✧ @amelia peters

UNE AIDE SERA TOUJOURS APPORTÉE...
◇ ◆ ◇

« Merci. » énonçais-je avec un sourire « j’ai toujours aimé la couture et le fait qu’il fallait vraiment être perfectionniste pour réussir à faire quelque chose de bien et au fond, faire un gateau c’est plus ou moins la même chose je trouve. » énonçais-je simplement « je suis contente que mes connaissances puissent aider d’une certaine manière ! » énonçais-je avec un sourire.

Alors que je finissais ce que j’étais en train de faire, je lève le regard vers elle et un petit rire m’échappe.

« Mais c’est ce que vous êtes, une vraie chef ! » expliquais-je avec un clin d’oeil.

Je m’empare de la poche à douille et y mets délicatement la préparation avant de respirer profondément. Prenant une bonne respiration, je commence à disposer la préparation délicatement, comptant dans ma tête, essayant d’être aussi minutieuse que lorsque je cousait des robes. Tandis que je dispose parfaitement le biscuit, je reprend rapidement la parole.

« C’est ma mère qui m’a appris à coudre dans notre monde. Elle m’apprenait les petites choses et en grandissant, j’ai appris un peu plus et par la suite, j’étais la couturière qui s’occupait de toutes les robes de la royauté. Coudre me permet d’oublier un peu tout ce qui m’entoure, ça me permet de me ressourcer, c’est idiot mais c’est toujours comme ça que je me suis sentie à chaque fois. » énonçais-je avec un sourire avant de lever le regard vers la jeune femme « et voilà ! » énonçais-je avec un sourire « je pourrais vous montrer certaines choses que je sais faire plus tard si vous voulez. » ajoutais-je.

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Amelia songea à instant à expliquer à son élève du jour comment faire de la dentelle qui se mange puis se rappela qu'Erika avait une deadline assez serrée. La pâtissière craignait de trop l'intéresser et de faire capoter les plans d'anniversaire de son frère, ce qu'elle aurait eu du mal à se pardonner. Alors elle se contenta d'abonder dans le sens de la jeune fille et poursuivit leur travail comme "une vraie cheffe" se devait de le faire, un compliment qui n'avait pas manqué de faire rosir de plaisir les joues d'Amelia.
De quoi lui donner encore plus envie de prendre au sérieux la demande d'Erika même si, afin que ce gâteau soit bien le sien, Amelia tentait de tenir, une fois n'est pas coutume, le rôle de commis ou de seconde. C'était important pour elle que la jeune fille fasse le maximum des étapes toute seule. Et comme elle était bien plus douée et minutieuse qu'Apollon, Amelia ne s'inquiétait pas trop de la réussite de l'entreprise.
Erika était effectivement aussi minutieuse que concentrée sur le moindre de ses gestes. Elle allait lentement mais sûrement et se débrouillait très bien.
- Toi aussi tu as le potentiel d'une cheffe, la complimenta Amelia, satisfaite par les résultats obtenus par son élève du jour. Tu as dû coudre de vraiment très jolies robes dans le royaume d'où tu viens, je pense, poursuivit la pâtissière qui appréciait de faire la conversation (ou de chanter) pendant qu'elle pâtissait ou qu'elle cuisinait (et qui avait remarqué qu'Erika n'était pas trop déconcentrée dans ses tâches par les bavardes). Les mamans ça nous apprend plein de choses, on dirait. Bon ce sont de faux souvenirs pour moi mais quand même. Je considère toujours que c'est ma mère qui m'a donné envie de cuisiner. Ce n'est pas idiot, je trouve, de te ressourcer comme ça. Je comprends que ça te permet de t'évader. Je ne pense jamais à rien de négatif quand je suis en cuisine, c'est plutôt agréable, non ?
La question était évidemment rhétorique. Amelia ne connaissait personne qui préférait broyer du noir à avoir des pensées agréables. Elle n'aurait pas compris, en fait; que quelqu'un puisse préférer ça.
- On pourra reparler de couture quand on aura terminé ce gâteau et que ton frère aura eu un super anniversaire, promit Amelia avant de se pencher plus attentivement sur le travail d'Erika. C'est pas mal du tout, ton appareil. Il est plutôt lisse. Si j'ai besoin d'embaucher davantage de personnes, je penserais à toi, sourit la pâtissière bien qu'elle n'ait pas prévu d'agrandir son affaire.
Mais Erika le comprendrait sans doute sans plus d'explications, pas vrai ?
Amelia récupéra la préparation et l'enfourner pour un quart d'heure à 180 degrés. La recette serait bientôt terminée mais Erika avait encore du travail à faire. Il fallait bien l'occuper, ce quart d'heure de cuisson.
Disposant de nouveaux ustensiles devant Erika afin d'introduire la prochaine étape, la pâtissière expliqua :
- Pendant que ça cuit tu vas pouvoir monter la crème en chantilly, faire fondre le chocolat blanc et incorporer la crème au chocolat. Ensuite il faudra attendre que ta préparation ait cuit.

