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Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)

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 [Honey] Un cadeau quelque peu intéressé

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Stefan Vulpesco
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Stefan Vulpesco

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[Honey] Un cadeau quelque peu intéressé - Page 3 _



________________________________________ 2021-01-12, 23:35

La réaction si peu gênée ou quoi que ce soit de la jeune femme étonna le vampire jusqu’à ce qu'il se rappelle une étude qu’il avait lu sur l’hypersexualisation. C’est vrai, les jeunes de cette époque n’avaient clairement pas les mêmes mœurs que de son temps. Il ne savait pas si c'était une bonne ou une mauvaise chose moralement, pour lui c’était quand même très intéressant, mais c'était une autre histoire. Ainsi, comme elle l’invitait à prendre sa douche pendant qu'elle finissait son dessert, il n’argumenta pas, fouillant dans ses affaires pour prendre ce dont il aurait besoin.


- Effectivement, ma question peut sembler étrange pour vous, mais à mon époque c'était si pudique que même des époux de la haute société avaient des chambres séparées. Alors, imaginez ce que les gens de l’époque auraient pensé de deux célibataires dormant dans une même chambre. Pire! Que l’homme soit à demi nu devant la dame, cela aurait été un sacrilège, mais vous avez raison. Il n’y a rien là. Aujourd'hui, en tout cas. Bref, dégustez votre dessert, miss.


L’homme disparu dans la salle de bain, déposant ses effets personnels de côté avant d'entrer sans la douche, actionnant l'eau. Il avait l’habitude de la laisser froide puisqu’il n’avait pas besoin de chaleur. La température de l’eau le laissait complètement froid! Utilisant les produits fournis par l’hôtel, il resta quelques minutes sous la douche à prendre soin de son hygiène, en profitant pour réfléchir à la suite de son plan de la journée. Finalement, Stefan stoppa l’eau et sortit de la douche, prenant une serviette pour se sécher. Rapidement, il passa cettedite serviette autour de ses hanches afin de cacher ce qui devait l’être, laissant seulement apparaitre une ligne de poile en direction de ce qui était le jardin secret le moins bien gardé qui existait. Le tissu tombait au-dessus de ses genoux. Sans dire un mot, il sortit de la salle de bain, allant en direction de son sac où il avait laissé un élément important de sa tenue du soir. Il fouilla à l'intérieur, marmonnant dans sa barbe avant de sortir de vêtement en disant comme pour lui-même "ah, le voilà". Il ne regardait nullement Honey en retournant s’enfermer à nouveau dans la salle d'eau. Bien sûr, tout cela était fait exprès. Un petit jeu quelque peu intéressant pour voir comment aller réagir l’humaine, surtout son cœur qu’il pouvait entendre facilement. Quand il revint dans la chambre, il avait enfilé le bas de pantalon et alla refermer le sac, ne regardant toujours pas l’humain.


- Vous pouvez y aller si vous voulez.

Il alla s’asseoir sur le canapé avec un roman dans les mains qu’il avait pris dans ses affaires et il commença à lire.


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________________________________________ 2021-01-13, 00:28 « Science is magic that works. »

