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 [Fe] Arbeit macht frei

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Aloïs Tribberhood
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________________________________________ 2020-10-14, 05:29





Arbeit macht frei

« There is only one God, his name is Death.
And there is only one thing we say to Death : “Not today”. »

Une fête à la Mairie… C’était suffisamment original pour avoir pris Aloïs par surprise. Il avait eu l’habitude de ce genre de soirées avec sa famille mais de là à recevoir une invitation privée du maire en personne – ou plutôt, de sa secrétaire – il y avait tout un monde. Voilà bien longtemps que le renard ne se mêlait plus aux Tribberhood d’un point de vue publique, même s’il maintenait des liens avec quelques membres de son sang ; c’était lui demander des efforts de faux-semblants qu’il ne voulait plus vraiment fournir. Il n’était plus un adolescent prêt à suivre le mouvement, il avait les moyens de penser par lui-même et s’évertuait chaque jour à comprendre un peu mieux le monde qui l’entourait.

Aloïs avait pris la nouvelle avec recul et un air dubitatif. Jean, en revanche, n’avait pas manqué de pousser des exclamations ravies face à l’invitation. Persuadé que c’était la réputation du Sherwood Coffee qui leur offrait cette possibilité – un peu de publicité ne leur ferait pas de mal – il s’était immédiatement proposé pour être leur représentant légal ! A choisir, Aloïs aurait pu le laisser faire et profiter de sa soirée libre pour tout autre chose, mais… Son instinct lui avait soufflé que ce n’était pas une bonne idée de laisser Jean seul dans un évènement mondain.

Même si la perspective d’y croiser peut-être Dyson Walters ne le ravissait pas des masses, il était plus que nécessaire de garder un œil sur son meilleur ami et s’assurer qu’il reviendrait en un seul morceau de là-bas. Les politiques pouvaient être de vrais rapaces quand ils s’y mettaient… Face à quelqu’un comme Jean, toujours motivé et prêt à foncer tête baissée dans les projets les plus stupides, ils se feraient un plaisir évident à le manipuler. Mieux valait garder un œil sûr et un plan de secours en cas de problème.

L’invitation en poche, Aloïs réajusta sa veste en cuir sur ses épaules et enfoui son nez dans son écharpe pour se protéger du froid ambiant. Octobre avançait à vue d’œil et, avec lui, le mauvais temps qui s’installait petit à petit rendait la pluie aussi morose que les températures. Il aimait beaucoup l’automne, sauf quand il devait traverser les rues pour rejoindre l’ancienne école désaffectée qui avait été transformée en Mairie… Éviter les éclaboussures des voitures était devenu un instinct de survie au milieu de la jungle urbaine.

Suivant les indications de son GPS, coupant au travers d’une zone résidentielles sans même une once de regrets, il ne tarda pas à mettre les pieds devant la double porte ouverte au public. Une immense banderole entourait l’entrée et de la musique s’échappait depuis l’intérieur. Robin croisa du regard plusieurs personnes, toutes mieux habillées les unes que les autres, grimpant les marches pour rejoindre les festivités ; et au bout de longues minutes, ce fut l’accolade de Jean qui le tira de son observation rêveuse.

Déjà en train de songer avec qui rentrer ce soir ?!

Le mouvement de sourcil évocateur du lubrique de sa question fit lever les yeux d’Aloïs au ciel. Qu’est-ce qu’il ne fallait pas entendre…

On est là pour passer un bon moment, pas pour chasser qui que ce soit. Ce n’est pas du gibier mis à disposition.

Dommage… Ça aurait été drôle !

Robin ne donna pas plus de poids aux paroles de son ami, le toisant des pieds à la tête avant d’esquisser un sourire entendu.

T’as fait un effort ?

Il faut ! J’ai même amené ça !

Jean fit apparaître un paquet cadeau dans un sac. Depuis quand il fallait prévoir quelque cose du genre ? Mince, c’était indiqué sur le carton ?

No stress, j’ai mis nos deux noms. C’est un cadeau pour l’anniversaire du Maire ! Il paraît que c’est qu’à la fin du mois mais on dit qu’il est un peu mégalo donc, autant pas se faire enquiquiner dès le départ de son second mandat.

Aloïs eu un soupir soulagé.

Tu penses à tout.

Je sais, j’te suis indispensable !

L’air satisfait de Jean lui valut une bourrade du poing dans l’épaule, avant que les deux acolytes n’entrent à l’intérieur de la mairie rejoindre la soirée d’investiture. Tout s’y trouvait comme promis : buffet, animations, stars du Rabbit Hole et tout un tas de personnes qu’ils connaissaient – ou pas – en train de papoter et d’échanger. Aloïs observa la salle d’un œil tranquille mais critique, balayant sans trop s’attarder tandis que sa main attrapait un verre qui passait par-là. S’hydrater, c’était important.

Boire une gorgée tandis que l’œil était attiré par un visage familier. Ressentir ce mélange d’excitation dans la reconnaissance mais… Aussi cette petite angoisse qui vous tordait le ventre sans trop savoir pourquoi. Aloïs était quelqu’un d’entier et de direct, qui n’avait pas peur d’aller vers les autres ou de bavarder ; pourtant expliquer d’où ils se connaissaient relevait un peu de l’étrange. Était-il recevable de ne pas avoir envie de partager tous ces secrets, quel que soit l’épisode ?

Jean n’allait pas manquer de l’assaillir de questions s’il le voyait, aussi Aloïs profita qu’il soit occupé avec une demoiselle pour se glisser en direction du buffet. Au milieu des petits fours, un adolescent qu’il avait connu par son petit frère.

Quand c’est difficile de choisir, il vaut mieux commencer par la droite. Ils mettent les meilleurs de ce côté-là car la majorité des gens sont droitiers.

Conseilla-t-il sur le ton de la confidence. Lorsqu’il croisa le regard de Léonard, le renard maintint son sourire satisfait.

Étonnant de se croiser ici.

Étonnant… Mais pas forcément désagréable.

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________________________________________ 2020-10-17, 01:20

- Arbeit macht frei. -

I'M STRANGE MAN. I'M INVISIBLE LIKE A MONSTER. BUT SOMEDAY YOU'LL UNDERSTAND THE MEANING OF MY LIFE. BUT SOMEDAY YOU'LL UNDERSTAND THE MEANING OF THESE WORDS. I'M THE SPEAKER OF YOUR SILENCE. I'M THE QUESTION NOW TO YOUR ANSWER...

Léonard poussa un long soupir alors qu'il remit correctement sa brettelle de sac sur son épaule. Il regardait les lycéens qui se tenait autour de lui sans dire un mot. C'était difficile de se mêler à la foule parfois. Lui qui avait grandi seul et comme un rat de laboratoire. Il avait réussi à se faire des mais, là n'était pas le problème mais il préférait être seul. Parce que chaque jour ses supérieurs aimaient bien lui rappeler qu'il était là pour la mission et non pour vivre simplement sa vie. Léo ne devait pas l'oublier, il était une machine à tuer, un virus ambulant sur pattes. Rien d'autre. Umbrella Corporation se fichait de savoir qu'il était bon en dessin ou en danse ou à la guitare. Léonard devant juste faire des tests de virus et tuer des personnes qu'il ne connaissait pas la plupart du temps. C'était devenu un peu compliqué à gérer cette double vie, cette double identité. Surtout depuis qu'il avait rencontré son groupe d'amis mais aussi Gavin et Conan qui prenaient soin de lui sans qu'il ne sache vraiment pourquoi. Tout le monde était gentil autour de lui alors comment pouvait-il être méchant ? Une moue s'afficha sur son visage alors qu'il passa sa main dans sa touffe de cheveux. Il pensait vraiment pouvoir réussir ce genre de mission mais il s'était grandement trompé apparemment.

Il traînait des pieds vers le portail de sortie. De toute façon personne ne l'attendait à la maison pas vrai ? Il vivait avec le scientifique qui s'était occupé de lui pendant des années mais Mark était rarement à la maison. Léo était souvent seul alors autant prendre son temps. D'ailleurs il prenait rarement le bus afin d'allonger son temps de trajet. Sauf que ce soir, les choses étaient différentes. Il sentit un bras s'enrouler autour de son cou et un visage se poser sur son dos. Il fronça les sourcils avant de se tourner afin de voir le visage de Arthur, un de ses amis. Léonard afficha un grand sourire avant de lui donner un petit coup amical dans l'épaule tout en levant les yeux au ciel.

« Tu m'as fait peur, abrutis. »

« Désolé, Léo. Mais tu étais complètement dans la lune. Moi et les mecs on arrêtait pas de t'appeler. »

Les mecs ? Léo posa directement son regard sur Lucas qui lui afficha un petit sourire adorable. Une vrai tête de hérisson ce gars-là. Un petit rire sortit de la bouche de l'agent avant de se remettre à marcher vers la sortie en compagnie de toute la bande. Oui, c'était vraiment difficile d'être méchant en traînant avec ce genre de personne. Une fois prêt des arrêts de bus, Léonard salua Arthur, Yann et Basile. Il ne restait plus que lui et Lucas. Un silence s'installa entre eux, heureusement que le ronronement des moteurs de bus étaient là pour combler le silence. Léonard décida enfin de prendre la parole.

« Au faite, ton frère... Il accepte enfin sa nature ou il préfère continué à se mentir à lui-même ? »

« Tu le connais... » soupira Lucas. « Mon frère est ce qu'il est. »

« Hm... Oui. Butté. »

« Totalement. »

Les deux se mirent à rire en pensant à Aloïs. Ils espéraient juste une chose, que ce dernier ne soit pas dans les alentours ou que ses oreilles ne se mettent pas à siffler. Lucas aimait se moquer de son frère, cela faisait parti des traditions fraternelles mais il fallait avouer que devant Aloïs, il n'ouvrait pas autant sa gueule. Léonard et Lucas discutèrent un moment de tout et de rien avant de se séparer. Lucas montant dans son bus et Léo se mettant à marcher d'un pas déterminé vers sa maison. Sur le chemin, il reçu un message de Gavin Reed, lui disant qu'il avait reçu une invitation de la Mairie dans sa boîte aux lettres. C'est vrai que Léo passait tellement de temps chez lui que maintenant ses lettres se retrouvaient chez lui. Un grand sourire s'afficha sur le visage de Léo quand il reçu la photo de l'invitation de la Mairie. Changement de trajectoire, il marcha maintenant rapidement vers l'appartement de Gavin.

Quand il sonna à la porte, ce ne fût pas Gavin qui ouvrit mais Conan, son partenaire. Les deux étaient détectives privés mais l'agent avait vraiment l'impression qu'il y avait plus entre les deux. Enfin, là n'était pas la question. Il posa brusquement son sac sur le sol, devant la porte d'entrée avant de courir rapidement vers Conan qui semblait être encore une fois perdu dans ses papiers.

« Conaaaaaaan ! J'ai un service à te demander ! »

« Non, je ne te prêterai pas un de mes costumes. »

« Mais !!! C'est pas juste ! Je te le repasserai et tout, s'il te plait ! »

Conan ferma le dossier qu'il était en train de traiter avant de froncer les sourcils, fixant longuement Léo qui suppliait encore le détective. Conan se leva simplement avant de faire signe à Léonard de le suivre. Le lycéen cria victoire avant de le suivre. Il sortit un sac de sous le lit de Gavin et sortit un costume blanc et une chemise noir qu'il tendit à Léo.

