« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver.
Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)

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 On laisse pas Debbie dans un coin ! | Gabriel

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Deborah Gust
« Sarcasm: punching people with words. »

Deborah Gust

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- Youhou Deborah, regarde ce que je sais faire !
- C'est bon, je démissionne, j'en ai marre des débiles.

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On laisse pas Debbie dans un coin ! | Gabriel _



________________________________________ 2020-08-27, 23:00 « Sarcasm: punching people with words. »

Je pourrais faire la liste de toutes les choses que je déteste mais ça serait vraiment très long. Passionnant, certes, car cette liste serait entrecoupée de mes commentaires sarcastiques et subtils, mais longs. J'ai donc décidé de vous épargner - aujourd'hui, du moins - et de m'en tenir à une chose que je déteste : quand on ne retourne pas mes coups de fil.
Que les gens éteignent parfois leur téléphone portable, soit, il parait que c'est très sain de se couper de la technologie de temps en temps.
Que les gens soient occupés, pourquoi pas, même si, de mon point de vue, je passe avant la majeure partie des occupations.
Que les gens oublient, OK, je veux bien l'accepter une fois.
Mais qu'on laisse les messages s'empiler sur sa messagerie au point de la saturer, non, je ne l'accepte pas. Enfin, évidemment, les gens ont le droit d'en ghoster d'autres, je peux le comprendre, y a vraiment des gens pénibles, ou moches, ou inintéressants, voire tout en même temps. Mais moi, je ne suis rien de tout cela.
Et puis, on ne choisit pas de s'offrir mon amitié (ou disons mon respect) et mes services et de disparaitre du jour au lendemain en foutant en l'air tout ce que j'ai mis en place dans sa vie. Même quand on s'appelle Gabriel Agreste.
En plus d'être un styliste de talent qui s'habille avec goût et habite un manoir somptueux, Gabriel a la chance d'être physiquement et intellectuellement séduisant. Avec mes coups de pouce, il ne pouvait que réussir à briller en société et nous étions très bien partis jusqu'à ce que... plus rien. Littéralement. Plus de nouvelles, plus d'apparition en public, plus rien. Rien de rien. Nada. Nichts. Niente. Nothing. Nichto. Que dalle.
Clairement, il allait me le payer.
Je ne suis pas énervée. Je suis au delà de ça, dans un niveau supérieur, du genre que Colère n'atteint jamais. Bref, je serai sans pitié. Je voulais bien être patiente, mais faut pas pousser Debbie dans les orties non plus. J'avais suffisamment attendu et je me rendis donc d'un pas décidé chez Gabriel, bien déterminée à résoudre ce problème au plus vite et à employer les grands moyens. Pour cette raison, Colère était de la partie. Sa mission ? Persuader Gabriel ou n'importe qui sur mon passage de me recevoir. Je savais qu'il pouvait avoir des arguments très persuasifs.
Nous arrivâmes devant l'entrée du manoir et ce n'était certainement pas un portail qui allait me barrer la route. Ni métaphoriquement ni littéralement. Je le toisai, décidée à n'en faire qu'une bouchée - comme de tout le reste puis m'adressai à la caméra qui permettait de contrôler les entrées.
- Ici Deborah Gust. Je vais pas épiloguer davantage parce que je suis déjà venue ici. Je m'en fiche que Gabriel veuille pas me recevoir, c'est pas la question. Je veux rentrer et j'hésiterais pas à me servir de tous les moyens à ma disposition pour rentrer. On peut faire ça de manière civile ou alors passer par la manière forte. C'est pas ma propriété donc j'aurais aucun scrupule si on en arrive là. Colère, en position, ajoutai-je sans quitter la caméra des yeux.
L'émotion trapue retroussa les manches de sa chemise et attrapa deux des barreaux de la grille d'entrée, commençant gentiment à essayer de les tordre, prêt à lâcher toute son ire sur ce portail qui ne lui avait rien fait simplement parce que je lui avais dit qu'il pouvait. Pour le moment je savais qu'il n'était qu'à 30 % de sa force. Il fallait bien qu'il s'échauffe et je voulais pas spécialement détruire un bien privé si je pouvais seulement donner l'impression que j'allais le faire.
Mais jusqu'à présent, les grilles restaient closes.
- Augmente la puissance, l'encourageai-je sans ciller, les yeux toujours rivés à la caméra avec un air de défi.
- Avec plaisir Debbie.
- Hésite pas à jurer si ça t'aide à te concentrer.
- Compte là-dessus, Debbie, rétorqua Colère avec hargne, le visage déjà bien rougi par l'effort.
Il avait pour consigne d'augmenter à 50 % de sa puissance et cela suffisait déjà à commencer une jolie torsion qui serait pas simple à réparer s'il continuait.
- Il peut continuer longtemps si je lui demande, signalai-je. Là il est qu'à la moitié de sa puissance. Je vous laisse deviner comment ce sera s'il s'y met de toute sa colère. Insultes inclues, parce que ça va forcément résister un peu. Et je me ferais une joie de maintenir la conversation pendant toute la durée de ses injures. Juste pour le plaisir. Mais nous pouvons arrêter maintenant si vous ouvrez.
Je fis un signe de la main à Colère qui s'arrêta. Pour le moment, du moins.
- Vous avez dix secondes, ajoutai-je à l'intention de la caméra.
Je commençai alors à les décompter. J'étais arrivée à deux quand les grilles s'ouvrirent, enfin.
- Pas trop tôt, j'ai failli attendre, commentai-je avant d'avancer dans la propriété.
Sans me retourner j'ajoutai à l'attention de mon homme de main :
- Merci Colère, tu peux rentrer, ta mission s'arrête ici. Je te rappelle si j'éprouve l'envie de casser la gueule à Gabriel.
J'avançai vers la maison où le majordome m'attendait. Il était sans doute prêt à me débiter tout un joli discours que Gabriel lui avait fait apprendre mais j'avais carrément pas le temps pour ça. Une main levée pour le faire taire, j'entrai dans la propriété comme si j'étais chez moi.
- Vous fatiguez, je connais le chemin, j'imagine ce qu'on vous a demandé de dire et ça m'intéresse pas de l'entendre. Un thé glacé avec une rondelle de citron, par contre, ça serait bien. Ca assoiffe le chantage, vous avez pas idée.
Je m'aventurai ensuite dans le manoir, me rappelant dans quel endroit Gabriel m'avait reçu précédemment et, histoire de bien le déranger, je décidai de crier :
- C'EST PAS LA PEINE DE VOUS CACHER GABRIEL JE SAIS QUE VOUS ETES LA PARCE QUE PLUS PERSONNE NE VOUS VOIT EN VILLE ET JE PARTIRAI PAS TANT QUE JE VOUS AURAI PAS DIT VOS QUATRE VERITES LES YEUX DANS LES YEUX. JE SUIS RENTREE CHEZ VOUS SANS AUCUN SCRUPULE C'EST PAS MAINTENANT QUE JE VAIS M'ARRETER. JE SUIS VRAIMENT DOUEE QUAND IL S'AGIT DE POURRIR LA VIE DES GENS.


