« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Épée en main, j'allais m'élancer en direction du bruit quand je remarquais qu'Elsa retenait sa sœur par le poignet, elle pensait surement que ce n'était pas prudent de se diriger vers les bruits suspect, mais nous étions quatre contre peu importe ce qui traînait dans le hangar et nous étions armée, nous avions forcément une chance de nous en sortir."Qui vous dit que si vous êtes seule à attendre derrière ça sera plus prudent ?"Je refusais que qui que ce soit reste derrière ou qu'on se sépare une fois de plus; Elsa poussa un soupire mais elle se décida quand même à nous suivre. Marchant en direction du bruit, je tendais l'oreille, restant alerte et je resserrait mon emprise sur mon épée. Je me stoppais un instant, trouvant d'autres caisse fermée qui devait surement contenir d'autre Melmoth et une caisse ouverte, il n'y avait rien à l'intérieur, soudain, des bruits de pas se firent entendre juste derrière nous, je pivotait sur moi même, Anna aussi et quand elle pointa la lampe torche, il n'y avait rien, je retint un soupire d'agacement, du bruit venant du côté de Tremblay se fit entendre, quand la lumière fut pointer sur lui c'était pour le découvrir en train de plaquer Melmoth contre le mur, au moins, malgré son incapacité à garder un oeil sur Melody, il pouvait s'occuper d'une menace.
"Vous chercher à nous faire peur ?"Questionnais-je en m'avançant en direction de Tremblay et de notre fauteur de trouble, il semblait effrayer.
"Tu veut jouer avec moi ?"Me demanda-t-il après avoir laisser échapper un petit rire.
"Non, on cherche Melody, on n'a pas le temps de jouer."
"Elle est caché."Dit-il en souriant, Tremblay pointa son arme sous la gorge du mec puis des bruits derrière nous se firent entendre. Je regardais en direction de la caisse fermer puis reportais mon attention sur Melmoth."Cacher dans la caisse ?"Il ne me répondit pas, un grand coup venant de la caisse se fit entendre, puis un bruit de cassure, quelqu'un était définitivement dans la caisse; d'un geste de la main, je fit apparaître une lampe torche avant de l'allumer, j'étais déterminé à savoir qui se trouvait à l'intérieur. Un autre coup assez violent retentit et la caisse se brisa, Melody en sortie, j'ouvrais la bouche pour lui adresser la parole quand des bruits de pas qui s'éloignait se firent entendre, Melmoth c’était enfuit à toute jambes dans le noir."C'est lui qui t'a enfermée ? Tu veut qu'on le rattrape ?."
"Une caisse m'est tombée dessus."Grommela-t-elle."Ça sert à rien de le courser. Y'en a pleins d'autres des comme lui. Ils sont bizarre, on dirait des robots."Qui serait assez tordus pour faire des robots ou des poupées de cette taille et surtout pourquoi ?
"C'est ce que j'ai pensé."Dit Tremblay.
"Vous pensez, vous ?"Grâce à la lumière de la lampe, je pu la voir hausser un sourcil, ce qui rouler des yeux Tremblay, mais il n'ajouta rien de plus.
"Maintenant qu'on t'a retrouver, je pense qu'on peut s'en aller d'ici."Je posais mon regard sur Anna, Elsa puis Melody et Tremblay pour avoir leur avis.
"Plutôt deux fois qu'une."Me répondit la rouquine en hochant la tête.
"Vous pouvez vous enflammer ?"Ça ... c'était inattendu comme question, jetant un coup d'oeil à Melody, je remarquais qu'elle devait pensée pareille que moi vu le regard qu'elle lui jetait.
"Non, j'ai pas cette capacité, c'est plus Hadès ça."Enfin, ça c'était avant, mais ce n'était qu'un détail."Mais je peux toujours vous fournir un lance flamme si vous voulez."Il voulais faire quoi d'ailleurs ? Cramée le hangar ?
"C'était surtout pour éclairer le hangar, histoire qu'on le voit dans son entièreté."Je remarquais son ton contrarié, ce que je pouvais comprendre, pouvoir y voir plus claire nous aurait été d'une grande aide."Merci pour le lance flammes, mais non merci. Je préfère une arme plus facile à manier."D'un signe de la tête il désigna son arme puis il regarda Elsa."Vous pourriez faire des cristaux qui brillent ? Ca pourrait peut être éclairer..."Ce n'était pas complètement stupide comme idée, enfin d'après moi, Melody elle se contenta de plaquer une main contre son front, exaspérer. La reine des glaçons s'exécuta, plusieurs cristaux s'envolèrent dans les airs et je pointais ma lampe torche en l'air, la lumière agit se réfléchissant dans tout le hangars, il y avait plein de caisse et un énorme tapis roulant où se trouvait un Melmoth allonger dessus, les bras croisée sur son torse, je me décidais d'avancer dans sa direction suivit de près par le reste du groupe.
"Enfin..."Dit le Melmoth alors qu'on s'arrêtait à sa hauteur, je voyais ses yeux ouvert qui fixait le plafond au dessus de nous.
"Enfin, quoi ?"Demandais-je méfiante, si il se levais pour nous attaquer, ça allait barder.
"Vous êtes enfin arrivé. Je vous attendais."Après cinq ans passé à vivre des aventures tordus, ce genre de phrase n'était pas du tout rassurante.
"Quel coïncidence, nous aussi !"Ironisa Melody."On s'est enfin retrouvé !"
"Promis la prochaine fois on arrivera plus tôt."Ajoutais-je sur le même ton que la sirène."Vous êtes celui qu'on à croiser dans l'hôtel ou un autre ?."
"Vous avez croisé quelqu'un dans l’hôtel ?"Dit-il alors qu'il se redressait sur le tapis roulant pour se retrouver en position assise, il nous regarda tour à tour puis son regard se posa sur moi."You are my buddi...you're my best friends."Se mit-il à chantonner, je l'observais faire sans la moindre expression sur le visage."Et si vous nous expliquiez ce qu'on fait ici et pourquoi vous nous attendiez."
"Mais voyons ça parait évident! vous êtes ici pour contribuer au bien être de nos futurs invités. L'overlook palace est presque prêt. Il ouvrira bientôt ses portes aux autres mondes. Et c'est grace a vous qu'on arrivera a finir dans les temps."Expliqua-t-il tout souriant.
"Grâce à nous ? Vraiment ? Vous pensez sérieusement qu'on va vous aider ?"Sauf si bien sur j'avais compris ça de travers et que l'ambiance film d'horreur n'était pas une si grande coïncidence que ça."Sauf si vous ne nous laissez pas le choix... mais dans c'est cas la, on ne sera pas d'accord non plus."
"Grâce a vous."Répondit-il tout simplement.
"Non pas grâce à nous."Disais-je en levant les yeux au ciel.
"Grâce à vous."Soit il avait un demi neurone soit il se foutait de ma gueule, dans les deux cas, il allait finir par s'en prendre deux.
"Grâce à moi, vous aller finir assommer."
Pando
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Il était temps que j'intervienne, sinon tout allait vite finir en bouillabaisse. Les propos du "pantin" (j'allais l'appeler ainsi pour l'instant) soulevaient énormément de questions.
"Cet hôtel ouvre sur d'autres dimensions ?" demandai-je en me plaçant devant le Buddy.
"Non." répondit-il tranquillement.
"Pourtant, vous avez parlé d'autres mondes." fis-je, butée.
"Les mondes ne sont pas d'autres dimensions. C'est juste des petites boules de terre qui gravitent autour de soleils."
"Ok, donc l'hôtel ouvre sur d'autres mondes."
"C'est ce que j'ai dit."
Il jouait avec mes nerfs mais je n'allais pas perdre mon sang-froid aussi facilement.
"Que doit-on faire pour vous aider ?" s'enquit Tremblay, méfiant.
Il ne pointait pas le Buddy de son arme mais l'avait gardée en main, prêt à tirer au cas où. Le pantin, toujours assis, croisa les bras et lui lança un regard agréablement surpris.
"Ca c'est une excellente question !"
Et comme aucune réponse ne venait, j'enchaînai dans un grognement menaçant :
"Alors, ça vient ?"
"Vous avez chacun quelque chose à apporter." dit-il, mystérieux.
Il jeta un coup d'oeil à Anna :
"Votre innocence."
Puis Sasha avec un grand sourire :
"Le feu sacré."
Ensuite Elsa :
"Votre coeur de glace."
Il passa à moi en mimant avec ses mains :
"Vos petites particularités !"
Enfin, il posa les yeux sur Tremblay :
"Absolument rien, vous pouvez partir !"
Et il lui indiqua la sortie. En d'autres circonstances, j'aurais sûrement souri, mais je n'avais plus envie de rire. Il n'empêche que même un pantin le trouvait inutile. Ca en disait long sur ce mec.
Le garde du corps se contenta d'esquisser un rictus irrité et répliqua :
"Très bien."
Je lui jetai un regard surpris. Il fit mine de tourner les talons mais un discret cliquetis m'apprit qu'il avait enlevé le cran d'arrêt de son arme. Il la leva brusquement vers le Buddy. Et tira.
"Je déteste qu'on me dise ce que je dois faire." articula-t-il entre ses dents.
Je me retins de le frapper. S'il tuait le seul Buddy suffisamment coopératif pour discuter, on allait faire quoi ? Fort heureusement, le pantin resta assis et baissa la tête vers le trou dans sa poitrine duquel s'échappait un peu de fumée. Aucune trace de sang.
"Ca c'est pas très gentil." fit-il avec une moue attristée. "Je ne pensais pas en arriver là."
"En arriver où ?" fis-je, méfiante.
"Devoir faire un exemple."
Subitement, il sortit un pistolet de dessous sa veste et le pointa droit sur moi. Du coin de l'oeil, je vis Tremblay lever son arme à nouveau mais trop tard, le coup était déjà parti. Je n'eus que le temps de fermer les yeux. De l'eau me gicla dessus, depuis le pistolet de Buddy.
"C'est tout ?" m'étonnai-je en passant les mains sur mon visage tout mouillé.
En réalité, ça avait été plutôt agréable. Buddy baissa l'arme tout en souriant.
"Je ne vais pas abîmer la marchandise."
Il se leva enfin du tapis roulant et désigna ce dernier.
"Prenez place, je vous prie. L'Overlook Palace doit ouvrir rapidement."
Il avait prononcé ces paroles avec un sérieux surprenant. Et qui n'était guère rassurant.
"Parce que vous pensez qu'on va gentiment vous suivre alors qu'on ne sait toujours pas de quelle manière vous allez extraire ce qui nous appartient ?"
A cet instant, des bruits de pas se firent entendre derrière nous. Il s'agissait de deux autres Buddy, sans doute là pour rendre le tout encore plus menaçant.
