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Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)

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 Stumbling blindly t'wards the light [Fe]

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Amelia Peters
« La vie c'est pas de la tarte ! »

Amelia Peters

| Avatar : Alyssa Milano

Propriétaire de La Pelle à Tartes : La vie, c'est pas du gâteau mais la pâtisserie, si !

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________________________________________ 2020-01-17, 23:15 « La vie c'est pas de la tarte ! »

Amelia ne parla pas de "Purge" qui lui avait été offerte et espéra que Samuel ne la mentionnerait jamais. Elle souhaitait que ça soit leur secret et en tant que tante préférée elle avait bien le droit de lui demander pareille faveur ! La vérité était qu'elle ne voulait pas que quiconque la connaissant sache quelle rage et quelle force pouvaient sommeiller en elle, sans doute parce que, d'une certaine façon, elle en avait honte. Pourtant, elle était sortie soulagée, au moins un peu, de cette étrange expérience, avec la sensation étrange mais agréable de sentir ses épaules tout d'un coup plus légères.
La jeune femme avait l'impression que jamais elle n'allait se remettre de cette perte mais elle ne voulait pas que ses enfants croient qu'elle était trop occupée à déprimer pour ne plus être présente pour eux. Même s'ils étaient grands maintenant, Declan et Velma restaient ses bébés. Maman devait les protéger, être présente pour eux, forte, aussi. Elle essayait. Elle essayait mais avec la sensation que c'était eux qui étaient forts et pas vraiment elle. Pourtant, ils avaient tous les deux perdu leur père, ce n'était pas rien. Peut-être alors que c'était Amelia qui avait toujours été faible - plus encore qu'elle ne le pensait.
Point positif, elle avait la sensation que sa rage envers cette fatalité si cruelle l'avait abandonnée. Amelia était suffisamment reconnaissante pour savoir s'en réjouir, même si elle avait encore un long chemin à parcourir avant de trouver la paix. Peut-être que ça aurait été plus simple pour elle si elle avait pu blâmer quelqu'un, le tenir pour responsable, mais elle n'avait pas ce luxe et enviait presque tous ceux qui avaient, à l'époque, pu tenir son amie Regina Mills pour responsable de leurs malheurs liés à la Malédiction tout en s'en voulant d'avoir cette pensée aussi récurrente à l'esprit.
Les accidents, ça arrive. D'après ce qu'elle avait lu dans les récents journaux, rien n'indiquait que l'incident soit d'origine criminelle. Il n'y aurait donc jamais de procès pour homicide involontaire, jamais de justice rendue à Michael. Juste une tombe fleurie régulièrement.
Il était enterré depuis à peine une dizaine de jours mais, comme avant durant son coma, Amelia lui rendait visite quotidiennement, s'asseyant près de la stèle pour attendre en silence. Elle aurait voulu lui raconter sa journée mais il n'y avait rien à en dire et elle savait que, de toute façon, elle n'arriverait pas à aligner deux mots. Son regard se perdait parfois vers le ciel où vers la tombe du mari d'April, qui n'était pas loin de celle de Michael en direction de laquelle elle opinait d'un air entendu mais un peu absent.
Quand elle commençait à avoir froid, Amelia se relevait, posait ses doigts sans gant sur la pierre tombale froide de son mari, attendait quelques instants et s'en allait toujours en silence. Depuis que Michael était mort la jeune femme avait considérablement restreint le nombre de mots avec lequel elle s'exprimait, ce qui ne manquait pas d'inquiéter Jillian.
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S. et S. MacKenzie
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S. et S. MacKenzie

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"L'une rêve de vivre
les pieds dans l'eau"


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"L'autre rêve de vivre
quelque chose de plus beau"


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________________________________________ 2020-01-26, 12:17

Stumbling blindly t'wards the light


Samedi 25 Janvier

Les deux jumelles avaient assisté à l’enterrement du mari d’Amelia, une vingtaine de jours plus tôt. Cela avait été un des pires moments de leur vie et pourtant ce n’était pas elles qui étaient transies de douleur. Les rouquines avaient toujours partagé la souffrance de leur proche. Cette empathie avait forgé leur nature propre, et avait décuplé leur générosité et leur bonté, autant celles de Samhuinn que celles de Samhainn.
Si les sœurs avaient pu atteindre la douleur d’Amelia immédiatement, elles l’auraient fait sans hésiter. Il était insoutenable de voir leur amie chère tant un tel état. Après quelques douces paroles et des étreintes sincères, les jumelles avaient dû laissé la jeune brune à sa famille, en espérant qu’ils sauront la réconforter du mieux que des sœurs pouvaient le faire.

Un peu plus de deux semaines, Huin et Hain faisaient des emplettes en centre-ville quand elles virent avec une immense tristesse que la pâtisserie d’Amelia était toujours fermée. La boutique de gourmandise était l’épicentre de joie de Storybrooke et depuis sa fermeture, c’était toute la petite ville qui semblait éteinte.
Les rousses demandèrent à quelques passants si Amelia avait été vu récemment près de sa pâtisserie mais tous leur répondirent que la jeune femme devait être encore trop abattue par le chagrin pour servir de bons éclairs et de bons macarons aux storybrookiens.
Huin et Hain savaient que le deuil était un processus long et douloureux, dont il se fallait pas brusquer les étapes, mais voyant la pâtisserie vide et sombre, elles décidèrent de donner un coup de pouce magique au deuil d’Amelia, pour qu’elle se remette sans encombres et surtout pour que sa tristesse s’atténue un peu plus vite que la normal.
Un soir de lune croissante, les deux sorcières avaient lancé de plus puissant des sorts de bénédiction qu’elle détenait dans leur grimoire. Un sort pourtant doux, qui était censé apaiser la douleur d’Amelia, tout en la guidant à travers son deuil et ses étapes. Les jumelles espérèrent aussi que ce sortilège, l’aidera à retrouver le bonheur un jour.

5 petits jours plus tard, les herboristes pointèrent le bout de leur nez devant la pâtisserie aux délices et découvrirent avec émerveillement qu’elle était de nouveau éclairée, et qu’une petite brune à la moue triste se tenait derrière le comptoir. Les rousses avaient les bras chargés de babioles et de fioles qu’elles souhaitaient donner à leur amie et elles passèrent la porte de la boutique avec un sourire respectueux.

- Alors les jumelles, qu’est-ce que je vous sers aujourd’hui ? Fit Amelia sur un ton moins exubérant. que d’ordinaire. Elle semblait éteinte mais heureuse de voir les sœurs jumelles.

- Tout d'abord, c'est à nous de t'offrir quelque chose. Dit Samhuinn en déposant une multitude de babioles sur le comptoir. Hain imita sa sœur et rajoutant avec gourmandise :

- Mais on te prendra deux tartelettes au citron meringué tout de même.

Amelia eu l'air étonnée au debut de votre phrase et afficha une expression encore plus surprise en voyant les babioles. Un sourire se dessina sur ses lèvres à l’instant même où elle entendu parler de pâtisserie. Les jumelles avait bien fait de l’aider à rouvrir la boutique, les pâtisseries remontaient toujours le moral.

- Je vous cherche ça tout de suite. Mais au fait... c'est quoi tous ces... machins ?

- Ce n'est pas grand chose en réalité... Commença Samhainn. Voici un quartz rose, une améthyste, une serpentine et une angélite, ces pierres vont t'aider à calmer ta tristesse et à penser aux bons moments passés sans trop souffrir. Tu peux en mettre une dans tes poches, dans tes sacs, et sur ta table de chevet. Ensuite nous avons confectionner des potions de sommeil, voilà 5 fioles unidose ! Puis... Tout le reste, ce sont des amulettes et des fleurs séchées que l'on a chargé de bonnes ondes. Rien de tout cela ne coupera net ton chagrin, mais cela t'aidera à traverser cette dure période sans t’écrouler... Pendant que sa jumelle sourit tristement à Amelia, Huin prit une amulette et tendit les bras pour la passer autour du cou de la jeune femme brune.

- Nous sommes heureuses que tu aies réouvert la boutique ! Souffla-t-elle.

- Oh, c’est vraiment gentil de votre part, fallait pas, ça a dû vous demander du temps. Les yeux d’Amelia se firent brillants de larmes. Pour la peine, je vous offre les tartelettes ! Les deux rousses refusèrent immédiatement, pas question qu’Amelia perde de l’argent à cause d’elle.

- Oh non non ! Ce n’est pas à toi de nous faire des cadeaux ! Puis le temps n’est pas compté quand c’est pour aider une amie chère. Fit Samhainn. D’ailleurs, l’on devrait venir t’aider à tenir la pâtisserie. On pourrait t’aider à servir les clients quand tu as besoin de repos. Qu’en dis-tu ? Huin secoua la tête pour confirmer l’idée de sa jumelle.

- Je… Pourquoi pas. Mais si vous le faites, ce ne sera pas sans être payée.

- Je n’accepterais pas un centime venant de toi ! S’écria Samhuinn, surprenant sa sœur.

- Je n’ai jamais entendu ma jumelle refusée le moindre sou. Alors il faut croire qu’elle est décidé à ne pas être payée. Rigola Samhainn. Te connaissant, tu ne nous laisseras vraiment pas t’aider si l’on refuse tout paiement. Alors, je te propose que tu nous paye en pâtisserie, une gourmandise par jour. Acceptes-tu ?

- Marché conclu ! Fit Amelia en tendant la main à Hain pour sceller cet accord.

Les jumelles firent soulagée de pouvoir être plus près quotidiennement de leur amie. Les rousses n'avaient aucun lien de sang avec Amelia, mais pourtant, elles ne pouvaient s'empêcher de la traiter comme leur soeur, une triplette d'une autre mère.

Lundi 27 Janvier

Les jumelles se présentèrent très tôt dans la matinée à la pâtisserie. Elles avaient enfilé leur plus belle robe pour ne pas faire honte à leur nouvelle patronne. D’ailleurs, Amelia semblait moins abattue ce matin-là. Elle sourit et sembla encore une fois contente de voir ses amies rouquines.

- Pile à l'heure, dites !