Gabriel Agreste
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On laisse pas Debbie dans un coin ! | Gabriel _



________________________________________ 2020-09-01, 23:00

— Laissé dans un coin... —

Seul et solitaire. Et ça lui convenait.

Gabriel Agreste avait toujours été comme ça. Distant. Froid. Livré à lui-même. Ainsi le décrivait-on même s'il se disait simplement indépendant et puissant. Que la chute fut rude lorsqu'on lui fit réaliser qu'il n'était ni l'un ni l'autre. Simplement un mauvais père, un mauvais joueur, un mauvais perdant et un mauvais mari. Il n'était ni une bonne famille, ni un bon ami, ni un bon méchant de ce qu'il avait pu apprendre. Et alors qu'un cri envahissait et brisait d'une voix aiguë le silence de plomb du manoir Agreste, le styliste comprit qu'il n'allait pas tarder à se faire critiquer son rôle de styliste. Ce n'était pas le moment. Absolument pas. 

Pourquoi était-elle là ?

Il suffisait de revenir quelques semaines dans le passé pour comprendre et en connaissant un petit peu le caractère de la conseillère en image, tout s'expliquerait. La conseillère en image en question se nommait Deborah Gust et celle-ci, il l'avait recruté alors qu'elle venait résoudre ses problèmes personnels après l'appel à l'aide d'Adrien Agreste, le fils de la famille. Gabriel avait su retourner le rendez-vous à son avantage non seulement en utilisant Deborah comme potentielle alliée mais aussi en maintenant en marge ses affaires. Il évitait le fond de ses soucis, alarmés pourtant par la femme de caractère et son manque de tact, mais qu'en avait-il à faire, sur le moment ? Sa femme était portée disparue et son combat avec Ladybug et Chat Noir se poursuivait. Il n'avait pas le temps ! Il n'avait pas pris le temps et désormais, son fils avait fugué. Cela faisait deux semaines qu'il n'était pas revenu. Cela faisait également deux semaines que le trio ennemis connaissaient leur identité respective. Depuis tout ce temps Gabriel se battait donc contre son fils pour sauver sa mère. Cela l'avait-il compris ? Ladybug non. Au regard de tous, il s'était senti l'ennemi. Ce n'était que par pitié qu'Adrien lui avait tendu la main pour le relever. Il n'était pas vraiment là auprès de lui. Preuve en était : il n'était plus là. Sa femme elle-même lui en voulait, au fond, d'avoir tenté de la sauver de la mort. Personne ne comprenait que tout ce qu'il avait fait était par amour. Personne ne voyait ses actes comme justifiés ! 

Alors il ne parla plus à personne. Adrien restait sa seule famille et elle n'était plus là. Il ne voyait plus de quoi sortir ni de quoi faire. Il n'avait plus d'objectif, on les lui avait brisé un à un. Morceau par morceau et cela avec lenteur et douleur. Qu'avait-il fait pour mériter ça ? 

"Bon sang..." Soupira-t-il en posant son front sur l'écran de sa tablette.

La pièce dans laquelle il se trouvait n'était pas éclairée mais ce n'était pas grave, le soleil n'était pas encore couché et la lumière bleue de l'Ipad suffisait au styliste qui, silencieux, ne savait pas encore s'il allait permettre à l'invitée surprise de le détecter par ses pas. Deborah n'était pas femme à chasser facilement. Mais ce qui intriguait d'autant plus Gabriel était qu'elle ait pu passer et le portail, et le majordome. Comment ?
La curiosité prit le dessus. De toute manière, Deborah allait finir par le trouver et il n'était pas d'humeur à jouer à cache-cache. Des escaliers, alors, il descendit. Lentement. Ses pas résonnèrent dans la large allée et c'est dans les marches alors, qu'il discerna la silhouette mouvementée de son employée. Elle avait commencé son traçage et aurait sûrement rejoint son bureau à vive allure s'il ne s'était pas montré plus tôt. Gabriel, d'un regard plissé - cerné - pâle à rester chez lui dans le noir, n'allait pas hausser le ton comme on pouvait se le permettre à son égard. Il fronça simplement deux sourcils irrités, arborant son plus beau masque de styliste professionnel - n'était-ce pas ce qu'elle voulait voir après tout ? Il pouvait bien avoir la mine d'un déterré sorti des Enfers (c'était le cas), il restait irréprochable dans la tenue, cheveux tirés en arrière s'en qu'aucune mèche ne vienne se rebeller. Il ne laissait rien paraître. Rien. 

"Ce n'est pas pour ça que je vous paie, je crois. Vint-il alors à dire alors qu'elle venait de terminer ce qui pouvait vite passer pour des menaces. Il fallait redescendre de plusieurs tons. Qu'est-ce que vous faites ici, Deborah ? Je ne vous ai pas demandé de venir, vous n'avez aucun droit de pénétrer dans ma maison sans la permission du propriétaire : MOI." 

Il n'avait pas mine à rigoler, à jouer sur les mots ou à chercher les sous-entendus. Il voulait qu'elle parte sans nécessité d'explications. Ce n'était pas difficile de savoir ce qu'elle souhaitait : comprendre pourquoi elle avait été laissée sur la touche depuis plusieurs semaines, sans aucune nouvelle du créateur, comme un avis de décès ou... un message discret qui laissé entendre une expulsion de poste. Mais ce n'était ni l'un ni l'autre. Et non, Gabriel ne comptait pas se justifier, ce n'était pas son genre. Il ne devait... Il ne devait plus de justifications à personne. 

"Je vous recontacterais pour la reprise de votre travail, ne prenez pas vos vacances trop à cœur et tenez vous prête lorsque les rendez-vous et les défilés reprendront." 

Son regard demandait réaction à la conseillère : celle de faire demi-tour et de prendre la porte. N'était-ce pas trop demandé ? Si, évidemment. Il ne savait même pas pourquoi il essayait de passer par la manière douce mais ne serait-ce pas encore plus déplacé que de s'énerver de nuire son image face à... celle qui gérait son image ? Difficile à dire.

"Partez, Deborah. Au cas où vous ne l'auriez pas compris, je ne suis pas disponible pour le moment. Je lirais tous vos messages vocaux une fois que le travail aura reprit. Vous n'avez pas été tenu au courant, j'en suis désolé, maintenant c'est le cas." 

Le regard du styliste se décala sur le majordome qui, en fond, hésitait à "guider" la dame jusqu'à la sortie. Il fallut que son patron se charge d'un rappel autoritaire.


"Qu'est-ce que vous attendez, une invitation ?!" 

Il y avait là deux personnalités de hauts niveaux qui ordonnaient deux choses opposées... Quel dilemme.

"Monsieur...

-Vous essayez de me désobéir, vous aussi ?! QUI VOUS EN DONNE LE DROIT ?! QUAND JE DIS QUELQUE CHOSE, VOUS OBÉISSEZ ! VOUS TRAVAILLEZ POUR MOI ! POUR MOI ! Lança-t-il alors vivement d'une voix grave, une main portée à sa poitrine d'un recul de colère. Mâchoire et poings serrés, sourcils froncés. Je ne veux voir personne, mêlez-vous de vos affaires !" 

