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 L'Oeil du Tigre [Fe]

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Emmet Miller
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________________________________________ 2016-09-13, 12:03



Il y a toujours un moment...

« ...où les bonnes choses prennent fin. »




    Elle était prise au piège. Une proie facile pour un chasseur, si j'en avais été un. Face à moi, entre la porte et son prédateur. Mon arme reposait dans mon holster. J'aurai pu l'atteindre avant qu'elle réussisse à m'en empêcher. C'était tentant, mais inutile. Je m'étais détaché du bureau, posant une nouvelle fois ma pina colada sur ce dernier et m'avançant en direction de la jeune femme. Il n'était jamais très prudent de mettre peu d'espaces entre sa cible et soi même. Les coups portaient au loin, étaient beaucoup plus prudent.

    Je la fixais droit dans les yeux, sans sourire et une fois à sa hauteur, j'avais glissée la main dans la poche arrière de mon pantalon. Je m'étais approché jusqu'à ce qu'elle soit collée à la porte et une fois à quelque centimètres d'elle, j'avais sortit ma main de mon pantalon, pour glisser la carte dans la fente du boitier se trouvant sur la porte. Un petit déclic s'était fait entendre et j'avais laissé échapper un petit sourire avant de poser ma main contre la porte, pour lui bloquer le passage.

    « Je n'ai peur de rien. A part de la peur elle même. »

    Peut-être qu'elle n'allait une nouvelle fois pas comprendre la référence, mais j'aimais vraiment sortir les répliques du seul livre que j'avais lu. Je m'étais détaché d'elle, lui laissant assez d'espace pour ouvrir la porte et sortir.

    « Si y'a des tics tacs, prend moi en une boîte. » dis-je avant de me pencher pour prendre Rocky par le ventre et de revenir vers le lit, où je m'étais allongé. Manque de bol, j'avais dû me tromper, car j'avais choisi celui de la jeune femme.

    Quand Melody était revenue, je m'amusais à donner des cacahuètes à Rocky. J'avais trouvé le sachet dans le mini frigo. Il y avait tout ce qu'on voulait, c'était totalement inutile de quitter la chambre. Et puis se promener dans le zoo tout seul la nuit, c'était pas ce qu'il y avait de plus rassurant, vue les bruits des animaux autour. Elle n'avait jamais vue Jurassic Park cette fille.

    « Alors ? Tu n'as pas trouvé ton bonheur ? » demandai-je en tournant rapidement la tête vers la jeune femme, et en remarquant qu'elle revenait les mains vides.

    « Une fois devant le distributeur automatique, je me suis souvenue que je n'avais pas d'argent. »

    Je m'étais contenté de sourire. Voilà qui était une nouvelle fois peu prudent. Qui sortait sans argent ? A part quelqu'un qui était du genre à réussir à se débrouiller seule, en volant les honnêtes gens.

    « Tu aurais fait comment sans argent, si t'étais sortie de la voiture quand on s'est disputé ? T'aurais volée une voiture ? Ah non, attends... tu n'as pas le permis c'est ça ? Mais j'ai pas l'impression que c'est le genre de choses qui t'arrêtes. »

    Elle m'avait observée d'un air mauvais.

    « J'arrive toujours à me débrouiller. »

    « J'en doute pas une seule seconde. »

    Melody avait pris place sur la chaise où se trouvait ma veste et mon holster. Elle était toujours vêtue de son magnifique drap fourni par l'hôtel et elle m'observait.

    « J'ai un permis pour ça. »
    dis-je en faisant un signe de la tête en direction de mon arme.

    « T'as pas de comptes à me rendre. »

    Je lui souris une nouvelle fois avant de me redresser et de m'asseoir sur rebord du lit. Puis, je lui avais tendu le sachet de cacahuètes. Elle semblait mourir de faim, c'était triste à voir. Rocky m'avait pris le paquet des mains avant de descendre du lit et de l'apporter à la jeune femme. Brave petit.

    « Je crois qu'il t'as adopté. »

    Ce qui allait rendre la chose encore plus difficile...

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________________________________________ 2016-09-18, 21:47


But without the dark,

we'd never see the stars

Ce type était irrémédiablement louche. Je m'étais empressée de sortir dès que la porte s'était ouverte. L'air frais du soir m'avait fait le plus grand bien. J'avais inspiré profondément en fermant les yeux. L'appel de l'océan se faisait plus intense quand je me sentais en danger. C'était ainsi depuis toujours. Le refuge de la mer m'apparaissait comme la seule solution. Hélas, j'en étais trop loin. Dans le zoofari, il n'existait que des bassins ou des étangs aménagés. Plutôt crever que de me rendre dans ce genre de bocal. Non, j'allais simplement faire un petit tour et revenir dans la chambre. Emmet s'attendait sûrement à ce que je m'enfuie, mais je n'étais pas du genre à crier au loup ou à appeler à l'aide. Je m'en étais toujours sortie seule, et de toutes façons, ceux qui prenaient soin de moi n'étaient plus de ce monde.

Je déglutis avec peine et passai une main dans mes cheveux en faisant quelques pas. J'étais pieds nus sur le sol de graviers. Ca me faisait mal mais je ne sentais presque plus la douleur. A force de prendre des coups, j'avais la peau dure. J'eus une pensée pour Aaron. Je me demandais où il était à présent. Etait-il resté à Bruges ? Peut-être bossait-il dans une baraque à frites ? Un sourire tressauta sur mon visage blafard en l'imaginant proposer une fricandelle et une sauce picadilly aux clients. En tous les cas, j'espérais qu'il allait bien. Si je l'avais planté du jour au lendemain, c'était pour sa survie. Me suivre aurait été trop dangereux sur du long terme pour lui car je voyais bien la façon dont il me regardait. Moi-même je ne savais plus très bien ce que j'éprouvais à son égard. Des sentiments intenses et contradictoires. Je m'en voulais de l'avoir tabassé, je lui en voulais de m'avoir frappée. Et en même temps, j'avais envie de tout lui pardonner. Il était la seule personne à m'inspirer autant de douceur et de brutalité à la fois. Ce qui était certain, c'était qu'il me manquait. Terriblement.