« Tu en prends soins, je te préviens. Sinon j'hésiterai pas à te tuer, jeune ou pas. Je m'en fiche. »

« Compris, chef ! Merci ! »

Léonard se blottit contre Conan qui fût surpris de ce geste et n'eut pas vraiment le temps de réagir. Après ça le lycéen partit se réfugier dans la salle de bain afin d'enfiler sa tenue et de se coiffer rapidement. Une fois prêt, il sortit de la pièce tout en se dirigeant vers la sortir. Il entendit Conan se racler la gorge, arrêtant Léo dans sa course. Le jeune homme lâcha la poignet de la porte d'entrée avant de se tourner vers Conan.

« Sur l'invitation, ça parle de cadeau. Tu y vas les mains vide ? »

AH ! Il avait complètement oublié ce détail. Léo regarda alors rapidement autour de lui avant de poser son regard sur une belle bouteille de vin qui traînait chez Gavin, elle avait en plus un petit ruban dessus. A croire que cette dernière avait été acheté spécialement pour lui... Oh... Léonard se tourna vers Conan.

« Tu l'as acheté pour moi ? Parce que tu savais que j'allais oublier ? »

« Imbécile. Va t-en. »

Conan lui fit signe de partir et Léo ne pût s'empêcher de sourire avant de fermer la porte derrière lui avant de prendre le bus afin de rejoindre la Mairie. Une fois arrivé à la fête, un immense sourire prit place sur son visage. Surtout quand il vit toutes les animations. Ses supérieures n'étaient pas au courant de son détour ici mais si il ne se faisait pas remarquer, tout allait bien se passer. Il s'avança rapidement vers le buffet avant de fixer les petits fours pendant un long moment. Ceux aux olives en premier ou au chorizo? Léo entendit une voix familière surgir de derrière son dos et il se retourna alors que cette fameuse voix était en train de lui donner un conseil sur son choix. Léonard lâcha un petit rire amusé alors que son regard se posa directement sur celui de Aloïs, le grand-frère de Lucas. Que le monde était étrangement petit.

« Ce n'est pas le mot que j'aurais utilisé. Mais pourquoi pas. » Léo haussa simplement les épaules avant de prendre le petit four aux olives qui se trouvait sur gauche tout en faisant un petit clin d'oeil à son nouvel ami. « Tu sors ce genre de phrase aux gars qui te plaisent ? Parce que … C'est pas mal mais tu peux mieux faire. »

Il voyait bien que c'était un sujet qui mettait Aloïs mal à l'aise mais Léonard aimait le taquiner. Il était comme ça, depuis toujours. Il aimait chercher les autres. Le lycéen déglutit difficilement essayant de garder son calme et son sérieux afin de ne pas exploser de rire. Il regarda autour de lui avec un sourir satisfait dessinait sur son visage.

« Je me demandes si cette soirée ne serait pas mal pour toi. Tu sais pour t'entraîner et te sortir du placard. C'est bien d'être le stéréotype du gay refoulé mais un moment faut sortir de son placard. »

Il enfouit son petit four dans sa bouche avant de le mâcher rapidement pour finalement l'avaler. Il regarda autour de lui avant de remarque que le serveur avec le champagne marchait vers eux. Léo se tenait prêt à recevoir les verres pour lui et son ami mais le serveur glissa sur une serviette que quelqu'un avait jeté par terre, sans honte. Impossible de rattraper tous les verres. A moins que... Sans attendre Léonard utilisa discrètement son pouvoir de télékinésie. Il permit aux verres de rester bien accrocher sur le plateau. Léo aida aussi le serveur à ne pas tomber au sol. D'ailleurs ce dernier fit complètement surpris et perdu mais il ne se posa pas plus de question. Le serveur afficha son plus grand sourire avant de donner un verre à Aloïs puis à Léonard avant de partir servir les autres. Le lycéen leva son verre vers Aloïs avant de boire une gorgée.

« Alors beau gosse, prêt à commencer l'exercice ? »

©️crack in time

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________________________________________ 2020-10-20, 15:18





Arbeit macht frei

« There is only one God, his name is Death.
And there is only one thing we say to Death : “Not today”. »

Lucas avait décidément de drôles de fréquentations… Il faudrait qu’il dise, à l’occasion, à son petit frère que Léonard n’était pas aussi idylliquement parfait qu’il voulait bien lui faire croire ; c’était à se demander s’il l’avait déjà écouté ouvrir la bouche ? Non parce que niveau punchline, l’adolescent était loin d’être mauvais et c’est ce qui avait amusé Robin la première fois qu’il l’avait entendu.

Quelle idée de faire confiance à quelqu’un de ne même pas majeur pour vous apprendre la vie ; Aloïs marchait sur la tête ou se tirait une balle dans le pied, mais ça ressemblait à une expérience amusante alors… Pourquoi pas ? Ça ne coûtait rien d’essayer. Mettre des mots sur des ressentis et des réactions, apprendre et comprendre des autres, assez paradoxal quand on le connaissait mais il fallait croire que ces dernières expériences l’avaient mené à se remettre entièrement en question. Il avait apparemment un sacré train de retard sur beaucoup de choses. L’âge adulte ne vous épargnait pas les erreurs du passé.

Oui après tout… Pourquoi pas ?

Même si Aloïs manqua de s’étouffer avec l’amuse-gueule dans lequel il venait de croquer, étouffant un juron sous sa langue recouverte d’une crème aux cèpes.

Je ne dis absolument rien de ce genre aux « gars » !

Il avait chuchoté plus que parlé, jetant des coups d’œil autour de lui pour vérifier que personne ne l’avait entendu. Leonard était le seul à savoir qu’Aloïs se questionnait sur le sujet et il préférait que cela reste tel quel ! Surtout avec Jean dans les parages qui se démenait à lui dégotter une petite amie et le croyait juste difficile.

S’il avait su que Lucas se doutait de quelque chose, il en aurait fait des cauchemars… L’idée même que ça puisse se répéter dans leur famille lui filait la migraine. Robin n’était plus très proche de la dinastie familiale, mais cela ne l’empêchait pas de vouloir garder son petit jardin secret. Il n’était absolument pas certain d’être d’un bord ou de l’autre, il se questionnait et ça s’arrêtait là ! Sa mémoire se rappelait encore trop bien du traitement que ses amis avaient infligé à Dyson à l’époque du lycée… Sans doute qu’un des blocages venait de là, il ne saurait dire. Ne voulait dire.

Et l’autre là avec son sourire à peine retenu… Y’en avait au moins un que ça amusait !

Je crois qu’il n’est pas si mal, ce placard.

Parvint à énoncer Aloïs avant qu’un serveur ne manque de se casser littéralement la figure devant eux ! Ils étaient passés à ça de finir en incident de la soirée ! Heureusement, tout sembla garder un étrange contrôle face à la gravité et il se redressa avec l’aide de Léonard, chamboulé mais intact. Le renard coula un regard en direction de son ami qui affichait un air satisfait, lui tendant une coupe de champagne comme si de rien était !

Est-ce qu’il existait une autre expression sur cette figure ?

T’as l’âge pour consommer ça ?

Il haussa un sourcil à son attention, faisant une petite moue dubitative. Il avait beau avoir enfilé un costume, ça restait un adolescent encore au lycée… À se demander, d’ailleurs, quelle sélection avait effectué la Mairie dans le choix de ses invités. Il y avait autant de diversité que d’activités et personne ne semblait vraiment avoir de point commun ; à part celui de vivre à Storybrooke.

Se rendant compte qu’il avait sans doute une attitude de vieux, Aloïs secoua la tête en buvant à son tour une gorgée de champagne. Bientôt il allait se mettre à traiter les jeunes de petits cons et songer à ce qu’il faisait à son époque ! Non e-merci, il avait à peine la vingtaine entamée, il ne désirait pas se faire rappeler le tic-tac de son horloge biologique en pleine modification. Déjà qu’il n’était pas franchement en accord avec lui-même ces derniers temps, on n’allait pas en rajouter une couche.

On se déride, papy. Arrête d’être sur le qui-vive !

Je suis pas certain que ça soit une bonne idée… Il y a un peu trop de personnes de ma connaissance.

Qu’est-ce qu’on venait de dire ? -_- Pour joindre le geste à la parole, il désigna Jean qui s’esclaffait un peu plus loin avec un groupe de jeunes filles ;

Sans compter qu’il y a un missionnaire pour me trouver une partenaire avant la fin de la soirée… Je doute que ça soit le moment de tenter de draguer qui que ce soit ici. Même si…

Même si certains étaient plutôt pas mal fagotés dans leurs costumes ? Depuis quand est-ce qu’il y faisiat attention ? Ses yeux dérivèrent de son meilleur ami aux jeunes femmes en robes de soirée, puis à l’un des types en train de jouer à une espèce de beer-pong sur l’une des tables. Fallait reconnaître que les chemises, ça mettait direct en valeur certains attributs n surtout quand les manches étaient relevées et…

Aloïs secoua vivement la tête.

Non mais, est-ce qu’il avait vraiment pensé ça ?! Il coula un regard sombre à son jeune ami qui semblait de plus en plus amusé de la situation.

…. C’est quoi ton exercice ?

Finit par lâcher Robin, décidément trop curieux pour se permettre de passer à côté de l’idée. Pourquoi est-ce que son amour du risque venait de passer au-dessus de la raison ? Il termina sa coupe de champagne d’une traite, faisant tourner le verre entre ses doigts quelques instants de plus.

Je te préviens, je n’embrasse personne et je ne m’approche pas de ceux que je connais déjà. Ou Lucas apprendra que tu n’as pas envie d’être juste un bon copain pour lui.

C’était… Son meilleur argument, à vrai dire. Et encore, il se doutait que Lucas n’était pas plus bête qu’un autre même s’il avait le tempérament rêveur de leur mère. Un peu dans la lune. Un peu lunatique. Mais les pieds fermement sur terre quand il s’agissait de ses proches. C’était lui qui les avait présentés et il ne l’aurait sans doute pas fait pour rien ; ça ressemblait à du hasard, de ces coïncidences qui ne peuvent jamais vraiment se produire par hasard…

Est-ce que quelqu’un écrivait les lignes de leur scénario à ce moment même pour leur faire faire ce qu’il voulait ? Aloïs se le demandait, parfois. Un de ces amis était persuadé qu’ils vivaient dans une espèce de sitcom tissée à plusieurs mains mais le rouquin avait souvent des idées farfelues aussi Robin n’y donnait que rarement suite. On ne pouvait pas tous vivre une vie cousue de fils blancs. Y’en avait parfois des noirs. Ou encore des nœuds…

Et cette situation était un sacré nœud qu’Aloïs n’était pas certain de pouvoir défaire seul.

D’ailleurs… Même s’il n’avait pas aperçu Walters à la soirée, il se doutait que ce dernier ne tarderait pas à pointer le bout de son nez ; rien qu’à cette idée, il chercha un autre serveur pour demander un verre d’alcool un peu plus fort que du champagne. Vodka, c’était très bien ça. Simple et efficace.

Il en bu une gorgée qui lui brûla la gorge mais sembla satisfaire ce petit démon intérieur qui s’amusait à le faire tourner en bourrique. Boire n’était certainement pas la meilleure solution, il le savait pertinemment. Mais un peu ne ferait pas tant de mal, si ?

Alors… Tu as trouvé la première consigne ?

Restait à voir si Léonard jouerait le jeu… Ou si les règles allaient jouer les filles de l’air.

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________________________________________ 2020-10-22, 17:13

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I'M STRANGE MAN. I'M INVISIBLE LIKE A MONSTER. BUT SOMEDAY YOU'LL UNDERSTAND THE MEANING OF MY LIFE. BUT SOMEDAY YOU'LL UNDERSTAND THE MEANING OF THESE WORDS. I'M THE SPEAKER OF YOUR SILENCE. I'M THE QUESTION NOW TO YOUR ANSWER...