Il tourna alors les talons d'un geste de main las, comme si le monde n'avait plus aucune valeur à ses yeux. Ses pas vifs s'éloignèrent de toute compagnie. 

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________________________________________ 2020-09-02, 00:13 « Sarcasm: punching people with words. »

- Ah bah c'est pas trop tôt, vous vous montrez enfin ! m'écriai-je quand Gabriel débarqua finalement dans l'escalier que je montais en sens inverse. Quoique, maintenant que je vous vois de près, je comprends que vous vouliez pas vous montrez. Vous avez une mine affreuse, assénai-je sans me soucier d'être sympa (je suis jamais là pour ça, c'était Joie la sympa de la bande).
Il ne me payait certes pas pour entendre ça ni pour que je vienne sans être invitée mais c'était le cadet de mes soucis. Mais manifestement il avait pas encore imprimé cette subtilité. Un esprit si brillant pourtant... comme quoi, on est toujours déçu, même par les meilleurs.
- Qu'est-ce que je fais ici ? répétai-je pour marquer ma sidération quant au fait qu'il posait la question. J'aurais cru qu'avec votre mine de cadavre vous vous seriez mis vous-même sur la piste mais manifestement non... Donc je vais vous rappeler que je m'occupe de votre image et qu'en ce moment votre image, j'sais pas si vous avez récemment croisé un miroir, est pas ouf.
Et encore, c'était un euphémisme. J'aurais voulu dire "à chier".
Naturellement, je ne comptais pas dire que j'étais carrément vexée de voir qu'il ne retournait pas mes appels. C'était le cas mais il n'en saurait rien.
- Je fais ce qu'on appelle couramment une intervention. Vous en avez besoin et pas que pour votre image, pour les événements que vous avez loupés et tout le reste. Vous en avez aussi besoin si vous voulez pas devenir une loque. Parce que vous êtes déjà l'ombre de vous-même alors croyez moi vous êtes sur la bonne voie, la loque c'est la proche étape et ensuite ce sera l'épave. Un vrai naufrage, commentai-je avec dépit.
En fait je suis une superhéroïne de la vie sociale, c'est tout. Mon super pouvoir c'est ça. Mais les gens comprennent pas que ce que je fais - extrêmement bien, d'ailleurs - c'est un service d'utilité publique. Les gens sont tellement limités, tellement en dessous de moi...
- Au train où ça va, vous ne me recontacterez pas de si tôt, je crois. Alors j'ai rien contre des vacances mais puisque je suis votre petite voix de la conscience, vous devriez sérieusement songer à en profiter. Les huîtres c'est bien sur les plateaux de fruits de mer mais dans les relations sociales c'est vite super chiant, fis-je observer.
Je ne faisais pas attention au majordome qui trainait toujours quelque part dans le coin car personne ne fait réellement attention à ce genre de personnes. C'est presque comme de la déco. Bon, OK, y a des gens qui aiment bien les plantes et les bibelots ou ceux qui sont ultra méga sympa mais concrètement j'en fais pas partie. Ce type là, c'est bien simple, je pouvais le réduire en miettes psychologiques en à peu près quatre secondes. Aucun challenge. Donc aucun intérêt.
Mais bon, apparemment Gabriel avait décidé de passer ses nerfs dessus. Si ça pouvait le détendre... J'étais presque étonnée que le majordome de décoration ait le cran d'essayer de tenir tête à son boss. Son espèce est moyennement connue pour faire ça. Mais c'était sans doute parce que lui aussi avait des yeux pour voir et avez remarqué le massacre face à nous. Je pouvais comprendre qu'il soit choqué. C'était choquant. On aurait dit qu'il venait de finir le tournage de The Revenant et qu'il avait pas encore eu le temps de passer par la case démaquillage.
Je laissai Gabriel crier. Il parait que ça fait du bien à des gens. Je ne frémis même pas, plutôt blasée, en fait. Quand on vit avec la colère incarnée sous son toit, croyez moi, il nous en faut plus qu'un type désespéré qui a commencé son suicide social et pourrait peut-être passer au suicide tout court dans pas longtemps.
- Bougez pas majordome, je le suis, intimai-je à l'intéressé sans le regarder une fois que Gabriel eut tourné les talons.
- Vous savez, commentai-je en lui suivant à bonne distance, je connais bien les émotions et je sens qu'il y en a plein qui bouillonnent en vous. Il s'est passé un truc, c'est ça ? Vous avez fait un truc ? Vous assumez pas alors vous vous cachez ? Ou alors vous pas fait un truc et ça vous fait le même effet ? Vous vous sentez plus nul que nul ? Vous pensez que votre vie n'était qu'une mascarade ? Que vous êtes une fraude ? J'suis sûre que j'ai carrément raison et que tout ça, ça vous ronge et ça va continuer de vous ronger jusqu'à ce que la seule solution ça soit de vous tirer une balle entre les deux yeux. Est-ce qu'on aurait pas envie d'éviter ça ? Vous n'êtes pas seul, même si manifestez vous avez décidé que si. Y a des gens qui se soucient de vous. Vous croyez vraiment que j'aurais fait du chantage à votre majordome débile si c'était le cas ? Je vais pas partir, en tout cas. Parce que je suis pas là pour partir. M'essayer c'est m'adopter.


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On laisse pas Debbie dans un coin ! | Gabriel _



________________________________________ 2020-09-14, 22:55

— Laissé dans un coin... —


Tout semblait lui échapper. Il n'avait plus aucun contrôle sur la situation. Lorsqu'une personne partait, il n'arrivait pas à la retenir et lorsqu'il souhaitait qu'une autre parte, elle restait. Visiblement, rien n'était de son côté depuis Londres. Même avant, à vrai dire... Il ne succédait que les échecs. Seule sa marque prospérait et c'était sûrement pour ça que Deborah Gust était là aujourd'hui. Une conseillère en image, une assidue du travail qui voulait que les choses soient bien faites. Qu'importait ce que ressentait le styliste dans sa vie personnelle, il fallait simplement que la carrière suive. Qu'elle ne coule pas. C'était pour ces raisons que Gabriel Agreste l'avait embauché après tout. Maintenant qu'il souhaitait arrêter la machine, il semblait que c'était trop tard.

Le souffle court, la tête baissée, les poings serrées, il souhaitait retourner à sa chambre là où il savait que personne n'oserait entrer. Non, bien sûr que non. L'employé ne pouvait pas se permettre d'entrer dans une pièce privée comme celle-ci. Deborah déballait ses paroles à flot, emboîtant le pas de son patron, mais Gabriel se promit de ne faire aucun commentaire. Il n'avait pas à débattre de ça avec cette femme, celle qui quelques mois plus tôt était venue s'incruster dans ses relations familiales... Perdues, désormais. 

