’aller contre Hadès. Mais aux dernières nouvelles, il n’avait écrit qu’une ligne et l’idée que le réaménagement de ma librairie pour la vente spéciale de son super bouquin passe avant l’écriture ne me semblait pas si saugrenue de la part du dieu des Enfers. A la vue de son regard j’avais soupiré :

- On change pas toute la déco à la sortie d’un nouveau bouquin, sérieux, t’as vu jouer ça où ? A la limite, je veux bien t’aider à le mettre en vente mais t’aura le droit à la vitrine et à la devanture du magasin, basta. A la limite je peux garder ce truc immonde aussi...

J’avais fait un geste en direction de la statue.

- Mais je dois pouvoir aussi VENDRE d’autres bouquins que le tien, tu comprends ? Vous avez rien jeté, hein ?
- Heuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu...

La longue réflexion de Norbert ne me disait vraiment absolument rien qui vaille.

- S’il te plaît sort des poubelles tout ce qui peut y être en termes de LIVRES ok ? Tu laisses les cartons dans un coin de la librairie, genre ici, je m’en occuperai plus tard.

Je lui avais montré un endroit où j’avais voulu qu’il replace le tout et le minotaure était reparti en direction de la réserve et des poubelles pour réparer son erreur. J'avais alors tourné la tête vers Hadès qui n’était plus là. Un peu surprise, je m’étais mise à le chercher dans les allées avant de le retrouver au rayon enfants. Je l’avais observé un instant, me souvenant brusquement qu’une idée saugrenue m’étais venue quelques jours plus tôt. Je m’étais dit que je pouvais tenter d’en parler lors d’un de nos jeudis mais je n’avais pas eu encore le courage d’entamer la discussion avec lui. On avait vécu tellement de choses étranges que l’idée même de lui en parler me semblait surréaliste. Et pourtant, aussi bizarre qu’était Hadès, il semblait aimer sa fille profondément... de mes connaissances, il m’avait semblé brusquement le plus apte à m’écouter ou... me conseiller. Timidement, je m’étais approchée de lui pour lui dire :

- En vrai... tu tombes bien... j’avais envie de te parler d’un truc... un truc que j’ai pas réussi à te demander jeudi...

J’avais baissé les yeux vers son livre, à la recherche des meilleurs mots pour entâmer la conversation. Mais j’avais fini par demander de but en blanc :

- Comment t’es devenu... papa ?

J'avais levé les bras en secouant les mains pour le dissuader de me parler d’anatomie.

- Je parle pas de la FACON dont on fait les bébés hein... ça je sais... juste... Comment tu as fait pour accepter ton rôle de père avec Autumn? Comment tu sais si tu fais les choses bien ? Comment... comment ça t’es venu tout ça ?

J'avais levé les yeux vers lui, timidement. J’entendais au loin Norbert faire un boucan pas possible, vidant sans aucun doute les poubelles des cartons qu’il y avait jeté. J’étais pas certaine que cette conversation me ferait du bien, ni même s’il était capable de tenir ce genre de conversation avec moi... mais c’était le seul père d’une toute petite fille que je connaissais.
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________________________________________ 2021-02-06, 19:15 « A la recherche,du Contrat Perdu ! »

Il y a deux tragédies dans la vie...
...l'une est de ne pas satisfaire son plaisir...
...et l'autre de le satisfaire !
▼▲▼

Alexis était nerveuse. Je la comprenais. Moi aussi je l'étais un peu. Est-ce que mon autobiographie allait plaire ? Est-ce qu'elle allait marcher ? La dernière fois que je m'étais lancé dans un commerce, c'était celui des bougies à mon effigie. Et on ne pouvait pas dire que ça avait cartonné. Fort heureusement, j'avais réussi à vider le stock complet en distribuant ce qui me restait à un peu tout le monde. Avant cela, j'avais tenté les céréales. Ou c'était après. Mais bon... on ne pouvait jamais anticiper le résultat d'un vente, avant de produire et distribuer les objets de cette même vente. Du coup, je comprenais la nervosité d'Alex. Mais fallaiiiit pas !

Je m'étais détaché du groupe, car ils semblaient établir entre eux le plan d'attaque pour la suite des préparatifs de la bibliothèque, et je m'étais dirigé vers le rayon enfant. Je voulais voir ce qu'ils avaient en terme de nouveauté. Mon regard se posa sur un livre retraçant l'histoire d'un ours jaune. Je le pris dans les mains, et commençais à le feuilleter. Il s'agissait de l'histoire d'un ours comme ça. Je commençais à le lire.

« Voici l'Ours Martin qui descend l'escalier, bin, bing, bing, sur la nuque, derrière Christopher Robin. »

Je m'étais mis à sourire. Ca m'amusait d'imaginer l'ours descendre dans la main de son petit compagnon. Marche après marche. Se cognons la tête à chaque fois. C'était cruel et amusant.

« C'est, autant qu'il le sache, la seule façon de descendre l'escalier, mais il lui semble parfois qu'il doit y avoir une autre façon, si seulement il pouvait s'arrêter un moment de se cogner la tête et de réfléchir. »

Je souriais une nouvelle fois, tout en levant la tête vers Alexis qui venait de me rejoindre. A l'entendre, je tombais bien. Je savais qu'elle avait besoin d'un petit coup de pouce pour sa bibliothèque. Ca s'était vue dès que j'en avais franchis les portes. Il n'y avait personne. Bon d'un côté, à cette heure ci c'était un peu normal. Mais même. J'avais entendu que dans certains endroits les gens faisaient la queue devant, la nuit, pour attendre l'ouverture. A moins que c'était que certains jours, et en fonction de certaines sorties. Mais bon... bref. Je tombais bien, elle me l'avait dit elle-même. Avec Norbert, on était le rayon de soleil qu'elle attendait pour illuminer ses affaires !

« Avec Merida on a... » me coupais-je, quand elle me coupa elle-même.

Elle ne voulait pas tous les détails. Mais du coup que voulait-elle réellement savoir ? Je l'écoutais, tout en baissant la tête vers mon roman. Relevant aussitôt les yeux, j'eu une illumination.

« J'arrête de me cogner la tête et je réfléchis. » lui répondis-je.

Ca m'était venu comme ça, en pensant à mon ourson.

« Attends, je te lis un passage, ça pourrait t'aider. » lui dis-je, tout en reprenant ma lecture.

Elle n'avait pas suivi le début, mais ce n'était pas grave. On pouvait aisément prendre la lecture en cours de route. C'était le rayon enfant après tout.

