« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver.
Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)

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 Votre Gloire couronnera nos terres... [Fe]

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Queen Elsa
« Complètement Givrée ⛄ ! »

Queen Elsa

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| Conte : La Reine des Neiges
| Dans le monde des contes, je suis : : Elsa

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Votre Gloire couronnera nos terres... [Fe] - Page 2 _



________________________________________ 2022-06-03, 12:01 « Complètement Givrée ⛄ ! »



FROZEN RAW

∞ Sans notre imagination nous ne vaudrions pas plus
que tout ces pauvres cancres qui nous entourent. ∞



    Un long silence s'installa. Il n'était en rien pesant. Au contraire... il me permettait de penser à ce que venait de dire Aloysius, de réfléchir en toute sérénité et d'abandonner tous mes préjugés, tous mes doutes, toutes mes peurs. Il est difficile de se taire quand on a tant de choses qui nous traversent l'esprit. Difficile de résister à la tentation de briser le silence. Mais qu'aurais-je pu dire sur le moment que je n'aurais pas regretté ensuite ?

    Les doigts de l'homme avaient glissés le long de mes bras jusqu'à atteindre les derniers noeuds qui me retenaient. Ses paroles sifflotaient à mes oreilles. Mon pouvoir... ma beauté... le reflet de nos émotions...

    Je sentis les cordages atteindre mes pieds. J'étais désormais libre et délivrée ! Les mains de l'homme se posèrent ensuite sur mes épaules, afin de me convaincre de me retourner. Chose que je fis sans y apporter la moindre résistance. Trouvant une place en face de moi, Aloysius s'était assis, tandis que je restais sur les genoux, à l'observer et à m'abreuver de ses paroles, en silence.

    « Pensez-vous réellement que nous sommes si différents ? »

    Il m'invita à prendre une position plus confortable. Mais je restais là, sans bouger. Ses paroles continuaient à se déverser dans mon esprit. Même goût pour la royauté... pas les même façons d'agir ou de réfléchir... un soupçon de magie.

    Un sourire se dessina à la commissure de mes lèvres quand il tapote son index sur ma main, posée sur le tatami. Je sentais la taquinerie, l'envie de me faire sourire, de répondre au siens.

    « ...ne vous êtes-vous jamais demandé pourquoi c’était maintenant que nous nous rapprochions d’avantages ? »

    Ses yeux m'observaient avec une telle intensité. Je le sentais scruter mes réactions, mes expressions. Sa question, ses questions, pour la plupart laissaient en suspend, attendaient qu'une réponse de ma part. Mais ce fut par un long silence que je lui répondis. Je ne pouvais pas formuler quelque chose de censé. Ou tout du moins rien que j'aurais pu dire sans rougir. Et ce n'était pas digne d'une Reine d'avoir la peau des joues qui passent du blanc ou rosé...

    Mais ce regard... cette intensité... étais-ce sa façon à lui de montrer son embarras ? Son affection... ?

    « J'aime vous entendre parler... » dis-je en rougissant légèrement, montrant un peu trop mon embarras d'avoir tenu de tels propos. « J'ignore si c'est le son de votre voix, ou vos paroles qui ont généralement pour habitude de me donner de la force et du courage d'aller de l'avant. De voir la vie autrement, avec une vision unique. »

    Je détournais mon regard un petit instant, laissant échapper un léger sourire. J'aurais aimé me débarrasser de cette sensation de malaise, mais elle faisait partie de moi, de ce moment, et je tenais à elle car elle montrait toute mon honnêteté en prononçant ces paroles.

    « Voir est une des choses les plus difficiles dans ce monde. Comprendre ce qui nous entoure, ce qu'on entend, ce qu'on pense... » dis-je en marquant une légère pause. « J'ai parfois la sensation de me comporter comme quelqu'un d'aveugle, en ne voulant pas voir ce qui semble être évident et simple, ou comme un sourd à ne pas vouloir entendre. Ce n'est que lorsqu'on est silencieux, jusqu'au plus profond de son être, qu'on se rend compte qu'il y a une voix, tout au fond de nous. Une voix tapis dans l'ombre qui parle à notre place. Qui dit les choses qu'on aimerait dire, confier. Qui est sans doute agacée de voir qu'on n'ose pas lui laisser le loisir de s'exprimer de vive voix, ne serais-ce qu'un instant, afin de confier ce qu'on ressent réellement. Ca nous simplifierait la vie, même si on craint en réalité que ce soit tout l'inverse. Mais qu'y a t'il de mal à dire ce que l'on ressent, n'est ce pas ? »

    Oui, qu'y a t'il de mal ? Pourquoi ais-je si peur d'exprimer ouvertement toutes mes pensées, tout ce qui me brûle les sens ?

    « Je me sens souvent seule, sans pour autant l'être réellement. Je suis entourée d'amis, de ma soeur, de mon filleul, de personnes qui m'aiment et que j'aime. Mais les souvenirs, les mauvaises expériences, les soucis, les chagrins me donnent l'impression d'être confrontée à ce monde toute seule. De ne pas avoir d'épaule sur laquelle m'appuyer. De ne jamais en faire assez pour mériter d'avoir des gens sur qui compter. J'aimerais avoir un esprit libre. » lui avouais-je. « Ne pas m'attarder sur des futilités. Ne pas avoir peur de regarder, d'observer, d'écouter, et de comprendre ce qui a à comprendre, comme il doit être compris, sans avoir peur de l'avoir mal saisis. J'aimerais être plus attentive aux sentiments des autres, à leurs pensées, mais aussi aux miennes. »

    J'en demande peut-être trop. Se sentir aussi libre et prisonnière à la fois, c'est quelque chose qui me fait tellement mal...

    « Je me rend compte qu'avec vous, plus qu'avec personne d'autre, un simple petit sourire, un clin d'oeil peut faire toute la différence. Il est parfois inutile de parler pour se comprendre. Des petits gestes, comme quand vous avez tapoté ma main juste avant, ou quand vous m'avez simplement souris par le passé m'encouragent bien souvent à vous faire confiance, à ne pas craindre le moindre jugement en votre présence. A être simplement à l'écoute de ce que vous me dites et à vous parler librement, en toute sincérité. » ajoutais-je. « Quand vous êtes là, avec moi, j'ai l'esprit vide de toutes les idées préconçues que j'ai d'ordinaire. J'ai l'esprit apaisé. Ca me permet d'être plus patiente, plus disponible, plus entière et ça se répercute sur ma vie dans son intégralité, quand je vous quitte. Même si c'est à ce moment là que je ressens généralement un vide. »

    Un vide pesant. Un vide impossible à combler...

    « J'ai toujours été quelqu'un de patiente. Quelqu'un qui va chercher au plus profond de soi toute la force nécessaire pour mettre ses émotions de côté et faire ce qu'elle doit faire, plus que ce qu'elle aimerait faire. Ce n'est pas un don inné que j'ai eu à la naissance, c'est quelque chose que j'ai récolté durant toute ma vie, avec ce que j'ai vécu, avec les soucis que j'ai rencontré, avec les mauvaises rencontres que j'ai faites. » poursuivis-je. « Quand vous m'avez attachée, que vous m'avez aidé, juste avant. Quand j'ai eu la sensation d'être prisonnière et pourtant plus libre que jamais, j'ai éprouvé une immense paix avec moi même. Une immense sérénité, humilité... il n'y avait plus de peur, d'indifférence, d'ignorance ou de honte... j'aimerais poursuivre dans cette voie, aller plus loin avec vous. Vous avez raison, nous ne sommes pas si différents l'un de l'autre. On a le même goût pour la royauté, on s'entend bien sur quelque sujets, on a tous les deux un grand sens et une grande connaissance de la fraternité et nos différences s'entremêlent jusqu'à obtenir une certaine symbiose. » dis-je à la place du mot magie.

    Y'avait-il déjà songé par le passé à nos ressemblances et nos différences ?

    « Je ne pense qu'à cela. Nos rebondissements. » avouais-je. « Et c'est peut-être la seule chose qui m'effraye avec vous. C'est que au delà de tout ce qu'on a vécu jusqu'à présent, tous les deux, ils ne prennent pas le même chemin. J'ai peur que ce que je ressens pour vous, que ce que ces mots signifient en sortant de ma bouche, nous privent de ces moments passés ensemble, jusqu'à présent. Qu'ils nous conduisent vers quelque chose de différent, qui briserait tout ce que nous avons créé jusqu'à aujourd'hui. Tous ces moments qui me sont si chers. »

    Aussi chers que vous... aussi précieux...

    « Je n'ai pas eu le courage de vous dire jusqu'à présent, ce que toutes ces moments m'ont réellement procurés. Tous ces moments que nous avons passés tous les deux. »

    Un courage qui me venait peut-être maintenant, sans que j'en connaisse la raison. Quelque chose qui me pousse enfin à me confier à lui ?

    « Je n'ai pas eu le courage de vous dire que je me sens mieux, plus confiante non seulement en moi, mais en l'avenir. Que grâce à vous, j'ai le sentiment d'être complète. De devenir une autre personne, plus proche de celle que j'étais par le passé, à Arendelle, dans mon palais de glace, quand ma vie était bien plus simple, qu'aujourd'hui, où je suis en proie à toutes ces contraintes. Je n'ai pas eu le courage de... »

    ...me lâchait-il ce courage ? Je fermais les yeux un instant. Mes pensées reprenaient bien trop de places, se faisaient trop bruyantes. La petite voix était toujours là, mais je n'arrivais plus à comprendre ce qu'elle me disait. Je devais parler par moi même, laisser ma bouche s'exprimer, ou tout simplement mon coeur... aussi difficile que ça l'était pour moi...