- On allait pas arriver en retard pour notre premier jour de vrai travail ! Les jumelles étaient plutôt excitées par ce nouveau travail mais tentèrent de camoufler leur excitation afin de ne pas se montrer irrespectueuses. Il ne fallait pas oublier dans quelles circonstances elles étaient engagées à la pâtisserie.

- Bizarrement, je suis pressée de voir arriver les clients, contrairement à d'habitude dans l'herboristerie. Déclara Samhuinn, celle dont le contact humain avait parfois l'air de la rebuter étrangement. Comment te sens tu Amelia aujourd'hui ? Demanda-t-elle avec un regard un peu inquiet.

- Ça va. Moins bien que demain mais mieux qu'hier. J'ai suivi vos indications de sorcières bien aimées. Les jumelles furent heureuses de savoir leur amie en meilleure forme. Beaucoup de jours allait encore s'écouler avant que la brune soit totalement remise. Petit à petit, Amelia allait se reconstruire et les rouquines veilleraient sur elle, comme un filet de secours sous une trapéziste, toujours prêtes à la retenir en cas de chute.

- On est heureuses si tu vas un peu mieux chaque jour, que se soit grâce à nous ou non d'ailleurs. Fit Hain avec un sourire doux, se demandant si leur magie avait fait un quelconque effet. La magie des rousses était tellement naturelle que parfois il était difficile de distinguer son effet des phénomènes naturels. Si les fées avaient été là, elles auraient sûrement aider Amelia avec une magie plus efficace.

- Rien n'est miraculeux et il ne serait pas sain de simplement tout oublier du jour au lendemain. Mais je pense tout de même que nos babioles ont aidé, à vrai dire surtout le sort, on y a mit beaucoup d'énergie, c'était trop difficile de te voir si dévastée...
Déclara Samhuinn avec un regard triste.

Elle revit un instant l'enterrement, elle revit le visage d'Amelia tordu de douleur et noyé dans les larmes. Il était trop douloureux de voir quelqu'un qu'on aime souffrir à ce point. Amelia était la personne la plus amicale, joyeuse et douée en pâtisserie dont les jumelles avaient fait la rencontre. Pourquoi fallait-il toujours que les personnes les plus gentilles soient les plus touchées par les malheurs ?

- Vous êtes des amours. Tenez, pour la peine, chacune a droit à un macaron.

- Merci ! S'écrièrent en cœur les jumelles avant de prélever leur petite gourmandise.

L'heure du travail avait sonné et les deux rouquines se mirent derrière le comptoir, un tablier autour de la taille, tandis qu'Amelia s'activait en arrière boutique. Le contact de la pâte et de la farine était sûrement plus bénéfique pour Amelia que celle des habitants de Storybrooke. Les personnes pouvaient parfois être maladroits et blesser sans le vouloir.
Il fallait préserver Amelia des maladresses ordinaires. Un cœur en deuil n'avait pas besoin de cela.
Un premier client passa les portes de la boutique et jetant un regard surpris aux deux rouquines souriantes qui se tenaient derrière le comptoir.

- Où est la propriétaire ? Je n'ai jamais vu quelqu'un d'autre qu'Amelia Peters servir les clients... Fit l'homme avec un regard presque soupçonneux. Il scruta les pâtisseries pour détecter le moindre changement. Il doutait sûrement de leur "authenticité".

- Nous sommes des amies d'Amelia, nous allons l'aider ici autant de temps qu'il faudra, jusqu'à qu'elle se sente mieux.

- Nous vous rassurons. Nous servons seulement les clients. Les petites merveilles que vous voyez ici en vitrine sont toujours celles d'Amelia. Même avec 20 ans de formation, je ne crois pas que nous serions capable d'en faire d'aussi savoureuses. Le client poussa un soupir de soulagement, les pâtisseries d'Amelia étaient réellement une source de joie pour les habitants de la petite ville du Maine. Les rousses sourirent toutes deux et servit au bon monsieur, les deux éclairs et la tartelette qu'il souhaitait.
Les jumelles allaient devoir expliquer leur présence à chaque nouveau client, personne ne concevait une autre personne qu'Amelia derrière le comptoir.
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Amelia Peters
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Amelia Peters

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________________________________________ 2020-01-26, 14:30 « La vie c'est pas de la tarte ! »

Grâce à cette ville, Amelia était l'amie de nombreuses sorcières et créatures magiques, ce qui avait rendu la tentation encore plus forte. Face à la perte d'un être cher, n'importe qui serait prêt à sacrifier de grandes choses pour n'avoir ce serait-ce qu'encore un soir ou même une heure, une minute, une seconde auprès de l'être aimé. Céline Dion en avait même fait une chanson qu'Amelia avait beaucoup écoutée ces dernières semaines, comme si la chanteuse québécoise avait une chanson pour chaque moment, chaque épreuve à surmonter.
Et si les chanteuses avaient cela, peut-être que les sorcières avaient un sort à jeter pour chaque occasion. L'idée avait, en tout cas, effleuré l'esprit d'Amelia à plusieurs reprises et elle avait dû se faire violence pour ne pas courir chez Regina, la sorcière la plus puissante de sa connaissance, afin de lui demander de ressusciter son mari. Qui n'aurait pas été tenté, même en sachant que c'était mal ?
Amelia savait que ce genre de magie ne pouvait se faire sans conséquences voire sacrifice et que ce n'était probablement pas autorisé. Et cela l'avait rendue encore plus triste : comment pouvait-on accepter de vivre dans une ville aussi magique si la magie ne pouvait rien contre le chagrin, s'il n'y avait aucune façon de marchander avec la fatalité ?
La pâtissière, qui ne l'était plus réellement alors, avait préféré ne pas poser la question à haute voix mais s'était occupée l'esprit jusqu'à ce qu'elle ne se pose plus. Exprimer sa colère dans la Purge de Gajeel avait entre autres permis qu'elle ne cède pas à cette pulsion et évacue une partie de ce poids qui l'empêchait de reprendre ses activités. La boutique avait donc rouvert durant la seconde quinzaine de janvier, à raison d'une matinée par ci, une matinée par-là. Amelia faisait, littéralement, ce qu'elle pouvait.
Quand les jumelles MacKenzie firent leur entrée dans la boutique ce samedi-là, Amelia fut à la fois ravie de les revoir, si promptes à l'aider, et une nouvelle fois tentée de demander l'impossible. Après tout, elles aussi étaient des sorcières. A croire que la tentation était partout, même sans que la veuve éplorée ne la recherche.
Par chance, les jumelles la submergèrent d'informations et d'amulettes qui détournèrent son attention vers une magie qui ne ressuscitait pas les morts, mais l'apaiserait peut-être. Amelia laissa à son cou l'amulette que l'une d'elles avait passée et la portait toujours lors de leur premier jour de travail officiel. Il y en avait une autre dans son sac à main, une sur sa table de nuit, juste à côté du réveil. Son travail exigeait de bouger sans cesse, c'est pourquoi elle avait, en revanche, renoncé à en avoir une dans sa poche. Mais la dernière était posée dans l'arrière boutique, sans doute que ça fonctionnerait aussi.
Pourtant de nature sociable, Amelia était bien contente de ne pas avoir à discuter avec les clients - pour le moment, du moins. Elle entendait vaguement les sœurs s'affairaient au comptoir et savait qu'elles faisaient cela très bien. La pâtissière était profondément touchée par leur implication et leur volonté de la soutenir à tous les niveaux et cela juste en échange de quelques pâtisseries. Elle avait l'impression de seulement s'apercevoir maintenant à quel point elle pouvait compter sur les personnes qu'elle connaissait et se sentait chanceuse, au moins à ce niveau-là. Peut-être qu'en fin de compte tout n'était pas sans espoir. Ou que la magie des MacKenzie, même si elle ne ramenait pas les morts à la vie, avait ravivé une flamme qu'elle pensait éteinte à tout jamais.
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________________________________________ 2020-01-31, 20:33

Still I Fly
Stumbling blindly t'wards the light


1er février 2020

Ben regardait son hélicoptère… Thunderbolt était tout à fait en état… Ils se dévisageaient, si tant est que l’on puisse se faire dévisager par un hélicoptère…. Sally, étalé sur le sol, était en train de mettre des croix sur une carte. Elle avait un livre à ses côtés, et y reportait les latitudes et les longitudes qui l’intéressaient. Elle observa son père un instant.

- Ben… tu crois qu’il faut aller la voir maintenant ?


Ben réfléchit un instant … il savait très bien de qui elle parlait … en faite, Amélia était un des sujets de conversation avec Magarathé qui revenait le plus souvent dernièrement. Il lâcha son torchon sale pour s’approcher de sa fille et s’accroupir à ses côtés.

- Je pense qu’elle a besoin de sa famille, et de savoir qu’on la soutient… peut être pas d’un vol maintenant.
- Moi je pense qu’un vol, ça fait toujours du bien. Toi tu es toujours plus heureux dans les airs …
- Je suis un ancien hélicoptère tu sais. Mais si tu tiens tant a aller la voir, va lui offrir son thé, et propose lui si elle veut faire sa virée aujourd’hui. Thunderbolt est toujours paré…

Il n’avait pas eu le temps de finir sa phrase que la jeune enfant était debout et ranger déjà sa carte. La posant sur le plan de travail, elle cria à Ben de ne pas toucher à sa carte avant qu’elle ne soit revenue avec Amélia. Ben ne le fit pas et lu les légendes sur les croix pendant que Sally courrait dans la ville pour se poster devant chez Amélia…

Elle connaissait l’adresse par cœur, et le chemin aussi… parce qu’elle avait voulu aller la voir directement après l’enterrement, mais s’en était empêché…L’adresse d’Amélia était dans l’annuaire … et le chemin sur google maps. Elle attendait deux secondes que son cœur arrête de battre la chamade à cause du sprint qu’elle avait fait … Elle respirait et calmait tout cela … pour être parfaitement sereine en sonna à la porte. Dans ses mains, il y avait le sachet de thé qu’elle et Ben achetaient toujours chez les sœurs Mackenzie. A peine Amélia avait elle ouvert la porte que la tornade Sally avait commencé à parler !

- Bonjour ! Ben vous offre un sachet de thé. Ben pense que toutes les femmes aiment le thé.