✧ @amelia peters

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Je souris à Amelia. J’étais heureuse de pouvoir passer du temps à faire un gateau et qui plus est qui serait le gateau d’anniversaire de mon petit frère. Il serait sans doute plus que ravi en sachant qui plus est que ça demeurait son gateau préféré. J’avais donc commencé ce que m’avais demandé Amelia avant de lui exprimer le fait que mon passé de couturière devait grandement me servir.

« Je viens à peine de commencer mais je sais déjà que j’adore faire de la patisserie. C’est reposant et apaisant et…enfin c’est trop bien. » énonçais-je avec un sourire avant de reprendre « vous avez l’allure d’une vraie chef en tout cas ! » énonçais-je avec un nouveau sourire.

Attrapant la poche à douille que me tendait la pâtissière, je mets la préparation à l’intérieur avant de lever le regard vers cette dernière.

« Je vais faire de mon mieux ! » énonçais-je avec un sourire complice avant de me mettre à l’ouvrage.

Prenant mon temps, je finis par faire quelque chose de joli et qui semblait prêt à être cuit. J’avais vraiment réussi mon coup pour le coup et ça donnait quelque chose de vraiment bien et me rappelait un peu le temps que je passais à coudre tous les nombreux tissus qui me passaient sous la main même si la couture était bien différente de la patisserie, c’était même plus qu’une certitude. Je lève le regard vers Amelia et lui souris.

« Biscuit formé ! » énonçais-je avec un sourire avant de reprendre « Je pourrais vous apprendre à coudre si vous voulez ! Je m’occupais des robes de la princesse Anneliese à l’époque ainsi que celles de la Reine. C’était beaucoup de travail. » avouais-je à la jeune femme « que reste t’il à faire ? »