Je serrai mon drap de plus belle sur ma poitrine en le sentant voler dans la brise nocturne. Je continuai de marcher, la tête basse et mes pensées s'agitant comme un ouragan.

Il faudra bien que tu retournes dans la chambre, à un moment ou un autre...

Mon ventre criait famine mais je n'avais pas d'argent pour chercher quelque chose au distributeur. Nous n'avions rien mangé depuis le déjeuner. Apparemment, Emmet était comme les serpents, il digérait très lentement sa nourriture.

Après encore quelques minutes passées au dehors, je retournai à contrecoeur dans la bâtisse en verre. Aussitôt, je remarquai qu'Emmet était allongé sur mon lit. Il l'avait évidemment fait exprès. Il était occupé à lancer des cacahuètes à Rocky qui les gobait en plein vol.

Comme il avait pris ma place, j'allai m'asseoir d'un air faussement tranquille sur la chaise, sur laquelle était accrochée le holster de l'homme. Il m'apprit qu'il avait un permis pour l'utiliser et je haussai les épaules d'un air égal. Je m'en battais les nageoires. Du moment que son ambition profonde n'était pas de me coller une balle en pleine tête. Mais rien n'était moins sûr...

Il s'assit sur le rebord de MON lit et me tendit le sachet de cacahuètes. J'affichai une grimace même si je mourais d'envie de les dévorer. Sans prévenir, Rocky le lui vola et courut me l'apporter. Surprise, je m'en saisis et tapotai le crâne du raton-laveur pour le remercier.

J'ignorai les propos d'Emmet et plongeai deux doigts dans le petit sachet. Je commençai à manger les cacahuètes d'un air blasé.

"Si tu bossais pour le Dragon, tu me le dirais ou pas ?"
demandai-je abruptement.

Je fis craquer une cacahuète sous mes dents en le fixant d'un oeil perçant. Je cherchai à trouver les failles dans son attitude, mais en professionnel qu'il était, il ne laissait rien transparaître. Sans ses rares maladresses, je n'aurais rien remarqué. D'ailleurs, sans doute qu'il l'avait fait exprès pour me déstabiliser. De cette manière, je me posais davantage de questions sur son compte, et je me sentais encore plus en danger que d'habitude.

"Tu m'as fait comprendre que tu n'étais pas un gentil globe trotter sans histoire."
repris-je en me redressant quelque peu sur ma chaise.

Je me tournai vers le bureau juste assez pour poser le sachet de cacahuètes et pivoter de plus belle afin de saisir le flingue rangé dans le holster. Il était lourd, comme toutes les armes, et son contact m'était étranger. C'était ironique de s'apercevoir que malgré toutes les personnes dont je voulais la mort, je n'avais jamais cherché à obtenir une arme pour m'en débarrasser. Cela venait sans doute du fait que plus de la moitié des gens sur ma liste noire était à l'épreuve des balles. C'était une perte de temps d'essayer de leur en loger une en pleine tête.

Je soupesai le flingue, imaginant sans peine un projectile de plomb passant à travers mon crâne. Je déglutis avec peine mais levai les yeux vers Emmet sans me départir de mon regard revolver. Je lui lançai l'arme qu'il rattrapa agilement.

"Vaut mieux pas laisser traîner ce genre de gros calibre." lui dis-je d'un ton amer. "Tu sais pas ce dont je suis capable. J'ai jamais tué quelqu'un dans son sommeil, mais l'idée pourrait me venir si j'ai une trop grande insomnie. Ca serait con que Rocky n'ait plus personne pour s'occuper de lui."

Essayais-je de l'impressionner ? Même si c'était dérisoire, je voulais tenter le tout pour le tout. Je me doutais qu'il était diablement renseigné sur moi. Il ne travaillait sûrement pas pour le Dragon car j'avais rencontré pas mal de ses agents et il n'avait pas la même approche qu'eux, à moins qu'il ait décidé de se montrer original.

"C'est quoi la suite du programme ?"
arguai-je en me levant d'un bond. "Tu me colles une balle dans la tête maintenant ou tu préfères attendre ? Quoique... si tu avais voulu, ça serait déjà fait. Pourquoi tu me gardes en vie ? Tu attends quoi de moi ?"

Mon drap avait un peu glissé quand j'avais quitté la chaise. Je le fixais sans ciller. Je voulais savoir. Je voulais comprendre. Quitte à en mourir. Ma vie avait si peu d'importance, de toutes façons...
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Emmet Miller
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________________________________________ 2016-09-19, 14:15



Il y a toujours un moment...

« ...où les bonnes choses prennent fin. »




    Australie, décembre 2012...

    Je rentrai dans ma chambre d'hôtel, un soir de décembre. Il ne pleuvait pratiquement jamais et on crevait de chaud. Je n'étais pas habitué à ce climat en plein mois hivernal. D'ordinaire, je rentrai chez moi en marchant contre le vent et contre la neige. Le quartier où se trouvait mon hôtel était sombre et malfamé. Je me dépêchai de rentrer dans ma chambre et de fermer la porte derrière moi.

