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 Le sens de la fête - Nora [Fe]

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Sherlock Holmes
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« Tu devrais pas regarder les gens comme ça »

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Le sens de la fête - Nora [Fe] _



________________________________________ 2020-10-09, 14:04


           
La Super Fête de l'Année!
Aucun enfant n'a été maltraité durant ce rp. La direction.








Il y a quelques temps.

Embrasser. Donner un baiser. Il existait plus d’une dizaine d’expression pour désigner en réalité la même chose. Mais aucune, ne pouvait vraiment la qualifier. C’était… Quelque chose d’insaisissable. Comme de l’eau qui s’échappe de votre main, ou du sable d’une finesse incroyable. Vous essayez de le définir, de lui donner un cadre, pour mettre des mots sur une sensation. Mais en réalité, c’était quelque chose de tellement fort… Et tellement court.
La magie se rompit. Car oui, c’était de la magie. Pourtant Sherlock n’y avait jamais cru, même à Storybrooke. Son sourire frappa le détective. Ses yeux, aiguisés, affutés et entraînés à repérer le moindre indice, la moindre petit chose… Aujourd’hui, là, à cet instant, ne regardait que le visage de Nora. Il n’y avait aucune analyse, aucune déduction. Juste… De l’observation. La plus pure qui soit. Sans réflexion, sans déduction. Car… Le cerveau de Sherlock fut tellement choqué, qu’il en était incapable. Suspendu, le Temps resta là, à observer les deux êtres face à face puis… Elle le remercia, fit demi-tour et s’éloigna. Le regard de Sherlock la suivit jusqu’à ce qu’elle disparaisse.
Rien. Plic. Ploc. La pluie. Le parc. Les femmes et les hommes qui pleuraient, couraient, riaient, chantaient même autour de lui. Tout était en mouvement autour de Sherlock. Mais lui, restait immobile. Silencieux. Le soleil déclina, les personnes se firent de moins en moins nombreuses. La pluie revint, s’arrêta. Puis, le soleil se coucha, et le crépuscule frappa de sa robe orangée le décor.

« De rien... »


Sa voix était rauque. Ses cheveux trempés, tout comme ses vêtements. Son regard se porta autour de lui. La journée était terminée, et, elle avait été merveilleuse. Alors, le détective commença à marcher. Sans regarder le sol, comme il le faisait d’habitude pour éviter de tout analyser. Non. Ce soir, ses yeux étaient portés partout, autour de lui. Les voitures, les arbres, les fleurs, les routes, les gens. Il avait un sourire niais, un peu éteint. Il ne pensait à rien. N’analysait rien. Il n’avait que son visage devant les yeux.
Il se rendit compte qu’il était arrivé quand sur sa gauche, la porte du 221 Baker Street se dessina. Montant l’escalier du perron, il la poussa. Martha Hudson était en train de faire la poussière.

« Seigneur ! Sherlock ! Vous avez recommencé ! Cette fois-ci ça suffit, j’appelle Mycroft ! »


Sherlock s’arrêta. Les rouages du temps se remirent en place. Son environnement reprit également sa place et le visage de Nora disparut pour laisser place à celui de Madame Hudson qui le menaçait avec le plumeau.

« Comment ? »


« Vous êtes défoncés, Sherlock ! »


Ah ! Tout se remit en place. Elle pensait qu’il avait pris une des drogues qu’il prenait autrefois pour arrêter de penser, arrêter de réfléchir. C’était un peu le cas, sauf que celle là ne faisait pas vomir, et ne vous mettez pas en état de manque… Enfin… C’était incertain. D’une voix un peu éteinte, il monta l’escalier pour aller dans son appartement, ignorant les paroles de Martha qu’il n’entendait même pas. Une fois chez lui, il traversa l’appartement, et alla dans sa chambre, se coucher sur le lit à ressort dans un bruit sourd. Le visage de Nora reprit sa place, au plafond, et Sherlock lui décocha un sourire niais.

Une heure plus tard.


Sherlock s’était endormi. Du sommeil du juste. Celui sans rêve, qui n’est offert qu’à ceux qui se sentent bien. C’était tellement rare, qu’il fut surpris de voir une main se poser sur sa poitrine. Ses yeux s’ouvrirent. Immédiatement, sa main se posa sur celle de son agresseur, et la serra au niveau des articulations pour que ça lui fasse un mal de chien.

« Tu as toujours cette petite manie de faire mal aux gens que tu apprécies Sherlock ...»


Sherlock lâcha immédiatement la main de son frère. Ce dernier se recula, et passa son parapluie derrière lui pour se tenir dans une position d’attente. Il le voyait, son regard l’analysait. Au bout d’un certain temps de silence, Mycroft ricana.

« Tu n’es pas défoncé, on dirait que Madame Hudson s’est trompé. »


Sherlock se lança sous ses couvertures, comme un enfant, dans un geste brusque et ne fit dépasser que ses yeux, pour éviter que Mycroft ne le voit rougir.

« Va t’en. »


« Oui, quand j’aurai compris ce qui cloche chez toi ce soir, mon frère... »


Ses yeux descendirent et se posèrent d’un air inquisiteur sur Sherlock. Ceux du détective lui lancèrent des éclairs par dessus la couverture.

« Je vais très bien ! Va t-en ! Laisse moi dormir ! Il n’y a donc personne sur cette planète qui a besoin de Mycroft Holmes ? »


Mycroft ricana. D’ailleurs, on put sentir qu’il se détendait. Comme s’il avait appris quelque chose. Sa main se dégagea du parapluie, et il se dirigea vers la porte d’un pas léger. Dans l’embrasure, il se retourna.

« J’ai compris. Il était Temps que ça t’arrive. »


Sherlock le fusilla des yeux, et de sous la couette, un doigt d’honneur en sortie. Signe qu’il ne voulait répondre que par de la grossiereté pure. Mycroft devait avoir deviné quelque chose. Mais il n’était pas assez malin pour tout deviner. Le silence s’installa, et Sherlock fit un petit mouvement de la main qui voulait dire « Allez ouste ! Du balai ! ». Mycroft ricana à nouveau et dans tout son charisme, fit claquer la pointe du parapluie au sol.

« Je m’en vais. Je m’en vais. Juste, cette fois, accepte le, et ne la laisse pas partir comme les autres avant qu’il ne soit trop tard. »


Tout s’effondra, le charme se rompit. Son cerveau redémarra au quart de tour. Mycroft était un briseur de rêve. Sherlock enleva la couverture d’un geste brusque, et blême, il se contenta de répondre avec force :

« Tu ferais mieux d’aller voir Eurus. De faire ton petit rapport, et de partir, avant que l’envie m’en prenne de te mettre une balle en pleine poitrine, même si j’ai promis à Maman de ne jamais lever la main sur toi ! »


Mycroft lui sourit. Puis, dans un geste élégant, lui fit aurevoir et disparut. Sherlock se laissa tomber sur le lit ; et médita aux paroles de son frère aîné. Le sommeil du juste était parti aussi vite qu’il était arrivé…


3 jours plus tard.


Le 221B Baker Street était devenu… bruyant. Le silence et la morosité des lieux s’en étaient en aller, et aujourd’hui, un vacarme ahurissant y régnait. Le canapé avait été collé contre le mur, et une grande table trônait au milieu. Sherlock était debout, les mains appuyés sur cette dernière, une immense feuille était étendu devant lui… Autour de lui, 6 enfants étaient présents. Trois d’entre eux étaient dans une grande conversation autour de la table, l’un mangeaient des panecake de Madame Hudson en se grattant le nez, et le dernier s’amusait à approcher ses mains le plus possible de la cheminée jusqu’à ce que ce soit trop chaud pour lui.

« Du nouveau ce matin Timmy ? »


Celui qui était en train de jouer avec le feu se retourna vers lui.

« Elle est parti courir tôt, elle a pris le chemin B, pas le A. Elle ne s’est pas arrêté sur le banc. Puis elle est passé par le parc et je l’ai perdu de vu. »


Sherlock regarda la feuille. Sur cette dernière, des multiples croquis étranges mais bien dessinés montraient des différents endroits de la ville, des horaires mais aussi des personnes. On aurait dit une carte du Maraudeurs en version statique et sans animation. Des annotations étaient placés ça et là par Sherlock. Mais sur beaucoup, on pouvait lire qu’un seul et même prénom : Nora.

« L’idée, ça serait de vraiment créer une ambiance zen. Rassurante. Qu’elle pense que ce soit du au hasard. Je sais pas moi. Je lis le journal sur le chemin C demain matin ? Et je dis quoi ? Oh salut Nora ! Ca fait un bail ? C’est bien ça non. »


Fletcher, un gamin avec un lance pierre et des vêtements un peu anciens signe de sa pauvreté renifla au bout de la table et se contenta de dire :

« Nan mon gars, elle va t’griller direct. Le mieux c’est de lui envoyer un message. De liker ses photos insta, mais pas toutes. Où est passé Greg ? C’était lui qui se chargeait de la partie communication informatique ! 
»


Sherlock balaya la salle de son regard et observa autour de lui.

« Greg est chez le dentiste. Sa mère l’a obligé. »


Au mot dentiste, la tumulte s’arrêta d’un seul coup, et tous les enfants tournèrent la tête pour regarder Sherlock. Comme s’il avait dit une insanité.

« Une pensée pour Greg alors. »
dit Timmy en baissant la tête.

Soudain, on sonna à la porte. Sherlock s’arrêta d’un geste le sang glacé. Et il murmura.

« Procédure d’urgence enclenchée. »


Roulant la feuille et les plans « Comment séduire Nora », les enfants s’activèrent à bouger les meubles, ranger les fiches, et remettre l’appartement en état. Tout était organisé d’une main de maître. Une fois finie, ils s’alignèrent comme des soldats, et Sherlock passa en silence pour payer ses troupes avec des billets de 50 dollars.

« Pour ton silence. Pour ton courage. Pour ta force. Pour ta discrétion. Allez, maintenant filez ! Attendez mes ordres par le canal habituel. »


Les enfants partirent à la fil indienne par l’escalier de secours dans le silence le plus total. D’un coup d’oeil, Sherlock balaya la salle du regard. Tout était en ordre. Seul le lance pierre de Fletcher trônait encore sur le canapé. Sans hésiter, Sherlock l’attrapa et le jeta dans le feu. Aucune preuve, surtout si c’était Eurus ou Mycroft.
On sonna à nouveau.

« J’arrive. »


Sherlock ouvrit la porte et… fit face au dieu messager. Il était habillé en facteur, avec le logo de sa nouvelle entreprise sur son pull. Un homme ailé dan,s une pirogue. C’était… Absurde.

« Une lettre très très urgente pour vous. »


Effectivement, la lettre avait la mention, très très urgente. Sherlock la déplia la lut et remercia Hermès, qu’il ne connaissait que de vu. Relevant les yeux vers lui, ce dernier lui posa un regard interrogateur.

« Je peux sentir les auras. J’ai compris. Je sais. Mais j’dirai rien. »


Ce dernier lui fit un clin d’oeil et disparut. Certes, il devait avoir senti les enfants de la « Sherlock’s Band », mais il ne devait pas être au courant de quoi que ce soit. Le secret était bien gardé. Tenant toujours la lettre dans sa main, un sourire apparut sur son visage. C’était peut être l’occasion de revoir Nora… ?!
Chantonnant gaiement, il rerentra dans l’appartement. Et regretta d’avoir brûler le lance-pierre de Fletcher pour rien.

Le 17 Octobre, Mairie de Storybrooke. L’ancienne. Et peut être la nouvelle, on sait pas trop.

Sherlock était vêtu assez chiquement. Propre sur lui, il avait un costume noir, mais sans cravate. Ses cheveux bouclées étaient lisses, et tirés en arrière. Ca lui donnait un air assez charismatique et beau. Il avait mis un parfum léger, et discret. En somme, il s’était bien habillé. Comme on le faisait pour ce genre d’occasion. Mais pas assez pour que cela semble suspect. La fête battait déjà son plein, et Sherlock tenait son paquet dans les bras. Sur l’invitation de la mairie, il était stipulé qu’il fallait venir avec un cadeau. Ne connaissant pas Hadès, il lui avait apporté un guide de voyage sur l’Ecosse. Tout simplement parce qu’il le savait marié avec une écossaise. Déposant son paquet avec la pile des autres, son regard embrasa la salle.
Il y avait beaucoup de monde. Trop de monde. Des gens qui Sherlock connaissait, et d’autres qu’il ne connaissait pas. Mais, son regard et ses capacités d’analyses étaient assez perçantes pour avoir identifier la majorité des présents.
Prenant une coupe de champagne qu’une montagne de muscle venait de lui tendre sur un plateau, le détective continua de balayer la salle du regard… Portant sa coupe à ses lèvres, son coeur se serra très fort.
Elle était là. Belle, ravissante. Tout pour elle, et rien pour les autres. D’ailleurs, tout s’éteignit autour de Sherlock. Il ne voyait qu’elle. Laissant sa coupe suspendue à ses lèvres, il se stoppa. Ca recommençait. Tout partait autour de lui. Il ne voyait plus la femme qui parlait de tromper son mari à un jeune homme, dont il lisait les paroles sur les lèvres. Il ne voyait plus, l’avare monsieur qui avait fait un tout petit cadeau à Hadès, hésitant à poser son paquet et finalement se ravisant. Il ne voyait plus les traces de pas que faisait la boue argileuse d’un homme qui semblait si sur de lui mais qui venait de commettre un délit, vu la couleur de la boue.
Tout ça. Il ne le voyait plus. Il ne voyait que Nora.
Prenant son courage à deux mains, et s’enfonçant dans les ténèbres comme si cela avait été l’Upside Down, il avança. Sur de lui, d’aspect seulement. A l’intérieur, il avait envie de partir en courant. Une fois à quelques pas d’elle, il s’arrêta, et attendit qu’elle le remarque pour juste dire…

« Salut, Nora. Tu vas bien ? »


Dans son oreillette, la voix de Timmy qui était caché parmi les invités gueula aux autres.