Elle était tellement surexcité qu’elle tendit le paquet de thé, et le mit dans les mains d’Amélia … pour ensuite se retourner et regarder de chaque côté de la rue… reposant les yeux sur la jeune femme, elle se mit à surjouer.

- oh non ! Je suis perdue ! Vous voulez bien me ramener au garage ?


Sally était une petite manipulatrice, mais elle le faisait toujours pour le bien d’autrui, et jamais contre une personne… souriante, elle attendait d’avoir la réponse, forcément positive, qui allait suivre.

- Oh merci ! Il a raison, j'adore ça ! T'en fais pas, je sais où c'est. Tu veux qu'on prenne la voiture ?

Elle paru surprise alors qu’elle écarquilla les yeux… Si son père apprenait qu’il avait raison, elle allait avoir le droit à la sérénade pour plusieurs jours … Les chiens font pas des chats comme on dit, et même si aucun sang n’était en commun… Sally savait de qui elle tenait … ou en tout cas pourquoi sa maman était tombée amoureuse de Ben au début.

- ne lui dites surtout pas pour le thé ! Et je veux bien ! Mais prenez un manteau chaud .... On ne sait jamais !

Elle avait une tête d’ange … on lui donnerait le bon Dieu sans confession… Amélia partit chercher son manteau, prendre ses clés et se dirigea vers l’allée du garage, avec une Sally sautillant derrière elle… Elle reconnu la voiture que Ben avait réparé… Sally reconnaissait toujours les voitures. Ben lui en parlait tellement quand il était motivé que ça ne pouvait qu’être mémorable. Elle se mit sur la place du passager, et fit un grand sourire en s’attachant. Laissant ses mains se mettre sur ses jambes… évitant soigneusement la question « Mari mort »… Elle se doutait que Ben en parlerait, et elle ne voulait pas rendre triste Amélia avant l’heure…

- Tu sais que Ben m a pris un billet pour aller dans l espace ? L espace... tu im..vous imaginez ! C est coool !
- Waouh, t'as un sacré papa, dis donc ! Tu vas partir dans une fusée ?

Si au départ, elle avait commencé par la vouvoyer, parler du deuxième sujet de conversation le plus aborder dernièrement lui faisait oublier toute la politesse dont elle devrait faire preuve. Elle réfléchit à la question de la fusée … Une fusée c’était gros et avec des réacteurs assez imposant … pas sur que SB utilise cette méthode … Le monde gagnerait à connaître cette endroit, et elle se sentit privilégié de le connaître alors qu’elle reprit…

- C’est écrit "Navette" .... mais je sais pas ce que ça veut dire... il parait que là-bas ils nous regarde et font des tasses avec notre tête dessus !
- Ca a l'air marrant. Tu me raconteras ?
- Oh oui ! Je vais même filmer et prendre des photos !!! Et rapporter plein de souvenir. Ben n a pas l’air aussi enchanté que moi je comprends pas pourquoi ….
- Il intériorise peut-être ?

Sally réfléchit à nouveau … pensant à la manière de son père … ainsi que celle de toutes les personnes en deuil… puis elle secoua la tête.

- Non. Ben est prudent. Là où je vois une aventure il voit des risques et du danger. Je pense qu’il attend de voir pour aimer plus. Il fait ça pour tout.

Il faisait ça vraiment pour tout … même quand des mamans célibataires lui faisaient du charme, évident et sans subtilité, Ben ne voyait rien … Amélia répondit alors …

- Il pense à ta sécurité aussi, c’est normal.
- Non pour tout. Même pour les rencontres. Amis ou plus il garde une distance avec tout. Mais on n’est pas la pour ça ! Tu sortiras lui dire bonjour hein ! Il est sur le toit.
- Comment ça "sur le toit' ?
- sur le toit. Du garage. La piste de décollage !

Pour elle, il est évident que le toit était la piste de décollage des hélicoptères…. Elle ne comprenait pas les gens qui avaient des toits en pointe, et qui faisait donc perdre à la structure en général, une place monstre… Pour elle, le toit était un espace de jeu, et elle adorait ça… Amélia eu l’air presque choqué alors que Sally penchait la tête sur le côté…

- tu n’avais pas remarqué qu’on avait un toit plat ?

Amélia était en train de se garder pendant que Sally se détachait déjà… Trépignant d’impatience que son plan se déroule à la perfection… ce qui sera le cas, on parlait de Sally là….

- Moi tu sais, l'architecture, c'est pas tellement mon dada. Mais oui maintenant que tu le dis, je le vois.

Sally sourit et sortit en trombe de la voiture, risquant de s’étaler sur le sol…. Elle sautait d’un pied sur l’autre alors qu’elle était déjà en face d’Amélia.

- allez viens ! Ben est en haut !

Elle se mit à courir sur les escaliers extérieurs pour rejoindre le toit, vérifiant de temps en temps qu’Amélia la suivait bien…. Elle le faisait en effet, mais plus lentement … Sally sourit comme un renard et continua d’être impatiente… A peine avait elle mit le pied sur le toit, qu’on pouvait l’entendre crier à Ben qu’Amélia était là. Ben sortit la tête du petit garage qui était sur le toit et sourit à l’adresse d’Amélia.

- Amelia comment vas tu ? Alors tu es prête pour ta virée en hélicoptère ?


Amélia se retourna vers Sally … plissant les yeux pour lui dire :

- Petite manipulatrice. Et moi qui me fait avoir comme une bleue. Merci pour le thé, à propos.

Sally va se cacher, faussement gênée… elle n’avait aucune honte de ce qu’elle avait fait …. Ben regarda Sally puis Amélia, sans comprendre… Il préféra tout simplement hausser les épaules et passer sur un autre sujet.

- je suis ravi qu’il te plaise. MacKenzie fabrication. Tu as une idée de destination ?
- De destination ? (elle répète l'air perdu). Non, je ne pensais pas partir aujourd'hui en fait. Tu as une idée à me proposer ?

Il fronça les sourcils en comprenant un peu mieux ce qui avait du se passer … Regardant Sally, il finit par sourire… Sa fille était la seule qui pouvait lui faire ce genre de chose…

- Sally devait t en proposer mais j imagine qu’elle a oublié.

Il se recula pour prendre la carte que Sally avait fait juste avant de partir… Il la déplia pour lui montrer quelques croix de ci de là.

- Chacun de ses endroits ont quelque choses a offrir. On peut aller les voir tous mais ça serait long. Tu as les demoiselles du sol. Des montagnes avec des formes étranges. Et même des montagnes qui chantent.
- Elles chantent quoi les montagnes ?

Il sourit alors qu’il n’en avait absolument aucune idée … au départ, il ne devait même pas regarder cette carte … mais Sally savait qu’en disant à son père de pas regarder … il le ferait….

- je ne sais pas. Je sais juste que le vent qui passe crée une mélodie. Je n y suis jamais allé
- Alors c'est l'occasion !
- parfait !

Il se mit à fermer le plan, connaissant déjà la direction à prendre depuis les airs, et tendit un casque à la jeune femme… le casque était moche, et serrer la tête, mais il était obligatoire.

- Tu veux monter derrière ou devant avec moi ? Dans les deux cas on s’entendra... mais si tu es devant et que je perds le contrôle tu pourras nous sauver.
- BEN !

C’était Sally qui avait parlé assez fort pour le disputer… Ce genre de blague n’était jamais drôle réellement … Et Sally n’avait pas envie qu’Amélia prenne peur… Il ne fit pas cas de cette réprimande par sa fille.

- Euh... je vais où vous voulez je ne suis pas difficile.
- Viens devant. Sally ne vient pas ça sera mieux. Si tu es attentive je t apprendrais à piloter.
- Ca marche !

Il se doutait un peu qu’ils n’auront pas le temps de lui apprendre à piloter … La discussion qui allait avoir lieu avait trop d’importance pour parasité l’esprit de la jeune femme … et puis … Ben ne comptait pas perdre le contrôle de toute façon… Il sortit l’hélicoptère et le mit sur la piste de décollage … Il proposa sa main à Amélia pour l’aider à monter à l’intérieur.

- Le carrosse de madame….

Il était sur d’avoir entendu cette expression quelque part … Cela semblait faire mouche car Amélia gloussa et rosit un peu… Ce qui eu le don de faire sourire notre hélicoptère. Il l’attacha et vérifia son casque. Il mit le sien par la suite…

- un deux un deux tu m entends ?
- Oui !

Il finit par faire le tour de l’engin pour se retrouver à ses côtés. Il s’assit, s’attacha aussi et alluma les moteurs… Les hélices commençaient déjà à prendre de la vitesse.

- Avant de décoller souviens-toi si tu manques d air que tu es parfaitement en sécurité ici et que tu as assez d air.

Le fait d’être en altitude, les gens pensaient manquer d’air et pouvaient se mettre à paniquer … Ce qui n’est jamais une bonne idée quand on était à plusieurs mètres du sol … Sally parla dans le micro pour donner des données météorologique et Ben la remercie.

- Journée parfaite pour un vol !
- Dans ce cas allons-y !

Il fit donc décoller l’hélicoptère. Il lui proposait de faire des tours, un peu plus grand, lui montrant certains endroits de SB vu d’un tout autre point de vue… comme la mairie par exemple.

- Sally dit que les artères de la ville ressemblent a un chat qui fait le poirier. Je ne l’ai jamais vu personnellement.

Il ne l’avait jamais vu personnellement … Amélia ne semblait pas plus le voir, mais Sally avait une imagination débordante … encore … Il se mit à dérivé sur les zones moins habités, avant de se retrouver petit à petit au milieu de nulle part… Il arrive au bout de quelques minutes dans cet endroit, présent sur les cartes, mais où personne ne va jamais… Il se posa dans une clairière qui n’avait rien à envier aux histoires de fées. D’une main, toujours à l’intérieur, il présenta les montagnes de manière triomphale. Il ne sortit pourtant pas tout de suite, protégé par leur casque des bruit ambiant, il finit par lui dire…

- tu sais... si tu as besoin de parler... je suis là. On va dire que je peux comprendre assez bien ton sentiment.... alors n hésite pas.

Il posa ses yeux sur elle, aussi facilement que l’habitacle le permettait et il lui fit un nouveau large sourire alors qu’il entendait déjà sa fille le réprimander encore.