"Ca suffit les conneries." lança Tremblay tout en s'avançant d'un pas décidé vers le "chef" des pantins.
A moins d'un mètre de lui, il braqua son arme vers sa tête mais avec une dextérité et rapidité surprenantes, le Buddy attrapa son poignet et retourna le flingue vers lui. La détonation pétrifia le garde du corps. L'instant d'après, il s'écroulait au sol.
"J'avais dit qu'il fallait un exemple !" lança Buddy presque gaiement.
"Merde !" grognai-je.
J'aurais pu le laisser là. Après tout, depuis le début, il ne faisait que traîner dans mes pattes, mais il ne méritait pas de mourir pour autant. Je me précipitai vers lui et appuyai contre la plaie de laquelle s'échappait un flot de sang. Constatant que ça ne fonctionnait pas, j'arrachai les boutons de sa chemise et comprimai la blessure avec davantage de hargne. Je risquai de lui casser les côtes.
"Vous n'avez pas intérêt à crever ! Vous m'entendez, Tremblay ?"
Ses paupières papillonnaient. Il allait perdre connaissance.
"Vous pouvez le congeler ?" demandai-je à Elsa. "Je sais pas... le temps qu'on puisse l'emmener à l'hôpital !"
C'était absurde mais je cherchais n'importe quelle solution. Un peu paniquée, la reine des neiges confirma ce dont je me doutais déjà :
"Non si je fais ça, il mourra."
Tremblay ne réagissait plus. Il n'était rien ni personne pour moi. Cependant, j'avais son sang sur les mains. Et je ne l'acceptais pas. Je ne voulais plus que des gens meurent par ma faute.
Mes yeux tombèrent sur le flingue posé à quelques centimètres de lui. Sans réfléchir, je m'en saisis et le pointai droit sur la tête du Buddy responsable de sa mort. On allait voir si la "machine" était commandée par le cerveau ou pas.
Mais, sans que je comprenne comment, mon bras dériva vers la droite, braquant le canon de l'arme vers la tête d'Anna. J'avais beau résister de toutes mes forces, impossible de dévier.
"Doit-on faire un second exemple ?" demanda le Buddy.
Je secouai la tête et écarquillai les yeux vers Anna. A cet instant, je sentis mon doigt presser la détente, alors que pour rien au monde je ne voulais le faire. Le coup de feu partit sous mon regard terrorisé.
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Je marche doucement dans la nuit, le vent qui hurle en moi ne pense plus à demain, Ma place est là pour toujours.
Je savais qu'elle était avec lui ! On ne pouvait pas se fier à une jeune femme qui nous volait notre filleul ! A peine avait-elle pointé son arme sur ma soeur, que je savais ce qu'il me restait à faire. Elle n'allait pas s'en tirer à si bon compte. J'avais levé la main en direction de Melody, mais il était trop tard. Le coup était partit. Heureusement, mon jet de glace avait été plus rapide, et la balle s'était trouvé sur son chemin. Une fois Anna écartée de tout danger, j'avais envoyé une boule de neige en direction du monstre ! Elle se l'était prise en plein sur la main, ce qui lui avait fait lâcher l'arme.
« NE TOUCHE PAS A MA SOEUR ! » lui hurlais-je dessus en m'approchant d'elle, et en lui envoyant plusieurs boules dessus.
J'allais la tuer. Mais ça ne serait que de la légitime défense !
« J'AI PAS VOULU CA ! » hurla t'elle à son tour, tout en tentant d'éviter les boules de neige.
Mais sur les trois, une l'atteignit et la fit tomber en arrière.
« Ca n'empêche pas que tu l'as fait ! »
Je fis une nouvelle boule bien plus grosse...
« C'est comme si je n'avais plus aucun contrôle sur mon corps ! » se défendit-elle.
« Menteuse ! On ne peut pas faire confiance en quelqu'un comme toi ! » dis-je. « Tu n'es qu'une voleuse ! »
Melody fronça les sourcils.
« Hein ? »
Je... je me rendis compte que ce n'était pas trop le moment pour avoir une discussion de ce genre. Mais je disais vrai. Elle n'était qu'une voleuse !
« Tu n'es pas digne d'être la marraine de Matthew. Tu as tenté de t'en prendre à sa mère. » répondis-je la tête haute.
Elle me regarda d'un drôle d'air.
« Anna est une des dernières personnes que je voudrais tuer. Tu peux me croire, c'est la vérité. Et de toute façon, elle, elle le sait. »
Ca signifiait quoi ça ? Que ma soeur savait des choses que j'ignorais ? Que cette mocheté et ma soeur partageaient des choses ensembles ? Pfff... elle disait juste ça pour se rendre intéressante.
« Quoi qu'il en soit, vous l'avez tous entendue. Elle n'hésiterait à vous tuer, vous. »
J'aurais pu m'adresser qu'à Sasha, car il ne restait qu'elle, en dehors de moi, qui n'était pas Anna, mais je m'adressais aussi à ce Melmoth et aux autres qui lui ressemblaient. Tout le monde devait savoir que cette mauvaise marraine s'en prendrait à n'importe qui, pour n'importe quel prétexte.
« C'est bon ? Vous avez fini ? » demanda Melmoth.
Je me contentais de hocher la tête. Pourquoi je lui répondais ? o_O Il nous indiqua une nouvelle fois le tapis roulant. Il n'était pas question qu'on s’assoit dessus.
« Je ne veux pas vous bousculer, mais il est grand temps pour vous de... »
Melmoth se stoppa net quand quelque chose entra dans sa tempe. C'était une chose qui d'ici semblait dur et brillante. Le Melmoth ouvrit grand les yeux avant de battre plusieurs fois des cils, et de fermer ses paupières. Puis, il tomba par terre tel une table à repasser, émettant un bruit métallique. L'homme qui venait de lui enfoncer une sorte de poignard dans le crâne, et qui avait pris soin de retirer le dit poignard avant la chute de Melmoth, nous adressa un regard, tout en reprenant sa respiration.
« Mais... cet homme était mort. » précisais-je au Tremblay, qui devait déjà le savoir.
« Qu'est ce qui se passe, bordel ? » laissa échapper Melody.
Les deux autres Melmoth au loin, hésitaient à s'approcher. Sans doute que eux non plus ne comprenaient pas ce qui se passait.
« On vous a vue mourir ! » m'exclamais-je.
« La mort n'est que le commencement. » précisa le Tremblay comme si c'était quelque chose de banal.
Il avait une trace de sang sur le torse, à l'endroit même où la balle était entrée. Aucune plaie semblait apparente.
« Je suis chargé d'assurer sa sécurité. Je n'ai pas le temps pour ces conneries. »
La mort ? Une connerie ?
« Avant que j'oublie... » dit-il en m'adressant un regard. « Touchez encore une fois à elle, et je vous tue. C'est clair ? »
J'étais vraiment totalement énervée envers lui ! Comment qu'il osait me parler de la sorte avec son charisme ?!
Melody regarda ses mains. Le sang du Tremblay se trouvait toujours dessus. Sans prévenir, elle s'approcha de lui et finie par lui coller un coup de poing en plein visage.
« Aie... » laissais-je échapper en compatissant totalement, même si j'aurais bien voulu le faire moi même.
Tremblay émis un grognement de douleur. Melody le pointa du doigt.
« Estimez vous heureux que j'ai retenu mon coup. »
Malgré tout, il avait du sans au coin de la lèvre inférieur, ce qui lui donnait un côté encore plus charismatique. Qu'est ce qui m'arrivait ? Je secouais la tête, avant voir au loin que les deux Melmoth n'étaient plus là.
« On rentre à la maison. Toute cette histoire est finie. » dis-je en pensant sérieusement que les Melmoth avaient pris la fuite devant notre force de frappe non négligeable.
Anna D'Arendelle
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HERE WE GO AGAIN
| Conte : La Reine des Neiges | Dans le monde des contes, je suis : : Anna
On croyait halluciner, j’avais à peine eu le temps de comprendre ce qui était en train de se passer, que ma sœur était déjà en train de bombarder ma meilleure amie avec des boules de neiges. Sans parler de Tremblay manifestement miraculeusement revenu d’entre les morts. Tout ceci n’avait aucun sens, mais étant donné qu’il se faisait déjà frapper par Melody, je m’abstins de lui faire remarquer qu’il finirait probablement changé en statu de glace avant qu’il n’ait eu le temps de toucher ma sœur, et que donc sa menace n’avait pas un très grand impacte. Quoi qu’il en soit, la situation commençait légèrement à me taper sur les nerfs, et en plus Elsa, était un peu mal placé pour faire la morale à Melo’, que je sache j’avais faillit clamser parce qu’elle m’avait gelé le coeur et je ne lui en avait jamais voulu. Excédé, je finit tout de même par prendre la parole :
- Non mais sérieusement, on est où là dans une cour de récré ? Vous voulez bien arrêter de vous taper dessus ? Elsa, j’ai confiance en Melody. Si elle dit qu’elle ne l’a pas fait de son plein gré, c’est que ça doit être vrai. Alors tu n’es pas obligé de l’apprécier, mais fait moi un minimum confiance. Quant à partir de cet endroit je ne demande que ça, mais ça ne doit pas être aussi simple que ça en a l’air. On ferait mieux de travailler ensemble au lieu de se tirer dans les pattes.
Si chacun décidait de n’en faire qu’à sa tête, on était bon pour rester à tourner en rond pendant encore 150 ans. Personnellement j’en avais pas spécialement envie, alors le mieux c’était de mettre les différents de chacun de côté. Enfin, plutôt les différents qu’Elsa avait avec Tremblay et Melody.
« Bien on part. »
Il n’y avait de toute façon que ça a faire. Je n’irais pas m’amuser à continuer dans l’entrepôt et je pense qu’il en était de même pour les autres. Et puis, autant vérifier si ma théorie s’avérait juste ou fausse et ce n’est clairement pas en restant planté là pendant 150 ans qu’on y arriverait. Dehors, on avait au moins un indice : les traces de pas des Melmoth en direction du labyrinthe même si, Tremblay ne semblait pas décidé à les suivre, préférant se diriger vers l’autre côté de l’hôtel :
- Vous comptez faire quoi ?
« Trouver une voiture pour partir d’ici. Je ne compte pas courir après ces pantins. »
- Alors, l’idée est bonne mais si je peux juste me permettre une petite suggestion sans que personne ne prenne la mouche : qui nous dit dans l’optique où l’on trouve effectivement une voiture pour se carapater, que ces pantins vont rester bien sagement à attendre qu’on reparte ?