    « ...de vous dire à quel point votre vie m'est précieuse. A quel point ces moments passés ensemble le sont. A quel point mes sentiments pour vous sont sincères. »

    Je gardais les yeux fermés. Je ne pouvais plus affronter le regard de l'homme qui se tenait face à moi. Je m'étais bien trop ouverte, bien trop laissée aller...

    « Quand je repense à cette maison... à ces photos... il m'arrive de jalouser la femme dessus. De vouloir être elle... » avouais-je le plus sincèrement possible. « Pardonnez moi pour ces pensées indignent d'une Reine. » achevais-je en baissant légèrement la tête et en laissant mes épaules légèrement retomber.

    Je n'avais plus rien d'une Reine sur le moment. Je n'étais plus qu'Elsa. Mais qui était-elle réellement ? Qu'avais-je envie qu'elle soit ? Il m'arrivait de songer à elle, parfois, mais ce n'était qu'à de très rares moments. Et à chaque fois... cela m'effrayait...

    Les yeux fermés, je sentais cette douce chaleur, cette légère odeur, cette étrange sensation... celle que je ressentais à chaque fois que je pensais à lui. Cet autre lui, dans cet autre monde, même si c'était le miens que je visualisais à chaque fois...
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Aloysius Black
« Before we begin, I must warn you... NOTHING here is vegetarian. »

Aloysius Black

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Sweet dreams are made of this...

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Who am I to disagree ?



| Conte : Le roi Lion
| Dans le monde des contes, je suis : : Scar

| Cadavres : 386



Votre Gloire couronnera nos terres... [Fe] - Page 2 _



________________________________________ 2022-06-30, 21:40 « Before we begin, I must warn you... NOTHING here is vegetarian. »

Ma Gloire couronnera vos terres
“Trois mots qui me feront un roi incontesté, respecté, salué. Le seul dieu vivant qu'on acclame”

Quand lui avait-on fait une telle déclaration pour la dernière fois ? Aloysius avait beau tenter de se le remémorer, il ne voyait pas. Peut-être parce que le psychiatre n’était que l’invention d’une reine déchue et jalouse et que cette invention n’avait jamais véritablement prêté attention aux louanges proférés à son égard, impassible et hermétiques aux bons sentiments. Il y en avait eu pourtant, d’une autre nature sans doute. Nudge par exemple, cette pauvre jeune femme, cobaye du malin qui n’avait connu que l’hôpital pendant les premières années de sa vie. Une demoiselle d’une vingtaine d’année à la douceur et l’innocence d’une enfant de 6 ans. Il avait vu briller dans ses yeux une lueur d’admiration qui s’était mue avec le temps en un sentiment qu’elle avait pris pour de l’amour de façon erronée, pervertie par son manque de connaissance et sa solitude. Elle s’était tant plongée dans son mensonge qu’elle n’avait même pas vu la lame s’approcher. Il lui avait rendu hommage de la plus belle des façons pourtant, il était certain que de là où elle était, si tant était qu’on puisse croire à un au-delà, elle lui était reconnaissante.

Il y avait peut-être eu Sarabi aussi, dans sa tendre jeunesse et avec Scar plutôt qu’Aloysius. Quand la jeunesse parlait pour elle, déclarant des mots et des phrases qu’elle pensait croire mais sur lesquelles elle se trompait. Lionne stupide... il sentait encore la haine monter en lui quand il réalisait à quel point elle s’était contentée de le prendre en pitié, la douce et pure Sarabi avant de se détourner de la pire des façons, se rendant compte qu’un chien sans collier comme elle semblait le voir, ne la ferait jamais autant briller qu’un athlète aux muscles puissant et au cerveau en gelé. Comme la puberté l’avait rendue détestable, cette traîtresse qui s’était “consolée” de la blessure qu’elle lui avait infligé dans les bras de son grand frère.

Mais rien, aucune d’elle, n’était similaire à ce qu’il vivait et entendait à présent. Parce qu’Elsa ne l’idéalisait pas par manque de connaissance, par innocence mais parce que sans qu’elle ne sache vraiment pourquoi, ils se complétaient. S'il avait pu trouver leurs premiers moments risibles, plaisant au toucher de l’égo, sans y voir une avancée pourtant, il voyait à présent de façon lumineuse ce qui s’était petit à petit mué en une nouvelle sorte d’évidence. Il avait hoché la tête d’un air entendu, un sourire avenant sur le visage lorsqu’il lui avait confirmer qu’il n’y avait rien de mal à l’idée de dire ce que l’on ressentait. Il le pensait sincèrement. Il était psychiatre après tout, pourquoi aurait-il convenu du contraire ? Lui-même était défaillant au regard de la norme. Il ressentait moins que la normale, différemment, mais il s’en accommodait depuis son plus jeune âge. Là où d’autres ressentaient de l’amour, il restait de glace, là où certains voyaient du dégoût, il y trouvait un intérêt, parfois même un plaisir que d’aucun plaçait dans d’autres distractions ou... d’autres chaires. Il ne disait jamais vraiment ce qu’il ressentait car il avait appris depuis son plus jeune âge que ce qu’il était se devait d’être caché au commun des mortels. Seuls d’infimes beautés de la Nature auraient sans doute la force, le courage de le comprendre. L’affinité et l’empathie aussi, sans doute. Le reste se faisait hermétique, le considérant sans doute comme un “monstre”. Alors Aloysius ne disait rien, rien hormis à ses victimes, oreilles attentives par la peur, l’espoir dérisoire aussi peut-être que leur attention les sauverait de leur sort. Ce n’était jamais le cas. Quand il choisissait, il ne revenait pas en arrière, aussi choisissait-il attentivement. Il se parlait aussi à lui-même, par ses pensées ou ses dessins, plus ou moins sombres, graphiques, vivants ou morts... Beaucoup tournaient autour d’elle ces derniers temps. Elle qui avait le droit à la parole, à dire ce qu’elle ressentait car ce qu’elle vivait été commun, à la norme de l’adéquat et d’un profond ennui bien souvent. Mais pas aujourd’hui. Car aujourd’hui, il s’agissait de Lui.

Elle se sentait seule, même entourée. Quelle ironie il y avait dans cet instant. De les voir si proche dans cette situation et pourtant si différents. Elle se sentait seulement. Il n’y avait rien de solitaire en elle. Des gens l’aimaient et comptaient sur elle. S’il devait la tuer, il devrait d’abord s’assurer de tant de choses pour qu’elle n’éveille pas les soupçons, pour que personne ne s’inquiète. Non, elle n’était pas seule, elle était aimée, choyée, protégée aussi... mais rien de tout cela n’avait suffisamment d’importance à ses yeux en cet instant pour que ne le vois. Il comprenait que l’importance qu’elle n’y accordait pas n’était pas lié à un quelconque égoïsme de sa part. Les égoïsmes se sentaient d’ailleurs rarement seuls quand il s’agissait de penser à soi. Non, elle se sentait seule parce que son esprit les refoulait, les repousser, par manque d’amour propre justement. A sa différence, Aloysius ETAIT seul, même entouré. Parce qu’il s’aimait ainsi, comme une ombre passant dans la foule, l’influençant sans que jamais personne ne puisse savoir comment. Il en tirait toute sa force. Il s’y complaisait. Lorsqu’il était reparti, peu avaient ressenti un manque à son départ, un jour il avait été là, et le lendemain il avait disparu. Elsa elle-même avait regretté sa fonction, ce qu’il avait incarné et la façon dont il l’avait fait mais nullement ce qu’il était. Cela se corsait pourtant à présent... s’il disparaissait de nouveau, ne penserait-elle pas plus à qui il était ? Ce vide, elle l’avouait elle-même à présent, elle le ressentait jusqu’à la simple seconde où leurs chemins se séparaient.

Il créait une dépendance dans son esprit, il le voyait. Il aurait été pourtant si simple de l’en départir. Il suffisait qu’elle comprenne qu’elle ne se faisait pas assez confiance, que ses peurs prenaient le pas sur le tout, ce qui la poussait à avoir envie de s’éloigner. Elle ne ressentait plus cela avec lui. Elle ne se voyait pas comme un danger... était-il possible qu’une partie de son esprit, aussi cachée soit-elle, pouvait admettre qu’il était bien plus un danger qu’elle ne l’était ? Ses narines en frémirent d’une excitation pourtant contrôlée puisque rien d’autre ne transparu alors de son attitude. Il était le pilier de sa confiance. Il suffisait qu’elle en prenne conscience, qu’elle comprenne qu’il était que la clé de voute, le soutien qui pourrait ensuite être retiré pour que sa seule force, sa seule confiance en elle puisse l’aider à s’affirmer pleinement. Il réagissait pourtant à présent que rien ne tardait à l’idée de finir cette séance, cette leçon. Il aimait le pouvoir qu’il exerçait sur elle, ce manque et cette dépendance, car plus qu’Aloysius, Scar avait véritablement l’impression de compter pour quelqu’un en cet instant pour ce qu’il était et il n’avait aucune envie que cela cesse ou change, même.