    La suite du programme était ordinaire. Se faire un bon chocolat chaud et s'allonger sur le canapé jusqu'au lendemain matin. Mais ce soir, tout n'allait pas se passer comme prévu. Ma main s'était glissée dans mon holster et j'en avais sortit mon arme que j'avais tendue droit sur la personne assise sur mon canapé, tandis que de mon autre main je retirai la sécurité de mon arme à feu.

    C'était une personne que j'avais rencontré le matin même, dans la rue, qui se trouvait désormais assise dans ma chambre d'hôtel. Il me fixait droit dans les yeux, un léger sourire aux coins des lèvres. J'avais remarqué sa présence dans la rue, car j'étais habitué à suivre des gens, si bien que quand c'était eux qui me suivaient, j'arrivai à les débusquer. Mais j'avais perdu sa trace un peu plus tard dans la journée, me disant que je me faisais sans doute des idées. Cela dit il était bel et bien là, avec toujours le même costard que quand je l'avais croisé cet après midi.

    « Monsieur Miller. Je vous en prie, asseyez vous. »

    « C'est très généreux de votre part de m'inviter à prendre place chez moi. » répondis-je du tac au tac en observant discrètement autour de moi, pour voir si il était seul ou non.

    « Nous sommes seuls, monsieur Miller. » m'assura t'il comme si il lisait dans mes pensées. Puis, il tourna la tête délicatement vers le bureau où se trouvait plusieurs feuilles de papiers et une pochette brune. Qu'est ce qu'il avait vue ? Et en quoi cela le concernait ?

    « Mon ami m'a envoyé afin de vous remettre ceci. »

    Il déposa sur le bureau, après s'être levé, ce qui d'ici ressemblait à un billet d'avion. Puis, tandis que je tenais toujours mon arme dirigée dans sa direction, il fit quelque pas jusqu'à moi, en me souriant toujours.

    « Il m'a aussi demandé de trouver ce qui pourrait vous faire plaisir, afin que votre départ d'Australie ne soit pas considéré comme une obligation, mais plus un échange entre vous et mon ami. Alors monsieur Miller ? Que souhaite un homme comme vous ? De l'argent ? Je doute, vous en avez déjà suffisamment. Une belle et grande maison ? La vôtre doit vous convenir, n'est ce pas ? Souhaitez vous retrouver votre travail et une vie calme et paisible, monsieur Miller ? Mon ami peut vous y aider. »

    « La fille. Je veux la voir. » répondis-je une nouvelle fois du tac au tac. Un nouveau sourire assez étrange se dessina sur le visage de l'homme qui s'était approché une nouvelle fois.

    « Allons, monsieur Miller. Soyez raisonnable. Qu'est ce que cela pourra vous apporter de la voir ? Trouvons plutôt un moyen de mettre un trait sur le passé. »

    Une balle alla se loger dans le mur juste à côté de l'homme. Le bruit avait raisonné dans toute la pièce et la police n'allait pas tarder à débarquer. Mais même après avoir tenté de l'impressionner, il ne semblait pas avoir eu le moindre sursaut, ni la moindre crainte dans le regard. Leur réseau était bien organisé et ancré dans le temps. Je n'obtiendrai rien de lui. Au bout de quelque instants, il tourna la tête en direction du mur où se trouvait le trou provoquait par la balle. Il sortit des lunettes de soleil de sa poche. Chose une nouvelle fois plutôt étrange, vue l'heure tardive à laquelle on se trouvait. Puis, il m'adressa un dernier regard.

    « C'est la même arme, n'est ce pas ? Le même modèle, bien sûr. Vous avez toujours du mal à vous contrôler ? Apprendre de ses erreurs est une bonne chose. Les reproduire en est une mauvaise. »

    Je n'allais pas pouvoir le retenir ici et de toute façon cela aurait servi à rien. Il avait du voir à son tour que tenter de m'impressionner ou me faire perdre mes moyens en me rappellant certaines choses, n'était pas une bonne idée, car ça ne marchait pas. Je n'avais pas sciller et mon armer était une nouvelle pointée sur lui.

    « Sous quel nom avez vous pris la chambre ? Port d'arme illégale ? Votre passeport est-il en règle ? Nous avons tous les deux un intérêt commun à quitter cette chambre sans y laisser de trace de notre passage et à quitter la ville et rentrer chez nous, le plus tôt possible, n'est ce pas monsieur Miller ? »

    Au loin on pouvait déjà entendre les sirènes d'une patrouille qui arrivait sur les lieux. Je pouvais rester là et aboutir à rien, ou alors me précipiter vers mon dossier, le prendre, quitter cette chambre et faire comme si je n'y étais jamais venue. J'avais payé en liquide et ce n'était pas mon nom que j'avais donné à la réception. Mais cet homme savait qui il était, vue qu'il avait prononcé mon véritable nom, Miller. J'avais baissé mon arme en le regardant avec un air de défis. De derrière ses lunettes, je savais qu'il jubilait, triomphant.

    « On se reverra. »
    déclarai-je fermement.

    « Je ne l'espère pas. Je ne l'espère pas. »
    répéta t'il avant de quitter la chambre, tandis que je faisais de même juste après avoir récupéré mes affaires.


    Aujourd'hui...

    « Un ami... » murmurai-je tout en secouant la tête et en fixant le sol. Il s'appelait le Dragon ? C'était sans doute de cet ami que parlait l'homme habillé de noir qui était venu me voir en Australie, dans ma chambre d'hôtel.

    Quand Melody m'avait lancée mon arme, je l'avais attrapé au vol. J'étais plutôt doué pour ce genre de choses, tandis que elle, elle semblait être troublée quand elle avait une arme en main. Ce n'était pas une assassin, simplement une victime dans tout ça.

