« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver.
Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)

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 on ne badine pas avec les vaches | james

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Weenonah Matoaka-S.
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________________________________________ 2020-04-07, 01:51



on ne badine pas avec les vaches
James | Weenonah
🌷

Dix-huit heures venaient de sonner à la pendule du cabinet. Ce fut une grosse journée, j’avais commencé très tôt ce matin pour réaliser la stérilisation de plusieurs chiennes. La mine fatiguée, mon chignon quasiment défait et mon mascara ayant légèrement coulé au-dessous de mon œil droit, je soufflai un dernier coup en rangeant la blouse dans mon vestiaire. Heureusement ce soir je n’étais pas de permanence, ce qui voulait dire que ma soirée m’appartenait. Il fallait savoir en profiter : ce soir, j’avais prévu d’aller dîner avec quelques amis en ville. Notre lieu de chute n’avait pas encore été trouvé, nous apprécions choisir au dernier moment. Les restaurants à réservation obligatoire au moins six mois à l’avance sont plutôt rares à Storybrooke. Nous nous étions seulement donnés rendez-vous à vingt heures, ce qui me laissait exactement deux heures pour rentrer chez moi, sans oublier le passage obligatoire par la case douche, habillage, maquillage, coiffage de la tignasse. Si je m’organisais plutôt bien j’aurais peut-être même vingt-cinq minutes en réserve pour fermer un peu les yeux et me reposer. Car même si la journée avait été longue, la soirée s’annonçait l’être tout autant ! Avant de clôturer la clinique derrière moi, je vérifiai que mon assistante de permanence ce soir avait bien récupéré le téléphone d’urgence pour être en capacité de réaction immédiate en cas de problème. Les caméras - directement reliées à un centre de sécurité spécialisé - avaient bien été allumées pour être mis au courant en direct du moindre détail anormal, les alarmes avaient bien été activées pour éviter les mauvaises surprises du type intrusion – on apprend toujours de ses erreurs. Tout était prêt. Il était dix-huit heures vingt. Niveau timing, on était plutôt bon.

A peine arrivée à hauteur de ma voiture au fond du parking, la dernière garée dessus d’ailleurs - ça rendait la scène assez glauque -, mon téléphone sonna. Il était rangé dans ma poche arrière de mon jean. Ce devait être un de mes amis qui me demandait si ça tenait toujours pour ce soir. Cela pouvait bien attendre que je rentre chez moi, non ? Sans même calculer mon téléphone, je m’étais mise en route de mon domicile, qui se trouvait à peine trois kilomètres plus loin, plus haut dans les collines. Dix minutes de route, à peine. Ça se faisait très bien à vélo aussi, me direz-vous. Oui, mais ce matin il faisait super froid.
Une fois garée chez moi, la curiosité m’avait piquée. Qui avait donc cherché à m’appeler ? Me saisissant de l’appareil en toute nonchalance, je parcourais rapidement les notifications Instagram et notamment les nouveaux likes sur ma publication d’aujourd’hui, puis quelques mails. Ah oui, le journal d’appel. C’était un numéro qui m’était inconnu. Impossible que ce soit l’un de mes amis. J’enregistre le moindre numéro que j’utilise. Cela ne pouvait même pas être un client. Je remarquai qu’un message vocal avait été laissé.
« .. krkrkrkr Oui bonjour Docteur Matoaka, je suis employé à la ferme de Mr Fauntleroy. Krkrkrkrkr pour vous de venir dès maintenant ? krkrkr un problème avec une vache krkrkrkrkrkrkr. »
Son nom m’avait échappé, de même que la moitié des informations qu’il m’avait données ; la communication était tellement mauvaise ! J’hésitais quelques secondes à envoyer mon assistante vétérinaire mais elle n’était pas formée au bétail, et elle avait tendance à assez mal réagir à la pression en ce moment. Je ne pouvais pas déléguer, je devais m’en occuper moi-même. Si cela n’était pas trop grave, peut-être qu’en une petite heure le problème pouvait être résolu. Je confirmai ma venue par SMS. En me dépêchant pour me préparer, en incluant les temps de trajet je pouvais espérer rejoindre ma bande au restaurant avec maximum une demi-heure de retard. C’était un délai tout à fait acceptable. Ni une ni deux, sans même être descendue de ma voiture, je me mis en route de cette fameuse ferme. Après avoir pris soin de chercher l’adresse sur Internet et la rentrer sur Waze, évidemment. Huit minutes de trajets. Je pouvais aisément les transformer en sept. Peut-être même six si j’avais la chance de mon côté. Après deux minutes, un SMS fit vibrer mon téléphone.
Citation :
« Pouvez-vous récupérer Mr Fauntleroy sur la route ? Il est au Rabbit Hole normalement. Faîtes au plus vite. Merci beaucoup à vous. »

J’étais restée scotchée. On m’enfilait une double-casquette VTC sans même me demander mon avis. C’était bien la première fois que cela m’arrivait. Sans vraiment que je n’ai le choix, je devais faire route vers le Rabbit Hole. Heureusement que c’était sur ma route. Avec un peu de chance, nous ne perdions pas trop de temps avec ces histoires. Malgré les nuages à l’horizon concernant la bonne tenue de ma soirée, je restais confiante quant au bon déroulement des évènements.
Sans aucun étonnement pour un vendredi soir, je me retrouvai plantée devant l’entrée du parking du Rabbit Hole, déjà pratiquement presque plein. Il était presque dix-huit heures trente ; début de week-end pour les chanceux qui ne travaillaient ni le samedi, ni le dimanche. L’amusement et la consommation de boissons alcoolisés étaient de rigueur. Je connaissais bien le Rabbit Hole, j’y avais travaillé pour financer mes études quand j’étais plus jeune. Serveuse, rien de plus. Au moins, ça payait bien et je pouvais garder la plus grande partie des pourboires. Une situation en or il faut se l’avouer. A l’heure actuelle j’étais loin d’être une habituée du bar, mais certaines têtes déjà souvent présentes à l’époque l’étaient toujours aujourd’hui. Deux de mes clients m’avaient reconnue quelques instants après avoir franchi le seuil de la porte.
« Weenonah ? Ça alors ça faisait un moment que je ne t’avais pas vue par ici. Qu’est-ce que tu racontes ? »
J’entendais son discours en filigrane, pendant que je me demandais comment j’allais bien pouvoir faire pour trouver ce fameux James Fauntleroy sans même savoir à quoi il ressemblait. Perdue dans mes pensées, fixant le comptoir bondé de pochtrons, je désespérais. Rapidement, le sourire lui aussi désespéré de mon interlocuteur me parvenait enfin. Le pauvre, je ne l’avais même pas écouté. Il m’était même impossible de me souvenir de son prénom. J’allais devoir improviser.
« Heeeeey comment vas-tu ? Tiens dis-moi, je suis très pressée et je recherche un certain James. James Fauntleroy. Ce nom te dit quelque chose ? »
Plus je l’observais se creuser les méninges pour savoir si oui ou non il connaissait cette personne, plus je me décourageai. Il leva ses mains au niveau de ses épaules, en les haussant, pour me signifier qu’il ne savait pas. Naturellement, je lui souriais courtoisement. C’était la moindre des choses. Il me fit une petite tape dans le dos et traça finalement sa route, s’effaçant dans un rire inquiétant et rejoignant un autre pote à lui au fond du bar. Sans me laisser abattre, et prête à prendre le taureau par les cornes, je décidai de monter sur la première table qui se présentait devant moi. D’une voix claire et distincte, oubliant toute timidité, j’hurlais presque à tue-tête pour couvrir le son de la sono et de l’ambiance générale.

« Excusez-moi ! Je cherche un certain James Fauntleroy, c’est une urgence vitale. Question de vie ou de mort. Une de vos bêtes est en danger. »

Oui enfin bon Weenonah, ce serait bien d’apprendre à relativiser. J’ignorais que cela allait marcher. J’étais mignonne comme ça, debout sur une table au milieu du bar. A ce moment, la moitié du bar s’était tue, tout ce beau monde me fixait. Cet horrible moment de solitude m’avait semblé durer de longues heures, mais cela dura une demi-seconde – tout au plus – et chacun retourna à sa discussion. J’en fis de même, tête baissée, ma dernière tentative étant resté vaine ; il était grand temps de descendre de cette table qui m’avait valu humiliation. Je déteste les organisations à la dernière minute. Ça n’amène que les ennuis. Si ça se trouve, Fauntleroy n’était même pas là. Si c'était le cas je pouvais dire adieu à mon dîner.