« CONTACT AVEC LA CIBLE ! JE REPETE ! CONTACT AVEC LA CIBLE ! »







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« Tu es incorrigible ! »

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Le sens de la fête - Nora [Fe] _



________________________________________ 2020-10-09, 19:26


Je souris pas beaucoup...
...pas beaucoup, beaucoup.
▼▲▼

« Veux tu m'épouser ? »

Je fixais l'homme. A dire vrai, j'hésitais à répondre oui. Après tout, pourquoi pas ? Je savais ce qu'était un mariage, ici. Il y avait cette émission un peu particulière sur Slife que Apple regardait toujours et où il était question de mariages en tout genre et d'acheter une robe.

Je voulais véritablement répondre oui. Parce que ça ne serait pas moi qui serait embêtée, mais lui. Du coup, je croisais les bras, et je fis ce que toute personne dans ma situation aurait faite.

« D'accord. » répondis-je en hochant la tête et en laissant échapper un petit sourire.

Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants ? Ca aurait pu se finir ainsi, mais il y avait un hic. Car dans ce genre de cas, il y a très souvent un hic. Le hic était de taille en plus !

« Hum... » débuta t'il, hésitant. « Techniquement elle dit toujours qu'on n'est pas marié. Mais en soit, on l'est. Donc, je suis marié. Ce qui fait que je ne peux pas t'épouser. »

« Comme c'est dommage... » dis-je en faisant mine d'être déçue.

« Tu le penses sincèrement ? »

Il semblait tellement sérieux, que j'avais levé un sourcil par réflexe qu'autre chose. C'est là qu'il se décida à poser ses mains sur mes bras. Ces derniers reposaient toujours contre ma poitrine.

« Bon, oublions tout ça. Mais tu comprends ce que je voulais dire par là, n'est ce pas ? Si on était tous les deux célibataires, je t'épouserais, parce que tu es ma chouchou. Ma Reine. Pas ma Princesse, mais ma Reine. Car ma Princesse, c'est Merida. Tu m'as sauvé la vie dans un moment où j'en avais le plus besoin. Et maintenant, je te suis reconnaissant. Du coup, cette robe c'est une sorte de remerciement. »

Il me lâcha et il tourna la tête en direction du lit afin de me montrer une nouvelle fois la robe qui était posée dessus. Je ne comptais pas la mettre. Elle était belle, même très belle et sans doute trop pour moi, mais il n'était pas question que j'aille à la fête du Maire avec cette robe là. Ce n'était pas moi. Déjà que j'acceptais d'y aller, je voulais porter ce qui me plaisait. Même si c'est vrai que cette robe était plutôt belle.

« Il y a un tout petit peu trop d'étoiles... » constatais-je. « Et pourquoi des étoiles ? »

« Parce que tu es mon étoile. » dit-il avec un grand sourire, tandis que je secouais la tête de gauche à droite. « Et ça représente bien la fille qui tombait des étoiles, n'est ce pas ? »

D'accord, ça me touchait un peu ce qu'il disait. Mais il prenait beaucoup trop soin de moi depuis la fois où j'avais pris cette balle pour lui, sans même le vouloir. Car je me dirigeais juste dans sa direction. Je n'avais pas tenté de me mettre entre lui ou qui que ce soit. C'était un pure accident. Et depuis, il me couvrait de cadeaux et ça m’embarrassait un peu plus à chaque fois.

« Je choisi moi même ma robe et je viens. » affirmais-je.

Il hocha la tête et vint me faire un câlin avant de quitter la pièce. Norbert récupéra la robe sur le lit avant de m'adresser un regard.

« Moi je te trouverais ravissante quelque soit la robe que tu porteras. »

Je lui adressais un petit sourire. Il était adorable ce Minotaure.



Aujourd'hui...

J'avais entrepris de mettre une robe que je jugeais convenable. A savoir, une tenue des plus classique. Apple m'avait fait prendre une paire de chaussures avec des talons. C'était la première fois que je me sentais plus grande, et que j'avais du mal à marcher. Mais grâce à ses conseils et à mes exercices habituels qui m'aidaient à garder l'équilibre, j'avais réussi à avoir une démarche convenable.

Ce soir, la Mairie organisait son grand buffet pour la nomination de la nouvelle Mairie. Ca ne changeait pas grand chose de l'an passé, car c'était une fois encore Hadès qui était Maire. Mais il voulait fêter cela. Et ça ne me dérangeait pas de m'y rendre.

Sur le carton d'invitation qu'il m'avait remis en main propre, il avait barré une partie des phrases écrites dessus. Apple, qui avait reçu la même, avait aussi ce côté barré. Mais grâce à celle de Violette, on avait pu lire qu'il s'agissait d'une phrase indiquant qu'on pouvait venir avec un cadeau. Pourquoi il nous l'avait barré à nous ? En tout cas, je ne voulais pas être la seule à venir les mains vides. Du coup, j'avais entrepris d'acheter un petit quelque chose que j'avais pris avec moi. J'avais posé le cadeau à l'entrée de la salle des fêtes, sur une grande table où se trouvaient d'autres cadeaux. Puis, je m'étais tourné pour observer les gens qui se trouvaient là.

Il y en avait de toute sortes. Des grands, des petits, des forts, des moins forts, des blondes, des bruns, des châtains clairs... véritablement de toutes les sortes. Beaucoup de personnes que je connaissais, pour la plupart que de vue, étaient présent. Ainsi que beaucoup d'étrangers. Ils étaient venu en nombre. Très nombreux...

Je poussais un soupir, tout en tentant de sourire du mieux que je pouvais. Apple m'avait fait un signe de la main au loin. Elle était là elle aussi. Ils étaient là.

Je me demandais bien pourquoi je continuais à détailler les gens. Je n'avais pas l'habitude de regarder partout autour de moi dans un lieu où il n'y avait pas de danger. J'ignorais même si je cherchais quelque chose de précis. Au final, mon attention fut attirée par un Norbert vêtué d'un costume bien trop petit pour lui et dont ses poils ressortaient de partout. C'était pas facile pour un Minotaure d'être bien habillé.

Il me tendit une coupe de champagne, que je pris avec grand plaisir. Je ne buvais pas ce genre de boissons à bulles, mais le fait que quelqu'un vienne me sortir de mes pensées m'avait aidé à y voir plus clair. Dans le sens où je savais que j'étais venue ici dans le but de faire plaisir à Hadès et pas pour voir si des personnes que je connaissais s'y trouvaient. Aucune personne en particulier...

« Salut, Nora. Tu vas bien ? »

Me tournant pour faire face à la personne qui m'avait interpellé, j'avais buggé quelques instants. Je souriais toujours, comme deux secondes plus tôt, mais je ne savais pas si je devais continuer à sourire et sans doute faire un peu cruche ou pas. Je ne savais pas comment réagir. C'était qu'une simple question qu'on venait de me poser. Une question des plus simples. Mais il était venu. Enfin, dans le sens où il était là lui aussi à cette soirée. Je ne le cherchais pas du regard quelque minutes auparavant. Je ne tentais pas de savoir non plus si il était de la partie ou non. A aucun moment je m'étais posé cette question. J'étais juste surprise d'avoir vue juste sur le fait qu'il serait là...

« Je bien. » répondis-je avec toujours le même sourire, en faisant comme si de rien était.

J'avais d’ailleurs levé ma coupe de champagne pour lui montrer que non seulement j'allais bien, mais que j'avais tout ce que je voulais. Pourquoi j'avais fait ça ?

D'ailleurs, je m'étais entendu prononcer le fait que j'allais bien à voix haute, mais j'avais la sensation d'avoir zappé un mot. Il n'avait sans doute rien remarqué, alors autant faire comme si de rien était.

De toute façon, j'avais été coupé par quelqu'un qui venait de passer un bras autour de mes épaules. D'ordinaire j'aurais réagis immédiatement, mais j'étais un tout petit peu trop stressé pour ça.

« Comment va mon étoile ? » s'exclama Hadès tout en me souriant.

Fallait qu'il vienne à ce moment là...

« Oh, c'est... attend, ça va me revenir. » dit-il en regardant Sherlock.

Il en profita pour ôter sa main d'autour mon épaule, tandis que Norbert s'était approché. Il avait posé son plateau sur une petite table, avant de sortir un calepin et d'en tourner les pages. Hadès, tout comme nous deux, on avait attendu qu'il parle. Qu'est ce qu'il faisait ?

« Sherlock Holmes. » précisa Norbert en lisant son calepin. « Détective à la peau claire et au regard sombre et pénétrant. Frère de Eurus Holmes et de Mycroft Holmes, à surveiller. Pas de descendance connue. Probabilité de 69%. »

Je ne comprenais pas certaines de ses paroles. Quant à Hadès, il hocha la tête. Puis, il avanca sa main en direction de Sherlock.

« C'est exactement ça ! 69%. Vous avez voté qui aux dernières élections ? »

Hadès tourna la tête dans ma direction, se rendant sans doute compte que je ne comprenais rien à ce qui se passait.

« On a un nouveau système parfait de détection de probabilité. On sait quasiment à 100% qui est pour qui en matière de politique. Par exemple pour toi... »

Norbert regarda son calepin, puis il leva les yeux dans ma direction.

« 100%. » précisa t'il.

Hadès eu un grand sourire en m'observant.

« Ah ben tu vois ? Ca marche à la 100%. Le chiffre que tu as signifie que tu as forcément voté pour moi aux dernières élections. » dit-il tout joyeux.

« Je ne vote pas. » affirmais-je.

Je ne venais pas de ce monde ci. Je ne pouvais pas voter. Du coup, Hadès fut un peu surpris, et il se tourna vers Norbert.

« Faudra peut-être revoir le système de probabilité. Il doit y avoir un bug. »

Pas au point du tout son nouveau système. En tout cas, il était obligé de nous parler, là, maintenant ?

« On a des alcools plus fort dans le buffet secret de la salle de projection. Mais faut le dire à personne, car sinon tout le monde s'y rendra et on aura plus rien. »

Puis, évidemment, il se tourna en direction d'autres personnes qu'il connaissait sans doute. Mais vue qu'il y avait un peu trop de monde, il s'était exclamé à voix bien haute :

« Rejoignez moi dans la salle de projection, y'a un buffet secret d'alcool plus fort ! »

Bien entendu, ce n'était désormais plus un secret, et pas mal de gens semblaient satisfait d'apprendre ce qui se passait dans d'autres lieux de la Mairie. D'ailleurs certains prenaient déjà la direction de la sortie, sans doute pour se rendre vers cette fameuse salle de projection.

« Je crois qu'on va devoir changer l'alcool de place. » précisa Hadès en nous regardant. « Je ne sais pas comment ils ont découvert le secret de la salle de projection. »

Norbert semblait aussi perplexe que lui. Et fort heureusement, ils venaient de nous quitter. Du coup, on était enfin seuls afin Sherlock. C'était juste parfait, parce que du coup, je pouvais ne rien trouver à dire... car oui, je ne trouvais rien à dire. Du coup, je m'étais contenté de sourire à Sherlock avant de dire une chose totalement insignifiante.

« J'ai une invitation. »

Comme toutes les personnes de la ville. Mais en plus de l'invitation, je souriais. Ca jouais pour ou contre moi ?


CODAGE PAR AMATIS



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________________________________________ 2020-10-10, 14:36


           
La Super Fête de l'Année!
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C’est pas grave. Qu’est ce qui n’était pas grave ? Pourquoi elle disait ça ? Sherlock commençait à paniquer. Parce qu’il sentait que la conversation déviait dans un élément qu’il ne maîtrisait pas du tout. D’ailleurs, il n’arrivait même pas à comprendre de quoi on parlait. D’invitations, de verre, du Timmy ou de champagne.
D’ailleurs, elle lui proposa d’aller dehors, et il s’y laissa entraîner. De toute façon, ses jambes ne répondaient plus, et elles semblaient suivre Nora de manière automatique. Qu’est ce qui se passait ? Qu’est ce qu’il lui arrivait ? Se tournant vers Timmy, il lui adressa un regard pleins de détresse. Un appel à l’aide.
Mais le jeune garçon se contenta de faire un clin d’oeil à Sherlock… Et de boire une coupe de champagne comme un homme. D’ailleurs, vu qu’il n’était pas un homme, il fit une grimace et reposa la coupe avec un air dégouté.

« Je suis une personne importante. »


Sherlock hochait la tête. Stupidement. Il ne faisait que répété ce que disait Nora. Il la fixait, ses yeux, son nez ses lèvres et il les regardait danser aux rayons des étoiles. Il était une personne importante.

« Tu espérais que dernière fois là. Tu embrasses tes amis, mais tu veux être plus qu’ami. J’ai plus de fête que j’aime pas, et pas d’invitation. »


Dans la tête de Sherlock, les 5 petits Sherlock étaient en train de s’acharner sur le levier d’urgence. Ce qui avait eu pour effet de lui faire dire n’importe quoi. Ces mots n’avaient aucun sens logique. Tout ça n’avait aucun sens. Finalement, un des petites Sherlock arriva à tirer sur le levier. La pupille du détective se dilata et… Tout revint dans l’ordre. La phrase qu’il venait de dire repassa dans sa tête et il se rendit compte qu’elle n’avait pas de sens. Aucun.