Honey imaginait sans peine à quel point les époques que Stefan avait traversées pour arriver jusqu'ici étaient différentes - et pas uniquement dans leur conception de l'intimité ou de la sexualité. En se basant sur ce postulat pour son analyse, elle pouvait davantage comprendre qu'il ait souhaité la prévenir, mais, de son point de vue analytique, cela ne collait pas avec la réputation de Casanova qu'il s'était forgée au sein de l'université. Des corps dénudés, de femmes et sans doute d'hommes, il en avait vu bien davantage que Honey. Pourquoi serait-il subitement gêné ? La réponse à cette question échappait complètement à la jeune femme, mais puisque Stefan avait décidé d'utiliser la salle de bains, elle la laissa purement et simplement tomber pour se concentrer sur son délicieux dessert.
La jeune femme profita également de cette solitude pas désagréable pour checker son téléphone portable et poster quelques unes de ses meilleures photos de la journée. Mangeant d'une main et parcourant son téléphone de l'autre, elle répondit ainsi aux textos que Wallace lui avait envoyés, estimant préférable de ne pas l'appeler. Même sous la douche, Stefan entendrait probablement la conversation, alors que par écrit et vu son habileté à utiliser des téléphones, il ne saurait jamais rien de ce qu'elle disait à son meilleur ami. Et c'était tant mieux ! L'idée que les oreilles affutées du vampire puissent l'espionner si aisément ne plaisait pas à Honey. La vie privée c'était quand même un concept important, même pour une férue d'Instagram comme elle ! Honey n'y mettait pas non plus tout, uniquement ce qu'elle souhaitait partager avec ses amis, le reste de ses selfies demeurant sur son téléphone.
Après un moment qu'elle n'avait pas jugé bon de calculer, Honey entendit la porte de la salle de bains s'ouvrir et, levant brièvement les yeux, elle vit Stefan en sortir, vêtu en tout et pour tout d'une serviette de bain lâchement noué autour de la taille. Manifestement il avait oublié quelque chose dans ses affaires et s'en venait le chercher - du moins, c'était la seule explication logique à laquelle Honey parvenait, que les bruits de sac qu'on farfouillait ne purent que confirmer. Le regard de Honey, lui, s'était silencieusement reporté sur son téléphone. Wallace n'était manifestement pas sorti ce soir et répondait à ses messages, ayant la bonne idée d'envoyer une photo de Schrödinger. Ca fonctionnait toujours pour faire sourire la jeune femme jusqu'aux oreilles. Son chat, elle l'aimait vraiment beaucoup, beaucoup, au point qu'elle aurait préféré, à choisir, dormir avec lui ce soir-là.
Quant à Stefan, Honey finit par l'entendre retourner dans la salle de bains, d'où il ressortit, cette fois, habillé. Anticipant la confirmation que la salle de bains était libre, la jeune femme verrouilla son téléphone et le rangea dans son sac à main. Déposant ses lunettes de vue, elle quitta la table du dîner, à laquelle elle était restée tout ce temps, pour aller fouiller son autre sac, celui qui contenait ses effets personnels. Honey y récupéra sa trousse de toilette, des sous-vêtements propres et son pyjama. La jeune femme déposa ensuite ses affaires sur un coin du lit et retira ses talons hauts, parfaitement inutiles pour se doucher. Lentement, elle glissa ses pieds en dehors de la plateforme sur laquelle ils reposaient et quitta son fauteuil. La jeune femme n'avait certes pas emmené de cane pour ce voyage mais dans une chambre, certes spacieuse, aussi meublée que celle-ci, elle savait qu'elle n'aurait aucun mal à se mouvoir sans son précieux moyen de locomotion.
Une fois debout, elle récupéra sa pile d'affaires et s'enferma dans la salle de bains.
Elle était à l'image de l'hôtel, c'est-à-dire incroyablement belle, même si également équipée pour les personnes à mobilité réduite comme en témoignait la douche encore mouillée du passage de Stefan. Le miroir devant la vasque était immense et dépourvu de buée ce qui indiquait que le vampire préférait les douches froides, l'exact opposé de Honey. Déposant ses affaires à côté de la vasque, la jeune femme sélectionna une longue serviette mise à disposition par l'hôtel, l'accrocha près de la sortie de la douche et se déshabilla, pas mécontente d'enfin lâcher ses cheveux et de démaquiller son visage.
Quelques instants plus tard, Honey s'installa sur le siège de douche et actionna l'eau, d'abord pour en régler la température à près de 40 degrés Celsius, puis pour profiter de cette chaleur bienfaisante qui se répandait sur l'ensemble de son corps, depuis le sommet de son crâne jusqu'à la pointe de ses orteils. Elle aimait tellement la sensation de l'eau presque brûlante sur son corps que si elle n'avait pas eu de conscience écologique, Honey aurait pu y rester littéralement des heures. Mais après avoir suffisamment profité, les yeux fermés, des jets d'eau qui tombaient sur elle, la jeune femme la coupa et se lava méthodiquement, des cheveux jusqu'aux orteils.
D'ordinaire, il n'était pas rare de l'entendre fredonner sous la douche, mais sachant pertinemment que les murs avaient des oreilles cette fois-là, Honey s'abstint, se laissant aller seulement à quelques soupirs de plaisir.
Après une quinzaine de minutes, elle arrêta l'eau pour se bon, attrapa la serviette et s'y enroula. Maintenant qu'elle était mouillée, tenir debout devenait un peu plus compliqué, heureusement, la salle de bains n'était pas dépourvue de toilettes sur la cuvette desquels s'asseoir, ce que Honey fit avant de commencer à se sécher et d'enrouler une seconde serviette autour de sa tête.
Honey avait encore les cheveux humides, qui tombaient en cascade sur ses épaules, lorsqu'elle enfila son pyjama coloré et sa culotte assortie. Quelques instants plus tard, elle libérait à son tour la salle de bains et avisait l'heure peu tardive de la soirée.
Qu'allaient-ils bien pouvoir faire avant de dormir ? Regarder la télé ? Peut-être que Honey aurait dû, en fin de compte, emmener son ordinateur. Elle aurait eu accès à Netflix.
Ne rendant pas tout de suite cette question, la jeune femme se servit un verre d'eau fraiche de la carafe qui avait été apportée avec le diner et en but le contenu d'une traite, avec peu d'élégance, sans doute. Elle s'apprêtait à le reposer quand un coup de tonnerre (littéral) assourdissant la fit sursauter. Au lieu d'atterrir, comme prévu, sur la table, le verre perdit l'équilibre et s'écrasa en mille morceaux sur le sol.
Dépitée, Honey s'y laissa tomber également, un peu honteuse de sursauter au moindre coup de tonnerre, et focalisa l'entièreté de son esprit au ramassage des bris de verre. De cette façon, elle l'espérait, elle ne prêterait pas attention à l'orage qui approchait, à ses grondements angoissants ou à ses éclairs qui striaient le ciel noir de la nuit.
Agenouillée dans les bris de verre, Honey entreprit de ramasser les plus gros d'entre eux, ceux qu'elle discernait le plus facilement sans ses lunettes, sursautant à chaque coup de tonnerre. Il se rapprochait, c'était certain. Mais l'instinct de survie, mêlé à un peu d'égo, intimait à la jeune femme de tout faire pour ne pas céder à la panique qui grandissait en elle. Si elle avait été seule, il y aurait déjà eu longtemps qu'elle se serait terrée quelque part, les mains sur les oreilles. Au lieu de ça, elle s'obstinait à ramasser le verre en sursautant, sans prêtant attention aux petits morceaux insidieux qui s'enfonçaient dans sa chair jusqu'au sang, pour porter des poignées de verre cassé dans la poubelle non loin d'elle - heureusement.
Pour le moment ça allait, elle gérait plutôt bien. Il ne restait en fin de compte que les petits morceaux, des paillettes impossible à ramasser du premier coup. Il aurait fallu un aspirateur et la réception en aurait sans doute. Honey parvenait justement à cette conclusion quand un grondement plus fort que les précédents réduisit à néant toutes ses tentatives de rester digne. Les mains de la jeune femme lâchèrent immédiatement leur prise et couvrirent ses oreilles, Honey se recroquevillant sur elle-même autant que la faiblesse de ses jambes le permettait, du verre encore épars alentours.
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________________________________________ 2021-01-13, 06:31

Assis sur son fauteuil, il avait ouvert son roman à la page 366. Son regard était porté sur les lettres, tentant de les déchiffrer, en vain. Le vampire n’arrivait pas à se concentrer, entendant rapidement l’eau se mettre à couler dans la douche de la salle de bain. Pour n’importe qui d’autre, cela n’aurait clairement pas dérangé et ils auraient pu se replonger dans l’histoire de ce vampire à blond perverti. Dracula avait l’imagination fertile et les sens extrêmement bien développés. Chaque mouvement de l'humain était entendu. S'il ne pouvait pas certifier où elle se nettoyait, il était simple de comprendre que ses mains se baladaient sur sa peau nue mouillée par l’eau chaude. Abandonnant sa tentative de lecture, il posa son libre ouvert sur lui et il s’adossa confortablement, renversant sa tête vers l’arrière sur le dossier du meuble, fermant délicatement les yeux. Écoutant attentivement ce qu’il se passait de l’autre côté, il imaginait les mains d'Honey Lemon suivre un certain parcours, attisant un feu que seul lui pourrait combler. Ses petits soupirent de bien être furent réinterprétés par l'homme comme quelque chose de bien plus sensuel que ce ne l'était, imaginant ses propres mains puissantes venir rejoindre celles de la jeune femme pour venir l'aider à se consumer de désir comme il en avait juste à imaginer la scène. Il imaginait le visage de l’humain, les expressions qu’il voudrait y voir et ses cheveux longs et blonds tombés sur ses épaules et sa poitrine. Le bruit de l’eau se coupa net après un certain temps et les yeux de vampire s'ouvrirent à nouveau. Quand elle sortit de la salle de bain, l’homme était de nouveau dans la même position dans laquelle il se trouvait lorsqu’elle y rentrait et il parcourait du regard la même page 366. Nonchalamment, il releva le regard pour la regarder. Il ne fut pas déçu de la vision qu'elle lui offrait. Cette petite robe de nuit lui allait à ravir, atterrissant à mi-cuisse. S'il n'avait pas été un gentleman, il aurait clairement voulu lui arracher sa tenue. Comme il en était un, il reposa son regard sur son livre et se promis d’arrêter de s'imaginer ses choses qui n’arriveraient pas de sitôt.