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Ca faisait deux fois qu'Erika disait d'Amelia qu'elle avait tout d'une cheffe et c'était certes plaisant mais, cette fois, la pâtissière choisit de ne pas rebondir sur le nouveau compliment. Ca allait finir par faire beaucoup et la propriétaire de la Pelle à tartes avait très peu d'égo et pas besoin de le voir gonfler outre mesure.
- Moi aussi ça me repose la pâtisserie, confia plutôt Amelia, l'air rêveur l'espace de quelques instants. Remarque, la cuisine aussi. Mais je sais que ça peut ne pas être reposant. Quand on a un imprévu ou qu'on est pas très doué ou qu'on panique.
Comme feu son mari, par exemple. Ou leur fils. A croire que c'était génétique et cantonné aux hommes de la famille. Mais ça, Amelia ne le confia pas. Ce n'était pas le but de la visite d'Erika que d'écouter ses souvenirs nostalgiques et sa venue n'avait pas vocation à le devenir.
- Tu n'as pas l'air stressé pour le moment et ce malgré ton délai serré alors je pense que tu es sur la bonne voie, l'encouragea la pâtissière en l'observant avec sa poche à douille.
Elle se souvenait d'avoir, quelques années auparavant, entrepris d'apprendre au dieu Apollon à faire des crêpes, ce qui était beaucoup moins technique que la réalisation en cours, et de l'avoir senti beaucoup moins serein. Le dieu était peut-être, certes, à ranger dans une catégorie à part - surtout à en croire la façon dont, à l'époque, sa jumelle avait présenté la mission, mais Amelia ne pouvait s'empêcher de croire que sa jeune commise du jour n'avait pas à rougir du "mieux" dont elle était capable. Et, n'étant pas avare en compliment, Amelia le lui avait simplement dit.
- Il est très bien ton biscuit, annonça-t-elle ensuite telle une inspectrice des travaux finis avant de l'enfourner.
Se relevant et tandis qu'elle fermait la porte du four dans lequel elle venait de placer le biscuit, Amelia ajouta :
- J'ai bien peur de ne jamais avoir entendu parler de cette fameuse princesse et encore moins de la reine, mais ça doit être un privilège - et une sacrée responsabilité - de travailler pour la royauté. C'est sans doute le signe de ton grand talent, sourit la pâtissière. C'est très gentil de vouloir me retourner la faveur, le truc, c'est que je ne vois pas trop à quoi ça me servirait dans l'immédiat d'étendre mes connaissances en couture. Tu sais, s'occuper de sa famille et d'un commerce, c'est déjà beaucoup de travail, alors je ne voudrais pas non plus voler le tien. Je préfère encore te prendre en extra quelques heures par ci par là quand il y a le rush à la boutique. C'est plus facile à gérer que de caler des leçons de couture dans mon emploi du temps sans savoir si ça va me servir concrètement. Tu comprends ? s'excusa pratiquement Amelia, pour qui dire non était toujours une épreuve.
Puis elle laissa tomber les transitions et continua de donner ses instructions à Erika :
- Tu vas pouvoir monter la crème en chantilly, faire fondre le chocolat blanc et incorporer la crème au chocolat.
En fait, il s'agissait plutôt de répéter ce qu'elle avait dit quelques instants plus tôt mais, bonne pâte qu'elle était, Amelia n'était pas du genre à s'en formaliser.
- Tu as le temps, ajouta-t-elle même. Le biscuit ne va pas cuire en deux minutes. Y a peu de choses qui cuisent aussi rapidement, en fait. C'est pour ça que les concours culinaires qui passent à la télé sont aussi exaltants. J'adore les regarder mais ça donne faim. Enfin bref... tu as prévu d'autres choses pour l'anniversaire de ton frère ? Cadeaux, déco, invités peut-être ?

✧ @amelia peters

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Je souris à Amelia.

« Comme quoi, on trouve du repos dans tout. » énonçais-je avec un sourire « la couture a toujours eu ce don là avec moi par le passé. » énonçais-je à la jeune femme.

Je vins à m’emparer de la poche à douille avant de commencer à travailler tandis que la jeune femme vint à m’énoncer que je semblais plutôt bien me débrouiller. Un sourire naquit sur mes lèvres mais je ne répondais rien, me contentant de faire mon travail. Une fois le biscuit terminé, je souris à Amelia tandis qu’elle me complimente sur le biscuit. J’étais plutôt fière de moi c’est vrai. Je la regarde enfourner le biscuit dans le four avant de tourner le regard vers elle. Je souris à Amelia avant de reprendre la parole.

« Je serais heureuse d’être une aide quand cela est nécessaire. » énonçais-je avec un sourire « je comprends tout à fait. » ajoutais-je avec un nouveau sourire.

Tandis que je m’occupe doucement de ce qu’il reste à faire, j’hausse les épaules à la question de la jeune femme.

« Il est accro aux jeux vidéos quand il n’est pas en cours alors je me suis dit que je pouvais lui acheter le dernier qui est sorti. » énonçais-je à Amelia « il a eu un peu d’argent il y a peu de temps et il s’est acheté une nouvelle console de jeu alors autant que je lui offre un jeu vidéo. » énonçais-je à cette dernière avant de reprendre « je t’avoue que je n’ai pas vraiment d’idées pour la déco’ et je pensais inviter juste son meilleur ami parce que pour tout t’avouer, on a toujours vécu tous les deux et…on n’a pas vraiment d’amis à proprement parler. » énonçais-je à la jeune femme avant de reprendre « en fait, dans notre ancienne vie, il était mon chat. » énonçais-je alors.