« Je… attends… tu... »


Bon. Sherlock regarda autour de lui, totalement désemparé. La surprise de ce qu’elle avait dit laissa place à sa propre panique. Il faisait n’importe quoi. Il n’avait jamais agi comme ça. Toujours, Sherlock parlait distinctement et de manière compréhensible. Jamais il ne mélangeait les mots ou n’arrivaient pas à faire de phrase. Il s’arrêta. Ferma la bouche. Ferma les yeux. Pris une grande inspiration. Finalement, il fit le vide,, regarda Nora et déclara :

« Pardon, je suis perturbé par cette conversation. Je n’ai pas l’habitude de parler de ce genre de chose avec qui que ce soit. Ou du moins, ça fait très longtemps. Je peux être maladroit. »


Ah. C’était revenu. Elle avait dit beaucoup de chose. Il en avait compris une partie. Si on devait parler en pourcentage, ça devait avoisiner les 60… Passant une main derrière sa tête, maladroitement, il se mit à rougir un peu. C’était bien la première fois que Sherlock était dans une position de faiblesse aussi… Délicate. La deuxième d’ailleurs.

« Je ne suis pas très doué pour ces choses là. L’amitié, l’amour... »


Cette fois-ci Sherlock avait pris un teint cramoisi. Il avait dit amour. Alors qu’on ne pouvait pas tomber amoureux. D’ailleurs cette expression était complètement stupide. Il s’accrochait à ça dans sa réflexion. On ne tombait amoureux. On montait amoureux. Parce que ca nous élevait.

« Enfin, je te parle d’amour car je ne le comprends pas aussi. Et que ça commence aussi par un A. Comme anthropomorphisme. Mais ça je le comprends. »


Le rouge de ses joues ne partit pas, tellement sa maladresse l’avait rendu mal à l’aise. Il avait envie de prendre ses jambes à son cou, et de s’enfuir. Mais… Ils ne pouvaient pas. Ses jambes étaient totalement paralysées. Quelque chose revint en sa mémoire. Elle avait désigné sa tête, en parlant du baiser, et elle disait que c’était toujours là. Alors, Sherlock décida de lâcher prise. C’était fini, de toute façon. La conversation était allé trop loin, et la gêne à un niveau trop haut.

« Et moi là. C’est pour ça que je ne comprends pas. »


Sa main s’était porté à son coeur. Si l’amour ou l’amitié se situait dans la tête, et était analysable, il l’aurait su. Or, ce n’était pas le cas. Tout ce qui ne se réglait pas avec l’esprit, était soit un problème du coeur incompréhensible pour Sherlock, soit bon à jeter à la poubelle.

« Je veux bien devenir ton ami. Et même plus que ton ami. Enfin, je veux un ami plus qu’ami. Tout en restant un ami. C’est bien ça que tu veux ? »


Là, il s’était bien exprimé. Et tout avait du sens. Elle voulait être en quelque sorte, un super-ami. Mais, quelque chose tiqua dans les yeux de Sherlock alors que son regard se posa sur Nora.

« Mais, on peut être plus qu’ami sans être devenu ami avant ? Je veux dire. Ca. C’est les petits amis non ? »


Tout devint plus clair. Les éléments du puzzle s’enboitèrent un à un. Comme une évidence. Elle ressentait quelque chose pour lui. Il comprenait, maintenant. Du moins, un petit peu. Elle était venu pour lui, pas pour la fête. Comme lui était venu pour elle. Son baiser n’avait pas été un baiser d’amitié.
Son corps commença à trembler, parce qu’en réalité, il venait de comprendre qu’elle était peut être tout simplement dans le même état que lui. Ce n’était qu’à l’état d’hypothèse. Et comme à chaque fois, dans la méthode Sherlock Holmes… Il fallait… Vérifier l’hypothèse.
Il voulut répondre, mais elle lui demanda d’aller plus loin. Ailleurs que dans cette fête. C’était une bonne idée. Une très bonne idée même mais…
Il n’y avait qu’un endroit par où partir. C’était par l’obscurité. Dehors, il faisait sombre. Seul les réverbères éclairaient très faiblement le jardin de la mairie, mais aussi les étoiles. Ses yeux se levèrent vers elle, et il prit son courage à deux mains. Sous elles, il ne risquait rien.
La vérité, c’était que depuis ses séjours dans l’Upside Down, il avait peur du noir. Prenant son courage à deux mains, il la regarda dans les yeux et dit :

« Oui. Marchons un peu. »


Dehors rien ne transparut. Mais dans ses yeux, tout était en alerte. L’obscurité n’était pas sa meilleure amie, et il la craignait plus que tout. Mais, les étoiles éclairent un instant le visage de Nora et… Il sentit la peur le quitter. Au final, avec elle, il ne risquait rien. Il était rassuré. Après avoir fait quelque pas, il s’arrêta, et lui saisit doucement les coudes. Oui, c’était bizarre. Il n’avait pas pris les épaules, et encore moins les hanches. Non, les coudes. Il les serrait un peu, et inspira avant de finalement dire :

« Je… Je crois que ce n’est pas de l’amitié. Même si je suis un peu nul là dessus, ce n’est pas la même chose que je ressens pour John. »


Bon. C’était dit. Et au final, Sherlock crut que ça allait empirer les choses. Mais il sentit un poids le quitter. Un lourd poids. C’était de l’implicite, mais ça voulait dire ce que ça voulait dire.

« Moi aussi, j’ai déjà embrassé une fille. Elle était issus du même monde que toi. Enfin je veux dire qu’elle cotoyait le même type de personnes. Et ça c’est mal terminé. Tellement mal que je ne savais plus qui j’étais, ni pourquoi ça c’était passé comme ça. Parce que je ne comprenais l’amour. Car là, s’en était. On croit que le monde est quelque chose de bien défini, et qu’on peut tout maîtriser. Qu’on a toujours un coup d’avance. Mais quand il s’agit de chose comme celle là, au final, on est ballotté dans tous les sens, et, on doit lâcher prise, sinon c’est fichu. »


Sherlock racontait n’importe quoi, selon lui. Car ce n’était pas son illustre et brillant cerveau qui parlait mais son coeur. Jamais il ne disait des choses sans les avoir réfléchis en amont. Sauf là. Tout se déverser. C’était incontrolable.

« J’ai pas envie de faire les même erreurs. J’ai pas envie d’être à nouveau déçu par moi même. J’ai pas envie que ce qui est arrivé à ton ami et toi se reproduisent avec nous. »

Ses mains se serrèrent, mais sans lui faire mal.

« En fait, j’ai peur. J’ai peur du noir. J’ai peur de l’inconnu. De ce que je ne connais pas, de ce que je ne maîtrise pas. De ce qui n’est pas possible d’être anticipé, réfléchi, calculé. De ce qui est obscur à mes yeux et... »

Sherlock était très proche d’elle. Mais, il se gardait de renouveler ce qui s’était passé il y a deux semaines, même s’il en mourrait d’envie.

« Je n’ai pas envie d’être ton ami. Mais je veux bien prendre le risque d’être bien plus amis. Je veux dire. Qu’au final, avec toi, je n’ai pas peur des ténèbres. »


Et, Sherlock baissa les yeux. C’était ça, qu’on appelait « parler avec le coeur ? » dans ce cas, il n’excellait pas du tout dans ce domaine, il en était plus que certains. De plus, il avait été contradictoire. Il avait dit qu’il n’avait pas apprécié ce qui s’était passé avec la précédente, mais il avait aussi dit qu’il était prêt à prendre le risque.
Est ce qu’elle le comprendrait aussi bien qu’il l’avait comprise ? C’est à dire à 60%? Disons 70.





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Le sens de la fête - Nora [Fe] _



________________________________________ 2020-10-12, 12:08


Je souris pas beaucoup...
...pas beaucoup, beaucoup.
▼▲▼

Mon sourire était redescendu quand j'avais évoqué l'invitation que je possédais. J'étais tellement niaise que je ne me reconnaissais même plus. Puis, Sherlock, me répondit en me disant que lui aussi il bien. Ca ne voulait rien dire, sauf quand on se souvenait que moi même j'avais zappé un mot. Par contre, ce que ça signifiait, c'était qu'il avait entendu mon erreur. A dire vrai, ça ne me surprenait pas. C'était un grand détective, toujours à l’affut des moindres détails.

Je m'étais mordue les lèvres en songeant à ma gaffe monumentale. Il allait me prendre pour une imbécile. Surtout qu'en me faisant remarquer mon erreur, il n'avait pas eu la moindre expression.

J'allais ouvrir la bouche pour lui expliquer les raisons, mais il me coupa en se mettant à rire. Il me taquinait ? C'était ça ? Apple le faisait souvent. Selon elle j'étais parfois un peu trop... naïve. En songeant aux paroles de Apple, celles de Sherlock me revinrent à l'esprit. J'étais naïve... et sucrée. Bon, le côté sucrée, je ne l'avais toujours pas compris, mais le côté naïve, je ne pouvais pas le nier. Surtout pas là.

En tout cas, Sherlock fini par lever à son tour son invitation. Ce qui eu pour effet de me faire sourire. Il ne me prenait pas pour une débile. Ou du moins il acceptait ce côté un peu dérangé chez moi. Si ça avait été Aryana, j'en aurai pris pour mon grade. Elle se moquait toujours de moi. Mais heureusement, elle n'était pas là ce soir.

« ...de champagne ? » coupais-je le détective en regardant la coupe que je tenais toujours en main.

Il était ici pour une affaire de champagne ? Je l'avais laissé poursuivre son récit jusqu'à ce qu'il m'avoue que c'était un mensonge. Mais pourquoi m'avait-il raconté tout ça si ce n'était pas vrai ? La véritable raison m'empêcha d'ouvrir la bouche. Il était là pour moi ? Afin de me voir ? Lui aussi avait quelque chose à me dire ? Parce que si j'étais là... c'était pour cette raison là aussi.

J'aurai bien voulu écouter le détective jusqu'au bout, mais on se fit interrompre de la pire des manières. D'abord, je me sentie bousculée. Ensuite, quelque chose d'humide se retrouva sur ma robe. Du champagne ! Une bonne partie d'une coupe de champagne ! L'histoire de Sherlock me revint à l'esprit sur cet agresseur au champagne, mais elle disparue aussi rapidement qu'elle était venue. Car d'un, c'était un petit garçon qui m'en avait renversé dessus sans faire exprès, et de deux, c'était une fausse histoire de Sherlock. Cela dit, c'était du vrai champagne que j'avais sur moi. Et on peut dire qu'on avait attiré pas mal l'attention sur nous à cause de cette histoire.

« Ce n'est pas grave. » dis-je au petit garçon.

Car effectivement, ce n'était pas grave. Ce n'était qu'une robe, et que de l'eau. Ou du moins quelque chose d'alcoolisé, mais qui était aussi clair que de l'eau. Ca n'allait pas tâcher la robe, si ? Je m'y connaissais peu dans le domaine. De toute façon, c'était la robe d'une seule soirée. Je ne comptais pas la remettre. A dire vrai, je comptais la redonner à Meg juste après.

Quand Hadès m'avait apporté la robe étoilée, je lui avais dit que je viendrais à la soirée que si je choisissais moi même ma robe. Mais je n'avais pas trouvé de robe idéale, car je n'en portais pas d'ordinaire. C'était Magrathéa qui m'avait aidée à en trouver une en m'en apportant plusieurs. De base, je lui avais dit que je comptais y aller en salopette, mais elle me l'avait vivement déconseillé. Elle était revenue non pas avec des robes dépravés comme je m'y attendais, mais avec une robe noire des plus convenables. C'était pour cette raison que j'en portais une ce soir. Et ce n'était que pour une soirée.

Tournant la tête vers Sherlock, je me rendis compte qu'il avait ramassé son verre. Le siens n'était pas brisé. Et il avait évoqué le fait qu'il lui fallait une nouvelle coupe... invitation ? C'était une invitation qu'il lui fallait ? C'était lui qui se trompait dans les mots désormais ? J'avais souris, avant de regarder autour de moi. Je ne pouvais pas rester mouiller comme ça. Ce n'était que quelques gouttes vue que la coupe n'était pas pleine, mais c'était quand même du champagne et ça devait venir de là l'odeur. Je sentais le champagne ! C'était pas très désagréable, mais pas très agréable non plus. A dire vrai, j'étais neutre quand à la sensation que j'éprouvais sur le moment.

J'avais une nouvelle fois regardé autour de moi, avant de voir au loin une baie vitrée. Posant ma main sur l'avant bras de Sherlock, je lui avait dit :

« On peut aller là bas ? »

Ce que je voulais, c'était m'éloigner de la foule. Il y avait un peu trop de monde autour, et à l'air libre je pourrais peut être sécher. Je n'avais pas une seule seconde songé au fait que j'aurais pu aussi aller jusqu'aux toilettes pour utiliser le sèche main. Voir rentrer tout simplement chez moi. A dire vrai, vue que j'étais là, et que Sherlock l'était aussi, je voulais lui dire la raison qui m'avait poussé à venir. Lui l'avait bien fait. Même si il n'avait pas eu le temps de finir sa phrase. Mais j'en avais retenu l'essentiel.

Avant de m'éloigner, je m'étais penché pour ramasser les morceaux. Je ne voulais pas laisser le verre brisé ici, par terre, où quelqu'un pourrait se blesser. Mais le petit garçon me proposa de le faire lui même. Du coup, j'avais accepté et on avait passé la baie vitrée pour nous retrouver dans le jardin de la Mairie. Il y avait beaucoup moins de monde ici. Faut dire qu'on était déjà la nuit et qu'il ne faisait pas nécessairement très chaud. Mais ça m'allait. Je préférais le froid de l'hiver à la chaleur de l'été. J'avais l'habitude de dormir à la belle étoile à Vigrid.