Il la laissa parler jusqu’au bout, sans l’interrompre. C’était si délicieux. Il craignait bien trop que le moindre mouvement brusque, la moindre parole puisse la refermer complétement et qu’il passe à côté de toutes ces choses qu’elle voulait dire pourtant. Et elle y venait, tout autant que son esprit à lui s’y ancrer, à cette vision d’un futur différent. Elle lui apportait en cet instant toutes les preuves qu’il n’avait jusqu’alors que supposé sur cette autre direction, tout droit venue d’un autre univers qu’ils avaient alors prit dans un passé jamais réalisé ici. Il lui avait été d’une facilité déconcertante que de faire confiance à cette personnalité de malédiction qu’on lui avait donné, de ne pas la refouler mais de l’accueillir comme un ami dans sa vie, le seul ami duquel il s’était senti aussi proche. Il y avait bien longtemps que Scar n’avait plus vraiment eu d’amis. Des alliés, il en avait eu, certes, mais rien d’intime, de fort, qu’il n’aurait pas manqué de trahir à la première difficulté. C’est ce qu’il avait ressenti pour Aloysius. Car pour une fois depuis longtemps, il ne se sentait plus seul et il ne l’était plus non plus. A la différence d’Elsa, il y avait bien longtemps que le lion n’était plus entouré. Il était répudié de toute une tribu qui daignait encore lui accorder les baffons d’une grotte parce que son grand frère à la bonté si royal avait accepté de le garder avec lui après sa première trahison. S’il n’avait pas été aussi dévoré par la haine, peut-être aurait-il pu voir que Mufasa ne souhaitait que de s’approcher de lui, de tenter une réconciliation mais il était déjà trop tard pour cela. Non, le seul frère, il l’avait trouvé en s’observant dans le miroir, dans le corps de cet humain d’une quarantaine d’année, psychiatre solitaire et tueur en série cannibale. A croire que la douceur et la bonté ne pouvait plus s’allier à lui... jusqu’à Elsa.

Il pouvait alors comprendre pourquoi son double l’avait choisi en la connaissant plus tôt. A deux, ils avaient formé un tout, loin de la solitude réelle et pensée de l’un et de l’autre. Elsa avait vu en Scar ce que personne d’autre n’avait su voir jusqu’alors, malgré ses zones d’ombres, sa haine et sa douleur et son amour l’avait sans doute un peu transformé au passage. Il ne pouvait pas le dire à la blonde en face de lui, mais ce qu’il était devenu lui aujourd’hui avait presque immédiatement détesté cet être de douceur et de sentiment qu’il avait vu. Cet être faible et endeuillé, loin du lion sarcastique, loin du psychiatre stoïque. Il n’avait aucunement envie de devenir cet être mais Scar se demandait si la possibilité d’avoir sa propre version de l’histoire se pouvait... tout comme elle d’ailleurs. L’autre Elsa n’avait jamais eu à connaître le psychopathe... se pourrait-il que celle-ci puisse s’en accommoder ? Ou à l’inverse le fustiger ?

Elle avait toujours les yeux clos et Aloysius avait dirigé sa main vers la joue de la jeune femme, pour un geste familier qu’il n’avait encore jamais fait jusqu’alors. Avec douceur, il avait caressé la fraîcheur de sa peau, la laissant glisser quelque peu avant de rester posée sur celle-ci, avec la même douceur, comme se voulant rassurante et apaisante. Il n’avait pas besoin qu’elle ouvre les yeux et le regarde, il pouvait voir sa respiration s’apaiser au rythme où sa poitrine se gonflait et se dégonflait, il pouvait presque percevoir les battements de son cœur. Le geste était commun et pourtant intime. Une intimité qu’il s’était toujours gardé d’avoir avec elle, sentant pourtant son désir monté en elle mais sans jamais franchir le pas. Par respect. Parce qu’il était trop tôt aussi. Son air revêche et guindé, sa fierté, tout trois l’auraient sans doute repoussé, lui faisant comprendre à quel point ce n’était pas convenable. Aloysius était un gentleman, il était hors de question qu’il puisse paraître grossier ou envahissant. Alors il avait attendu, attendu qu’elle se livre comme elle venait de le faire, qu’elle baisse complètement sa garde afin que sa paraisse consenti, même implicitement. Avec douceur, il précisa :

— A mes yeux, vous avez toujours l’air d’une Reine, Majesté. Peut-être même plus en cet instant... Il n’y aucune pensée indigne à une Reine... tant qu’elle les assume pleinement. Il faut vous assumer, Elsa.

Son index glissa alors sur sa mâchoire, en dessinant les contours avant que sa main ne vienne se reposer sur sa propre cuisse, hésitant un instant. Il y avait si longtemps qu’il n’avait plus parlé de cet être méprisable...

— Vous savez... lorsque j’étais encore enfant mon père manquait rarement de dispenser sa sagesse... Je réalise aujourd’hui que je suis psychiatre que même si j’ai rarement été d’accord avec lui, pour des raisons bien plus sentimentales que cohérente, je dois admettre qu’il y avait du bon dans ce qu’il disait. Un jour, il lui est arrivé de condamner à tort l’un de ses sujets. Quand la preuve a été amené qu’il avait eu tort d’agir de la sorte, il a levé la peine sur le sujet, la prise à son compte et il a dîner à notre table le soir-même. Mon frère, qui était bien plus fougueux et impulsif que moi a directement protesté : “Mais Père... vous êtes le Roi ! Vous n’auriez pas dû revenir sur votre parole !” Alors mon père nous a regardé gravement l’un et l’autre, comme à chaque fois qu’il s’apprêtait à nous distiller de son savoir et il a alors déclamé “n’ai pas Roi, celui qui domine. La Royauté réside dans l’assumation”.

Il avait laissé un temps de pause, lui laissant le temps d’ouvrir les yeux sans lui demander pourtant. Bientôt, ses deux prunelles apparurent à sa vue et il précisa :

— L’enfant que j’étais réfuta pendant de longues années cette théorie, je dois bien l’admettre. Mais la sagesse … et les années...

Il fit un geste d’autodérision en sa direction.

— Eurent raison de mon raisonnement. La malédiction m’avait apporté ce goût pour la philosophie aussi et je dois bien avouer que les travaux de Madame Arendt sur le sujet m’ont semblé plus qu’intéressant. Vous êtes Reine dans chaque pas que vous faites, chaque inspiration prise, chaque sourire, chaque pensée, chaque instant de votre vie. Parce que vous êtes née ainsi, vous êtes née pour prendre ce rôle et vous le fait à la perfection. Il vous manque juste parfois le fait d’assumer vos choix et vos pensées. Assumez-les Elsa, elles sont ce que vous êtes, vous y avez le droit.

Il releva une fois de plus son menton de son doigt, l’observant intensément, détectant chez elle chaque palpitation de son cœur qui s’accélérait, ses pupilles qui se dilataient, ses lèvres toujours pulpeuses mais plus sèches qu’à l’ordinaire. Baissant la voix, il précisa :

— Vous n’avez pas à la jalouser... Vous... vous pouvez avoir autant, bien que différemment. Peut-être... peut-être même plus d’une certaine façon...

Il lui avait tendu les mains pour qu’elle les prenne, comme s’il s’apprêtait à la relever alors qu’il était toujours bien assis, bien sur sa position. Elle finit par le faire, hésitante, se demandant peut-être ce que ses paroles voulaient dire ou où il voulait en venir peut-être. Il n’aurait pas à la faire patienter longtemps. Tirant doucement sur ses bras, il la força à avancer dans sa direction si elle ne souhaitait pas tomber. Elle était toujours sur ses genoux, il était largement plus simple pour elle de se mouvoir alors que pour lui. Lorsqu’elle fut suffisamment proche à son goût, il relâcha ses mains et la dévisagea un instant, se remémorant ses paroles, se gorgeant de l’incertitude que formaient ses traits.

— Je pense que vous avez déjà fait beaucoup de progrès aujourd’hui, c’est très prometteur pour une première séance. Et même si nous l’avons fait bien plus en tant qu’amis que si vous étiez tout de même ma patiente, je me sens dans l’obligation de préciser tout de même à voix haute que cette séance est désormais terminée. Il est très important de garder une certaine déontologie dans ce que nous faisons Elsa, séparer le sentimental de l’exercice thérapeutique.

Il avait choisi soigneusement ses mots plutôt que de parler de “thérapie”, ce qui revenait pourtant au même, de peur de la brusquer ou l’inquiéter. Un jeu de mot, un abus de langage qui était bien utile pourtant sur nombres de patients. Toujours à voix basse et douce, il précisa :

— Je pense que nous sommes pourtant un peu passé dans le sentimental avec ce que vous m’aviez dit et si je ne peux pas y répondre en tant qu’hôte de cette séance... je le peux désormais maintenant que nous n’y sommes plus. Vous méritez une réponse Elsa, c’était courageux de faire ce que vous avez fait ce soir. Je ne suis pas sûr moi-même que j’en aurai été capable...

Bien sûr qu’il en était capable, mais il servait parfois de froisser faussement son égo pour gonfler celui de l’Autre.

— Vous m’avez dit tant de belles choses, permettez-moi au moins de vous rendre la pareille sur l’une. Vous semblez dire que vous vous éveillez à mon contact, que vous êtes plus capable aujourd’hui de vous assumer que vous ne le faisiez avant. Si vous reprenez alors votre part de “Reine” pour reprendre la théorie de mon défunt père sur l’Assumation, je crois que ce soir, par votre courage et votre honnêteté, vous me rendez ma part de Roi, celle d’assumer à mon tour ce que je n’aurai peut-être pas...

Il déposa de nouveau sa main sur sa joue, la faisant glisser avec douceur jusqu’à la nuit de la jeune femme, sans douleur, sans se presser.

— Oser... assumer.

Il se pencha alors un peu plus vers elle, posant ses lèvres sur les siennes avec douceur, sans rien forcer, presque timidement. C’était des plus étranges. Pas quelque chose qu’il faisait couramment. Il avait pourtant embrassé bien souvent, mais ceci c’était accompagné du devoir de l’acte, duquel il tirait souvent bien moins de plaisir que ses congénères humains. Le meurtre l’excitait largement plus, mais il avait appris que ce rapport social était parfois nécessaire et il savait lui-même en tirer quelques bénéfices. Que ce soit dans la violence et l’alcool avec Yzma, dans la sauvagerie avec Angela, chaque baiser avait été assemblé à un acte sexuel, dépourvu de tout autre sentiment que celui de la chair. Ici pourtant, il ne demandait rien de plus à la jeune femme que ce qu’il faisait en ce moment, une étrange connexion, presque nouvelle, qui se goûtait par le toucher de ses lèvres fines sur celles charnues de la blonde. Il suspendit presqu’instantanément son action, se retirant légèrement, laissant uniquement sa bouche frôler celle d’Elsa, pour ouvrir les yeux. Elle les avait aussi ouverts, sans doute sous la surprise de son retrait. Comme elle l’avait si bien dit, ils leur arrivaient de se comprendre et de se parler sans même ouvrir la bouche. C’était le cas en cet instant. Il l’interrogeait du regard : avait-il bien fait d’aller si loin ? Devaient-ils poursuivre ou se stopper tant qu’il en était encore temps ? Était-ce quelque chose qu’ils étaient prêts à... assumer ?