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________________________________________ 2020-04-07, 07:41

“Holly shit"






Après une très longue journée de travail, James était rentré dans le Rabbit Hole, seul. C’était assez rare qu’il vienne dans cet établissement, mais après tout, c’était le plus proche de chez lui. Posant son chapeau à l’entrée, il s’avança jusqu’au bar et se contenta de prendre sans trop parler un Whisky. Une vraie boisson américaine, pour un vrai américain. Oh, il n’était pas du tout raciste, bien au contraire. Son pays était fait d’intégration, d’où qu’on vienne dans le monde, nous étions tous les bienvenue aux Etats-Unis. Parfois, les dirigeants de ce pays, même Républicain comme il les aimait oublier la devise placer sur la statue de la liberté.

« Donne-moi tes pauvres, tes exténués,
Tes masses innombrables aspirant à vivre libres,
Le rebus de tes rivages surpeuplés,
Envoie-les moi, les déshérités, que la tempête me les rapporte
Je dresse ma lumière au-dessus de la porte d’or ! »


C’était l’Amérique. C’était chez lui, et chez tout le monde. Perdu un peu dans ses pensées, il termina son whisky et en reprit un autre. C’était étonnamment calme. Pas de neveux en train de faire n’importe quoi ou de s’engueuler. Pas non plus de mauvais investisseur qui voulait racheter son Ranch pour en faire un Hôtel de Luxe ou quelque chose du genre. Appuyé sur la bar et assit sur le tabouret, James se retourna comme tout le monde quand une jeune femme amérindienne se leva sur une table et commença à l’appeler par son nom.

« Oh, bonté divine... »


Il n’avait jamais de temps pour lui. Mais c’était le sacrifice pour être libre. Les bêtes n’avaient pas de repos. Mais l’avantage de ce métier qu’il aimait par dessus tout, c’était qu’il était tout le temps à l’extérieur, faisant labeur simple, lui évitant de penser. Bien que d’un naturel drôle et joyeux, là son visage se fit grave. Remettant sa veste en jean levis, sortant une malboro, il se dirigea vers Weenonah avec sa démarche de cow-boy, grave.

« C’est moi. Descendez de là, vous allez vous blesser. »


L’aidant à descendre, James sortit rapidement, se doutant qu’elle suivait. Le regard contracter, soucieux par le danger que représentait ce qu’elle venait de dire, il sortit rapidement du bar, remettant son chapeau sur sa tête et désigna sa voiture d’un signe de tête.

« C’est moi qui vous emmène, c’est une situation d’urgence et c’est hors de question que je monte dans autre chose qu’une Ford ! »


Ricanant, il grimpa dans son 4x4 et ouvrit la porte pour Weenonah, démarrant au quart de tour, il tourna sa tête vers elle, prenant conscience que cette personne venait certainement de sauver une de ses bêtes.

« Mais j’vous ai déjà vu, je crois, dans la liste des vétérinaires de la ville avec les petites photos ! Mon neveu voulait vous prendre parce qu vous étiez canon, ce p’tit pervers ! Mais bon, on choisit pas son véto en fonction de ça ! J’voulais les tester tous un par un, visiblement, aujourd’hui c’est vot’ chance, un sacré fond d’commerce un Ranch ! »


Au bout de 5minutes, ils arrivèrent dans le Ranch. Une panrcarte était plantée devant le Ranch, sous le grand portail. « Visiteurs, bienvenue, vous pouvez rentrer debout et sortir entre quatre planches ! ». Voyant la pancarte, il se mit à ricaner en se tournant vers Weenonah :

« Ah ah ! Elle est bonne non ? C’est moi qui l’est installée ! Ca évite au facteur de m’apporter des factures, et aux colporteurs de me vendre des merdes dont j’ai pas tellement besoin ! »


Arrivant dans l’allée, Riri, un de ses neveux écarta les bras, paniqués :

« TONTON ! UNE VACHE A DU MAL A VÊLER ! J’ai essayé de retourner le veau, mais j’ai failli me faire aspirer ! »


Pouffant de rire, James sortit de la voiture et se dirigea vers lui en lui posant une main sur l’épaule.

« Rentre. On prend l’relai, t’as bien fait ! »


Se tournant vers Weenonah, James se dirigea vers la grange, où les vaches qui devaient mettre bas étaient placés à l’isolement. Ouvrant les portes de cette dernière, étrangement, l’odeur de crottin n’était pas présente. Ils s’affairaient tous, dans ce Ranch, à ce que ce soit propre tous les jours. Se dirigeant vers elle, il passa une main sur sa tête, et tâta son ventre. Inquiet et soucis, il fixa Weenonah.

« J’pense que le mieux, c’est que vous le fassiez. Je sais faire, mais si un problème se pose, j’vais m’en rendre malade ! J’vous laisse les commandes, et prenez soin d’elle hein. Pour moi, toutes mes vaches sont précieuses, et ce veau vaut certainement dans les 700 dollars… Pour un Ranch, c’est une perte. »

Attrapant un tabouret, il termina sa cigarette tout en regardant la jeune femme. Inquiet comme pour un accouchement, il regardait la situation d’un œil inquiet. C’était pas le meilleur moment pour faire la discussion et rencontrer quelqu’un qu’on pouvait se faire en ami. Mais c’était déjà un bon début.





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________________________________________ 2020-04-07, 18:35



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James | Weenonah
🌷

Tout s’était accéléré. En deux temps trois mouvements, je m’étais retrouvée aspirée dans une spirale. Ce James avait réagi, il s’était montré, et en autant de temps qu’il me fallait pour dire « Ouf, la soirée est sauvée », je le suivais jusqu’au parking. En gentleman, il m’emmenait dans sa Ford. Espérons juste qu’il pensera à me ramener une fois les choses revenues à la normale, puisque son ranch devait bien être situé à plus d’une heure de marche de chez moi, et ce n’était absolument pas dans mes plans de perdre bêtement une heure comme ça. C’est étrange, tout de même, que je ne connaisse pas cette entreprise ni son propriétaire. Avant d’ouvrir mon affaire, j’avais pris soin d’étudier profondément le marché et notamment les clients potentiels. Celui-ci ne faisait pas partie de ma liste jusqu’à il y a dix minutes. Les choses changent, n’est-ce pas ?
Sept heures moins le quart, nous étions arrivés devant la ferme. Pendant tout le trajet, j’écoutais d’une oreille mon nouveau client qui me parlait, mais j’étais bien trop concentrer à penser au futur déroulement des évènements, et surtout à comment j’allais faire pour gagner du temps si cela ne se déroulait pas aussi bien que prévu ? Le risque avec les animaux, it goes to show you never can tell… Peut-être devais-je commencer à focus sur ma mission et songer à reporter la petite soirée ? Un bon vétérinaire se doit d’être cent pour cent impliqué dans sa mission, on ne peut pas avoir l’esprit ailleurs à penser à d’autres futilités de la vie. Mine de rien, le trajet avait été une vraie mine d’informations : apparemment, son neveu me trouvait canon, et peut-être que cette histoire allait étoffer mon portefeuille client. Dans tes dents, Dinah. Certes, les animaux de la ferme ne faisaient pas partis de mes patients préférés et je n’avais pas eu beaucoup d’occasions de m’exercer par le passé, mais je n’allais tout de même pas cracher sur de potentielles récurrentes rentrées d’argent pour faire tourner la boutique. Je devais avouer, son humour incertain m’avait fait sourire. Mais je restais silencieuse. Evidemment, son panneau m’avait fait rire. Je commençais à me détendre, étrangement malgré l’échéance qui se rapprochait.
« La pancarte ne fait absolument pas allusion au bétail que vous faîtes partir sur quatre roues, évidemment. » .
Visiblement, je me détendais assez pour en venir à des blagues douteuses. Même si je n’étais que très peu favorable au commerce du détail pour la cruauté qu’elle sous-entendait, je ne pouvais me permettre de juger la gestion du ranch et la mise en place de mesures destinées à réduire le stress que peuvent subir les bêtes pendant leur transfert, et ce avant même d’y avoir mis les pieds. Peut-être même que James ne travaillait qu’avec des prestataires soucieux du bien-être des animaux malgré leur destin funèbre. C’est bien pour cette raison que je ne travaillais que rarement avec les ranchs et autres exploitations agricoles faisant commerce des animaux : on ne savait jamais sur qui on tombait et j’avais toujours beaucoup de mal avec les exploitants qui faisaient que bien trop peu preuve d’humilité face au sacrifice du détail pour notre propre survie. J’allais assez vite être fixée.