« Le voici au bas des marches, prêt à vous être présenté. Quand j'ai entendu son nom pour la première fois, j'ai dit exactement comme vous allez le dire : 'Mais je croyais que tu étais un garçon ?'. Car son nom était Winnie. Winnie l'ourson, ce qui correspondait à un nom de fille. » me stoppant dans ma lecture, je levais les yeux vers Alex. « Ca fait fille, Winnie ? J'ai jamais connu de Winnie, du coup je ne sais pas. Tu en penses quoi ? Tu as peut-être un livre sur les prénoms afin qu'on vérifie ? »

Est-ce qu'on ne s'éloignait pas du sujet ? Le sujet qui était... faire de la place pour mon autobiographie ! Mais également cette histoire de père. Ca ne me dérangeait pas de parler de tout ça. J'aimais beaucoup être père. A dire vrai, j'aimais beaucoup être le père de Autumn, mais aussi le père d'enfants que je n'avais pas encore et qui me manquaient de plus en plus...

« Merida t'a parlé de quelque chose ? Winter ? Spring ? » lui demandais-je. « A moins que ce soit avec Autumn que tu as parlé. Mais elle est encore jeune. Ou alors c'est la grande qui est venue. Ce genre de choses peut se produire. Faut faire attention c'est addictif. » la préviens-je.

Je fermais le livre avant de le ranger dans l'une de mes poches. Il tenait juste assez pour entrer dedans, ce qui était véritablement parfait.

« Je te l'empruntes. Je sais pas si j'ai déjà une carte par contre. Faut s'inscrire où pour les prêts ? » lui demandais-je, en espérant surtout qu'elle ferait le nécessaire pour que j'ai pas besoin de remplir les papiers. « Pendant que j'y pense, je suis pas très chaud à l'idée de prêter mes romans. Je préférerais largement les vendre. Si ça te va, on installera une caisse. Et je te ferais avoir de la monnaie. »

Laissant Alexis là, je revenais vers le coeur de la bibliothèque. Norbert faisait un boucan pas possible depuis quelque minutes, et je voulais voir ce qu'il fabriquait. A peine arrivé, que la statue venait de lui échapper des mains et qu'elle s'était explosée sur le sol.

« La statue d'Alex... » laissais-je échapper.

Norbert semblait perturbé par ce qu'il venait de faire. Il était totalement embêté.

« Ca arrive même aux meilleurs. » lui dis-je.

Il soupira avant de faire apparaître une pelle et un balai. Sans perdre de temps, il s'était mis à ramasser les morceaux de statue brisée. Je m'étais tourné vers Alexis qui m'avait rejointe.

« Je me demande si Merida veut un autre enfant. J'ai déjà été père assez souvent, mais je n'arrive pas à savoir si elle veut Winter et Spring ou pas. On a passé pas mal de temps avec eux, et c'est un peu difficile maintenant. Tu vois ce que je veux dire ? »

Je n'étais pas sûr qu'elle voyait. Mais au moins elle savait que je me demandais si elle voyait, ce que j'ignorais de si elle voyait ou pas ce que je voulais dire.

« Je pense qu'il faut vraiment le vouloir pour être père. Parce que si tu ne le souhaites pas de base, et que ça te tombes dessus, c'est fini. Quoi qu'il se passe, ça devient catastrophique. Et t'as beau espérer que ça ira, rien n'ira. Ca ne sera qu'illusion. C'est un gouffre sans fond. Faut le désirer. Vraiment. C'est important. »

Je désirais Winter. Je désirais Spring. Je savais que je serais un meilleur père que cette version future qu'on avait vue. Et puis, Fergus désirait Merida, d'où le fait qu'il avait été un bon père et qu'il l'était toujours.

« Attends. Non. » dis-je en posant une main sur son bras. « Je désirais pas Elliot. Ni Autumn. C'est bizarre. Je ne voulais pas d'enfants. Et ça m'a été imposé. Elliot, puis Ellie, puis Autumn. C'est étrange. »

Toutes mes convictions s’effondraient. Je ne les désirais pas. Je les aimais, mais je ne les désirais pas.

« Je crois qu'on peut aimer quelqu'un sans le désirer. En tout cas j'aime Elliot, Ellie et Autumn. Mais je désire aussi Winter et Spring. Je crois qu'on peut aussi bien aimer ce qu'on désire que ce qu'on ne désire pas. Oui, c'est ça. voilà. Ben du coup ça marche dans les deux sens. »

Je lui faisais un sourire se voulant rassurant. Mais rassurant de quoi ? Enfin elle devait être rassurée de quoi ? La regardant dans les yeux, un doute me prit.

« Tu ne veux pas être père ? » lui demandais-je.

C'était stupide. C'était une fille.

« Tu demandes ça pour qui ? »

Puis, tout à coup, ça me sautait aux yeux. Ca m'arrivait souvent ce genre de choses ces derniers temps. Il fallait juste à chaque fois que ça atteigne le cerveau. Mais là, c'était comme une évidence. Papa... père... ça signifiait bébé.

« C'est Sasha, c'est ça ? » m'exclamais-je. « Ou Desmond ? C'est Desmond ? Dit moi qui attend un bébé ! »

Je n'arrivais pas à comprendre de qui il s'agissait, mais j'étais déjà grandement excité !


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________________________________________ 2021-03-16, 00:12 « Allez dans la Lumière. C'est au détour d'une Ombre que nous attends le Mal. »




Tout le monde sait comment on fait les bébés.
Personne ne sait comment on fait les papas.


J'avais retrouvé Hadès au rayon enfant, le livre de Winnie l’Ourson dans les mains. J’avais grimacé de loin en observant la couverture. C'était pas très professionnel mais bon, on était dimanche après tout et je n’étais pas à proprement parlé avec un “client”. J'avais jamais aimé Winnie l’Ourson. J'aurai pas pu l’expliquer. Un truc dans l’histoire et dans les personnages qui me mettait aussi profondément mal à l’aise que si je regardais un film d’horreur ou gore genre Saw. Je savais pas non plus pourquoi c’était avec Hadès que j’avais envie de parler de ça et pourquoi il me semblait la personne idéale, surtout en voyant son degré de bêtises habituels et le passif que nous avions. Mais depuis quelques années, j’avais l’impression qu’il s’était assagi, sans doute était-ce dû à son apparence plus adulte et aussi au fait qu’Autumn était venue au monde. Et si un dieu qui avait dû être un vrai Enfer sur terre pendant des millénaires était capable de changer au contact d’un bébé, j’avais bon espoir qu’Erwin qui se contentait simplement de ne pas avoir d’affinité avec les enfants puisse également changer. Enfin... si bébé il devait y avoir... parce que je n’étais clairement pas prête à mettre un bébé en route... et lui encore moins.

Je l’avais laissé patiemment lire son passage de l’ourson dérangé. Cela avait l’air de lui faire beaucoup de bien, il semblait presque émerveillé à l’idée de lire ses aventures bien que son prénom le perturbait. J’avais haussé les épaules pour le dissuader de me déranger encore plus la boutique dans des investigations futiles :

— De manière générale Winnie est un prénom de fille, ouais. Mais c’est peut-être un surnom... ou alors il est juste stylé et se fout du genre des prénoms ? Regarde, moi je m’appelle bien Alexis et c’est un prénom de garçon dans beaucoup de pays...