Même s'il ne regardait pas sa colocataire pour la nuit, il savait ce qu'elle faisait de par les sons qui lui provenait. Elle avait pris la carafe d’eau et un verre dans lequel elle avait vidé le liquide cristallin afin d’étancher sa soif. Le vampire sentait dans l’air que le temps changeait. L’électricité dans l’air était lourde. Cela annonçait un orage et cela ne manqua pas, un coup de tonnerre se fit entendre suivit d’un bruit de verre qui se casse. Dracula haussa un sourcil avant de reposer son livre sur la table basse juste devant lui avant de se tourner légèrement pour observer la scène. La demoiselle n’aimait pas les orages? Sans dire un mot, elle vint s’agenouiller sur le sol en ne portant pas ses lunettes sur le bout de son nez. Il le savait, elle risquait de se couper. Il allait l’avertir de faire attention, mais trop tard. La douce odeur du sang frais vint titiller ses narines. Plantant ses dents dans sa joue, la créature retint un gémissement de désire pour le nectar de vie qui coulait doucement sur le doigt de la blonde. Arrêtant de respirer afin de ne pas sentir l'odeur enivrante, le vampire mis ses doigts comme des serres sur ses cuisses, comme s’il voulait planter ses ongles dans sa chaire. Bien sûr, comme il les avait fait couper à peine quelques heures avant, ce n'était pas possible et il regretta amèrement son erreur. D’autres grondements dans le ciel se firent percevoir, augmentant l’angoisse de l’humaine qui finit par arrêter de ramasser le verre cassé et mettre ses mains sur ses oreilles. Combattant sa soif, il se dirigea vers elle, ne sachant pas vraiment ce qu’il faisait.

Stefan arrivant à sa hauteur, il prit doucement ses épaules pour l'aider à se relever et il la prit dans ses bras avant de la soulever. Avec ces paillettes sur le sol, il était dangereux qu’elle marche dedans sans s’en rendre compte, il préférait l’en éloigner pendant qu’elle semblait tétanisée par la peur et il alla l’allonger dans le lit. Avec une délicatesse qu’il ne se connaissait plus, il mit les jambes d’Honey sous les couvertures. S’étant assuré qu’elle était bien emmitouflée, il vint passer sa main dans ses cheveux blonds avec douceur, caressant doucement ses boucles d’or. Il songea qu’elle était magnifique avant de partir rapidement dans la salle de bain en vitesse vampirique pour revenir s’asseoir sur le bord du lit, ouvrant la boite de premier soin. Il prit un pansement, puis la main de l’humaine. Regardant ailleurs pour éviter de se tenter, il lui enroula autour avant de refermer la boite et la poser sur le guéridon.

- Quand vous entendez un coup de tonnerre, comptez, il murmura à son attention.

Un nouveau bruit sourd se fit entendre et le vampire ne bougea pas d’où il se trouvait, observant la demoiselle avec attention. S’il n’avait pas peur, il pouvait comprendre. Même lui, il n’appréciait pas forcément. Surtout que son ouïe étant meilleure que celle des humains, il l’entendait que plus fort, mais bien sûr il n'avait pas peur. Il craignait une tout autre chose un peu moins rationnelle que la peur de la blonde.


- Je suis là...


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________________________________________ 2021-01-14, 00:26 « Science is magic that works. »