Il était agréable de voir que tout était rangé, organisé, et surtout très bien nettoyé. Je ne m’attendais pas à cela, à vrai dire. Devant la grange, rien ne traînait. C’était peut-être aussi propre que dans ma clinique. Rapidement, un stress intense m’envahit à nouveau. Mais je le chassai d’un revers de pensée. Il s’agissait d’une mise bas un peu difficile, avais-je appris plus tôt dans la conversation. Il n’y avait plus autant d’inquiétude à avoir, c’était une affaire qui pouvait se gérer plutôt facilement. Il était l’heure d’entrer dans la grange pour examiner l’animal. J’avais suivi le maître des lieux, timidement et légèrement en retrait, sans doute intimidée par la situation. La future maman était là, sa douleur se lisait sur son message. En une fraction de seconde, j’étais devenue la maîtresse de la situation. Tout s’était inversé au moment où il s’était assis sur ton tabouret, la cigarette pendue aux lèvres. Cela n’était pas dans mes habitudes de travailler devant un public aussi exclusif soit-il. Mais visiblement rien ne se passait comme à mes habitudes ce soir, alors pourquoi pas ?

« Oui monsieur Fauntleroy, à ce que je vois, nous sommes bel et bien en présence d’une dystocie. La mère a l’air épuisée, il faut qu’on agisse vite. Sinon elle perdra le veau. Ce n’est pas ce que vous voulez, de ce que je comprends. »
Je ne pouvais que m’offusquer, et afficher un air condescendant. Son intérêt dans la survie du veau ne semblait que financier. Dans ma tête, je lui criais « Et vous, vous perdrez vos sept cent dollars ! ». Cette vache était placée à l’isolement, son vêlage était observé depuis de longues heures peut-être, lui était pénard entrain de siroter des verres, et maintenant il me rabâchait son manque à gagner si tout ne se passait pas de façon optimale. Il refuserait peut-être même de payer la facture ! Heureusement, j’avais réussi à ne rien laisser transparaître de ma consternation. Si je voulais agir vite, j’allais devoir passer à l’action.

« Voilà ce que nous allons faire, je vais laisser cinq dernières minutes à la mère pour laisser sortir son petit toute seule. A la première défaillance, je vais devoir tirer. »
Montre en main, je m’étais agenouillée à hauteur du museau de la vache. Sa respiration était rapide et haletante, ses yeux larmoyaient presque. C’était une vision de l’animal en détresse insoutenable, et malgré ça elle s’inscrivait dans le long cours sinueux de la vie ; là où rien n’est toujours tout beau et tout rose. Dans la vie, il faut savoir se battre et se donner corps et âme à ce qui nous fait raccroche sur Terre, et dans certains cas il fallait savoir meurtrir son corps pour donner la vie. Je ressentais tellement de compassion pour elle à ce moment-là. Les cinq minutes venaient de s’écouler, et les deux dernières tentatives naturelles étaient restées infructueuses. Qu’est-ce qui pouvait bien bloquer ?
« Il va me falloir une paire de gants. Je suis obligée d’aller chercher les pattes arrière du petit et je vais essayer de tirer. Il ne faut blesser ni la mère, ni le veau. J’aurais besoin d’une corde aussi, si vous avez. »
A peine avais-je eu le temps de me retourner pour faire ma petite liste de courses à James que la vache s’écroula, et ce qui semblait être les deux pattes arrière du malheureux dépassaient. Aussi hâtivement que possible que j’étais jetée au sol auprès de la mère pour vérifier son pouls, mais elle s’était seulement effondrée de fatigue. Il ne fallait plus agir vite, il fallait agir dans la seconde. Agrippant de toutes mes forces les membres postérieurs du veau, je commençais à essayer de tirer doucement sans affoler la mère.

« Laissez tomber les gants, allez me chercher une corde ! »

J’espérais au fond de moi ne pas avoir besoin d’attacher les membres avec la corde pour tirer, même si cela permettait une meilleure prise je trouvais cela plus dangereux aussi, la force appliquée sur le corps du petit veau n’était pas la même. Je tirais tant que je pouvais, mais rien ne bougeait. Tout semblait bloqué à l’intérieur comme si le veau était bien trop gros.


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________________________________________ 2020-04-11, 08:16

“Holly shit"







James avait lâché et éteint sa cigarette pour la jeter dans un sceau qui servait à cet effet. La remarque dans la voiture l’avait fait un peu tiquer concernant son travail. Etait-elle végan ? Une de ces folles furieuses qui s’accrochaient aux portes des Ranch pour éviter les abattages ? Ou était-elle simplement soucieuse du bon traitement des bêtes ? Cette question était resté en suspens. Mais, tout était parti dans sa tête lorsqu’elle lui demanda une corde, et aussi des gants. En fait, tout était là, pour les vêlages difficile, puisque ce coin de la grange servait à ça. Naturellement, s’il avait eu l’information, et qu’il avait dés le départ était là, sans aller au bar, il aurait pu le faire lui même, même si c’était un vêlage difficile. Là, ca avait été une urgence et ses neveux avaient paniqués par leurs fautes. James en avait vu des plus durs sans l’aide d’un vétérinaire, mais on ne pouvait pas leur reprocher d’avoir agi ainsi. Peut être que c’était dû à un manque d’éducation de sa part, de leur avoir enseigner ça. Faisant un nœud coulant très rapidement, il tendit la corde sans un mot.

« Outre l’argent, si je perd une bête, je vais être assez triste vous savez hein. Certes elles sont élevés pour leurs viandes, mais tout au long de leur vie, elles sont respectées au maximum… C’est comme ça. Oh ! »


Le veau commença à pointer le bout de ses pattes. Quand il sortit, James se précipita sur la mère, et la fit légèrement avancé par réflexe avec le licol. Dans la fatigue, le stresse, elle pouvait envoyer un coup de sabot ou se retourner pour mettre un coup de tête au veau par accident ou à Weenanah. Quand il sentit que le stresse fut passé, James se retourna, après avoir apaisé la maman, elle rejoignit le veau mâle. Arquant un sourcil, il le fixa et mit la main sur l’épaule de la jeune femme tout en ricanant comme Donald.

« Félicitations Doc ! Ce veau est magnifique ! Et au vu de ces capacités physiques, qui l’ont certainement aidé à survivre et sa musculature de naissance… Celui là ira à la reproduction ! C’est l’année des F. J’vous en prie, donnez lui un nom ! »


Lui indiquant le bassin pour se nettoyer, James resta les mains sur les hanches à observer le veau qui mit quelques minutes de plus à se dresser sur ses pattes que la normale. C’était prometteur, surtout après avoir vécu une mise au monde des plus difficile.

« Vous bossez super bien ! Je vous recommanderai aux autres ! Et croyez moi, même si d’aspect je ne suis qu’un simple fermier, en terme de réseau… Il est assez grand ! »


Il connaissait tous les Toons de la ville, et bien plus. Et ça faisait beaucoup comme carnet d’adresse. Son naturel sociable avec ses pairs lui donnait également un plus grand pannel d’amis et de connaissances diverses.