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| Conte : La Reine des Neiges
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________________________________________ 2022-07-17, 09:39 « Complètement Givrée ⛄ ! »



FROZEN RAW

∞ Sans notre imagination nous ne vaudrions pas plus
que tout ces pauvres cancres qui nous entourent. ∞



    Ce n'était pas digne d'une Reine. Ca ne l'était pas d'un Roi. Et pourtant, dans l'intimité de ce bureau, j'avais senti une main familière se poser sur ma joue, aussi lentement et tendrement que ces lèvres qui avaient suivi, frôlant ainsi les miennes.

    Une Reine ne donne qu'un seul et unique baiser, à celui qu'elle aime et qui portera le poids de la couronne à ses côtés. Bien sûr, ils en échangeront d'autres par la suite, mais ce n'est qu'un seul qu'elle offre à la personne digne de l'accompagner dans toutes les tâches de sa vie de monarque.

    En réfléchissant une nouvelle fois à tous ces textes qui étaient écrits dans les livres de la grande bibliothèque d'Arendelle, je comptais mentalement le nombre de premier baiser que j'avais déjà offert au commun des mortels. Sans doute trop. Beaucoup trop... et voilà que je recommençais. Bien entendu, cette fois ci, c'était différent. Parce qu'au delà de l'homme qui se tenait face à moi, se trouvait également un Roi. C'était la toute première fois que j'en embrassais un. Et j'ignorais si c'était l'ambiance de la pièce, l'intimité de cette séance, les souvenirs d'une vie passée ensemble qu'on n'avait pas vécu ou simplement lui, qui faisait que ça avait quelque chose de bien différent avec tout le reste que j'avais connu jusqu'à présent !

    Je n'avais rien demandé de plus, gardant les yeu fermés un petit instant.

    « Oser... assumer... »

    Les mots de monsieur Black revinrent dans mon esprit. Il m'avait poussé à oser. Poussé à assumer. A faire jaillir cette sensation, ce sentiment qui commençait à se frayer une place au fond de mon être. Il m'avait poussé à l'embrasser. A sentir sa main faire une légère caresse sur ma nuque. A sentir le doux contact de ses lèvres tout contre les miennes. A... oser... assumer...

    Mes yeux s'ouvrirent tout doucement, croisant ainsi le regard de l'homme qui se tenait face à moi. Ils étaient emprunt de doutes. Qu'est ce que je venais de faire ? Ou plutôt qu'est ce que je venais de comprendre sur ce qui s'était passé ?

    Il m'avait embrasser... il avait osé... il avait assumé... voilà qui changeait toute la donne. Ce n'était plus moi, mais lui qui avait fait le premier pas. Peut-être à cause de ce que j'avais dit, ou de ce qu'on avait vécu sans vraiment vivre, voir peut-être tout simplement parce que ce qu'il ressentait pour moi et qu'il avait gardé pour lui jusqu'à aujourd'hui, prenait une place trop importante dans son coeur. Se pouvait-il que ce soit cela ? Je l'observais toujours, les yeux pleins de compassions...

    Il avait fait ce que je n'avais pas oser faire et encore moins assumer. Il avait été plus fort, plus grand que moi. Il avait en toute humilité, réussi là j'en aurai été incapable. Et même après toute cette preuve d'ardeur et de bravoure, il avait mis tout cet élan de courage sur mon propre compte. Un léger sourire s'était dessiné au coin de mes lèvres. Il était quelqu'un de véritablement généreux, droit et avec un immense grand coeur. Que rêver de mieux qu'un homme comme lui. Qu'un Roi comme lui, n'est ce pas ?

    Un nouveau sourire m'échappa.

    « Nous avons été bien au delà que ce que nous aurions du. » lui avouais-je, m'englobant, avec lui, dans la ferveur dont il avait fait preuve.

    Je ne pouvais pas le laisser assumer seul son geste. Surtout que je l'avais désirais autant que lui...

    « J'ignore comment répondre à une telle générosité de votre part. Un baiser, comme celui auquel j'ai eu le droit, vaut mieux que tout un beau discours. Par conséquent, je ne ferais que suivre votre précieux conseil. Oser... assumer. »

    Je m'étais légèrement penchée vers lui, afin de lui rendre ce qu'il m'avait offert. Peut-être avec un tout petit plus d'ardeur.

    J'avais toujours considéré un baiser comme quelque chose de sensationnel, de délicieux. C'est la promesse de quelque chose de plus grand, d'une divine sensation qui est donnée aux Rois et aux Reines, d'éprouver le bonheur suprême, sans rougir, sans faux semblant, sans songer un seul instant que l'un des deux joue un jeu. Ce qui n'est malheureusement pas permis aux humains ordinaires, dont j'avais fait partit jusqu'à présent.

    Storybrooke changeait les gens, changeait les monarques. Storybrooke était le monde du péché auquel moi même je m'étais laissé prendre dans ses filets. Mais là, c'était différent. Ce n'était pas un homme trouvé dans un bar, ni un dieu en manque de compagnie. C'était un Roi. Un Roi dans les lèvres me faisaient frémir et dont la seule chose qui me permettait d'oublier la sensation qu'elles me procuraient, était quand une nouvelle prenait le dessus, en continue. Chaque mouvement, chaque contact, apportait quelque chose de nouveau, de différent. C'était un Roi d'expérience. Un Roi digne de ce nom !

    Mais quelle image lui donnerais-je, si je continuais ? Voilà que je me mettais à douter alors que mon coeur s'emballait, que mes sens étaient plus en éveils que jamais et que je ressentais ce désir ardent s'emparer de moi, cette flamme s'allumer au plus profond de mon être, cette envie d'être avec lui, uniquement avec lui, ici, là, maintenant, et peut-être même à jamais.

    Non...

    Fallait que j'arrête, que je me stop. Encore un dernier round, un dernier petit tour, une dernière caresse du bout des lèvres. Encore une dernière sensation de ne former qu'un. Un dernier désir assouvis.

    Cette fois ci, c'était fini. Je m'étais reculée, ouvrant immédiatement les yeux. Je ne voulais pas perdre un instant de plonger mon regard dans le siens, d'y lire ce que j'espérais y lire. Avait-il apprécié ? Avait-il aimé ? En redemandait-il ?

    Je sentais encore la douceur de ses lèvres, le contact de sa main tout contre ma joue. Je pouvais l'observer, contempler le charme et l'élégance qui se dégageait de lui en continu. Il était difficile de se lasser d'une telle contemplation !

    J'éprouvais un tel plaisir en sa compagnie. Un tel besoin d'obtenir plus de lui. Un tel appétit...

    Je voulais ouvrir la bouche pour lui dire, lui confier ce que je ressentais là, à cet instant précis. Mais oser... assumer, ce n'était pas la chose la plus facile à faire. J'aurai voulu lui dire tant de choses, faire tant de choses. Si je perdais la tête en cet instant, je les lui dirais. Je lui dirais que... et aussi... je lui dirais tout. Mais... et si c'était cette séance ? Cette ambiance ? Ce bureau qui m'avait tant aidé au fil des années... et si ce n'était pas nous ? Pas réellement nous, mais juste le souvenir d'une vie passée ? Et si tout ceci était vrai ? Ou si il ne l'était pas ?

    Je fermais les yeux un instant, tout à coup prise d'un terrible malaise. Que m'arrivait-il ? Tout ceci était tellement surréaliste que je venais à douter de ce qui se passait sous mes yeux, de ce que je ressentais. Je ne pouvais pas me jouer de lui. On était Roi et Reine. Storybrooke ne pouvait pas nous jouer un mauvais tour et me pousser à faire de mauvaises choses indignes d'une monarque. Je ne pouvais pas l'emporter avec moi, dans ma folie. Il était quelqu'un de trop bon, de trop droit, de trop juste.

    Ouvrant une nouvelle fois les yeux, je me mordis les lèvres en le contemplant une énième fois. Que m'arrivait-il ? Je ne me reconnais pas...

    « Vous avez raison. » lui dis-je. « La séance est terminée. »

    Ca allait sans doute m'aider. Mais on était toujours ici, et ça, ça n'aidait en rien. Je ne pouvais pas voir les choses clairement. Je tentais de nous visualiser tous les deux dans un autre endroit, afin de m'y aider. Mon champs de repère passait d'un restaurant italien ou on avait été, jusqu'à la porte devant chez lui où je lui avais demandé refuge. Puis, une image en enchaînant une autre, je me remémorais la fois où je cherchais ce bonhomme de neige, chez lui, à califourchon sur son lit. Ses draps étaient doux et soyeux. Je pouvais encore sentir les passages de son corps sur ce matelas, les zones plus durs que d'autres. Ces traces qu'on laissait au fil du temps. Son odeur. Il n'y manquait qu'une chose, lui.

    Je fermais les yeux une nouvelle fois. Je n'arrivais pas à me sentir en sécurité. Je le voyais me surprendre, sur son lit, alors que je n'étais pas fautive. Que tout était du fait d'un pauvre petit bonhomme de neige un peu trop coquin.