Je fixais désormais l'homme.

« Je suis comme toi. » débutais-je. « Je n'aime pas trop ces fêtes. A dire vrai, j'y viens jamais. Même à Olympe, j'évite les rassemblements de ce genre.

On avait ce point en commun. Apple essayait de m'entrainer à toute sorte de soirées, mais j'étais forte et j'arrivais très souvent à lui dire non. Même si parfois je me laissais tenter pour lui faire plaisir, comme lors de ce speed dating...

« Hadès est venu m'inviter, et il m'a dit que toutes les personnes importantes seraient ici. C'est pour ça que je suis venue. »

Au moins c'était clair. La seule chose que je me demandais, c'était si je ne venais pas de dire que je me trouvais importante pour être ici moi aussi. Car ce n'était pas ce que j'avais voulu dire.

« Tu es une personne importante. »

Voilà. Au moins c'était clair. Ce n'était pas moi qui était assez importante pour me trouver ici, mais lui. Et il était important pour... ? Ben oui. Parce que qu'avait voulu dire Hadès par là ? Des personnes importantes pour lui ? Pour la ville ? Sherlock était un détective. Il devait résoudre une tonne d'enquêtes qui aidaient sans doute la police et la ville. D'où le fait qu'il était quelqu'un d'important. C'était pour cela qu'il se trouvait ici, ce soir et qu'il avait reçu cette invitation.

« J'espérais que tu sois là. »

Comme ça je pouvais lui dire ce que j'avais à lui dire. Et puis, je ne voyais pas trop comment le croiser sinon. Il y avait bien la possibilité de se rendre tout simplement chez lui. Mais j'y aurais croisé Eurus aussi. Et ça aurait été bizarre... même si à l'heure actuelle, je me demandais ce qui aurait été bizarre de croiser Eurus ou qui que ce soit d'autre au même endroit que Sherlock.

Cette fois ci, j'évitais son regard. Je ne savais pas trop comment tourner la chose. C'était important pour moi, mais je ne voulais pas mal m'exprimer. J'avais pas envie que mon monologue se poursuit par une succession de mots manquants et de phrases sans le moindre sens. Je voulais dire les choses bien. Et ce n'était pas facile. Du coup, j'avais pris une grande inspiration et je m'étais lancée.

« Ce qui c'est passé la dernière fois... »

C'était un bon début. J'espérais qu'il s'en souvenait, car ça serait plus facile.

« Je veux pas que tu me juges mal à cause de ça. » ajoutais-je. « J'ai déjà embrassé un garçon par le passé pour d'autres raisons, et ça s'est un peu mal passé. Même si on est devenu ami par la suite. J'ai pas envie que ça se reproduise. »

Je marquais une pause. Je pensais sincèrement ce que je disais. J'avais pas envie qu'il m'en veuille ou quoi que ce soit pour ce baiser de la dernière fois. Que ce soit mal interprété et qu'on ne se parle plus. Même si pour le coup, il avait voulu me croiser, du coup, il ne l'avait pas mal pris et il en avait lui même compris le sens.

« Je n'ai pas du tout réfléchis sur le moment. Je voulais te remercier, et je ne savais pas comment. Du coup, je t'ai embrassé. Mais sur le fait, je n'ai pas envisagé que ça pourrait tout compliquer. Que tu penserais que je remercie toujours mes amis en les embrassant. »

J'avais dit cela en songeant à Magrathéa. Elle était du genre à réagir de la sorte. Je ne voulais pas qu'on me prenne pour Magrathéa.

« J'ai sans doute eu l'air un peu cruche ce soir, parce que j'ai pensé à ça tout le temps. Depuis que c'est arrivé, c'est toujours là. » dis-je en levant l'index jusqu'à ma tête. « Je voulais venir t'en parler plus tôt, mais je ne savais pas comment. »

Je m'étais posé milles et une questions durant ces deux semaines. Je n'avais pas eu de regrets de l'avoir embrassé pour le remercier, mais j'avais peur qu'il l'avait mal pris. J'étais partie sans savoir ce qu'il avait interprété par là. Est ce qu'il avait bien compris que je voulais le remercier ? Est ce qu'il m'avait juste pris pour une cinglée ? Ou une fille entreprenante comme Magrathéa ?

« J'ai un peu honte de la manière dont j'ai agis. Surtout que toi tu n'as pas eu peur de venir me voir. » deux semaines plus tard... « Que tu as eu le courage de me dire que tu aimes parler avec moi. » drôle de déclaration, mais c'était ce que je ressentais aussi vis à vis de lui. « Et que tu es venu comme un ami. »

C'était très facile à dire vrai de lui dire clairement les choses. Pourquoi je n'étais pas allé le voir ? Ca m'aurait évité d'y songer tous les jours, depuis deux longues semaines qui m'avaient paru interminables.

« Je tiens beaucoup à ce moment qu'on a passé ensemble. »

L'Upside Down ? Le clown ? Le chien dans le frigo ? Je me demandais si j'incluais tous ces moments, car dit comme ça, ça faisait vraiment de moi une psychopathe.

« A notre amitié. Et je pense qu'on pourrait être bien plus. »

Je le regardais dans les yeux. Je pensais réellement qu'on pouvait être bien plus ami qu'on l'était à l'heure actuelle. Parce que de base, on ne l'était pas. On ne se connaissait pas vraiment. On s'était croisé une fois, mais on avait vraiment vécu quelque chose ensemble lors de notre dernière rencontre. Et c'est pour ça que je voulais vraiment qu'on ait une amitié plus forte. J'aimais bien être en sa présence, et...

Quelque chose m'interpella. Est ce que j'avais une fois encore oublié un mot ? Je lui avais dit que je tenais beaucoup à ce moment qu'on avait passé ensemble. A notre amitié. Et que je pensais qu'on pourrait être bien plus. Bien plus ? Bien plus amis ? J'avais bien dit le mot "amis", n'est ce pas ?

« Amis. » ajoutais-je.

Ou répétais-je. Je n'étais pas très sûre de moi.

« On pourrait être plus amis qu'on l'est déjà. »

Est ce qu'il fonctionnait par pourcentage ? Genre là on était à vingt pour cent amis, maintenant c'était à cinquante ? Je ne savais pas comment mieux m'expliquer. En tout cas, c'était ce que je ressentais.

« Dans le sens où on ne l'était pas. »

Je m'enfonçais ? En tout cas, même si la nuit était froide, il commençait à faire chaud. Sans doute le fait de dire n'importe quoi et de m'embrouiller à tout va. Et je savais qui en était le responsable...

« On va ailleurs ? »

Car oui, c'était bien lui le responsable. Cette... fête !

« Je n'ai pas très envie de rester ici. Je pense que c'est cette fête qui a tendance à me mettre mal à l'aise. Et puis, tu n'as plus d'invitation. » lui dis-je avec un petit sourire en faisant référence au fait qu'il ne lui fallait pas une nouvelle coupe de champagne, mais une nouvelle invitation, selon ses propres mots.

On serait bien mieux ailleurs qu'ici. En tout cas j'oublierais moins des mots, et je serais bien plus à l'aise. Tout était la faute de cette fête... même si elle m'avait permis de dire à Sherlock je ce que j'avais envie de lui confier depuis déjà plusieurs jours.

CODAGE PAR AMATIS



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________________________________________ 2020-10-12, 14:11


           
La Super Fête de l'Année!
Aucun enfant n'a été maltraité durant ce rp. La direction.








C’est pas grave. Qu’est ce qui n’était pas grave ? Pourquoi elle disait ça ? Sherlock commençait à paniquer. Parce qu’il sentait que la conversation déviait dans un élément qu’il ne maîtrisait pas du tout. D’ailleurs, il n’arrivait même pas à comprendre de quoi on parlait. D’invitations, de verre, du Timmy ou de champagne.
D’ailleurs, elle lui proposa d’aller dehors, et il s’y laissa entraîner. De toute façon, ses jambes ne répondaient plus, et elles semblaient suivre Nora de manière automatique. Qu’est ce qui se passait ? Qu’est ce qu’il lui arrivait ? Se tournant vers Timmy, il lui adressa un regard pleins de détresse. Un appel à l’aide.
Mais le jeune garçon se contenta de faire un clin d’oeil à Sherlock… Et de boire une coupe de champagne comme un homme. D’ailleurs, vu qu’il n’était pas un homme, il fit une grimace et reposa la coupe avec un air dégouté.

« Je suis une personne importante. »


Sherlock hochait la tête. Stupidement. Il ne faisait que répété ce que disait Nora. Il la fixait, ses yeux, son nez ses lèvres et il les regardait danser aux rayons des étoiles. Il était une personne importante.

« Tu espérais que dernière fois là. Tu embrasses tes amis, mais tu veux être plus qu’ami. J’ai plus de fête que j’aime pas, et pas d’invitation. »


Dans la tête de Sherlock, les 5 petits Sherlock étaient en train de s’acharner sur le levier d’urgence. Ce qui avait eu pour effet de lui faire dire n’importe quoi. Ces mots n’avaient aucun sens logique. Tout ça n’avait aucun sens. Finalement, un des petites Sherlock arriva à tirer sur le levier. La pupille du détective se dilata et… Tout revint dans l’ordre. La phrase qu’il venait de dire repassa dans sa tête et il se rendit compte qu’elle n’avait pas de sens. Aucun.

« Je… attends… tu... »


Bon. Sherlock regarda autour de lui, totalement désemparé. La surprise de ce qu’elle avait dit laissa place à sa propre panique. Il faisait n’importe quoi. Il n’avait jamais agi comme ça. Toujours, Sherlock parlait distinctement et de manière compréhensible. Jamais il ne mélangeait les mots ou n’arrivaient pas à faire de phrase. Il s’arrêta. Ferma la bouche. Ferma les yeux. Pris une grande inspiration. Finalement, il fit le vide,, regarda Nora et déclara :

« Pardon, je suis perturbé par cette conversation. Je n’ai pas l’habitude de parler de ce genre de chose avec qui que ce soit. Ou du moins, ça fait très longtemps. Je peux être maladroit. »


Ah. C’était revenu. Elle avait dit beaucoup de chose. Il en avait compris une partie. Si on devait parler en pourcentage, ça devait avoisiner les 60… Passant une main derrière sa tête, maladroitement, il se mit à rougir un peu. C’était bien la première fois que Sherlock était dans une position de faiblesse aussi… Délicate. La deuxième d’ailleurs.

« Je ne suis pas très doué pour ces choses là. L’amitié, l’amour... »


Cette fois-ci Sherlock avait pris un teint cramoisi. Il avait dit amour. Alors qu’on ne pouvait pas tomber amoureux. D’ailleurs cette expression était complètement stupide. Il s’accrochait à ça dans sa réflexion. On ne tombait amoureux. On montait amoureux. Parce que ca nous élevait.

« Enfin, je te parle d’amour car je ne le comprends pas aussi. Et que ça commence aussi par un A. Comme anthropomorphisme. Mais ça je le comprends. »


Le rouge de ses joues ne partit pas, tellement sa maladresse l’avait rendu mal à l’aise. Il avait envie de prendre ses jambes à son cou, et de s’enfuir. Mais… Ils ne pouvaient pas. Ses jambes étaient totalement paralysées. Quelque chose revint en sa mémoire. Elle avait désigné sa tête, en parlant du baiser, et elle disait que c’était toujours là. Alors, Sherlock décida de lâcher prise. C’était fini, de toute façon. La conversation était allé trop loin, et la gêne à un niveau trop haut.

« Et moi là. C’est pour ça que je ne comprends pas. »


Sa main s’était porté à son coeur. Si l’amour ou l’amitié se situait dans la tête, et était analysable, il l’aurait su. Or, ce n’était pas le cas. Tout ce qui ne se réglait pas avec l’esprit, était soit un problème du coeur incompréhensible pour Sherlock, soit bon à jeter à la poubelle.

« Je veux bien devenir ton ami. Et même plus que ton ami. Enfin, je veux un ami plus qu’ami. Tout en restant un ami. C’est bien ça que tu veux ? »


Là, il s’était bien exprimé. Et tout avait du sens. Elle voulait être en quelque sorte, un super-ami. Mais, quelque chose tiqua dans les yeux de Sherlock alors que son regard se posa sur Nora.

« Mais, on peut être plus qu’ami sans être devenu ami avant ? Je veux dire. Ca. C’est les petits amis non ? »


Tout devint plus clair. Les éléments du puzzle s’enboitèrent un à un. Comme une évidence. Elle ressentait quelque chose pour lui. Il comprenait, maintenant. Du moins, un petit peu. Elle était venu pour lui, pas pour la fête. Comme lui était venu pour elle. Son baiser n’avait pas été un baiser d’amitié.
Son corps commença à trembler, parce qu’en réalité, il venait de comprendre qu’elle était peut être tout simplement dans le même état que lui. Ce n’était qu’à l’état d’hypothèse. Et comme à chaque fois, dans la méthode Sherlock Holmes… Il fallait… Vérifier l’hypothèse.
Il voulut répondre, mais elle lui demanda d’aller plus loin. Ailleurs que dans cette fête. C’était une bonne idée. Une très bonne idée même mais…
Il n’y avait qu’un endroit par où partir. C’était par l’obscurité. Dehors, il faisait sombre. Seul les réverbères éclairaient très faiblement le jardin de la mairie, mais aussi les étoiles. Ses yeux se levèrent vers elle, et il prit son courage à deux mains. Sous elles, il ne risquait rien.
La vérité, c’était que depuis ses séjours dans l’Upside Down, il avait peur du noir. Prenant son courage à deux mains, il la regarda dans les yeux et dit :

« Oui. Marchons un peu. »


Dehors rien ne transparut. Mais dans ses yeux, tout était en alerte. L’obscurité n’était pas sa meilleure amie, et il la craignait plus que tout. Mais, les étoiles éclairent un instant le visage de Nora et… Il sentit la peur le quitter. Au final, avec elle, il ne risquait rien. Il était rassuré. Après avoir fait quelque pas, il s’arrêta, et lui saisit doucement les coudes. Oui, c’était bizarre. Il n’avait pas pris les épaules, et encore moins les hanches. Non, les coudes. Il les serrait un peu, et inspira avant de finalement dire :

« Je… Je crois que ce n’est pas de l’amitié. Même si je suis un peu nul là dessus, ce n’est pas la même chose que je ressens pour John. »


Bon. C’était dit. Et au final, Sherlock crut que ça allait empirer les choses. Mais il sentit un poids le quitter. Un lourd poids. C’était de l’implicite, mais ça voulait dire ce que ça voulait dire.