- Sally aussi s’inquiète elle a du avoir peur que tu refuses de me parler
- Pourquoi je refuserai de te parler ? demanda Amelia étonnée.

Il rit un peu… C’était si simple de comprendre Sally … et de voir qu’elle avait peur parce qu’elle ne voulait blesser personne… ni son père pour parler d’Illyana … ni même Amélia pour parler …

- De Michael. Elle pensait que tu ne voudrais pas me parler de ton chagrin
- Ah. Bah... Je ne sais pas trop quoi en dire ça. Ca n'a pas été très facile, dernièrement. D'abord j'ai cru que c'était un mauvais rêve, ensuite je l'ai souhaité. Maintenant je crois que je commence à faire avec.

Ben lui mit sa main sur la sienne toujours protégé de son hélicoptère bien aimé.

- je sais. J’ai fait pareil avec Illyana. Il te faut du temps. Mais je voulais te dire qu’au besoin... mes hélicoptères te serviront.... pour te prendre un bol d air frais. Tu es forte Amelia.
- C'est gentil de ta part. D'ailleurs... est-ce que tu sais à partir de quand ça fait ... moins mal ?

Il n’avait pas réfléchit à ce genre de question … en réalité, il ne savait pas vraiment … Il n’avait jamais su si son deuil avait été normal ou non … peut être … après il n’était pas tout à fait normal. Il regarda la jeune femme avant de répondre.

- Il n’y a pas de date. Je pense que ça fait "moins mal" quand on accepte que nous on doit continuer à avancer. Pour moi se fut quand j’ai adopté Sally. Je ne pouvais pas souffrir il a fallu que j’avance. Et la douleur n’est plus aussi grande. Elle me manque mais ce n’est plus que doux souvenirs.
- Je vois. Merci pour tes conseils. Vous viendrez manger à la maison un de ces quatre ?
- Quand tu veux. Sally adore manger dehors. Elle dit que ma cuisine laisse à désirer. On sort ?

Ils sortirent de l’hélicoptère pour tomber sur la clairière, une jolie carrière de fée … C’est bien ce qu’il avait imaginé… Il fit le tour à nouveau pour venir l’aider à sortir de l’habitacle. La laissant remettre les pieds sur terre, il montra, en mode Sally, les montagnes….

- Je ne sais pas combien de temps il faut mais le monde finit toujours par chanter.
- Tu viens souvent ici ?
- Je ne suis jamais venu. Je l ai lu dans des livres comme les 100 endroits à voir avant de mourir. Sally est fan de ses choses la.
- Elle a bon goût. C'est sympa.

Il se posa contre la carrosserie de son hélicoptère. Observant le paysage environnant. Sally avait de très bon gout … Il ne pouvait le nier.

- Oui. C est elle qui a mit les croix sur la carte. Elle voulait contribuer à te faire plaisir j imagine

- C'est adorable de sa part. Mais elle n'avait pas besoin d'inventer une histoire pour m'amener au garage.

Ben rigola doucement à nouveau … Sally ne voulait pas risquer un refus … elle était aussi maligne qu’un renard…

- je lui ai dit de ne pas te forcer. Elle a trouvé la solution qui ne prenait aucun risque. Mais on n est pas là pour parler d elle. Parle-moi de Michael.

Il voulait lui faire parler de son mari … Parce que faire comme si de rien n’était allé un temps … mais ensuite ? Il fallait qu’elle avance vers son bonheur, et ensuite… ensuite tout irait mieux. Parce qu’elle pourra penser à Michael comme lui pensait à Illyana, avec amour et nostalgie.

- Très bien. Tu veux savoir quoi sur lui ?
- dit moi.... sa demande en mariage ? Ce que tu aimais le plus chez lui ? Ce que tu aimais le moins ? Dit moi tout ce que tu as envie de dire. Il n est mort que physiquement. Mais dans tes paroles il sera là.
- C'était très romantique, dit-elle avec plein de nostalgie. Exactement mon genre de trucs. Des roses, un bon repas, de la musique, le genou par terre... Comme dans les films. C'était mon amour de jeunesse. Je n'ai jamais aimé que lui mais... ça n'a pas toujours été réciproque. Enfin on a fini par se trouver. Il était gentil et très drôle. Je l'admirais pour beaucoup de choses. Son assurance, notamment. C'était un très bon père.
- et quelque chose qui t agaçais ?
- Il pouvait être dur quand il était en colère. Et comme il ne savait pas cuisiner, quand il essayait c'était assez... apocalyptique. Mais ça c était plutôt marrant, en fait.
- Je le comprends pour la cuisine. Dit moi Amelia... qu’est ce qu’il voudrait pour toi ? Là maintenant ?

Il eu un blanc … Ben n’essaya pas de lui faire dire autre chose … Il fallait qu’elle réfléchisse en elle-même … Les arbres et les montagnes pour seuls juges… Ben ne jugeait pas. Il connaissait la réponse, parce qu’il se l’était posé pour Illyana aussi… Que voudrait-elle de lui ? Après sa mort … en faite … Que voulait Illyana tout le temps ? Amélia réfléchissait… elle ne devait pas savoir par où commencer, ou la réponse, alors il patientait.

- Que j'ai une belle vie, je pense

Elle avait les yeux brillants de larmes … C’était la réponse, bien sur … être heureux ensuite … C’était ce qu’Illyana voudrait de lui, il le savait bien au fond de lui-même s’il avait fallu du temps pour l’accepter… Il sortit un mouchoir propre de sa poche.

- certainement. Il t aimait. Et ne veux que ton bonheur.

Elle se permit de se moucher bruyamment… mais Ben ne fit aucun commentaire … Elle répondit alors un faible…

- Je sais.

- alors qu’est ce que tu vas faire ?
- Essayer ? Je suppose.

Il ouvrit la bouche pour dire autre chose, mais le vent se leva alors doucement … Un murmure presque magique s’éleva alors… On pouvait entendre une douce mélodie naturelle, qu’aucun instrument ne pourrait reproduire … il regarda un instant les montagnes, qui lorsque le vent s’engouffrait, devait avoir l’effet d’une flûte.

- et réussir

Il avait dit cela avec conviction ! Elle allait réussir il en était certains … Parce que même si on oublie jamais un amour perdu, il faut avancer, en son hommage, et aimer à nouveau … bien que cela soit une autre histoire …

- Dit-le. Tu vas réussir !
- Je vais... réussir.
- mhhh pas assez convainquant. Redis-le !
- Très bien. (elle prend une inspiration) Je vais essayer.

Il fit semblant de tomber à la renverse… comme si son corps était tenu par une branche qui venait de se briser ….

- mais encore ?
- Quoi, ça te suffit pas ?
- tu as redis que tu allais essayer. Mais tu vas réussir.

Pendant cette petite discussion, les montagnes ne cessèrent pas de chanter …. Donnant le monde des sons qui étaient étranges … mais après tout … ils venaient de monde bien plus étrange non ?

- Très bien. Je vais réussir.

Ben sourit grandement quand elle finit par le dire. Le vent s’engouffra plus fort dans la montagne… même si ce n’était qu’une légende de son monde, le vent était annonciateur de plein de chose… et la phrase de la jeune femme devait raisonner en lui.

- je pense que tu dis la vérité
- Je pense que les montagnes pourraient faire l'effort de chanter du Céline Dion.

Il rit à cette phrase alors qu’il observait le vent … Parce que le vent ça s’observe, c’est bien connu, avant d’imaginer du « Celine Dion »… Sachant que pour lui, ça revient à la chanson qu’elle chantait dans sa voiture la première fois où ils se sont rencontrés…

- Tu leur demanderas la prochaine fois. Peut être qu elles seront indulgentes
- J'espère !

Il laissa le temps se calmer, sans parler de plus de chose … appréciant le concert nouvellement obtenu par le vent avant que celui-ci ne se calme et disparaisse… Il la ramena sur le toit de son garage sans encombre … après tout, il était un hélicoptère, cela serait le comble d’avoir des turbulences pour un peu d’avion non ?

A peine arrivé sur le toit, et Amélia descendu de l’engin volant, que Sally couru pour lui sauter dans les bras. Amélia y répondit de bonne grâce… Sally était heureuse de voir que tout s’était bien passé. Elle aussi comprenait le deuil, et avec son père, ils en avaient assez discuter pour devenir un pro du deuil…. Amélia partit, non sans dire au revoir, alors que Ben et Sally finirent de ranger hélicoptère et carte là où il faut. Sally avec son carnet revient....

- Et si tu sortait avec Cordélia ? Ou Emma ? Ou bien ...

Elle continua à enoncer le nom de femme ... Ben avait dit à Amélia d'avancer, mais lui non plus n'était pas réellement prêt, mais il allait essayé... C'est ce qu'il faut pour ne pas se faire avaler par un deuil...