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Erika ferait sans doute une extra satisfaisante - sinon Amelia n'aurait jamais émis l'idée qu'elle lui rembourse le temps passé à confectionner le gâteau de son frère de cette façon. La pâtissière était certes l'une des femmes les plus gentilles de la ville mais elle avait aussi le sens des affaires. Elle savait que sa boutique n'était pas une œuvre de charité et n'avait pas intérêt à le deviner. Si Erika ne s'était pas avérée une bonne pâtissière, elle aurait sans doute trouver autre chose à lui proposer de faire en échange de son aide.
- Parfait, conclut Amelia comme si l'affaire était déjà entendue. Reviens à la boutique à la fin du mois de novembre avec si possible une idée claire de ton emploi du temps entre le 1er et le 31 décembre et on devrait pouvoir te trouver des choses à faire - ne serait-ce que de la vente, précisa la gérante de La Pelle à tartes afin de ne pas non plus effrayée la jeune fille (car pour les mêmes raisons que celles précédemment citées il était hors de question pour Amelia de lui demander de réaliser des pièces compliquées hors de sa portée en période de rush où elle manquait déjà de temps). Ca me permettra peut-être même de prendre un peu plus de temps pour aller acheter les cadeaux de Noël, sourit Amelia.
Juillet ne touchait pas encore tout à fait à sa fin et Noël était, de fait, encore loin. Néanmoins, comme il s'agissait d'une fête importante en pâtisserie et de la fête préférée d'Amelia (en dehors de son anniversaire de mariage, qu'elle n'avait pas fêté pour la première fois cette année), elle y pensait déjà. Il ne restait qu'à espérer que le moment venu Erika n'oublierait pas de venir lui rendre la pareille, même si c'était seulement une heure par ci et deux heures par là. Ce serait déjà une très bonne chose. On n'avait jamais assez de bras et de mains pour préparer les fêtes de fin d'année.
Pour le moment cela dit, les bras et les mains (ainsi que l'esprit) d'Erika étaient suffisamment bien occupés. Toutefois, maintenant que le biscuit cuisait et qu'elles avaient toutes les deux droit à un peu de répit (qu'Amelia utilisa pour alimenter la conversation en vaquant parallèlement à d'autres tâches qui ne nécessitaient pas une trop grande attention), l'instant était plus propice à la conversation. Or, qui disait fête d'anniversaire disait forcément cadeaux. C'était donc tout naturellement qu'Amelia avait lancé le sujet, peu étonnée d'entendre parler de jeux vidéos.
Qu'on se le dise, Amelia n'y connaissait rien. Elle ne jouait pas et cela ne lui manquait pas. Mais elle avait un fils qui, comme les garçons de son âge, adorait ça. C'était par lui qu'elle avait acquis toute sa maigre culture sur le sujet.
- Un jeu vidéo c'est souvent une valeur sûre quand on est un garçon de ta génération, approuva la pâtissière. Ou une fille, d'ailleurs, y a de plus en plus de gameuses, évidemment. C'est juste que je raisonne majoritairement vis-à-vis de ce que je connais et il se trouve que c'est mon fils qui aime ça - pas ma fille, précisa Amelia entre deux tâches exécutées à la perfection. Y a pas forcément besoin de déco, de toute façon, reprit-elle bien vite afin qu'Erika ne se mette pas la pression sur un petit détail de la sorte. Tu peux acheter des ballons ou des serpentins si tu en as envie ou bien faire une banderole toi même mais y a pas vraiment de règles pour fêter les anniversaires. L'important c'est de faire plaisir à la personne qui fête. Ton frère, donc... enfin... ton ancien chat, rectifia la pâtissière après avoir pris connaissance de cette information et froncé les sourcils tant c'était inattendu. Le sort noir a décidément fait de drôles de choses, pas vrai ?
Amelia gloussa, incapable cependant de dire si c'était vraiment drôle (en tout cas si Erika trouvait qu'on pouvait en rire) ou s'il s'agissait d'une énième bizarrerie made in Storybrooke dont il fallait s'accommoder et potentiellement ne pas parler.
- Le point positif c'est que tu aimais ton chat, enfin, je suppose, je connais personne qui ait un chat sans aimer l'avoir, et que maintenant tu as pu nouer une relation encore plus forte et complice avec lui, sourit Amelia. Ca ne compense pas ton manque d'amis, j'imagine, mais tu es une gentille fille. Je suis sûre que tu vas t'en faire rapidement ! l'encouragea la pâtissière avec un grand sourire. Tu pratiques des activités collectives ? Ca aide, des fois. Ca ou les clubs des lycées puis ceux des universités.
Amelia parlait avec douceur, ne voulant pas donner l'impression à Erika de la juger ou de savoir mieux faire qu'elle. Elle-même n'avait pas énormément d'amis et savait que ce n'était pas la qualité mais la quantité qui importait. Quelle que soit le type de relation.