J’avais objecté en haussant les épaules. Je l’avais observé en fronçant les sourcils pendant un instant, ne comprenant pas vraiment de quoi il parlait mais j’avais écarquillé les yeux en secouant vigoureusement la tête lorsqu’il m’avait parlé de Merida :

— Oh non non ! T’y es pas ! Elle m’a rien dit du tout, c’était pas pour elle que je demandais mais...

Je commençais seulement à réagir à ce qu’il venait de dire. L’observant surprise, j’avais bloqué un instant avant de lui demander :

— Tu vas vraiment appeler tes autres enfants avec les autres saisons... Et attend... Tu veux des autres enfants ?! Et... La grande Autumn ?! Oh punaise faut que je m’assoie...

Et c’était pas complétement faux, j’avais eu une espèce de vertige bizarre en l’entendant parler de tout cela. Apparemment, le laser game n’avait pas fait que de me mettre des idées en tête, il en avait mis dans toutes les personnes de Storybrooke qui avait eu le malheur de participer. Est-ce qu’Hadès s’était vu avec deux enfants de plus ? Il semblait partant pour les faire en tout cas... bien plus qu’Erwin... Quant à la grande Autumn qui devenait addictif, parlait-il simplement de son futur ? Est-ce que l’ado qu’elle avait du devenir lui manquait ? Son “emprunt” du livre m’avait complétement sorti de ma rêverie tandis que je l’observais surprise. Quelle carte ? Quel prêt ? Ce n’était que lorsqu’il avait parlé de “vendre” son livre que j’avais compris le quiproquo. J’avais ouvert la bouche pour lui répondre quand soudain un bruit fracassant m’avait fait me lever d’un bond pour rejoindre Hadès qui s’était précipité vers le bruit. J’avais prié tous les dieux que Norbert ne m’avait pas fait une nouvelle grosse bêtise mais en voyant qu’il s’était contenté de briser l’immonde statue avec un petit air triste, je lui avais fait un signe de tête pour lui faire comprendre que ce n’était rien, avant de lever le pouce en l’air dans sa direction en le voyant commencer à balayer. Ça allait au moins l’occuper et ça me faisait du travail en moins.

De son côté, Hadès était revenu à notre conversation. J’avais hoché la tête d’un air entendu lorsqu’il avait parlé du manque de ses enfants, je voyais parfaitement. Parfois le soir, avant de m’endormir, je revoyais encore le regard timide d’Isaac et le sourire radieux de Rose. Les hurlements de joie de ma fille et les rires discrets de mon fils. Il avait enchaîné sur ce que je voulais vraiment savoir, non sans me créer une peur panique dans un premier temps qui m’avait tordu le ventre. Plus rien n’était logique. Je n’avais même pas réagi que ce qu’il me disait n’avait aucun sens, me concentrant uniquement sur le fait que de ne pas désirer son enfant faisait de sa vie un moment catastrophique pour le père ou la mère en question. Il s’était repris et j’avais eu un soulagement en entendant la suite. C’était vrai. Aucun de ses enfants n’avait été désiré. Mais je me souvenais que sa relation avec Elliot n’était pas toujours au beau fixe bien qu’il aimait Autumn au point de l’étouffer.

Il s’était brusquement illuminé en se rendant compte que sa phrase ne tombait pas de nulle part. J’avais haussé un sourcil sceptique en l’entendant me demander si je ne voulais pas être père avant de l’entendre énoncer plusieurs non :

— Sasha c’est une fille, tu te rappelles ? ... Tout comme moi, elle peut pas être père... Charlie, à la limite... Et Desmond je sais pas qui c’est...

Je le regardais avec un air interrogateur. J'avais loupé un épisode, non ? J’avais fini par secouer la tête de gauche à droite dans un petit rire en détachant mon regard du sien, ne me sentant plus la force de voir son air curieux sur moi.

— Personne n’est enceinte voyons...

Comme je me trompais...

— C’est juste... c’est juste que moi aussi j’ai vu mon Futur dans ton truc de Noël qu’Elliot a organisé... enfin une espèce de futur possible... je crois.

J’étais sûre de rien, surtout avec la tête du dit “futur”. Me frottant le bras, mal à l’aise, je précisais :

— Je... je suis avec quelqu’un en ce moment, depuis quelques mois. Tu le connais pas.

Je l’avais ajouté précipitamment pour éviter qu’il me pose toute question à ce sujet. Le souvenir du “voiturier” était encore bien trop vivace dans mon esprit pour que je lui en parle sans compter qu’Hadès pouvait se montrer être une pipelette décérébrée, parlant sans même observer la portée de ses mots. Il avait pris Erwin en tant que trésorier de Storybrooke et j’ignorais s’il savait qu’il était marié. Une chose était sûre, s’il savait qu’il était avec moi, il risquait de lui en parlait ou de laisser échapper l’information et je n’avais pas envie que cela arrive. Ni pour moi, ni pour lui. Reprenant un peu de courage, j’avais ajouté :

— Je... je me suis rendue compte que je l’aime... je crois. Et dans ce futur, nous avons deux enfants. Sauf que lui ne veut pas du tout d’enfants, il est pas très très... “paternel” tu vois ? Et je me demande comment on en est arrivé là... Dans ce futur, mes enfants m’aiment et je crois que je les aime mais le premier craint son père avec tant de force que c’était flippant et la seconde... je crois qu’elle manque tellement d’un père qu’elle le vénère... J’ai... J’ai pas envie de ça pour mes enfants...

J’avais grimacé en avouant la dernière phrase avant de poursuivre :

— Du coup... Je me demandais s’il était possible que dans notre futur, il puisse s’habituer à cette idée, l’idée de devenir Père je veux dire, tu vois ? Histoire que si un jour on doive avoir un enfant ensemble ben... il aura un papa qui l’aime ou qui s’occupe de lui...

J'avais tourné la tête vers Norbert qui continuait à ramasser les débris au sol. Je le soupçonnais d’écouter attentivement notre conversation à présent dans la mesure où il balayait avec une telle lenteur que c’était impossible qu’il le fasse sérieusement. Le minotaure ne devait pas être capable de faire deux choses en même temps. D’ailleurs, sentant le silence s’installer, il avait relevé la tête et lorsque son regard avait croisé le mien, il s’était remis à balayer avec plus de vigueur. Avec un sourire amusé, j’avais fini par tourner de nouveau la tête vers Hadès, reprenant le fil de mes pensées.

— J’ai jamais eu de Père...

J’avais souris en haussant les épaules pour dédramatiser la situation. Je me rendais compte que je ne savais même pas s’il était au courant.

— Enfin, comme tout le monde j’ai eu un géniteur mais disons que j’ai pas été élevé par lui parce que j’aurai fait buguer ses élections... la politique, toussa toussa, tu connais maintenant ! Même si tu t’es jamais fait élire... si ?