Le styliste passa la porte qu'il claqua, persuadé alors qu'il était désormais face à lui-même, seul et isolé - mais non. Absolument pas. Derrière lui, la poignée se rabaissa à l'instant même où elle s'était redressée. Puis une seconde présence pénétra dans la pièce et Gabriel Agreste, surpris, tourna sur ses talons d'un regard ébahi. 

"Comment osez-vous entrer dans ma chambre ? C'est une pièce privée ! Je vous ordonne de quitter les lieux, le manoir même !" 

En effet, il bouillonnait à l'intérieur mais personne ne pouvait comprendre depuis combien de temps cela durait. Le père de famille en avait marre d'être traité comme un enfant. Ce n'était pas lui, l'enfant ! 

Désespéré et fatigué, il soupira longuement en cachant son visage dans la large paume de sa main. Il réfléchissait à un moyen de tout arrêter... Mais il ne savait pas quoi exactement. Alors, en manque d'énergie pour obtenir véritable réflexion, il laissa sa main longer ses cheveux cirés de la veille. Puis il dévia un regard las vers la fenêtre.

"Dites-moi ce que vous attendez puis partez. Sa voix rauque traversait tout juste ses lèvres alors qu'il ne se donnait pas la peine de monter le ton plus qu'il ne l'avait déjà fait précédemment. Vous voyez très bien que je ne suis pas dans un état à jouer au patient et à la psy avec vous. Si c'est pour faire votre BA de la journée, allez la faire à quelqu'un d'autre."

Et il se détourna d'elle avec à nouveau le visage renfermé et le regard vissé au sol. Il n'avait certainement pas envie qu'on l'analyse, lui et ses émotions. Lui et ses problèmes. Chacun des proches qui lui restaient avaient cette habitude folle de s'inquiéter et de vouloir aider. De l'autre côté, ceux pour qui il s'inquiétait le fuyaient... C'était un cercle sans fin. Il espérait simplement que le monde l'oublie. Juste un instant. Mais voir sa conseillère lui "conseiller" de se montrer, de se confier, ne le laissait pas envisager ses propres souhaits. Qui allait finir par l'écouter ? Peut-être ne valait-il mieux pas, se corrigea-t-il silencieusement. Quand on voyait les erreurs qu'ils faisaient, peut-être ne valaient-ils mieux pas qu'on l'entende. 

Sa silhouette refléta la vitre de la fenêtre qu'il regardait. Son regard croisa le sien. Il s'énerva, jetant au sol l'étagère de livres qui trônait à sa droite. Puis il souffla, regardant les dégâts avant d'aller à sa table là où il attrapa son carnet et un stylo. Il commença à y marquer des choses. 

"Vous allez retourner cette histoire, contre-moi, n'est-ce pas ? Un regard noir se souleva sur elle. Les rumeurs courent que Gabriel Agreste devient fou, enfermé dans son manoir à jeter tout ce qui lui passe sous la main et à crier sur ses employés ? Imitait-il. La marque Gabriel peut garder en qualité, il n'en reste pas moins dépassé car le styliste ne suit plus la cadence ?" Il pesta alors en se reconcentrant sur ses écrits.

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________________________________________ 2020-09-15, 00:05 « Sarcasm: punching people with words. »

Alors là, franchement. S'il pensait qu'une porte pouvait m'arrêter c'était qu'il me connaissait vraiment très mal ou que pas mal de ses neurones avaient grillé depuis qu'il avait décidé de devenir un ermite. Je ne pris même pas la peine d'arquer un sourcil nonchalant face à son indignation. Et on en a parlé, de mon indignation, à moi ? Sans. Déconner. On s'investit dans des relations, on donne son maximum à ses... comment ça s'appelle déjà... j'crois qu'il y a une série télé du même nom... ah oui, voilà, ses amis et c'est comme ça qu'on est reçu lorsqu'on organise une intervention de sauvetage nécessaire et non négociable ? J'étais profondément dégoûtée et aussi insatisfaite et probablement même déçue (alors que d'habitude je ne prends même pas la peine de l'être puisque les gens sont de toute façon toujours décevants, Dyson Walters plus que les autres, fallait bien qu'il soit premier quelque part) mais mon visage restait impassible, contrairement à celui de Gabriel, outré et fulminant de colère.
- En exerçant une pression vers le bas sur la clenche de la porte. Généralement ça marche sur ce type d'installation, expliquai-je aussi calmement que si Tristesse m'avait demandé pour la énième fois de lui expliquer le sens de la vie (qu'elle s'obstine pourtant à ne pas suivre). Et je ne reçois pas d'ordres des personnes en colère.
Menton relevé et bras croisés sur la poitrine, s'il y avait bien une chose dont je n'avais pas peur, c'était de le défier; C'est ça qui est pratique quand on est une émotion : on connaît très bien celle qu'on ait mais on a qu'une vague idée de la palette des autres. La peur, par exemple, je sais pas ce que ça fait et j'ai pas prévu d'apprendre de si tôt.
La capitulation non plus, c'est pas dans mes cordes. Mine de rien, à moi toute seule, je pense que je suis plus badass que tous les Avengers réunis mais jamais ô grand jamais j'irai filer de coup de main à l'Aspirateur et sa ligue de justiciers en collant. Mon truc c'est la justice sociale au sens très large du terme. Les supervilains en super costumes avec super collants encore plus super moches que ceux des gentils, merci mais non merci.
Tout ça pour dire que Gabriel maîtrisait l'art utile (et parfois noble mais surtout arrangeant) de la capitulation et capitula. Je ressentis presque de l'empathie à le voir si désemparé mais je dis bien PRESQUE. C'est pas ce genre d'amitié que j'ai à offrir. J'étais venue pour lui botter les fesses, pas pour lui tapoter l'épaule en tendant le paquet de Kleenex. Même si Sadie a des actions chez eux et que ça rapporte.
- J'ai jamais été fan des BA et j'ai déjà dit ce que je veux faire : mon intervention. Sur vous. Pour vous, précisai-je calmement.
Je ne cillai même pas quand, l'instant d'après, une partie du mobilier fut violemment projetée au sol. Ca arrive si souvent à Colère qu'on finit par s'y faire. Y a plus que Peur pour sursauter et Tristesse pour s'émouvoir de tant de rage. Et moi je suis au milieu, je tempère.
Présentement j'étais toujours au niveau de la porte, à observer, à écouter. Les gens se rendent pas compte à quel point j'écoute, entre deux sarcasmes.
- Piètre imitation, commentai-je finalement. Gabriel. On va dire que je peux vous appelez Gabriel, décidai-je comme si je me parlais à moi-même. Gaby, c'est vraiment trop nase comme diminutif et vous n'êtes pas un homme à diminutif.
Je marquai une pause, le temps de laisser le sérieux de l'intervention reprendre sa place et poursuivis :
- Je crois que vous avez besoin d'une amie. Et vous avez de la chance, vous en avez une. C'est vrai que pour mes affaires, ça serait mieux que vous ne vous transformiez pas en Bernard l'ermite parce qu'en plus Bernard c'est pas beau comme prénom. C'est vrai aussi que je déteste profondément quand on ne retourne pas mes appels. Mais, en dehors de tout ça, je pense que vous avez besoin d'avoir quelqu'un dans votre camp, là, tout de suite. Et ça tombe bien, je suis dispo. Je n'attends rien de vous. Pas aujourd'hui, en tout cas. Mais je vous tends la main. A vous de voir si vous voulez la saisir ou pas.
Je m'étais déjà retournée, la main sur la clenche, prête à partir dans l'autre sens, mais j'ajoutai pour la bonne mesure :
- A propos, je ne vous ai jamais vu jeter cette étagère par terre et c'est parce que je n'ai rien vu que je ne vous aiderai pas à ramasser. Car il n'y a pas de livres à ramasser au sol.