Amelia Peters
« La vie c'est pas de la tarte ! »

Amelia Peters

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________________________________________ 2020-02-02, 00:03 « La vie c'est pas de la tarte ! »

April aussi était passée par le deuil de son grand amour. Et par la dépression que cela peut parfois engendrer. April aurait donc pu lui dire tout ce que Ben avait dit, là haut, dans ces montagnes, là où rien mis à part la nature ne pouvait les juger. C'était sans doute parfois plus percutant de s'entendre dire les choses par des personnes un peu plus extérieures au problème ou moins proches, même si Amelia considérait que Ben était ce qui se rapprochait le plus d'un meilleur ami. Pour une fois qu'elle pouvait dire cela d'une personne de sa tranche d'âge… La jeune femme s'en serait presque félicitée, se sentant plus adulte que jamais, même si c'était à cause d'une terrible épreuve.
Ben était le premier qui lui demandait de parler de Michael autrement que dans sa tête. Au début, Amelia avait eu l'impression que jamais elle n'y arriverait et qu'elle fondrait en larmes (ce qu'elle avait fait, en fin de compte, mais seulement à la fin), s'apercevant, cependant qu'évoquer les bons côtés de son mari, même si cela ne le ramenait pas à la vie, ça ne le laissait pas non plus totalement mort. Quand elle fermait les yeux, Amelia pouvait revoir chaque trait de son visage, chaque ride, la façon dont il souriait, le bleu de ses yeux, la courbure de son nez, la couleur exacte de ses cheveux et parvenait même à entendre encore sa voix, dans sa tête.
C'était elle qui avait bourdonné dans ses oreilles quand Ben avait posé la question fatidique : qu'aurait voulu Michael ?
La réponse était à la fois terriblement évidente et tellement douloureuse. Mais effrayante, aussi. Et si ce futur bonheur ternissait le souvenir qu'Amelia Peters avait de son mari ? Et si un jour elle ne parvenait pas à ce souvenir de ses habitudes, de son visage ou, pire encore, de sa voix ? Ces questions avaient de quoi paralyser n'importe qui, alors Amelia décida de miser sur la qualité de sa mémoire.
Elle avançait, un pas après l'autre. Doucement, douloureusement, mais sûrement. La pâtissière s'était même surprise à faire de l'humour, quelque chose dont elle se croyait encore incapable à jamais moins d'une semaine plus tôt. Et que dire d'accepter de monter dans un hélicoptère sans mettre en avant le fait qu'un crash pourrait les tuer ?
Amelia ne voulait pas mettre la charrue avant les bœufs mais avec l'aide de ses divers amis et de sa famille, elle savait le sentiment de reprendre pied, de reprendre sa vie en main et l'accepter comme elle se présentait : un jour à la fois.
Pour remercier les sœurs MacKenzie, dont les talents de vendeuse n'étaient pas à prouver, elle continuait de les fournir en sucrerie, tout en sachant que bientôt elle pourrait reprendre la boutique en solo. Alors elle leur offrirait sans doute un gros gâteau. Pour Regina, qui avait aidé l'organisation de l'enterrement près d'un mois auparavant, il faudrait aussi quelques choses. Un joli vêtement, sans doute ? Ben, par contre, n'avait l'air d'avoir besoin de rien, alors même si Sally était une chipie, elle lui fit envoyer un joli cadeau de remerciement.
Sally avait bien fait, toutes proportions gardées, de la piéger. Cette discussion et ce changement d'air avaient mis Amelia sur la voie de l'acceptation, la dernière étape du deuil.
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________________________________________ 2020-02-04, 23:27

Free Hugs !
Everytime, smile, because world need that


3 février

Axel était revenu vers la plage … depuis quand n’y était il plus revenu ? Depuis un cours de courage avec Sidon… à ne pas douter …. Il ne pouvait tout simplement pas … Pas continuer à se battre contre les vagues, et contre son incapacité à nager … il n’y arrivait pas … qu’importe les efforts et les offrandes à tous les dieux de la mer qu’il connait –Nemo en fait parti- il ne pouvait pas nager … alors il se mettait souvent au défi … le défi d’aller jusqu’à la plage et revenir, sans avoir le cœur qui bat la chamade … sans avoir l’envie … Désespéré de partir en courant de l’autre côté … Mais il ne le faisait pas … parce qu’il était Olaf … et qu’il devait être courageux …

Alors qu’il décida que voir la plage depuis la promenade était suffisant pour le moment, il s’approcha depuis la rue … Il tourna les yeux sur ce chemin si proche de la mer, mais pas encore dans le sable … Cette délimitation si salvatrice en soi … Et il remonta les yeux sur Amélia … Il n’eut pas le temps de faire la mise au point dans sa tête qu’il couru pour la rattraper et lui sauter dessus pour l’enlacer dans ses grands bras.

- Dame Amélia!!!!!

Si quelqu’un dans tout SB pouvait accepter les câlins sauvages d’Olaf c’était bien la jeune femme … et il savait ne pas se tromper. Elle se retourna, un peu étonnée, puis lui sourit… C’était tout ce qu’il fallait à notre Olaf pour que son sourire s’élargisse encore plus.

- Salut Axel, tu vas bien ?
- Je vais toujours bien et toi ? Belle journée malgré la lune noire n est ce pas ?

Cette lune apparu était un mystère des plus mystérieux … Qu’Olaf ne cherchait même pas à comprendre … après tout, il y avait à SB des gens bien plus intelligents qui pourront comprendre cet astre chelou sans avoir besoin de lui …. Certainement, ce n’était même pas une question.

- Ah oui, la lune noire. Je n’y ai pas trop fait attention récemment, je t'avoue.
- Oh moi je la trouve jolie au fond. Mais bon. Ça ne va pas toi ? Tu veux une glace ?

Si tout le monde était dérangé par la lune, ce n’était pas le cas d’Olaf, qui a force de la regarder, finissait par la trouver jolie .. il dirait même plus, elle avait le petit nom de Nera. Et il la trouvait mignonne. Peut être était ce qu’un gros œuf après tout ? Il fallait être gentil ! La proposition de la glace lui permit de penser à autre chose.

- On fait aller. Tu as quels parfums en stock ?
- fraise pistache vanille chocolat. J’ai tout
- Ce sera vanille, alors !

Olaf sourit … il était venu avec un petit vélo ou dedans il pouvait mettre des glaces … et il ne partait jamais sans des glaces faites maison à offrir aux gens qu’il aime et qu’il croise .. autant dire que c’était plus souvent que la plupart des gens … mais il ne fallait pas dire …Pour une fois … la glace servait surtout pour lui donner du courage, alors il était content de pouvoir en partager. Il prit une glace à la vanille pour Amélia, et pencha la tête pour réfléchir à son goût pour lui… au bout d’une réflexion d’une durée d’une seconde environ, il revient avec sa glace à la fraise déjà dans sa bouche.

- Tadam. Je prends toujours des réserves de glaces pour aller voir Sidon parce qu’il veut me faire nager et que la glace m’empêche de pleurer.

Il passa le fait qu’il n’était pas réellement venu là pour voir Sidon à la trappe… Cela serait assez compliqué d’expliquer tout ce qu’il se passe dans sa tête quand il est prés de la mer …

- C'est astucieux ! Donc tu prends des cours de natation ?

Il réfléchit un instant à la question de la jeune femme … Des cours de natation ? ça non. Il avait abandonné l’idée depuis des années déjà. Il répondit simplement :

- je prends des cours de courage... et ça passe par affronter ses peurs... donc ... aller dans l eau....

Ce qui était la description la plus effrayante d’un cours de natation … Sidon lui avait offert des jambières pour aller plus vite, il n’avait pas réalisé que ça noyer juste plus vite notre Olaf qui ne savait pas réellement comment battre des pieds … La peur était quelque chose d’incontrôlable …

- C'est bien. C'est même très bien. Faut toujours y aller pas à pas surtout quand les choses sont difficiles. Rien ne presse.
- Je suis d accord. Mais j’aime pas l’eau. Je me noie qu’importe mes efforts. Tu as quelque chose qui te fait peur toi ?

Olaf n’était pas le genre à dire « je n’aime pas »… C’était même très rare venant de notre petit bonhomme de neige … pourtant quand il s’agissait d’aller dans l’eau … et là on parle de l’eau qui t’engouffre et te noie pour ne plus jamais te lâcher, il pouvait affirmer sans hésitation qu’il n’aimait pas cela du tout … La sensation de l’eau dans ses nasaux était effrayante. Pendant qu’Olaf se faisait cette réflexion, Amélia réfléchissait à la question tout en mangeant sa glace. Il y avait un petit silence. Olaf déjà assit sur le sol, Amélia le suivit pour s’assoir à ses côtés.

- La mort, c'est effrayant. Mais on s'en remet. Enfin, pas la personne qui meurt mais ceux qui restent.
- Je comprends. Mais tout le monde a peur de quelque chose...

Il voulait dire « quelque chose d’autres »… La peur de la mort … Olaf vivait toujours dans la crainte qu’un de ses amis meurt … et devoir supporter le deuil… On ne pouvait pas demander à un optimiste de voir la mort autrement que par un terme inventé pour faire peur aux enfants. En réfléchissant à cela, il faisait des trous dans le sable avec ses pieds … je vous dis pas l’état de ses chaussures. Pour ne plus avoir peur …

- Suffit d’être heureux ! Comme ça.

Et dans le sable, il finit par dessiner un smiley souriant. Il avait deux yeux ronds et un large sourire, peut être trop large ? Mais il ne fallait pas demander, c’était un dessin dans le sable avec les pieds … Il reposa les yeux sur Amélia alors qu’il vu son sourire.

- J'espère que pour toi ça sera toujours aussi facile qu'un smiley dans le sable.

Il pencha la tête sur le côté et regarda à nouveau son sourire sableux. Il se demandait si c’était toujours aussi simple… il savait que non… et la comparaison lui vient tout seul, comme s’il l’avait déjà entendu ailleurs et qu’il n’avait eu qu’à la replacé.

- des fois le sable et plus dur mais je pense que le monde va forcement vers le bonheur


Il avait fini sa glace, ne restant que le batonnet et il le mit sur le côté pour ensuite se mettre à faire une grosse boule de sable.

- Tu veux faire un bonhomme de sable ?
- oh oui !

Elle finit elle aussi sa glace et commença à l’aider. Il était heureux d’avoir entendu l’enthousiasme dans sa voix… il savait que dans toute cette ville, peu aurait été aussi motivé. Il faisait des tas de sables, plus ou moins gros, alors qu’il se mit à fredonner.

- do you want a built a sandman ♪
- Come on let’s go and play ♫

Si Olaf était déjà dans la chanson, il pouvait entendre qu’Amélia avait moins d’entrain… peut être avait elle peur du jugement d’éventuels passants ? Il ne savait pas … mais il ne lui en voulait pas, posant sur elle un regard doux et amical. Il rigola, bien sur sans malveillance, du fait qu’Amélia complétait les paroles.

- tu connais Anna ? Elle est gentille. Et elle chante aussi !

Il était en train de se faire en Olaf de sable alors qu’il pensait à Anna. Et à combien elle lui manque tout le temps… Elle avait sa vie, mais il avait tellement envie d’être une petite souris pour se glisser dans ses bras et ne plus y bouger… Il commença aussi à faire une femme de sable, voulant être Amélia, mais ne ressemblant qu’à un autre bonhomme de neige.

- On avait dit qu’on le ferait, tu te souviens ?

Il parlait bien évidemment du fait de faire des bonhommes de sable à la mer. Il se souvenait très bien … et il était heureux de le faire, même si c’était totalement improvisé.