    « Tu n'es pas quelqu'un de mauvais. Tu serais incapable de tuer une personne. » lui dis-je pour la rassurer mais aussi la mettre en confiance. Je ne voulais pas l'effrayer, ni lui faire croire qu'elle craignait quoi que ce soit avec moi. On n'était pas ici pour cela. Oui, je l'avais éloignée de la ville, mais c'était simplement pour pas tomber une nouvelle fois sur cet homme et son ami. Pas maintenant que j'avais retrouvé sa trace et que ça m'avait demandé tellement de temps.

    « Regarde dans ma veste. La poche intérieure. » dis-je en me levant et en faisant un signe de la main à Rocky qui était venu se mettre sur le lit. Il était allé renifler mon arme, mais je l'avais fait se reculer avant de la prendre et de la caler dans mon dos, entre ma chemise et mon pantalon.

    La jeune femme avait trouvée ce qui était dans ma veste. Ce n'était pas grand chose à l'exception de quelque photos. Des petits formats qui tenaient dans une poche. Je voulais voir sa réaction, le regard qu'elle ferait en les découvrant. En voyant leurs visages.

    « Je ne sais pas quelles erreurs tu as commises. Ce que tu as fait quand tu étais plus jeune. Mais ces gens ne sont pas des gens bien. Je veux trouver les responsables de ces actes. Je n'ai trouvé que ces victimes, trois jeunes garçons et il doit y en avoir d'autres. Je sais que tu étais présente au moins pour deux d'entre eux. Les deux premiers en Australie, et le troisième... à la Nouvelle Orléans. »

    J'avais cité les garçons dans l'ordre. Les deux premières photos de deux garçons qui étaient morts en Australie et le troisième qu'elle n'avait pas encore regardée, qui était mort en Amérique, chez nous.

    « Je ne sais pas quel rôle tu as jouée dans tout ça et je ne veux pas le savoir. Je veux simplement trouver le responsable. Le nom de ton... ami. »

    Et peut-être la sauver au passage si elle avait encore des liens avec eux. Il y avait eu trop de victimes, trop de sang qui avait coulé inutilement.

    « Voilà ce que j'attends de toi, Melody. » achevai-je, tandis que Rocky la fixait tout comme moi.
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________________________________________ 2016-09-19, 21:50


I'm a sociopath

a sweet serial killer cause I love him just a little too much...

Un ami ? Il parlait du Dragon ? Bossait-il pour lui en fin de compte ? J'aurais aimé le secouer pour lui soutirer plus d'informations, mais pour l'instant, je ne savais toujours pas s'il avait un côté surnaturel qui lui donnait l'avantage. Certes, j'avais plus de force qu'un être humain lambda, mais face à un homme du Dragon, je n'irais pas loin. Mieux valait donc attendre. Toujours attendre. Ma patience -que j'avais en dose très modérée- atteignait ses limites.

Il voulut me rassurer en me disant que j'étais incapable de tuer quelqu'un. Un rictus ironique crispa ma mâchoire. Jouait-il au naïf ou ne savait-il vraiment pas ?

Méfiante, je me tournai vers sa veste posée sur le dossier de la chaise et fouillai ses poches. J'en sortis trois photos avec un jeune homme différent sur chacune. Sur la première, un type que j'avais connu, le temps d'une nuit. Je ne me souvenais plus de son nom. Etait-ce Parker ou Porter ? J'observais le cliché avec un détachement qui me surprit. Ce qui m'inquiétait, c'était la présence de cette photo dans la veste d'Emmet. Comment se l'était-il procurée ?

Sur la seconde, un jeune homme que je ne connaissais pas.

Lorsque je vis la troisième, mon coeur s'arrêta. J'eus l'impression de ne plus savoir respirer. J'aurais aimé sentir l'eau gonfler mes branchies. Le souffle court, j'entrouvris la bouche et chancelai quelque peu.

Enoch. Son sourire illuminait le cliché. Il avait le regard doux caressé par une éternelle expression rêveuse. Et l'air de se moquer de tout.

L'eau remonta brusquement jusqu'à mes yeux alors que la vague de chagrin me submergeait. La petite photo trembla dans ma main fébrile. Pendant un bref instant, j'oubliai où je me trouvais. Emmet n'existait plus. La chambre, les loups, Rocky non plus. J'aurais voulu plonger dans le cliché et rejoindre ce monde d'illusions perdues qu'était mon passé.

Je me ressaisis brusquement quand une larme tomba sur le cliché. Je reniflai légèrement et chassai l'eau salée de mes yeux pour jeter un regard oblique à Emmet.

Il avait continué de parler et les mots ne me parvenaient que maintenant, au ralenti, comme assourdis par les flot de mes pensées chaotiques.

"Je... je peux la garder ?" demandai-je d'une voix si fluette que j'en eus honte. "Je n'ai aucune photo de lui."

Revoir les courbes nettes de son sourire, l'alignement de ses dents, ses yeux rieurs et insouciants, la façon dont ses cheveux un peu trop longs volaient au vent. La forme précise de son visage... Mes souvenirs de lui avaient instantanément retrouvé leurs couleurs, alors que jusqu'à maintenant, ils étaient flous et s'estompaient de plus en plus. Ce cliché était un cadeau précieux qu'il ne fallait jamais perdre.

Sans attendre de réponse, je pris le petit coquillage doré qui pendait à mon cou, l'entrouvris à peine pour que la lumière de la boîte à musique ne soit pas trop vive et n'attire pas l'attention, puis je glissai le cliché à l'intérieur.