Léonard n'arrivait plus à se retenir. Un petit rire sortit de sa bouche alors qu'il voyait Aloïs craquer sous le stress juste devant lui. Aaaaahhh, l'orientation sexuel semblait être un sujet sensible pour beaucoup de personne dans ce monde. Pas pour notre jeune lycéen en tout cas. Il se faisait un malin plaisir de torturer son ami. C'est vrai que Léo n'avait jamais vraiment reçu d'éducation, lui qui avait grandit dans un laboratoire. La seule compagnie dont il avait le droit c'était des scientifiques qui mentionnaient des mots qu'il ne connaissait pas et des gardes qui passaient leur temps à le fixer comme si il était un monstre. Son éducation, il se l'était fait lui-même. Il avait appris avec les missions qu'il avait faite. En lisant des livres ou encore en regardant la télévision. Mais il fallait avouer que pour lui, la télévision n'était pas la meilleure des options. Léonard s'était éduqué lui-même et grandissant, il avait appris une chose très importante. Un homme est reconnu pour être un être-vivant supérieur et intelligent. C'était une pure connerie. Les humains intelligents ? On parle des personnes qui tuaient des espèces, la planète, qui étaient racistes, homophobes et très peu ouvert d'esprit. Léo détestait les humains et pourtant il en était un. C'était... ironique. Il savait en tout cas que Aloïs n'était pas une cause perdu. Comme beaucoup, il était oppressé pour l'éducation qu'on lui avait donné, parce qu'il entendait autour de lui. Son ami n'était pas heureux parce qu'il ne pouvait pas être l'homme qui voulait vraiment être. Léonard comptait bien l'aider avec ça.

Le lycéen porta son regard sur l'ami de Aloïs qui était entouré de plusieurs femmes. Cet homme voulait lui trouver un partenaire, adorable. Mais il ne se rendait pas compte que les femmes n'attirait pas Aloïs. A vrai dire, Léo avait l'impression que Robin des Bois avait déjà trouvé son Roméo mais ça, il en parlerait bien plus tard. Son but n'était pas d'effrayer son ami. Léonard croisa ses bras contre son torse avec de pousser un long soupir, tout ce qu'il savait c'était qu'il avait du travail à faire avec lui. Il sirota une nouvelle fois son champagne sans faire attention à la remarque de Aloïs sur son âge. Cet homme était vraiment vieux jeu. Tous les jeunes consommaient facilement de l'alcool maintenant, pas de quoi faire tout une histoire. Il regarda une nouvelle fois autour de lui.

« Déjà, papy Aloïs. On est en 2020. Les jeunes fument et boivent de l'alcool avant l'âge. Et les gays ne moisissent plus dans leurs placard. Alors arrête de dire que tu es bien dedans. » Il leva les yeux au ciel. « Ca doit puer le moisie et le renfermer dans ce placard. Surtout la poule mouillé en faite. »

Une chose était sûr, Aloïs n'était vraiment pas marrant. Heureusement que Lucas était différent. Il avait toujours du mal à croire que son petit frère, eh bien était son petit frère. Ils étaient si différent. Lucas était un petit peu timide avec sa sexualité au début mais maintenant il croquait sa vie à pleine dent. Léo ne comprenait pas vraiment pourquoi Aloïs voulait cacher ça à son petit-frère. Lucas ne dirait rien au contraire. Enfin... Il n'allait pas non plus brusquer son ami, ce n'était pas le but.

« Ton chantage ne marche pas avec moi, papy. Lucas sait que j'ai envie de coucher avec lui. Il est plus intelligent que toi. Par contre si tu t'amuses à gâcher notre amitié, je te botte le cul, le vieux. »

Un autre rire sortit de sa bouche, plus machiavélique cette fois-ci. Personne n'avait dit que Léonard était la personne la plus adorable et la plus saine, surtout pas lui. Il se mit alors derrière Aloïs et il posa ses deux mains sur épaules avant de secouer légèrement son corps.

« Première consigne, okay. Quel homme t'attire physiquement dans les invités ? » chuchota Léo dans l'oreille de son ami. « Moi j'aime bien le shériff. Les mecs musclés et plus âgés, c'est mon point faible. J'avoue. »

Léonard attendait impatiemment les réponses de Aloïs, il voulait connaître son genre d'homme. Cela l'aiderait dans ses futurs recherches mais il entendit quelqu'un taper dans ses mains. De grandes mains vu que le bruit raisonna dans toute la salle et installa rapidement le silence. Le lycéen se tourna vers l'estrade, là où se tenait un minotaure et surtout le Maire, Hadès. Il prit d'ailleurs la parole.

« Merci à tous d'être venu pour mon anni... » Hadès arrêta de parler en adressant un regard à Violette. Ce Maire ne savait décidemment pas mentir. Léo se retint de rire encore une fois. Tout le monde avait clairement compris qu'il sagissait d'une fête d'anniversaire. « ...une fête de la nouvelle Mairie ! Nouvelle, parce que... elle est neuve. Et nouvelle aussi, parce que... on a refait la peinture du plafond. »

Hadès leva la tête et indiqua le plafond comme pour prouver ses dires. Léo leva automatiquement la sienne tout en gardant ses mains sur les épaules de Aloïs. Un petit soupir sortit de sa bouche tandis qu'il posa son menton sur une des épaules de son ami. Cette soirée devenait ennuyante depuis que ce dieu des enfers venait de prendre la parole. Il se demandait combien de temps ce discours remplie de mensonges allait durer.

« Cette année sera une grande année ! Déjà, parce que Autumn, ma fille viens de passer le cap des 3 ans, et marche sur ses 4 ans. Mais aussi parce que Elliot, mon fils, va détruire le monde. »

Autant la première annonce ne servait à rien et était inutile. Autant la deuxième, elle installa un froid dans la salle. Pas un bruit parmi le publique hormis quelques raclements de gorge et quelques toux du sûrement à la gêne et le stresse. Blague ou pas, cela fit sourire Léonard qui se retenait de rire pour le bien de Aloïs, son but n'était pas de lui faire honte.

« J'ai une vraie blague par contre. C'est un juif, un hindou et un... »

Aïe, ça par contre, c'était totalement risqué. Léo détestait les blagues racistes. Il avait presque envie d'utiliser son pouvoir pour que Hadès lâche enfin ce micro. Heureusement il vit le shériff qui se tenait devant la scène faire signe au dieu des enfers de se taire. Mais aussi son assistante débrancha le micro ce qui valu un grésillement désagréable dans toute la salle. Il entendit quelques invités râler et chuchoter autour d'eux. Deuxième années que Hadès était Maire, un vrai miracle pour lui mais de la malchance pour cette ville et le shériff qui semblait ne pas vivre la meilleure de ses soirées. Chris lançait un regard noir à Hadès avant de passer nerveusement sa main sur son visage tout en refusant le champagne qu'un serveur voulait lui donner.

« Amusez vous bien tous ! Et que la fête commence ! »

Il fallait avouer, c'était de l'entrée en la matière ce que Hadès venait de faire. Et quand tout le monde se remit à parler autour de lui, Léonard se permit d'exploser de rire dans le dos de Aloïs. Cette ville, du vrai n'importe quoi. Enfin ce n'était pas le plus important. Il était prêt à retourner dans sa conversation mais un ballon rouge tomba entre le visage de Léonard et de Aloïs. Le lycéen haussa les sourcils avant de lever son visage vers le plafond. Il pleuvait des ballons rouge. Trop cool !!! Malheureusement la bonne humeur de Léo s'envola rapidement quand il remarqua qu'il pleuvait beaucoup trop de ballon. Tellement qu'il n'arrivait plus à voir Aloïs qui se tenait en face de lui.

« Je crois qu'il y a un problème ! »

Il se sentit obligé de crier par peur que son ami ne l'entende pas sous les ballons. Léo sortit son petit couteau de poche, cherchant à les exploser afin de dégager sa vue mais sans succès. Les ballons se mirent à disparaître, seuls comme des grands. Ils auraient pu crier victoire et continuer la fête, pensant que c'était encore un coup de notre cher Maire mais... Tout avait disparût, tout avait changé. Le regard de Léonard s'était posé sur un homme recouvert de terre qui se trouvait assis en face de lui. Il semblait malade et triste mais surtout d'avoir très peur. C'était étrange. Il sentit une main serrer la sienne et pensa au début que c'était celle de Aloïs mais quand il tourna son visage, il vit une petite fille blottit contre lui en train de pleurer.

Léonard ne comprenait rien. Ce n'était plus la mairie. Il semblait être dans un vieux wagon de train avec plus d'une centaine de personnes à l'intérieur. Un chiffre beaucoup trop élevé pour si peu de place. Qui était cette petite fille qui ne voulait pas le lâcher ? Et cette vielle femme qui se tenait à côté de cette fille et qui n'arrêtait pas de passer sa main dans les cheveux de Léo comme pour le calmer. Pourquoi il se sentait stresser ? Il ne comprenait rien. Il vit Aloïs non-loin de lui et tout aussi perdu. Leurs beaux vêtements avaient disparût. Pas un bruit se faisait entendre dans le wagon hormis les pleures du peu d'enfants qu'il y avait à l'intérieur. Il voyait les personnes autour de lui prier et se blottir contre les autres. Léo ne comprenait pas tout mais son cœur se serra, il avait presque envie de pleurer avec la petite fille qui se tenait contre lui.

Il s'apprêtait à prendre la parole et demander des renseignements à Aloïs mais le train semblait s'arrêter. L'agitation commença dans le wagon, tous se reculèrent vers le fond. Fuyant la porte qui se tenait juste devant lui. Pourquoi ? Léonard eut sa réponse quand la porte s'ouvrit. Il reconnut immédiatement la tenue du soldat qui se tenait devant lui. Et il eut confirmation quand il l'entendit parler en allemand. Heureusement, Léo connaissait beaucoup de langues.

« Les femmes et les enfants de ce côté et les hommes, de l'autre ! »

Le nazi venait de hurler et cela avait sursauter la petite fille qui se tenait à son bras. Personne ne bougea dans un premier temps mais quand le soldat tira au milieu du wagon, tout le monde exécuta son ordre tout en hurlant de peur. Léonard arriva finalement devant le nazy, toujours la petite fille accroché à son bras. Il ne comptait pas la lâcher mais le soldat tira violemment la gamine par les cheveux. Léo était prêt à lui en mettre une mais la vieille femme qui semblait accompagner la petite fille, le fit avant lui. Malheureusement, ce fût son dernier geste de courage. Le soldat poussa la vieille dame au sol avant de lui tirer plusieurs fois dans la tête, juste devant le regard de la petite fille.

« Maman !!!! Non ! »

La petite fille se rapprocha du corps de sa main et se mit à pleurer tout en hurlant. La scène était horrible à voir. Léo s'avança doucement vers elle mais l'allemand se mit devant pour lui bloquer le passage.

« Toi, tu es de l'autre côté. »

« Vas-y, Eliot. Ne t'en fais pas pour moi. Je vais prendre soin de maman... »

Eliot ? Maman ? Cela voulait dire que cette femme était sa mère et que la petite fille était sa petite sœur ? Et pourquoi avait-il un prénom différent ? Léo ne se posa pas vraiment la question, il voulait sauver cette gamine d'une mort certaine mais le soldat le poussa dans l'autre sens. La dernière chose que Léonard entendit, ce fut un crissement roque et métallique. Un coup de feu et un corps qui tomba lourdement au sol.