    Je me voyais me lever, lui expliquer, me justifier... lui déboutonner sa chemise et embrasser sa peau juste à l'endroit de son coeur....

    Je me voyais portant une robe bleue qui moulerait parfaitement mes formes. Quelques gouttes de parfum dans mon cou où il avait passé sa main juste avant. Un dessous en dentelle...

    Je me voyais me priver de lui... le priver de moi... tout ça parce que je n'oserais pas, que je n'assumerais pas... ce qui me donnait envie sur le moment.

    J'ai envie de lui... de ses mains... de ses lèvres... de son corps...

    J'ai faim de lui...

    J'ouvre les yeux, le regarde, le contemple une nouvelle fois. La séance est terminée. Je le sais. Ce n'est pas ce qui me pousse à imaginer tout ça, à le désirer à ce point...

    « Nous pourrions... aller chez vous ? »

    J'avais osé lui dire et assumé mon désir. Partageait-il cette même envie d'aller plus loin ?
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Aloysius Black
« Before we begin, I must warn you... NOTHING here is vegetarian. »

Aloysius Black

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________________________________________ 2022-08-26, 23:22 « Before we begin, I must warn you... NOTHING here is vegetarian. »

Ma Gloire couronnera vos terres
“Trois mots qui me feront un roi incontesté, respecté, salué. Le seul dieu vivant qu'on acclame”

Elle avait raison. La façon dont elle lui avait rendu son baiser valait tous les discours. Et pourtant Aloysius était plus que friand des discours élogieux et empreint de dépendance qu’elle pouvait faire à son sujet. Mais sa façon d’assumer, en se cachant dans un premier temps derrière un voile de surprise prude avant de prolonger l’effusion, la rendait encore plus ardente qu’elle ne l’était, cela avait un goût absolument exquis. Et pourtant le lion était fin gastronome. Pourtant, la blonde avait fini par se reculer. Il avait senti l’urgence avec laquelle elle l’avait fait et avait ouvert les yeux pour l’observer. Il était évident qu’elle avait voulu faire de même quand lorsqu’il l’avait retrouvé dans son champ de vision, ses grands yeux bleus gris le fixaient déjà avec une intensité certaine, curieuse et attentive, espérant sans doute y déceler une quelconque réponse ou un encouragement face à cette conduite qu’elle devait juger des plus dépravées. Il se contenta de lui sourire avec douceur, complice, lui prouvant par ce geste qu’elle n’avait rien fait de mal. Un court instant, il avait légèrement penché la tête sur le côté, ses yeux se dirigeant vers la bouche finement dessinée de la jeune femme. Le moment avait été court mais pourtant bien visible de la jeune femme, appréciation silencieuse de ce à quoi il avait pu goûter.

Elle préférait mettre fin à la séance. Ou plutôt non, appuyer sur le fait que celle-ci avait été belle et bien fini depuis le moment où il avait prononcé les mots. Sage décision. Mécanisme de défense peut-être pour justifier sans aucun doute son ardeur tout comme il l’avait fait pour garder son intégrité professionnelle. Et pourtant, il semblait évident qu’elle avait une idée derrière la tête. La lueur qui passait dans ses yeux à cet instant piqua sa curiosité. Il pencha légèrement la tête, se gardant de faire poindre un sourire qui peinait à se dissimuler derrière ses lèvres fines. Elle voulait plus. C’était une évidence. Et si son cœur devait déjà battre plus fort à cette idée, sa tête se faisait encore forte pour décliner ce que son corps demandait. Il était temps de savoir si la tête était toujours plus fort que tout pour la Reine d’Arendelle. Elle était pourtant maîtresse du contrôle, de la réflexion. Elle réfléchissait parfois trop, ne se laissant aller que trop peu à ses pulsions et pourtant...

— Nous pourrions... aller chez vous ?

Il l’avait observé un instant, laissant le silence s’installer tandis qu’il soupesait la volonté qui se cachait derrière sa demande. Pouvait-elle céder à chaque instant à l’idée de revenir en arrière ? Pourtant ses yeux brûlait d’un feu qu’il ne lui connaissait pas encore, bien loin de la glace qui leur était familière à tous les deux. Elle qui était pourtant si coquette, elle décidait de sauter un tel pas en tenue de jogging. Comme quoi la vie était pleine d’ironie... et Scar adooorait l’ironie. Il hocha alors lentement la tête, précisant avec douceur et chaleur, sans empressement.

— Nous pourrions, oui...

Il se détourna un instant tout en lui précisant :

— Je dois juste ranger mon bureau et récupérer mes affaires. Je vous laisse vous mettre à l’aise en attendant. Si vous voulez bien avoir l’amabilité d’éteindre les bougies...

Il ne la regardait plus tandis qu’il rangeait dans son bureau son carnet et son stylo, fermant à double tout le tiroir. Il récupéra sa sacoche qu’il avait rempli de quelques dossiers tandis qu’Elsa avait fait le tour de son bureau. La voyant s’approcher de la dernière bougie, il s’était imiscé dans son dos, posant avec douceur une main à plat entre ses omoplates tandis qu’il se penchait en même temps qu’elle pour souffler sur la petite flamme, les laissant dans une pénombre plutôt plaisante. Il avait alors tourné le visage vers elle, lui souriant d’un air amusé. Il l’observa un instant laissant monter la tension avant de se retirer pour marcher calmement vers son bureau. Récupérant la sacoche dans une main, les clés dans l’autre qu’il plaça dans sa poche, il se tourna vers elle en précisant :

— Nous y allons ? Ma voiture est garée non loin...

Le trajet n’avait pas été très long, moins de 10 minutes mais cela avait été suffisant pour faire monter la pression considérablement tant l’habitacle de la voiture était resté silencieux. C’était comme s’ils étaient deux enfants s’apprêtant à faire une bêtise, honteux, ignorant si c’était le bon chemin à adopter. Pourtant pour Aloysius, il n’y avait aucune raison d’avoir honte et ce chemin était certainement le bon. Pour lui. Pour ses ambitions. Pour sa volonté. Il ne la forçait à rien. C’est ce qu’elle voulait. Elle n’avait pas à avoir honte. Pourtant, il lui offrait de bonne grâce ces minutes de silence et de réflexion, de calme et d’apaisement, ne répondant qu’à ses discussions quand elle le souhaitait, la laissant dans le silence lorsqu’elle le désirait. Il s’était garé dans l’allée, devant son garage et l’avait invité à le suivre en montant les marches qui les séparaient du perron. La porte ouverte, il passa devant, comme le voulait la bienséance, pour allumer les lumières et donner un peu de chaleur au manoir sans lui donner l’impression de tomber dans un traquenard. Rapidement, un air d’opéra se diffusa dans le hall d’entrée et les pièces environnantes, léger, diffus, comme un bruit de fond qui aurait pu être là depuis déjà plusieurs heures. Se dirigeant vers son bureau, il y déposa ses affaires, laissant l’occasion à la jeune femme de prendre possession des lieux et de calmer son appréhension. Il revint ensuite tranquillement vers elle avec un léger sourire sur les lèvres :

— Je vous débarrasse ?

Il attendit qu’elle approuve pour se placer dans son dos afin de lui retirer son manteau. Ses doigts frôlèrent habillement la peau nue de ses bras, laissée en pâtures à ses mains par le t-shirt de sport qu’elle portait toujours. La caresse était si légère qu’elle pouvait passer pour de l’inattention mais suffisamment appuyée pour qu’Elsa en ressente toute la sensation, ce jeu sensuel du toucher qui reste pourtant vaporeux. Son manteau accroché dans la penderie et son sac posé dans le meuble, il l’observa avec le même air sympathique, sans formalité. Il ne ressentait aucune gêne ou aucune pression au moment. Elle n’avait pas besoin d’en ressentir non plus, il n’y avait aucune raison de se mettre dans cet état. Mais Aloysius savait que l’humain était moins téméraire qu’il ne pouvait l’être. Ses sens étaient aiguisés à d’autres sombres trésors qui laissaient bien des hommes horrifiés. Il s’émouvait devant un meurtre réalisé avec brio, devenant une œuvre d’art ensanglantée. S’excitée à entendre sa victime hurler, voir les dernières exquises gouttes de vie disparaitraient de leurs pupilles avant de les transformés en objets, mannequin de cire ou fétu de paille, qui n’attendait plus que la Grâce et la Bénédiction qu’il accepterait de leur donner, les magnifiant plus qu’ils ne l’avaient jamais été dans leur vie.

Oui, cela l’émouvait. Bien plus qu’un rendez-vous, une promesse, un baiser ou même un coït et pourtant en cet instant, il semblait bien que ses désirs rencontraient ceux de la jeune femme. Là où elle était consommée par la gêne et l’attente, où elle brûlait en silence d’un feu ardent qui la consommait de son bas ventre jusqu’à sa tête, lui replongeait dans ses pensées et fantaisies. Il revoyait les dessins qu’il avait fait d’elle : la finesse de sa nuque, les vallons charnus de ses lèvres, à l’image du fusain et de la feuille se superposait celle de la chair et de la corde. Il l’avait immobilisé si finement ce soir et pourtant il aurait pu faire tellement plus. Lui prendre petit à petit chaque parcelle de son indépendance et de sa liberté pour, au plus grand des paradoxes, lui en donnait encore plus. C’était jouissif. C’était comme commettre un meurtre sans pour autant s’y autoriser et que la victime vous en remercie car elle y trouvait, elle aussi, son bonheur.

— Vous voulez boire quelque chose ?