Toujours prostrée sur le sol jonché de verre, Honey ne prêta qu'une vague attention aux mains qui attrapèrent ses épaules et la soulevèrent de terre. Elle avait l'impression que le sang qui battait dans ses oreilles, combiné aux coups de tonnerre de plus en plus violent, l'avait rendue sourde. C'était lui, c'était forcément lui. Honey était totalement à sa merci, pauvre petite humaine fragile et apeurée, non pas par la présence d'un vampire en pleine possession de ses moyens mais par l'orage qui grondait au dehors. On lui avait toujours dit qu'elle avait un drôle de sens des priorités et c'était sans doute le cas.
A cet instant, à vrai dire, Honey ne le craignait pas. Elle aurait sans doute dû, et l'aurait probablement fait si elle avait prêté attention aux petites entailles dans ses mains, mais la nécessité de nettoyer ce qu'elle avait dérangé et de s'occuper l'esprit de l'orage qui la terrorisait comme une enfant l'avait comme anesthésiée. Dans le cas contraire, elle l'aurait supplié de ne pas s'approcher d'elle, de ne pas boire ne serait-ce qu'une goutte de son sang, de peur qu'il le trouvât délicieux et en redemande. La façon dont la jeune femme imaginait l'attirance des vampires pour le sang était comme une addiction - difficilement répressible et prompte à faire perdre la raison. La dernière chose qu'elle souhaitait c'était lui être indispensable, craignant qu'il ne puisse pas se contrôler et abrège sa vie en une fraction de seconde. Il en était certainement capable. Il était plus fort, plus rapide, avec une meilleure vue et une audition infaillible. Il pouvait déterminer son état émotionnel en écoutant seulement ses pulsations cardiaques et briser sa nuque sans le moindre effort.
Mais il n'en fit rien.
En quelques instants, Honey se retrouva sous les couvertures rassurantes de l'immense lit qui l'apaisèrent un peu. C'était complètement idiot car un édredon ne protégeait pas contre la foudre. Pourtant, le seul poids de la couette sur elle avait quelque chose de rassurant et elle s'y agrippa, physiquement et métaphoriquement.
Après quelques instants, une main froide - la sienne, encore, et, en même temps, à qui d'autre aurait-elle pu être ? - attrapa délicatement l'une des siennes et la banda. C'est seulement au contact de la gaze que Honey songea qu'elle s'était peut-être coupée en ramassant le verre et son cœur fit un bon.
Elle ouvrit ses grands yeux verts dans un sursaut. S'il bandait sa main c'était qu'elle avait saigné. Etait-elle en danger ? Bien que toujours très tentée de fermer très fort les paupières pour s'assurer de ne pas voir les éclairs, Honey tourna la tête vers Stefan pour l'observer, étonné de lui découvrir une prédisposition à jouer les infirmiers. Il ne la regardait pas, sans doute pour éviter la tentation qu'à ce moment elle représentait. Honey ne pouvait probablement pas imaginer la pénibilité de la situation à laquelle elle le confrontait et s'en voulut. Jusqu'à présent, elle avait toujours été extrêmement vigilante dans le moindre de ses gestes mais voilà qu'un orage venait remettre en cause tous ces efforts afin de ne pas le confronter à son sang, si rare et, sans doute, si délicieux du point de vue d'un connaisseur.
- Merci, souffla-t-elle après un moment, les yeux rivés sur le vampire à ses côtés.
Ils dévièrent quelques instants sur sa main bandée avant de remonter vers Stefan.
De quoi le remerciait-elle, exactement ? D'être là, prêt à lui tenir la main le temps que passe l'orage ? De l'avoir bordée comme une enfant ? De ne pas l'avoir tuée ? D'avoir résisté à la tentation de ne serait-ce que goûter un peu de son sang ? D'un peu de tout ça, sans doute, même si Honey n'en avait pas forcément conscience. Toujours est-il qu'elle glissa sa petite main délicate dans celle de Stefan et replongea dans le silence, fermant les yeux, attendant que l'orage ne cesse.
Lentement, trop au goût de la jeune femme, il s'éloigna jusqu'à ne plus être qu'un murmure. Plus il s'éloignait et plus le rythme de son cœur avait retrouvé une cadence ordinaire. Quant à l'entrelacement des doigts de Honey dans ceux de Stefan, il s'était également relâché au fur et à mesure que la météo se calmait, de même que tous les muscles tendus de son corps.
Lorsqu'il parut évident que l'orage ne reviendrait plus, Honey libéra les doigts de Stefan de son emprise et se redressa dessous les couvertures. Elle l'observa un moment, cherchant les bons mots, la bonne formulation. Ne les trouvant pas, Honey opta pour des excuses directes mais pleines de sous-entendus :
- Je suis désolée. Je ne voulais pas vous infligez ça. J'imagine que vous vous en seriez passé. Ca doit vous paraître idiot, à vous, qu'on craigne les orages, observa la scientifique qui redevenait peu à peu rationnelle. Parce que ça l'est, en fait. Idiot, je veux dire, précisa-t-elle inutilement. Désolée aussi d'avoir interrompu votre lecture... C'est un roman intéressant ? Oh, il faut que je finisse de ramasser le verre, s'aperçut-elle après un moment. Et j'ai laissé mes affaires à la salle de bains.
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________________________________________ 2021-01-15, 21:24

Le temps est long et l’attente interminable. Dracula ne respire pas, n’en ayant pas besoin, voulant lutter contre ses instincts. Il lutte pour se contrôler, s'empêcher de faire une erreur regrettable. La main de l’humaine était bandée, mais ce n’était pas suffisant pour repousser l’instinct animal du comte qui restait pourtant près d'elle, sans vraiment comprendre pourquoi. Elle semblait si perdue et déboussolée face à cet orage grondant dans le ciel de la Floride. En temps normal, le vampire se serait surement moqué d’elle avant de lui dire de se calmer, de se reprendre. Voir, il l’aurait mordu parce que c’était le moment idéal pour déguster un somptueux repas. Son sang est rare. Non pas un sang utile, mais un minimum commun... Non... C’était une sorte qu’il n’avait jamais sentie auparavant, pourtant il en avait vidé des humains en 500 ans d’existences! Ce sang était surement délicieux, mais non. Il n'allait pas la tuer ou lui en voler que quelques gouttes. Il n'en avait absolument pas le droit, même si c'était totalement absurde pour un vampire tel que lui. L’homme se contentait de rester assis près de la jeune femme, la laissant entrecroiser leurs doigts dans une étreinte qui avait surpris ce dernier sans le faire remarquer. Sa main libre caressait toujours les cheveux blonds de la demoiselle, pendant qu’ils attendaient, longtemps... Ses propres yeux étaient fermés, non pas peur, mais parce qu’il essayait de se calmer aussi pour la raison mentionnée plus haut. Si l’humaine craignait ce qui se produisait dehors, Dracula craignait plus ce qui se passait à l'intérieur.


Entendre la scientifique le remercier lui semble tellement saugrenu. Elle le remerciait de ne pas le tuer, de ne pas profiter de sa faiblesse? Elle ne devait pas le remercier lui, mais Dieu, la chance ou peu importe en quoi elle croyait qu’il ne le ferait pas. Qu’elle profite du peu de lucidité qu’elle pouvait avoir pour prendre la fuite et trouver un endroit où se réfugier. Elle semblait presque s’en remettre entre ses mains, espérer qu’il ne lui saute dessus pour la dévorer quand il sait pertinemment qu’elle est bien plus brillante que ça, qu'elle pourrait au moins tenter de se défendre. Pourtant, seul un merci avait franchi ses lèvres délicates et rien de plus. Elle restait près de lui-même en ayant compris que le sang était une tentation forte pour la créature. Le vampire ne savait pas trop comment interpréter sa réaction si peu logique face à une peur plus grande pour de malheureux éclairs que le monstre qui lui tenait la main.


Finalement, les minutes passent, l’attente est terminée. Le dernier grondement s’est fait entendre il y a un bon cinq minutes et depuis, c’était le silence dans la chambre. L’homme se redresse pour se lever, mettant un peu de distance entre eux, comme s’il en valait de sa vie.