Gabriel Agreste
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Gabriel Agreste

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On laisse pas Debbie dans un coin ! | Gabriel _



________________________________________ 2020-09-26, 01:31

— Laissé dans un coin... —


Ce n'était pas la première fois que Gabriel cassait des choses chez lui. On voyait qu'il était riche et qu'il n'allait pas devoir trop combattre pour acheter de nouveaux meubles. Par contres, les photos, les tableaux, les dessins et tous les souvenirs qu'ils composaient - eux - n'étaient pas choses à racheter. Ni même à réparer. Savoir que sur l'étagère ne se trouvait rien d'important soulagea le styliste lorsqu'il réfléchit après avoir agi. Ce n'était que des livres, il n'en avait lu que le tiers. Rien d'important. Rien qui ne pouvait lui être complètement retiré comparé aux gens. Les livres se remplaçaient. 

S'il avait été seul, l'homme se serait sûrement agenouillé sur le sol, à la même hauteur que le mobilier brisé. Il aurait fixé d'un regard absent ce qui s'en est effondré puis il aurait attendu, ainsi, que le jour se lève, se médisant, se ternissant dans l'ombre, dos à la fenêtre. Mais voilà. Seul, il ne l'était pas. Son masque de styliste - non, d'homme fier - le collait à la peau. Il ne pouvait se permettre d'ignorer son employée et devait se tenir à sa hauteur pour oser, encore, lui ordonner de quitter les lieux. Ses idées étaient claires, fermées et noires comme le charbon, mais concrètes. Mon intervention. Sur vous. Pour vous, elle avait dit. Qui pouvait le vouloir ? Gabriel Agreste n'avait plus besoin de personnes car de toute manière, il détruisait tout sur son passage. Il s'en voulait d'avoir pu penser être assez fort pour soulever toutes ses erreurs sur ses larges épaules. Idiot. Pathétique. 

Avançant jusqu'à sa table où un stylo y était posé, il attrapa un bout de papier et commença à écrire. Quoi donc ? Deborah Gust ne s'en posa pas la question. Tout ce qu'elle voyait, c'était l'étendue des cernes vieillissant son patron, ainsi que sa piètre comédie pour lui donner le mauvais rôle. L'idée n'était pas de la blesser. Il savait qu'il ne la blesserait pas, elle était plutôt tenace dans son genre. Néanmoins, consciemment, il cherchait à fuir le monde et le meilleur moyen de procéder fut, pour lui, que celui-ci le fuit. C'était comme un don chez lui, avait-il remarqué depuis quelques temps. Et ceux qui s'accrochaient encore un peu finiraient forcément par tomber. 

Le regard vitreux, il poursuivait son écrit sans sourciller aux remarques de Deborah. Ce n'est que lorsqu'elle mentionna un titre qu'il ignorait d'elle-même qu'il s'arrêta d'écrire.

"[...] Mais je vous tends la main. À vous de voir si vous voulez la saisir ou pas." 

Lorsque le père d'Adrien était à terre de toutes ses erreurs et des problèmes qu'il avait causé autour de lui... Une personne était venue vers lui après l'avoir blâmé de son égoïsme. Le fils s'était approché pour lui tendre la main. Impossible d'oublier à cet instant les regards lourds de pitié et de mépris qu'il avait pu sentir sur lui. Même Adrien... Ne pouvait éviter un tel sentiment. Son geste ne collait pas à ses pensées et cela, Gabriel n'avait pas réussi à le digérer.

C'est pourquoi il ne répondit rien à la nouvelle arrivante. Comme à son fils, il ne prit pas la main qu'on lui tendit car il n'y voyait, en ce geste, aucun signe d'amitié. Il en était persuadé. La seule chose qui le fit douter un instant était le sous-entendu du mobilier et du spectacle qu'il avait pu, impulsivement, donner. Elle passait déjà outre cette scène comme si elle n'avait jamais existé et pour cela, le styliste regretta un instant de ne pas l'avoir retenue et de ne pas avoir envisagé sa proposition comme sérieuse.

Parce que non, il n'avait absolument rien dit à nouveau, vissé à sa table, à sa feuille et à ses noires pensées. Il avait laissé un blanc pour que Deborah décide à passer la porte, se répétant à chaque que de toute manière, il était déjà trop tard.

Mais les secondes passèrent, bien plus lentement qu'il ne l'imaginait. L'homme d'affaires termina de poser des mots sur son papier et plia la lettre avant de l'insérer dans une enveloppe. Il réfléchit. Encore. Par peur de regretter ses choix. Mais persuadé de ne pas pouvoir faire pire qu'aujourd'hui, de toute manière, il laissa couler quelques gouttes d'humanité pour oser ouvrir la porte et s'engager dans le couloir, à la recherche du bruit de talons de sa conseillère en image - et sûrement en bien plus. L'allée s'ouvrait peu à peu sur l'entrée du rez-de-chaussée ainsi que les larges escaliers qui l'y conduisaient. Croisant tout d'abord le majordome, son regard fut suivi jusqu'aux dernière marches à descendre et tomba naturellement sur la silhouette qui les descendaient. 

"Attendez." Lança alors Gabriel à l'attention de Deborah Gust.

Il posa sa main sur la rembarde de la grande allée qui donnait sur le rez-de-chaussée. Son étreinte se serra mais il ne fléchit pas. Prenant une inspiration qui le laissait déjà trop réfléchir, il poursuivit : 


"Attendez-moi dans mon bureau... Il avait peur de regretter. Je vais tout vous expliquer." 

Se confier. C'était un piège. Qui de ses amis étaient encore de son côté aujourd'hui ? Il n'en méritait pas et ceux qui avaient été là avaient bien eu raison de partir. Oui, en effet, pourquoi rester près du méchant de l'histoire ? Pourquoi rester près de celui qui avait causé du mal pour un souhait égoïste, de plus impossible à réaliser. Si Deborah Gust regardait son patron comme Ladybug et Chat Noir le faisait, comme sa femme et son fils, comme un démon pouvait en rire... Alors il n'y avait plus rien à faire.

Patientant qu'elle passe la porte du bureau, à quelques pas de la porte d'entrée, Gabriel finit alors par souffler en plongeant sa tête dans ses coudes. Il attendit. Une à deux secondes... Puis redressa un regard froncé d'appréhension avant de se recoiffer et d'à son tour descendre les escaliers pour rejoindre son rendez-vous imprévu. Là-bas, il clôtura la porte et se décida enfin à allumer une lumière dans cet immense bâtisse. Le jaune des rayons lui fit grimacer de sourcils froncés. Il s'y habitua au bout de quelques secondes et laissa sa main se plonger dans sa poche avant de tendre l'autre à Deborah, la lettre en son bout. 