Ils le savaient tous les deux, elle ne lui avait pas demandé de venir ici pour “boire quelque chose”. Mais se comporter comme un malotru, il en était hors de question. Il avait bien plus de classe que tous ces êtres chargés de testostérones, tenant déjà à peine plus sur leurs jambes par un trop plein d’afflux sanguin ramené dans le centre de leur corps. Aloysius savait traiter les gens avec respect et courtoisie. Même lorsque le désir devenait pulsion et animal, il n’était pas question de l’emporter dans sa chambre sans même avoir tenté un trait de galanterie. Libre à elle à présent de l’accepter ou de décider de passer aux choses sérieuses. Il ne lui en voudrait pas de s’y adonner avec rapidité, au contraire. Cela gorgeait son égo du pouvoir qu’il pouvait avoir sur elle, d’abord mental et puis à présent physique. Ils pouvaient aussi aller plus lentement, mais il ignorait si la jeune femme tiendrait la distance. Elle avait beaucoup osé déjà, assumé, il serait si facile de faire marche arrière. C’était à lui de lui rappeler qu’il n’y avait aucune raison de le faire.

— A moins que... vous ne désireriez autre chose...

Il avait fait un pas dans sa direction, un seul pas, qui réduisait pourtant drastiquement l’écart de leurs deux corps, tandis que ses yeux ne quittaient pas les siens.

— C’est à vous de choisir, Elsa. Je vous rappelle que vous n’êtes plus attachée... au contraire, il semblerait même que...

Il avait tendu les mains avec douceur pour prendre ses poignets. Les levant devant eux, il avait tourné ses mains, paumes vers le plafond, tout en l’obligeant sans rien dire ou ou faire pour lui en donner l’impression à ouvrir les mains. Observant un instant ses paumes blanches, il passa un index dessus, lentement, la frôlant à peine, tout du long, comme s’il traçait un fil invisible de part et d’autre.

— … Que je vous en donne les rennes.

Il lui avait souri, relâchant ses mains, l’observant toujours. Une main du moins avait relâché sa main, l’autre l’avait fait un peu plus tôt, pendant qu’il prononçait sa phrase, pour venir se jucher jusqu’à sa joue. Avec la même lenteur, la même douceur, il avait posé son index sur ses lèvres, les dessinant de son doigt réellement pour la première fois. Il l’avait pourtant maints et maints fois fait en la dessinant, estompant le trop plein de fusant sur les courbes de sa bouche. Elsa était Belle. Il en était arrivé à cette conclusion à force de la dessinée. Pas seulement “belle” comme on le disait de nos jours, à travers un mot vidé de tout son sens. Mais d’une Beauté qui la représentait réellement. Que seule un esthète pouvait apprécier. Les traits de son visage et de son corps tout entier étaient gracieux et harmonieux. Elle était bien proportionnée, laissant les imperfections de son visage la sublimer. Elle n’en avait que peu. Elle se rapprochait à n’en pas douter du nombre d’or dans ses mesures. Il avait eu l’occasion de l’observer à travers ses croquis. S’il devait alors aller plus loin dans un domaine charnel, il fallait au moins que ce soit avec une femme de sa trempe. Il l’avait déjà fait à maintes reprises, pour des raisons diverses. Pour du chantage parfois. De la manipulation aussi. Mais ce soir, c’était quelque chose de nouveau, plus intimiste et plus indéfinissable. Mais il lui semblait à cet instant que c’était ce qu’il voulait aussi et qu’elle était celle qu’il avait attendu pour que son égo s’en rassasie pleinement.

— Nous ferons ce que vous désirez, Elsa. La seule chose à savoir c’est...

Son index avait de nouveau caressé ses lèvres tandis que ses yeux se plantaient plus férocement dans les siens :

— Que désirez vous, ma chère ?

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________________________________________ 2022-11-07, 07:49 « Complètement Givrée ⛄ ! »



FROZEN RAW

∞ Sans notre imagination nous ne vaudrions pas plus
que tout ces pauvres cancres qui nous entourent. ∞



    Aussi loin que je m'en souvienne, je n'ai jamais considérée une relation avec un homme, comme quelque chose de solide et dans la durée. Tous les partenaires que j'ai eu, tous les regrets que j'ai pu avoir, ont été fugaces. Pas de Temps, pas de rupture, pas de deuil. Quitter l'autre, c'est comme perdre une partie de soi. Ca prend du Temps de s'en remettre. C'est sûrement pour cette raison que je ne suis jamais allé aussi loin dans une relation. Il y a bien eu François, avec lequel ça aurait pu donner quelque chose, mais on s'est arrêté à Temps. Sûrement parce qu'aucun des deux était capable de supporter suffisamment de Temps, l'autre, pour pouvoir construire quelque chose ensemble.

    Alors pourquoi toujours cette envie d'aller vers l'autre ? D'avoir une nouvelle conquête, une nouvelle aventure ? Aussi fugace soit-elle... Peut-être par un manque de quelque chose ? Un manque d'émotions ? De sensations ? De désir ? Les hommes sont malheureusement bien trop ordinaires... et à mon goût, éphémères. Leurs désirs sont vite satisfaits et ils n'ont pas la capacité nécessaire pour comprendre ce qu'une Reine peut désirer, ou même éprouver dans de tels moments. Même un dieu en a été incapable... peut-être que c'est la raison qui m'a poussée à me confier autant à monsieur Black ? Celle qui en cyet instant, m'ont fait lui communiquer mon désir, mon envie... à tenter d'obtenir ce que j'ai toujours désiré, mais auprès de la seule personne capable de le comprendre ? Un Roi ? Un monarque ? Quelqu'un qui partage le même fardeau ?

    « Nous pourrions... aller chez vous ? » lui avais-je dit.

    Et maintenant ? Qu'attendais-je de lui ? J'étais chez lui, son visage se trouvait à quelque centimètres du miens. Il illuminait la pièce par ses traits dynamiques et puissants. Un de ses index venait caresser ma lèvre, tandis que ses yeux plongeaient une nouvelle fois dans les miens. Instinctivement, j'avais légèrement ouvert la bouche.

    « Que désirez vous, ma chère ? »

    Que désirais-je ? Me demandais-je une nouvelle fois... Il n'y avait qu'un pas vers un tribu amplement mérité après toutes ces années de recherche. Mais il y en avait également qu'un vers un gouffre sans fin dans lequel je pourrais sombrer, l'emportant avec moi et nous privant de toute cette délicatesse dont on avait fait preuve toutes ces années, de cette amitié sans faille. Je ne pouvais pas lui imposer un tel risque, tout comme je ne pouvais pas résister à l'envie de succomber à la tentation. Une Reine se devait de faire la part des choses, de bien peser chacune de ses actions, mais étais-ce réellement la Reine qui se trouvait face à cet homme, ou simplement Elsa, prise d'une pulsion soudaine et incontrôlable... ?

    « Vous... » lui susurais-je. « Mais... »

    Pourquoi diable y avait-il un mais ? Pourquoi avais-je prononcé ce simple mot capable de tant de ravages ? Peut-être qu'il ne l'avait pas entendu ? Qu'il n'y avait pas tenu compte ? Que je pourrais encore m'élancer, lui rendre ses tendres baiser ? Poser à mon tour mon index sur ses lèvres ? Passer mes mains sur ses bras musclés, sur son torse qui d'ici donnait l'impression d'être encore plus impressionnant que d'ordinaire ? Embraser la flamme qui nous unis en cet instant ? Peut-être... peut-être bien que oui... peut-être bien que non... peut-être qu'il a bien entendu ce mot que j'ai prononcé... peut-être que je devrais lui en donner la raison.

    « Je ne suis pas vêtu comme il le faut. » lui dis-je, avant de me rendre compte de mes propos.

    Je portais une tenue non adéquate à une Reine. C'était celle pour la séance et rien de plus. Je n'avais pas envisagé d'avantage de choses pour la soirée. Il se pourrait bien qu'à un moment ou à un autre, cette situation qui se produisait sous mes yeux, m'ait effleuré l'esprit. Mais jamais dans cette tenue. Jamais de cette façon. D'un autre côté, est ce que la tenue importait beaucoup, vue qu'elle finirait par glisser le long de mon corps, comme les doigts si forts et robustes de l'homme qui se tenait face à moi, de ce Roi ? Je me mordis les lèvres, songeant à ce que je venais de dire, mais aussi à mes nombreuses pensées...

    « J'entends par là que je n'ai pas réfléchis à tout ça, convenablement. Je n'ai pas réfléchis au fait que ce soir, je ne me suis pas présenté à vous en tant que Reine. Que la façon dont je suis vêtu, n'est pas digne d'un Roi comme vous. »

    Je fermais les yeux un instant, tentant de retrouver contenance. Ce que je disais n'avait aucun sens. J'étais Reine en toute circonstance. Pourquoi en cet instant précis, cela aurai changé quelque chose ? Peut-être que je n'avais plus envie de la vie que je menais jusqu'à présent ? Que ces années passés à Stoyrbooke, ces années d'hommes en hommes, ces années à me satisfaire d'un peu alors que j'aurais pu prétendre à beaucoup plus, ne me conviennent plus. Peut-être que tous ces vices, ces excès, ces regrets remontent tout doucement à la surface, maintenant que je me retrouve face à une évidence ? Face au fait que l'homme en face de moi est sans doute la seule personne dans ce monde digne d'être à mes côtés ? Mais est-ce que je le mérite ? Puis-je lui demander d'être à mes côtés ? De m'offrir bien plus que ses simples conseils d'experts en sentiments, en émotions, en relationnel ?

    « C’est à vous de choisir, Elsa. Je vous rappelle que vous n’êtes plus attachée... au contraire, il semblerait même que...
    … Que je vous en donne les rennes. »
    avait-il dit quelques instants auparavant.