- Ne vous excusez plus. Vous n’avez pas fait exprès de vous couper et je ne vois pas en quoi vous devriez avoir honte de votre peur. Il existe des peurs rationnelles et irrationnelles, mais pas de peurs stupides, miss. C’est votre cerceau qui réagit à un danger potentiel, même s'il n'y a pas de risque à l'intérieur. Au moins, cela vous empêche de faire des bêtises, même si cela vous fait en commettre d'autres à mon avis... Laissez tombez pour ces morceaux de verres, miss Lemon, vous allez encore vous couper! Allez chercher vos affaires, je vais m’en occuper et j’appellerais le service de nettoyage demain pour les plus petits morceaux.


Avant qu’elle puisse réponde, il était déjà de genoux près des éclats, ramassant ce qui devait l’être.


- Si vous voulez vraiment le savoir, je lis “Un entretien avec un vampire” pour parfaire ma culture. C’est vraiment stupide et niais. Je ne vous recommande pas. Je pense que je vais arrêter de lire ça et faire quelque chose de plus intéressant avant de dormir, a moins que vous vouliez vous coucher tôt?


Honey Lemon
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________________________________________ 2021-01-16, 00:42 « Science is magic that works. »

Honey n'était pas tout à fait d'accord. De son point de vue, il y avait bien des peurs stupides. C'était presque la définition des phobies. Mais elle n'argumenta pas. Ce n'était pas vraiment utile, de toute façon et elle se sentait suffisamment idiote, sachant qu'elle aurait eu mille raisons de le craindre, lui, davantage que l'orage au dehors. Mais de ça aussi le vampire se doutait. C'était évident. Il était trop intelligent pour ne pas y avoir pensé lui-même. Au moins n'en avait-il pas ri, c'était toujours ça de pris. Lui parler de bêtises était une façon bien gentille de résumer l'attitude de la scientifique que la peur pouvait faire agir, paradoxalement, de façon irrationnelle.
Et c'était rare que Honey soit irrationnelle ! Mais la peur, elle ne le savait que trop bien, était gérée par son cerveau le plus primitif. Il ramenait les humains à leur état le plus primal et conditionnait soit la fuite, soit le combat. Ce soir-là, on ne pouvait pas dire que Honey ait combattu grand-chose. Elle avait eu bien de la chance qu'il n'y avait jamais eu d'orage pendant ses missions hautement dangereuses avec les Big Hero 6, les Indestructibles ou encore la Magic League.
Le verre, en revanche, ne l'effrayait pas. Toutefois, Honey devait bien admettre que Stefan avait raison. Il était plus prudent qu'il s'occupe des morceaux encore sur le sol et elle seulement de ses affaires.
Honey repoussa donc l'édredon et se leva lentement, s'appuya sur la table de chevet pour se stabiliser avant de réajuster sa nuisette puis de filer à la salle de bains. En ramassant ses affaires de toilette et ses vêtements, elle s'attarda pour s'observer dans le miroir et arranger machinalement ses cheveux encore humides tandis que Stefan lui racontait sa lecture du moment. Entretien avec un vampire. Le titre fit sourire la jeune femme.
- Je ne l'ai pas lu, déclara-t-elle en retournant dans la chambre où elle déposa ses affaires. Je ne lis pas très souvent de fictions de fantasy, en fait. Pourquoi le trouvez-vous "stupide et niais" ? demanda la jeune femme en citant mot pour mot le vampire avant de s'asseoir sur le lit défait et d'attraper le roman pour en lire la quatrième de couverture. "De nos jours, à la Nouvelle-Orléans, un jeune homme a été convoqué dans l'obscurité d'une chambre d'hôtel pour écouter la plus étrange histoire qui soit. Tandis que tourne le magnétophone, son mystérieux interlocuteur raconte sa vie. sa vie de vampire.
Comme l'interviewer. nous nous laissons subjuguer, fasciner et entraîner à travers les siècles dans un monde sensuel et terrifiant où l'atroce le dispute au sublime.
Véritable livre culte, premier volet des désormais incontournables Chroniques des vampires, Entretien avec un vampire renouvelle totalement l'un des mythes les plus riches et les plus ambigus du fantastique."
Ca a l'air divertissant,
jugea-t-elle en reposant le livre. Ca ne vous inspire pas à faire de même ? Une interview du célèbre comte Dracula, j'imagine que ça aurait de quoi gonfler l'orgueil de bien des gens... Ou bien vous pourriez écrire vos mémoires, il y a sans doute des choses à en dire... Cela dit, il y a déjà un livre sur Dracula. De Bram Stoker, précisa Honey en imaginant toutefois que Stefan le connaissait. Vous l'avez lu ? Je n'aimerais pas lire ou voir quelque chose dont je serais l'héroïne. Peu importe à quel point ce serait fidèle.
Démentant son intention première, Honey resta sur le lit qui était, il fallait bien l'avouer, particulièrement confortable, qu'on y soit assis ou coucher. Elle regarda l'heure sur le radio réveil. Il n'était pas encore 23h, autrement dit, il était bien trop tôt pour que Honey ait sommeil. Mais elle ne s'imaginait pas suggérer de zapper avec Stefan pour trouver quelque chose d'intéressant à regarder. Ca, elle l'aurait fait si elle avait été seule dans la chambre. Mais comme ce n'était pas le cas et que manifestement Stefan ne désirait pas lire, elle s'était mise dans l'idée de faire la conversation. Ils n'étaient pas trop mauvais pour faire la conversation, d'après ce que la jeune femme avait retenu de leurs différents entretiens. Et, contrairement à Anne Rice, Honey n'avait manifestement pas besoin d'une fiction pour en avoir un avec un vampire.
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________________________________________ 2021-01-18, 23:57

Stefan n’avait jamais eu besoin de faire le ménage par lui-même avant la malédiction. Il avait toujours des gens pour le faire à sa place. De par son rang royal, puis aristocratique, il n’avait jamais été éduqué à faire les tâches "ingrates". Ainsi, il n’était pas surprenant de remarquer qu’il ne semblait pas vraiment efficace dans sa tâche de ramasser les débris. On pouvait bien lui pardonner vu son éducation, mais quand même il aurait dû avoir une meilleure main après 8 ans à Storybrook (sans compter la malédiction)! Dans tous les cas, il réussit tout de même à retirer le plus gros. Le reste serait réservé pour le personnel. Après tout, c'était leur boulot de faire le ménage et ce n’était pas aux clients de le faire. Il payait pour relaxer, non pas pour récurer.