J’avais un doute. Je fronçais les sourcils, tentant de m’en souvenir avant de revenir au sujet principal :

— Ca me gène pas de pas avoir de Père. Regina m’a bien élevé. Je sais que parfois une seule mère vaut bien mieux qu’une famille désunie ou destructrice mais... j’ai envie que mes enfants si j’en ai un jour aient un Père... et je sais qu’avec Elliot au début, tu savais pas trop comment t’y prendre non plus, pas vrai ? Tu l’as pas élevé pendant des années, tu l’as retrouvé qu’ici... mais maintenant tu t’occupes de lui, tu t’occupes bien d’Autumn aussi... alors je me demandais si tu pensais que tout le monde pouvait un jour devenir Père...

En scrutant son visage, je me rendais brusquement compte que c’était sans doute con ce que je faisais. Hadès était nul pour les conseils. Il ne vivait que pour ressentir. Il avait sans doute ressenti un jour le fait qu’il était Père mais c’était sans doute pas lui qui pouvait me dire comment aider Erwin à trouver le chemin de la paternité. J’en avais pas besoin tout de suite mais...

— J’ai été envoyé environ 10 ans dans le futur... le plus âgé de mes enfants devait avoir 8 ou 9 ans... ce qui voudrait dire que je devrais pas tarder à être enceinte et vu la tête que l’homme que je côtoie faisais en les voyant, j’arrive pas à comprendre comment on peut en arriver à avoir un enfant tous les deux... je voudrai juste qu’il accepte son rôle... c’est trop demandé tu crois ?

J’avais observé le livre qu’il avait en main. Je sentais une certaine tristesse s’emparer de moi, une certaine angoisse aussi. Le sentiment que tout ne pouvait que mal tourner. J'avais beau me dire que cette simulation n’était qu’une possibilité parmi tant d’autres, elle m’obsédait... sans doute comme la “Grande Autumn” obsédait Hadès. Il avait raison finalement, c’était un jeu dangereux. D’un signe de tête j’avais précisé :

— Je te l’offre, le livre. Pour Autumn. Parce que... on est pas dans une bibliothèque, on est dans une librairie. Donc personne n’emprunte les livres ici, ils s’achètent... comme tu veux le faire avec ton roman. Tu vois... t’as frappé à la bonne porte.

Je lui avais lancé un petit sourire, moitié timide, moitié amusé.
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Hadès Bowman
« A la recherche,
du Contrat Perdu ! »

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________________________________________ 2021-03-20, 15:26 « A la recherche,du Contrat Perdu ! »

Il y a deux tragédies dans la vie...
...l'une est de ne pas satisfaire son plaisir...
...et l'autre de le satisfaire !
▼▲▼

Alexis venait de m'offrir le livre que je tenais en main. J'allais pouvoir rentrer chez moi avec l'ourson. J'aurai pu être heureux. Juste heureux. Mais quelque chose m'avait grattouillé l'estomac. De la faim ? Je ressentais un sentiment de culpabilité et de frustration par rapport à tous les autres livres qui se trouvaient ici. Ils n'allaient pas pouvoir rentrer avec moi. Ils se devaient de rester ici et d'attendre qu'une autre personne vienne, les achète et reparte avec. Les acheter... cette pensée me fit frisonner. Alexis me l'avait confié. On était dans une librairie et non une bibliothèque. Ca signifiait qu'ici, les livres s'achetaient et que par conséquent si personne était là pour les acquérir, ils passeraient un très long moment tout seul sur une étagère. Est-ce que je voulais cela pour mon autobiographie ? Est-ce que j'étais en train de créer quelque chose voué à être abandonné dans un lieu rempli d'autre de ces choses ?

« Tu gères un orphelinat ? » laissais-je échapper. « Je n'avais jamais vue tout ça sous cet angle... » poursuivis-je.

Norbert s'était arrêté de balayer. Je le sentais se rapprocher de nous. J'en avais profité pour le regarder. Avait-il compris la même chose que moi ?

« J'ai tout un passage dans mon autobiographie qui traite des enfants, de ce que ça représente, de comment s'en occuper, de ce qu'il ne faut surtout pas faire avec. Comment j'ai pu laisser tout ça arriver... ? »

Je regardais autour de moi. Les rayons étaient plein. Et ce que je voulais faire, c'était d'agrandir ? Mais qu'est ce qui m'était passé par la tête ?

« Faut qu'on arrête tout ! Qu'on stop tout ! » m'exclamais-je. « On va vider les étagères, retirer tous les livres. Norbert, prend desgrandssacs. On va aller les distribuer auprès des habitants. On fera maison après maison si il le faut. Plus jamais aucun livre sera sans propriétaire fixe ! »

Sans plus attendre, je demandais à Norbert de faire apparaître de grands sacs. Il en avait fait apparaître des bien trop grands... Du genre taille géante dont je n'en avais jamais vue auparavant. Du coup je lui avais demandé d'en faire apparaître des plus petits, de taille normale, qu'on pourrait facilement transporter et remplir afin qu'ils ne soient pas trop lourd.

« Alex, prend un plan de la ville. On va commencer rue après rue en partant d'ici. Norbert va se charger de tout emballer. On ne regardera pas sur l'argent. Ce qui compte c'est que chaque livre trouve preneur. D'ailleurs, pour un livre adopté, un second livre offert ! »

Même si déjà le premier était offert. Mais il fallait procéder par offres pour inciter la clientèle à acheter.

« Faut pas s'arrêter là ! On va aller dans chaque bibliothèque, chaque librairie, de chaque ville, chaque pays, chaque monde. On va monter tout un truc. Tant que je serais Maire, plus jamais aucun livre sera abandonné ! J'en fais le serment ! »

Tenant fermement le livre qu'Alexis m'avait offert en main, je m'imaginais tout ce que je pouvais faire pour ces livres. Mais en visualisant le temps que ça me demanderait, l'implication de chacun et aussi le fait que les librairies ne pourraient plus rester ouvertes, je du prendre en décision entre mes amis, Alexis, et les livres abandonnés sur les étagères. Et puis, j'avais aussi déjà commencé à écrire mon autobiographie, ça m'embêtait un peu de m'arrêter à mi parcours. Hum... en fait, j'avais pas agis. J'avais laissé faire, fermant les yeux sur le côté sombre de ce monde que je ne maîtrisais pas. Du coup, au lieu de faire tout ce que je venais d'imaginer, quand je ressentis quelque chose au fond de mon estomac, ma réaction fut tout autre.

« J'ai faim. » laissais-je échapper.

Norbert se stoppa dans son balayage pour s'approcher de nous. Il avait entendu le mot nourriture. Sans doute qu'il avait fait lui aussi.

« Tu disais quoi ? » demandais-je à Alex en songeant à ce qu'elle venait de dire.

Le creux dans l'estomac avait débuté bien avant la fin de sa phrase. C'était sans doute pour cela que j'avais écouté d'une seule oreille ce qu'elle me disait. Mais j'avais retenu l'essentiel. Du moins, j'en avais la sensation.