✧ @amelia peters

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Je souris à Amelia avant de faire un signe positif de la tête.

« C’est noté ! Je reviendrais t’aider à ce moment là alors ! Et promis, je n’oublierais pas. » ajoutais-je avec un sourire.

Je n’étais de toute manière par le genre de fille à oublier une chose comme celle-ci. A oublier des choses tout court d’ailleurs, je veux dire, je n’oubliais pas les choses importantes. Alors que le biscuit du gâteau cuisait et que la pâtissière s’occupait de choses dont apparemment elle n’avait pas besoin de mon aide, j’en vins à lui parler de l’idée de cadeau d’anniversaire que j’avais eu pour Wolf.

Un jeu vidéo. Certes, ce n’était pas ultra réfléchie mais au moins, j’étais sûre de tomber juste avec ça et puis au moins, ça nous permettrait de pouvoir jouer aussi tous les deux, ce qu’on adore faire parfois d’ailleurs, même si je suis plus calée Mario kart que tous les jeux de garçons. Je lève le regard vers Amelia et lui souris.

« Je pense qu’il appréciera celui que je lui ai pris. » énonçais-je avec un sourire « j’ai l’impression que parfois je le materne un peu trop vu que je lui met des limites tout ça tout ça, mais c’est bien de le faire non ? » demandais-je alors à la jeune femme.

Passant une main dans mes cheveux blonds, je relève le regard vers Amelia avant de finalement reprendre la parole.

« Les ballons, c’est une bonne idée ! J’adore en plus les ballons et je pourrais peindre une banderole ! C’est une très bonne idée ! » énonçais-je avec un sourire. Haussant les épaules, un petit sourire né sur mes lèvres « oui c’est vrai que j’ai été surprise à la rupture de la malédiction quand je me suis rendue compte que mon chat était aujourd’hui mon frère. » avouais-je avec un petit sourire « mais finalement, je me dis que c’est pas plus mal. » ajoutais-je.

Au fond de moi, je ne sais pas vraiment ce que je ferais sans Wolfie, je crois que je serais perdue. Après tout, il est toujours mon confident même si aujourd’hui il marche sur deux et non quatre pattes. Je lève le regard vers la jeune femme.

« Oui, je l’ai eu tout bébé quand j’étais encore petite et a toujours été à mes côtés et finalement aujourd’hui, notre lien est différent mais il est toujours là et aujourd’hui, je peux lui parler et lui me répondre et ça, c’est trop bien. » ajoutais-je avec un sourire « j’espère. » ajoutais-je avant de finalement reprendre « je dois avouer que je n’ai jamais vraiment pensé à m’inscrire à une activité collective. En fait, entre mes cours de psycho et mon boulot d’assistante au cabinet Dorian, je ne sais pas trop quand je pourrais caler ça. » avouais-je à la jeune femme « mais j’aimerais beaucoup parce que ça me permettrait sans aucun doute de rencontrer des gens. » ajoutais-je alors.