Si jamais ils se pointaient comme des fleurs au moment où on roulait par exemple, on faisait quoi ? On les défonçait sans ménagement en appuyant sur le champignon ? Parce que j’étais pas contre l’idée de partir d’ici, c’est simplement que ça me semblait « trop simple. » Un fêle avait prit manifestement beaucoup de soin pour nous kidnapper avec dans le lot, trois personnes aux capacités surnaturels on va dire. Si on pouvait repartir les mains dans les poches, ça se saurait non ?
« Je peux toujours tenter de téléporter tout le monde dans le parking, voir même à Storybrooke. » Intervint Sasha avant de froncer les sourcils. « Enfin, si ça marche » Ajouta-t-elle néanmoins.
« On peut toujours essayer la téléportation même si j’y crois pas trop. Et sinon on prendre la voiture » Dit Melody.
De toute façon, on avait pas grand-chose à perdre en essayant. Aussi, Sasha nous téléporta-t-elle...Devant le grand portail de l’hôtel, il semblerait qu’on ne puisse pas aller plus loin. Donc, ma théorie comme quoi partir ne serait pas aussi simple que ça était bonne, honnêtement j’aurais largement préféré me tromper et qu’on puisse filer le plus loin possible de cet hôtel.
- Et maintenant ? On prend la voiture ? Parce que je suis un peu sceptique quant au fait que les chances de réussite soient plus élevés.
Tremblay se contenta de me regarder sans répondre une fois de plus, avant de vérifier le chargeur de son arme, et je supposais donc le nombre de balles lui restant.
- Il y a pas l’air d’y avoir 36 mille solutions, on s’occupe des pantins, vous en avez eu un non ? Si on s’y met à plusieurs on en viendra peut-être à bout.
J’attendais de voir si quelqu’un avait quelque chose à dire, mais personne ne semblait être contre mon idée. Il n’y avait donc plus qu’à suivre les empruntes de pas qui nous menèrent droit devant l’entrée du labyrinthe :
- Bon ben quand faut y aller, faut y aller
M’engageant la première dans le labyrinthe, j’eus donc la tâche de décider dans quelle direction on devait aller. Prenant à droite, j’avançais le restant du groupe à mes côtés dans une allée qui semblait à première vue complètement vide. S’il n’y avait rien de bizarre à l’horizon ce n’était pourtant pas une raison pour se laisser aller. Finalement, face à nous dans un passage se trouvait un paquet de cure-dent à priori innocemment posé là. « A priori », parce que j’étais pas dupe, ça cachait forcément un truc et afin de m’en assurer, j’attrapais un caillou qui traînait parterre pour le lancer sur la boite et ce tout en restant à une distance raisonnable au cas où ça m’éclaterait en pleine figure. Le résultat, ne fût pas une explosion, mais un trou qui se forma en dessous du paquet, à croire qu’ils nous prenaient vraiment pour des bleus.
Décidé malgré tout a continuer, c’est ce moment que choisit un Melmoth pour s’échapper au loin. Pas question de le laisser faire néanmoins, pas question non plus d’être trop imprudente, je n’étais pas naïve au point de penser qu’il nous fuyait parce qu’il nous craignait, ça devait plus être pour nous attirer dans un piège. Suivant le robot, au moment où nous débouchions sur le chemin qu’il avait prit, je me rendit compte qu’une espèce de liane bougeait sous une haie, et le Melmoth s’était retrouvé tout entortillé dedans : tel est prit qui croyait prendre. S’il se la jouait pas encore perroquet, c’était le moment idéale pour lui poser des questions :
- Étant donné que vous êtes immobilisé pour un moment. Vous allez nous dire comment on sort de ce foutu hôtel une bonne fois pour toute
Bon en fait, on allait zapper la partie question, c’était carrément un ordre que je lui donnais
« On ne sort pas d’ici. La bricole a besoin de vous ! »
- La quoi ? Demandais-je tandis-qu’il se tortillait dans tous les sens dans l’espoir de se libérer
« La bricole. C’est notre guide à tous ! »
Oookay, ça pouvait fumer un robot ? Non parce que si c’était le cas, il devait s’en donner à coeur joie. Ça ou alors, il avait un boulon de pas droit
- Vous êtes quoi un genre de secte ? Demandais-je en plissant les yeux.
Ça expliquerait pourquoi ils étaient tous aussi zinzin, la plupart du temps je prenais les gens faisant partie d’une secte pour des illuminés, là j’en avais l’exemple parfait sous les yeux. On était un cran au dessus des témoins de Jeohvah.
« On doit ouvrir l’overlook palace. Et on a besoin de vous.» Répondit-il tout en continuant de se débattre.
- C’est ballot nous on veut pas.
« Sans vous ce ne sera pas possible. »
Ouaiiis mais ça faut y penser avant de kidnapper les gens. Particulièrement les gens de Storybrooke, on est assez borné dans notre genre, et on coopère difficilement dans ce genre de situation. Alors la bricole ou peut importe son nom pouvait se brosser pour qu’on fasse ce qu’ils voulaient. Et bien sur, le Melmoth en profita pour se libérer et se leva d’un bond prêt à fuir :
- Hé on a pas finit ! M’écriais-je en me lançant à sa poursuite.
Il allait pas s’en tirer a si bon compte, j’avais d’autres questions à poser moi.
« Anna ! » S’écria Elsa qui jugea bon de se lancer à ma poursuite
Malheureusement, on avança pas très loin puisqu’au détour d’un chemin de haie, un Melmoth surgit, tronçonneuse en main. La situation était clairement pas propice à l’usage de l’épée. J’aurais eu besoin d’être derrière lui, si j’avais voulu tenter de lui trancher le bras tenant l’engin :
- Elsa, si tu veux t’exercer à la sculpture sur glace, j’crois que c’est maintenant
Elle tendit sa main en avant, mais se contenta d’essayer de me raisonner :
« Anna...On devrait faire demi tour... »
- C’est ça, pour le laisser nous poursuivre
« Anna » insista-t-elle en regardant sa main « La glace, elle ne vient pas... »
Okay, qu’est qui était en train de se passer ? Son pouvoir marchait pourtant correctement il y a même pas cinq minutes et maintenant ça bugait ? Il était vraiment temps de tirer cette histoire au clair pour de bon parce que là je commençais vraiment à en avoir marre
- Il faut le semer alors ! Lui dis-je tout en attrapant sa main et en reculant
Il était hors de question de rompre le contacte visuel avec le Melmoth à la tronçonneuse qui s’approchait de plus en plus. On devait rejoindre les autres, mais lui tourner le dos ce serait à la fois totalement suicidaire et profondément débile.
Melody Blackstorm
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| Conte : La Petite Sirène 2 | Dans le monde des contes, je suis : : Melody, la fille de Poséidon
En entendant un bruit de tronçonneuse, je m'étais précipitée vers son origine et avais retrouvé Anna et Elsa. Un Buddy les menaçait en avançant vers elles et en faisant vrombir son engin.
"Si vous nous découpez en morceaux, on ne pourra pas vous aider." tentai-je de le raisonner sans trop y croire.
"Nous n'avons pas besoin de toutes les parties !" répondit le pantin.
"Okay... courir, ça vous tente ?" proposai-je aux soeurs d'Arendelle.
Sans attendre de réponse à cette question rhétorique, je pris les jambes à mon cou. Evidemment, la sortie du labyrinthe était introuvable, mais ce qui me préoccupait pour l'instant était de mettre le plus de distance possible entre nous et le Buddy tueur. A mesure que l'on progressait dans le labyrinthe, nous entendîmes une sorte d'orchestre à plusieurs voix chanter :
"You are my Buddy. You're my best friend."
Il semblait que nous nous rapprochions d'eux, peu importait le chemin que nous empruntions. Je sentais Tremblay devenir très nerveux à côté de moi.
Le passage du labyrinthe devint plus large et une fontaine se dessina en son centre. Un peu plus loin étaient rassemblés plusieurs Buddy : deux au chant avec des partitions en mains, un à la guitare, un autre au violon et un dernier à la batterie. Un sixième Buddy se tenait devant eux et agitait les mains au rythme de la mélodie comme un chef d'orchestre.
Etant donné que le Buddy à la tronçonneuse nous talonnait toujours, je parai au plus pressé et m'élançai vers le petit orchestre pour m'emparer de la guitare.
"NOOOOON !" s'écria le guitariste d'un ton désespéré.
L'ignorant, je pris un peu d'élan pour viser et lancer la guitare tel un javelot à travers le labyrinthe. Elle atteignit sa cible illico. Hélas, le Buddy orienta sa tronçonneuse de telle sorte qu'elle... découpa l'instrument à cordes en deux parts égales. La guitare tomba au sol dans un bruit tonitruant d'agonie.
Du coin de l'oeil, je vis le Buddy guitariste se jeter sur moi mais Tremblay le plaqua au sol.
"Calme-toi. De toutes façons, t'étais nul à la gratt." lui dit mon garde du corps.
"Lâchez Guigui tout de suite !" ordonna le chef d'orchestre.
Je remarquai très bien que cela coûta beaucoup à Tremblay d'obtempérer, mais il n'était pas idiot au point de provoquer nos kidnappeurs. Aussi il le lâcha et se releva tout en lui adressant un regard hostile.
"On ne peut pas travailler avec tout ce vacarme !" se plaignit le chef d'orchestre avec grandiloquence.
"Mais je dois les récupérer." justifia Tronçonneuse d'un air penaud.
"C'est pas obligé de nous découper en rondelles pour autant." intervins-je d'un ton acide. "En plus, ça sera plus pratique pour vous si on peut marcher."
Je n'en revenais pas de chercher à convaincre un pantin de nous garder en vie. Blackstorm Corp. m'avait vraiment changée. A l'époque, je n'aurais pas hésité à tous les écrabouiller par la force de mes poings. Mais cette possibilité était annulée par le fait que je craignais qu'Anna n'y survive pas. Je ne voulais pas la mettre en danger.
"On a des brouettes !" annonça-t-il gaiement.
Je me rembrunis. Tout compte fait, les écrabouiller à la force de mes poings paraissait la seule alternative viable. Je serrai ces derniers tout en fixant Tronçonneuse d'un oeil implacable.
"Bon, quel est le problème ?" demanda le chef d'orchestre avec lassitude. "Pourquoi vous ne vous laissez pas faire ?"
Je le dévisageai, interdite.
"Parce qu'on ne veut pas mourir !"
"Il n'est pas question de mourir, il est question d'aider ! Vous ne ressentez pas au fond de vous ce désir d'aider votre prochain ?"
A cet instant, je remarquai que son col était blanc et fermé jusqu'en haut, à la manière des pasteurs. C'était vraiment un endroit bizarre.
"Pour vous, la notion de mort n'est pas la même que pour nous." fis-je, catégorique.