- Un petit peu, je connais surtout son patron. Mais elle a l'air gentille, oui ! Et oui je me rappelle qu'on avait dit qu'on ferait ça, c'est bien qu'on le fasse.

Il sourit encore alors qu’il se demandait comment le patron d’Anna, aka le lapin pas content qui fait pas de câlin sauf à la fin quand il a plus le choix, pouvait connaître Amélia … puis il se rappela qu’Anna travaillait dans le chocolat, et il sourit. Avec des yeux d’amour, il demanda d’abord s’ils pourront refaire ensemble des bonhommes de neiges avec de dire :

- et je le connais un peu. Il m intimide. Mais il est gentil !
- Oui, on le refera ! En été, quand tu auras moins peur de l'eau et que j'aurais davantage la tête à chanter.

Il sourit. Pas sur qu’il aura un jour moins peur de l’eau … mais faire des bonhommes de neige avec Amélia était une idée qu’il gardait précieusement dans son cœur.

- Coool ! Je suis content de te voir Dame Amelia. J’avais besoin que de ça pour passer d une super journée à une mega super journée

- Moi aussi je crois que j'avais besoin de ça.
- les bonhommes de sable c est trop cool. Les bonhommes de neige aussi mais je ne veux pas trop me vanter

Dit il en énonçant le fait qu’il était cool lui aussi de temps en temps. Il ne se vantait pas réellement. Mais faire des bonhommes de neige, de sucre ou de sable, ça lui donnait toujours cette sensation qu’il était quelque chose, et que tout ça rimait à quelque chose en réalité.

- On va dire que les deux sont à égalité et qu'on les fait en fonction des saisons.

Il sourit alors. Faire selon des saisons des bonhommes d’autres choses… Il se demanda s’il ne pouvait pas trouver un moyen de faire des bonhommes de feuilles mortes en automne, puis, il se mit à jouer avec ses mains pour relever les yeux vers Amélia.

- alors j’ai le droit à un câlin ?
- Bien sur !

Elle tendait déjà les bras pour se faire, et Olaf en profitant pour sauter à nouveau sur elle. L’entrainant avec elle dans le sable pour faire un câlin. Et c’est ainsi, digne d’un film cliché hollywoodien que se termine cette publication. Un fondu en noir sur leur câlin près de la mer, et le titre de leur lien en gros sur les vagues « Bisounours ».



Amelia Peters
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Amelia Peters

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________________________________________ 2020-02-05, 00:02 « La vie c'est pas de la tarte ! »

Les câlins. D'après certaines études qu'Amelia lit parfois dans les revues ils sont très bénéfiques et il en faudrait environ une demi douzaine par jour pour qu'une personne aille bien. Avant, quand Amelia lisait ce genre d'article, elle plaignait les personnes qui vivaient seules et se demandaient comment elles faisaient pour avoir leur quota - même si quelqu'un, elle ne savait plus qui et avait dû voir ça sur internet, avait lancé le mouvement Free Hugs qui était à la portée de tous. Amelia l'avait repris, surtout après sa rencontre avec Sandy Ness, la personnification de la tristesse, d'après ce qu'elle avait compris.
Quand elle avait perdu son mari, Amelia avait songé qu'elle aurait peut-être eu bien besoin de parler à Sandy, qui comprenait cette émotion mieux que personne, mais elle ne l'avait pas croisée, pas plus qu'elle ne l'avait cherchée. En revanche, Amelia avait laissé son panneau Free Hugs sur la vitrine du magasin. Par habitude, sans doute.
Avec le chagrin qui l'habitait maintenant, la jeune femme avait aussi compris qu'un câlin était aussi la meilleure façon de dissimuler son visage.
Elle ne s'était pas attendue à croiser Axel mais en le voyant elle s'était préparée à de nouvelles condoléances qui n'étaient finalement pas arrivées. Il ne lisait sans doute pas le journal et comme Amelia portait encore son alliance, il n'avait guère d'indice, si ce n'est l'entrain moins convaincu que d'ordinaire pour s'amuser avec lui.
Si Axel y fit attention (Amelia n'était pas sûre qu'il ait les clés pour analyser ces changements de comportement), il n'y fit pas allusion et la jeune femme trouva cela salvateur. Axel était le premier à ne pas lui demander comment elle vivait son deuil, si elle avait envie de pleurer ou ce genre de choses dont elle avait de toute façon envie. Mais comme Ben l'avait justement fait comprendre, il fallait qu'elle aille de l'avant et c'était ce qu'Amelia essayait de faire.
Des balades, elle n'en avait plus tant fait récemment. Mais elle sentit que l'air marin lui faisait du bien, de même que cette activité un peu étrange qui mit sur sable partout dans ses vêtements. Amelia songea à remercier Axel pour lui avoir offert ce moment si innocent, si éloigné de ses soucis moroses mais ne voulant pas le contaminer, elle se contenta du câlin.
Puis la jeune femme rentra prendre une douche chaude pour se débarrasser du sable qui s'insinuait partout, pensant que la journée n'avait pas été mauvaise - sans être super géniale, cependant.
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P. Peregrin Knight
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A NEW QUEST & A OLD CURSE
Je vois les anges depuis
que Satan me tape sur les nerfs


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TALE AS SOLID AS A ROCK
Rien ne se ressemble
Rien n'est plus pareil


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________________________________________ 2020-02-18, 16:57

Mardi 18 Février

Perigrin s’était levé ce matin-là, tout guilleret d’aller rentre visite à son amie Amelia. Il était content de la visiter après l’affreuse tragédie et espérait que son humble visite lui arracherait quelques sourires, mais surtout il était heureux de lui apporter une surprise faite maison. Pas par ses propres mains, Perry n’était pas doué pour beaucoup de choses manuelles à part pour la joaillerie et l’escrime. Non, le délicieux met que tenait le chevalier entre ses mains gantées tout en marchant en direction de chez la pâtissière, était l’œuvre de Carl, fidèle colocataire et meilleur ami de Perceval. Un savoureux lapin en sauce, accompagné de patates dorées trônait sur l’imposant plat en céramique que portait le brun. Il avait pris la précaution de poser de l’aluminium sur le dessus, mais le temps se faisait toujours frais en Mars et le met allait sûrement refroidir d’ici à la bouche d’Amelia. Perry fit la moue en pensant que l’experte en cuisine n’allait pas goûter le plat au summum de son goût, mais il pensa que son geste n’en restait pas moins gentil et que la jeune femme serait sûrement contente tout de même.
Arrivé devant la porte de la maison, qu’il avait vu qu’une seule fois, le chevalier toqua en affichant le plus large des sourires. Perigrin s’était découvert la passion récente de faire plaisir à son entourage. Il était heureux de rendre heureux. Une passion nouvelle qui lui était tout droit venu de sa toute nouvelle petite amie.

- Amelia ! S’écria-t-il quand Mme Peters ouvrit. Je t'apporte du lapin à la moutarde ! Préparé par le presque meilleur chef de la ville ! Et bien sûr j'ai chassé le lapin moi même. Fit-il avec un clin d’oeil complice, en référence à leur première rencontre. Non je rigole je l'ai acheté ! S’exclama-t-il ensuite, de peur qu'Amelia lui fasse des reproches. Il lui tendit ensuite le plat et parut soudainement timide, conscient que le met était peut-être un peu trop gros pour une seule personne. Cela ferait sûrement penser à Amelia qu’elle était pour de bon seule maintenant. C'est un gros plat et si tu n'as personne pour le déguster avec toi, je veux bien me dévouer !

Amelia sembla d’abord prise au dépourvu. Il était vrai qu’on ne s’attendait pas à voir un chevalier déluré toqué chez soi pour vous offrir de la nourriture. Avec Perry, quand on le connaissait un peu, on savait que d’habitude, c’était plutôt l’inverse qui se passait.

- Heureusement que je n’avais pas encore commencé à cuisiner ! Eh bien, vas-y entre, tu t’es donné tellement de mal pour me le rapporter. Mes enfants sont là, je pense qu’on aura assez pour tous.

Le chevalier secoua la tête pour confirmer, puis il raccrocha son sourire niais et entra chez son amie, tout heureux de faire la connaissance de la progéniture de la lionne.

- J’aime mieux prévenir, je ne suis pas à l’aise avec les enfants. Commença-t-il en se rendant compte qu’en effet, les petits ne l’appréciaient guère. Durant mon enfant on était obligé d’être des hommes à 10 ans et je n’ai jamais appris à être un enfant. Et voilà où ça nous mène, on chasse un lapin à mains nues dans le jardin d’une pâtissière. S’exclama le brun en repensant à cette folle chasse quelques mois plus tôt.

En finissant sa phrase, Perry se trouva lui-même un peu trop heureux et détendu, étant donné les circonstances tragiques qui l’amenaient ce jour-là.
Le chevalier baissa légèrement la tête en signe d’excuse polie et se contenta de se taire en suivant Amelia chez elle.

- Mes enfants sont grands, ils ont presque vingt ans, je pense que vous allez gérer. Perry ouvrit de grands yeux pensant qu’Amelia lui faisait une blague, mais non elle semblait sérieuse. Lui qui pensait qu’elle avait à peu près son âge…

- Oh ! Il ne devrait pas avoir de problème alors ! S’écria-t-il. Puis il continua, jaugeant le visage jeune de son amie. Tu fais très jeune ! Je pensais que tu avais l’âge d’Evangeline tout au plus… Il secoua la tête, les apparences sont souvent trompeuses. Bon allez à table !

- Je ne sais pas qui c’est mais moi j’ai 43 ans. Fit calmement l’ancienne lionne avant de guider le brun jusqu’à la cuisine pour qu’il y dépose son plat.

- Evangeline, c’est ma copine. Tu dois cacher un élixir de jeunesse quelque part dans cette maison. Amelia sourit en entendant le compliment.

- Il faut réchauffer, tu penses ?

- Mmmh oui, un tout petit peu je pense. Il fait plutôt froid dehors et un lapin est meilleur chaud ! Et il savait de quoi il parlait. Les hivers étaient parfois rudes dans la forêt de Brocéliande, et bien souvent le feu s’éteignait sans vouloir se rallumer.