« Je pense qu'un enfant de dix ans ne peut pas être père. Faut qu'il soit un peu plus mature. Tu vois dans mon cas, il m'a fallu du temps. Déjà y'a eu Elliot et j'avais quoi ? Un, deux, trois millions d'années ? » demandais-je à Norbert.

« Dans les 65 je crois. » me répondit-il.

« Ah oui quand même ! Bon du coup tu vois, à dix ans c'est un peu jeune. Mais après, tu peux trouver quelqu'un de plus grand et de plus mature, qui pourrait très bien être père. Ca ne doit pas être difficile à trouver. Si tu veux on placarde des annonces maintenant qu'on n'a plus besoin de faire du porte à porte pour les livres. »

Je vis que Norbert ne comprenait pas de quoi je voulais parler. Normal, je n'avais fait qu'imaginer ce qu'on aurait pu faire pour ces livres abandonnés, sans le prononcer à voix haute.

« C'est pas important d'être élevé par son géniteur. Regarde moi. J'ai bien fini et j'ai eu ni père ni mère. Enfin, aucun d'assez présent pendant mon enfance. J'ai même pas eu de chat. Et si je pouvais me débarrasser du nôtre, je le ferais. Mais la vraie question que tu dois te poser c'est si toi tu serais une bonne mère. Du moment que le petit à un des deux parents, ça suffit amplement. J'ai toujours considéré Diane comme une figure maternelle. Dans le sens où elle n'avait pas d'enfants et qu'elle n'avait pas de relations à proprement parler. Ca avais un côté rassurant. Du moins sur le fait qu'elle se préservait pour l'enfant parfait. Et la relation parfaite. Là où on était tous du genre à se lâcher. Parfois même un peu trop si tu te bases sur Aphrodite. D'ailleurs, je me demande ce qu'elle devient. Depuis que je lui ai dit que je ne voulais plus la voir, je ne la vois plus. »

« On perd souvent contact avec les autres. C'est un véritable drame. » laissa échapper Norbert. « Je n'ai plus de contact avec les autres. »

Il faisait référence aux Minotaures ? Je préférais ne pas poursuivre dans cette voie. Si il me disait qu'ils lui manquaient, je ne savais pas comment je réagirais.

« Bref ! Tu seras une bonne mère. C'est évident, vue que tu prends soin de tous ces livres. » dis-je en désignant du regard ces étagères et en comprenant le sens profond de la profession d'Alexis et le but de cette librairie. « Tu vois, un enfant c'est un peu comme un roman. Y'a un papa ou une maman qui l'écrit et ensuite, ils le confient à quelqu'un comme toi. Une nourrice, ou baby sitter, qui cherche la personne idéale qui sera là pour prendre soin du bébé et pour s'occuper de lui. La preuve ! » m'exclamais-je en montrant le livre que je tenais dans les mains. « Tu as réussi à trouver le parent idéal pour ce livre qui était là, abandonné sur une étagère. Tu créés du bonheur. C'est un bel exemple d'Espoir pour tout livre abandonné de se retrouver ici, et grâce à toi, de pouvoir finir dans un foyer, être chéri et vivre pleinement sa vie de livre. »

« Je peux adopter un livre moi aussi ? » demanda Norbert, tandis que je lui tapotais la main.

« Oui, oui. Mais pour revenir sur toi... » dis-je en portant toute mon attention sur Alexis. « ...tu seras une bonne mère. Et c'est tout ce qui importe. »

Voilà qui était dit et prouvé. On pouvait peut-être passer à table ? Ou tout du moins aller manger un morceau quelque part. Mon ventre gargouillait de plus en plus. Tous ces travaux d'aménagements m'avaient ouvert l'appétit !

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C'est au détour d'une Ombre
que nous attends le Mal. »


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Tu es comme tu es... mais malgré les erreurs, tu me rends parfois la vie de maman célibataire plus douce...


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________________________________________ 2021-03-29, 21:53 « Allez dans la Lumière. C'est au détour d'une Ombre que nous attends le Mal. »




Tout le monde sait comment on fait les bébés.
Personne ne sait comment on fait les papas.


C’était jamais simple d’avoir une conversation avec Hadès. Une conversation cohérente je voulais dire. J’avais pu voir que son regard s’était flouté mais je n’étais plus assez rôdée à l’exercice alors j’avais continué à parler et comme j’aurai pu m’y attendre... il n’avait rien écouté. Ou du moins il avait écouté dans l’ordre qu’il voulait avec le sens qu’il voulait. Pourtant, inexplicablement, à la fin, tout avait eu un sens certain. Peut-être pas le sens que j’avais voulu qu’il donne à la base, peut-être pas non plus la réponse à toutes mes questions, mais une base solide qui suffisait à me rassurer pour le moment. Après tout, il n’était pas encore question d’enfant, alors pourquoi paniquer ? Et même si Hadès était bizarre, souvent un peu con, inexplicablement, le fait qu’il puisse penser que je puisse devenir une bonne mère me rassurait. Je ne savais pas sur quoi il se basait, ni même ce que signifiait être une “bonne mère” pour lui, mais si à ses yeux je pouvais au moins offrir à un potentiel Isaac ou une potentielle Rose un avenir aussi radieux que celui auquel avait le droit Autumn, alors ça m’allait. Je m’étais contentée de sourire, touchée et j’avais acquiescé quand il avait proposé d’aller manger un petit truc, songeant que oui, malgré son côté borderline il n’avait finalement pas si mal fini que ça, sans géniteur.



31 Mars 2021.

Un peu impressionnée, je m’étais enregistrée à l’accueil. J'avais presque eu l’impression de passer un interrogatoire de police. Je savais pas pourquoi mais les hôpitaux m’avaient toujours mis mal à l’aise et même si je n’y allais pas pour quelque chose de grave, j’avais toujours l’impression qu’une mauvaise nouvelle allait me tomber sur le coin de la gueule. Une brune releva la tête de son écran d’ordinateur, le visage fermé, attendant apparemment que j’ouvre la bouche. Un peu mal à l’aise, je m’étais avancée d’un pas, plaçant une mèche de cheveux derrière mon oreille pour lui préciser :

— Bonjour, Alexis Child. J’ai rendez-vous à 11h.

— Je peux avoir votre carte vitale, s’il vous plaît ?

— Ah oui ! Pardon !

Prise de court pour un truc qui était juste l’évidence même, je m’étais mise à fouiller fébrilement dans mon sac à main pour en récupérer la fameuse carte et lui tendre. La femme pianota pendant quelques secondes sur son ordinateur sans rien dire de plus. Un Temps interminable qui me sembla duré au moins 2h. Au bout d’un moment, elle me rendit ma carte et se permit enfin un sourire qui semblait tellement mécanique que j’eus l’impression qu’elle allait se claquer un zygomatique.

— Vous pouvez passer en salle d’attente, le docteur va venir vous chercher.