Je reniflai de nouveau, la tête basse, alors que Rocky s'était assis sur son arrière train et m'observait d'un air interrogateur, à mes pieds. Brusquement, je me souvins des paroles d'Emmet.

"Cet homme était quelqu'un de bien. Il était parfait."
dis-je en redressant la tête pour planter un regard féroce dans celui de l'homme. "Tu te crois meilleur que n'importe qui à jouer ton justicier des crimes impunis ? Ca te donne un but dans la vie de faire ce que tu fais ? J'espère qu'on te paye bien pour ça, au moins."

Je jetai brusquement les deux autres photos sur le bureau.

"Tu penses que je suis amie avec le Dragon ? Tu te trompes totalement. Quelqu'un de mon entourage l'était, mais il est mort. Tout le monde meurt autour de moi. Ma vie entière est un cimetière. Pourquoi tu penses que le Dragon est derrière tout ça ? Et même s'il l'était, pourquoi il aurait eu besoin de moi dans cette histoire ?"

Puisqu'il ne savait pas que j'étais la seule coupable de ces meurtres, je préférais jouer à l'avocat du diable, pour le moment.

"C'est tout ce que j'ai à te donner : le mot Dragon. C'est comme ça qu'il se fait appeler."
ajoutai-je d'un ton dédaigneux.

J'aurais pu préciser que s'il le cherchait, il ne le trouverait jamais, mais mieux valait me taire. Il ne fallait pas que j'ai l'air trop bien renseignée sur le sujet.

"Tu m'as emmenée faire un zoofari juste pour savoir le nom de mon 'ami' ?"
fis-je, suspicieuse. "Désolée, mais le sushi est un peu difficile à avaler."

Il avait sûrement une autre raison qu'il ne m'avait pas encore dite. Bossait-il pour le FBI ? La CIA ? Une autre organisation secrète qui traquait les criminels de par le monde ? En tous cas, je me sentais plus que jamais en danger. Jamais je n'aurais cru qu'on aurait pu établir un lien entre les meurtres que j'avais commis. Ils étaient si éloignés les uns des autres géographiquement...

Cette fois-ci, je sentais venir le requiem.
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________________________________________ 2016-09-20, 08:05



Il y a toujours un moment...

« ...où les bonnes choses prennent fin. »




    « Pourquoi lui ? » avais-je laissé échapper.

    La jeune femme m'avait émue quand elle avait pris la photo du premier, à savoir Enoch et qu'elle l'avait mise dans son pendentif. Je l'entendais encore me dire qu'il était quelqu'un de bien. Qu'il était parfait. Une larme avait coulée le long de sa joue, sur la photo juste avant qu'elle la range. Se pourrait-il qu'elle avait éprouvée quelque chose de fort pour lui ?

    « Il était... Il est spécial. » me répondit-elle, le regard fuyant. J'avais penché la tête en direction de Rocky qui se tenait sur son popotin, contemplant la jeune femme. Est ce que lui aussi était de plus en plus perdu ?

    Elle m'avait demandée si je pensais que le Dragon était derrière tout ça. Comment pouvait-elle me poser la question ? C'était elle qui était là à chaque meurtre et qui avait la réponse ? Je l'avais cherchée toutes ces années dans ce seul but : obtenir cette réponse. Et voilà qu'elle me posait la question ?

    « Tu n'as pas le droit... » murmurai-je entre mes dents tout en secouant la tête et en me passant une main nerveuse dans les cheveux.

    Elle n'avait pas le droit de ne pas savoir. L'homme en noir était venu me voir pour que je me m'éloigne d'elle. Il la protégeait parce qu'elle faisait partie de leur réseau et qu'elle avait sans doute les réponses à mes questions. Elle ne pouvait pas ignorer ce qui les avait tous tués. J'avais passé mes mains sur mes yeux, les faisant remonter vers mon front, avant de la fixer d'un air totalement paumé.

    « Tu ne peux pas ne pas savoir. T'étais présente quand c'est arrivé. » laissai-je une nouvelle fois échapper en sentant la fatigue monter en moi. J'étais crevé, crevé par tout ça. Ca avait pris tellement de temps, demandé tellement d'efforts. J'étais resté fort, mais si je n'avais pas ma réponse aujourd'hui, je ne savais pas ce que je ferai. Je l'avais observée quelque instants sans rien dire, penchant de temps en temps ma tête vers Rocky, avant de la relever vers elle. Puis j'avais regardé son médaillon et j'avais une nouvelle fois relevé mes yeux vers les siens.

    « Je t'ai amenée ici pour savoir. Ca remonte à tellement loin et tu y penses encore. Ca a de l'importance pour toi aussi tout ça. Si c'était arrivé qu'une seule fois, que tu ignores tout, ça serait possible. Mais ça s'est reproduit, Melody. Ca s'est reproduit ! »
    dis-je en haussant la voix cette fois ci et en regardant les photos qu'elle avait jetée sur le bureau. Elle semblait avoir été troublée par la première, moins par la seconde et totalement par la dernière. Elle était présente pour la première, j'en étais certains. De toute façon les empreintes ne mentais pas.

    « Bien... »

    Je réfléchissais à la meilleure des situations à adopter et il y en avait une qui me paraissait bien. Je m'étais approché du téléphone accroché devant la porte de l'entrée et je l'avais décroché.

    « Si tu ne me le dis pas à moi, tu le diras à eux. Mais j'aurai pu t'éviter tout ça. Je ne cherche pas à ce que tu payes pour les autres. Je veux simplement savoir ce qui est arrivé. Rhabille toi et assis toi sur le lit. » achevai-je en composant un numéro privé que je connaissais par coeur. Ils arriveraient à la faire parler et avec leur méthode à eux.
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❝ Eau trouble ne fait pas de miroir...
Alors pourquoi je me reflète si bien en toi ? ❞


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________________________________________ 2016-09-22, 22:46


I'm a sociopath

a sweet serial killer cause I love him just a little too much...

