« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver.
Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)

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 Les Esprits Criminels à Storybrooke [Fe]

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Balthazar Graves
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »

Balthazar Graves

| Avatar : Ben Whishaw

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Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,
Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.


DEMAIN DES L'AUBE.


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| Conte : Sweeney Todd
| Dans le monde des contes, je suis : : Mister T.

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| Cadavres : 2292



Les Esprits Criminels à Storybrooke [Fe] - Page 2 _



________________________________________ 2018-02-20, 15:21


Suspicious Minds
Would I still see suspicion in your eyes?


Les remarques de la shérif glissaient sur lui comme autant de feuilles mortes sur un cadavre fraîchement abandonné au bord d'un fossé. Il ne se donna pas la peine d'y répondre. Après tout, aucun mandat ne pouvait lui donner le droit de fouiller ses possessions. S'il avait envie d'enterrer ces vêtements, rien ni personne ne pouvait l'en empêcher. Imperturbable, il continua de creuser, mais se stoppa à l'instant où elle lui demanda de décliner son identité. Mieux valait coopérer à ce niveau. Inutile de provoquer la shérif.

"Balthazar Graves. Et je n'ai vu personne." grommela-t-il.

Sans masquer son agacement le moins du monde, il jeta sa pelle au sol pour attraper le sac poubelle et le renverser dans le trou qu'il venait de creuser. Les vêtements s'y retrouvèrent entassés pêle-mêle.

"Contente ?"
lança-t-il, revêche.

Visiblement, non. Les femmes sont d'un naturel insatisfait. La shérif le considérait toujours comme suspect à en juger par ses remarques adressées à la rouquine. Cette dernière finit par l'entraîner plus loin, causant une aparté absurde à cette histoire "trépidante" au possible. Le barbier réprima un bâillement.

"On ne peut même plus creuser son trou tranquille..."
marmonna-t-il pour lui-même.

Il jeta le sac poubelle vide avec les vêtements et commença à les recouvrir avec la terre. Les deux femmes étaient si peu discrètes qu'il pouvait suivre leur conversation de là où il se trouvait, malgré leur tentative de s'isoler. Il enregistra les différentes informations, toujours penché sur son ouvrage et finalement, se redressa pour abandonner sa pelle à l'instant où elles revenaient vers lui.

"Elle a l'air drôlement bien renseigné au sujet de cette A.I."
lança-t-il à la shérif tout en désignant la rouquine du menton. "Ca pourrait être elle, le cerveau. Parfois, la schizophrénie pousse à faire de terribles choses..."

Il posa lentement son regard perçant sur la seconde jeune femme, avant d'ajouter :

"Des choses dont on n'a plus aucun souvenir ensuite..."

Il n'avait aucune intention de semer le doute au sein de ce duo. Ce n'était pas son genre, voyons. Il trouvait plutôt divertissant de se mêler à ce semblant d'enquête. Quel grand mot pour qualifier l'enlèvement d'un clébard et de quelques friperies ! C'était consternant de voir à quoi en était réduite la police, de nos jours.

Un détail qu'il n'avait pas remarqué jusqu'alors attira subitement son attention. Il fronça les sourcils. Une marque écarlate sur un arbre, à une bonne dizaine de mètres d'eux. Sans mot dire, il désigna l'endroit d'un geste calculé et s'en approcha. La tache vermeille était vive et humide ; il s'en assura en posant ses doigts dessus.

"C'est tout frais." leur apprit-il, pensif. "Etant donné la hauteur, la personne qui a badigonné le tronc d'arbre doit faire à peu près votre taille."

Il pivota vers la rouquine. Toujours elle. Décidément, tout l'accusait.

Un peu plus loin, il aperçut les restes d'un oiseau mort qu'il reconnut comme étant un corbeau, baignant dans son sang. Il s'agenouilla devant le volatile, car il avait été savamment disposé, les ailes largement ouvertes, de sorte à ce qu'on distingue la tête d'un second corbeau posé contre la première. Un oiseau à deux têtes... Cela ne lui évoquait rien. En tous cas, c'était forcément en rapport avec la principale intéressée. S'amusait-elle à tuer des corbeaux à ses heures perdues ? Après tout, on a tous besoin d'un hobby...

"Il s'agit d'une criminelle amateure."
dit-il en se redressant. "Elle n'a aucun talent, aucun sens artistique."

Il tiqua, agacé par ce manque d'élégance. Tous ces délits étaient presque injurieux.