Amelia placa le plat au four quelques instants et en profita pour mettre la table dans la pièce d’à côté. Puis elle appela ses enfants :

- Velma, Declan, on va bientôt manger et on a un invité !
Appela-t-elle avant de se retourner vers le brun : Au fait, pourquoi tu m’apportes à manger ?

- Je voulais faire un geste gentil pour toi et j’ai mis plusieurs semaines à me décider sur ce que je pouvais faire sans remuer le couteau dans la plaie, puis au final j’en suis venu à la conclusion qu’un plat pourrait t’apporter du réconfort et te faire passer un bon moment. Je suis désolé si cela semble étrange. Finit Perry timidement. Il n’était jamais certain que ce qu’il disait ou faisait était correct. Combien de fois avait-il commis des bévues ?

- Oh. Mon mari tu veux dire. Ça fait plus d’un mois maintenant. Je… La vie continue pas vrai ? C’est gentil de t’en faire pour moi.

Oui, la vie continuait. Mais les vivants ne la vivaient pas de la même façon une fois qu’ils avaient perdu un être cher. Voilà encore une chose que Perry avait expérimenté à ses dépends. Sa petite sœur lui manquait encore, et elle lui manquerait toujours. Il en serait de même pour Amelia et son mari disparu.
Les enfants de la pâtissière descendirent et Perry découvrit de beaux et grands adultes, quoiqu’ils semblaient tout de même avoir encore un pied dans l’adolescence.

- En effet, ce sont de grands enfants ! Bonjour ! Je m’appelle Perry, ravi de vous rencontrer ! Petits lionceaux, fut-il tenté de rajouter.

Le jeune garçon, Declan, se contenta de marmonner quelque chose il semblait réservé. Mais sa sœur, Velma, sourit au chevalier :

- Et moi c’est Velma. Vous êtes un ami de maman ?

- Je pense que l’on peut dire ami oui. Nous avons chassé le lapin ensemble, ça forge une amitié la chasse au lapin. Petit mais rapide et coriace cette bête. Fit-il en souriant de toutes ses dents. Sauriez-vous où votre mère cache sa fontaine de jouvence ? Demanda-t-il mi-plaisantin, mi-sérieux. Il ne se remettait toujours pas de l’apparence si jeune d’Amelia. Mes années filent à toute allure et j’en aurais bien besoin. Le Graal devait m’apporter la vie éternelle mais à part de belles cicatrices et un mal de crâna insoutenable, je ne vois pas l’once d’une vie éternelle. Il fit la moue et repensant à la duperie dont il avait été victime, fichus êtres magiques !

- On a pas de fontaine de jouvence mais venez on va passer à table. Répondit Velma avec un air perplexe et en coupant court au sujet de discussion. Elle l’entraina vers la salle à manger.

- Oh très bien. Souffla Perry, triste de ne pas avoir eu de réponse. J’espère que ce lapin-ci sera délicieux ! J’ai mis mon meilleur homme sur le coup ! Ah ce fameux Carl ! Vous aimez le lapin à la moutarde j’espère ?

- On adore ! S’exclama Velma. A y réfléchir la question était stupide, enfants d’anciens lions, les deux grands enfants devaient manger et apprécier la viande quelle qu’elle soit.

Quelques minutes plus tard, Amelia apparut avec le plat en main, fumant et dégageant une merveilleuse odeur qui mit l’eau à la bouche de Perry.

- Honneur aux invités. Amelia servit Perigrin en premier, et ce ne fut pas pour lui déplaire. Sans même penser aux convenances, il piqua un bout de viande et le dégusta. Délicieux !

- Merci ! Fit-il après avoir avalé sa bouchée. Alors quelles sont les nouvelles ? Demanda-t-il pour faire la conversion. Amelia servit ses enfants puis elle-même, avant de répondre.

- Oh, délicieux ! Fit-elle en goûtant le plat de Carl. Mes compliments au chef ! Elle prit une autre bouchée. Les nouvelles ? Oh on fait aller. Velma a eu son semestre de criminologie. Declan aussi a eu son semestre.

- Oh félicitations à vous deux ! Et toi Amelia, ça va ? La pâtissière mangea et laissa un moment de silence.

- Ça va… mieux.

- J’en suis content alors. Souffla Perry. Il se mit alors à manger lui aussi, sans dire un mot de plus, mais Amelia finit par combler le silence.

- Et vous, ça va bien ? Du neuf ?

- Ma boutique bat un peu moins de l'aile, et... J'ai rencontré une femme ! Evangeline je vous en ai parlé toute l'heure ! Elle est belle, intelligente, gracieuse dans chaque mouvement, je crois que mon cœur exploserait si je la perdais ! Puis se rendant compte que c'était peut être déplacé. Il s'excusa : Pardon, je ne voulais pas... Mmmh vous savez... Désolé...

- Vous en faites pas. Amelia sourit. Je vous souhaite de ne pas la perdre. C'est pas parce que je suis moins heureuse que je ne souhaite pas votre bonheur.
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Amelia Peters
« La vie c'est pas de la tarte ! »

Amelia Peters

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Propriétaire de La Pelle à Tartes : La vie, c'est pas du gâteau mais la pâtisserie, si !

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| Conte : Le Roi Lion
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________________________________________ 2020-02-18, 23:47 « La vie c'est pas de la tarte ! »

Les petites habitudes. C'était sans doute celles qu'il était le plus difficile de changer tant elles étaient ancrées dans une routine qu'on exécutait presque en pilotage automatique. Pourtant, avec le Sort Noir, Amelia et Michael s'étaient retrouvés en instance de divorce, ce qui indiquait qu'elle avait déjà vécu sans lui. Mais à l'époque c'était différent : elle vivait sans lui avec l'espoir, même la conviction, que les choses s'arrangeraient. Cette fois-ci, les choses étaient différentes. Michael n'allait pas sonner à la porte un beau jour en exprimant ses regrets. Ou alors ça voudrait dire que l'apocalypse zombie dont parlait certaines séries que Declan regardait (et auxquelles Amelia ne comprenait pas tout) était en marche et la pâtissière n'était pas certaine que ce serait une bonne nouvelle.
Elle essayait donc de changer ses habitudes, petit à petit. Mais pendant plusieurs jours après l'enterrement elle avait continué à dresser la table pour quatre avec de se traiter d'idiote et de retirer le quatrième couvert en secouant la tête. Quand Velma assistait à l'un de ces moments, elle qui était pourtant la plus douée avec les mots de la famille, ne savait pas quoi dire et se contentait de poser une main compatissante sur l'épaule de sa maman avant de l'aider en cuisine. Contrairement à son frère, Velma avait hérité des dons culinaires de sa mère et cela avait été bien utile les premiers temps, Amelia étant plus tête en l'air que d'ordinaire, moins volontaire, aussi.
Ensuite, il y avait eu la Saint Valentin, cette fête commerciale, certes, mais pour laquelle Amelia décorait toujours la boutique et préparait des pâtisseries spéciales très attendues. Le cœur, cette année, n'y était littéralement pas, mais elle avait eu le sentiment que cette habitude devait perdurer et s'y était astreinte et tâchant de ne pas trop penser à ce qu'elle faisait.
Le soir, Declan avait vu sa petite copine du moment (il était romantique, qu'il veuille l'admettre ou non) pendant que Velma, qui lisait habituellement toute la soirée dans sa chambre, était descendue regarder une comédie romantique avec Amelia. L'intéressée avait été touchée par l'intention de sa fille, peu friande de ces films qu'elle trouvait prévisibles.
Et elle n'avait pas nécessairement tort, même Amelia s'en apercevait.
Quatre jours plus tard, il eut finalement la visite de Perry, qui permit, pour une fois, à Amelia de dresser la table pour quatre sans se dire qu'elle s'était trompée. Elle fut touchée qu'une personne qu'elle connaissait, en fin de compte, aussi peu ait eu cette attention pour elle au point de ramener le repas et ne lui en voulut pas un seul instant de ce qu'il avait pris pour des propos maladroits.
Les gens, ces derniers temps, avaient tendance à s'excuser de tout quand ils lui parlaient, ce qui, en fin de compte, n'aidait pas réellement à avancer. Amelia, bien que moins heureuse que six mois plus tôt, pouvait encore entendre parler des petits tracas des autres et y consacrait volontiers son cœur, qu'elle avait gros et qui pouvait aussi accepter le bonheur des autres.
Contrairement à son auteure, Amelia n'était pas une personne envieuse. Elle était simplement contente d'apprendre les bonnes nouvelles d'autrui et triste quand celles qu'elle recevaient ne l'étaient pas.
Une fois que ce point fut établi avec Perry, l'ambiance à table parut plus détendue. Ils trouvèrent des sujets de conversation moins centrés sur le récent et douloureux passé des Peters et, en guise de dessert, Amelia offrit de la mousse au chocolat qu'elle avait fait le weekend d'avant. Perry n'eut pas l'air déçu d'avoir droit à un dessert car, comme le reste de la tablée, il aimait la bonne chère. Pour Amelia s'était une qualité très importante.
Quand vint le moment de lui dire au revoir, sur le pas de la porte, elle souhaita :
- J'espère qu'on se reverra. Je t'aime bien. T'es un peu… différent des autres. Comme moi, en fait. Et il faudra me présenter Carl, ajouta-t-elle avec un sourire.
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*Quelle belle bouche. STOP ! ARRETE DE PENSER*

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________________________________________ 2020-02-23, 00:58

Stumbling blindly t'wards the light
ft. Amelia Peters


La vie n’est pas un long fleuve tranquille. Et encore moins celle de Violette. Quelques jours auparavant, elle était en train de voyager à travers le temps et l’espace en compagnie de dieux et d’humain, en quête de solution face à cette deuxième lune ou à ce soleil noir. Qu’importe le nom qu’il avait. Cette aventure l’avait complètement miné. Elle en était ressortie totalement affaiblie. Elle n’avait pas réussi à rattraper ses heures de sommeil. Et pour cause, son retour à Storybrooke était vivement attendu par le Maire. Il ne s’était pas tant inquiété de savoir où était passé sa secrétaire. Par contre, il s’était inquiété de voir que le travail n’était pas fait et qu’une pile de dossier trônait fièrement sur le bureau de Violette.