« Vous allez bien rester ici pour fêter ça et boire un verre ! De toute façon, c’est moi qui vous ramène ! Hop ! »


Sortant une bouteille de whisky caché, bien caché même, car ses neveux étaient toujours à l’affût de la moindre bêtise à faire, il servit deux verres niquels malgré le fait qu’ils soient dans une étable et le tendit à Weenanah.

« D’où vous ai venu cette envie de faire véto ? J’veux dire, les études sont longues, périlleuses, et le parcours pour y arriver est plutôt dur non ? »


Tendant le verre, il laissa la question en suspens, et rajouta :

« Vous avez le teint des amérindiens, je me trompe ? J’ai beaucoup voyagé, et j’ai vécu parmi les tribus restantes des vrais Américains, comme je les appelle… Après tout, nous ne sommes que des étrangers pour eux, et ça, on a tendance à faire croire que c’est l’inverse… C’est là bas que j’ai appris que le vivant était sacré. Que chaque animal sacrifié, devait être remercier comme il se devait à la Nature. Qu’elle était précieuse, qu’il fallait la respecter et pas en abuser. Je l’ai tout de suite remarqué, quand vous avez regarder mon troupeau. Vous avez le même regard qu’eux sur les animaux. Et… Je ne fais confiance qu’à peu de monde concernant mon travail. Donc vous voilà officiellement vétérinaire de ce Ranch pour chaque appel… Mais bien sûr, ça implique que quand je vous appelle à 3h du matin… Faut venir héhé ! »

Ricanant encore comme Donald, il leva son verre et but une gorgée. Doucement. Il fallait qu’il l’a ramène ! Il conduisait bourré, comme tout mec de la campagne, mais là c’était une inconnue, donc il savait se tenir.




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🌷

Le pire était passé. En me lavant mes mains après avoir ôté les gants, j’observai le petit veau. Tout le long de ce marasme de douleur et d’incertitude pour la mère, je m’étais souciée de l’avenir du petit veau – qui n’était pas si petit que ça d’ailleurs il est bon de le préciser. Et le voir là, foulant pour la première fois le sol de ses quatre petites pattes, m’avait fortement émue. Tellement émue que j’en avais même les larmes aux yeux. C’était là le genre de scène qui m’atteignait toujours personnellement sur le plan psychologique. Une naissance, le début de la vie d’un être sur Terre, c’était ce qu’il y avait de plus beau à voir à mes yeux. Une des raisons pour lesquelles j’adorais plus que tout mon métier : avoir la chance d’assister à certaines d’entre elle dans le cadre de mes fonctions professionnelles m’épanouissait à chaque fois un peu plus. Malgré le peu d’expérience acquise sur le plan fermier, je me disais que c’était une facette du métier qui me plaisait singulièrement. Peut-être allais-je même être recommandée par James auprès d’autres propriétaires aux alentours. Je n’arrêtais pas de me dire « C’est un petit pas pour Weenonah, mais un grand pas pour la médecine vétérinaire agricole à Storybrooke. » J’avais même le droit de lui donner un nom, cela me réjouissait ! C’était presque un honneur pour moi. Tout sourire, mes larmes de joie au bord de l’œil essuyées d’un coin de manche, j’étais enchantée par la décision de James d’en faire un reproducteur. Je l’imaginais presque déjà taureau dans quelques années, après avoir entamé les différentes périodes de sa vie – jeune bovin, puis bœuf, puis la phase reproductrice du taureau. Il le méritait bien, le petit ! C’était presque un miraculé, en plus. La teinte plutôt marronée de son poil - après nettoyage minutieux de sa mère – me donna une idée de prénom.
« Je voulais tout d’abord vous remercier de la confiance que vous avez placé en moi. Vos recommandations seront les bienvenues d’ailleurs, c’est très gentil à vous. En ce moment les temps sont durs vous savez, alors tout nouveau client est naturellement le bienvenu ! Je pense que Fauve est un prénom qui lui ira bien. Ce gaillard va aller loin de la vie, je le sens. J’avais pensé à Fatboy vu les circonstances mais imaginez les autres reproducteurs de votre ranch le stigmatisent parce qu’il est un peu gros ? Ce serait regrettable. Fauve, il sera leader. »
Il est vrai, de ce que je savais de la malédiction et de tous ces animaux du monde des contes se retrouvant aujourd’hui dans des corps humains, je ne pouvais m’empêcher de penser que chacun des animaux qui peuplaient cette Terre étaient semblables aux animaux du monde des contes ; dotés de conscience et capables de sentiments bien au-delà des sentiments primaires de peur, joie, faim et colère que nous leur attribuons aujourd’hui.

L’offre d’un verre de whisky n’avait pas été de refus : l’ascenseur émotionnel avait été intense que nous méritions bien un remontant. C’était l’occasion parfaite pour porter un toast à la naissance de Fauve et aux affaires florissantes à venir de James, mais à peine avais-je eu le temps d’avoir l’idée proposer de porter un toast avant d’avoir eu le verre entre les mains que je fus interrompue par la première question de James. L’heure était donc plutôt propice aux questions. J’écoutais précieusement ce que le jeune homme me paraissant à l’heure actuelle bien plus intéressant qu’à notre rencontre disait, en recevant mon verre avec le sourire.
« Je vous annonce officiellement que j’accepte votre offre. Je serai disponible nuit et jour pour vos bêtes, vous pouvez en être assuré. »
Je voulais lui tendre ma main fièrement, pour conclure symboliquement le deal qu’il devait de me proposer. Mais cela pouvait attendre, car après tout nous n’étions pas pressés.
« L’envie de devenir vétérinaire ? Je ne pense pas être capable de vous expliquer, cela m’a juste paru évident lorsque j’étais plus jeune. Avant toute cette pagaille de malédiction les animaux m’étaient sacrés et leur bien-être une de mes principales préoccupations. J’ai eu la chance de grandir entourée d’animaux pendant la malédiction et je crois que le sort m’a été plutôt favorable dans ce sens même si la vie sait se montrer dure de bien des façons. »
Je m’exprimais de façon tout à fait passionnée lorsqu’il s’agissait de parler d’animaux mais étrangement, ressasser le passé me voilait toujours légèrement le cœur et je me sentis rapidement inondée par un sentiment hybride entre nostalgie et exaspération, à l’évocation de toutes ces épreuves, repensant forcément à toutes ces questions laissées en suspens toutes ces années. Je soupirai.
« Oui, dans une ancienne vie je m’appelais Pocahontas. Je pense être une vraie américaine alors, je réponds à tous vos critères. Mais tout ce que vous avez appris est correct. La Nature est précieuse et aujourd’hui je vis dans un monde dans laquelle elle est ravagée par mes semblables, cela me scie. »
Ma vision pessimiste des choses avait rendu la discussion peut-être un peu trop grave à mon goût, et nous ne nous étions pas retrouvés avec des verres de whisky entre les mains pour se laisser torturer par des vilains mauvais souvenirs. L’heure était plutôt à la joie non ? James m’avait même recrutée par la même occasion et cela m’avait redonné le sourire en y repensant.

Prenant à mon tour place sur le tabouret qu’il avait emprunté quelques minutes auparavant, je trempai mes lèvres dans mon verre. Certes, je n’étais pas fan des alcools forts en n’ayant pas réellement échauffé le gosier avec une petite bière, mais je faisais bonne figure. Le trempage de lèvre, c’est le moyen incognito pour boire sans réellement boire. Même si un peu de liquide entrait en contact avec moi et m’écorchai la gorge, je prenais le temps d’apprécier le moment. Il faut dire, j’étais en plutôt bonne compagnie actuellement. Et l’ambiance était détendue. J’étais à l’aise moi-même, alors tout va bien.
« Et vous, donc, Monsieur Fauntleroy. Je ne comprends pas comment cela puisse être possible que je ne vous connaisse pas. J’avais bien épluché toutes les archives publiques en mairie concernant avant d’ouvrir mon cabinet, et votre nom ne me dit rien. Mais je suis ravie de faire aujourd’hui votre connaissance. Vous avez toujours eu ce ranch à Storybrooke ? »

Fauntleroy, un nom aussi peu commun avec un physique comme le sien, je ne pouvais que retenir.