J'avais hoché la tête en la remerciant avant de m’avancer dans le lot couloir blanc à la recherche de la salle d’attente que je finis par trouver. En ouvrant la porte, je pu constater que j’étais seule... ou presque. Deux personnes étaient déjà là, l’une sur une chaise, l’autre sur deux et je les observais d’un air ahuri :

— Norbert ?! Hadès ?! Mais qu’est-ce que vous foutez-là ?

— On s’entraîne !

Abasourdie, j’observais le minotaure tout en refermant la porte derrière moi.

— Vous... vous entraînez ?

— Oui, pour notre rendez-vous.

— … D’accord...

Sans vraiment comprendre ce qu’il entendait par-là, j’allais m’asseoir non loin d’eux. Je me rendais brusquement compte que leur vision m’avait soulagé. C’était pas évident de vivre le moment seule. L’idée de voir deux têtes connues me faisait du bien, même si elles n’étaient pas normalement censées se trouver là. Tout en déglutissant, je remarquais que Norbert se dandinait sur sa chaise en croisant les pattes, changeant souvent de patte comme s’il avait une furieuse envie d’aller aux toilettes.

— Ca va ?

— Oui... j’espère que c’est bientôt à nous... même si on a pas le rendez-vous aujourd’hui...

Je comprenais de moins en moins ce qu’il se passait et Norbert sembla hésiter avant de se pencher vers moi sur le ton de la confidence, tandis qu’Hadès semblait plonger dans un magazine depuis mon arrivée.

— On... On a des petits problèmes en ce moment... pour avoir Winter. Le Docteur Black a donné des conseils mais ça marche pas. Alors on vient vérifier que tout va bien...

Il avait glissé ses gros yeux de taureau en direction d’Hadès. Il semblait gêné, comme s’il ne voulait pas divulguer les secrets d’Hadès et que de s’inclure dedans à travers le “on” allait régler le problème. Ca m’expliquait toujours pas pourquoi il semblait avoir une furieuse envie de faire pipi.

— Tu veux pas aller aux toilettes ?

— Je peux pas...

— Pourquoi ?

Il se pencha un peu plus vers moi, si bien que sa chaise craqua sinistrement, son souffle d’animal m’arrivant puissamment dans le visage. Instinctivement, j’avais cessé au maximum de respirer pour éviter de sentir l’haleine putride de Norbert.

— Tu te rappelles du livre que j’ai pu adopter grâce à toi ?

Oui, je m’en souvenais. Un livre anatomique. Je n’avais pas bien compris pourquoi c’était CE livre qu’il avait décidé de lire mais j’avais hoché la tête pour qu’il poursuive.

— Dedans, ils disent qu’on peut faire une vidéo de ce qu’on a dedans pour voir si tout va bien. Ca s’appelle une ééééé... égrocaphie !

— Echographie ?

— Non, égrocaphie !

— D’accord, pardon, continue.

— Et donc grâce à ça, on peut aussi voir les petits serpents dans les testicouilles et voir si tout va bien pour Winter.

Il mélangeait tellement les mots que j’avais dû me mordre violemment la lèvre pour éviter d’éclater de rire. Je m’étais contenté d’hocher la tête, de peur que d’ouvrir la bouche puisse provoquer mon hilarité.

— Quand je l’ai expliqué à mon bon maître, on a vu qu’on pouvait voir aussi la vessie. Mais pour la vessie il faut boire beaucoup d’eau et ne pas faire pipi. On veut presque un rendez-vous à 11h mais 11h c’est tard pour ne pas faire pipi. Alors on s’entraîne.

Il y avait beaucoup trop de choses qui n’allaient pas dans cette phrase. Déjà “mon bon maître” ?! Ça sortait d’où ça ? Je n’avais jamais entendu le minotaure appeler Hadès ainsi. Ensuite la vessie ? Quel rapport avec le fait de procréer ? J’étais aussi plus ou moins certaine qu’on ne vérifiait pas la capacité d’un homme à féconder avec une échographie. Et enfin, j’avais même l’impression qu’ils n’avaient pas encore vraiment prit le rendez-vous... Quant au fait que Norbert testait pour Hadès... est-ce que j’avais vraiment envie de poser des questions sur tout ça ? Pendant ma réflexion, j’avais vu Norbert grimacer de plus en plus avant de me demander timidement.

— Je peux aller faire pipi ?

— Oui, c’est à gauche quand tu sors d’ici. T’inquiète pas, on demandera un rendez-vous à 10h pour être sûrs.

Je lui avais lancé un regard d’un air entendu comme pour l’aider à prendre sa décision et sans plus attendre, il s’était alors levé de sa chaise pour sortir de la salle d’attente en se dandinant. J'espérais sincèrement qu’il trouverait les toilettes à temps...
Profitant de l’absence momentané de Norbert, je m’étais déplacée pour m’asseoir à côté d’Hadès. Je n’avais pas encore eu l’occasion de lui dire pour moi, parce que je savais pas trop comment lui dire ni même si ça l’intéressait, mais notre conversation que nous avions eue au moins de Janvier m’étais revenue brusquement en mémoire. La façon dont il avait voulu savoir qui était enceinte aussi, de façon si prophétique. Nous avions parlé de Winter aussi et apparemment, j’avais eu plus de succès que lui...

— Ça va ? Je suis désolée tu sais, pour Winter. Mais je suis sûre que tu vas finir par l’avoir, ces choses prennent parfois du Temps. Ca te semble peut-être pas normal parce que tu as jamais voulu un autre de tes enfants mais c’est normal tu sais que ça marche pas à tous les coups... Mais si tu veux aller vérifier, tu devrais pas faire une échographie... fait analyse ton... sperme plutôt...

J’avais grimacé en disant le mot. Ça me faisait bizarre de parler de ça avec lui. Il avait été mon patron. Puis mon Mentor. Mon ennemi aussi parfois... Bref, pleins de choses qui faisait qu’on parlait pas spécialement de sperme ensemble. Mais aujourd’hui, je voulais plus le voir comme un ami. Est-ce qu’on parlait semence avec les amis ? C’était une question que je ne m’étais jamais posée jusqu’alors. Observant le mur en face de moi, je lisais une affiche placardée au mur qui faisait apparemment la prévention contre l’alcoolisme en étant enceinte. J’avais grimacé en me souvenant du Tocay que j’avais bu dans le monde de Lyra, tentant de me rappeler que j’avais surtout plus trempé mes lèvres dedans que bu. Et comme pour m’exorciser de ce moment, j’avais annoncé de but en blanc, regardant toujours l’affiche, les yeux dans le vague :

— Je suis enceinte en fait...

J’avais laissé un petit blanc avant de préciser :

— D’un peu près trois mois... Je l’étais déjà quand on s’est vus à la librairie mais je le savais pas... et aujourd’hui...

Au même moment, la porte s’ouvrit sur une femme en blouse blanche.

— Mademoiselle Child ?