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________________________________________ 2020-10-25, 05:47






Arbeit macht frei

« There is only one God, his name is Death.
And there is only one thing we say to Death : “Not today”. »

Remembrance

La situation s’était… considérablement dégradée. Alors qu’il était en train d’échanger des tirs de mots avec Léonard, la fête avait eu un temps d’arrêt sur le discours – étrange – du maire et voilà que des ballons rouges étaient tombés du plafond. Beaucoup. BEAUCOUP de ballons. Aloïs avait entendu la voix de Léonard à côté de lui et même tendu la main pour être sûr qu’il était toujours là mais… Au lieu de trouver quelqu’un, ses doigts avait rencontré du vide. Ou plutôt… Quelqu’un d’autre.

Papillonnant du regard pour s’habituer à l’obscurité ambiante, Robin fut saisi soudain à la gorge par deux choses : la puanteur ambiante et la froideur sèche qui régnait autour de lui. Plus de soirée dansante et amusante. Plus de convives bien habillés. Plus de rire ni rien, juste le silence glaçant d’un train en mouvement sur des rails crissantes. Le bois du wagon était à peine maintenu, semblant trembler à chaque secousse comme son contenu, vivant apparemment, qui se serrait autant que possible pour tenter de trouver un peu de chaleur. Des êtres humains. Des êtres fatigués, marqués, effrayés, frigorifiés… Des êtres ternes, habillés de gris ou de brun, de bleu délavé ou de noir salit, aux traits tirés et aux regards si brillants qu’on pouvait voir s’y refléter les larmes trop versées.

L’ambiance avait changée.
Le lieu, avait changé.

Ses vêtements, lui, avait changé. Tournant la tête sous la gavroche qui coiffait son crâne, il reconnut Léonard non loin de là ; Tout aussi surpris. Tout aussi… Inquiet ? Ok, donc, ce n’était pas une mauvaise blague de sa part et pas de son fait. Où étaient-ils ? Comment avaient-ils pu se déplacer aussi vite et… Se changer ? Où allaient-ils ?

Il baissa les yeux vers ses jambes : une femme y dormait, tenant quelque chose contre elle. A côté, un petit garçon se trouvait affalé près de son mollet et semblait le trouver bien plus confortable que tout le reste. Il avait les yeux fermés et ses traits lui semblèrent familiers. Impossible à décrire mais il avait l’impression de le connaître… Comme si elle sentait son regard sur elle, la femme ouvrit les paupières et tomba droit sur celles d’Aloïs. Elle avait l’air exténuée, pourtant elle parvint à lui adresser un très faible sourire. Contre elle, un bébé geignit et elle baissa immédiatement la tête pour chuchoter quelque chose tout bas. Très bas. Ses bras bercèrent rapidement le petit et il sembla se rendormir.

Qui étaient ces gens ?

Lorsque le train s’arrêta, la tension passive qui semblait flotter dans l’air augmenta brutalement. Il y eu à peine des murmures, plutôt des souffles qui se retiennent et des coups d’œil apeurés les uns aux autres. La porte du wagon s’ouvrit brusquement sur un type en uniforme, l’air sévère et passablement agacé de ce qu’il trouvait à l’intérieur. Lorsqu’il cria, Aloïs eu la sensation d’être du bétail prêt à être débarqué à l’abattoir ; il n’aurait pas cru si bien dire.

Le bras de l’homme, portant un logo rouge et noir affreusement reconnaissable, se leva et il tira sur le plafond. Aussitôt, parmi les hurlements de peur et les pleurs d’enfants à peine retenus, la masse humaine grisonnante se mit en mouvement. Aloïs sentit de petits doigts chauds s’accrocher aux siens, réalisant que le garçon s’était réveillé près de lui. La femme aussi s’était relevée, se collant fébrilement près de lui. Elle avait l’air de le connaître mais lui ignorait complètement qui ils étaient… Il eut une moue un peu peinée à cette idée, tentant de faire fonctionner son cerveau mais celui-ci semblait engourdi dans une espèce de charbon. Il allait falloir se mettre à penser plus vite, Robin.

Ils débarquèrent dans la neige, le froid, la boue et le désespoir.

Les femmes et les enfants de ce côté et les hommes, de l’autre.

Scandait l’homme en uniforme, imité par d’autres. Aloïs aperçu alors une ligne de wagons d’où coulaient une marée humaine toute aussi famélique. Le train s’était arrêté et se vidait de son contenu morbide, tandis que de longues files commençaient à se former dans les directions indiquées. Immobile, il tenait toujours la main du garçon qui observait lui aussi les alentours.

Puis il y eu les coups de feu. Le garçon hurla. Le bébé aussi. La femme qui l’avait côtoyée se baissa à toute allure pour tenter de le faire taire et, par réflexe, Aloïs se mit devant eux. Qu’est-ce que c’était que cet endroit ?! Qu’est-ce qu’il venait de… Pourquoi ? Pourquoi est-ce qu’il… Venait de tuer ces deux femmes ? Comme ça, sans sommation. Ni même… ? La glace se faufila dans ses veines et brisa son échine d’épines douloureuse tandis que la tension dans son corps crispait ses membres.

Un autre homme en uniforme fit trois pas pour se retrouver devant lui. Il était un peu plus petit qu’Aloïs, même s’il avait l’air plus grave sous son képi sombre. Il n’avait pas l’air commode du tout et l’instinct du renard lui souffla que les ennuis ne faisaient que commencer. L’inconnu le toisa, puis jeta un regard dédaigneux aux trois personnes derrière lui avant de revenir à son visage.

Les hommes, c’est par là. Eux, ils vont là-bas.

Répéta-t-il, distinctement, semblant lui accorder une patience qui coûtait très chère. Il soutint son regard, le défiant ne serait-ce que de s’approcher ou de retirer son arme de sa ceinture.

Po…

Mais la main de la jeune femme se posa sur son bras pour attirer son attention avant qu’il ne puisse dire quoi que ce soit. Ou poser une seule question.

C’est bon.

Souffla-t-elle, baissant la tête devant le gradé et adressant un air désolé à Aloïs. Sa lèvre inférieure tremblait et il pouvait lire la peur au fond de ses yeux… Tout comme une étrange flamme d’agonie en train de doucement s’éteindre.

C’est bon, Aloïs… Je prends Elijah et Judith avec moi.

Elle le connaissait ? Elle connaissait son prénom ?!

Je vais là-bas avec eux. Va de l’autre côté. C’est bon.

Elle répétait cela en lançant des coups d’œil à l’officier qui attendait juste devant eux. Le petit garçon se mit à dire qu’il ne voulait pas mais elle lui prit la main sans ménagement, serrant contre elle le bébé endormi. Elle avait l’air à la fois si forte et si faible, si costaude sous sa maigre carrure, et pourtant… Aloïs avait juste envie de l’aider et de lui dire qu’ils n’iraient nulle part. Que rien ne leur arriverait et qu’ils allaient partir d’ici. Pourquoi l’empêchait-elle de parler ? De tenter qoi que ce soit ?!

L’officier sembla satisfait, hochant brièvement la tête avant de passer à quelqu’un d’autre.

Qu’est-ce que tu fais ?

Je te sauve la vie.

Drôle de façon de le faire.

Si vous partez de ce côté, vous allez mourir.

Il ignorait comment il pouvait en être aussi sûr mais… Ça ne sentait pas bon. Du tout. Lorsqu’on séparait comme ça les gens ou les choses, c’était dans un but bien précis. Pourquoi le faire maintenant ? Ce n’était sûrement pas un camp de vacances où ils venaient d’atterrir. Quelque chose clochait. Quelque chose de dangereux rôdait tout autour d'eux... L'aura d'une mort certaine et promise, presque salvatrice dans sa cruauté.

Elle fronça les sourcils, secouant vivement la tête même s’il sut qu’elle avait compris, elle aussi.

Tout ira bien. Nous serons tous les trois. Je m’occupe d’eux et… On se retrouve de l’autre côté. D’accord ? On se retrouve vite.

Elle baissa son attention sur le garçon.

Tu as entendu, Eli ? On part dans cette direction et, quand on pourra, on rejoindra papa. En attendant, tu restes avec moi et Judith.

… Papa ? Attendez, quoi ?!

Les femmes et les enfants, là-bas !

Le soldat était revenu et, cette fois, il avait l’air encore moins sympathique qu’avant. Il porta la main à sa ceinture, menaçant, mais ne fit rien. Parce qu’elle s’exécuta immédiatement en étouffant un sanglot, s’éloignant avec les deux enfants en jetant des regards en arrière. Aloïs la fixa disparaître dans la foule, se fondre dans la masse d’une file qui longeait d’immenses barbelés en direction de bâtiments d’où s’échappaient une fumée noire et épaisse. Noyée au milieu des autres. Engloutie…

Comme il venait de l’être. Est-ce que… Est-ce que ces gens avaient cru être… sa famille ?! Mais ça n’avait aucun sens !! Ça n’était… Impossible. Complètement… Le soldat l’attrapa par le bras pour le jeter de l’autre côté, l’obligeant à se retrouver au milieu des hommes qui avançaient dans la direction opposée. L’obligeant à subir le mouvement de houle qui l’entraîna plus loin, des mètres plus loin dans la neige et le froid, où il distingua la chevelure de Léonard. S’en approcher semblait compliqué mais il ne le perdit pas de vue, décidant que ça serait plus sécuritaire d’avoir un allié au milieu de cet endroit.

Et puis… Il ne voulait pas qu’il arrive quoi que ce soit au gamin.

La file était longue et l’attente, glaçante. Encadrée strictement tous les mètres, ou presque, pour éviter toute évasion. Parfois, certains soldats frappaient sans raison, insultaient ou révoquaient ceux qui passaient devant eux. Ils leur faisaient peur, semblait jouer de cette attitude pour certain, quand d’autres restaient passablement neutre. Aloïs en surpris même détourner le regard, comme pourvu d’une honte inexpliquée.

Après ce qui lui parut une éternité, prisonnier au milieu d’hommes qui se regardaient en chien de faïence, Aloïs arriva devant un bâtiment aussi sinistre que lugubre. Une haute cheminée laissait échapper une fumée grise, cette fois. Des soldats aux bras ornés de rouges séparaient les hommes en plusieurs groupes et Robin se décala volontairement sur la droite pour suivre Léonard. Ne pas être séparé, une règle d’or dans le domaine de la survie. Les films d’horreur étaient suffisamment répandus pour nous l’apprendre !

Ils entrèrent à l’intérieur. Une file, encore. Pas un mot, à peine un murmure, malgré des ordres criés çà et là dans une rigueur militaire à faire froid dans le dos. Au bout d’une éternité, Aloïs se retrouva devant un secrétaire où se tenait un homme sévère, assis en uniforme et tenant devant lui une plume et un registre. Il était encadré par deux soldats armés.

Prénom. Demanda-t-il, d’un ton sec.

Euh… Aloïs.

Nom.

Il eut envie de répondre Triberhood mais, soudain, ce fut tout autre chose qui s’échappa de ses lèvres.

Hemmendinger.

L’autre eu un espèce de ricanement, sifflant une insulte dissimulée sous un soupir en lui adressant un regard hautain. A chauqe fois qu’Aloïs répondait, il notait l’information dans une case de son cahier.

La pourriture même au milieu des loups. Date et lieu de naissance.

7 avril… 1919. Berlin.

Tss… Catégorie…

Il le fixa à nouveau, puis griffonna.

Deutsches Reich.

Il nota autre chose à côté puis lui fit signe de prendre le gauche. Aloïs se décala de quelques pas et passa derrière lui, suivant les autres identifiés vers une zone au milieu du bâtiment, dissimulée par des tentures. Passé plusieurs mètres, un soldat lui fourra un sac dans les mains tout en continuant de crier un monologue qu’il semblait connaître par cœur.