« Moi aussi, j’ai déjà embrassé une fille. Elle était issus du même monde que toi. Enfin je veux dire qu’elle cotoyait le même type de personnes. Et ça c’est mal terminé. Tellement mal que je ne savais plus qui j’étais, ni pourquoi ça c’était passé comme ça. Parce que je ne comprenais l’amour. Car là, s’en était. On croit que le monde est quelque chose de bien défini, et qu’on peut tout maîtriser. Qu’on a toujours un coup d’avance. Mais quand il s’agit de chose comme celle là, au final, on est ballotté dans tous les sens, et, on doit lâcher prise, sinon c’est fichu. »


Sherlock racontait n’importe quoi, selon lui. Car ce n’était pas son illustre et brillant cerveau qui parlait mais son coeur. Jamais il ne disait des choses sans les avoir réfléchis en amont. Sauf là. Tout se déverser. C’était incontrolable.

« J’ai pas envie de faire les même erreurs. J’ai pas envie d’être à nouveau déçu par moi même. J’ai pas envie que ce qui est arrivé à ton ami et toi se reproduisent avec nous. »

Ses mains se serrèrent, mais sans lui faire mal.

« En fait, j’ai peur. J’ai peur du noir. J’ai peur de l’inconnu. De ce que je ne connais pas, de ce que je ne maîtrise pas. De ce qui n’est pas possible d’être anticipé, réfléchi, calculé. De ce qui est obscur à mes yeux et... »

Sherlock était très proche d’elle. Mais, il se gardait de renouveler ce qui s’était passé il y a deux semaines, même s’il en mourrait d’envie.

« Je n’ai pas envie d’être ton ami. Mais je veux bien prendre le risque d’être bien plus amis. Je veux dire. Qu’au final, avec toi, je n’ai pas peur des ténèbres. »


Et, Sherlock baissa les yeux. C’était ça, qu’on appelait « parler avec le coeur ? » dans ce cas, il n’excellait pas du tout dans ce domaine, il en était plus que certains. De plus, il avait été contradictoire. Il avait dit qu’il n’avait pas apprécié ce qui s’était passé avec la précédente, mais il avait aussi dit qu’il était prêt à prendre le risque.
Est ce qu’elle le comprendrait aussi bien qu’il l’avait comprise ? C’est à dire à 60%? Disons 70.





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Le sens de la fête - Nora [Fe] _



________________________________________ 2020-10-13, 15:40


Je souris pas beaucoup...
...pas beaucoup, beaucoup.
▼▲▼

« Il est arrivé un truc. Grave. » prononça la jeune femme en tentant au mieux de reprendre son souffle.

Elle s'était précipitée jusqu'ici. Elle s'était empressée de me rejoindre. J'avais immédiatement su ce qu'il fallait faire. Courir. Courir vite. Très vite.

Mais avant ça... et si on revenait quelques instants auparavant ? Quand Sherlock avait commencé à bégayer et dire des choses que je n'avais pas comprises de suite.

Il avait parlé d'amitié et d'amour. Puis plus d'amour que d'amitié. J'avais tenté de le suivre sur ce chemin là. Il devait se sentir à l'aise et rassuré, car il parlait avec plus de détermination au fil des mots. Quant à moi, je trouvais le cheminement logique dans ce que je voulais dire. La seule chose, c'était que je n'arrivais pas à le dire. Non pas parce que ça se bloquait au travers de ma gorge, mais parce que Sherlock ne s'arrêtait plus de parler.

Je n'avais aucune idée de ce que signifiait le mot anthropomorphisme. Je commençais à m'habituer que le détective parle avec un langage que je ne comprenais pas toujours. A dire vrai, il semblait beaucoup réfléchir avant de parler et même parfois entre deux mots. Ce qui fait, que dans sa tête, tout devait sembler logique et clair, là où dans la mienne, c'était parfois un néant d'incompréhension.

« Oui... » pu-je laisser échapper.

Oui, je voulais devenir son ami. Et même plus qu'ami, dans le sens ami de longue date, mais à court terme, car on ne se connaissait pas depuis si longtemps que ça. A dire vrai, ce n'était que la troisième fois qu'on se voyait. La première fois dans un Asile, la seconde fois dans un speed dating, et cette fois ci lors d'une soirée organisée par la Mairie. Est ce qu'il y avait des rencontres d'amitiés plus originales que cela ?

Il entendait quoi par petit ami ? C'était quelque chose que j'avais souvent entendu, mais j'avais peur que ce soit ce que je crois. Car petit ami ça signifiait une autre sorte d'amitié ? Heureusement, on s'était mis à marcher et je n'avais pas eu besoin d'y réfléchir. Puis, après un nouveau monologue, il m'avait stoppé, me prenant par les coudes. Cette proximité me stressait un tout petit peu.

« Tu ne peux pas t'empêcher de me toucher, n'est ce pas ? » lui demandais-je.

Je ne l'avais pas repoussé pour autant. Ses mains étaient toujours sur mes coudes. Mais ça me faisait bizarre. Il s'ouvrait comme ça à moi, et j'avais fait de l'humour plutôt que de prendre au sérieux ce qu'il me disait. Mais en réalité, ça me faisait peur.

J'avais peur que Sherlock puisse avoir peur. Il disait avoir peur du noir, là où le noir me rassurait. Il disait avoir peur de l'inconnu, alors qu'ici, tout le monde l'était à mes yeux. Là où on était sur la même longueur d'onde, c'était que j'avais peur de ce que je ne maîtrisais pas. Mais je maîtrisais très peu de choses. Je ne pouvais ni anticiper, ni calculer ce qui allait arriver. C'était son domaine à lui. Ca devait venir de là, le fait que je n'avais pas peur de l'obscurité, car je voyais tout avec la lumière éteinte. Pour moi, le monde était une immense inconnue.

Il acheva sa tirage en me disant qu'il voulait être mon ami. Qu'il voulait prendre le risque qu'on soit plus qu'amis. Parce qu'avec moi il n'avait pas peur des ténèbres. Puis, il avait baissé les yeux. Quant à moi, je n'avais pas bougé. J'aurais voulu continuer à le regarder droit dans les yeux, à croiser son regard, mais il ne me regardait plus. J'essayais de comprendre ce que je ressentais sur le moment.

Grâce à lui, quelque semaines auparavant, pendant un intense moment, j'avais eu la sensation d'être véritablement vivante. De savoir ce que je voulais faire et ce que je devais faire. Je ne savais juste pas encore comment. Entre temps, j'avais passé beaucoup de temps à m'entraîner, à marcher, à réfléchir. Je n'avais pas changé mes habitudes, si ce n'était que je ne m'étais plus arrêtée sur un banc. Que je continuais toujours d'avancer. Et que je voyais un avenir bien meilleur se présentait à moi. J'avais aussi réussi à être plus détendue face à Elliot. On avait passé un petit moment ensemble ces derniers jours et je le voyais véritablement comme un ami. Voir plus qu'un ami, mais toujours en tant qu'ami. Je me sentais bien. Ca m'avait fait du bien cette journée ensemble.

Je n'avais plus subi de bonds temporels. Ca devait venir du clown. Je n'avais plus eu de nouvelles de lui non plus. Je me demandais encore où il avait pu se rendre. Il avait sous entendu qu'il partait en vacance. Ca voulait sans doute dire qu'il avait quitté son monde pour aller dans un autre monde. Est ce qu'il fallait en parler avec quelqu'un ? J'avais souvent émis cette hypothèse dans ma tête, mais Apple m'en avait dissuadé. A dire vrai, j'en avais pas mal parlé avec elle et je lui avais pratiquement tout dit sur la journée. Pratiquement. Elle était d'accord avec moi pour le clown. Il fallait attendre et voir ce que ça donnerait. Et surtout : se tenir prêtes !

Je m'étais légèrement reculée, me détachant de l'emprise de Sherlock sur mes coudes. Puis, j'avais réfléchis à comment formuler ce que je voulais lui répondre. C'était important de lui donner la bonne réponse. Qu'est ce qu'aurait répondu John Wayne ?

Le vrai courage, c'est quand vous êtes mort de peur et que vous montez toujours à cheval.

Mais je n'étais pas sûr que ça soit la phrase à dire. Sherlock était quelqu'un de courageux, qui n'avait peur de rien. C'était comme ça que je le voyais. Je ne voulais pas être la raison de son courage. Je voulais être quelqu'un qui le verrait toujours comme cette personne courageuse et qui n'a peur de rien. Pour se faire, il devait remonter à cheval. Oublier les mauvaises expériences qu'il avait eu, et aller de l'avant. C'était ça que je voulais lui dire. Et en même temps, ce n'était pas comme ça que je voulais lui dire. Il y avait autre chose que je voulais lui dire aussi, mais...

« Il est arrivé un truc. Grave. » prononça la jeune femme en tentant au mieux de reprendre son souffle.

Elle s'était précipitée jusqu'ici.

« Apple ? »

Je ne l'avais même pas entendue arriver. Il y avait bien eu ce bruit de pas précipité, mais j'étais tellement accaparé par mes pensées, que je n'avais pas prêté plus attention que ça à la personne qui courrait en pleine nuit, dans cette rue. On aurait pu nous agresser, que je n'y aurais rien vue.

« C'était un accident. »

Elle s'était empressée de me rejoindre. Elle reprenait difficilement son souffle. En plus, elle était en pyjama et ça ne devait pas être l'idéal pour courir, ni en pleine nuit par le froid qu'il commençait à faire.

« Michoko. Je l'ai mouillé sans faire exprès... »

J'avais immédiatement su ce qu'il fallait faire. Courir. Courir vite. Très vite ! Me tournant vers Sherlock, je n'avais pas su quoi lui dire. Je ne pensais qu'à mon petit Michoko. La dernière fois qu'il s'était fait mouiller quand on l'avait reçu avec Robyn, ça avait mal fini. Et le pire c'était qu'il... s'était multiplié... je ne voulais pas revivre ça !

« Viens ! » me contentais-je de répondre à Sherlock.

Je ne voulais pas lui dire de nous attendre, ou mettre fin à cette soirée. Mais je ne pouvais pas laisser Michoko comme ça. Il fallait que j'aille à son secours, et il fallait que Sherlock vienne avec. Je ne savais pas pourquoi, mais je voulais qu'il soit là. On s'était du coup tous les trois mis à courir et on était arrivé à bout de souffle devant la maison.

C'était une vieille maison qui appartenait à une vieille dame. Le rez de chaussé était à elle. Il n'y avait aucun locataire au premier étage, et nous on vivait au deuxième. En haut, c'était un grenier qui n'était pas utilisé.

On avait monté les marches quatre à quatre et une fois devant la porte, cette dernière était ouverte.

« Je... l'avais... fermée... » précisa Apple à bout de souffle.

Il nous fallait une pause. Une petite pause pour reprendre nos esprits. Mais de l'intérieur, à cet instant précis, on entendis un petit rire bizarre... Ca n'annonçait rien de bon. Rien de bon du tout...
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Le sens de la fête - Nora [Fe] _



________________________________________ 2020-10-14, 14:15


           
La Super Fête de l'Année!
Aucun enfant n'a été maltraité durant ce rp. La direction.








Oui. Oui quoi ? Oui on peut devenir ami ? Ou on peut devenir plus qu’ami ? Oui on peut devenir des petits amis ? Sherlock cligna des yeux en reculant très légèrement. Ses mains s’enlevèrent doucement. Très doucement. Comme une véritable brûlure qui faisait assez mal. Les petites brûlures, on enlevait ses mains rapidement, mais sur les grosses… Il fallait que le cerveau comprenne ce qui venait de se passer. Et, c’est ce qui se passa avec Sherlock. En fait, il n’était pas dans le vrai depuis le début. Il avait pensé, qu’elle l’avait pris à part pour qu’ils discutent du baiser. Et que ça aille plus loin. Mais… Il s’était trompé.
Son visage se ferma, et il reprit celui qu’il avait avec la majorité des gens qu’il voyait. Son visage n’exprimait rien, mais ses yeux bougeaient vite, montrant une réflexion interne croissante.
Les probabilités étaient modifiés, les cartes étaient rebattues, il s’était complètement trompé. Ses bras allèrent le long du corps, et finalement, il laissa simplement échapper un…

« D’accord. »


Puis, il se rappelait pourquoi ses mains étaient parties. Ca la gênait. Ca n’aurait pas gênait quelqu’un qui avait un minimum de sentiments ou d’émotions envers une personne. Ca, Sherlock le savait, même s’il était encore que novice dans ces petites histoires d’émotions. Grattant son pantalon nerveusement, il se contenta de dire simplement :

« Ca n’arrive pas souvent. Ca ne se reproduira plus, si ça te gène. »


Bon. Il était Temps. Car les quiproquo commençaient à se multiplier. Car chacun avait une idée précise du futur, mais qu’il sentait qu’ils n’évolueraient pas dans le même. Le malaise avait assez duré. Relevant la tête pour regarder Nora, Sherlock prit une décision. Il fallait qu’il lui pose la question. Qu’il lui explique ce qu’il avait sur le coeur et…
Apple arriva en courant, déclarant que quelque chose de grave s’était passé. Sherlock tourna sa tête vers elle, lui jetant un regard qui en disait long. Ca avait intérêt à être vraiment très grave. Très très grave même. Combien de temps comptait elle encore les déranger comme ça ? Sherlock fit une moue. En langage Holmes, que comprenait tous les membres de sa famille, ça signifiait qu’on était contrarié. En langage commun, on aurait juste dit une loutre qui faisait une grimace. C’était un tic de famille.