— Oui !

Je m’étais levée d’un bond en voyant de docteur qui m’observait avec bienveillance. Derrière elle, Norbert semblait vouloir décider à revenir dans la salle d’attente. Après une courte hésitation j’avais demandé :

— Je... je peux être accompagnée ?

— Mais bien sûr, plus tôt vous commencez à l’envisager à deux, mieux ce sera.

Elle s’était détournée avant que j’eusse le Temps de la détromper. J’avais regardé un instant son dos d’un air horrifié avant de me tourner vers Hadès, timidement.

— Tu... Tu veux venir avec ? Le... le voir ?

J’avais posé ma main sur mon ventre avant d’ajouter un peu honteuse :

— J’ai pas envie d’être seule en fait je crois...

Hadès était loin d’être prévu au programme de notre rencontre mon petit Ange... mais il y avait parfois des opportunités qu’il fallait savoir prendre au vol... même si je risquais de regretter celle-ci.
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________________________________________ 2021-04-28, 19:53 « A la recherche,du Contrat Perdu ! »

Il y a deux tragédies dans la vie...
...l'une est de ne pas satisfaire son plaisir...
...et l'autre de le satisfaire !
▼▲▼

« Regarde à vessie. » dis-je à l'intention de la jeune femme.

Il y avait diverses choses qui pouvaient justifier une échographie. Une difficulté à uriner. Quand il était question de ne pas réussir à vider complètement sa vessie. Faut dire que pour ma part, je l'utilisais depuis très peu de temps. J'allais faire pipi à l'époque, mais moins spontanément et fréquemment qu'aujourd'hui. Là, en ce moment, ça venait parfois tout seul, sans que je comprenne pourquoi. A dire vrai, les premiers jours de la perte de mes pouvoirs, il m'était arrivé de m'oublier. Ce qui s'était avéré compliquer à gérer et surtout à rendre invisible aux yeux de ma Princesse. Je lui avais peut-être touché un mot ou deux une fois la nuit tombé, mais... en fait j'aurais pu éviter de lui dire. Bref, c'était une histoire passée, car aujourd'hui, je contrôlais parfaitement ma vessie !

Les jets urinaires pouvaient être faible, voir contenir que quelques gouttes. Des écoulements de petites quantités durant la journée, comparé aux chutes du Niagara qu'il y avait d'ordinaire. Mais aussi une incapacité à sentir quand la vessie était pleine et à s'oublier. Il pouvait y avoir une augmentation de la pression abdominale. Un manque d'envie d'uriner. Ca faisait tellement de motifs justifiant une visite chez l'échologiste, ou qu'importe le nom qu'on lui donnait.

Je ôtais mes lunettes afin de mieux analyser ce qui se trouvait sur l'écran d'ordinateur. En plus du texte, il y avait des images. Certaines que j'aurais préféré ne jamais voir.

« Là ça a l'air pas mal. Ca se passe comment ? Descend un peu. » lui demandais-je.

Je sentais que Violette était très heureuse de m'aider. Quelque heures auparavant, j'avais été avertis par le grand système de sécurité de la ville. A dire vrai, il s'agissait d'une personne faisant partit de ce que j'appelais le Cercle de Sécurité de Storybrooke. C'était un Cercle. Ou plutôt un groupe de gens situés à divers points stratégiques de la ville, qui bossaient pour moi. Dès que l'un d'entre eux apprenait quelque chose sur quelqu'un, dans son domaine et il m'en informait.

« C'est effrayant... » laissa échapper Norbert en regardant par dessus mon épaule.

Bon d'accord. Il n'y avait pas de cercles. Juste un minotaure qui avait des problèmes de vessie. Et une jeune femme, Violette Parr, qui m'aidait à trouver la solution à ses problèmes. Jusque là, rien de grave. Si ce n'était que quand il se retenait trop longtemps de faire pipi, ça ne voulait pas venir. Et ça faisait déjà quelque jours que ça traînait. Je ne voulais pas avoir un Minotaure infirme sur les bras. Surtout pas au moment où on était en train de concevoir Winter.

« Je t'ai dit qu'on a essayé hier soir ? C'était pas notre meilleure fois. Je ne suis pas sûr que ça ait marché. Faut dire que j'ai failli me bloquer le dos. Et les bougies ça me rend nerveux. Surtout la cire. Ca brûle le torse, c'est pas agréable. »

Pourquoi j'avais la sensation qu'elle ne voulait pas connaître les détails ? En ce moment on testait tout. Absolument tout. Les méthodes les plus douces et les plus... sauvages ! J'aimais bien ça d'ordinaire. Mais en ce moment, c'était un peu compliqué, car tout ça me rendait nerveux.

« Si il faut faire ça, je préférerais attendre de trouver une autre solution. » précisa Norbert en m'indiquant une photo sur l'écran.

Je grimaçais de dégoût. C'était quoi ça ? Qu'est ce que Violette était allée trouver ? Cliquant sur un bouton, j'avais fait disparaître... imprimé la photo ? o_O Je m'étais peut-être un peu trompé de bouton. Me levant d'un bond, Norbert se plaquant contre le mur à l'arrière, on s'était reculé de l'imprimante. Je ne comprenais pas pourquoi la jeune femme venait de nous traiter de gamin en nous laissant ici. Et la solidarité dans tout ça ?

Le grand jour n'était pas loin ! Celui des images qui allaient prendre forme. L'échographiste nous avait prévenu que ce n'était pas ce qui allait se passer. Que ce qu'il ferait serait plus doux et agréable. Je me demandais où il voulait en venir... en tout cas Norbert semblait rassuré. Mais il fallait tout de même se retenir de faire pipi jusqu'à 11h du matin. Et pour cela, mieux valait s'entraîner. Etant donné qu'il était un ami de longue date, je m'étais décidé à l'aider dans sa tâche. On s'était rendu au lieu de l'échographie afin de faire un essai. Il était six heures du matin et on tournait en rond dans la salle d'attente. Norbert nous avait téléporté là, vue que ce n'était pas encore ouvert.

« 11h, c'est ça ? » lui demandais-je, sentant déjà l'envie de faire pipi grimper en moi. « Je vais me chercher une boisson pour patienter. »

C'était de cette manière qu'on s'était retrouvé à boire trois chocolats chauds et deux jus de fruit. A sept heures, on avait déjà usé des toilettes plus qu'il en fallait. Heureusement, ce n'était que le premier jour d'essai.

Le lendemain, on était arrivé à 7h. Un peu plus tard et sans boire. Comme nous l'avait conseillé ma Princesse, si on commençait à avoir soif, autant manger un morceau de pain et ça passerait. Le hic, c'est qu'il n'y avait pas de pain ici. Du coup, on avait opté pour une soupe. Deux même. Et trois. A la quatrième, on s'était précipité dans les toilettes.

Troisième jour. Cette fois ci, on tenait le bon bout. Ni boire, ni manger. J'avais apporté des magasines et j'avais donné un coup de main à l'accueil.