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________________________________________ 2020-04-14, 07:30

“Holly shit"






L’écoutant avec attention, les fesses sur son tabouret, il ne put s’empêcher de sourire dans sa façon de boire le Whisky. Pour beaucoup de non initié, c’était un enfer à boire, et l’incompréhension pour ce goût de cette boisson forte était souvent commune. Ricanant comme un petit canard quand elle s’efforça de boire sans broncher, James finit par sourire en coin.

« Fatboy c’était bien ! Ne vous inquiétez pas, on s’arrête pas au prénom, le meilleur reproducteur du voisin s’appelle Ebezener. C’est le prénom de mon Oncle ! Il lui avait refusé un crédit, alors du coup, il a nommé son Taureau en sa mémoire ! La blague est super drôle ! »


Ricanant encore, on pouvait entendre le son d’un petit canard. Finalement, ses yeux se portèrent à nouveau vers Weenonah et il leva son verre en signe de toast.

« Vous avez raison ! Mais je maintiens que vous êtes une excellente vétérinaire, et je suis très exigeant sur mon travail ! Oh, oui, j’oubliais. Pour boire un whisky, il faut se boucher le nez. Puis, quand on a avalé la gorgée, expiré par ce dernier. Tous les arômes remontent et ça brûle beaucoup moins. Et on apprécie le goût. Et ca nous change la vie! Enfin moi ça a été le cas ! Et par pitié, appelle moi James. Et on se tutoie, maintenant, on est lié ! »


Frappant dans son verre avec le siens, avec un sourire encore un peu niais, il rebut une gorgée. Ca ne lui faisait pas grand-chose étant donné qu’il était habitué. Quand elle lui posa la question sur sa venue ici, James eut un léger sourire. Effectivement, elle n’avait pas du trouver son nom dans les registres. Ce qui voulait dire… Qu’il n’était pas vraiment comme les autres. Levant les yeux quand il apprit qu’il avait en face de lui Pocahontas, un autre ricanement sortit de sa bouche. Ce crétin de John Smith était revenu ? Ah non, dans le deux, il avait trouvé une gonzesse. Blaireau. Mais ce n’était peut être pas le cas ici, après tout, la réalité était souvent différente de la fiction. Et comme c’était un sujet délicat…

« J’aime bien, mais j’aurai du le deviner… C’était presque facile. J’aime beaucoup ce dessin animé. Très touchant, et on en apprend beaucoup sur notre histoire, il faudrait que je force mes neveux à le regarder, plutôt que de les voir s’abrutir devant le Superbowl... »


Des vrais américains. Même si James aimait lui aussi le football américain, c’était quand même moins compulsif que ses neveux. Buvant une autre gorgée, il fronça les sourcils. C’était la première personne à qui il racontait son histoire, et sa véritable identité. Après tout, elle était certainement digne de confiance, et quelque chose, un lien amical était en train de naître entre eux.

« Haha ! C’est normal que vous ne m’ayez pas trouver dans les archives. Je ne suis resté à Storybrooke qu’une seule journée. Je suis un Toon. Je viens de Wasterland, et nous n’avons pas subi la Malédiction au même endroit et de la même manière… Oh, et j’étais… Et je suis encore Donald Duck. Je pense que comme pour Pocahontas, j’ai pas besoin de détaillé qui s’est... »


Ricanant encore un peu comme un caneton, il se tourna vers Weenanah. Elle était vraiment intriguante. Ses yeux passèrent dans les siens l’espace d’un instant, puis il se reporta à l’attention du veau. Une fois lavée, sa mère s’écarta un peu. James fronça les sourcils. Ca c’était moins évident. Avant même que le drame ne se produisit, James s’était déjà levé. Attrapant le veau à plein bras, il courut à l’opposé de l’étable. La vache se mit à beugler, et essaya de le frapper en passant. C’était moins une. Attachant le veau, il soupira.

« Un rejet de la mère… C’est pas étonnant, cette vieille carne est déjà bien âgée… C’est dommage. Demain, je lui trouverai une remplaçante plus digne pour notre cher Fauve… Ah, oui, et donc je suis parti visiter le monde à la remontée des souvenirs. Je ne suis revenu qu’en début de mois, et j’ai acheté ce Ranch, où j’élève des animaux, et… Mes neveux… Hubert, Deuteronomy et Louis. Mais ils détestent qu’on les appelle comme ça ! Faites leur la blague si un jour vous les voyez. »





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________________________________________ 2020-04-17, 03:36



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L’histoire de James était captivante. Même si je n’étais pas une grande buveuse, je souhaitais plus que tout au fond de moi accompagner son récit des routes à quelques gorgées de spiritueux, et heureusement il n’était jamais trop tard pour apprendre, non ? Et puis après tout, j’avais bien été serveuse au Rabbit Hole dans mes années étudiantes, rien ne me faisait peur sur le plan de l’alcool. Empreinte aux doutes malgré tout, je décidai d’appliquer à la lettre ses conseils en termes de dégustation de whisky : je commençai tout d’abord par me pincer le nez, ricanant déjà légèrement en m’imaginant seulement le faire. Après un bref instant d’hésitation, basculant tout le poids de ma mère en arrière, rapprochant le verre – l’odeur m’en piquait déjà les yeux comme la première fois – je fis doucement entrer le liquide à l’allure foncée en contact avec mes lèvres. J’eus un léger sourire au moment où James évoqua sa famille et en particulier ses neveux. Et je fus déconcentrée. Mais son admiration pour mon histoire me réchauffait le cœur. Et c’est avec amusement, les yeux brillants d’émotions que suscitaient chez moi les souvenirs, que je repris mon initiation. J’avais l’habitude par le passé de me terrer dans ces souvenirs de ma vie passée en oubliant presque de continuer ce que j’avais réussi malgré tout à créer ici. Mais à l’évocation de cette vie d’avant aujourd’hui, je n’en fis rien. Je lisais les images qui défilaient dans mon esprit avec une légère distance, assez importante tout de même pour que ces images et les sentiments qui s’y rattachaient ne m’atteignent pas.

« Vous devriez laisser vos neveux s’abrutir, comme vous dîtes, devant le Superbowl plutôt que perdre leur temps devant ces enfantillages. Toutes ces histoires sont belles et bien ficelées, et tout se finit toujours bien. » Déjà regagnée par l’amertume, je marquai une courte pause. « On comprend plus tard dans la vie que ce n’est pas vrai. Regardez où nous en sommes aujourd’hui. Au moins dans le Superbowl, il y a des grands gagnants, et ça ça fait rêver. » Je paraissais dépitée, mais c’était peut-être la première fois que je me confiais sur mes sentiments vis-à-vis de ce que nous étions forcés à vivre sur la volonté d’une seule personne. « Cette malédiction n’a occasionné qu’errance, tourments et fourvoiement. Avec de faux souvenirs en prime. On ne ressort pas indemne de ça. Quoi qu’il en soit, vous avez de la chance de ne pas avoir vécu toute cette galère. En y repensant aujourd’hui, avec des années de recul, je me rends amèrement compte de toute la souffrance qui a été engendrée à Storybrooke. » Mes yeux, qui étaient la minute d’avant brillants d’émotion, s’étaient rapidement retrouvés humidifiés par la tristesse au fur et à mesure que je vomissais toute cette morosité. Pauvre James, il ne pouvait pas se douter ce matin en imaginant son emploi du temps de la journée qu’elle allait finir comme ça : sirotant un whisky avec une véto en proie à une déroute psychologique. Pas de chance, il était tombé sur une sensible.