Un rictus amer passa sur mon visage.

"Tu te crois dans un dessin animé ? Tu pensais qu'en me trouvant, tu obtiendrais des réponses à toutes tes questions ? La vie, c'est pas un conte de fées." fis-je en lui jetant un regard désabusé. "Tu joues les gros durs mais dans le fond, t'es rien qu'un gamin effrayé. Tout ce que tu ignores te fait peur."

Pourquoi avait-il tant besoin de savoir ce qui était arrivé ? Etait-il en lien avec l'une des victimes ? Il avait demandé pourquoi j'avais gardé la photo d'Enoch. Le connaissait-il ? Il n'en donnait pas l'impression mais je ne pouvais pas en être certaine. Il commençait à s'énerver, sans doute trop frustré de découvrir que me retrouver ne l'amenait à rien de concret.

Soudain, il se dirigea vers le téléphone contre le mur et le prit en main. Ses paroles me pétrifièrent. Il voulait appeler qui ? Ses collègues ? Des agents spéciaux spécialisés en torture ? A moins qu'il ne cherche à m'impressionner, il allait contacter des pointures qui auraient les moyens de me faire parler. Il composa le numéro. Je déglutis avec peine, entrouvris la bouche en cherchant comment gagner du temps, mais ne trouvant rien, je restai silencieuse.

Je décidai de lui obéir, du moins en apparence. Je retournai près de mon lit et ramassai ma robe noire en dentelle. Je l'enfilai mais mes mains tremblaient tellement que je ne parvenais pas à zipper la fermeture Eclair dans mon dos.

"Est-ce que tu peux m'aider, s'il te plaît ?" demandai-je, la gorge nouée.

J'avais ramené mes cheveux aussi noirs que les abysses sur une épaule et penché la tête en lui tournant le dos. Il s'approcha de moi d'un pas hésitant en gardant le téléphone en main. J'entendis des paroles enregistrées émaner du combiné :

"Vous avez contacté la police. Ne quittez pas."

Ainsi, il appelait les flics ? C'est tout ? Sans le savoir, il venait de me donner de précieux renseignements sur ses capacités... Elles étaient quasi nulles.

Je restai immobile alors que son souffle parvenait jusqu'à ma nuque. Lentement, Emmet remonta la fermeture Eclair de ma robe et posa sa main sur mon épaule, tout doucement.

"S'il te plaît..."
murmura-t-il.

Je frémis. Je n'aimais pas que l'on me touche.

"Dis-moi ce que tu sais."
reprit-il à voix basse.

Un "bip !" se fit entendre et je compris qu'il avait raccroché. Il me laissait une dernière chance. Sa main était toujours posée sur mon épaule, m'encourageant à lui faire confiance. Je portai mes doigts à mes lèvres et mordillai mes ongles, réfléchissant à toute allure. Il s'écoula quelques secondes dans le silence le plus total. Puis, quelques gouttes de pluie clapotèrent contre la chambre vitrée. Au dehors, les loups s'éveillèrent pour aller s'abriter un peu plus loin. Les gouttes d'eau redoublèrent d'intensité, transformant la pluie en averse.

Lentement, je portai ma main droite jusqu'à la sienne sur mon épaule gauche et l'espace d'un instant, je ne fis que respirer. Une profonde inspiration qui fit même palpiter mes branchies internes en manque d'oxygène. Le calme avant la tempête.

Brusquement, ma main se crispa autour de la sienne. Je pris appui sur mes jambes et le fis basculer en avant. Sa tête manqua de peu le cadre du lit. Dommage.

Il n'était pas sonné, juste surpris. Il remuait déjà pour se relever. Je me précipitai vers le flingue qui était tombé pendant la chute et le dirigeai droit sur son coeur. Rocky émit un cri apeuré et alla se réfugier sous le bureau.

Mon regard était implacable alors que je pointai le revolver vers l'homme. Un de plus ou un de moins... quelle différence ?

"Crois-moi, tu ne veux pas savoir." fis-je en le fixant à travers quelques mèches rebelles. "Rends-toi service : oublie-moi, oublie ces types morts. Trouve-toi une jolie fille, marie-toi, fais des enfants. Arrête de courir après des meurtres impunis. On n'est pas dans une série télé du lundi soir. La vie, c'est pas ça."

J'armai le chien -avec un peu de difficulté- et tournai légèrement le flingue à l'horizontale, comme pour lui montrer que j'étais sérieuse.

"Si tu essaies de me retrouver encore, je te tue."
dis-je entre mes dents.

La carte pour actionner la porte était restée à portée de main. Je m'en servis pour ouvrir et reculai vers l'extérieur sans cesser de menacer Emmet. Puis, gardant le flingue en main, je me mis à courir à travers l'espace hôtel du zoofari, seulement éclairé par quelques flambeaux qui s'éteignaient plus ou moins sous l'assaut de la pluie.

Au bout de quelques minutes, je me stoppai, à bout de souffle. J'avais trop de fierté pour appeler un divin à la rescousse, et je n'étais pas la fille de MacGyver, par conséquent je ne savais pas démarrer une voiture sans avoir les clés. Il fallait que je trouve un moyen de m'échapper au plus vite.

Alors que je reprenais ma respiration, je m'aperçus qu'un raton-laveur venait de se planter devant moi en couinant d'un air anxieux. Je me retournai aussitôt, pensant voir Emmet accourir. Mais non, Rocky était seul.