Vous mettez tous vos vêtements et objets dans le sac. Vous le fermez et vous avancez vers les douches. Schnell ! Vous mettez tous vos vêtements et objets dans le sac ! Vous le fermez et vous avancez vers les douches !

Robin posa le sac dans une maigre place sur l’un des bancs alignés là, observant autour de lui les hommes en train de se déshabiller. Alors qu’il retirait son manteau épais et se retrouvait en chemise, il s’aperçu que la personne qui arrivait à côté de lui n’était autre que Léonard. Il le fixa doucement, comme pour s’assurer qu’il allait bien, et bougea simplement les lèvres pour prendre de ses nouvelles.

Le soldat passa en scandant ses ordres derrière eux, obligeant les hommes à accélérer le mouvement. Aloîs fut hésitant, se refroidissant au fur et à mesure des secondes mais il n’eut pas le choix : rapidement, tout ce qu’il portait se retrouva dans le sac devant lui et il se retrouva au milieu d’autres hommes nus, à avancer dans une éternelle fil indienne de plus en plus loin dans l’entrepôt.

Il se retrouva sous des tuyaux grinçants qui déversèrent sur lui une eau si gelée qu’il en claqua des dents et eu l’impression qu’on cherchait à séparer sa peau de son squelette… Quelques secondes, à peine. Avancer, toujours. Encore. Ne pas s’arrêter, jamais vraiment. On lui aplatit sur le torse une pièce de tissu rayée noire et blanche et le soma de l’enfiler. Une chemise, un pantalon. Une paire de chaussette. Des chaussures rapiécées. Le tissu était léger, trop sans doute, mais il ne se fit pas prier. Une espèce de pyjama un peu grand et orné d’un symbole sur son torse, au milieu duquel se trouvaient les lettres DR.

Ce fut lorsqu’il aperçut les autres tenues qu’il comprit enfin où il était et… C’était impossible. Tout bonnement… Non. Aloïs fixa longuement l’étoile jaune qui se dessinait sur la plupart des torses et qu’il n’avait, il ne savait trop comment, occulté jusque-là. Le symbole rouge. Les tenues. L’endroit. L’étoile. L’étoile…

On le poussa en avant sans douceur et on le força à s’asseoir sur une chaise en face d’un autre type en pyjama rayé. Ce dernier lui adressa à peine un regard, tremblant tandis qu’il lui saisissait le bras pour l’aplatir sur la table. Léonard fut placé sur la chaise à côté. Et lorsque la pointe acérée perça sa peau pour y faire apparaître un premier chiffre…

Il sut que ce n’était que le début de l’horreur à venir.

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It seems like we lost touch
so hold me
as the record skips
Maybe you're just too good
Maybe I'll run away
Maybe I shouldn't stay
Maybe I talk too much
But baby I'll be there
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________________________________________ 2020-11-01, 17:43

- Arbeit macht frei. -

I'M STRANGE MAN. I'M INVISIBLE LIKE A MONSTER. BUT SOMEDAY YOU'LL UNDERSTAND THE MEANING OF MY LIFE. BUT SOMEDAY YOU'LL UNDERSTAND THE MEANING OF THESE WORDS. I'M THE SPEAKER OF YOUR SILENCE. I'M THE QUESTION NOW TO YOUR ANSWER...

De nombreuses questions traversait son esprit actuellement et il savait qu'elles resteraient sans réponse. Et pourtant, il mourrait d'envie de les poser. Ces questions qui lui brûlaient le bout de ses lèvres. Déjà où était passé la Mairie ? Les autres invités ? Pourquoi portait-il des vêtements aussi sale alors qu'il était venu en costume, le costume de Conan en plus de cela. Pourquoi il ne portait plus le même nom ? Pourquoi il avait une petite sœur et une mère ? C'était bien connu, la mère de Léonard était partie quand il avait seulement un an depuis il n'avait jamais eut de mère. Et il avait un grand-frère, non une petite sœur. Grand-frère qu'il n'avait pas vu depuis des années maintenant. Le pire dans tout ça c'est qu'il savait clairement à quel époque il était coincé. Il reconnaissait la langue allemande, il reconnaissait ce genre d'endroit. Pas parce qu'il y avait vécu, au contraire. Mais ce genre d'endroit et d'années étaient connus dans les livres d'histoire. Léo savait que les nazis finissaient pas tomber, là n'était pas le problème. Le problème était de savoir combien de temps il allait devoir rester ici à supporter cette odeur de mort, cette ambiance morbide, ses cris et ses pleures. Le silence lourd et pesant qui l'empêchait presque de respirer. Son soucis de respiration venait peut-être de l'épaisse fumée noir qui s'échappait du bâtiment qui se trouvait de l'autre côté. Léo connaissait la mort, la violence depuis son enfant. Il savait ce dont l'homme était capable quand il avait du pouvoirs mais ce qu'il était en train de vivre actuellement était... terrible.

Il comprenait à peine ce qui lui arrivait, vraiment. Il marchait simplement derrière les autres et suivait le mouvement de la foule même si il savait que au bout, ce n'était pas un petit coin de paradis. Tous les hommes qui se trouvaient devant lui, ne disaient pas un mot. Sûrement par peur de se faire frapper ou tuer. Léo ne pouvait que comprendre. Alors il se contentait de marcher ou plutôt de piétiner tout en cherchant discrètement Aloïs du regard. Il ne le trouvait pas. Son cœur manquait des battements, il devait retrouver son ami, il avait besoin de le retrouver. Rien ne devait lui arriver. Ils devaient rester ensemble. Les pensées de Léonard fûrent rapidement coupé quand il entendit l'allemand juste en face de lui hurler une insulte. Léo sursauta légèrement avant de poser son regard sur le nazi qui se tenait assis derrière un bureau, en face d'un registre et une plume à la main. L'attaquer aurait pût être simple si il n'était pas entouré de deux hommes armées.

« Prénom et Nom. »

« Eliot Granot. »

Un petit rire s'échappa de la bouche de l'allemand. Rire qui agaça légèrement Léo mais il ne dit rien, il n'avait pas le choix. Le silence était la seule chose qui le permettait de survivre et de faire survivre les autres. Le secrétaire marqua alors à l'aide de sa plume son nom avant de relever sa tête, signe qu'il allait lui poser encore une nouvelle question.

« Lieu et Date de naissance. »

« Israël, 27 juin 1927. »

« Avance avec les autres, pourriture. »

Le lycéen lança un regard noir au nazi mais heureusement il fit pousser vers le reste de la foule et un des soldats le tira violemment par le bras afin de le faire gagner le suite de la file. Toujours pas de Aloïs en vue, il espérait juste que ce dernier ne soit pas séparé de Léo. Dans un moment comme celui-ci, il devait rester ensemble. Léonard passa à côté de l'allemand qui hurlait les ordres.

« Vous mettez tous vos vêtements et objets dans le sac. Vous le fermez et avancez vers la douche ! »

Il hurla cette phrase plusieurs fois d'affilé. C'était agaçant, insupportable mais Léo le fit comme tout le monde. Tous les hommes fixaient ce sac un moment avant de tout simplement obéir aux ordre. Léonard s'arrêta devant les bancs alignés et il regardait autour de lui, comme pour savoir ce qu'il devait faire. Alors qu'il l'avait clairement compris. Son regard se posa sur son voisin qui était déjà nu comme un vers. Le pauvre, il semblait encore plus jeune que lui. Quand il croisa d'ailleurs le regarde vide du jeune garçon, il décida de lui laisser le plus d'intimité possible et baissa son regard vers son sac. Léo retira ses vêtements et se retrouva nu au milieu des autres hommes.

Puis vint l'étape de la douche froide, enfin glacée même. Le mot froid n'était pas assez pesant pour définir cette eau qui sortait des tuyaux. Son corps tremblait immédiatement et il était persuadé que ses lèvres étaient devenus bleu sans trop de difficulté. Heureusement pour lui, la douche ne dura pas longtemps. Il n'était pas du genre pudique mais avec toutes ses personnes qui se trouvaient autour de lui, cela faisait beaucoup. Et puis Léonard avait très froid. Les soldats passaient à côté des détenues et sans délicatesse, ils plaquèrent des nouveaux vêtements contre leurs torses, ordonnant des les enfilés immédiatement. Léonard enfila rapidement cette horrible tenue avant de remarquer cette étoile jaune imprimé sur sa poitrine avec un chiffre marqué juste en dessous. C'est vrai... Il était juif dans cet univers étrange. Il se fit pousser encore une fois violemment dans la file avant qu'on ne l'assoit sur une table. Les détenues d'un côté et les tatoueurs en face.

Il n'avait pas besoin d'un autre chiffre sur son corps. Il avait déjà le tatouage GT001 sur lui, lui rappelant qu'il avait été un prisonnier toute sa vie. Pourtant le lycéen n'avait pas son mot à dire. Il grimaça quand l'aiguille se planta da sa peau ne remarquant pas Aloïs pour le moment. Léonard prit son courage à demain et encaissa ce tatouage comme un chef avant de se lever pour suivre encore une fois la file. Il remarqua enfin Aloïs qui se tenait devant lui et qui venait de subir le même sort que lui. Un sourire faible se dessina sur son visage alors qu'il prit machinalement la main de son ami comme pour s'assurer que c'était vraiment lui.

Un soldat allemand se mit entre les deux et il les regarda à tour de rôle alors que Léo lâcha directement la main de Aloïs évitant le maximum de problème possible. Un silence de mort s'installa entre les trois alors que le nazi posa finalement son regard sur Aloïs, un regard déçu et en colère. Le soldat n'attendit pas une seconde de plus avant de donner un violent coup de crosse dans le ventre du Aloïs qui s'effondra par terre à cause de la douleur. Le soldat allait lui redonner un coup mais Léo se mit directement devant son ami. L'allemand frappa alors violemment le visage de Léonard.

« Je comprends mieux. Tu es devenu un traître pour cet homme. Ils ont oubliés de vous coller un triangle rose sur cotre tenue. Je vais changer ça. »

Le soldat fit signe à d'autres allemands et chuchota quelques chose dans leur oreille. Les soldats se mirent à rire entre eux avant de partir sans dire un mot. Le nazi resta un moment devant Aloïs et Léonard avant de leur faire signe d'avancer avec les autres. Les deux amis marchaient silencieusement avant de s'arrêter avec le groupe de prisonnier. Plus personne ne bougeait. Tout le monde attendait. Quoi ? Léo ne serait vous dire mais il profita de ce moment pour se tourner vers Aloïs tout en affichant une petite moue.

« Je suis vraiment désolé pour ce qui vient de se passer... J'aurai pas du. »

Un soldat fit son entrée devant les prisonniers, entouré d'autres allemands armées bien-sûr.

« A partir de maintenant, vous travaillez pour notre Führer ! Avancez vers l'extérieur du bâtiment, là où votre première tâche vous sera assigné ! »

Léo fronça les sourcils et s'avança comme tous les autres vers la sortie. Tout le monde avait peur, il pouvait le sentir. Il avait peur aussi. Peur de devoir nettoyer la pile de cadavre qu'ils avaient sûrement entassé dehors, ou pire encore. Léonard se mit alors à doucement chantonner une chanson française que son père n'arrêtait pas d'écouter. Son père l'écoutait parce que apparemment sa mère aimait écouter ce genre de chanson quand le moral n'allait pas bien. Il n'avait jamais connu sa mère mais il savait parfaitement que cette dernière était française et artistique. Il aimerait la rencontrer un jour. Léo continua de chantonner avec de souffler discrètement quelques paroles.