Ce moment d’égarement fut écourté par le sursaut inopiné de James. Sans que je ne comprenne pourquoi, il s’était affolé d’un seul coup sans crier gare. Il m’avait fait sursauter. Ce n’est qu’après l’avoir observé, dédallant effarouchement d’un coin à l’autre de la grange avec le veau sous le bras, que je compris ce qu’il s’était passé. Nous venions d’assister à ce que je n’avais pas pris la peine de vérifier tellement j’avais été distraite par le jeune homme : l’acceptation du petit par sa mère. Et cela n’avait pas loupé, en l’occurrence, puisqu’il avait suffi d’une dizaine de minute pour que la mère opère à son abandon. Cet événement m’avait beaucoup atteinte en si peu de temps ; et jamais je ne m’étais sentie aussi impuissante face aux aléas de la Vie. C’était la première fois que j’assistais à un délaissement aussi hâtif d’une mère pour son petit. Regardant la scène de loin, j’étais restée plantée là, surprise et surtout désespérée. Chacun de mes muscles était bloqué, pour la simple raison que rien ne m’avait préparée à la situation. James semblait bien prendre la situation, avec toute la distance que je lui enviais. Il suffisait de remplacer la mère, et il avait raison après tout. Aussi cruel que cela pouvait paraître, il n’était jamais impossible de remplacer une mère. Sur ces mots, sans que je ne puisse contrôler quoi que ce soit, c’est un flot de larmes qui dessina lentement son sillage le long de ma joue. D’abord une, puis deux. Une troisième vint s’incruster dans la partie. A cet instant précis, je ressentais un réel melting-pot de tout un tas de sensation : de la culpabilité parce que je n’avais pas surveillé le petit, de la mélancolie pour ma vie de native amérindienne, de la frustration pour tous ces faux souvenirs imaginés, les relents de deux deuils maternels que j’avais dû malgré moi encaisser, et surtout, tellement de haine pour m’avoir infligé tout cela sans que je ne demande rien à personne. Alors que je me décomposai et que je ne pouvais rien y faire, je tentai de balbutier quelque chose tant bien que mal avec ma respiration saccadée qui ne me laissait pas aligner deux mots.
« Je, je.. suis désolée Mr.. Mr Fauntleroy, ce n’est.. ce n’est pas vous. » Je respirais un grand coup, en fermant les yeux. Sentir les battements de mon cœur et même ma circulation sanguine m’avait calmée, et je me rendais compte que je venais de me ridiculiser devant une personne qui ne comprenait peut-être pas la détresse qui régnait en moi. Toujours sourire devant les gens, ça évite de soulever des questions beaucoup trop lourdes pour le cœur. Effaçant mes larmes une bonne fois pour toute, je relevai la tête vers James qui était revenu près des tabourets. Il avait tout de même réussi à me faire sourire avec tous ces détails sur les prénoms des membres de sa famille. Souriant du coin des lèvres, mon attention se porta sommairement sur le haut de mon chemisier qui semblait gorgé de liquide. Evidemment, n’ayant pas assez pleuré pour inonder mon tee-shirt, je levai mon verre de whisky qui lui n’était pas inondé, mais complètement vide.
« Toute cette émotion, ça m’a chamboulé et ça m’a même vidé mon verre. Vous m’avez fait peur tout à l’heure en vous levant brusquement, et maintenant vous me devez un haut. Peut-être que si je demande à Deutoronomy, Hubert ou... Louis je pourrais en avoir un autre ? Verre, j'entends. »

Passant d’un état d’esprit à un autre, je ravalai toutes mes émotions négatives pour me consacrer à l’instant présent, qui n’avait rien de triste ou de mélancolique : nous venions de donner la vie. Enfin, nous venions d’aider une vache à donner la vie. Et rien que ça, c’était fabuleux. Posant mon verre sur le tabouret après avoir difficilement quitté le regard de James, je glissai un bref coup d’œil à ma montre. Huit heures moins dix ? Mais comment le temps avait-il pu filer si vite ? J’étais attendue dans dix minutes seulement, et il était certain que j’allais rater le coche, même avec toute la bonne volonté du monde. Jamais je n’allais avoir le temps de rentrer, me changer, etc… Je relevai la tête, l’air embarrassée et presque même affolée, et je fixai James. Peut-être même que je grimaçais. Au fond de moi, je n’avais pas spécialement envie de partir et de retrouver mes amis, alors que c’était la chose la plus simple à faire. Piquée par la curiosité concernant ce charmant personnage, je décidai d’enjoliver légèrement la vérité.
« J’ai oublié de vous prévenir en arrivant, mais j’étais attendue ce soir en ville avec des amis. Nous avions prévu de nous retrouver à vingt heures et il est déjà dix-neuf heures cinquante. J’ignore comment le temps a pu passer si vite, mais je suis déjà en retard. D’autant plus que vu l’état de mon chemisier, j’aurais dû me changer. Je les connais, ils ne vont jamais m’attendre… »
Je m’exprimais en le fixant comme si je me parlais seule face à un miroir, extériorisant chacune des pensées traversant mon esprit. Réfléchissant quelques secondes, je m’empressai de commencer à rassembler mes affaires, déposai mon blouson plié en longueur sur le tabouret, puis je m’arrêtai en face de James.
« Vous pensez que je dois y aller ? »


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________________________________________ 2020-04-19, 14:30

“Holly shit"






James écouta Weenonah avec attention. Elle utilisait un vocabulaire assez soutenu. Comme quelqu’un qui avait fait des études. Ce qui n’était pas trop son cas, mais ça ne voulait pas dire qu’il était stupide. Elle, c’était une fourmi, bosseuse, lucide. Lui ça avait toujours été une cigale. Buvant quelques gorgées de whisky, il fit tourner son verre pour se donner un air lui aussi, assez dandie, mais cela n’eut pour effet que de le rendre un peu plus ridicule. Mais le ridicule ne tuait personne et surtout pas Donald Duck.

« Oh, le Superbowl, oui, sauf quand on supporte une équipe moisie. »


Ils supportaient l’équipe de New York. Lui était un fervent défenseur de celles de Californie. Grimaçant en repensant à tout ce que ces neveux pouvaient faire pour aller en opposition envers lui, il ricana et dit :

« Oh, vous savez, à Wastebrooke aussi, nous avions des souvenirs erronés. J’étais banquier, dans une grande entreprise autrefois gérée par mon Oncle. Enfin, c’était un cauchemar. Les banques c’est tout ce que je déteste, encore aujourd’hui... »


Pas étonnant que les tensions avec son Oncle Picsou soit encore bien présente. Lui, voulait à tout prix qu’il hérite un jour de l’Empire. Mais c’était hors de question. Il était bien plus libre ici entouré de vache, quand dans une piscine d’or dans les coffres forts sans fenêtre de la banque de Storybrooke…
Après avoir séparé le veau de sa mère, il se retourna, tout gai luron. Pour lui c’était son quotidien. Ce n’était pas la première fois que ça arrivait, et ça ne serait pas la dernière… Aussi, sa banane s’effaça, ses sourcils se froncèrent. Regardant autour de lui, il chercha des yeux le coupable de tant d’émotions de la part de Weenonah. Il avait encore gaffé ? Il avait encore dit une connerie ? Ses neveux étaient-ils rentrés dans la grange avec une pancarte anti-amérindienne ? Qu’est ce que c’était que ce bazar ?

« Ah… Oh… Euh… »


Son chemisier était trempé. La belle affaire… Ils n’avaient pas de vêtement de fille dans cette demeure. Tout n’était composé que de chemise et de t-shirt. Quand elle demanda si un des garçons ne pouvaient pas l’aider, un vent de panique passa sur les yeux de James. Elle était malade ? Elle voulait vraiment que trois adolescents lui porte secours pour une affaire pareille ? Il voyait déjà venir la scène, des trois benêts en train d’attendre, chemisier tendu, que Weenonah se déshabille devant eux.