Tôt ou tard, A.I. allait commettre une faute et la shérif pourrait lui tomber dessus. C'était navrant ces gens qui ne s'y prenaient pas correctement pour faire le Mal. C'en était presque vexant pour ceux qui se donnaient la peine de Bien le faire.
acidbrain
http://www.ouat-storybrooke-rpg.com/t73464-we-all-deserve-to-die


Anastasia Romanov
« Men are such babies »

Anastasia Romanov

| Avatar : Ashley Clements

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| Conte : Anastasia
| Dans le monde des contes, je suis : : Anastasia Romanov

| Cadavres : 7142



Les Esprits Criminels à Storybrooke [Fe] - Page 2 _



________________________________________ 2018-05-06, 16:39 « Men are such babies »

Y a des gens avec lesquels on sait d'office que le courant ne passera jamais et cet homme sinistre en faisait partie. Anastasia prenait énormément sur elle afin de rester calme, car s'énerver ne ferait que le conforter dans sa théorie foireuse selon laquelle elle était la coupable.
Ceci étant, l'homme avait raison sur un point : leur suspect faisait vraisemblablement la même taille ou approximativement qu'Anastasia. Après tout, n'était ce pas elle qui avait visiblement envie de lui voler sa vie ? La rouquine peinait encore à concevoir que son existence puisse faire rêver mais soit.
- Vous avez raison, décréta Anastasia en détournant son regard des oiseaux morts. Cette personne me ressemble probablement mais je peux vous assurer qu'elle n'est pas moi. Par contre, elle veut l'être. Je suppose que c'est un emblème ou bien un symbole qu'elle a voulu copié mais je ne me suis jamais intéressée à ceux de ma famille. Elle si, manifestement.
Une pause, puis la jeune femme reprit :
- Puisque c'est si frais, je pense que nous sommes observés et je vous ferai remarquer que je suis avec la shérif depuis au moins une heure. Et comme je n'ai toujours pas appris à me dédoubler, je pense que nous pouvons m'éliminer de la liste des suspects, conclut la jeune femme avec un sourire glacial.
Robyn et elle se mirent ensuite d'accord pour suivre les traces de sang qui perlaient de façon désordonnée dans les bois dans l'espoir qu'elles les conduisent jusqu'au repaire de leur suspecte, si bien que le groupe s'enfonça dans la forêt, toujours plus, encore et encore.
Anastasia s'était éloignée de quelques mètres pour étudier une piste quand elle entendit le craquement des feuilles mortes derrière elle. Malheureusement, la jeune femme n'eut ni le temps de se retourner ni celui de crier plus qu'une syllabe ridicule qui ressemblait à un cri étranglé car, l'instant d'après, tout devint noir.
On traina rapidement le corps inerte d'Anastasia dans les bosquets mais on oublia derrière soi le mouchoir imbibé de chloroforme qui avait servi à la neutraliser.