"On vous prend que ce dont on a besoin, on vous laisse le reste." précisa le pasteur/chef d'orchestre.
"Ils m'ont pris mes pouvoirs !" paniqua subitement Elsa. "Je ne peux plus rien faire ! Ils m'ont pris mes pouvoirs !"
Le retour de la drama queen. Je levai les yeux au ciel, hésitant à l'assommer.
"C'est l'effet du labyrinthe. On ne vous a rien pris du tout." expliqua-t-il.
Je les observai tous. C'était surréaliste de discuter tranquillement avec nos agresseurs alors que l'un d'entre eux attendait toujours de nous tronçonner.
"La tronçonneuse ne nous met pas en confiance." déclarai-je. "Il n'y a pas un autre moyen de s'y prendre ? Sans que l'on souffre ?"
Puisqu'on était en pleine conversation, autant y aller jusqu'au bout. Tous les Buddy se regardèrent, indécis.
"Il faudrait demander au Manuel." dit le pasteur.
"Voilà, allez lui demander !" l'encourageai-je avec un sourire forcé.
Il sortit un petit talkie-walkie de sa poche et lança :
"Manuel ? Manuel ?"
"Allô ?" grésilla une voix dans l'appareil.
Je jetai un regard découragé à mes compagnons d'infortune. J'avais cru pouvoir leur échapper le temps qu'ils aillent se renseigner. C'était loupé.
"Y a un moyen moins sauvage de...?"
Il se tut et m'observa.
"Vous formuleriez ça comment ?"
Lâchant un soupir, j'attrapai le talkie et posai directement la question au dénommé Manuel :
"Salut." fis-je d'un ton sec. "On n'a pas trop envie d'être découpé en morceaux. Alors est-ce qu'il y a un autre moyen de vous donner ce que vous voulez de nous ?"
"Pour certains d'entre vous, très certainement. Pour d'autres, c'est plus délicat." répondit Manuel. "Par exemple, pour Elsa, il nous faut un coeur de glace. Elle peut nous le créer très facilement."
"Et pour les autres ?" m'enquis-je.
"C'est plus délicat."
"Pourquoi ?"
"Par exemple dans votre cas, il nous faudrait vos nageoires."
"Vous êtes au courant que si je refuse de les montrer, vous ne les aurez jamais ?" fis-je avec un rictus mauvais. "Et même la torture ne m'y incitera pas. Je suis très coriace."
"C'est pour cette raison que nous pouvons abîmer certaines parties du corps de vos amis." lança Manuel d'un ton guilleret.
Evidemment. Ma main se crispa autour du talkie. Changement de conversation.
"Vous êtes l'un d'entre eux ? Vous êtes un Buddy, vous aussi ?"
Je me demandais s'il était le grand architecte de tout ce merdier ou s'il n'était un pantin comme les autres.
"Je suis Manuel." répondit-il, désinvolte. "Nous avons tous une fonction bien précise dans cet hôtel."
Cette réponse me déplut.
"Est-ce que l'un d'entre vous aurait la fonction de nous sauver la vie ? Et de nous sortir d'ici ?" lança Tremblay, à bout de patience, en baissant la tête vers le talkie.
Je fronçai les sourcils dans sa direction. Il ne pouvait pas se la fermer au lieu de dire des trucs complètement cons ?
"La seule personne capable de vous faire sortir d'ici est le grand architecte."
Je clignai des yeux sans y croire. Tremblay masqua très mal son petit air content de lui.
"Sébastien Melmoth. Il est notre créateur. C'est le grand architecte." précisa Manuel.
"Et où peut-on le trouver ?" demandai-je.
"Ca, je vous le dirai pas. Et même si je venais à vous le révéler, personne n'ose monter dans la tour."
Les Buddy se regardèrent à nouveau, interloqués.
"Tu viens de leur révéler la position du grand architecte." fit le pasteur/chef d'orchestre.
"Vraiment ?" s'étonna Manuel.
"Merci Manuel. On reste en contact." dis-je en coupant le talkie et en le rangeant dans ma poche de short.
"Il a juste parlé de la tour." glissa Guigui au pasteur. "Il n'a pas parlé de l'étage caché."
De mieux en mieux. Cette fois-ci, on avait un cap.
"Attrapez-les." lança le pasteur. "Et reconfigurez Guigui."
Aussitôt, deux Buddy se dirigèrent vers le guitariste pendant que trois autres Buddy -dont Tronçonneuse- avançaient vers nous, menaçants. Quant au pasteur, il s'éloigna d'un air boudeur.
Il fallait que l'on quitte le labyrinthe. Un affrontement semblait nécessaire. Mais je réalisai que Guigui pourrait être un atout si on le prenait avec nous. J'exposai rapidement l'idée aux autres à voix basse :
"Il faut qu'on prenne Guigui avec nous. Ils veulent le reconfigurer. Ca veut dire qu'il est défectueux, donc qu'il peut nous aider. Il l'a déjà fait sans le vouloir."
A voir comment s'y prendre. La confrontation risquait d'être compliquée sans nos pouvoirs...
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Je jetais un rapide coup d’œil en direction des deux Buddy qui marchait en direction de Guigui puis mon regard dévia vers ceux qui s'avançait dans notre direction, on allait devoir agir vite, très vite, mais sans pouvoir ça allait corsé le tout."On a pas de pouvoir, tu veux vraiment qu'on se risque à attaquer et qu'on y passe pour un robot ?"L'option de fuir comme une lâche n'était même pas envisageable, mais risquer ma vie juste pour un Buddy c'était quand même gros.
"Tu as une meilleur idée ? Ils vont nous chopper si on ne fait rien."Elle n'avait pas tord sur ce point là je supposais.
"Pas spécialement, mais je voulais être certaine que tout le monde réalise le risque avant qu'on ne se lance."J'haussais les épaules avant de regarder Anna puis Elsa, l'une d'entre elles seraient au moins plus utile que l'autre grâce à son épée.Allons-y ! Je vais chercher l'autre crétin, qui vient avec moi ?
"Vaut mieux que je reste avec son Altesse et Anna. Elles sont moins habituées au combat."J'hochais la tête avant de tourner la tête en direction de Tremblay.
"Je vous accompagne."Il se plaça à mes côtés puis on se dirigea vers Guigui et ses potes Buddy, l'un d'eux se tourna dans ma direction et je ne lui laissais pas le temps de réagir avant que d'un coup sec, je lui tranchais la tête, celle-ci vola puis tomba au sol, j'attrapais ensuite le poignet de Guigui et le tirais vers moi pour que l'on puisse s'éloigner du groupe."Il faut qu'on sorte d'ici."La situation était assez urgente alors j'espérais qu'il serait assez rapide pour me répondre."C'est quoi le chemin le plus rapide pour se rendre à la tour ?"
"Il faut sortir du labyrinthe."
Sans déconner ? Je me retenais de dire ça à voix haute, ce n'était pas le moment de perdre son sang froid.
"D'accord, elle est où la sortie du labyrinthe qui mène à la tour ?"
"Il faut qu'on suivre les flèches. C'est comme ça qu'on se repère."Je regardais vers le sol mais ne remarquait aucune flèches peinte dessus, je levais les yeux vers les haies mais il n'y avait aucune flèches non plus. Au loin je pouvais entendre des bruits de pas se diriger vers nous, on allait bientôt avoir des problèmes.
"Y'a pas de flèches du tout, petit génie."
"Si là."Il pointa du doigt une des haies et comme je le pensais, il n'y avait rien.
"Y'a toujours rien du tout."
"Si. Elle montre à gauche."Il semblait sûr de lui, très bien, j'allais faire quelque chose de peut être stupide, mais nous n'avions pour le moment aucun autre choix: j'allais lui faire confiance.
"Très bien, on va te suivre, si c'est un piège, je te tranche la tête." Je voulais bien accorder ma confiance, mais si ça se retournais contre nous, il allait être le premier à en souffrir. Je me tournais vers les filles pour leur crier de nous suivre, j'attendais qu'elles se rapproche de notre direction avant de faire signe à Guigui d'ouvrir la marche, il s’exécuta et on marcha pendant un certain temps avant de nous retrouver une fois de plus devant l’hôtel."C'est ça la tour où se trouve le grand architecte ? Tu te fou de nous ?"On avait fait tout ça pour revenir dans l’hôtel ?
"On vous l'a dit, c'est ici."Ses yeux était grand ouvert, il semblait paniqué.
"Vous avez dit tour et étage caché ... vous êtes en train de me dire que tout ça, c'est dans l’hôtel ?"J'avais sûrement dû manquer la conversation qui expliquait que la tour voulais en faite dire hôtel.
"Il semblerait que c'est ici."Commenta Tremblay, ça je l'avais compris à présent.
"On aurai du rester ici depuis le début."Je regardais le hall d'entrée de l'hôtel avant de reporter mon attention sur Guigui."On prend aussi l'ascenseur pour nous rendre à l'étage caché ?"Guigui hocha la tête, très bien, parfait. Je me dirigeais vers l'ascenseur, pressant le bouton pour ouvrir la cabine et tout le monde grimpa à l'intérieur; regardant les différents boutons qui se trouvait dans la cabine, je n'y voyait que le bouton pour les deux étages et celui du rez de chausser."C'est un bouton invisible comme les flèches ?"Il secoua la tête de gauche à droite après avoir réfléchit.
"Je ne sais pas comment il apparaît."
"Sérieusement ?"Je poussais un soupire agacée, on n'était pas près de s'en sortir à cette allure là; je me mis à chercher du regard un autre bouton ou un truc planquer mais il n'y avait rien d'autre, mise à part une trappe qui menait à l'extérieur de la cabine et le bouton de l'interphone, j'hésitais quelques secondes avant de presser dessus, peut être que ça nous aiderais.
"Bienvenue à l'Overlook Hotel. Que puis-je faire pour vous ?"Demanda une voix mécaniser.
"On cherche à joindre Sébastien Melmoth, vous pouvez nous aider ?"
"Sébastien Melmoth est le fondateur de l'Overlook Hotel. Contactez la réception pour prendre rendez-vous."Les portes de la cabine qui s'était fermer un peu avant s'ouvrir, nous étions toujours dans le hall et une armée de Buddi marchaient dans notre direction.
"C'est n'importe quoi."Rapidement, j'appuyais sur le bouton du premier étage plusieurs fois de suite, hors de question que l'on ne reste sur place."Et je suppose que vous pouvez pas nous dire comment nous rendre à l'étage caché."Ça valait toujours le coup d'essayer.
"Il n'y a pas d'étage caché à l'Overlook Hotel, mais vous pouvez vous promenez dans notre labyrinthe qui vous offrira une expérience immersive extraordinaire."