« Pardon ? »


Michoko ? Mouillé ? Dans quel enfer était-il arrivé cette fois-ci ? Elle venait les déranger uniquement pour un chocolat mouillé. Vu le visage de Nora, ça avait l’air assez grave. Vraiment grave. Préférait-elle donc aller sauver un chocolat mouillé plutôt que de suivre cette conversation ? Visiblement, ce fut le cas.
Elles se mirent à courir. Elle lui ordonna de venir.
Hé ! Elle parlait à Sherlock Holmes. Un des plus grand détective du monde et des mondes même. Et on l’appelait à l’aide pour une histoire de chocolat mouillé. Les regardant partir… Finalement, il se mit à courir lui aussi… Pourquoi courait-il après comme ça ? Comme un imbécile, pour une histoire farfelue de chocolat mouillé. Ayant pris un peu de retard, Timmy le regarda, une coupe de champagne à la main. Il était caché derrière un buisson et l’observait d’un air interrogateur.

« On a mouillé des chocolats. Je dois intervenir. Tu peux prendre ta soirée, tu es relevé de tes fonctions. Mais garde le téléphone que je t’ai acheté pour toi, et veille à ce qu’il est de la batterie. Jouer à ton jeu nul, où il faut accumuler les légumes pour passer un niveau suivant n’est pas respectable. »


Et il avait continué. Timmy avait ouvert la bouche, car visiblement, il n’avait rien compris. Mais Sherlock était déjà parti. Les rattrapant avec un peu de peine, car il n’avait ni le bénéfice de l’entraînement, ni celui de l’âge, il les vit passer la porte.
Un simple regard sur la maison l’arrêta. Ses yeux regardèrent les trois étages un à un. Ses yeux se plissèrent, comme s’il essayait de deviner quelque chose, ou si un truc avait attiré son attention.
Finalement, trois secondes plus tard, il repartit. Montant les escaliers quatre à quatre à l’aide de ses grandes jambes, il arriva à la porte, où Nora et Apple avaient un visage grave.
Bon. Sherlock se réveilla. La plaisanterie avait assez duré. Sans leur parler et sans même réfléchir, il défonça la porte d’un grand coup d’épaule.

« Réglons cette histoire de chocolats mouillés un bonne fois pour toute, mais si c’est une farce, je me venger... »


Sherlock avait passé une partie du corps à l’intérieur. Ses yeux regardèrent la salle… et… Il comprit. On ne parlait pas de chocolat, mais de créatures étranges… Le puzzle se reforma dans sa tête. L’une d’elle devait être à Nora… Car… Il y en avait 7 en tout. Trois étaient affairés autour du four, et trois autre étaient en train de trier des couteaux de cuisine en se disputant lequel choisir. La maison était sans dessus dessous.
Les trois avec les couteaux, le regardèrent avec curiosité, et les trois au four ne se retournèrent pas. Ces derniers étaient d’attacher le dernier sur une grille de cuisson avec de la ficelle. Le pauvre se débattait et hurlait, mais les trois autres en étaient arrivé à bout.

« GRrrrrrraaaaahhhuiii ! »


Ceux qui étaient en train d’attacher le dernier se retournèrent. Contrairement aux autres, il avait une tête toute mignonne. Les trois premiers se saisirent des couteaux et commencèrent à courir vers Sherlock…

« Yaaaaaahhhhrrrrg ! »


« Nono ! »


Le dernier qui avait parlé, regardait Nora avec un air de supplice. Sherlock resta un court instant, paralysé devant ces créatures qu’ils ne connaissaient pas et… Qu’importe. Son cerveau se mit immédiatement en action. Sautant sur le côté, il évita le premier assaut. L’une des créatures se heurta au mur et l’autre tomba sur le côté. La dernière s’arrêta et tenta de lui assainir un coup latéral. Sherlock recula, et l’esquiva sans mal. Puis, sans réfléchir, il se précipita vers les trois autres et Michoko.
Dans le cafarnaeum, une chaise avait été brisé. Prenant un pied de cette dernière, il la ramassa. Dans un coup violent, il frappa, le premier qui s’envola à l’autre bout de la pièce dans un craquement sinistre. Ce n’était pas son crâne, mais simplement le pied qui s’était fendu en deux. Mais… Au lieu de dissuader les deux autres, cela ne fit que les mettre plus en colère. Sortant leurs griffes, il commencèrent à sauter vers Michoko, au lieu de Sherlock. 
Après un long soupire, le détective plongea sur la plaque où était attaché Michoko. Chutant au sol dans un grand fracas, il protégea ce dernier de l’assaut des deux malades. Couché sur lui, son visage était proche de Michoko.

« Je suis là, ne craint rien. »


Mais… Ses traits étaient tirés. Il grimaçait de douleur. Car les griffes des créatures s’étaient plantés dans son dos, et elles le mordillaient avec une acharnement dément. Sherlock gémit, mais ne hurla pas.





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« Tu es incorrigible ! »

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________________________________________ 2020-10-16, 12:07


Je souris pas beaucoup...
...pas beaucoup, beaucoup.
▼▲▼

« Comment c'est arrivé ? » demandais-je à Apple.

La porte était entrouverte, mais Sherlock s'y précipita tout de même en donnant un coup de coude dedans. Je me demandais pourquoi, mais après tout, elle s'était totalement ouverte et c'était ce qui importait.

Face à nous se tenaient plusieurs créatures qui ressemblaient beaucoup à Michoko. Mon pire cauchemars reprenait vie face à moi. Ce n'était pas la première fois que ça arrivait. On avait déjà eu ce soucis le jour où Robyn me l'avait offert au centre commercial. Les créatures avaient fini dans une poubelle.

C'était pour cette raison, que j'avais bien précisé à toutes les personnes qui cotoyaient Michoko, qu'il y avait quelques règles à respecter avec lui. Tout comme nous les avaient indiqués son vendeur. La première, la plus importante de toute, c'était qu'il ne fallait surtout jamais le mouiller ! Ce ne me semblait pas difficile à comprendre. Alors comment cela avait-il pu arriver ?

« C'était un accident... »

Je pouvais bien la croire. Mais le fait de voir des ballons sur la table de la cuisine, je me demandais si elle n'étais pas juste un peu folle d'avoir voulu faire une bataille de ballon mouillés dans l'appartement. Qui était dans le coup avec elle ? Magrathéa ou Violette ? L'appartement semblait inoccupé, mais je redoutais qu'elles soient plusieurs à avoir commis cette erreur.

« C'était pour l'anniversaire de Hadès... pour son cadeau... »

Elle voulait lui offrir des ballons d'eau ? Je me demandais bien pourquoi. En tout cas, ça avait été une erreur. Une grave erreur, et...

« Michoko !! » m'exclamais-je quand ce dernier prononça mon nom.

Les créatures venaient de l'attacher à une grille de cuisson, avec de la ficelle. C'était des montres ! De simples monstres !

J'avais ouvert grands les yeux, et je m'étais précipité vers lui. Du moins juste avant qu'une de ces choses me barre le chemin. La créature tenait un morceau de ficelle, qu'elle avait étendu entre ces deux mains. Elle voulait m'intimider ?

Pendant ce temps, Sherlock avait pris le même chemin que moi, mais lui, il avait déjà réussi à se frayer un chemin, avant de se jeter sur Michoko pour le protéger. J'allais le remercier, même d'ici, mais j'étais sur le point de subir une attaque en traitre ! Une poêle venait de s'écraser contre la chose qui avait voulu m'attaquer sur le côté. Tournant la tête, j'avais vue Apple passer une main dans ses cheveux pour les ramener en arrière. C'est fou ce qu'elle avait de beaux cheveux... mais c'était pas le moment de songer à cela. Elle tenait dans sa main une poêle. Badass...

« Attention ! » me hurla t'elle en me jetant la poele dessus.

Elle indiquait quelque chose derrière moi et je me doutais de ce que c'était. Tout en me tournant, j'avais attrapé la poêle au vol et je l'avais directement utilisé sur la chose qui venait de se jeter sur moi avec son morceau de ficelle. Elle avait finie écrasée contre le mur d'en face.

J'en avais profité pour me précipiter vers Sherlock. Le premier qui était sur lui et qui lui donnait des coups de griffes, je lui avais donné un coup de poêle. Quant au second, Apple avait hurlé en courant vers nous, et elle l'avait pris par le dos pour le tirer en arrière. Il était désormais face contre terre, et elle lui donnait des coups de spatule en bois. Je n'aurais pas voulu être à sa place. Ni à la place d'Apple, car elle faisait un peu peur comme ça...

Je m'étais tourné vers Sherlock et penché vers lui, afin de poser une main sur son épaule. Michoko avait légèrement gigoté, preuve qu'il allait bien.

« Ca va ? » demandais-je à Sherlock.

« Qu'est ce qui se passe ici ? » s'écria Socrate qui venait d'entrer à son tour.

C'est à ce moment qu'une créature encore debout se jeta sur lui. Il poussa un petit cri, avant de l'ejecter hors de l'appartement.

« Ferme la porte !! » criais-je à l'intention de ce dernier, mais une de ces choses était déjà sortie.

Il ne fallait surtout pas qu'ils se propagent !

Je m'étais relevé rapidement, et j'avais jeté un oeil vers Sherlock pour voir si il allait bien. Puis, je m'étais approché de Apple.

« Regarde qu'il n'a rien dans le dos. Et prend soin de Michoko. Je vais chercher le dernier. »

Les autres étaient suffisamment sonnés pour ne pas bouger. Socrate pouvait bien mettre la main à la patte et aider le petit groupe à ce débarrasser de ces choses. Quant à moi, j'avais gardé la poele que je tenais dans la main et j'avais quitté l'appartement.

La porte d'en bas était restée ouverte. La chose avait sans doute quitté la maison. Je tentais une fois au dehors de voir où elle avait pu se rendre, mais il faisait déjà bien nuit et en dehors de l'éclairage public, on ne voyait pas grand chose. Cela dit, un bruit m'alerta. Ca venait de la maison d'en face de chez nous. C'était celle d'Elliot. La chose avait du se précipiter vers leur jardin, car les bruits émanaient de là.

Il ne fallait pas perdre de temps. Elliot devait sans doute être à la fête organisée par la Mairie avec Lily. Si je ne parvenais pas à stopper la créature, elle pourrait tenter de se multiplier ici même et ça deviendrait un véritable carnage ! Je pouvais appeler Elliot pour lui dire de rentrer immédiatement, mais si Elliot se pointait ici, maintenant, Sherlock allait sans doute encore mal le prendre. Il devait avoir un truc avec Elliot, car lors de notre précédente rencontre, je m'étais rendu compte qu'il n'aimait pas trop quand j'évoquais ce dernier. Je devais arranger les choses, et le faire seul.

« Tu ne m'échapperas pas... » marmonnais-je en m'avançant dans le jardin.

Je contournais la maison. C'est là que je l'entendis. Ce bruit. Je le redoutais entre tous. Je n'avais pas fait le rapprochement de suite entre le Gremlins et la maison d'Elliot et de Lily. Mais désormais, ça me sautait aux yeux. Dans leur jardin, ils avaient deux choses qui n'étaient pas bonnes pour nous dans pareil situation. La première, c'était une piscine. La seconde, c'était un jacuzzi. Si la première ne devait pas être remplie à cette période de l'année, je redoutais que le second le soit !

J'espérais arriver à temps. Qu'il ne saute pas dans le jacuzzi. En tout cas, j'étais prête. J'avais levé la poêle dans le but de frapper un grand coup. Si le Gremlins avait déjà sauté dans l'eau, j’aviserai, mais si ce n'était pas le cas, je pourrais frapper suffisamment fort pour l’éjecter au delà du Jacuzzi. Ca dépendait d'où il se tenait. Mais à dire vrai, j'avais peu d'espoir, car j'entendais d'ici non seulement que le jacuzzi était en route, mais qu'il y avait du bruit dedans. Il avait déjà sauté, et il s'était déjà multiplié !

A peine j'avais tourné sur le côté de la maison pour me retrouver face au Jacuzzi, poele en l'air, prête à frapper, que j'avais... poussé un petit cri ! Ce qui avait fait faire de même aux deux personnes qui se trouvaient dedans...

« Nom d'une cacahuète ! » s'exclama Lily.

« Lily ! » m'exclamais-je.

Tandis qu'Elliot poussa lui aussi un petit cri.

« Elliot ! » m'exclamais-je une nouvelle fois.

« Qu'est ce que tu fou ?! »

« Je... frappe ! » hésitais-je, avant de m'exclamer et de m'approcher avec la poele d'un pas rapide.