"Dégage !" m'écriai-je en faisant mine de lui donner un coup de pied. "Pourquoi tu m'as suivi ? Tu dois rester avec ton maître ! Tu ne pourras jamais me suivre ! Tu sais nager ? Je crois pas alors va-t-en !"

Rocky remua le museau vers moi. La pluie le faisait ressembler à une vieille fourrure détrempée. Mes cheveux étaient plaqués contre mon visage, tout comme la robe à ma peau. Je n'avais pas froid. L'eau était une amie. Surtout depuis que je pouvais contrôler l'apparition de mes nageoires.

Je repoussai un peu une mèche de cheveux collée sur ma joue et tandis que j'observai Rocky, je songeai que j'avais juste reporté l'inévitable : Emmet n'allait pas abandonner ses recherches et à notre prochaine rencontre, il faudrait que je le tue. Personne ne devait découvrir la vérité.

Je me mordis les lèvres jusqu'au sang et serrai les poings dans la nuit en larmes.
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« On est prisonnier
du Temps... ? »


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tous les deux... ! »


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________________________________________ 2016-09-23, 11:27



Il y a toujours un moment...

« ...où les bonnes choses prennent fin. »




    Trois messages m'attendaient à mon hôtel. Le réceptionniste me les avais donnés, inscrits chacun sur un petit bout de papier. Le premier disait "Rappelle moi". Quand au second, il détaillait un peu plus la demande : "Rappelle moi, Emmet". Par chance, j'avais compris dès le premier message que la personne s'adressait à moi. Tandis que je me dirigeais vers la salle de bain, afin de passer de l'eau froide sur mon visage, j'avais lu le dernier message qui disait : "Je prend la route. Ne fais pas le con en attendant.".

    Bien plus que de la simple eau sur mon visage, j'avais besoin de prendre une bonne douche. Une douche froide, où je pourrai me vider l'esprit et prendre le temps de réfléchir à ce qui venait de se passer. Après avoir ôté mes vêtements, j'étais entré dans la cabine de douche, et j'avais fait couler de l'eau à moitié gelée le long de mon corps. Je me remémorai toute la scène. Tandis que je revoyais la jeune femme me faire passer au dessus de son épaule pour me faire tomber sur le sol, des phrases se succédèrent dans mon esprit : ne ressent rien pour les autres, n'avoue pas sa culpabilité, dévalorise les autres, aucune relation sociable durable, paranoïaque... C'était ainsi qu'un psy que j'avais contacté, avait dressé le profil du psychopathe responsable des morts sur lesquels j'avais enquêtés durant toutes ces années. Même si la police continuait de rejeter le fait que c'était une mort autre qu'accidentelle, malgré les preuves que j'avais apporté.


    Londres, Juillet 2016...

    Le combiné du téléphone de ma chambre d'hôtel était dans ma main. Je n'avais pas encore prononcé la moindre parole et je sentais la personne au bout du fil s'impatienter. Cette dernière se demandait sans doute qui pouvait l'appeler à trois heures du matin, même si tout doucement, la réponse lui traversa l'esprit.

    « Emmet ? C'est toi ? »

    J'avais passé une main sur mes yeux, avant de la remonter le long de mon front. La journée avait été dure et j'aurai aimé qu'elle s'achève autrement, mais ça n'avait pas été le cas.

    « Dit moi où tu es. »

    Toujours pas de réponse. Juste à côté de moi, Rocky était à moitié endormi. Sur la chaise devant le bureau était posé ma veste et mon holster, vide. L'arme se trouvait sur ma table de chevet, à moins d'un mètre de moi.

    « Je l'ai trouvée... » murmurai-je.

    « Qui ça ? » fut la réponse que j'obtenu, juste avant que la réponse lui vienne comme une évidence. « Emmet... ne fais pas le con ! Je t'ai dit de laisser tomber. Ca remonte à combien de temps maintenant ? Tu te fais du mal. »

    « Storybrooke, dans le Maine. » murmurai-je une nouvelle fois en guise de seule réponse.

    Au bout du fil, il y eu un petit moment de silence, puis l'homme reprit la parole :

    « Ok. Je vais envoyer quelqu'un. Il la trouvera, lui posera quelque questions, mais si il n'obtient rien, tu me promets d'arrêter cette fois ? » demanda t'il, sans obtenir la moindre réponse. « Il faut que tu penses à toi. Ca fait déjà 10 ans. »

    « 11. » le coupai-je. « Bientôt 12. »

    « Une raison de plus. Ca détruit ta vie tout ça. » me coupa t'il à son tour. Un long moment de silence s'en suivi. « Je vais m'en occuper. »

    « Je vais essayer une autre méthode. »

    « Fait pas le con, Emmet. »

    « J'essaye une dernière fois, sinon j'arrête. »

    Cette fois ci, ce n'était pas moi qui imposait le silence, mais lui. Il ne m'avait pas répondu pendant les secondes qui suivirent, sans doute trop occupé à se demander si je disais vrai ou non et si j'étais réellement capable de m'arrêter un jour.

    « Ok. Dès que t'arrives tu m'appelles. Je veux le nom de l'hôtel et un coup de fil tous les jours. Ne me fais pas aller te chercher une nouvelle fois. C'est clair ? J'en ai marre de jouer le rôle du grand frère protecteur ! »

    On n'était pas du même sang, ni de la même famille, mais depuis qu'il m'avait recruté et appris le métier, il avait toujours eu un côté protecteur pour moi. Même si j'aurai plus dit le rôle d'un père, plutôt que d'un frère. Mais j'évitais de lui rappeler qu'il était bien plus âgé que moi et tellement proche de la retraite.