Honey Lemon, de son côté, entretenait la conversation, s'intéressant de la raison pourquoi il trouvait le roman stupide et niai. Elle s’intéressait aussi au livre de Bram Stoker et à savoir s’il avait l’intérêt de raconter sa vie dans une interview. Il alla la rejoindre, s’asseyant à côté d'elle dans le lit. Il haussa les épaules et croisa ses doigts ensemble.

- Soyons réalistes, pourquoi un vampire irait annoncer à un journaliste qu’il est un vampire et lui raconter son histoire? Combien même qu'il le tue ou quelque chose du genre pour préserver son secret, ce serait prendre un risque inutile d’ébruiter la vérité sur sa nature, ainsi attirant des humains en colères et dangereux vers sa planque où il pourrait être tué dans son sommeil. Imaginons qu’il sous-estime l’humain. Il pourrait réussir à s'échapper je ne sais comment et bien vite toute sa vie serait dans les premières pages du journal local! Il faut vraiment manquer de jugeote, sinon ne pas craindre de mourir pour prendre un tel risque inutile. Donc, forcément, je ne serais pas intéressé à raconter ma vie, même dans une ville où une sorcière ne risque pas de finir sa vie sur un bûcher. Je n'ai pas assez confiance aux mortels pour cela. Disons, que pardonnez-moi, mais les humains n’aiment pas être servis dans un verre de cristal. Par contre, ironiquement ils n’ont aucun problème à faire cuire du sang de cochon et aller jusqu’à manger sa viande. Désolé, humour sombre de vampire. Je sais que le meurtre, ce n’est pas bien. Ne craignez rien. Tout cela pour dire que les humains n’aiment pas les vampires, qu’ils veulent les tuer ou pas. Croyez en mon expérience. Enfin, en général... Certains peuvent partager une chambre d’hôtel avec l’un d’eux sans broncher..., il dit avec un sourire en coin. Non, je n’ai pas lu le roman sur moi-même. Cela ne m'intéresse pas. C'est trop étrange. Je préfère ignorer cela et faire comme si je n'avais jamais été un personnage. Ainsi, je comprends fortement vos raisons de ne pas faire de même pour vous. Comme nous parlons de romans... Quel est le pire ou le meilleur que vous avez lu et pourquoi?


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________________________________________ 2021-01-19, 00:38 « Science is magic that works. »

Etre assise sur le même lit que Stefan n'était sans doute pas plus étrange que de l'avoir laissé la voir si vulnérable moins d'une heure auparavant. Même si c'était la partie du weekend qui laissait Honey la plus perplexe. Mais peut-être aurait-elle dû garder le roman dans ses mains. Même s'il n'était pas à elle, ça lui aurait donner quelque chose pour s'occuper les doigts, voire une partie de son esprit qui tentait vainement de donner du sans à toute cette histoire.
L'histoire de Lestat le vampire, quoique totalement fictive, était une chose paradoxalement plus facile à appréhender pour l'esprit de la jeune femme même si elle avait choisi ce sujet de conversation plus par défaut que par véritable passion. La littérature fantastique, ce n'était pas vraiment sa première passion. Et ça n'avait pas l'air d'être celle de Stefan non plus.
A sa première question, qui était en fait rhétorique, Honey ne put s'empêcher de répondre, factuellement :
- Eh bien si le personnage ne prenait pas cette décision il n'y aurait pas de roman, pour commencer. Et puis j'imagine qu'un vampire très vieux n'a pas nécessairement pléthore d'amis, il est donc raisonnable de croire qu'il ait simplement envie de faire la conversation avec une personne et de pouvoir être honnête avec elle, pour une fois. Comme ce que vous avez fait en venant me confirmer tout de go qui vous étiez véritablement sans que je n'en ai fait la demande, en fin de compte, observa la jeune femme en croisant son regard.
La bibliographie d'Anna Rice n'était certes pas son univers préféré mais Honey était heureuse de constater qu'elle savait toujours aussi bien analyser les intentions des êtres de papier. Et cette analyse, curieusement, la ramenait au vrai vampire, fait de chair, d'os et de sang, qu'elle connaissait. Manifestement, si Honey voyait juste dans les motivations imputées au héros de l'auteure, elle avait visé plutôt juste pour ce qui était des véritables vampires.
La jeune femme, intrépide, sans doute, dans sa réflexion, ne put s'empêcher d'ajouter :
- Vous me sous-estimez peut-être aussi. Quand bien même je partage une chambre d'hôtel avec vous sans broncher.
L'esprit de Honey ne pouvait s'empêcher de créer un parallèle entre les connaissances qu'elle s'était vu servir sur un plateau et l'entretien entre le journaliste et le vampire du roman. La seule différence c'était que le journalisme ne faisait pas partie des compétences de Honey. Les articles qu'elle écrivait étaient destinés à des revues scientifiques, pas aux colonnes des faits divers et autres nouvelles fraiches et scandaleuses. Elle connaissait certes Kara Walters et Lena Davis, journalistes de leur état, mais à quoi cela pourrait-il bien servir que Honey revende tout ce qu'elle savait sur le comte Dracula ? Ce n'était pas comme si la ville n'était pas déjà peuplées de tout un tas de personnes que la plupart des humains ne supposaient pas réelles ! En fin de compte, la seule différence que Honey voyait entre son savoir et sa "relation" avec le vampire, était que Stefan n'avait aucune idée de toutes les relations qu'elle avait et de tout le tort qu'elle aurait pu lui causer si elle avait été mal intentionnée.
Ca, et peut-être le fait que les personnages du roman comprenaient l'intérêt d'un trait d'humour placé au beau milieu du raisonnement.
Honey préféra l'ignorer purement et simplement, se contenta d'un sourire aimable quand Stefan s'excusa d'en avoir fait. La blague était sans doute amusante quand on comprenait son intérêt à ce moment précis.
Heureusement, la conversation embraya sur quelque chose sur lequel Honey pouvait avoir un avis, même si les romans n'étaient pas sa source de lecture principale. Elle en lisait tout de même. Elle lisait, en fait, énormément. Et rapidement. Pourtant, il lui fallut quelques instants de réflexion dont elle n'aurait pas eu besoin s'il avait lu Dracula, que Honey se souvenait avoir eu entre les mains lorsqu'elle était au lycée. Toutefois, elle pouvait comprendre la réticence de Stefan de parler de ça et de risquer de raviver de plus ou moins bons souvenirs. Personne, à sa connaissance, ne voulait être un personnage, une marionnette. Tout le monde voulait avoir le contrôle sur sa propre vie et Honey n'échappait pas à la règle.
- Eh bien, je ne tiens pas réellement de classement, en fait. De mon point de vue, vous ne pouvez pas comparer Shakespeare et Agatha Christie ou JK Rowling et Helen Fielding, sans compter que je lis davantage d'ouvrages scientifiques que de roman. Vous m'auriez demandé lequel je préfère lire j'aurais sans hésitation répondu Stephen Hawkins. C'était un homme truculent et incroyablement savant. Sans doute plus que moi. Toutefois, je vais essayer de vous fournir une réponse plus satisfaisante que celle-ci. Il y a quelques années j'ai lu Cloud Atlas (ndlr : Cartographie des nuages en VF mais je lis pas en français) de David Mitchell et je l'ai trouvé très inspirant. Ce sont les destins croisés d'humains qui ne se verront jamais car ils ne vivent pas à la même époque. Mais on comprend au fil de la lecture que leur vie ont eu une influence les unes sur les autres, même s'ils ne sont plus là pour le voir ou qu'ils n'étaient pas là quand l'Histoire s'écrivait pour eux. Et j'ai trouvé ça chouette.
Honey sourit à personne en particulier puis cita de mémoire :
- A la fin du roman, le personnage Haskell Moore dit : "Quels que soient vos efforts, ils ne représenteront guère plus qu'une seule goutte de pluie au milieu d'un océan". Et son gendre, Adam Ewing lui répond : "Mais qu'est-ce qu'un océan sinon une multitude de gouttes de pluie ?" Ouais, je trouve ça très chouette, confirma Honey pour elle-même. Je ne pourrai pas affirmer que c'est le meilleur roman que j'ai lu mais je l'ai trouvé inspirant. Navrée, je vous ai spoilé les deux dernières répliques, constata la jeune femme en ramenant lentement ses jambes sous son menton pour qu'elles lui servent d'appui. Et vous ? Même si vous n'avez pas lu Dracula j'imagine que vous avez lu davantage de choses que moi, affirma la blondinette. Vous arrivez à choisir ?
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________________________________________ 2021-01-19, 22:24