Elliot poussa un cri.

« Là ! » m'exclamais-je une nouvelle fois.

« AHHHH ! » hurla t'il encore une fois.

La créature venait d'arriver derrière eux, et elle tenta de sauter dans le Jacuzzi, mais ma poele le frappa de plein fouet. Lily manqua de glisser dans l'eau tellement qu'elle était perturbée par tout ça. Elliot la retint de justesse avant de tenter de se redresser. La créature, qui n'était pas totalement sonné, s'agrippa à ses cheveux, le tirant en arrière...

Elliot était en train de se débattre d'une main, tout en portant sa seconde sur son corps, sous l'eau. Pourquoi ? Pensais-je... Il... non... non il n'était pas ? Et la créature essayait de l'en sortir ? Comme ça ? Pensais-je une fois encore.

« Tape le ! Mais tape le ! »

J'avais levé la poêle, hésitante. Je ne savais pas si je devais le faire ou non. Il était trop proche d'elle. Et si je touchais Elliot sans le faire exprès ?

« Mais qu'est ce que t'attends !! » beugla t'il.

Je frappais. Par contre, allez savoir pourquoi, j'avais fermé les yeux. Lily poussa un petit cri de panique ! Quand je les ouvris, Elliot se touchait le front. La créature quand à elle, s'était mise à ricaner, mais elle l'avait du coup lâché. J'avais donné un coup rapide de poêle, en gardant cette fois ci les yeux ouverts. Elle fut propulsée très loin en arrière. Ko.

C'était à ce moment là, que Elliot avait suggéré une idée plutôt judicieuse, qui me faisait m'en vouloir à mort.

« Je... je... je me sens pas bien... je vais peut être revenir... ça sera mieux... » murmura t'il en tombant en cendres.

Puis, il ré apparu face à nous, en dehors du Jacuzzi. Je l'avais regardé bien droit dans les... avant de lever les yeux, tétanisée, et de le regarder bien droit dans les yeux. Les yeux.

« Punaise, c'était quoi ça ? On aurait dit un Gremlins ! » s'exclama t'il en passant une main dans ses cheveux. « C'est pas ta boule de poils que t'as frappé ? Je savais qu'un jour il deviendrait monstrueux ! Faut jamais faire confiance à ces choses là. Quelque chose de méchant de base le reste. »

Et lui ? Il n'était pas Chronos ? Pensais-je... j'allais lui faire la morale, mais je me rappelais qu'un détail n'allait pas. Et c'est Lily qui s'empressa de lui faire remarquer.

« T'as ton petit cowboy qui est à l'air libre. » dit-elle en penchant légèrement la tête et en se levant dans le Jacuzzi.

Elle, elle était en maillot de bain. Tout allait bien de ce côté. Elliot bugua quelques instants.

« Oh putain ! » s'exclama t'il avant de faire apparaître un short jaune avec des canards dessus.

Je le savais, car j'avais baissé la tête. Mais j'aurais pas du, vue le résultat. C'était quoi ce short ? Tout ça était bien trop éprouvant pour la même soirée...
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« Tu devrais pas regarder les gens comme ça »

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________________________________________ 2020-10-16, 16:00


           
Perdition
Finalement, tout est explicable, si on s'en donne les moyens.








Sherlock s’était relevé, en grognant. Il n’avait pas tout vu, tout entendu, mais il avait senti. Son dos lui faisait un mal de chien. C’était son premier grognement. Le deuxième quand à lui, avait été pour son manteau, qu’il avait immédiatement retiré pour regarder. Il était déchiré à certains endroits. Dommage. Il adorait ce manteau. Toujours assez grognon, il regarda Nora partir. Le dernier a éliminé s’était fait la malle et elle comptait bien y aller…
Toute seule.
Son regard passa sur Apple et Socrate, et aucun mot ne sortirent. Pas un désolé, pas un bonjour. En fait, il réfléchissait. Peut être que… Peut être qu’il s’était fait trop de film. Peut être qu’il avait imaginé trop de chose. La conversation avait bien démarrée, et les mots avaient été plutôt bons. Il se revoyait, lui tenant les coudes et l’écouter parler. Ca… Ca resterait graver à jamais dans sa mémoire. Il en était certains.
Mais il y avait aussi les actes. Nora était une fille qui n’avait besoin de personne pour agir. Besoin de personne pour faire quoi que ce soit. Son instinct lui avait dit de partir seul, alors qu’ils étaient désormais trois, face à des créatures hors d’état de nuire. Elle n’avait pas besoin d’aide. Au fond, elle se suffisait à elle même… Alors… Que ferait-elle de quelqu’un comme lui dans sa vie ?
Morose, il s’avança vers Apple, qui l’avait sous-estimé et la gratifia d’un :

« Merci. Tu es plutôt douée quand tu veux. »


Un petit sourire en coin, et un regard désolé vers Socrate. Il ne le connaissait pas. Et Sherlock avait toujours eu du mal avec les inconnus. Rapidement, il se saisit de la ficelle que tenait un Gremlims et commença à les attacher les uns aux autres pour former une brochette. Les nœuds étaient fiables, et solidement serrés.

« Trouvez de quoi les enfermer, et éloignez les de l’eau le temps que j’aille chercher Nora. On doit savoir comment faire. »


Sherlock s’était redressé en passant une main dans ses cheveux et en regardant les créatures. Ce n’était pas son monde. Le siens se contenait à des affaires courantes, avec des gens normaux, et un côté psychopathe avancé. Mais là… C’était autre chose. Il prit conscience qu’il n’avait fait que ça pour Nora. Sinon, il aurait fait demi tour. Il n’était qu’un homme, alors qu’autour de lui, même s’il ne savait pas qui était qui et qui faisait quoi, c’était d’un autre niveau. C’était banale et quotidien. Mais pour lui… Il avait du mal.
Marchant en zigzagant dans le cafanaeum, il sortit dehors et se mit à courir. Ses yeux s’habituant vite à l’obscurité grâce à des petits exercices quotidiens, il repéra rapidement Nora à croupi, marchant dans le jardin de la maison d’en face. Bien, il allait l’aider. Et tout lui dire. Ce qu’il avait sur le coeur. C’était plus tenable. Ca l’empêchait de penser. Et donc de faire son travail correctement. Comme une drogue. Sauf que les effets de la drogue s’estompait, mais pas ça.
Avançant doucement, il vit Nora disparaître un peu plus loin dans le jardin. Il entendit des cris, et un bruit de lutte. Il se mit alors à courir. Non, il ne fallait pas qu’il lui arrive de mal !
Arrivant quelques secondes plus tard, il se stoppa dans son élan…
La scène était loufoque. Si ça n’avait pas été Elliot, il l’aurait trouvé même drôle. Mais là, il ne riait pas. Il était blanc. Lily était dans le jacuzzi, avec son insouciance qui faisait tout. Elle observait Elliot, nu, et Nora en face de lui, une poêle à la main.
Le cerveau de Sherlock s’arrêta. Complètement. Ca n’arrivait pas souvent. En général, ça ne lui arrivait que quand ce dernier n’acceptait pas les images qu’il percevait… Un short apparut sur le corps d’Elliot.

« Oh putain ! »

La bouche de Sherlock s’ouvrit, puis se ferma. Son regard passa de Nora à Elliot, puis d’Elliot à Nora. Finalement, il referma la bouche, conscient qu’il devait avoir l’air stupide.

« Bonsoir Elliot. Lily. »


Sherlock sourit timidement et inclina la tête très légèrement vers Lily pour la saluer de manière un peu plus respectueuse qu’Elliot. Pourtant, à bien y réfléchir, Elliot ne lui avait rien fait. Mais le premier contact fut assez froid.

« Hey m'sieur Holmes ! Vous chassez le Gremlin avec Nora ? »


Sherlock se tourna vers Elliot et… Tout disparut. Son air étrange, sa mâchoire contractée… Tout. Il se détendit. Quoi qu’on en dise, quoi qu’on en pense… Elliot Sandman ne changera jamais et restera toujours aux yeux de Sherlock Holmes le brave et gentil garçon qu’il avait en face de lui. Mettant la jalousie, car s’en était, dans un coin sombre de son esprit, il mit les mains dans les poches de son pantalon, un peu plus détendu et regarda alternativement Lily et Elliot en ricanant :

« Oui. Et toi... Tu... Barbotais avant qu'on t'interrompt? Désolé du dérangement. »


Sherlock regarda Nora, et tout lui revint. Ses pensées, ses paroles pour Elliot. Son attitude de partir seule face au danger… Au final, il ne pouvait pas lui en vouloir. Jamais il n’aurait le niveau de gentillesse du jeune garçon. Lui seul pouvait lui apporter ce qu’elle recherchait, et elle avait raison. Il n’était qu’un détective dans un monde de dieux qui lui échappait.

« Pas de problème. Vous êtes comme de la famille. »


Son regard tourna vers Elliot et quitta Nora. Il avait un sourire ému. Sherlock leva les sourcils et fut surpris de cette déclaration, qui au fond la toucha énormément. Son regard passa rapidement, vif comme l’éclair, sur la maison, Lily, Nora, et enfin Elliot.

« C'est très touchant. Et tu es toujours omniprésent avec nous, comme Nora nous parle souvent de toi. Je suis content que vous soyez amis. »


C’était remonté. Cette petite boule qu’il avait à l’estomac s’était soudainement réveillé. Comme si une preuve d’affection de la part d’Elliot avait donné une fois de plus raison sur les sentiments évidents qu’elle avait pour Elliot. Et ca le rendait malheureux. Cette boule, s’était transformé en hydre. Et elle semblait attaquer le corps entier de Sherlock qui devint légèrement blême.

« Elle te mérite. »


Ses yeux allèrent sur Lily et la désignait. Mais, son esprit pensait à Nora. Ca avait le mérite d’avoir un double sens, et de faire sortir ces mots, que lui seul comprenait.
A l’oral, ça pouvait s’entendre « elle te mérite. » mais à l’écrit : « elles te méritent ». Au final, ça avait un triple sens. Lily méritait Elliot. Lily et Nora méritaient Elliot ou… Nora, méritait Elliot.
Ce qu’il pensait, seul Sherlock l’avait à l’esprit. Chacune des trois personnes étaient désormais libre de l’interpréter comme il leur semblait juste.
Visiblement, Elliot du comprendre comme lui, car une combinaison de ski apparut sur lui. Il passa une main légèrement timide et gêné derrière sa nuque.

« Fais un peu frisquet non ? »


Sherlock comprit. Sourit en coin, et fixa Elliot.

« Tu fais bien. Je ne comprendrais jamais ceux qui ne voient que du mauvais en toi. Tu es quelqu'un de délicat et d'attentionné, ne change jamais. »

Son regard resta un très long moment sur Elliot. Il savait, dans les grandes lignes, ce qui allaient se passer pour lui ensuite. Il avait entendu rapidement qu’il deviendrait quelqu’un d’autres. Et que ce quelqu’un d’autres détruirait tout.
Mais c’était une histoire. Son histoire. Et chaque histoire avait son interprétation. Sherlock n’y croyait pas, et n’y croirait jamais. Ca, c’était de la foi. Son regard passa sur Nora, et rien n’en ressorti, mis à part un masque sans émotions. Puis, il regarda à nouveau Lily, les mains dans les poches et ricana en regardant le salon de jardin.

« Jolies chaises de jardin. »


Il lui fit un léger clin d’oeil, complice, en souvenir du bon vieux temps.

« Je crois que je devrais vous laisser, je suis de trop. Passez une bonne soirée. »


Sherlock commença à faire demi tour, son mal de ventre était trop fort, il fallait qu’il s’en aille. Qu’il rentre chez lui, et qu’il boive pour oublier tout ça. Ou peut être quelque chose de plus fort. Qui aide mieux à oublier.

« Ca va aller ? Vous avez besoin d'aide pour le Gremlin ? »


Sherlock pivota doucement. Il les avait complètement oublié.

« Comme tu veux. Je pense qu'il n'en reste pas. Mais si il en reste, ça ne te prendra pas très longtemps. Ah au fait, samedi, j'ai besoin de toi pour une affaire. Aucun de mes assistants officiels sont disponibles. Et comme... Tu es plutôt doué pour le rôle, penses-y. »


Sherlock resta un moment, lui fit un petit sourire. Il eut le même regard émerveillé que d’habitude quand il lui proposait ce genre d’affaires.

« Comptez sur moi M'sieur Holmes ! J'ai un battle de jeux vidéo avec Alex' mais je vais annuler. Priorité aux affaires. »


Il prit alors un air ultra sérieux et très important. Comme si on lui avait ordonné une mission de priorité maximale pour la nation. Sherlock ricana et l’observa encore en détail. Ce garçon était véritablement surprenant… Pas étonnant que Nora soit amoureuse de lui. D’ailleurs, Sherlock l’avait totalement occulté. Pas pour lui faire du mal. Non. Juste parce que… C’était trop douloureux pour lui de lui parler alors qu’il savait que c’était une voie sans issue. Finalement, jetant un regard en coin à Elliot et Lily, il chercha ses mots pour lui parler. Qu’est ce qu’il fallait dire ? Je ne suis pas assez bien pour toi ? Ce que tu cherches, je ne pourrais jamais te l’offrir ? Tu es seule, et tu n’as besoin de personne dans ta vie ? Tu… Tu avais raison ? Elliot est celui qu’il te faut ?
Est ce que le temps devenait plus long à cause d’Elliot ? Ou est ce que c’était une perception relative… Finalement, il trouva le courage de dire :

« Je crois que j’en ai assez eu pour ce soir. Je n’ai pas servi à grand-chose, au final. On ne vit pas dans le même monde. »

Ce n’était pas du tout un reproche, au contraire, ce n’était qu’un constat de sa propre impuissance. Mon regard s’était porté sur Elliot, et indirectement Lily. Même s’il visait Elliot.