Anastasia se réveilla dans ce qui ressemblait à une réplique particulièrement sinistre de la cabane hurlante. Elle était attachée sur une chaise et sa tête lui faisait un mal de chien. Il lui fallut quelques instants pour ajuster ses yeux à la pénombre environnante pendant que son esprit faisait le point sur ce qui s'était passé : on l'avait attaquée par surprise - assez lâchement - et on avait dû la droguer. La jeune femme avait les jambes et le dos endoloris, elle supposa alors qu'on l'avait trainée car on n'avait pas la force de la porter sur son dos. Elle imaginait aussi qu'elle avait des feuilles dans les cheveux mais ne pouvait utiliser ses mains pour vérifier. Tout ce qu'elle espérait, c'était que son agresseur avait (encore) commis une erreur, de sorte que Robyn puisse la retrouver. Avec ou sans l'aide de leur trouvaille des bois.
Anya en était à cette partie de la réflexion quand un seau d'eau glacé s'abattit sur elle. L'instant d'après, une voix féminine et particulièrement agaçante qui émanait de derrière elle demandait :
- Alors princesse, on se réveille ?
Anastasia avait déjà entendu cette voix, des années plus tôt, mais elle ne parvenait pas à se rappeler à qui elle appartenait. En revanche, elle n'avait pas manqué de percevoir son accent russe,c ce qui lui laissait penser qu'elle l'avait connue à l'orphelinat. Mais à qui appartenait-elle ? Et pourquoi une pensionnaire de l'orphelinat aurait subitement décidé de s'en prendre à elle après tout ce temps ? Si seulement ses souvenirs n'étaient pas aussi flous ! Pour la première fois de sa vie, Anya regrettait presque d'avoir tout fait pour oublier ces dix années dans l'orphelinat de camarade Tuberkulov. A. I. c'était le seul indice dont elle disposait et ça ne l'aidait pas vraiment. Des enfants, il y en avait eu des tas qui avait défilé en dix ans dans cette maison sinistre.
La jeune femme était tellement concentrée sur cette réflexion qu'elle ne prit pas la peine de répondre à son ravisseur, qui continuait comme si de rien n'était.
- C'est pas tout mais j'ai pas toute ma journée, moi. Je dois devenir une princesse et figure toi que ça demande pas mal de temps, surtout quand les petites filles amnésiques vous mettent des bâtons dans les roues, poursuivit la jeune femme en contournait la chaise pour enfin révéler son visage, celui d'une grossière copie d'Anastasia.
La jeune femme portait la robe de bal qu'elle avait volée ainsi que la tiare, maladroitement placée dans ses cheveux. Anya en déduisit que Hoover ne devait pas être loin. Elle se dandinait dans sa robe, essayant en vain de paraitre altière alors qu'elle était seulement ridicule.
- Qu'est-ce que tu en penses ? C'est ressemblant, non ? Je suis sûre que ni Dimitri - ni personne - ne verra la différence. Pardon de te le dire mais tu es tellement... commune.
Anya arqua un sourcil sceptique, ce que son "hôte" ne remarqua pas, bien trop occupée à s'écouter parler.
- Maintenant les choses peuvent enfin rentrer dans l'ordre. Je vais devenir Anastasia comme je l'avais prévu et toi, tu vas simplement disparaitre, annonça-t-elle avec un sourire mauvais.
"Comme je l'avais prévu"... Anastasia était persuadée que ce commentaire aurait dû la mettre sur la voie mais c'était comme si son cerveau était encore embrumé par le chloroforme qu'il avait respirait. La jeune femme ne quittait pas A.I. des yeux, à la fois pour lui signifier qu'elle n'avait pas peur mais aussi pour essayer de se l'imaginer avec une dizaine d'années en moins.
Anya ne parlait toujours pas. Après de longues minutes à observer A.I. qui faisait de même en se pavanant, elle eut soudainement le déclic qu'elle espérait depuis déjà bien des minutes :
- Ca y est, je me rappelle de toi ! Tu es Arina I... Ipatiev, non ? Tu est arrivée après moi et... tu étais plus âgée... Bien sûr, ça me revient maintenant ! Tu as toujours voulu devenir reine de Saba. Et tu le veux encore, apparemment...
L'ennui avec lequel Anya venait de faire ce constat ne semblait pas avoir plu à Arina qui se précipita vers sa chaise pour en agrippait les accoudoirs en vociférant, le regard fou :
- Oui je veux toujours être une princesse et tu sais pourquoi ? Parce que tu m'as volé mon occasion ! C'était à moi de remporter l'audition pour Anastasia ! à moi de partir pour Paris, de devenir riche et célèbre et d'en plus avoir le joli garçon ! Alors maintenant tu vas me rendre ce que tu m'as pris !
Arina se redressa, à bout de souffle. Elle replaça sa tiare et une mèche de cheveu avant de demander, plus calmement :
Il va juste falloir que tu m'expliques à quoi sert cette petite boîte avant, histoire que ça fasse plus vrai, ajouta l'autre rouquine en agitant la boîte à musique.
Anya accueillit cette nouvelle avec un sourire mesquin :
- Ca ? La vraie Anastasia le saurait sans avoir besoin d'explications. Malheureusement, tu n'es pas la vraie, déplora la jeune femme, faussement désolée.
Comme elle l'avait prévu, cette remarque fit perdre patience à Arina qui s'élança, toutes serres dehors, pour l'étrangler. Malheureusement pour elle, elle n'avait pas pensé à attacher les pieds d'Anya qui s'en servit pour la déstabiliser. Dans sa chute, Arina se cogna la tête et resta au sol, groggy, tandis que la fausse tiare roulait dans un coin de la pièce.
Tout ceci s'était passé extrêmement vite et avait permis à Robyn et Balthazar de faire irruption (accompagnés par Hoover, qu'ils avaient apparemment retrouvée) à leur tour dans la cabane sinistre. La shérif délia rapidement les mains d'Anya qui leur raconta ce qu'elle avait appris pendant que Robyn menottait A.I. en commentant sans détour sur sa psychopathologie.
- Tout ça pour dire que je ne suis donc pas schizophrène, conclut la rouquine avec un sourire mesquin en direction du jeune homme au teint blafard.
Entre temps, Robyn avait appelé des renforts qui s'occupaient d'Arina pour qui Anya n'avait déjà plus un regard. La jeune femme pensait à reprendre une vie normale mais s'était sans compter sur Robyn qui s'attarda pour lui proposer de rejoindre les rangs de sa nouvelle police. Anya papillonna plusieurs fois des yeux, surprise. Elle peinait à s'imaginer armée en train de courser les méchants. D'ailleurs, la journée avait démontré qu'elle n'était pas douée à ce petit jeu mais qu'elle pouvait assez justement entrer dans la tête des tueurs. Ce fut sur cette remarque que Robyn décréta qu'elle serait le premier profiler de Storybrooke parce qu'elle était brillante à ce petit jeu malsain. Ensuite Anastasia accepta, grisée par le compliment, en se demandant tout de même où elle mettait les pieds et si c'était une bonne chose.

Fin
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