"Je préférais encore me faire bouffer par Cerbère."Je levais les yeux au ciel, tout ceci me tapais sur les nerfs."Y'a vraiment un étage caché ou c'était un mensonge ?"Demandais-je à l'adresse de Guigui.
"Y'en à vraiment un !"Affirma-t-il.
"Ce qui s'y trouve ne vous regarde pas !"Ajouta l'interphone sur un ton assez énerver ce qui était plutôt curieux pour un interphone, mais ce qui l'était encore plus, c'était ce qu'il venait de dire.
"Je croyais qu'il n'y avait pas d'étage caché."Disais-je alors que les portes s'ouvraient sur le premier étage, tout de suite, j'appuyais sur le bouton marqué 2 pour que l'on puisse continuer notre route, les portes se referment une fois de plus.
"Il n'y en a pas !"Dit-il plus sec.
"Notre ami Guigui ne semble pas être d'accord avec vous, tout comme les autres Buddi que l'on à croiser. Je pense que vous mentez."
"Il n'y a pas de menteur à l'Overlook Palace ! juste des gens qui veulent qu'on leur fiche la paix."J'haussais les sourcils devant tant d'hostilité, c'était vraiment un drôle d'interphone."Merci pour votre visite et bonne chance avec vous nouveaux amis."A peine eut-il fini de parler que les portes s'ouvrir encore, nous étions arriver au second étage.
"Susceptible, dit donc. "Et bien trop émotif."C'est aussi un Buddi qui gère l'interphone ?"
"Je ne crois pas."Me répondit Guigui."L'interphone ne nous parle jamais."
"Si c'est pas un Buddi c'est qui alors ? Y'a d'autre personne mise à part les Buddi et Melmoth ?"Il ouvrit la bouche avant de la refermer, il ne semblait pas savoir quoi me répondre."Vous nous avez aider jusqu'ici, c'est pas le moment de ne plus rien dire, on va finir par se faire chopper par les autres. Vous voulez être reconditionner ou quoi ?"
"Ça n'a jamais fait ça avec moi."C'était donc la première fois qu'il déraillait ? Intéressant, j'étais curieuse de savoir pourquoi il n'agissait pas comme les autres.
"Et vous voulez redevenir comme avant ?"Il paniqua une fois de plus et ne me répondit pas, il n'avait pas l'air de comprendre la situation qui lui arrivait. Je tendis le bras dans sa direction avant de lui tapoter maladroitement l'épaule.
"Calmez vous, ça va aller, c'est pas grave."Je fronçais le nez, inconfortable, rassuré les gens n'était vraiment pas mon fort. Tandis que je continuais de lui tapoter l'épaule, je réfléchissais à un moyen pour que l'on puisse trouver l'étage caché, on pouvait toujours tenté de passer par la trappe mais je n'avais pas spécialement envie de me suspendre à des câbles. Mon regard dévia une fois de plus en direction de l'interphone, la voix qui m'avais parler agissait vraiment bizarrement, il devait y avoir quelque chose la dessous."Comment on trouve la personne qui gère l'interphone ?"
"Vous ne pouvez pas juste sortir de l'ascenseur et vous faire déchiqueter par ces monstres ?"Me répondit l'interphone.
"Non, on veut parler à Sebastien Melmoth, donc on va fouiller tout l’hôtel pour le trouver, que ça vous plaise ou non."Si c'était une simple voix mécaniser, celle-ci n'était pas censé avoir le moindre avis sur tout ce qui se passait, elle aurait du simplement se contenter de nous donner des informations.
"Et vous lui voulez quoi ?"Demanda l'interphone, le ton toujours aussi agressifs, peut être à force de le pousser, la personne finirait par se révéler.
"On a des réclamations. On est pas trop fan du concept du kidnapping et des menaces de nous couper en morceau pour ouvrir cette hôtel à deux balles."
"Si vous vous êtes fait kidnapper, c'est votre problèmes pas le siens !"
"Ça va devenir son problème quand je me déciderais à tout casser parce que j'aurais pas obtenue ce que je veut."Les destructions d'hôtel ça me connaissait, j'avais arrêter ce genre de chose durant les années 90, mais si besoin, je pourrais satisfaire mon envie de recommencer très rapidement.
"Mais faites donc ma jolie ! Et je vous laisserais portes grandes ouvertes quand les Buddi arriveront !"Je décidais d'ignorer sa menace pour me concentrer sur sa voix qui n'avait plus rien de mécanique à présent, il avait la même voix que les Buddi. Je plissais les yeux en fixant l'interphone du regard, le mystère se levait enfin."On à un petit problème au niveau vocale ?"Un rictus moqueur s'affichais sur mon visage.
"Sapristi !"Des bruits se firent entendre, comme si il pressait plusieurs boutons, puis je l'entendis soupirer."Fichez le camps de chez moi."Mon rictus s'agrandit, je le savait.
"Non."J'ajoutais en suite."C'est vous Melmoth n'est-ce pas ?"
"Foutez moi la paix !"C'était une confirmation comme une autre.
"Si vous vouliez qu'on vous foute la paix, il ne fallait pas nous kidnapper, no prévoir de nous couper en morceau ou je ne sais quoi d'autre pour votre hôtel."
"Je n'ai rien fait ! Ce sont eux ! Ils ont le contrôle de tout..."Il soupira une fois de plus puis l'ascenseur se referma encore une fois et tout d'un coup la cabine se mis à bouger, nous étions en train de grimper, je jetais un coup d’œil aux autres et resserrait mon emprise sur la poignée de mon épée, je ne savais pas ce qui allait nous attendre à l'étage suivant, mais mieux valait nous tenir prêt.
Pando
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du Temps... ? »
« Qu'importe, vue qu'on l'est
tous les deux... ! »
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Événement #115 : You Are My Buddi « You are my Buddi, until the end Don't ever leave me please don't say goodbye I'll be yours 'til the day that i die »
...
« Que la partie commence ! » s'exclama t'il, attendant que je lui cite le film dont était extraite cette citation.
Là comme ça, j'aurais dit Saw. Ca me rappelait vaguement quelque chose. Quand j'allais ouvrir la bouche, il me coupa en secouant la tête de bas en haut, comme si il approuvait une réponse que je n'avais pas donné.
« Rappelez vous. Quand une jeune Princesse rencontre un démon, la glace et l'eau ne suffissent pas à éteindre le feu qui sommeil en eux. » acheva t'il avec un petit clin d'oeil avant de sortir du cinéma.
Il ne lui avait fallu que quelques secondes pour franchir une nouvelle fois le seuil de mon établissement.
« Ils n'ont pas d’allergie, n'est ce pas ? ? » me demanda t'il.
De qui parlait-il ? Est ce que ça avait un rapport avec les mots incompréhensibles qu'il venait de prononcer ?
« La Princesse, le démon, la glace et l'eau ? » ajouta t'il, pensant que j'allais mieux comprendre de quoi il voulait parler.
« Je n'ai pas la moindre idée de quoi vous parlez. C'est encore une citation de film ? »
« Non, pas cette fois. C'est pour l'Overlook Palace. »
« Shining ? » lui demandais-je.
« Il s'en est inspiré. Mais c'est bien plus que ça. C'est un cinéma vivant. Chaque chambre sera personnalisée ! Le labyrinthe sera vivant lui aussi ! Tout le monde pourra venir jouer dedans ! »
« Cool. » dis-je sans trop comprendre de quoi il était question.
L'homme m'observa quelques instants, avant de laisser naître un petit sourire aux coins de ses lèvres.
« Tu viendras jouer avec nous Emmet ? Jouer à jamais... à jamais ? » répéta t'il.
Jusqu'à présent, je le prenais pour un vieux fou. Mais il y en avait plein des gens bizarres ici. Mais maintenant, je me posais la question de si il était juste un vieux fou, ou un vieux fou dangereux...
... Quelque jours plus tard...
« Il sera notre premier client ! Ils viendront très nombreux quand l'Overlook Palace sera ouvert ! » s'exclama un Buddi.
J'avais appris en ouvrant les yeux dans cet endroit, qu'il était peuplé de Buddi. Des sortes de robots poupées qui contrôlent toutes les facettes du parc. Et à leur tête, il y avait ce Sébastien Melmoth. Dès que le Buddi qui était venu au cinéma m'avait conduit ici, contre ma volonté, Melmoth avait voulu mettre fin à tout. Mais les Buddi avaient pris le contrôle. Ou du moins, ils étaient sur le point de le prendre...
« C'est notre but de divertir ! On doit rendre l'hôtel opérationnel et l'ouvrir ! »
« Le projet est abandonné ! Ca signifie qu'il ne verra jamais le jour. Il y a certaines choses qu'on ne peut pas mettre en place ! »
« On a réfléchis à tout ! » s'est empressé de répondre le Buddi qui tenait tête à Melmoth. « On est déjà allé chercher les derniers ingrédients ! Tout fonctionnera ! »
Il semblait convaincu que ça marcherait. Et Melmoth n'arrivait pas à leur faire entendre raison. On était resté ici, dans l'étage secret, car il n'y avait nulle part ailleurs où aller. Melmoth pensait qu'on ne pourrait pas quitter cet endroit et qu'on serait bien plus en sécurité chez lui. Pour le moment je n'avais pas d'autres choix que de rester là. J'attendais juste de mieux comprendre cet endroit pour trouver un moyen de le quitter. C'est en voyant sur les écrans de sécurité le visage de certaines personnes que je connaissais, qu'une idée avait germée dans mon esprit...
...
Anna D'Arendelle
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HERE WE GO AGAIN
| Conte : La Reine des Neiges | Dans le monde des contes, je suis : : Anna
La première chose que je distinguais au moment où les porte s’ouvrirent, c’était qu’il faisait définitivement trop sombre. Et histoire d’ajouter encore plus à l’ambiance glauque : des caisses, des machines, des tables de travails ainsi que des silhouettes de promo pour l’hôtel sur lesquelles se trouvaient des Melmoth souriant dessinés dessus et des slogans amusant se trouvaient étalés un peu partout. Honnêtement, ça faisait froid dans le dos :
- C’est flippant commentais-je
On allait pas se mentir, j’étais certaine que c’était l’état d’esprit de tout le monde. Mais comme rester plantée là en attendant le déluge n’allait pas faire avancer la situation. Aussi, décidais-je de m’avancer afin d’observer tout ça de plus près, et c’est d’ailleurs à cet instant que j’aperçus une salle éclairée au fond et qu’un type passa devant moi sans me prêter aucune attention, se contentant de mordre dans un vieux morceau de pain emballé dans un papier allu, tout en se mettant le ketchup contenue dedans partout avant d’entrer dans la dite salle. Quant à moi, je restais figé 5 minutes avant de secouer la tête et de le suivre, s’il ne m’avait pas remarqué, tant mieux.