« Eux, si. Je ne pourrai pas t’apporter grand-chose, je ne suis qu’un homme simple. Je crois que... »


Il marqua une pause. L’hydre se réveilla et tourna dans son coeur en entier, lui déchirant les entrailles.

« Je crois que je ne suis pas la bonne personne pour toi. Dans le sens, plus qu’ami. Je crois que tant que tu ne sauras pas ce que tu veux vraiment, je saurai tout autant perdu que toi. Je… Je suis désolé. »


C’était trop. Même pour Sherlock Holmes, qui n’était pas expert en émotion. Des larmes montèrent et il se tourna assez brusquement, on entendit juste un :

« Pardon. »


Et il tourna les talons, mettant ses bras autour de ses épaules car son manteau était resté chez Nora, déchiré. Comme son coeur en ce moment. Au final c’était peut être symbolique. Au bout de quelques pas, alors qu’il sentit le regard de Nora dans son dos, il passa sa manche sous ses yeux, et redevint le détective sans âme et sans émotion qu’il était d’ordinaire. Après tout… Pourquoi tombé le masque qu’il s’était forgé ? Pourquoi abaisser ses défenses pour une cause perdue. Son regard se leva, et il n’y avait plus aucune traces de quelconque émotion sur ce dernier. Cependant… Ses lèvres bougèrent, comme celle d’un enfant qui regarde la fenêtre le soir de Noël, avec une prière pour Santa Klaus.

« S’il te plaît, rattrape moi. »





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Le sens de la fête - Nora [Fe] _



________________________________________ 2020-10-24, 10:11


Je souris pas beaucoup...
...pas beaucoup, beaucoup.
▼▲▼

Ce qu'avait dit Sherlock, m'avait atteint en plein coeur. Il pensait réellement qu'on ne vivait pas dans le même monde ? Je savais que j'étais différente des autres. Que je venais d'une époque lointaine. Que tout ici évoluait plus vite que par chez moi. Il avait la certitude d'être différent, de ne pas être comme nous, mais j'étais quoi moi ? Je n'étais pas comme eux non plus, comme lui. La seule chose qu'on avait en commun, c'était qu'il n'était qu'un homme et moi, qu'une femme. Sans le moindre pouvoir, sans la moindre particularité. Si ce n'était que j'entendais des voix dans ma tête, et que depuis deux semaines, je ne les avais plus entendues. Comme si je les avais laissés là bas, dans cet endroit sombre où se trouvait le clown.

Mais lui aussi avait une particularité. Il était un excellent détective, qui résolvait des enquêtes où les autres échouaient. C'était un don. Et ce don, il n'était pas apparu comme ça comme par magie. Il l'avait en lui depuis le tout début. Ce qui faisait de lui, un être à part. Il n'était pas différent des autres. Il n'était pas exclu de ce monde. C'était moi qui n'en faisait pas réellement partie. Mais ça ne me forcait pas à quitter mes amis en plein soucis à gérer avec des petites créatures agressives qui forcaient Elliot à se dévetir !

« Il part. » affirmais-je.

Après l'avoir regardé partir, j'avais tourné la tête, outrée, en direction de Elliot et de Lily. Le premier était en train de rajuster des lunettes sur son visage. De grosses lunettes de soleil, mais plus grosses que d'ordinaire. Pourquoi il mettait ça, et cet accoutrement ridicule en pleine soirée ? Il était mieux avant. Enfin, quand il portait son short. Pas... bref.

Quant à Lily, elle m'observait en tentant de sourire. Qu'est ce qu'elle avait ? Pourquoi elle me regardait de cette manière là ?

« Il est partit. » affirmais-je une nouvelle fois.

« Rattrape le. » me conseilla Lily.

Pourquoi je devais le rattraper ? Si il ne voulait pas rester et nous aider, c'était pas grave. Ce qui importait c'était qu'il faisait ce qu'il voulait. Et là sur le coup, il avait agis comme il l'avait dit : en étant différent. Car les autres étaient restés. Bien qu'à dire vrai, on n'avait pas demandé à Lily et Elliot de rester. On s'était plutôt imposé chez eux.

« Tu sors avec lui ? » me demanda Lily.

« Quoi ? Non ! » répondis-je un peu trop sur la défensive.

Lily jeta un coup d'oeil à Elliot. Se dernier retirait ses lunettes pour se regarder dans les verres et remettre ses cheveux en bataille, comme d'ordinaire. Lily lui tapota le bras.

« Hein ? » beuga t'il. « Ah oui, ben non. »

Je ne comprenais pas ce qu'il voulait dire par là. En tout cas, il se montrait un peu plus attentif qu'avant.

« Il a l'air de le penser. »

« Quoi ? » répondis-je surprise.

« Ah ben ouais. » laissa échapper Elliot, avant de se tortiller bizarrement.

Lily avait passé une main dans le dos de son homme et elle... l'avait pincée ?

« Quoi ? » dit-il surpris à son tour, en regardant Lily.

Cette dernière lui adressa un regard que je ne compris pas sur le coup.

« Ah oui, ben oui. » dit-il une nouvelle fois. « Il te kiffe. C'est sûr. Grave. Mais c'est Sherlock Holmes, c'est cool ! »

Il tendit le pouce dans ma direction. Je ne comprenais pas ce qui leur faisait penser ça. Sherlock Holmes était un ami. C'était tout. Un peu comme Elliot. D'ailleurs, je regardais peut être un peu trop intensément Elliot sur le coup.

« Je suis habillé, là. » me dit-il.

« Quoi ? »

Lily le pinça une nouvelle fois, et il se tortilla de nouveau. Fallait que je parte. Ca devenait gênant et je ne comprenais pas ce qu'ils voulaient dire. Mais tandis que je me tournais, Lily me rattrapa.

« Attends ! » s'exclama t'elle. « Tu lui as dit que vous êtes plus qu'ami ? »

« Non ! » la coupais-je. « Non. Je lui ai dit qu'on était ami et que je voulais être plus qu'ami. Mais c'est tout. »

Lily eu du mal à comprendre, mais elle me souri.

« C'est pas plus qu'ami, ami, que je voulais dire. C'est plus qu'ami. Dans le sens, ami, mais plus. »

« Genre petit ami ? Ou flirt ? Ou copain ? »

Ils avaient quoi tous avec ce mot "petit ami" ?

« Je... je voulais dire ami. Mais comme toi. Toi et... Robyn. Vous êtes amies. Moi et Robyn aussi. Plus qu'amis. »

« J'ai embrassé Robyn. » me précisa Lily, ce qui avait fait soupirer Elliot.

« J'ai embrassé Sherlock. » me défendis-je, avant de me rendre compte que ce n'était pas de la défense, mais plus une manière de... s'enfoncer ?

« Attends quoi ? T'as embrassé Sherlock Holmes ? Non, mais le grand Sherlock Holmes ? Monsieur Holmes, quoi ? » s'exclama Elliot.

Lily l'observait en plissant des yeux. Elliot remis ses cheveux en arrière tout en souriant.

« Il rêve de l'embrasser aussi. » précisa la jeune femme.

« Non... mais non, arrête Lily. » dit-il en rougissant... rougissant ?

Cette discussion devenait totalement absurde.

« Il faut que tu sois claire avec lui. A mon avis, il n'a pas compris ce que tu as voulu lui dire en... l'embrassant. Il y avait un truc à comprendre d'ailleurs ? »

« C'était pour le remercier. » précisais-je pour ma défense.

« Ah ouais... faut toujours dire merci. » s'exclama Elliot avec un petit sourire.

Je plissais des yeux à mon tour. Fallait que je parte. Je ne pouvais pas en entendre d'avantage. D'ailleurs, j'étais partie. Je m'étais excusée de les avoir dérangés avec la chose, et Elliot avait dit qu'il s'occuperait lui même de faire disparaître le monstre qui gisait au sol plus loin.

En rejoignant la ruelle, je me trouvais face à la maison où on vivait avec mes colocataires. Et en tournant la tête vers la gauche, je vis marcher au loin, Sherlock. Il faisait froid, on était en pleine nuit, et il avait du laisser son manteau chez moi. Je comptais le rejoindre afin qu'on ait une explication, mais... fallait d'abord que je m'assure que tout se passe bien à l'intérieur. Je ne pouvais pas moi aussi fuir comme ça.

Grimpant les marches quatre à quatre, je croisais Apple qui descendait l'escalier avec le manteau de Sherlock.

« Sin ! » s'exclama t'elle. « On a tout géré. Et j'ai déjà commencé à ranger ta chambre ! »

Hein ? Ma chambre ? Elle avait quoi ma chambre ?

« Sherlock n'est pas avec toi ? Je lui ramenais son manteau. »

Je lui pris des mains, me rendant compte qu'il était légèrement déchiré sur l'arrière. Sans doute là où ces créatures avaient plantés leurs griffes.

« Je m'en occupe. » lui précisais-je.

« Super, comme ça je peux m'occuper du frigo. »

Le frigo ? Mais qu'est ce qui s'était réellement passé dans cet appartement avant mon arrivée ? J'aurais tout le temps de me poser la question et de vérifier par moi même. Pour le coup, j'étais retourné dans la ruelle avec le manteau du détective en main. Puis, j'avais tenté de le retrouver. C'était au pas de course que j'avais fait le chemin qu'il avait emprunté, jusqu'à me retrouver à proximité du parc. C'était là qu'on s'était en quelque sorte fait emporté à un autre moment du temps, il y avait deux semaines de cela. Sherlock était à quelque pas de moi, en train d'entrer dans le parc. Je l'avais rejoins.

« Sherlock ! » l'appelais-je avant d'arriver jusqu'à lui.

J'avais repris mon souffle, mais heureusement que j'avais l'habitude de courrir, car j'avais réussi à le reprendre plus vite que Apple la dernière fois où elle avait courru jusqu'à nous. Y'avait pas à dire, elle devrait venir courir avec chaque matin. Elle l'avait fait une fois, mais on avait réalisé qu'un tier du parcours et on s'était arrêté pour acheter à manger et à boire, ce qui revenait à ne pas avoir fait de sport du tout.

« Qu'est ce qui t'as pris ? » lui reprochais-je, tout en lui tendant son manteau.

Il faisait froid, il faisait nuit, et il avait fuis !

Les mots de Lily me revinrent en tête. Il pensait que je voulais qu'on soit plus que ami, dans le sens plus que ami de ami ? Moi même je ne savais pas ce que j'avais voulu dire par là. Mais je savais une chose, et il fallait qu'il le sache aussi.

« Je ne veux pas être ton Elliot ! » lui dis-je un peu trop brusquement.

Il me fallu un petit moment pour comprendre réellement le sens de mes paroles.

« Je ne suis pas très douée pour ces choses là. Ces explications, et ces... et j'ai pas envie d'être douée en ça. »

Hein ? Enfin... si on me comprenait bien, on pourrait se dire que je ne voulais pas me mettre dans une relation à deux. Ca voulait sans doute dire cela, ce que je venais de dire. Parce que si ça venait à se faire un jour, j'aimerais bien ne pas être un boulet en ça.

« Quand je parlais d'être plus qu'ami, je voulais parler d'amitié. Rien de plus. Juste de l'amitié. Mais plus que deux amis ordinaires. Genre, des... supers amis ? »

Voilà que je me mettais à parler comme Apple. Elle m'avait dit une fois qu'on était des supers amis. Je n'avais toujours pas compris ce que ça voulait dire, et en quoi c'était différent que des amis. Peut-être que je me compliquais trop la vie. Pourquoi j'avais besoin d'être plus qu'ami avec un ami ? Je pouvais très bien juste être ami, sans employer des termes que je ne maîtrisais pas, tel que super ami.

« La vérité, c'est que... j'ai vraiment bien aimé ce moment qu'on a passé ensemble la dernière fois, parce que c'est la première vraie fois où j'ai eu l'impression d'avoir ma place, ici. Tu vois ? C'est pas toi qui est étranger à ce monde, c'est moi. Ou alors on l'est tous les deux. »

Je voulais que ce soit clair. C'était pas parce que je connaissais beaucoup de monde d'Olympe que j'étais comme eux. Au contraire. Je me sentais souvent très seule face à eux.

« Et si je t'ai embrassé, c'est... pour te remercier de tout ça. De m'avoir donné l'impression au moins une fois d'être comme tout le monde, à cette époque. D'avoir une raison d'être là, peut-être même d'exister. »

Je me sentais hyper gênée. Surtout que... cette sensation au bout des doigts... je... c'était lui qui avait avancé la main, ou c'était moi ? Mais sans avoir besoin de baisser la tête, je sentais le bout de ses doigts tout contre les miens. C'était agréable.

« Je crois que je te vois comme un... clown. » lui avouais-je.

Je détachais brusquement mes doigts des siens. Il était peut-être perturbé par ce que je venais de dire. Car une fois encore, ce n'était pas ce que j'avais voulu dire. Mais c'était ce que j'avais vue. D'ailleurs, j'avais pointé le doigt pour montrer quelque chose au loin dans le parc.

« Le clown ! » m'exclamais-je. « C'est lui ? »

Car au loin, sur un vélo à quatre roues, se tenait un clown qui pédalait dans la nuit sombre. Il était entouré d'une guirlande électrique qui scintillait. Et il s'enfonçait dans le parc. Il était venu ici, dans notre monde ? On devait faire quoi ? Le suivre ?
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