    « La vérité... » lui avouais-je. « C'est que j'ai toujours ce sentiment d'être attaché... » ajoutais-je. « Non pas par vous, mais par ce monde. »

    Je soupirais, en me rendant compte que je faisais une nouvelle fois passer entre nous ce vent de thérapie, au lieu de me concentrer sur la relation qu'on pourrait avoir, tous les deux. Une relation amicale, sentimentale, charnelle... mais quelque part, au fond de moi, ce mal être refaisaissait toujours surface... Je croisais les bras contre ma poitrine, sentant un frisson me parcourir.

    « A Arendelle j'avais déjà le sentiment d'être attaché. Attaché à mes pouvoirs, ne pouvant pas briser le lien qui me lié à eux et qui faisait tant souffrir mes proches. Ici, c'est à ce monde que je suis attaché. J'aimerais m'émanciper, être moi même, mais chaque problème me ramène à la dure réalité que je suis dans une prison. Une immense prison dont il est difficile de s'extraire. Et la seule prison où j'aimerais me trouver est entre vos bras. Alors oui, je suis toujours attachée, mais j'ai le sentiment de pouvoir être attaché à vous, plus qu'à tout autre chose et ce n'est pas ce dont j'ai envie. J'aimerais juste être délivrée de tout ça... délivrée de tout. Avoir le sentiment d'être libre. Et pouvoir choisir de faire ce que je désire faire. Je sais que c'est ce que vous m'offrez, mais j'ai la sensation que si je me laisse aller, là maintenant, avec vous, en laissant jaillir tout ce que je ressens pour vous, que ce soit à votre tour d'être prisonnier. Et je ne veux pas que vous soyez enchaîné à moi, avec le sentiment d'avoir une quelconque obligation envers moi. »

    Je le regardait avec une grande compassion. Je n'éprouvais pas de la peine pour lui, mais simplement la sensation qu'il s'engouffrait dans quelque chose avec moi. Qu'il était tellement généreux, avec un si grand coeur sur la main, qu'il pourrait être totalement aveuglé par ce qu'on pourrait représenter tous les deux. Le souvenir de ces cadres, de comment qu'il était dans cette maison... de cet autre monde... me revinrent et c'était plus pour cette homme là que j'éprouvais de la compassion... il avait tant perdu, il semblait tant en souffrir. Je ne voulais pas qu'il arrive la même chose à mon Aloysius. La seule chose que je souhaitais était son bonheur, ou le nôtre...

    « Je ne souhaite pas avoir les rennes de votre vie. Je ne veux pas que vous soyez attaché à moi. La seule chose que je désire, c'est votre bonheur. »

    Voilà ce que je désirais en cet instant et à tout autre instant. Il pouvait être consient du fait que depuis un certain temps, j'éprouvais un certains sentiment à son égard, et que je n'avais qu'une envie, c'était d'être avec lui, ici, ou ailleurs. Qu'importait l'endroit, du moment qu'on était là tous les deux, ni l'un, ni l'autre, attaché l'un à l'autre, mais bien présent, chacun, et libre de nos choix, libre de nos envies, de nos émotions, de nos pulsions...

    Je laissais échapper un petit sourire, tout en me mordant les lèvres et en détournant mon regard de lui. Je me sentais rougir. Non pas parce que j'imaginais quoi que ce soit, mais par ce que je me rendais compte de tout ce que je venais de dire et qu'il était bien plus intelligent que la moyenne. Qu'il savait sans doute très bien tout ce qu'il faisait. Qu'il avait déjà compris tout ça de moi. Qu'il lisait en moi comme dans un livre ouvert. Qu'il était capable de comprendre mes sentiments, mes émotions, ce que je pouvais ressentir à tout moment, car il me connaissait déjà mieux que personne. Il avait été mon psy pendant de très nombreuses années - ce qui rendait la situation un chouilla délicate - mais aussi mon confident et mon ami. Il devait très bien savoir ce que je ressentais et avoir déjà réfléchis à tout ça. C'était sans doute la raison qui l'avait poussé à agir de la sorte avec moi. A prendre le temps de tout fermer dans son bureau, de tout ranger, avant de venir jusqu'à chez lui. A répondre à ma demande de me rendre ici. A m'installer confortablement et à me donner les rennes de la situation. Je m'étais exposé à lui inutilement, même si ça permettait de clarifier les choses et de lui dire de vive voix ce qu'il savait déjà. Je lui souriais une nouvelle fois, cette fois ci en reportant mon attention sur lui, à le regarder une nouvelle fois dans le blanc des yeux.

    « Tout est plus clair entre nous, n'est ce pas ? » lui avouais-je sans demander de réponse. « La tenue importe peu. » ajoutais-je, revenant sur ce que j'avais dit un peu plus tôt.

    Car après tout, je ne l'aurais pas gardé très longtemps, n'est ce pas ?

    Me laissant aller à mes pulsions, laissant parler mes sentiments, ce n'était plus son index qui vint effleurer mes lèvres, mais mes mains qui se glissèrent le long de sa chemise, jusque tout en haut, afin de détacher un bouton, puis un second, tout en approchant délicatement mes lèvres des siennes. Sur le moment, à cet instant précis, j'eu pour la toute première fois dans ce monde, l'impression d'être réellement libérée et délivrée de ma vie...
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Aloysius Black
« Before we begin, I must warn you... NOTHING here is vegetarian. »

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________________________________________ 2023-01-02, 21:12 « Before we begin, I must warn you... NOTHING here is vegetarian. »

Ma Gloire couronnera vos terres
“Trois mots qui me feront un roi incontesté, respecté, salué. Le seul dieu vivant qu'on acclame”

Se pouvait-il seulement que des êtres si mal assortis puissent faire un bout de chemin ensemble ? A chaque minute qui s’égrainait dans le grand sablier de sa vie, Aloysius changeait de point de vue, encore et encore. C’était comme si les deux parties de lui qui formaient un tout depuis plus de 8 ans vivaient un chamboulement plus fort, plus disruptif que jusqu’à présent. Scar semblait enfin trouver ce qu’il avait attendu pendant si longtemps, trouvait en cette jeune femme tout ce qu’il était ou avait été tout en étant l’autre pendant, celui dont il avait cruellement manqué. Aloysius en revanche, voyait toutes les différences qui les éloignaient si profondément, tout en trouvant une similitude intéressante qui lui convenait de titiller, tout en sachant pertinemment qu’il biaisait tant le jeu que ses pensées : la similitude qu’il y voyait était si faible qu’elle n’était qu’un pan de l’esprit, une chose si facile à réfuter. Là où la magie la rendait différente, c’était lui bien toute l’horreur de sa personne qu’elle ne manquerait pas de voir qui le rendait marginal. Et pour la première fois depuis longtemps, le psychiatre ressentait un sentiment désagréable, pas inédit mais presque : il était partagé.

Être partagé, c’était ne pas savoir où aller, aux antipodes de nos désirs qui nous conduisaient jusqu’à notre but, juste perdu au milieu du chemin entre deux directions opposées. Pour le commun des mortels, cette opposition était souvent liée au cœur et à la raison. Pour lui, il était bien plus question de deux voies à explorer qui présentaient chacune leurs atouts et leurs inconvénients. Fallait-il jouer de cette situation encore et toujours jusqu’à la folie de la jeune femme comme il l’avait fait avec d’autres avant de se lasser et d’en manger ou était-il encore plus intéressant de se laisser porter, explorer une fois plus périlleuse et inédite, plus proche de celle de Scar que celle d’Aloysius ? Elle se disait enchaînée au monde à ses règles et à ce qu’elle était. Elle voulait l’émancipation, comme toujours, comme ce qui avait créé cette séance et les discussions qui l’avait précédé. Elle disait pouvoir s’attacher à lui mais considérer qu’il pourrait être celui qui en souffrirait. Elle ne voyait nullement le danger que pouvait représenter le fait de se jeter à corps perdu dans ses bras, à quel point cela pourrait la rendre dépendante de toujours plus. Des choses qu’il ne lui avait jamais promis de sa bouche mais qu’il avait laissé supposer à de nombreuses reprises, de par les images de ce monde parallèle ou en laissant planer le doute sur les affirmations sentimentales qu’elle lui offrait. Il n’y répondait jamais. Il déviait la conversation, la remettait dans un chemin plus neutre sans pour autant lui mettre un stop ou la contredire, lui permettant assez facilement de continuer à espérer et à se bercer de ses illusions. Une manipulation simple en somme, pas très sophistiquée, dédiée à une âme naïve et brisée par la vie par ses doutes perpétuels qui la poussaient donc vers de grosses bêtises. Car en réalité, ce n’était pas lui qui se retrouvait attachée à elle. Comme toute romantique naïve qui s’ignore, elle était en plus de cela persuadée de lui faire du mal à lui en s’enfonçant dans cette voix, à l’étouffer lui, à le piéger alors que la seule personne qu’elle plongeait dans un vide abyssal, c’était elle et bien elle. C’était elle qui était venue le chercher après tout, lui n’avait fait qu’accepter et avancer dans son jeu, quelque peu troublé certes par le monde parallèle qui les liait mais il savait aussi que là où elle débordait d’espoir pour un amour qui la sauverait de tout cela, lui n’avait nullement besoin de cela, gardait la tête froide et se contentait de cueillir ce qu’elle avait à lui offrir. Encore une âme à briser si facilement et quel sont délicieux elle ferait en même temps que le bris de ses os...