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Ah mettre des limites aux gens, les materner et les conseiller quand ils ne demandaient pas tout ça ou que ce n'était pas son rôle. Bizarrement, Amelia voyait très bien de quoi Erika voulait parler. En étant plus âgée d'elle d'une bonne vingtaine d'années, elle continuait de le faire avec ses sœurs et, plus généralement, quand il s'agissait de la nouvelle génération de la tribu, une partie du cerveau d'Amelia refusait visiblement d'intégrer le fait qu'ils étaient tous en passe de devenir des adultes et devaient être traités comme tels. Ou l'espéraient dans la plupart des situations, du moins. Qui n'aimait pas être dorloter de temps en temps ? Nourri, logé, blanchi dans le meilleur des cas ? Ce n'était pas Declan qui s'en plaignait, loin de là ! Mais Velma était plus indépendante, de ses deux enfants, c'était celle dont Amelia avait le moins besoin de s'occuper. Elle restait à disposition, certes, mais acceptait de mettre une certaine distance - ce qui n'était pas toujours facile à faire. Qu'on soit parent ou frère et sœur.
- Eh bien, c'est une bonne chose jusqu'à un certain point. Ca dépend d'un tas de facteurs dont l'âge, le caractère, la capacité à se débrouiller, votre relation, ce genre de choses. Il y a un moment dans la vie où les gens grandissent ou mûrissent et il faut les laisser voler de leurs propres ailes - même si ce n'est pas évident, ajouta Amelia avec un sourire. Mais je dis ça sans connaitre votre relation, alors je suis peut-être à côté de la plaque, se reprit-elle immédiatement en préparant la suite de l'opération gâteau.
Amelia ne pouvait pas prétendre connaitre Erika - quelques heures avec une personne ne pouvait pas suffire. Et elle pouvait encore moins prétendre connaitre son frère, dont elle s'était fait une image uniquement au travers de ce qu'Erika en racontait. Et puis c'était un ancien chat, ça changeait sans doute la donne à certains niveaux. Peut-être qu'il avait l'esprit indépendant des félins ou qu'il préférait paresser et ne s'occuper de rien, Erika ne l'avait pas précisé. Une chose était certaine - mais ça la jeune fille le savait sans doute - maintenant qu'il n'était plus un chat, elle ne devait plus le traiter comme tel !
Ce n'était pas tant qu'Amelia ne voulait pas s'en mêler mais plutôt qu'elle avait peur de dire une bêtise par manque d'informations. Quand on cherchait à aider, par les paroles ou les actes, il fallait être sûr de son coup pour ne pas faire encore plus de mal.
Dans toute cette affaire, là où Amelia était réellement utile, c'était dans l'organisation de la fête et elle était contente de constater que ses idées plaisaient. Mais elle n'irait pas vérifier si elles seraient, ou non, réellement suivies.
Pour le moment, elle se contentait d'écouter avec un sourire les confidences d'Erika sur son chat de frère. Ou frère de chat. Amelia ne savait plus trop et préférait ne pas y réfléchir trop longtemps.
- C'est mignon ton histoire avec ton petit chat qui est devenu ton frère, commenta-t-elle simplement. Et c'est très bien que tu aies un petit boulot, ça met du beurre dans les épinards, comme on dit. Cela dit, à ton âge, je pense que c'est important de trouver ou de prendre du temps pour soi. Essaye d'y penser, conseilla la pâtissière en sortant le gâteau du four.
Elle le déposa sur le plan de travail et y planta un couteau qui ressortit comme s'il sortait du lave-vaisselle, preuve d'une cuisson parfaite.
- Dernière ligne droite dans dix minutes, dès que ça aura un peu refroidi, annonça la pâtissière. Tu peux être fière de toi, il a fière allure, ajouta Amelia. Maintenant tu peux montrer la crème en Chantilly puis tu incorporeras le chocolat qui reste et tu étaleras le tout sur le biscuit. Ensuite on bloque à froid et le tour est joué !
La pâtissière fit une pirouette sur elle-même, triomphale, puis se rendit compte que "bloquer à froid" n'était pas une expression que tout le monde connaissait forcément.
- Ca veut dire le faire prendre rapidement au froid, à 0 degré, mais sans congeler. Tu n'auras qu'à aller faire un petit tour et venir récupérer ton gâteau dans une heure. Ca te laisse le temps d'acheter de quoi faire la déco, suggéra Amelia. Et une fois chez toi tu le conserves au frigo, tu le sors une dizaine de minutes avant de servir et tu te régales.