    « Tu l'as appelée ? »
    ajouta t'il au bout de quelque instants. Je serrai plus fort le combiné dans ma main. « Tu devrais. Ce n'est pas parce que ton père est un connard que tu dois ignorer ta mère. Tu lui manques. »

    Je n'avais pas été plus loin dans la conversation et j'avais raccroché. Storybrooke, dans le Maine. Ce n'était pas chez mes parents que je devais aller, mais là bas.


    Aujourd'hui... »

    Une fois la douche terminée j'avais pris une serviette que j'avais passé autour de ma taille, avant de rejoindre la chambre. Je comptais m'allonger sur le lit et rester là à contempler le plafond le temps de trouver la bonne solution à adopter. Mais à peine j'étais entré dans la pièce, que mon regard s'était posé sur mon holster, vide. Je n'avais pas mon arme et je n'avais pas récupéré celle de secours dans mon 4x4. Du coup j'étais sans défense face à l'homme assis contre le bureau, les bras croisés.

    « Bonsoir, monsieur Miller. »
    me dit-il, tandis que je reconnaissais petit à petit, les traits du visage de l'homme qui m'avait rendu visite en Australie, quelque mois auparavant. « Inutile de vous inquiéter pour ma présence dans votre chambre d'hôtel. Vous n'aurez pas besoin de votre arme. »

    A bien y regarder, lui aussi répondait à tous les critères d'un psychopathe. Et à dire vrai, je n'avais pas besoin de mon arme pour m'approcher rapidement de lui et le plaquer contre le mur. D'ailleurs, je l'avais fait. Une fois à sa hauteur, je l'avais agrippé par le col et éloigné du bureau pour le plaquer contre le mur qui jouxtait la porte d'entrée. Il semblait être surpris de ma réaction et même si il ne montrait pas le moindre signe de frayeur, il resta tout de même quelque instants à m'observer droit dans les yeux, sans prononcer la moindre parole.

    « Je vois que vous êtes sur vos gardes. Peut-être même un peu à cran. » dit-il tandis que je serrai un peu plus fort son col, afin de lui couper légèrement la respiration. Mais ça n'avait pas grande influence sur sa façon de parler. « Je suis venu avec un cadeau qui vous sera d'une très grande utilité quand vous retrouverez la jeune femme, Melody Blackstorm. »

    Son discours avait changé depuis la première fois. Quand je l'avais vue en Australie, il m'avait incité à quitter l'île et à ne plus jamais chercher à retrouver cette jeune femme. Mais maintenant il me promettait de la revoir ? Qu'est ce qu'il racontait ? J'avais jeté un coup d'oeil sur le bureau, à côté de là où il était assis précédemment et j'avais pu y voir un petit colis qui ne s'y trouvait pas précédemment. Je l'avais lâché, sans pour autant m'éloigner de lui. Quand à lui, il avait remis correctement son costume.

    « Je vous en prie, prenez ce pressant. » me dit-il en indiquant le paquet.

    J'étais de nature curieuse, mais aussi prudent. Quand quelqu'un se pointait dans votre chambre d'hôtel sans y être invité, c'était rarement pour une bonne chose. Quoi qu'il en soit, je m'étais approché du colis et je l'avais ouvert. Il devait peser dans les deux à trois kilos tout au plus. A l'intérieur s'y trouvait une arme à feu d'un genre que je ne connaissais pas. Quand j'avais observé l'homme, un sourire s'était dessiné aux coins de ses lèvres.

    « Qu'importe l'endroit où vous la toucherez, il y a un très fort poison d'une nouveau genre à l'intérieur de la balle. Elle succombera rapidement. »

    J'ouvris le barillet pour y découvrir une seule et unique balle, même si ce dernier contenait cinq emplacements.

    « Oui, monsieur Miller. Au cas où vous vous poseriez encore la question, elle est bien responsable de tous ces morts. Il y en a même eu un quatrième. Enfin, à dire vrai pour le second, nous savons tous les deux qu'il est question d'un suicide et non d'un meurtre. Même si nous pouvons lui mettre cela sur le dos. Après tout, ses agissements ont détruits pas mal de famille, n'est ce pas, monsieur Miller ? »

    J'avais hésité un instant avant de pointer l'arme sur l'homme. C'était la seconde fois qu'on se trouvait dans ce genre de situation. Vue la position des balles dans le barillet, je savais que le premier coup lui serait fatale.

    « Voyons monsieur Miller. Une seule balle et vous voulez la gâcher avec moi ? Ca ne serait pas judicieux, n'est ce pas ? »

    « Qu'à telle de différent ? »
    demandai-je. Un nouveau sourire se dessina sur son visage.

    « Vous le savez déjà. C'est simplement que vous refusez d'y croire. Storybrooke est une ville particulière, où même vos amis et anciens collègues de la police n'ont aucun contrôle. Elle ne fait pas partie de ces gens. Mais tout ce que vous avez entendu sur elle est... vrai. Oui, monsieur Miller. Les contes de fées existent. A la différence qu'ils vous hantent jusqu'à la fin de votre vie. »

    J'eu la sensation que quelque chose dans ses yeux s'illuminait. Je n'étais pas sûr que mon esprit ne me jouait pas des tours, ou que ce n'était pas dû à la faible lumière qui éclairait la pièce. Quoi qu'il en soit, il avait sortit de la poche de son costard, une paire de lunette de soleil qu'il porta à ses yeux. Encore une fois, je ne comprenais pas ce mystère de comment il pouvait voir en pleine nuit avec un pareil objet sur le visage.

    « Bonsoir monsieur Miller. Et... Faites de beaux rêves. »
    dit-il avant de s'en aller.



A suivre dans...
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