Mais il y avait aussi autre chose... l’envie de la pousser plus loin, pas pour la briser mais pour la réaliser au contraire. Elle détenait une puissance qu’elle craignait, elle se retenait d’utiliser ce qui était incroyable en elle, sans doute par lucidité, cette peur de la noirceur que cela pouvait engendrer... et le fait qu’elle n’était déjà peut-être plus si dupe au fait qu’elle y succomberait. Elle l’avait vu aussi, tout comme lui, cette Elsa de glace dans cet autre univers, seule, entourée de ses souvenirs de glaces, de ces personnes qu’elle avait plié à sa volonté. Il n’était qu’un nanti dans cette version mais il savait aussi à quel point les différents reflets pouvaient se révéler différents. Il ne ferait pas la même erreur, il serait à ses côtés, il la façonnerait et si elle était aussi capable de voir la noirceur et d’y succomber... se pouvait-il qu’il l’ai enfin trouvé ? Cette personne qui l’accepterait tel qu’il était, sans avoir à se cacher, sans avoir à mentir sur sa véritable identité. Elle semblait pourtant en être encore loin mais les premiers pas qu’elle faisait dans ce sens étaient prometteurs et quelle folie que ce serait de ne pas le tester, petit à petit, trouver enfin le joyau digne de vision qui manquait encore cruellement à ce monde.

— Je n’ai jamais été attaché à qui que ce soit d’autre que moi-même, Elsa. Parfois l’attachement que nous avons pour et contre nous est bien plus fort que tous ceux que pourraient nous donner notre entourage... Alors si vous pensez que cette vision m’effraye, je peux vous rassurer sur ce point : il n’en est rien, j’ai déjà eu peur bien plus grande.

Elle avait laissé échapper un sourire, loin de la panique qui la tenait au corps jusqu’à présent et Aloysius le lui avait rendu, aussi amusé que celui de la blonde était mutin car il s’amusait... follement. Il la voyait se mordre la lèvre, se dérober à son regard, rougir, elle qui avait pourtant l’habitude de garder le contrôle de son teint de porcelaine. Lui n’avait pas bougé, il attendait. Il lui avait mis toutes les cartes en main, sachant pertinemment pourtant la décision qu’elle prendrait. C’était sans doute la plus grande règle de la manipulation que celle de faire croire à l’autre qu’il avait toutes les cartes en main alors qu’on en tirait les ficelles. Pourtant là, en cet instant, il ne pouvait ressortir que très peu de mérité du moment. En réalité, une grande majorité de ce qu’elle avait fait, du guide qu’il l’avait été, il n’avait fait que broder autour des désirs de la jeune femme, de ses volontés les plus profondes et s’il faisait partie de ces volontés, alors pourquoi ne pas s’en amuser.

La question qu’elle posa alors était purement rhétorique à ses yeux, il le voyait et le sentait. Pourtant elle aurait mérité à ne pas l’être. Est-ce que TOUT était plus clair ? Vraiment TOUT ? Ou seulement ce qu’il lui fallait savoir pour la pousser à faire les derniers pas, se moquant enfin des “qu’en dira-t-on ?”, de sa tenue peu conventionnelle et de son allure royale ? Il semblait évident que tout n’était pas plus clair à ses yeux à lui. Il y avait encore tellement de questions dont il lui manquait les réponses comme le fait que ce monde parallèle semblait plutôt heureux malgré la tragédie. Est-ce que cela signifiait pour autant qu’ils pouvaient l’être ici ? L’homme qu’ils avaient rencontré semblait dépourvu de toute la personnalité qui le constituait pourtant ici, celle de la malédiction, ou plutôt de sa bénédiction. Est-ce que tout était plus clair au niveau d’Elsa ? Assurément, elle semblait brûler d’un feu qu’elle préférait attiser que d’éteindre mais qu’en était-il de lui ? Il y avait encore tant de choses qu’elle avait à découvrir. Pourtant, quand elle se jeta sur lui, désormais persuadée que ses vêtements n’avaient définitivement aucun impact, il la laissa faire, l’observant avec une certaine envie au fond des yeux. Elle ne réfléchissait plus, elle vivait. Et cela la rendait particulièrement intéressante. Ses mains s’étaient posé le long de sa chemise, la déboutonnant avec douceur tandis que ses lèvres se posaient sur les siennes. Il l’avait laissé faire un instant, se contentant uniquement de répondre à son baiser, à l’observer, attendant un geste de replis qui ne vint pourtant pas. Alors il avait encerclé le bas de sa mâchoire de ses deux mains, ajoutant un peu plus de fougue à l’instant tandis que ses paumes caressaient sa peau et se dirigeant vers sa nuque.

Il sentait la tension monter entre eux deux, à mesure qu’elle finissait son œuvre et qu’il ajoutait de l’ardeur dans l’embrassade, sentant le corps mince de la jeune femme se rapprocher irrémédiablement du sien. Ses mains étaient alors descendues le long de son dos avant de passer sous son t-shirt, la tenant avec un peu plus de fermeté au niveau des hanches. Il savait ce qu’elle voulait et comment elle pensait le faire, mais il n’était pas question de rendre le moment conventionnel. Elle disait avoir besoin de se libérer, de s’accrocher qu’à ses bras et peut-être même au goût de ses lèvres, il lui donnerait l’occasion de se révéler encore autrement, dans un feu ardent, bien loin de sa glace familière, un goût inédit qui saurait la titiller, lui demander d’être aventureuse, moins certaine de ses choix et de ses goûts. Tandis que sa chemise s’ouvrait en deux, il avait impulsé un mouvement pour lui retirer son t-shirt, la forçant à lever les bras. Pourtant, il ne termina pas son geste, la laissant à sa merci, dans le clair-obscur que le peu de lumière qui filtrait à travers son t-shirt créait. Elle pouvait bien terminer le geste, se libérer de la prise en finissant d’enlever le t-shirt mais les mains qu’il avait posées sur ses omoplates, aussi puissantes que douces lui rappelait dans le silence qu’elle ne craignait rien, que ce n’était qu’une expérience, rien de plus. Une de ses mains avait rejoint le creux de ses reins, donnant une lègère impulsion pour la ramener à lui, avant qu’elle ne fasse le tour par son ventre, avant de remonter lentement vers son soutien-gorge, entre ses seins. Sa paume était bien à plat, il ne se refusait aucune parcelle de son corps de porcelaine, si doux et si frais. Il pouvait sentir son cœur battre à tout rompre sous sa main, l’effet qu’il créait et la vie qu’il lui laissait à travers elle. Fermant les yeux, il s’imprégna du moment avant de murmurer :

— Jamais percutions n’avaient eu un si joli son...

Il avait alors laissé ses deux mains glisser le long de son corps pour atteindre ses hanches qu’il avait enserrer fermement sans pour autant la blesser. Sous son impulsion, elle se souleva, trouva refuge sur lui, croisant les jambes autour de son bassin tandis qu’il l’embrassait plus fougueusement encore :

— Laissez-vous aller, laissez vos envies et vos désirs faire le reste, ne réfléchissez plus et... je tâcherai d’en faire autant.

Tâche pourtant si peu aisée pour quelqu’un qui réfléchissait constamment, qui avait appris à toujours se maîtriser pour garder sur le visage un masque de normalité. Il ne perdait pas autant la tête qu’un autre homme dans la jouissance, l’idée même qu’il puisse le faire semblait de ce fait encore plus difficile. Mais il n’avait pas besoin de perdre la tête, il avait juste besoin qu’elle le croie, qu’elle le sente et qu’elle le sache. Posant ses mains sur ses cuisses, à la naissance de ses fesses pour la maintenir au mieux, il avançait d’un pas certain, la dirigeant vers l’escalier qu’elle avait autrefois pris la liberté de prendre seule. C’est alors qu’il réalisa qu’il ne voulait pas de cela. Il voulait plus, largement plus, aller au-delà de ce qu’elle prévoyait et du confort dans laquelle elle tentait toujours de se nimber par protection. Elle voulait aller au-delà de ce qu’elle était capable de faire ? Se montrer digne de se libérer de ses chaînes ? Qu’elle fasse donc, mais différemment, de façon inattendue.

Il avait monté quelques marches, raffermissant encore sa prise sur le galbe de ses fesses, accentuant ses baisers tout en se stoppant à un moment dans sa montée, au milieu de l’escalier pour la déposer. Assise sur une marche, à moitié allongée sur les autres, la position n’était pas des plus confortable malgré le tapis épais qui trônait sur le milieu des marches mais la situation avait au moins le mérité d’être inédite et certains diraient peut-être même qu’elle pouvait en être torride. Tout en enlevant entièrement sa chemise, il était venu la rejoindre, au-dessus d’elle se logeant entre ses cuisses l’observant avec douceur, un léger sourire au coin des lèvres. Sa main se déposa avec douceur sur la joue de la jeune femme, la pulpe de ses doigts glissant lentement le long du velouté qu’elle lui offrait, tout en écartant avec douceur une mèche blonde qui se trouvait sur son chemin. Dans une voix à peine plus haute qu’un murmure, il précisa alors :

— Excusez cette imprudence... je dois bien avouer que je n’ai jamais fait une telle chose de la sorte mais... il semblerait que nous soyons deux à vouloir expérimenter des choses ce soir, à nous délier de nos chaînes plutôt qu’à les garder fermement encerclés autour de nos poignés... J’espère que vous ne m’en voudrez pas...

Il l’avait vu... dans son regard. Il n’avait même pas eu besoin qu’elle réponde. C’était presque une question rhétorique que l’avoir posé. La reine des glaces brûlait ce soir d’un feu qu’elle ne parviendrait pas à éteindre de sitôt, que son... “imprudence” à lui n’éteindrait pas de sitôt. Elle avait faim. Faim de découverte. Et soif. Soif de connaissance. Quand une table était ainsi si joliment dressée, le docteur Black était vraiment le dernier à rechigner à s’y asseoir. Il savait profiter des bonnes choses de la vie, même si celles-ci n’avaient pas toujours la même résonnance dans sa tête que dans celles des humains lambda. La voir ainsi, après tant d’effarouchement, prête à se rompre le dos dans un tel exercice... Il n’avait pas attendu plus longtemps, fondant sur sa bouche pour en goûter toutes les saveurs. La nuit promettait d’être longue...

crackle bones
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