Mais il n’y avait pas seulement les dossiers, il y avait également les personnes réelles, qui venaient à la Mairie. Soit pour se plaindre de petits problèmes, soit pour des choses beaucoup plus urgentes. Et Violette espérait que la personne qui venait de toquer à la porte face partie de la deuxième catégorie.

« Oui, entrez ! »

La porte s’ouvrit et une femme rousse s’avança vers le bureau de Violette. La jeune femme reconnu immédiatement Anastasia. Elle travaillait à la police, comme Violette auparavant. Elles avaient été collègue, bien que pas au même poste.

« Bonjour Violette. » salua Anya avant de marquer une pause pour examiner Violette plus en détail. « Vous avez l’air un peu…fatiguée ? Est-ce que vous voulez qu’on reporte ? »

Anya avait fait ses remarques dans la plus grande des politesses. Néanmoins, Violette était quelque peu déstabilisée.

« Bonjour Anastasia. » la salua-t-elle à son tour avant de prendre le miroir de poche qu’il y avait sur son bureau et l’ouvrir. « Cela se voit tant que ça ? » demanda-t-elle tout en effleurant de l’index ses cernes.

Puis brusquement elle ferma le miroir et le reposa sur son bureau, avant de reporter toute son attention sur Anya.

« Non, non. Cette affaire a déjà pris beaucoup de temps. Ne la retardons pas. »
« Ça marche »
répondit Amélia en prenant place à Violette en lui tendant le rapport de police.

Violette commença à feuilleter le rapport, le lisant en diagonale, avant de poser son regard sur Anya.

« Vous pouvez m’en faire un résumé ? »
« La bonne nouvelle c'est que l'enquête a conclu à un accident. Si tant est que cela puisse être une bonne nouvelle, disons que c'est moins mauvais qu'une originelle criminelle. »
commença Anastasia. « Installations obsolètes et défectueuses. En bref le système d'alimentation électrice de l'hôpital a surchauffé et on connait la suite. Madame Peters sera tout à fait en droit de poursuivre l'hôpital. Je pense qu'elle peut gagner. »
« Un regrettable accident. Comment cela se fait-il que l’hôpital de la ville ait des systèmes défectueux ? Cela n'est pas vérifié constamment ? »
« Normalement ils devraient l'être. Budget déficitaire, c'est ce qu'ils ont dit. Peut-être pour faire passer un message à la mairie et demander plus de subventions ? »
« Vu ce qui vient de se passer, j'imagine que le Maire ne pourra pas dire non. Je le note de suite. »


Violette prit un post-it et écrivit rapidement quelque chose dessus avant de le coller directement sur le cadre de l'écran de son ordi.

« Vous avez discuté avec la femme de la victime ? Vous pensez qu'elle va porter plainte contre l'Hôpital ? »
« Pas encore, vous êtes la première à qui j'apporte les conclusions. Comme il s'agit d'un service public, je préférais vous demander si vous vouliez vous en occuper. »
« Je vois. Vous avez bien fait. Je vais tenter d'arrondir les angles. Même si c'est inacceptable qu'une telle chose soit arrivée. Je m'en occuperai. »
« Au besoin, voici ma carte, vous pouvez la transmettre. Ou m'appeler, vous. »
« Merci Anastasia. Je n’y manquerais pas. »
répondit Violette en prenant sa carte tout en la gratifiant d’un franc sourire.

Et Anastasia quitta la salle de classe, laissant Violette à ses nombreux autres dossiers.

*****
Autant dire que sa première semaine au boulot après être revenue ne fut pas de tout repos. Néanmoins, elle tentait de mettre du cœur à l’ouvrage, à réaliser chaque affaire et chaque dossier avec le plus de soin possible. Et c’était le cas pour l’affaire sur l’incendie à l’hôpital. Regrettable affaire qui avait fait des blessés mais surtout un décès. Et ça c’était tragique. Violette prenait cette affaire beaucoup plus à cœur que les autres. Pour elle, la famille avait une signification particulière. Elle ne s’imaginait même pas perdre un de ces proches. Aussi, Violette ne pouvait que tenter de comprendre l’horrible douleur de la veuve.

La veille justement, une policière du nom d’Anastasia s’était rendue à la Mairie pour rendre son rapport d’enquête. Et Violette avait proposé de tenir la femme de la victime au cours des conclusions. C’est pour cela qu’au lieu de se rendre directement sur son lieu de travail en cette matinée du 22 février, elle fit un détour par la boutique de pâtisserie d’Amélia Peters.

Le dossier à la main, Violette ouvrit la petite porte et pénétra avec une légère pointe d’appréhension dans la boutique. Derrière le comptoir, elle y trouva une Amelia souriante.

« Bonjour Violette, ça sera quoi pour toi aujourd’hui ? »


Comment arrivait-elle à garder son sourire après l’épreuve qu’elle était en train de traverser ? C’était une question qui chauffait l’esprit de Violette mais qu’il était bien impoli de poser. Alors elle l’oublia rapidement afin de se concentrer sur la pâtissière.

« Bonjour Amelia. Ca sent toujours aussi bon ici. Je vais te prendre des bugnes. »

Arrondir les angles. Il ne fallait pas débarquer ici et mettre directement le sujet sur la table. Cela ne se faisait pas. Alors Violette préféra d’abord passer sa commande. Les bugnes régaleraient sans doute le staff de la Mairie.

« Excellent choix ! » commenta Amélia en se mettant à la tâche.

Violette l’observa mettre les bugnes, au nombre de 10, dans un petit sachet. Tapotant son dossier qu’elle avait en main, elle hésita. Est-ce que c’était le bon moment pour lui parler de tout ça ?

« Alors, quelles sont les nouvelles de ton côté ? »

Impossible de savoir si elle parlait des nouvelles dans la vie de Violette ou des nouvelles dans l’enquête. Mais la brune décida qu’il s’agissait d’une perche tendue qu’elle se dépêcha d’attraper.

« Pas facile au boulot. Il se passe tellement de chose à Storybrooke. Beaucoup plus que ce que j’imaginais. Puis si on couple ça à tenter de sauver le monde, je suis épuisée. Mais reprendre le travail m’a permis d’en savoir plus sur…l’incendie à l’hôpital. Les conclusions sont là. »

Elle tapa deux fois sur son dossier afin de lui faire comprendre que tout était là-dedans. Que soit Violette lui laissait le dossier, soit elle lui expliquait avec des mots moins savants. Mais il allait sans doute falloir une bonne tasse de café pour faire passer tout ça.

« Oh. Tu devrais essayer la camomille le soir, ça aide à bien dormir. Pour récupérer. Et... donc, ces conclusions ? »
« Je prends note pour la camomille ! »


Amelia était vraiment de bon conseil. Mais là n’était pas le sujet principal de sa venue. Ni les bugnes d’ailleurs. Amelia avait stoppé le travail et s’était retourné vers Violette. Elle s’était approchée, même si le comptoir les séparait. Son regard était rivé sur le dossier et pourtant elle ne semblait pas oser le prendre. D’un côté c’était compréhensible.

« Tu préfères lire le dossier toute seule ou tu veux que je t’en parle ? »

Qu’importe ce qu’elle choisirait, Violette respecterait sa décision. La jeune femme lui tendit alors le dossier, attendant de voir ce qu’elle ferait par la suite.

« Je lirai mais... plus tard, j'ai une boutique à faire tourner, alors tu penses pouvoir me faire un résumé ? »

Violette hocha la tête tout en posant le dossier sur le comptoir. Comme ça, elle l’avait. Afin d’appuyer ses propos, et surtout pour pas dire de connerie, Violette ouvrit le dossier et commença à feuilleter très rapidement les pages.

« Alors, c’est qu’il faut retenir en premier lieu c’est que ce n’est pas un acte criminel. Personne n’a voulu mettre le feu et faire du tort à quelqu’un. C’est donc la piste accidentelle qui a été creusé. L’incendie s’est déclaré à cause… »


Violette chercha le terme exact.

« …d’installations obsolètes et défectueuses. Pour être encore plus précis, cela est venu du système d’alimentation électrique de l’hôpital. Pas au norme. Cela a conduit à une surchauffe, qui a conduit à l’incendie… »

Violette marqua une pause. Elle hésita un petit instant mais garda finalement le silence. Le but n’était pas d’enfoncer l’hôpital. Amelia n’était pas bête. Elle comprenait parfaitement que la responsabilité était celle de l’hôpital et donc de la ville de Stoybrooke. C’était quelque peu gênant puisque Violette représentait en quelque sorte la ville, justement.

Amelia opina l’air songeur. Elle semblait accuser le coup.

« C’est une….C’est pas une mauvaise nouvelle. Que personne n’ait voulu ça. Je suis contente de la savoir. Merci. »

Néanmoins, il y avait quand même des coupables et ça, Amelia devait en avoir connaissance…même si ça brisait le cœur de Violette de l’avouer. Mais il le fallait pour faire bouger les choses et que l’argent soit mieux investi.

« Même si personne n’a voulu faire ça de manière intentionnel, il n’en reste pas moins que ça s’est passé et qu’il y a forcément des coupables. En l’occurrence, ici, c’est l’Hôpital, qui n’a pas su mettre aux normes son système électrique. Donc tu es totalement dans ton droit de poursuivre l’hôpital. »
« Oui. Je... Je m'en serais doutée. Mais, ça ne ramènera pas mon mari, n'est-ce pas ? »
« Je suis navrée mais non… »
répondit Violette en hochant négativement la tête, l’air triste
« Alors à quoi bon entamer une procédure qui durera des mois voire des années ? »
« Je ne sais pas. Beaucoup le font, pour des raisons différentes : l’argent, la justice, la vengeance. »
« Je n'ai pas envie de me venger. Mais toi, tu travailles à la mairie alors tu peux peut-être t'assurer que l'hôpital fera en sorte que ça n'arrive plus jamais ? »


Violette hocha la tête en lui adressant un franc sourire.

« Tu peux compter sur moi ! Je mettrais un point d’honneur pour que ceci n’arrive plus jamais. J’en parlerais à Adès, lorsqu’il parlera budget. »

S’il le faisait un jour ?

☾ ANESIDORA
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