« On essuie ses pieds » dit-il en entrant dans la salle sans le faire alors qu’il y avait bien un tapis devant
- C’est ça faites ce que je dis mais pas ce que je fais marmonnais-je en le faisant tout de même parce que j’étais bien élevée contrairement à certains.
La pièce était plutôt sombre, avec des bougies en guise de lumière. A l’intérieur se trouvait également divers écrans d’où étaient projetés des images de ce que je soupçonnais être des camera de surveillance. Ca aurait pu être chouette, si ça ressemblait pas à une véritable porcherie et qu’il n’y avait pas entre autre des boîtes de conserves vides jetés un peu partout au petit bonheur la chance. Il se dirigea vers son frigo et se prit une bouteille de cidre qu’il but au goulot tout en s’en mettant partout évidemment sinon ça aurait pas été drôle. Yeurk, définitivement yeurk. Même Matthew mangeait plus proprement et il avait deux ans.
- Les verres ça vous dit rien ? Demandais-je en grimaçant
Il ne me répondit pas, se contentant de me regarder tout en continuant d’être un gros dégueulasse en essuyant le cidre ayant coulé sur sa barbe
- Votre but c’est d’être le plus dégouttant possible ? Parce que dans ce cas là 10/10 même un enfant de deux ans pourrait pas rivaliser.
« Petite...Si t’es pas contente fiche le camps » Dit-il en me fusillant du regard
- Déjà, mon nom n’est pas petite mais Anna, A-n-n-a. J’ai largement passé l’âge pour me faire infantiliser et ensuite quand on est polie on se présente.
« Vous savez qui je suis petite Anna. »
Il commençait sérieusement à me taper sur les nerfs, même s’il était difficile de ne pas le reconnaître étant donné que sa tronche était partout, se présenter histoire de nous donner une confirmation n’aurait pas été de trop.
- Donc, c’est bien vous qu’on a eu à l’interphone. J’me disais bien aussi, qu’il y avait le même genre d’amabilité.
Il secoua simplement la tête, tandis-que tout au fond de moi je sentais qu’on allait bizarrement pas être méga pote tous les deux :
- Vous nous expliquez pourquoi vos pantins nous ont kidnappé ? qu’on ait pas fait tout ce chemin pour rien
« Ce sont eux les responsables, vous n’avez qu’à leur demander ! » Il regarda vers Guigui puis soupira « Ils veulent ouvrir l’overlook palace. Mais le projet est abandonné. Ça n’ouvrira jamais ! »
- C’est à dire ? Parce que vos buddi ont pas l’air du même avis, on a quand même faillit finir en kit façon Ikea à cause d’eux.
C’était ses pantins aux dernières nouvelles, alors qu’il vienne pas à jouer au type qui ne savait rien parce que je trouverais ça un peu gros. Et surtout j’en avais marre des gens pas coopératif qui ne donnaient jamais les infos en une fois. On prenait des petits bouts par ci par là, mais jamais rien de concret et honnêtement je commençais à en avoir ras le bol.
« Ils ont une mission, ils la mènent a terme. Même si ça ne peut pas aboutir. »
- D’accord...Et si vous nous en disiez plus sur vôtre hôtel et pourquoi il ne peut pas ouvrir concrètement ?
Autant arrêter de tourner autour du pot et être plus directe parce que sans ça on y arriverait jamais. Soit il était bouché, soit il le faisait exprès dans tous les cas ma patience était en train de diminuer petit à petit et à la base on pouvait pas dire que j’en avais des masses, donc c’est que vraiment je faisais de gros efforts et prenait sur moi pour rester le plus zen possible. En rentrant à Storybrooke, je m’inscrirais peut-être à des cours de yoga ou de méditation tiens, des fois que ça m’aide à l’augmenter.
« Et si vous preniez un siège et que je vous serve un petit café avec des biscuits ? » Demanda-t-il se payant clairement ma tête « Vous vous croyez chez Jimmy Fallon. »
Okay zen Anna, respire résiste à l’envie de lui balancer ton poing dans la figure, pense à des choses relaxantes…
- Non Einstein, j’essaye de comprendre pourquoi vos abrutis de pantins continuent à vouloir ce machin. Non parce que c’est chouette de nous sortir des phrases du genre « le projet est abandonné. » Mais ce serait bien mieux de connaître la raison derrière tout ça. Parce qu’aux dernières nouvelles gros malin j’ai pas encore le don de divination.
Il sourit et répondit :
« Ils ont une mission. Du coup ils sont configurés. » Il sourit encore plus bêtement avant d’ajouter « Vous, vous êtes une princesse ? Vous êtes aussi configuré. C’est pour ça que vous êtes jolie et stupide. »
Je sentie Elsa, s’énerver à mes côtés. Mais je choisis de ne pas continuer sur ce sujet. Ah ce serait bien hein ? Si il suffisait d’être jolie et stupide pour être une princesse, mais non. Être une princesse ça veut dire que l’on doit s’y connaître en politique, en étiquette et en tout un tas d’autres trucs bien relou pour ne pas faire de faux pas en société. C’est également, savoir gouverner parce que le jour où on vous aura trouvé un mari, il est hors de question que vous fassiez la potiche à ses côtés. S’il devait partir que ce soit pour repousser des ennemis ou je ne sais quoi d’autres, c’était vous qui deviez prendre les rennes du royaume. Mais étant, donné qu’il avait l’air d’avoir la mentalité d’une cour de récré et que tout ce qu’il savait faire c’était les insultes bêtes sur l’intelligence bah on allait s’abaisser à son niveau peut-être qu’il se rendrait compte de sa propre débilité de lui-même avec un peu d’espoir :
- Parce que vous, vous êtes un prix nobel il y a pas de doutes. Ironisais-je
Il semblerait que j’ai fait mouche, parce qu’il ne trouva plus rien à redire. Et ce fût une pause que j’acceuillit avec joie, parce qu’il me tapait grave sur le système, ma main restait serré sur la garde de mon épée, tandis-que je déployais des efforts surhumain pour ne pas la mettre sous sa gorge histoire de voir s’il se décidait à être plus coopératif. La violence ne résolvait peut-être rien mais ça me défoulerait.
- On perds notre temps, c’est juste un vieux bonhomme aigri
Sasha, qui apparemment semblait tout autant se contenir que moi se décida à prendre le relais :
« Pourquoi nous avoir fait venir si vous ne nous aidez pas ? »
« Je ne vous ai pas fait venir ! » Répéta-t-il en haussant le ton.
Mais oui, c’est pas moi c’est eux ils sont venus et ils vous ont fait venir. Qu’il le veuille ou non, il était bel et bien le responsable derrière tout ça, alors qu’il assume un peu.
- Guigui, dis-je en changeant de tactique et ignorant Melmoth. Tu sais à quoi ressembleras L’Overlook palace une fois ouvert ?
« A un hôtel de loisirs ! » Répondit-il tout joyeux « L’hôtel pour toute la famille. »
Melmoth roula des yeux, tandis-que je me retenais de soupirer. On était pas sortie de l’auberge si toutes les explications qu’ils nous fournissaient étaient de ce genre
« Pourquoi vous avez crée des répliques de vous-même, vous vous aimez tellement ? » Demanda Melody blasée
« Tous les employés devaient avoir le même physique. Ca aurait permis aux clients de tout de suite les identifier et de se sentir à l’aise. »
Non mais de quelle planète il débarquait ? C’était le meilleur moyen pour faire fuir les gens oui. Personne ne se serait sentie à l’aise devant une armée d’automate avec le même visage. Son hôtel il aurait fait faillite dès l’ouverture. Est-ce qu’il avait déjà été au contacte d’une clientèle au moins ? Non parce que il y avait de grosses lacunes là
- Vous avez déjà bossé au contacte de clients au moins ?
« Vous croyez que je suis arrivé ici après avoir vendus des carreaux de chocolats ? »
Ben honnêtement, t’aurais dût mec. Peut-être que ça t’aurais permis d’apprendre deux/trois trucs concernant la gestion d’une clientèle étant donne que tu semblais avoir de très grosses lacunes dans ce domaine. Prévoir un hôtel c’est cool, mais si on ne savait pas comment s’occuper d’attirer et de conserver ses clients ça servait à que dalle, niet, nada, des clous.
- Donc vous n’avez jamais été au contacte de clients. en déduis-je
« J’ai crée et dirigé un parc d’attraction bien plus grand que cet hôtel ! » Dit-il manifestement blessé dans son égo.
Et donc ? Eus-je envie de lui dire. C’est pas parce que tu crée et dirige un parc d’attraction que tu es directement au contacte de tes clients. C’est comme le pdg de Disneyland, aux dernières nouvelles c’était pas lui qui rencontrait les visiteurs. C’était les différents castmember et vendeurs de boutiques. Alors, lui et son équipe marketing pouvaient discuter de tout ce qu’ils voulaient, ça n’empêche qu’ils n’avaient pas d’expérience de terrain. Et ça, ça ne s’achète pas. Sans les personnes qui travaillaient pour satisfaire les clients, il y aurait personne dans ce parc.
- Ca doit pas être une franche réussite alors, vu comment a marché votre hôtel.
Il se contenta de sourire et de répondre :
« C’est sur que votre vie est bien plus réussie. Des parents morts, un mari mort. Vous devez être comblée.»
Elsa, était littéralement hors d’elle alors que moi à côté j’étais étrangement plutôt calme. Qu’est que ça prouvait ce qu’il venait de dire ? Simplement ce qu’il avait déjà démontré à savoir qu’il était rien de plus qu’un pauvre type. Se retrouver comme dernière tactique de défense à vouloir blesser les gens c’était petit, bas, minable et ça prouvait simplement sa laideur intérieur rien de plus rien de moins. Et ça démontrait également l’étendue de son intellect, parce que les gens intelligent ne cherchent pas bêtement là où ça peut faire mal
« Espèce de... » Dit ma sœur en s’avançant vers lui. Clairement, elle était pas douée en insulte mais ça se sentait qu’elle avait bien envie de lui en coller une. Ça ne servait à rien de mon point de vu, il attendait que ça, ce serait lui accorder trop d’attention et entrer dans son jeu
- On était pas marié. Corrigeais-je. Et en comparaison, ma vie est beaucoup mieux que la vôtre : j’ai un petit garçon de deux ans une grande sœur, des amis...Oui mes parents sont morts, oui Aaron n’est plus là. Mais je ne suis pas seul pour autant et je n’ai pas besoin de créer des clones de moi-même pour compenser la platitude de ma vie. Vous aviez beau diriger un parc d’attraction, que savez vous vraiment des gens ? Vous vivez dans vôtre petit monde d’égoïste tout seul. Ben vous savez quoi ? C’est triste.