« Oh… Hm. Mauvaise idée ça, de confier à mes neveux ce genre de chose. »


Allant dans un coin de la grange, où plusieurs vêtements propres étaient posés. Attrapant un t-shirt, il lui jeta et tourna la tête pour qu’elle se change. Ce n’était pas un pervers. Préférant rester de dos, il regarda distraitement la cour de la ferme, où les animaux vaquaient à leurs occupations. Sur le t-shirt, on pouvait lire « REAGAN-BUSH 81 ! VOTEZ REPULICAIN ! »
Pianotant sur la porte de la grange, le regard toujours tourné vers l’extérieur, il déclara :

« Euh...Je ne sais pas… C’est votre vie, vous faites ce que vous voulez… Mais vu comme vous êtes sensible, je ne suis pas sur que ce soit une bonne idée d’y aller seul. Je peux vous y accompagner. Par contre c’est pas très sympa pour des potes de ne pas vous attendre si vous êtes en retard non ? »


Si Dyson lui donnait rendez-vous, et qu’il était en retard, et que personne ne l’attendait, il savait que la colère de Donald Duck pouvait être terrible et durer plusieurs heures. Il fallait s’affirmer. Et, il en avait écouté assez pour savoir que cette jeune femme était bien trop fragile pour subir encore une déception. S’il était présent, au moins, il pourrait faire tampon. Observant toujours l’extérieur, il se risqua à dire :

« Tu as fini ? Excuse moi j’ai du mal à tutoyer. Ca va être beaucoup de vous-tu pour commencer. Hm, j’espère que le t-shirt te plaira, il est collector ! Tu me le rendras, j’y tiens beaucoup. On peut avoir quelques minutes de retard je pense, mais pas tant que ça. Et si jamais ils te font une remarque sur ta tenue, je peux être assez désagréable avec mon visage pour qu’ils comprennent que c’est pas le moment de t’embêter… Bon, je peux me retourner ? Ca serait dommage que je vois tes seins à notre première entrevue hein. Bien que ce soit déjà arrivé. »





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________________________________________ 2020-04-21, 04:12



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James avait su me réconforter sans même qu’il ne s’en aperçoive, mais il avait bien raison sur un point : d’une manière ou d’une autre nous avions tous été les victimes de la vengeance d’une seule sorcière. Chacun à sa manière, certains avec davantage de souffrances que d’autres, mais nous étions tous victimes quand même.
Attrapant à la volée le tee-shirt qu’il m’avait lancé, je l’observais rapidement en le dépliant par les épaules juste devant moi, et je remarquai l’inscription me faisant penser aux flocages publicitaires de campagne présidentielle. Pas tout à fait, car en y regardant mieux il s’agissait plutôt d’un tee-shirt de soutien à la primaire républicaine ayant mené Reagan à la présidence pour la première fois. A la lecture de celui-ci, je m’esclaffai de rire. L’évènement était certes daté, mais je remarquais que nous nagions en plein stéréotype : je me trouvais en face du neveu de l’homme le plus riche du coin, Ebenezer McDuck. Il devait bien évidemment être un de leurs électeurs, et il était déjà bien assez vieux pour avoir l’âge légal de vote à cette époque. James n’avait pas eu besoin de me dire qu’il était le neveu de McDuck, et sans doute même qu’il ignorait que je le connaissais. Après tout, McDuck lui-même ne me connaissait pas non plus. Il était seulement le propriétaire de toutes les dettes amassées par mes soins. Je n’avais même pas le montant de cette dette en tête. Les derniers temps avaient été particulièrement difficiles en termes de chiffre d’affaires. La silhouette féminine et agressivement blonde de Dinah Price se dessinait déjà dans ma tête. Elle n’était pas tout à fait innocente dans l’histoire, à vrai dire : à coup de clients dérobés et campagne de diffamation 2.0, elle me menait la vie dure. Mais Ebenezer, et surtout la banque qu’il dirigeait, ils se fichaient royalement de tout ça, tout ce qui comptait pour eux c’était le remboursement de la créance, et c’était tout à fait compréhensible. Déjà, quand on négocie son taux, on ne traite pas avec le grand patron. Oh ça non. Les plus petits microbes de l’échelle hiérarchique s’en occupaient à sa place, évidemment. Ils n’étaient pas des plus tendres, d’autant plus qu’ils avaient cette fâcheuse tendance à toujours être différents (merci le suivi du dossier…) mais je parvenais à repousser certaines de mes échéances pour ne pas me retrouver dans le rouge les mois les moins rémunérateurs. C’était toujours ça de gagné. Evidemment, je m’étais gardée de prévenir James que je connaissais son oncle. A cet instant, je repensais uniquement au taureau du voisin de James dont il m’avait parlé un peu plus tôt. Cela me faisait rire, je m’imaginais une créature hybride entre Picsou avec son arrière-train de canard radin dans le monde des contes, et un taureau. Quelle drôle de mélange… A l’avenir, chaque pensée pour mes dettes s’accompagnerait de cette image, elle est toujours d’autant plus comique que les nombreux courriers de relance qui m’étaient adressés.

Alors que James s’était retourné pour me laisser dans mon intimité, je me débarrassais assez difficilement du chandail détrempé sur l’avant ; il me collait à la peau bien malgré moi. Frottant le reste de la peau de mon thorax suintant de whisky avec la partie non-alcoolisée du vêtement, je grimaçais déjà à renifler l’odeur pestilentielle qui s’intensifiait à chacun de mes mouvements. Je cocotais très sérieusement le distillat. Malgré tout, la peau sèche de toute boisson, j’enfilai le tee-shirt qu’il m’avait été gracieusement prêté. Heureusement que le whisky n’était pas entré en contact avec mes cheveux, il m’aurait alors été impossible de cacher par quelque moyen que ce soit la fragrance tourbée qui prenait possession de moi. Tandis que j’essayais de distinguer le trou des manches du trou principal réservé pour la tête, il m’annonçait que ce n’était peut-être pas une bonne idée que j’y aille seule. A ce moment-là, je me disais que je faisais mieux de ne pas y aller tout court, surtout embaumant l’accroc de la bouteille et vêtue de cet accoutrement bien trop politiquement tranché. Je me débattais avec le bout de tissu symbole de capitalisme des eighties tout en songeant à l’allure que j’allais avoir avec. Lorsqu’il me proposa de m’accompagner pour en quelques sortes me soutenir, je l’avais trouvé tellement prévenant et bienveillant envers moi. Ce jeune homme était décidément plein de surprises. Beaucoup d’autres se seraient contentés de me payer le ticket de bus pour le retour tout en me souhaitant bonne chance, mais il ne faisait pas décidément partie de ceux-là. Sans que je n’ai eu le temps de répondre, luttant toujours en duel avec mon nouveau tee-shirt tout propre mais sentant toujours quelques effluves aromatisées, il demanda à se retourner. Ce qu’il fit au moment même où je parvins à enfin l’enfiler correctement.
« J’ai fini, oui. Après une bataille acharnée. Mais ça va, tout est à l’intérieur. Merci beaucoup à… vous ? Toi, du coup ? » Je lui souriais. « M’accompagner à un dîner où tu ne connaîtras personne ? Tu n’as pas peur de te jeter dans la gueule du loup. C’est très gentil à toi de me proposer, et si tu y tiens tu peux venir. Même si je ne pense pas que tu vas t’amuser. » Je reposais mon regard sur le petit veau attaché. « Ah mais nous avons une naissance à fêter ! »
Il était clair que cela changeait tout. Ce soir, j’avais rendez-vous avec quelques potes que je m’étais fait à l’époque du lycée. James pouvait très bien les rencontrer et peut-être même s’entendre à merveille eux, qui sait ?
« Ils resteront gentils avec moi. Tu ne devrais pas avoir trop besoin de me défendre, en général je ne pense à rien de tout ça avec eux. On est du genre à imaginer le futur plutôt qu’à ressasser le passé. »
Même avec nos souvenirs recouvrés nous avions décidé de continuer à nous voir de temps en temps. Il régnait une bonne ambiance générale entre nous, malgré la présence de certains énergumènes qui avaient souvent besoin d’aller dans l’excès quitte à finir leur barathon ivres morts au petit matin. Et à chaque fois que nous sortions ensemble, ils tannaient tout le monde à devenir leur partenaire pendant cette épopée. Je n’osais même pas imaginer ce que ça allait donner avec James. Je ne le connaissais que depuis une heure, n’oublions pas. Je ne savais pas s’il était de nature à s’adapter très facilement et faire preuve d’ouverture aux autres, ou si au contraire il avait plutôt tendance à rester en retrait. Alors que James me faisait face, je détachai le chignon tout ébouriffé qui jusqu’à présent me tirait douloureusement les racines capillaires tout en m’avançant vers lui.
« Mettons-nous en route alors ? »
Regardant une dernière fois ma montre telle une obsession, je m’étais hâtée à sortir de la grange, dépassant James et le laissant sur le sillage. J’empruntais le même chemin dallé qu’à l’aller, cherchant à me rapprocher du 4x4 qui m’avait amenée jusqu’ici. L’état d’esprit dans lequel j’étais avant d’entrer dans la grande n’était pas du tout le même qu’à ce moment-là. Je n’avais pas pris la peine d’inhaler et exhaler calmement l’air pur et frais que la nature nous offrait loin du béton du centre-ville de Storybrooke. Je me sentais bien dans ce ranch. Quelle chance que ce soit un ranch agréable à vivre, géré de façon tout à fait intelligente. M’arrêtant à proximité du véhicule, j’en profitais pour regarder un peu plus autour de moi. Tout ce que je voyais me plaisait et me donnait envie de très vite revenir pour travailler de nouveau aux côtés de James.
James entra enfin dans mon champ de vision, sortant lui aussi à son tour de la grange.
« Allez viens, ose venir te ridiculiser en public avec ma dégaine ! » Je criais à tue-tête alors qu’il se trouvait à quelques dizaines de mètres de moi. Je ne m’inquiétais aucunement sur sa réaction. Il tenait beaucoup à son tee-shirt, m’avait-il dit. Mais il y a certains vêtements qui se portent difficilement à certaines occasions, comme les tee-shirt de partis politiques au bar ou au restaurant, par exemple. Voyant que James se rapprochait, je pris les devants en ouvrant sans l’attendre la portière passager du 4x4 qui été resté ouvert – ben oui, on est pas en France là – et je m’engouffrais sur le siège. Avec un dernier regard pour le slogan floqué sur mon haut de soirée. Alors que je tendais le bras prête à refermer la portière, je vis mon téléphone qui s’était faufilé dans le vide-poche. Je ne l’avais même pas entendu tomber tout à l’heure. Je m’en saisis et découvris quelques notifications, et notamment celle de la conversation de groupe de la fameuse bande.
Citation :
19h42. Mais non les gars allez ça fait deux mois qu’on s’est pas vus !