"Vous l'ouvrirez à la fin de notre discussion, et vous en ferez ce que vous voulez..." 

Que de mystères, jusqu'ici mais rien qui pouvait faire de l'ombre à ce qu'il cachait vraiment. Plongeant sa deuxième main dans son autre poche de pantalon, il dévia sur un côté du bureau pour commencer cette sorte de confession. Il y a encore quelques mois, c'était Adrien qui envoyait Mme. Gust sur son chemin. 


"Il n'est plus là. Songea-t-il immédiatement, sans savoir par quoi commencer. Adrien. Il a quitté la maison dans la nuit, il y a de cela quelques semaines... Et c'est de ma faute." 

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________________________________________ 2020-09-27, 00:18 « Sarcasm: punching people with words. »

Je suis un peu dramatique, au sens théâtral du terme, en cela que j'aime soigner mes entrées et encore davantage mes sorties. Je partis de la chambre de Gabriel sans un regard en arrière, le menton relevé et la démarche lente, pas spécialement pour lui donner le temps de changer d'avis mais parce que c'est beaucoup plus classe comme ça. Je n'allais pas le supplier d'être mon ami ni le supplier à se sortir les doigts et prendre sa vie en mains. Y a personnes qui adorent faire ça, moi, je déteste. J'y vois aucun intérêt. En dehors de ma propre personne, j'ai jamais réellement eu besoin de quelqu'un dans ma vie. Je ne cours pas après les relations - si la personne en face décide de la bousiller, grand bien lui fasse. Je sais ce que je vaux je vaux et si on s'éloigne trop de mes standards je ne vais pas commencer à les abaisser.
J'arrivais au bas des escaliers quand une voix masculine - la sienne, ne faisons pas durer le suspense outre mesure - retentit dans l'immense demeure solitaire. Je m'arrêtai puis me retournai lentement, le visage impassible.
Il avait de la chance que je sois d'humeur à recevoir des ordres.
J'étais quand même curieuse de la suite des événements. Cette demande avait dû lui coûter. Tant mieux. Il me devait bien ça.
- Très bien, je vais vous attendre dans votre bureau, acceptai-je. Mais ne me décevez pas avec vos explications.
Et sur ces mots, je changeai de trajectoire pour rejoindre ledit bureau, celui de notre rencontre, constat qui ne m'émouvait pas spécialement. Je m'assis et l'attendis avec ce que j'ai de patience, c'est-à-dire pas énormément mais quand même.
Finalement il arriva et me remit une lettre qui n'était pas pour tout de suite. Soit. Faire durer le suspense, c'était toujours amusant. Je la posai devant moi, bien en évidence, mais ne lui accordai que quelques secondes de mon attention. Une soudaine envie dévorante de me jeter sur elle pour a décacheter précipitamment ne s'était pas emparée de moi, tout simplement parce que je sais rester maîtresse de mes émotions.
Le contraire serait franchement un comble, d'ailleurs.
A la place, j'avais immédiatement reporté mon attention sur Gabriel et c'est lui que je continuais de fixer d'un air curieux, pas spécialement bienveillant, mais concerné, ce qui était déjà beaucoup venant de moi. J'allais essayer de ne pas juger mais je ne pouvais pas promettre. Ce n'est jamais facile de faire ce pour quoi on n'a pas été conçu. Lui-même devait en savoir quelque chose. Il n'avait l'air fait pour les confidences.
Mais il se lança alors s'il faisait un effort, j'en ferais un.
Je n'étais pas tellement surprise d'entendre avant toute chose parler d'Adrien. Il était son talon d'Achille, que Gabriel veuille ou non l'admettre. Cette séparation forcée - préméditée ? - avait dû être comme un déchirement pour lui, quoi qu'il puisse laisser voir en apparence. Les enfants étaient bien souvent la plus grande faiblesse des gens. Riley n'était-elle pas, après tout, la mienne ?
J'opinai pour marquer ma compréhension, me gardant pour une fois de dire tout de go qu'avec aussi peu d'informations nous n'irions pas très loin, pour céder la place à une version plus diplomate de moi, celle que je gardais pour les personnes qui comptaient au moins un petit peu et pour du vrai.
- Je vois, commentai-je après un temps. Mais je ne vous cache pas qu'il va peut-être falloir m'en dire un chouia plus pour que je développe ma réponse amicale envers vous. Même si je comprends que cela vous affecte. Vous tenez à Adrien, ça ne me fait aucun doute. Les enfants nous font souvent cet effet. Vous dites que c'est de votre faute parce que vous avez fait quelque chose, c'est ça ? Vous lui avez fait quelque chose ? C'est l'élément déclencheur de tout le reste ? Qui explique que vous soyez dans cet état ?
A ces mots, ma main avait englobé toute la pièce comme pour souligner l'étendue de son mal-être, de son absence, de son effacement de ces dernières semaines. C'était pas le moment de le secouer comme un prunier en m'écriant qu'avec un peu de bonne volonté il pourrait lui courir après et arranger les choses mais j'imaginais que les choses étaient sans doute plus compliquées que ça. Et que si je voulais vraiment rester dans mon rôle d'amie le moment du secouage de prunier n'était pas encore venu.
C'était un peu frustrant. Je modulai rarement autant ma voix, si bien que je sonnais presque douce. Si ça venait à se savoir...


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________________________________________ 2020-10-14, 17:18

— Laissé dans un coin... —


Les explications ne sauraient pas décevoir au vue de tout ce qui était immergé. Seulement, se questionnait le styliste, était-ce une bonne idée que de lui en parler ? Comment le verrait-elle suite à cela ? On ne peut pas dire que Deborah Gust y allait de main morte sur le jugement. Elle savait pertinemment ce qu'elle attendait d'elle-même et des autres. Il lui suffisait d'un regard pour sonder non seulement l'extérieur, mais aussi l'intérieur de la personne. À l'apparence, sûrement, mais pas que. Ses allusions aux émotions et à la conscience avait égayé l'intérêt de Gabriel mais il n'était plus d'humeur à pousser la recherche aujourd'hui. Ce qu'était Mme. Gust par le passé ne retire rien à ce qu'elle est maintenant. Et maintenant, elle voulait y voir clair sans avoir l'impression d'être une employée laissée sur la touche. Ce n'était guère le genre de personnes à se laisser prendre au poste. 

Savoir probablement la femme de caractère dans le camp de l'homme d'affaires avait su faire penché la balance. Ou bien peut-être souhaitait-il voir du regard de quelqu'un autre chose que de la pitié ou de l'écœurement ? Peut-être attendait-il enfin quelqu'un qui viendrait comprendre ses actes extrêmes mais... Justifiables ? Non, évidemment, pas aux yeux de la population, de ses ennemis, de ses proches... De lui-même. Il ne se sentait pas pardonnable mais d'un autre côté, pouvait-il revenir en arrière ? La réponse était plutôt vite trouvée depuis le départ d'Adrien. Le père n'en voulu cependant pas au fils de ses réactions. Il en était, à sa manière, rassuré, de le protéger de lui-même. 