« Allez hop. T'occupe, t'inquiète, touche pas ma planète. It's not today que le ciel me tombera sur la tête. Et que l'alcool me manquera. Ouh-ouh-ouh-ouh. Ça plane pour moi. »

Il sentit le regard de Aloïs et de plusieurs détenus sur lui. Léonard afficha un petit sourire désolé se rendant compte qu'il avait chanter en français et à voix haute. Il se gratta nerveusement la nuque avant de hausser les épaules.

« Désolé... Je chante quand je stresse. »

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________________________________________ 2020-11-02, 21:53






Arbeit macht frei

« There is only one God, his name is Death.
And there is only one thing we say to Death : “Not today”. »

Remembrance

Aloïs n’était pas le dernier des sportifs et clairement pas le genre de type douillet de base. Aussi serrait-il violemment les dents pour ne pas trahir la douleur qui lui assaillait les côtes depuis le coup de crosse qu’il avait reçu. D’abord les sarcasmes, le froid, la douche glacée et la griffure indélébile sur son bras… Et maintenant ça : marcher les pieds gelés et la dignité en perdition. Il avait l’impression d’être tombé dans une très mauvaise série, du genre historique où les gentils ne gagnent jamais et où les méchants ont la victoire facile. Implacable. Imbattable. La surenchère du Mal sur le Bien sans mot dire ni moindre tentative d’évasion. Quand on avait à côté de vous le plus grand fléau du millénaire après la maladie… C’était à se demander comment il pouvait, ne serait-ce qu’un instant, espérer qu’ils s’en sortiraient ?

Le renard adressa un faible sourire à son jeune ami, voulant le gratifier d’une main sur son épaule qu’il ravisa pourtant en se rappelant la présence des soldats armés à leurs côtés. Ce n’était peut-être pas le moment de continuer à se faire remarquer… Le ciel gris délavé dissimula la rougeur de ses joues et de son nez en train d’attraper froid, l’ambiance désaturée semblant avoir pris le pas sur tout le reste désormais. Des lignes noires et blanches. Des étoiles, des triangles, des insignes et ces maudits bandeaux rouge vif qui agressaient l’œil comme une normalité hautement dérangeante. Des barbelés pour mur des lamentations et cette maudite fumée étouffante qui semblait plus vive encore au travers des cheminées qu’à leur arrivée.

Combien de temps étaient-ils restés en file indienne à attendre qu’on leur indique leur sort ? Aloïs n’aurait su dire. Des minutes, des heures ? Un temps infini qu’ils avaient préférés remonter vraisemblablement, plutôt que de continuer à poursuivre lors d’une soirée guindée. A bien y réfléchir, il trouvait presque le petit jeu de rôle proposé par Leonard bien plus attractif désormais que celui-ci… Si c’était une blague du maire, elle était vraiment de très mauvais goût. D’horrible goût. Celui de la cendre et de la neige qui se mit à tomber du ciel sur les marcheurs remontant le long d’une allée, longeant ces barbelés au travers desquels d’autres groupes rayés semblaient trimer à la tâche. Chacun la sienne. Chacun sa peine.

Au contournement de l’entrepôt, à l’abri des cours intérieures de ce qui ressemblait à un véritable camp, ils s’arrêtèrent devant un amoncellement. La neige avait déjà commencé à en couvrir le contenu mais il n’était pas compliqué de distinguer des chaussures. Beaucoup de chaussures. Des centaines, à dire vrai… De toutes tailles, de toutes formes, de tous âges. Non loin, d’autres tas semblables semblaient attendre eux aussi. Des hommes en pyjamas rayés se trouvaient juste sur la gauche, enfoncés bien à un mètre du sol où ils creusaient dans le silence le plus tonitruant sous le joug de soldats armés. Rapidement, il fut évident qu’ils devaient prendre des chaussures et les jeter ensuite dans les tranchées tracées par leurs camarades… Les enterrer, mais pour quoi faire ? Gagner de la place ? Les brûler ? Aloïs ignorait la réponse à cette question.

Lançant un coup d’œil à leurs geôliers, il s’exécuta sans mot dire. Il lui fallait plus de temps pour analyser la situation et comprendre comment fonctionnait l’endroit où ils se trouvaient… Son esprit engourdi par le froid avait du mal à analyser et la surprise de ce lieu d’horreur ne l’aidait pas a analyser les choses correctement. Il fallait réfléchir. Être prudent. Comprendre son ennemi pour mieux pouvoir l’attaquer. Il n’avait aucune foutue idée de comment se sortir de là mais il y avait bien quelque chose qu’il savait : ils partiraient. Vivants. Espoir. Songe idéal. Et même si les tempêtes, les dieux mauvais, les courants leur feront courber la tête ou plier genoux sous le vent… Ils iraient au bout de leurs rêves.

A quel prix ?

Il lui sembla faire des dizaines d’aller-retour avant de constater un léger changement d’ambiance autour d’eux. Marchant prudemment entre les deux lieux, Aloïs croisa le regard de Leonard qui s’affairait aussi à saisir les chaussures pour les laisser retomber à quelques mètres de là ; des grandes, des moins grandes, des… Petites. Vraiment petites. Des souliers d’enfants qui n’avaient pas manqué d’interroger le renard mais où il s’était abstenu de commenter à haute voix. La prudence semblait de mise et leurs compatriotes n’essayaient même pas de leur murmurer quoi que ce soit… Comme si tous craignaient que le Mal aient des oreilles jusqu’à proximité du silence. Les soldats avaient changé, deux étaient partis mais les autres s’étaient rapprochés des travailleurs. Au bout d’un moment, le premier déclara d’une voix forte :

On accélère, SCHNELL ! On ne va pas y passer la journée ! Dépêchez-vous, vous n’êtes pas des fillettes, vous pouvez aller plus vite que ça !

Il toisa l’un des hommes qui portait trois paires et fit un pas en avant, ce qui eut pour mérite de le faire accélérer de peur. Le suivant s’empressa de saisir des chaussures d’une main tremblantes, prêt à partir avec cinq, mais le garde s’approcha de lui rapidement et lui en ajouta plusieurs autres dans les bras.

Schnell ! Des animaux comme vous ne méritent même pas qu’on perde du temps à leur expliquer, si vous êtes trop bête pour comprendre, vous êtes un poids de trop !

Le prisonnier déguerpit aussi vite que possible pour aller jeter son butin. L’homme devant Aloïs eu la même réaction, étouffant un geignement quand le garde lui rajouta du poids dans ses bras qui n’avaient pas l’air très costauds.

Tu en fais tomber, c’est toi que je fais tomber.

Livide, le camarade avança aussi prudemment qu’il le put. Pas assez vite au goût des soldats puisqu’ils lui crièrent de se bouger le derrière. Aloïs était en train d’attraper le dernier soulier lorsqu’il entendit une arme se charger et un tir résonner sur le sol derrière lui ! Se retournant vivement, il vit qu’un des nazis avait décidé de s’amuser à effrayer le pauvre homme en lui tirant derrière les jambes ! Le malheureux, pétrifié de terreur, s’arrêta plutôt d’avancer. Ce qui provoqua un nouveau tir. Le glapissement qui sorti de sa bouche fit frissonner le renard. Des ordres, encore. Des injonctions, encore. De la peur, encore. Au troisième tir, le prisonnier perdit l’équilibre et se rattrapa tant bien que mal… Mais l’une des chaussures partie s’écraser sur le sol enneigé sous son regard horrifié.

Il y eu un silence. Puis des éclats de rires de la part des soldats et celui juste à côté de Robin poussa un soupir lassé. Secouant la tête, il se détourna du tas de chausses pour s’approcher du prisonnier, portant la main à sa ceinture dans le but évident de saisir son arme. Est-ce qu’il allait lui coller une balle dans la tête pour ça ? Pour avoir…. Pardon ? Non ?!!

Alors que le canon se relevait en direction du crâne du maladroit, le claquement des souliers en bois résonna juste derrière eux lorsqu’Aloïs fit tomber tout son paquetage. Les paumes écartées devant lui, il fixa le sol puis le soldat armé avec une lueur de défi teinté d’adrénaline suicidaire.

Désolé… Ça m’a échappé…

Parvint-il a dire. Où était la terreur et l’immobilité ? Où était la paralysie et la soumission dont il se devait de faire preuve ? Il allait peut-être mourir alors qu’il venait de se jurer de sortir vivant de là avec Leonard ! Ses pupilles croisèrent le visage de l’adolescent mais c’était trop tard. Beaucoup trop tard. Bien trop tard…

Une main le saisit brutalement à l’arrière de la nuque, l’obligeant à ployer l’échine sous la masse gantée qui le maîtrisait. Pris par surprise, Aloïs n’eut d’autre choix que de suivre la force qui le propulsa en avant et lui fit faire plusieurs pas. Claudiquant, maladroit, il perdit l’équilibre au bord de l’une des tranchées et fut poussé à l’intérieur sans ménagement. Robin retomba lourdement dans la terre durcie par le froid, juste à côté du tas d’affaires qu’ils avaient constitués. Inspirant lourdement, il se retourna pour constater qu’un autre soldat se tenait là, au bord, son arme à la main. Les autres pyjamas rayés retenaient leurs souffles. Où était Leonard ?

Tu te crois malin ?

Fit l’homme en uniforme, d’un ton si neutre que s’en était glaçant.

On n’a pas besoin de cerveaux ici. Sois-tu obéis, soit tu meurs. En l’occurrence… Là où la raison s’achève, la folie domine.

Et sans lui laisser le temps, il tira.

Aloïs fit un bond en arrière, ses réflexes lui sauvant probablement la vie alors que la balle frôla le haut de son épaule et coupa sa peau. Il chuta vers le fond du fossé, son visage contre la terre noire, sentant le liquide carmin brûler sa chair à vif de sa blessure sans doute minime. Bordel de merde ! Putain de bordel de… Ses doigts agrippèrent une espèce de pierre devant lui, réflexe archaïque d’une survie qui n’était pas près d’abandonner la partie. Le souffle saccadé, il papillonna du regard en se demandant s’il devait se relever ou rester immobile ici, transit de froid. A attendre la seconde balle pour l’achever. A croire qu’on voulait le tuer. A frissonner de ce silence et de cette mort qui ne venait pas. Pourquoi elle ne venait pas ? Pourquoi ?!

La pierre se tordit légèrement sous son index et il retira vivement sa main. Elle avait deux orifices, remplis de terre. Il fallut à peine deux secondes à Aloïs pour comprendre que c’était un nez. Et trois supplémentaires pour remarquer le visage qui se cachait mal sous la boue noirâtre de la fosse. Un visage. Une tête. Un corps. Un… Être humain ?!

Il se redressa si vite qu’il crut ne pas parvenir à survivre. Il recula, dépassé, jusqu’à se cogner au bord de la tranchée. Aucun coup de feu ne vint. Rien d’autre que le visage a demi enfoui qui se trouvait là, à côté de chaussures comme on se débarrasserait d’une poupée ou d’un détritus. D’un objet dont on n’aurait plus l’utilité. Un caveau. Une fosse commune. Un cimetière à peine couvert. Combien y en avait-il encore là-dessous ?

Une pelle tomba à côté de lui, jetée par l’officier.

Creuse.

L’ordre jaillit. Aloïs s’exécuta, encore choqué. Bouleversé. Ses mains qui d’ordinaire ne tremblaient jamais eurent un sursaut quand il finit par attraper l’outil. Les autres prisonniers se remirent à leur tâche, plus vifs et rapides que précédemment. Plus fuyants, aussi. Plus silencieux. Comme tout le reste… Comme cet endroit morbide, cirque de l’horreur en marche.