« Mieux vaut ne rien boire du tout. » avais-je dit à un patient. « Rien. Si vous buvez quoi que ce soit, votre vessie va exploser. Il y en aura de partout et ça ne sera pas beau à voir. » insistais-je.

L'infirmière nous avait coupé, me demandant de quitter son bureau et stipulant au patient qu'il fallait absolument boire, car sa vessie devait être pleine. Du coup, il était partit, pensant qu'on était un hôpital de fou et non de gens équilibrés mentalement. Je me demandais ce qui lui faisait penser ça.

« C'est fou ce que les gens sont susceptibles de nos jours. On leur vient en aide et voyez le résultat ! » m'exclamais-je à l'intention de l'infirmière qui me foudroya du regard et m'invita à rejoindre la salle d'attente et à ne plus la quitter.

Une heure plus tard et après avoir épluché un nombre incalculable de magasines, j'étais revenu vers l'accueil. J'avais profité de la pause de l'infirmière pour me mettre devant son ordinateur et tenter de poursuivre mon autobiographie. J'avais eu une impulsion soudaine. Mais à peine deux mots écrits, qu'elle était revenue.

« D'accord, j'ai compris... » avais-je dit en m'écartant d'elle et de son bureau, juste avant de voir le nom des patients suivants. « Alexis Child ? C'est quoi le nom de cette patiente ? » lui demandais-je.

« Child. » avait-elle répondue, suspicieuse.

« Oui, je sais lire. Mais c'est Alexis Child de Alexis Child, ou Alexis Child d'un autre Child ? »

Elle avait une nouvelle fois insistée pour que je rejoigne la salle d'attente. Il s'était écoulé une bonne demi heure avant que Norbert tente à son tour d'en savoir plus. Se présentant à l'accueil, il s'était présenté en tant que Alexis Child. La sécurité était arrivé pour nous demander de quitter les lieux. Heureusement, l'un d'entre eux m'avait reconnu et savait que je dirigeais la ville. Ce qui n'était semble t'il pas le cas de l'infirmière. Comment cela était-il possible ? Du coup je pouvais rester. Mais dans le périmètre de la salle d'attente. Là, je m'étais demandé quel genre de problème de vessie avait Alexis. Ca m'avait pris tout le temps jusqu'au moment où elle avait franchis les portes de ma zone de quarantaine.

Elle me l'avait dit après un long échange avec Norbert. J'avais regardé le petit gars partir avant de tourner la tête vers Alex. Elle était enceinte. D'un autre petit gars. Ou d'une petite fille. Mais j'avais plus la sensation que c'était un petit gars. C'était l'année des petits gars. Et si c'était Winter ? Est-ce qu'on pouvait faire un transfert de bébé ? Genre, Merida avait demandé à Alexis de le porter pour elle ? Je doutais que ce soit possible. Surtout qu'on continuait à tenter de l'avoir. Ca signifiait du coup qu'il y aurait deux bébés cette année et que Winter allait avoir un camarade de jeux ? J'aimais cette idée.

Le docteur qui était arrivé, m'avait proposé, tout comme Alex, de les rejoindre pour voir l'échographie. Ca pourrait me préparer à ce que j'allais voir avec Norbert. Après tout, je n'avais jamais vue d'échographie jusqu'à aujourd'hui. Quand Autumn était dans le ventre de sa maman, il n'y avait pas ce qu'il fallait pour avoir une photo de l'intérieur. Ah ce satané Cocyte ! Et d'un autre côté, j'y avais passé de très bons moments. Ils me revenaient à l'esprit. Ma Merida enceinte de notre petite Autumn. Ces folles journées avec ceux qui étaient présentes. Ma Sasha à mes côtés. C'était la bonne époque. Elle est toujours bonne aujourd'hui, mais c'était encore différent. J'espérais revivre très vite d'autres moments de ce genre.

« C'est plutôt cool une échographie. » dis-je à Alexis une fois dans la salle, pendant qu'elle s'installait. « On m'en a jamais fait, mais j'aimerais bien un jour m'y mettre. »

Je vis les yeux du médecins passer de la jeune femme jusqu'à moi et inversement.

« Vous avez raison de vous impliquer autant dans le processus de création de votre enfant. Mais cette partie là c'est généralement que pour la mère. »

« On fait des miracles aujourd'hui ! » lui répondis-je. « Et puis on essaye un peu tout avec ma femme en ce moment. D'ailleurs, est ce qu'il y a quelque chose qui augmente les chances de féconder ? » demandais-je.

Le docteur, qui venait de poser l'appareil sur le ventre de la jeune femme, eu un petit sourire.

« Disons que quelle que soit la méthode que vous utilisez, elle n'est pas mauvaise. »

Ca c'était sympa et très encourageant !

« J'ai hâte de rentrer et de me remettre à l'oeuvre. Deux bébés la même journée, ça serait une très belle affaire ! » m'enthousiasmais-je.

Le docteur eu un nouveau regard dans ma direction.

« Disons que pour le moment il faudra vous contenter de celui ci Ca prend du temps pour en concevoir un second et une fois la femme féconde, il faut attendre qu'elle mette le bébé au monde pour qu'elle puisse une nouvelle fois l'être. Faudra vous montrer patient. Vous comptez en avoir combien ? »

« Deux de plus. Winter et Spring. Après, je ne sais pas pour Summer. Faut voir. On ne l'a pas vue dans le futur. Si ça se trouve on s'est arrêté à trois. »

« Vous comptez vraiment leur donner ces prénoms ? » demanda t'il à Alexis.

« Oh non, le siens on l’appellera autrement. Je ne sais pas encore d'ailleurs. Ca dépendra de si c'est un garçon ou une fille. Peut être... »

« Astrid ? » nous coupa Norbert qui venait d'entrer.

Je tournais la tête dans sa direction, réfléchissant à la possibilité de l'appeler Astrid.

« Mouais. Ou... »

« Evelyn ? » me coupa t'il une nouvelle fois.

Du coup je réfléchissais une nouvelle fois à la possibilité de l'appeler Evelyn.

« On va y réfléchir. » dis-je en prenant la main de Alexis et en la tapotant légèrement.

On avait tout le temps pour envisager les prénoms de ses enfants. Une seconde, deux... oh !

« Primo ? »

« Ou Secundo ? » me coupa une nouvelle fois Norbert.

« Ca sera le second lui. Ah ben du coup c'est prêt. Reste plus qu'à le sortir. C'est pour quand ? » demandais-je au médecin qui semblait ne plus savoir quoi me répondre.

Etait-il réellement compétent ? On s’interrogeait sur la question avec Norbert...

« Ca va mieux le pipi ? » en profitais-je pour demander à Norbert.

« C'est descendu tout seul. » me répondit-il.

Je me tournais vers le médecin.

« Faudra utiliser votre appareil sur lui. Mieux vaut vérifier tout ça au plus vite. »

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