"Je..."

Les questions s'enchainaient pour Deborah qui cherchait à comprendre lorsqu'on lui tendit la pelle pour creuser. Évidemment, elle aurait sûrement préféré ne tirer qu'un fil, non un nœud à démêler. Si le monde pouvait seulement s'ouvrir simplement aux autres, communiquer au premier degré de leurs pensées, sans filtres, sans limites... Il y aurait peut-être plus de relations sincères. Mais le monde était bien plus compliqué et Gabriel Agreste faisait partie de ces hypocrites qui jouaient sur les mots, feignaient une image parfaite mais fausse et mentaient sur leurs sentiments. Il était difficile d'obtenir quoique ce soit de ces personnes-là. Et lorsque c'était le cas, on remarquait à quel point ils étaient loin. 

"Non. Tenta-t-il de répondre à la première question. Enfin, si... Je - Il soupira, passant alors une main sur son visage. Je ne sais pas, mais qu'il soit parti est une bonne chose. C'est à vrai dire la meilleure décision qu'il ait pu prendre en sachant ce que j'ai fait."

Il devait se ressaisir, se répétait-il. Redressant son dos avant de croiser les mains derrière celui-ci, il reprit un regard sombre et réfléchi. Il ne put pourtant s'empêcher de fixer le sol à sa reprise de parole.


"Ma femme est morte, depuis des années, comme vous le savez. Il décala son regard vers la dame pour confirmer avant de poursuivre. Mais je ne l'ai jamais réellement accepté. Je l'aimais bien trop fort pour me contraindre à la laisser tomber... Et pour le meilleur comme le pire... J'ai... J'ai pris la décision de la ressusciter." 

De quoi se dire que quelques neurones avaient quitté leur post. Le styliste dut se rattraper par la suite de ses explications. 


"Mon conte détient un semblant de magie parmi tout ce qui pourrait être commun à cette réalité. Cette magie ancienne permet à un être humain comme vous et moi d'acquérir des pouvoirs à partir d'un objet... Et en réunissant deux objets très puissants parmi eux... Il est possible de réaliser un souhait. Silence. Lorsque j'ai appris cela, je me suis empressé de mettre à bien un plan qui me permettrait de les obtenir et d'enfin pouvoir récupérer ma femme... Elle est morte à cause de ces bijoux maudits ! Il haussa d'un ton, tentant une justification à autrui - ou à soi-même. C'est de leur faute, je ne faisais que récupérer ce qu'ils m'ont retiré !"

Les Miraculous étaient aussi bien une chance qu'un malheur et pour sauver d'autres vies, Émilie avait décidé de se sacrifier. C'était injuste et son mari ne l'accepta, finalement jamais. Comment aurait-il pu penser que la suite se déroulerait aussi mal ? 

"Je pensais qu'il serait plus simple d'acquérir ces bijoux mais je n'avais pas prévu... Tout ça. Il montra Storybrooke. Avant de confier le lien avec Adrien. Il n'était pas au courant. Adrien l'a appris... Lorsque nous avons découvert que l'âme de sa mère était reliée depuis toutes ces années à un monde entre les Enfers et le Paradis. À cause de moi..." 

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________________________________________ 2020-10-14, 23:06 « Sarcasm: punching people with words. »

Je déduisis à la façon dont Gabriel évaluait la pertinence du départ de son fils qu'il était content, si ce n'est soulagé de le savoir éloigné de lui, se considérant, peut-être, comme une menace. Ou alors comme quelqu'un dont il fallait avoir honte et dont il fallait s'éloigner comme s'il était un pestiféré. C'était plutôt vrai, d'ailleurs, que certaines personnes étroites d'esprit avaient tendance à penser que les actions des uns entachaient la réputation de leurs proches, ce que je trouvais parfaitement idiot. Les actions d'une personne n'engageait que cette personne, sauf dans le cas d'une complicité de meurtre ou ce genre d'extrêmes. Même la Bible disait un truc là-dessus, comme quoi les enfants ne devaient pas payer pour les crimes de leurs parents.
Mais avait-on envie de se lancer dans un débat biblique ? Je ne pense pas.
Cela dit, à parler de résurrection, on ne s'éloignait pas tant que ça du thème religieux.
Effectivement, je me rappelais du décès de sa femme, car c'était l'une des premières informations personnelles que j'avais glanée sur Gabriel. Et je comprenais sa souffrance, tout comme je comprenais son envie - besoin ? - de ne pas accepter la sentence, si irrémédiable fut-elle.
Ca n'avait été évident pour aucune des émotions restantes d'accepter la disparition de Joie, Riley, papa et maman. Ca faisait un peu beaucoup d'un coup et j'avais même pleuré, pour vous dire. C'était la première et sans doute la dernière fois que ça m'était arrivé. Quelle entrée dans le monde des humains... commencez par l'émotion la plus difficile à surmonter, tu parles d'un cadeau de bienvenue...
Nous avions pourtant, chacun à notre manière, accepté que Riley, Joie, papa et maman (Bill et Jill de leur prénom) ne reviendraient jamais car la mort avait quelque chose d'irrémédiable. Je n'avais même pas imaginé les ressusciter. C'était contre nature, si tentant cela soit-il. La beauté de la vie, paradoxalement, résidait dans sa finitude car cela lui donnait un sens. Nous n'étions, en fin de compte, que des histoires et avions comme elles, notre début et notre fin.
- J'avais cru comprendre, en effet, que vous l'aimiez énormément, commentai-je doucement. Je comprends cette douleur. Je n'ai pas perdu ma femme car je ne suis pas mariée mais j'ai déjà perdu des personnes qui m'étaient chères et qui, selon moi, sont parties trop tôt.
Comme toujours, je n'épiloguai pas. Je n'ai jamais aimé me livrer sur ce qui a réellement de l'importance. Comme rarement, en revanche, ma voix ne comportait aucune note de jugement, d'ironie ou de sarcasme. J'étais simplement sincère. Et ça va, j'arrivais à gérer sans me sentir moins bien que d'habitude. Peut-être qu'il n'y avait que quand on me parlait de la mort de l'être le plus aimé que j'arrivais à agir comme une humaine dotée d'empathie. Ou peut-être que je me fichais éperdument de savoir si c'était le cas.
Je laissai cette idée s'évaporer de mon esprit et continua d'écouter Gabriel sans l'interrompre. C'était la première fois qu'il me parlait aussi ouvertement de sa vie d'avant, du monde dont il venait. Nous n'avions jamais abordé ce sujet et ça ne m'avait jamais dérangée. Je n'ai jamais eu besoin de connaitre le passé d'une personne pour la juger et la ranger sur mon échelle de l'estime. Je me contentai cependant d'opiner, comprenant mieux d'où lui venait cette idée de ressusciter sa femme. Parce que mine de rien, c'est pas donné à tout le monde, la résurrection. A ma connaissance on n'avait pas Jésus en ville. Mais la mention du souhait rendu possible par la réunion de deux objets magiques commençaient à me laisser entrevoir la suite et ce qui avait pu tourner mal, potentiellement.
La potentialité ne tarda pas à être une réalité, horrible, je devais bien l'avouer. Je grimaçai, bien contente de ne pas avoir tenté de ressusciter Riley. Je préférais la savoir hors de portée au paradis qu'atteignable dans un entre deux chaotique comme sa pauvre épouse.
- C'est certain qu'une telle révélation a de quoi choquer, commentai-je lentement. Vous comme lui, poursuivis-je. Vous ne pouviez sans doute pas deviner que vos actions allaient emprisonner votre femme dans un entre deux. On ne peut pas toujours envisager toutes les conséquences qu'auront nos actions. Je crois que ce qui devrait primer quand on les analyse ce sont nos intentions avant leurs effets. Même si mal agir pour de bonnes raisons c'est quand même mal agir. Faire involontairement du mal en ayant voulu faire quelque chose de bien c'est moins pire. Enfin, c'est plus facile à dire quand on est pas concerné qu'à accepter, je vous l'accorde. Et personne n'avait prévu le sort noir de Regina. Croyez-moi.
Qu'elle ait ou non décidé de devenir gentille, je méprisais toujours autant la méchante reine. C'était de sa faute si Riley n'était plus.
- Il n'y a pas moyen d'envoyer votre femme vers la lumière ? Avec de la magie, un souhait, ou autre chose ? Est-ce que vous avez pu discuté de vos intentions originelles avec Adrien ? Essayer de lui dire que ce n'est pas ce que vous vouliez ?
J'aurais aussi pu demander qui étaient le "ils" qui avaient retiré sa femme à Gabriel mais je pressentais que je ne connaissais pas ces personnes et que, de fait, je me fichais un peu de qui elles étaient.