19h33. T’es gentil mais j’bosse tôt demain matin et c’était pas prévu. Faîtes ça sans moi cette fois.

19h33. Nan mais attends si tu viens pas je viens pas non plus.

19h40. C’est n’imp, vous abusez franchement !

19h42. Allez tous mourir dans vos contes, vous m’saoulez, ciao !

Treize autres notifications étaient à déplorer. Oui, je dis bien à déplorer, car je n’avais nullement besoin de les ouvrir pour savoir que notre dîner venait d’être annulé pour je ne savais quelle raison précise. J’avais l’impression de lire une conversation de jeunes collégiens, mais je conversais bien avec des adultes. Ce crêpage de chignon virtuel avait eu lieu seulement quelques minutes avant que je ne récupère mon téléphone qui s’était volatilisé sans que je ne l’aperçoive. Au même moment, James avait lui aussi regagné le 4x4. Pas de chance, il était tout à fait bien habillé pour m’accompagner et j’étais prête à faire fi de mon tee-shirt, mais la soirée venait de tomber à l’eau.
« Je crois qu’ils ne m’ont pas attendue pour annuler. » Me rendre seule à la soirée m’avait démotivée, mais me retrouver à y aller avec James avaient rendu les choses très intéressantes. Quel dommage.

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James D. Fauntleroy
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »

James D. Fauntleroy

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« Hola vieil homme! » 

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________________________________________ 2020-04-27, 15:19

“Holly shit"






James croisa les bras et haussa un sourcil. Pourquoi tout le monde était toujours surpris devant la simple… Gentillesse ? C’était une remarque qu’il s’était fait devant la société occidentale en elle même. Il avait beaucoup voyagé, et il n’y avait que dans les pays du nord que c’était ainsi. On avait oublié l’entre-aide, la gentillesse, et l’altruisme. Alors, évidemment, quand quelque faisait preuve d’un peu de tout ça, on était surpris.

« Euh… C’est normal en fait, c’est comme ça qu’on se fait des amis hein ! »


Avec un léger sourire en coin, il la laissa partir devant. Refermant la porte de la grange, James se dirigea rapidement vers son 4x4, qui avait encore sa portière ouverte. Evidemment, personne saint d’esprit n’aurait été assez fou pour essayer de lui voler son 4x4. Ici, il y avait presque autant d’arme non répertorié que dans un fort américain. Bon, il exagérait un peu, mais quand même, il s’était équipé… Comme… Un américain ?
C’était ça le paradoxe de James. Très tolérant envers tout le monde, mais conservateur sur certaines traditions américaines. Après tout, son créateur s’en était servi pour faire de la propagande à un moment donné. Notamment pendant les divers guerres du pays. Et certaines choses étaient restées. Il n’y était pour rien, c’était dans sa nature.
S’installant au volant, il s’attacha, mais, ne mit pas le contact ; car visiblement la soirée de Weenonah était annulée. Soupirant, il finit simplement par dire :

« Je suis désolé. C’est un peu de ma faute, je vous ai retardé… On va boire un verre chez moi, on sera bien mieux qu’en ville… De toute façon, t’as pas trop le choix, vu que je te ramène haha ! »


Ricanant pour lui même, il sortit e sa voiture. Elle était bloquée ici certes, mais si elle voulait rentrer, alors il la ramènerait sans aucun problème. Marchant vers son Ranch, avec l’immense porche comme tous les ranch américain, James mit sa veste levis sur l’épaule et s’avança pour s’installer dans un des nombreux fauteuils d’extérieur à disposition.

« C’est que parti remise. Je suis sur que tes amis comprendront… Un véto, c’est toujours sur le fil… Enfin, s’ils sont pas capables de comprendre, ce sont pas des amis. Les miens savent que j’ai peu de temps libre et que la meilleure façon de venir me trouver… C’est de venir ici ! »


Alors, d’un geste lent et ample, il désigna l’endroit. Ca faisait du bien d’être ici. Il faisait beau et en plus ses vaches s’étaient étrangement avancées, comme pour accueillir le nouveau venu dans le troupeau. Ca donnait un véritable air de carte postale. 

« Le prix à payer du fermier. Vivre dans un endroit paradisiaque, mais jamais pouvoir en sortir… C’était important comme réunion entre ami ? Je veux dire, y’avait pas de truc particulier à fêter si ? Parce que si c’est le cas, on peut aller chez eux un par un ! »


C’était de l’humour bien sûr.. Mais après tout, il était prêt à faire ça pour sa nouvelle amie. Regardant ses vaches, son œil se porta sur deux chevaux qui étaient également venu, mais du prés Est, où la cloture avait sensé être réparée par ses neveux. Si les chevaux étaient là, ça voulait dire qu’ils n’avaient pas réussi. Ne tenant plus en place, James se leva et fit quelques pas pour s’approcher des chevaux et les caresser.

« Ils sont beau hein ? Je les recueilli alors qu’ils devaient être vendu car inapte aux courses… Bon. Je les ai sauvé de la boucherie chevaline… Même si paradoxalement, sans ça, beaucoup de races disparaitraient… C’est un débat sans fin. Mais ceux là, m’ont particulièrement tapés dans l’oeil. Tu sais monter ? »


C’était une vraie question. Ils pouvaient monter et aller botter le dersh de ses neveux. C’était une bonne perspective de soirée ça. Surtout que les connaissant ils devaient être tous les trois à la barrière en train de se disputer et de se battre. Peut être devrait-il prendre un fusil d’ailleurs…

« Tu as un talent avec les animaux, je l’ai vu tout à l’heure. Tu sais qu’on dit qu’on voit tout de suite le coeur d’une personne quand on le voit faire avec des bêtes ? C’est mon père qui me disait ça… Lui aussi été fermier. Riche, mais fermier, tout comme moi. Même si notre famille a beaucoup d’argent, nous sommes la branche qui s’en fiche. Pour tout te dire, je sais même pas combien j’ai sur mon compte. Je sais que ca va c’est tout. Oh ! Regarde, il t’apprécie déjà ! »


En effet, elle avait un don, car, le cheval de droite, vint passer sa tête contre la sienne.




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