Honey Lemon ne savait pas à quel point elle avait raison sur la vie sociale des vieux vampires. Forcements, ces derniers ne s’entouraient généralement très peu puisqu’ils étaient déjà rares à survivre longtemps, mais aussi parce la méfiance est de mise, même entre eux. Il avait donné sa confiance à sa créatrice. Sombre erreur. Elle l’avait trahi et était devenue par ce fait même son ennemie. Même les tueurs de vampires n'avaient pas droit à une haine comme celle il vouait à Lilith, cette rouquine détestable. Donc... Il avait clairement plus d’ennemis que d’amis. Après tout, rares étaient les humains à faire amis-amis avec le loup qui pouvait éventuellement les dévorer tout cru. En tout cas, la blonde semblant intéressante d’ajouter qu’il la sous-estimait peut-être et il se contenta d’hausser les épaules.


- Nullement. Je sais ce que vous pourriez faire, miss Lemon. En fait, je sais que vous êtes de confiance, c’est tout. Vous n’êtes pas comme ces gens à qui j'ai pu l'offrir par le passé. Je sais que je ne risque pas ma vie de vous avoir dévoilé ma nature.


Sa collègue se prêta au jeu, répondant à sa question à savoir si elle avait des romans préférés. Il était intéressant de constater ses goûts et son amour pour l’œuvre du scientifique Stephen Hawkins. Il allait retenir ces informations en mémoire, forcément. Ne sait-on jamais s’il avait besoin d’informations ou d’idées pour quoi que ce soit. Elle aussi voulait savoir s’il avait des préférences. L’homme se frotta la mâchoire en réfléchissant quelque peu, essayant de voir si quelque chose pouvait sortir du lot, mais il fit finalement non de la tête.

- Je suis un amateur de littérature, un grand féru de l’art classique et victorien. Je dois dire qu’il faut réellement que cela soit un navet pour que je n’aime pas. Tout livre à une histoire à raconter qu'elle soit sur ses pages, entre ses lignes, voir même sur sa couverture. Que ce soit Poe, Mary Shelley, Dikens, Conan Doyle, Shakespeare, Baudelaire, j’ai beaucoup d’admiration pour eux... J’ai d’ailleurs eu la chance de rencontré Shakespeare. Homme fascinant. J’ai pu assister aux premières de ses pièces et j'ai même fréquenté quelques-unes de ses actrices et lui-même par ailleurs... Si vraiment je devais choisir, je partirais sur ce poème de Baudelaire qui m’a marqué lorsque je l’ai lu pour la toute première fois à sa sortie. Les Fleurs du mal sont un recueil sublime, mais l'horloge est le poème qui est ressorti du lot.


Regardant droit devant lui, dans le vide, il semblait réfléchir aux mots qu’il devait dire avant de se lancer, récitant les vers sans une seule erreur, se souvenant par cœur de chaque ligne.

- Horloge. dieu sinistre, effrayant, impassible,
Dont le doigt nous menace et nous dit : » Souviens-toi
Les vibrantes Douleurs dans ton coeur plein d’effroi
Se planteront bientôt comme dans une cible,

Le plaisir vaporeux fuira vers l’horizon
Ainsi qu’une sylphide au fond de la coulisse ;
Chaque instant te dévore un morceau du délice
A chaque homme accordé pour toute sa saison.

Trois mille six cents fois par heure, la Seconde
Chuchote : Souviens-toi ! – Rapide, avec sa voix
D’insecte, Maintenant dit : Je suis Autrefois,
Et j’ai pompé ta vie avec ma trompe immonde

Remember ! Souviens-toi, prodigue ! Esto memor

(Mon gosier de métal parle toutes les langues.)
Les minutes, mortel folâtre, sont des gangues
Qu’il ne faut pas lâcher sans en extraire l’or

Souviens-toi que le Temps est un joueur avide
Qui gagne sans tricher, à tout coup ! c’est la loi.
Le jour décroît ; la nuit augmente, souviens-toi.
Le gouffre a toujours soif ; la clepsydre se vide.