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________________________________________ 2020-11-01, 00:22

— Laissé dans un coin... —


Ressusciter...
Quelles paroles insensées aujourd'hui lorsqu'on voyait jusqu'où ça menait. Malédiction à celui qui pensait juste de ramener à la vie l'être cher disparu. Gabriel avait tout perdu à souhaiter récupérer un seul élément manquant à son puzzle. Il ne manquait qu'une seule pièce et tout était parfait. Une seule ! Alors pourquoi fallait-il qu-... Pourquoi... Tout était-il si compliqué ? Lors des meilleures moments de notre vie, même si nous ne les réalisions pas, qui donnait le droit de tout nous retirer par l'éjection d'une parcelle de notre vie ? Lorsqu'on retirait un pilier d'un château, le reste s'effondrait forcément avec. Qui saurait refaire la même façade avec les défauts qui la rendait si unique ? 

Le styliste tentait tant bien que mal de s'expliquer auprès de sa conseillère en image - même s'il ne pensait pas qu'elle serait l'élue. Tout le principe d'une image était d'être l'idéal d'autrui et l'ennemi de la réalité, si laide. Si vraie. Qu'allait en penser Deborah Gust ? Il se surprit à la savoir non pas fuyante mais compréhensive et à l'écoute. Pourtant tremblant dans ses gestes, Gabriel se tint à une position de maîtrise et de maintien. Il ne pouvait pas flancher devant son employée, c'était encore quelque chose de trop difficile pour lui que de s'ouvrir non plus aux mots mais à l'attitude. Celle-ci ne devait pas la trahir. Pourtant, il se jura d'avoir esquissé un regard surpris à l'égard de la dame, presque rassuré de la voir le défendre... Alors que personne ne le faisait plus. 

Il se tourna vers elle, s'empêchant d'exprimer la reconnaissance qu'il pouvait ressentir en ce moment. Un certain ego l'en empêcha et c'est baissant le regard qu'il contenta un hochement de tête négatif pour ses questions.

"Ce sera compliqué... Je tente de régler la situation du mieux que possible par mes propres moyens mais -... Se crispa-t-il. C'est trop tard, de toute façon. Adrien est parti pour ce que j'ai fait. Même si je réussissais à réparer le quart de mes erreurs, il n'oublierait jamais tout le mal que j'ai pu lui faire subir, à lui... Comme à d'autres. Je suis le fautif de l'histoire et je le conçois complètement. C'est ma faute. J'ai conduit ma famille jusqu'à sa perte... J'ai causé le malheur de pleins d'autres personnes pour mon propre intérêt. Son regard se fit dur. Je ne suis pas un bon père... Et Adrien sera bien mieux sans moi." 

Il lui aurait été impossible de demander à son fils de partir pour l'empêcher de subir de pleins fouets ses erreurs. Mais maintenant qu'il avait fait son choix de lui-même, comment pouvait-il l'en empêcher ? Adrien avait raison. Sa mère aussi. Ladybug tout autant... Leur regard en avait dit beaucoup. 

"Si vous aviez vu... Reprit Gabriel après long moment de silence où des flashbacks lui revinrent en tête. Si vous aviez vu la manière dont ils m'ont regardé quand ils ont appris la vérité. Puis son visage se redressa légèrement vers son interlocutrice. Je n'étais plus un père, un mari ou un ennemi... Mais un simple inconnu qu'on méprisait pour ses actes plus que pour ce qu'ils cachaient. Le monde tend toujours à comprendre les plus démunis pour les relever de leur peines et s'attaquent aux bêtes noires qui s'élancent à coup de pattes sur tout ce qui bouge. Mais jamais n'ont-ils pensé que les bêtes noires étaient ces personnes qu'ils n'avaient pas réussi à relever ? Jamais n'ont-ils pensé que derrière le rouge se cachait autre chose ?!" Il avait haussé le ton. 

Cette simple main que lui avait tendu son fils lui fit comprendre beaucoup sur sa situation. Gabriel avait compris tout d'abord qu'il était seul depuis un moment et que même les instants de plaisirs passés avec son fils n'était encore qu'un masque, un rôle auquel il se prêtait alors que depuis longtemps déjà, le Papillon avait noirci son cœur. Il avait également compris qu'il n'y avait plus de retour possible à la bête noire qu'il était devenue suite à ses multiples erreurs. Mais ce n'était pas à ses proches qu'il en voulait de ne pas avoir réussi à l'aider. Il savait qu'ils avaient tous essayé. Il s'en voulait à lui d'avoir changé sans même s'en être rendu compte. Et désormais, plus rien ne serait pareil. Qui était Gabriel Agreste ? 

Reprenant son calme, le styliste repositionna son col dans un soupir. 

"J'ai été consumé par les sentiments. La magie promettait de m'aider à résoudre mes problèmes et finalement, elle m'a emporté avec elle. Conclut-il de lui-même. Je n'en voudrais à personne de me tourner le dos pour ce que j'ai fait. Lui-même se décala à ses mots pour faire face à la grande vitre qui menait sur le centre-ville. Pas même à vous." 

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