Aloïs creusa jusqu’à ce qu’il soit impossible de distinguer le jour du soir. Il creusa jusqu’à être engourdi des pieds à la tête. Il creusa jusqu’à ce qu’on lui dise de s’arrêter. Alors seulement il s’extirpa du fossé et fut autorisé à retrouver les autres… Il chercha Leonard du regard et fut soulagé de le voir toujours en vie. Dans la nuit noire, ils repartirent dans la direction opposée le long du bâtiment. Le renard resta muet, contenant une frayeur aussi sourde que la rage qui était lentement en train de bouillonner dans ses entrailles.

Des morts. Des morts gratuites et inutiles. Des morts pour un oui ou pour un non. Au nom de quoi ? D’un Fürher ? Jamais. Jamais de la vie. Il garderait la blessure, au fond de lui, tout au fond. Mais au-dessus, il se jura qu’il effacerait son nom.

Peu importait le prix… Il avait eu de la chance, aujourd’hui.
Une chance aussi insolente que miraculeuse.
Et il comptait bien en profiter pour les tirer, Leo et lui, de cet endroit.

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[Fe] Arbeit macht frei _



________________________________________ 2020-11-08, 14:31

- Arbeit macht frei. -

I'M STRANGE MAN. I'M INVISIBLE LIKE A MONSTER. BUT SOMEDAY YOU'LL UNDERSTAND THE MEANING OF MY LIFE. BUT SOMEDAY YOU'LL UNDERSTAND THE MEANING OF THESE WORDS. I'M THE SPEAKER OF YOUR SILENCE. I'M THE QUESTION NOW TO YOUR ANSWER...

Léo venait de passer une journée difficile, très difficile. Sûrement une des plus dur de sa courte existence. Il n'avait que 18 ans après tout mais il en avait vécu des choses. Et la journée qu'il venait de passer et bien... C'était quelque chose. Entre les soldats nazi qui n'avaient pas arrêtés de s'en prendre aléatoirement aux détenues, aux coups de fusil qui raisonnaient dans le camp, au hurlement, à la peur, aux corps qu'il avait trouvé en rangeant de le terrain. Dans ce camp, il n'y avait plus aucun respect pour l'homme. Même la pire des pourritures ne méritait pas ce genre de traitement, enfin … A voir. Contrairement à son ami, il n'avait pas fait énormément de bruit aujourd'hui. Il s'était seulement contenté d'obéir tout en aidant le maximum de personnes possible. Léonard ne pourra pas tolérer de voir une personne mourir devant lui. Ce manège avait duré toute la journée. Il regardait autour de lui si tout se passait bien, il priait pour ne pas que Aloïs se fasse tuer par ses pourritures et il faisait son travail. C'était épuisant, vraiment. Toute la journée il s'était demandé ce qu'était devenu ce pauvre Aloïs. Heureusement, la journée était finie et Léo vit rapidement son ami revenir vers le petit groupe. Aloïs était plein de terre et il semblait avoir vécu l'horreur. Le lycéen afficha une moue mais il ne dit pas un mot. Pas peur de lui attirer les foudres encore une fois. Alors Léonard se contenta de marcher comme tous les autres.

Un silence de mort pesait sur ce groupe alors qu'ils étaient entourés de soldat qui s'amusaient à pousser violemment les plus fatigués, les plus lent. Ce n'était qu'un jeu pour eux, Léonard pouvait le voir. Ils se sentaient puissant alors ils avaient besoin de montrer leur puissance par tous les moyens possibles. La roue allait tourner. La roue allait finir par tourner. En attendant, il prit son mal en patience serrant ses poings tout en marchant vers une vieille pièce où les soldats leur firent signer de rentrer. La pièce était vide, le sol était déformé. Il faisait froid et il y avait comme une odeur de moisie. Pas étonnant en voyant les tâches qui se trouvaient sur le plafond. Léonard afficha une grimace de dégoût avant de se faire pousser dans la pièce. Il se tourna vers le soldat qui venait de le pousser et il lui lança un regard noir qui n'allait pas plus loin.

Un autre soldat rentra dans la pièce et il se rapprocha doucement du soldat qui se trouvait en face de Léonard. Le lycéen n'entendit pas grand chose de la discussion entre les deux mais il comprit que ce n'était pas bon signe. Comment ? Il voyait clairement les triangles roses que tenait le nazi dans sa main. Pour lui et pour Aloïs. Le soldat afficha un petit sourire avant de se tourner vers la foule.

« Hemmendinger, Granot. J'ai un cadeau pour votre journée de travail. »

Un sourire malsain se dessina sur le visage du soldat qui semblait fier de son annonce. Il avait fait exprès de le crier devant tout le reste du groupe, histoire de bien les afficher. Parce qu'on pouvait voir clairement les triangles roses dans sa main et parce qu'une fois que Aloïs s'était rapproché... Le soldat avait fait exprès d'accrocher le triangle sur leur torse devant tous les autres. Léonard s'en fichait de ce genre de détail mais Aloïs, lui qui avait déjà du mal à s'avouer qu'il aimait les hommes. Le soldat allemand tapota ''gentiment'' le torse de Aloïs avant de s'éloigner de lui pour crier un nouvel ordre.

« Vous dormez ! Je ne veux entendre personne. Le premier qui l'ouvre, c'est une balle dans la tête. Et on laisse son corps avec vous toute la nuit. Alors vos gueules ! »

Le soldat referma violemment la porte de la pièce moisie. Léo entendit clairement le bruit d'une clé et il comprit qu'ils étaient tous enfermés ensemble. Tous dans le même pétrin. Léonard poussa un long soupir avant de se tourner vers Aloïs qui semblait fixer le triangle rose qui était accroché sur son torse. Léo entendait les quelques murmures que ses colocataires échangeaient tout en les regardant mais le lycéen n'y faisait pas attention. Il se contenta de claquer des doigts juste devant le visage de son ami afin de le réveiller.

« Hey.. Fais pas attention aux autres. Ils sont encore étroit d'esprit à cette époque là. En 2020, les gens sont plus ouvert. Et puis emmerde les autres vraiment. Tu as le droit d'être qui tu veux. Ce triangle rose te définit pas Aloïs. Au contraire, tu es plus que ça. »

Un petit sourire se dessina sur le visage du lycéen avant qu'il ne tourne son visage vers le reste de l'équipe pour leur lancer un regard noir. Après avoir fait comprendre au reste de l'équipe qu'ils n'avaient pas le droit de parler sur Aloïs, Léonard s'assit par terre en compagnie de son ami avant de s'allonger sur le sol, posant sa tête sur la jambe de son partenaire. Ses yeux bleus se posèrent sur ceux de Aloïs avant qu'il ne se mette à bailler.

« On devrait peut-être dormir, tu ne penses pas ? Ou alors, on devient des héros et on commence la révolution à nous tout seul ! » un petit rire s'échappa de sa bouche avant qu'il ne mette ses deux mains sur son visage. « Imagine les grands titres des journaux. Deux gays sauvent le monde. J'aime bien moi, les gens seraient sûrement moins homophobes en 2020. »

Léonard parla un moment, pour dire des conneries bien-sûr. Il était comme ça. Il avait peut-être grandis dans des conditions compliqué, qu'il l'avait poussé à grandir plus vite. Mais au fond, il restait un adolescent. Au fond, il y avait encore une petite part d'innocence et puis il aimait profiter de ses moments de répits. Enfin... Celui-là ne comptait pas vraiment. Après une vingtaine de minutes, il s'endormit sur la jambe de Aloïs. Le calme s'installa dans la pièce et pourtant vers 3h du matin quelque chose réveillé Léonard en sursaut. Le bruit des clés, le même qu'il avait entendu plus tôt dans la soirée. Il se releva rapidement et fixa la porte tout en fronçant les sourcils. Il était prêt à réveiller tout le monde mais pas besoin, le groupe se réveilla rapidement. Tous avec la peur au ventre. Ils allaient se faire massacrer ? Sûrement. Les allemands n'avaient besoin d'aucune raison pour tuer. Quand la porte s'ouvrit, un soldat allemand se tenait à l'encadrement de la porte et il rentra doucement dans la pièce sans dire un mot avant de la refermer à clé derrière lui. Oui, ils allaient mourir. Léo prit automatiquement la main de Aloïs dans la sienne et crispa sa mâchoire. Il aimerait utiliser ses pouvoirs mais... Il n'en avait plus. Sans aucune raison, ils avaient disparût. Le soldat bougea doucement sa main vers son arme mais il ne la prit pas en main. Sa main se contenta de se lever jusqu'à son visage. Il posa son index sur ses lèvres faisant signe à tout le monde de se taire. Tout le groupe de détenues s'échangèrent un regard, perdu mais personnes ne disaient rien comme l'avait demandé le soldat.

« Ne paniquez pas. Je suis là pour vous aidez à vous échapper. Je ne suis pas un nazi. Je fais parti de la Résistance Française. » Il tourna sa tête vers la porte comme si il avait entendu un bruit inquiétant. Mais apparemment ce n'était rien vu qu'il reprit la parole. « On a déjà sauvé quelques prisonniers comme vous ce soir. »

Le sourire du soldat était bienveillant. Cela n'avait rien à voir avec les sourires qu'il avait vu jusqu'ici. Vu l'accent que cet homme avait, Léo pouvait confirmé que l'homme était bien français et non d'un allemand. Le résistant se rapprocha alors des quelques prisonniers blessés et inspecta avec soins leurs blessures. Il finit alors par se rapprocher de Aloïs qui saignait encore de l'épaule. Le français fixa longuement la tâche de sang avant de poser son regard sur celui de Robin des Bois .

« Ta blessure semble s'être infecté. Il va falloir qu'on s'en occupe, sinon tu peux dire adieu à ton bras si tu laisses cette blessure dans cet état-là. »

« Qui nous dit que tu nous tends pas un piège ? »

Le français afficha un petit sourire en coin avant de hausser les épaules. Sans attendre, il baissa un peu le haut de Aloïs et il analysa sa blessure. Il garda son sérieux tout le long et se contenta de faire un bandage sur sa blessure. Avant de se relever. Le résistant tendit sa main vers les deux héros de l'histoire et il les fixa d'un air sérieux.

« On a pas de temps à perdre, Léonard et Aloïs. Alors dépêchez-vous. On doit gagner. »

« Okay.... Euh Aloïs, c'est quoi ce délire ? Le Maire est en train de se foutre de notre gueule. »

« Parle moins fort... Les soldats vont venir nous voir et tout sera perdu. Ce sera bien qu'on gagne cette guerre, déjà que Trump a été président de l'Amérique pendant 4 ans... »

Léonard haussa les sourcils, surpris avant de se tourner vers Aloïs presque paniqué. Mais rien n'allait. Déjà, ils étaient à une soirée de la Mairie, tout se passait bien puis après ils se sont retrouvés dans le corps de quelqu'un d'autre, dans une histoire qui n'était pas la leur, une époque à laquelle ils n'appartenaient pas. Et maintenant ça ? C'était beaucoup trop. Léo était complétement perdu.

« C'est quoi... CE DELIRE ?!! »

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________________________________________ 2020-11-09, 19:35






Arbeit macht frei

« There is only one God, his name is Death.
And there is only one thing we say to Death : “Not today”. »

C’était à n’y rien comprendre. Soit la douleur le faisait halluciner, soit… Soit quelque chose était en train de clocher sévèrement dans toute cette histoire. Mais l’incident apportait un espoir auquel Aloïs avait eu raison de s’accrocher : ils allaient sortir d’ici. Ses yeux se posèrent sur Leonard qui semblait paniquer plus que lui pour le coup ; sans doute que les endorphines disséminées par son corps pour supporter la blessure lui apaisaient aussi bien l’esprit que la panique. Trop de choses en une seule journée. Trop d’horreurs en une seule soirée. Trop de souvenirs qu’il voudrait effacer et pas la moindre chance d’y échapper. Ou peut-être que si, grâce à l’inconnu qui se trouvait devant lui.