Tantôt sonnera l’heure où le divin Hasard,
Où l’auguste Vertu, ton épouse encor vierge,
Où le repentir même (oh ! la dernière auberge ),
Où tout te dira : Meurs, vieux lâche ! il est trop tard »


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________________________________________ 2021-01-20, 00:15 « Science is magic that works. »

Savoir qu'on avait à ce point gagner la confiance d'une personne avait quelque chose d'à la fois étourdissant et extrêmement gratifiant. D'autant plus lorsqu'on avait pas fait grand-chose pour essayer de la mériter. Honey Lemon était une jeune femme polie et c'était tout ce qu'elle avait tâché d'être en présence de Stefan, même quand celui-ci la mettait mal à l'aise ou tenter de l'effrayait. La curiosité de la jeune femme lui donnait naturellement envie d'en savoir plus, de comprendre sur quels éléments, sur quelles preuves, pourrait-on dire, Stefan se basait pour aboutir à une conclusion si définitive et potentiellement lourde de conséquences pour lui si elle s'avérait fausse, mais elle n'en fit rien et se contenta d'accepter le compliment en hochant la tête. A la réflexion, Honey n'était même pas certaine que cette impression qu'elle avait pu imprégner chez le vampire tenait du rationnel. Il avait peut-être juste besoin d'amitié et avait peut-être su se contenter ou se satisfaire de ce qu'il avait trouvé sur son chemin. Les vampires, craints et solitaires, même s'ils étaient sur Tinder ou vivait à Storybrooke, ne devaient pas avoir un cercle social très grand.
Avec les siècles et les connaissances qu'il avait amassés avec lui, Stefan ne faisait qu'élargir le gouffre qui le séparait des autres. Il restait en décalage avec son époque, et l'avait prouvé bien des fois, quoique très savant sur les choses du passé. Peut-être que Honey aurait dû choisir un classique littéraire plus ancien. Shakespeare, par exemple. Elle appréciait particulièrement l'œuvre du Barde et songeait, avec un peu de recul, qu'elle lui aurait davantage parlé que de la littérature contemporaine, à lui qui se disait féru de classiques.
Malheureusement pour Stefan, Honey était une femme qui vivait avec son temps. S'il observait encore le passé, elle était résolument tourné vers l'avenir. Il était un mythe et elle une scientifique. Il était ténébreux et elle solaire. Au sens métaphorique et presque aussi littéral, ils étaient le jour et la nuit. Honey ne parvenait ainsi pas à comprendre pourquoi Stefan faisait le choix de sa compagnie plutôt que d'une autre personne, tout en sachant qu'elle avait sa part de responsabilité dans les événements puisque c'était elle qui avait accepté de l'accompagner.
Et c'est ainsi qu'elle l'écouta patiemment égrener une nouvelle partie de sa longue liste d'amants et d'amantes, pas particulièrement étonnée de retourner sur ce terrain qui lui était si familier. Au demeurant, cela devait être intéressant d'avoir conversé avec le Barde en personne et Honey était presque d'accord pour ne pas signaler à Stefan que non, vraiment, elle n'avait pas besoin de savoir avec qui il avait couché. En fait, lui dire avec qui il n'avait pas eu de relations sexuelles lui aurait sans doute fait gagner un temps précieux.
Heureusement, de fil en aiguille, Stefan continua à parler de littérature. Imitant Honey, il récita à son tour et de mémoire le poème de L'Horloge. Un des préférés de Honey (ndlr : un des miens aussi), qui trouvait que Baudelaire avait su poétiser avec justesse l'écoulement inévitable du temps qui menait inexorablement les Hommes vers leur funeste destin.
Le poème n'était pas son préféré, cela dit. Sinon elle aurait sans doute fait tatouer une parti de ses vers dans le creux de rein et non ceux de William Ernest Henley. Toutefois, Honey écouta la récitation avec attention, observant Stefan et son regard perdu, se demandant à quoi il pouvait bien penser tandis qu'il parlait. Etait-ce de la concentration afin de ne pas faire d'erreur ou une partie de son esprit s'était-elle envolée hors de ces quatre murs ?
- Vous récitez bien, commenta Honey lorsque le silence retomba dans la pièce. J'imaginais bien que vous aviez une préférence pour la littérature classique et je dois dire qu'en la matière vous avez de bonnes références. Mais je crois aussi que les classiques de demain existent déjà aujourd'hui et que la littérature n'a pas besoin forcément de subir l'épreuve des siècles pour prouver sa qualité. Même si Shakespeare est inimitable, ajouta la jeune femme.
L'allusion au Barde était l'occasion idéale pour rappeler à Stefan de ne pas immanquablement parler de ses conquêtes mais Honey la laissa filer, ne souhaitant pas gâcher sa propre réflexion pour une futilité pareille.
- C'est intéressant, ce choix, de la part de quelqu'un d'immortel. On serait en droit de se demander qui de Dieu ou de l'horloge vous fait le plus peur car je crois que les deux vous effraient, même si vous ne l'admettrez peut-être pas devant moi. Vous avez aussi eu, je pense, bien plus de saisons que ce dont peuvent rêver la plupart des gens. Et, en fin de compte, face au temps, c'est vous qui gagnez et pas lui. Les siècles n'ont pas ou si peu d'effets sur vous. Physiquement, du moins. Sauf que vous avez triché pour remporter la partie.
C'est sur ces mots que Honey conclut son analyse, son esprit studieux ne l'ayant pas longtemps quittée.
- Pardon, se reprit-elle en sortant de son rôle analytique. Je ne résiste jamais à une analyse quand j'en vois une. J'espère que je ne vous ai pas offensé ? Il se peut aussi que vous ayez récité le premier poème qui vous soit venu en mémoire. Mais avouez quand même que, même si c'est bien le hasard qui vous a conduit vers ce poème, la coïncidence reste amusante pour nous, mortels. J'aime aussi beaucoup la poésie. Enfin, certains poèmes. Je pense que cette forme d'art, si elle ne nous interpelle pas, n'interpelle pas quelque chose, de plus ou moins conscient en nous, nous laisse froid. Métaphoriquement, je veux dire, ajouta Honey afin que ce commentaire ne soit pas perçu comme une allusion à l'état physiologiquement du vampire.
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