Et je le pensais vraiment. Je trouvais ça triste, de devoir en venir à des stratagèmes pareils et d’avoir à ce point un manque d’empathie pour les autres. J’avais prévus de parler d’Aaron à Melody, parce qu’il avait été son meilleur ami et qu’elle avait le droit de savoir. Mais pas comme ça, pas de cette manière. La disparition d’un proche c’est pas un truc qu’on annonce comme ça entre la poire et le fromage. J’avais pas l’intention de lui balancer alors qu’on était bloqué dans un hôtel avec des pantins prêt à nous tronçonner « hey au fait, t’es pas au courant mais Aaron est mort en Mai. Voilà voilà, un tour au cimetière quant on sera rentré ça te tente ? » Melmoth continua de sourire en mangeant et posa son pain sur le bureau à côté avant de se lever et de s’approcher :
« Vous croyez tout savoir ? Tout allait très bien dans mon parc. C’est cette fichu malédiction qui a tout détruit. Et quand j’ai eu l’occasion de rebâtir cet hôtel je l’ai fait. Si je n’étais pas mort entre temps j’aurais réussi à l’achever et à l’ouvrir. Et ça aurait été un merveilleux endroit adapté à tous. »
« Il faut qu’on parte d’ici. » Intervint une voix familière derrière nous, tandis-que Melmoth se tournait vers son propriétaire
« Tu me coupes dans mon monologue. Il y a plus de respects de nos jours ! »
Si c’était encore et toujours pour se plaindre de la malédiction, qu’il prenne un ticket et qu’il fasse la queue comme tout le monde. Regina Mills ne cessait de se faire blâmer depuis six ans que la malédiction était levé, pourquoi elle avait pas encore ouvert un bureau des réclamations ça je ne savais pas.
- On a déjà essayé, Sasha n’a pas pu nous téléporter plus loin que le grand portail. Dis-je en me tournant vers Emmet
« Le Système de sécurité dysfonctionne. C’est pour ça qu’on ne peut pas quitter l’hôtel. Mais allez-y. Parlez entre vous et faites comme si je n’étais plus là. De toute façon je ne le suis plus vraiment. »
« Il déprime depuis qu’il est mort. C’est pas marrant tous les jours. »
- Peut-être que s’il dégonflait un peu son melon on aurait plus envie de lui faire la causette. Rétorquais-je blasée.
Il me fusilla du regard, tandis-que je l’ignorais trop occupé à être en mode échange d’infos avec Emmet. Avec un peu de chance, en mettant tout en commun on allait pouvoir trouver le moyen de tailler la route jusqu’à chez nous
« Le seul moyen de faire fonctionner le système de sécurité c’est que l’hôtel ouvre. Mais les buddi sont butés sur le fait de découper les gens. Je leur ai échappé de justesse. »
- Ouais on a vécu ça aussi dans le labyrinthe avant d’arriver ici.
« On vous a vu sur les télés. » Il désigna les caméras de surveillance « C’était impossible de vous aider à distance. On a que réussi a entortillé l’un des buddi avec des lianes. »
Et le mystère du comment est-ce qu’il s’était retrouvé piégé venait d’être éclaircie
- Merci pour le coup de main dans ce cas là.
Emmet hocha la tête, sans trop regarder du côté des autres. Alors, je ne savais pas exactement ce qu’il s’était passé avec Mélo, je supposais qu’il l’avait pas non plus revu depuis un certain nombres de mois, du moment qu’ils arrivent à bosser ensemble et à mettre leurs différents ou je ne sais quoi de côté, c’était pas mes oignons ils étaient suffisamment grand pour régler leurs histoires tous seuls.
- Il ne nous reste donc plus qu’a trouver un moyen pour que ce machin ouvre sans que les buddi ne découpent personne. Ça va pas être de la tarte.
« C’est impossible » Dit Melmoth
- Et pourquoi ça je vous prie ?
« Parce qu’il n’y a plus de matière première. A moins que vous ne soyez donneuse d’organe. »
- Vous êtes un grand malade.
Le verdict était tombé, déjà que je le trouvais bien chelou jusqu’ici, là ça expliquait encore pas mal de choses. Ce type était bon pour l’asile, s’il était pas déjà mort j’aurais sérieusement recommandé à ce qu’il se fasse interner.
Sasha Hale-Bowman
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"Si vous êtes mort, comment ça se fait que vous soyez encore là ? Vous êtes un fantôme ?"Demandais-je en fixant Melmoth du regard, on pouvait le voir, il semblait pouvoir interagir avec le monde extérieur mais quand on le touchait, nos doigts passait au travers, c'était très curieux.
"Bien sur que non ! Les fantômes ça n'existe pas."Me répondit-il."Je suis l'âme de l’hôtel; je resterais tant que l’hôtel sera debout. Fini ou pas."
"C'est vous qui le dite. Ce que je ne comprend pas, c'est pourquoi vous avez besoin de morceau de nous pour ouvrir votre hôtel ... vous pouviez pas faire autrement ?"
"Quand allez vous comprendre que je n'ai pas besoin de quoi que se soit venant de vous ?"Dit-il en s'énervant."C'est eux qui veulent achever l'hôtel."Du doigt il désigna Guigui."Au départ j'aurais largement fait l'affaire si ce malheureux accident ne s'était pas produit."
"Arrêter de râler un peu, montrer vous utile."Ce type m'agaçais avec son attitude de vieux aigris, ce qui était dommage c'est qu'on ne puisse pas le toucher, sinon je me serais fait une joie de le secouer un peu. Je portais mon attention sur Guigui, peut être serait-il plus coopératif que son créateur."Pourquoi les autres ont besoin de morceaux de nous pour ouvrir l'hôtel, un Buddi a dit qu'il avait besoin de mon "feu sacré"...D'ailleurs c'était quoi encore cette histoire ? Me demandais-je avant de poursuivre à voix haute."Ils veulent en faire quoi ? Le mettre dans un pot et espérer que ça fasse quelque chose ? "En quoi des parties de nous aiderais à ouvrir un hôtel ? Ça n'avait aucun sens.
Ouvrir l’hôtel, le finir. Utiliser vos parties à vous pour y arriver vu que les miennes ne sont plus utilisable aujourd'hui."Il répondit en souriant, avant qu'il ne me fusille du regard, d'accord ? C'était quoi son problème à celui là ? J'espérais qu'il n'allait pas se retourner contre nous.
"Vraiment et pourquoi ça ?"Ça voulait dire qu'on aurait pas eu ce soucis auparavant ? Qu'est-ce qui avait changer ?
"Je... suis...MORT."Je grimaçais quand il hurla la dernière partie, puis il se leva et s'en alla vers les caisses et se m'y à fouiller dans l'une d'elle, il était tout aussi utile que son créateur celui là.
"On avance bien dans cette histoire."Alors que je fixais Guigui, une question me vint en tête, je tournais la tête pour regarder Melmoth. "On peut les désactiver ? Les Buddi ?"En tant que créateur il devait savoir comment les éteindre, il avait forcément mis en place quelque chose sur ses créations au cas où il aurait besoin de les désactiver.
"Non."Me dit-il, catégorique.
"Et y'a pas un autre moyen de quitter cette endroit en particulier sans croiser le chemin des Buddi?"
"Non."Dit-il tout aussi catégorique avant d'ajouter."Enfin, si on exclu la mort. Et encore... je n'en suis même pas sur."
"Ils ont forcément un point faible. Ils peuvent pas être à ce point imperméable. Il n'y à pas des plans ou je ne sais quoi ?"Demanda Anna, j'hochais la tête, il devait forcément y avoir des plans de constructions des Buddi quelques part, comme ça on trouverais un moyen de les désactiver.
"Ils sont forts. Je l'ai créé à mon image. Vous me trouvez pas parfait en tout point ?"
"Non."Dit-je sur le même ton qu'il avait employé un peu plus tôt, il m'avait tendu la perche, je ne pouvais que la saisir, bien sur ça ne lui avait pas plus vu comment il me fusilla du regard, mais ça ne me touchais pas plus que ça.
"Si vous voulez qu'on soit plus sympa avec vous, aidez nous contre les Buddi."J'hésitais quelque instant sur les prochains mots que j'allais employer, face à ce genre de personne je les utilisais que très rarement, mais bon, la situations exigeait de petit sacrifice personnelle."S'il vous plait."
"Je peut faire comme avec lui."Il désigna Emmet du doigt."Vous autoriser a rester ici."
"Rester ici ? En quoi ça nous aiderait contre les Buddi ?"
"Vous avez mieux ?"Il marquais un point.
"Non, mais il est hors de question qu'on reste ici pour toujours, on a mieux à faire."
"Et pirater le système de sécurité ça serait pas possible ?"Intervient Anna une fois de plus.
"Faites vous plaisir."Il montra l'ordinateur un peu plus loin et je me tournais vers Anna, espérant qu'elle puisse faire ce qu'elle venait de proposer, je ne m'y connaissais pas assez en informatique pour tenter quoi que ce soit avec l'ordinateur, mais si la princesse savait y faire, on allait surement pouvoir s'en sortir.
"Tu sais ce qu'il faut faire ?"Demandais-je, non pas que je doutais de ses capacités, mais c'était important de pouvoir reprendre contrôle sur les Buddi pour qu'ils nous laissent tranquille.
"Eh bien le matériel et le contexte est différent, que ce à quoi j'ai déjà été confronté. Alors je ne suis pas sur que ça fonctionne."Ce n'était pas vraiment la réponse que j'aurais aimé entendre, mais je supposais que c'était mieux que rien.
"Tu veut quand même pas essayer ? Juste pour voir ?"
"Je peut toujours essayer. De toute façon, on ne peut déjà pas sortir d'ici, alors au mieux ça marche, au pire la situation reste inchangée."C'était le genre d'attitude que j'aimais voir, alors je la suivit près de l'ordinateur et la laissa s'installer devant l'écran pour qu'elle puisse pianoter dessus; mais ce fut peine perdu, le code implanté dans les Buddi semblait intouchable, nous étions donc revenue une fois de plus à la case départ.
"J'ai déjà essayer, c'est un logiciel performant. Je ne fait pas les choses à moitié."Pourquoi avait-il fallu qu'il soit intouchable ? Sinon je me serais fait un plaisir de lui en coller une; j'avais beau fréquenter des gens avec un ego quelque peu surdimensionné, lui il faisait partie de la catégorie de gens qui se la pétait que j'avais envie de frapper, comme l'autre face de poulpe ou Ouranos.
"En attendant ça ne nous aide pas."Commentais-je en le fusillant du regard.
"J'ai un vieux tourne disque dans mes cartons, il tourne en rond comme vous parfois."Me dit-il en souriant.
"Ah parce que vous tournez pas en rond vous à rester dans cette endroit lugubre et crasseux ?"
"Je m'y sens bien, ça respire le bien être."Pour souligner ses propos il pris une grosse inspiration et je l'observais faire d'un air blasé.
"Vous êtes surtout aussi coincés que nous oui, sinon vous partiriez vous balader dans l’hôtel."Il soupira, comme si il s'était résigner à son sort, c'était juste pathétique."Pathétique. Vos créations on pris le contrôle de votre projet et aux lieux de vous battre pour changer les choses, vous rester la à vous morfondre, c'est comme ça que vous vous occupiez de votre parc d'attractions ? En laissant les autres gérer tout le boulot ?"
"Mes créations font exactement ce qu'elles sont censée faire. Finir le travail, elles cherchent des solutions même si elles sont peu orthodoxes. Elles font ce pour quoi elles ont été créés. Du coup, elles sont parfaite."
"Pour le moment elles ont pas succéder dans leur travail, donc elles sont loin d'être parfaite."
"Elles ne peuvent pas, vous vous souvenez que je suis mort ?"Comment l'oublier ? Surtout avec le nombre de fois je me rappelais que je pouvais pas le frapper."Du coup elles font comme vous, elles tournent en boucles."Oh mais si il voulais, je pouvais casser le rythme, ça ne serait pas trop compliquer, surtout que je commençais à saturer, donc ça serait parfait pour boucler tout ça.
"Et bien on va changer l'ambiance alors ! On va les rendre dans le même état que vous et puis l’hôtel avec, comme ça vous pourrez dégager le plancher et ça nous fera des vacances."Je tendais les mains devant moi, tentant de faire apparaître des explosifs dans mes mains.
"Vous voulez tout faire sauter ?"On allait surement pas se mettre à faire une petite gigue irlandaise et prier pour un miracle."Et comment voulez vous faire ?"
J'haussais les épaules à sa question, je n'y avais pas spécialement réfléchis, si il n'y avait pas eu les mortelles et les soucis de pouvoir, j'aurais tout fait péter directement sans question."Peut être que je met des explosifs partout, on se barre de la et ça pétera bien. Sinon y'a des sous-sol ? Je peut tenter de me téléporter en bas et tout le monde se barre en évitant les Buddi."J'étais certaine que c'était pas le meilleur plan, mais on avait du temps devant nous pour en trouver un meilleurs.
"Chouette, et vous vous téléportez avant ou après que le système s'arrête ? Si vous voulez que ça marche, il faudra atteindre le système général."
"D'accord et comment on fait ça exactement ?"
Il sourit avant de prendre un air sérieux."Le système général se trouve au sous sol, derrière la chaudière. Dans une salle à part, vous pouvoirs ne marcheront pas donc mieux vaut attirer l'attention des Buddi ailleurs."
"Ça je m'en occupe."Intervient Emmet, d'ailleurs je me demandais bien ce qu'il foutait là celui là, mais j'étais certaine que quelqu'un d'autre prendrais le temps de poser la question, personnellement, j'allais m'occuper de faire péter ce maudit hôtel avant de rentrer chez moi.
"D'accord, je vais à la chaudière et tu entraîne les Buddi ailleurs et on se retrouve dans le hall ?"Dis-je à l'adresse d'Emmet avant de dire au reste du groupe."Si quelqu'un souhaite aussi tout faire péter, qu'il me suive."
Pando
Melody Blackstorm
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❝ Eau trouble ne fait pas de miroir...
Alors pourquoi je me reflète si bien en toi ? ❞
| Conte : La Petite Sirène 2 | Dans le monde des contes, je suis : : Melody, la fille de Poséidon
Depuis que nous étions arrivés dans cet étage secret, une seule chose m'obnubilait : la présence d'Emmet. Je comprenais que je sois la seule à être intriguée par lui -puisque je le connaissais mieux que quiconque, mais je trouvais que les autres prenaient vraiment très bien le fait qu'il soit là d'une autre manière que nous. Apparemment, ça leur semblait normal. Soit quelque chose m'avait échappé, soit personne n'avait envie de lui demandait ce qu'il fichait ici.
Ce fut la première question que je lui posai pendant que nous marchions en sens inverse des autres, dans l'intention d'attirer les Buddi ailleurs.
"Qu'est-ce que tu fabriques ici ?"
"Je fais du tourisme." répondit-il, désinvolte.
"Je veux dire... tu t'es réveillé dans l'étage secret ou tu étais ailleurs et tu as réussi à le trouver ?"
"C'est Melmoth qui m'a aidé." dit-il, hésitant. "Il est pas si méchant que ça quand on le connaît un peu."
Je fronçai les sourcils en songeant que c'est peut-être l'avis que j'aurais pu avoir de ce gars s'il ne m'avait pas attachée et "rangée" sous l'évier de la cuisine.
"Il y a quelques semaines de ça, il est venu dans mon cinéma." reprit-il. "C'était pour s'inspirer, pour son hôtel. Trouver des idées. C'était bizarre. Puis, y a eu les Buddi. Là, ça a carrément mal tourné."
J'aurais pu réprimander Emmet de ne pas avoir signalé ce comportement suspect à la police -surtant qu'en tant qu'ex flic, ça le faisait moyen- mais d'un côté, rencontrer des tarés était habituel à Storybrooke. La majeure partie de la population aurait eu un aller simple à l'asile dans n'importe quel autre endroit du monde. Ils n'étaient pas tous forcément dangereux.
"Melmoth voulait t'avoir près de lui pour que tu lui donnes des conseils." réalisai-je, la mine sombre. "Dans ton malheur, tu as plus de chance que nous : aucun Buddi ne voudra te prendre une part de toi, je pense."
"En réalité, c'est pas vraiment lui qui est venu, mais je l'ai pas compris de suite. Ca tournait déjà mal, ici. Ils m'ont kidnappé pour faire de moi leur premier client. Sans Melmoth, je pense que j'aurais été le premier don offert à l'hôtel." dit-il avec un sourire jaune.
Un petit silence tomba entre nous. Extrêmement tendu.
"Je ne suis pas responsable de ta présence ici." précisa-t-il, un peu nerveux.
J'ouvris la bouche pour répondre mais quelqu'un fut plus rapide :
"Je l'espère pour vous."
Je tournai la tête et m'aperçus que Tremblay était juste à côté de moi. Il avait de l'ADN de serpent pour se faufiler n'importe où sans qu'on le remarque ? Tout en marchant, il jetait des coups d'oeil méfiants à Emmet, la main posée sur son arme rangée à sa taille.
"C'est qui le guignol qui t'accompagne ?" fit Emmet.
"Elton Tremblay, garde du corps de Mademoiselle Blackstorm." lança l'autre d'un ton important. "Quant à vous, vous êtes suspecté d'être complice de Melmoth. Jusqu'au dénouement de cette histoire, je ferais gaffe, si j'étais vous."
Je me retins de lever les yeux au ciel.
"Emmet n'a rien à voir là-dedans. Je le connais bien." déclarai-je dans un soupir.
Emmet stoppa net et fixa Tremblay qui fit de même. Puis, brusquement, il éclata de rire.
"Reste cool." fit-il en lui tapotant l'épaule.
Tremblay prit ce geste comme un affront et serra davantage la mâchoire.
"Je pensais pareil au début, mais il s'avère qu'il est increvable." dis-je à contrecoeur. "Il va nous être très utile pour la diversion."
Mon garde du corps plissa des yeux dans ma direction.
"Ouais, j'ai vu ça." dit Emmet.
Je fronçai les sourcils.
"Ca veut dire que pendant qu'on galérait tous, tu étais tranquillement assis à nous observer avec les caméras ?" m'indignai-je. "Ca fait gros pervers."
J'avais grogné ces mots avec une moue. Tremblay leva le nez en l'air, satisfait par ce retournement de situation.
"Vous la pétez pas trop, parce que vous m'avez caché que vous étiez increvable." lançai-je d'un ton acide. "Je l'ai toujours pas digéré."
"J'ai reçu des ordres." articula-t-il, contracté.
"Je suggère que..." intervint Emmet, songeur. "Que Tremblay aille seul faire la diversion en courant et en criant dans tout l'hôtel 'JE SUIS LA JE SUIS LA' !"
Mon garde du corps le fixa sans ciller, blasé par sa proposition, mais ses narines se dilatèrent quand il remarqua mon expression enthousiaste.
"Excellente idée !" approuvai-je.
Il finit par soupirer, comprenant qu'il était inutile de discuter, et pivota sur ses talons, après un dernier regard acrimonieux en direction d'Emmet. Il se mit à courir et disparut à l'angle d'un couloir. Bientôt, nous entendîmes des coups de feu agrémentés d'une chanson sifflée avec entrain. Il avait le sens du rythme, cet imbécile.
Emmet et moi rebroussâmes chemin dans l'intention de retrouver les autres, mais bientôt, le couloir se retrouva bloqué par la présence d'un Buddi qui nous attendait avec un large sourire et un couteau de cuisine en main. C'était le signe que la diversion de mon garde du corps marchait moins bien que prévu.
"Tu n'as pas ton flingue, je suppose ?" demandai-je à Emmet dans un murmure, tout en me maudissant de ne pas avoir pensé de prendre celui de Tremblay.
Il secoua la tête puis la tourna vers la gauche. Une hache derrière une petite vitrine était accrochée contre le mur. Il se plaça devant, prêt à donner un coup de poing, mais je le retins d'un geste brusque. Avec un simple regard, je lui fis comprendre que c'était mieux si je le faisais. Je risquais moins de me blesser que lui. Un seul coup suffit à briser la vitre. Je me saisis de la hache et me dirigeai à grands pas décidés vers le Buddi qui n'avait pas bougé.
"C'est pas contre toi." précisai-je avant d'abattre la hache sur son bras qui tenait le couteau.
Bras et arme tombèrent sur le sol et j'assenai plusieurs coups, même une fois que le Buddi fut à terre. Je ne m'interrompis qu'après plusieurs minutes, quand le machin au sol ne ressembla plus qu'à un amas de chair dépourvue de sang et de plus en plus molle et flasque.
"T'avais besoin d'évacuer, toi." fit remarquer Emmet.
Le ton de sa voix laissait croire qu'il était à la fois impressionné et sous le choc. Comme s'il était... charmé, également. Je déglutis et me redressai en passant une main dans mes cheveux pour les ramener en arrière, tenant toujours fermement la hache dans mon autre main.
"Allons rejoindre les autres." grommelai-je sans le regarder.
Je passai près de lui et poursuivis ma route. Il bugua encore quelques secondes avant de me suivre. Pourquoi même ce genre de scène post-carnage devenait gênante entre nous ? Quelque chose ne tournait vraiment pas rond.
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