Le triangle rose lui brûlait le torse, encore plus que la marque sur son bras, car il trahissait à la réalité ce qu’il refusait d’entendre au fond de son crâne. Être la cible des regards était exactement tout ce qu’Aloïs avait voulu éviter et, même avec toute la bonne volonté de son ami, il ne parvenait pas à oublier ce morceau de tissu. Si un triangle pouvait faire ça, il commençait à comprendre le poids d’une étoile sur le cœur pour tous ces gens à cette époque. Eux n’étaient pas là depuis vingt-quatre heures et ils n’en pouvaient déjà plus, alors ceux qui l’avaient vécu pendant des mois…

La Guerre, ça ne pardonnait à personne. Même pas aux plus valeureux.
On n’était que des survivants, pas des héros.

C’est bizarre, je ne sais même pas qui est Trump.

Leur sauveur esquissa un sourire et un léger rire mais le renard vit bien qu’il était mal à l’aise de ne pas contrôler le flux de ses paroles. C’était tout de même un énorme indice sur leur porte de sortie alors, s’il fallait la saisir, il ne manquerait pas de le faire ! Jetant un coup d’œil à Leonard, Aloïs se redressa du mieux qu’il put, soulagé par le bandage de fortune, et fixa le soldat déguisé.

Qui que tu sois, tu peux nous sortir d’ici ?

Autant tenter le tout pour le tout. Quitte à mourir, que ce soit en essayant de vivre. Le résistant les fixa tour à tour avec sérieux avant qu’un sourire en coin ne s’esquisse sous sa légère barbe naissante.

Je m’appelle Albert et, oui, je peux.

Il ne leur demanda pas s’ils avaient des affaires, tout comme aux quelques autres qui se joignirent à l’expédition folle, parce qu’il savait qu’ils n’auraient rien avec eux ; leur pyjama rayé était leur bien le plus précieux. Les dormeurs restèrent endormis pour la plupart, l’idée de les réveiller étant trop risquée pour la poignée d’aventuriers qu’ils étaient. Moins ils seraient nombreux, plus ils auraient de chance… Même si cette idée de laisser des prisonniers derrière eux donna la nausée à Aloïs.

Vérifiant à nouveau le silence alentour, leur hôte surprise se met à leur chuchoter l’idée de base de son plan d’évasion.

Vous êtes dans le baraquement jouxtant le nouveau secteur B III en construction. Ce secteur est à l’extérieur des fils barbelés qui entoure Auschwitz et… Il n’est gardé que de jour. Nous allons nous réfugier là-bas.

Il désigna un endroit dans le fond du baraquement.

Les planches ne sont pas solides, le froid les a engourdies quelques coups enroulés dans des linges les briseront. Les chiens seront ralentis par la neige pour nous suivre et nous avons quelqu’un dans la surveillance de ce côté des barbelés… Si nous agissons vite, nous pourrons sortir plusieurs personnes. Mais… Une seule hésitation et vous nous condamnez tous.

Il extirpa une petite montre à gousset du pan de son long manteau vert et la regarda une seconde, fermant prestement le clapet pour la ranger à nouveau.

Nous n’avons plus beaucoup de temps, venez.

Le résistant les entraîna le plus silencieusement possible vers un coin du baraquement où de l’air semblait s’infiltrer par le sol même. A bien y regarder, Aloïs vit une ouverture entre les planches où de la neige s’était déposée… Pas étonnant qu’il ait du mal à se remettre de sa blessure, avec la température qu’il faisait à l’intérieur ! Heureusement que Leo lui avait tenu compagnie et réchauffé ses jambes… Il faudrait qu’il pense à remercier cet insupportable gamin quand ils reviendraient à Storybrooke. Il enroulèrent l’une des chemises autour des mains d’un des codétenus, le plus costaud malgré la maigreur de son corps, et l’aidèrent à tirer les lattes de bois de toutes leurs forces. Un grincement résonna, ce qui les immobilisa tous immédiatement, souffles coupés et cœurs arrêtés. Une seconde. Une autre seconde. Pas de bruit autre que le vent dans les environs spectrales du camp… Ils recommencèrent, plus doucement, et après des minutes qui parurent des heures, parvinrent à offrir une ouverture suffisamment grande pour s’y faufiler !

Albert hocha la tête pour leur faire signe d’y aller. Leonard fut le premier volontaire et, inconsciemment, Aloïs craignit que ce ne soit un piège. Cette espèce de sixième sens qui vous trouble et paralyse votre raison, cette peur insidieuse qu’il n’avait pas connu depuis si longtemps… Et si les nazis les attendaient de l’autre côté, prêt à les canarder comme des lapins ? Et si…

Il sentit la main d’Albert se poser sur son avant-bras. Le message était clair : pas le temps d’hésiter ou ils étaient tous morts. Robin soupira, tirant un peu plus les planches pour que le jeune homme puisse se tortiller et se glisser à travers. Après quelques efforts, il disparut complètement de l’autre côté ! Le brun retint son souffle, attendant un signe, n’importe quoi pour lui signifier qu’il allait bien… Mais rien ne vint. Alors un autre prisonnier s’engagea et ils le poussèrent pour s’infiltrer dans le tout petit conduit. Un troisième. L’avant-dernier ensuite. Il ne sut pas combien de temps ils mirent, peut-être des heures, peut-être à peine quelques minutes, me se fut une sensation d’éternité pour le renard. Le dernier prisonnier. Puis ce fut à Aloïs, qui jeta un coup d’œil à Albert, lequel hocha la tête pour lui signifier d’y aller. Très bien…

Luttant contre la douleur qui scindait son épaule en deux, le jeune homme joua des bras pour parvenir à se glisser à plat ventre dans l’ouverture. Il poussa sur ses pieds et, soudain, deux mains le saisirent par les poignets pour l’aider à sortir ! Il se retrouva alors sur ses deux pieds et plaqué contre l’autre côté du baraquement par Leonard et un codétenu. Laissant s’exprimer un soupir de soulagement, il passa malgré lui un bras autour du gamin et le serra une seconde. Un court instant. Très court. Trop court… Albert apparu enfin à son tour. Accroupi, il dissimula l’accès du baraquement et tira sur les lattes pour tenter de leur donner une allure normale. S’ils revenaient en arrière, ils ne pourraient pas retrouver le passage…

Aloïs réalisa alors qu’ils étaient à l’extérieur, dans la situation la plus périlleuse qui puisse exister… A peine couverts par le toit en taule de la structure, ils avaient en face d’eux les barbelés. Trois, quatre mètres tout au plus.

Il faudra passer entre le deuxième et le troisième.

Leur indiqua leur nouvel allié, désignant un espace un peu plus loin.

Et ne surtout pas toucher aux autres. Ils sont électrifiés ou ont des grelots au bout de la ligne. Notre homme est dans le minaret… Du moins, espérons-le.

Il avait l’air essoufflé, comme si le stress le rattrapait finalement lui aussi. S’ils se faisaient prendre, c’était cuit. Terminé. Exterminé. Alors il ne fallait pas se faire prendre. La troupe de sept hommes se mouva comme un seul corps dans un parfait silence, aveugles au milieu de la nuit mais les yeux remplis de liberté. Albert, qui portait des gants et savait où passer, fut celui qui écarta précautionneusement les barbelés une fois à l’extérieur. L’espace était extrêmement mince et leurs corps gelés s’engourdissaient à vue d’œil… Un seul faux pas et se serait la plongée dans l’enfer. Essayant de retenir le claquement de ses dents, Aloïs fut le second à passer au travers dans une lenteur qui l’irrita. Tout était susceptible de les faire tuer, y compris cette horrible perte de temps…

Soudain, dans la pénombre, un bruit sourd résonna : celui de quelqu’un en train de taper contre du bois. Avec horreur, le renard réalisa que ça provenait de l’endroit d’où ils s’étaient extirpés. Pire encore, une voix hystérique se mit à hurler au travers qu’il voulait lui aussi s’en aller d’ici !

Les hommes au dehors échangèrent tous un regard pétrifié.

Lorsque les lumières s’allumèrent sur leur droite, Aloïs su qu’il n’y avait qu’un choix à faire : courir. Courir jusqu’à l’abri dont leur a parlé Albert, juste à côté du tas de bois au bord du chantier. Courir en abandonnant les autres derrière eux. Courir… Les autres avaient sans doute eu la même idée car ils se ruèrent sur Leo, en train de franchir les barbelés, pour le pousser sauvagement. Craignant qu’il ne s’électrocute ou simplement reste ici, Aloïs se saisit à toute vitesse de sa main pour l’extirper dans sa direction : à l’extérieur du camp ! Il y eu des cris de douleur, sans doute que quelqu’un venait de se prendre une décharge, mais il n’en eu que faire. Trébuchant avec lui dans la neige, il rattrapa de justesse son ami et se dépêcha de le remettre sur pied.

Albert les attendit à peine.

Merde, venez !

Sans réfléchir davantage, le renard se rua à sa poursuite. Pourvu qu’ils arrivent à se repérer dans le noir. Pourvu qu’ils ne trébuchent pas dans la boue et la neige. Pourvu qu’ils parviennent jusqu’à l’abri. Pourvu… Il n’avait plus de souffle, plus de poumons, plus de sang non plus tant son cœur l’expédiait dans ses jambes qui le portaient il ne savait par quel miracle. Des mètres. Des mètres interminables à mesure que les lumières s’allumaient dans leurs dos, que les sirènes retentissaient et que les coups de feu résonnaient.

Il ne sut pas s’ils furent visés ou pas, si quelqu’un les vit ou pas, s’ils furent poursuivis ou non… Tout ce qu’il percuta, ce fut qu’apparu brutalement dans son champ de vision un tas de bois et que c’était tout ce qu’il cherchait. Ils filèrent à en perdre le dernier souffle d’air de leurs poumons, se ruant en direction de l’objectif.

Et une fois à hauteur, quand Albert leur intima de plonger… Il plongea, sans un seul regard en arrière.

Le sol dur lui servit de train d’atterrissage et il roula à même la terre humide, dans un espace auquel il ne s’attendait pas. Tout se brouilla devant ses yeux, un échange de paroles, des corps qui se chevauchent et le bruit de la boue. Du bois. Aucun murmure, simplement le son des éléments. Du vent. D’une poudre qu’on jette. Puis le bruit de la lumière qui se coupe, des vivants qui s’effondrent et des respirations qu’on retient de toutes ses forces. Maigre espoir. Faible espoir. Celui de ne pas se faire trouver et, peut-être, d’avoir réussi ?

Il y eu un silence, long, puis soudain du bruit. Des ordres. Des pas. Beaucoup de paroles étouffées qui semblaient provenir des kilomètres au-dessus de leurs têtes. Pendant des minutes interminables, ou bien des heures, le renard cru qu’ils allaient être découverts. Que soudain on allait arracher le dessus de leur cachette et qu’ils seraient canardés comme des lapins.

Mais jamais rien ne vint perturber leur nouvelle prison.

Sa main solidement ancrée à celle de Leonard - il l’espérait – il tenait le jeune homme contre lui, mal adossé contre un bord en terre. Aloïs n’osait pas bouger, il n’aurait pas pu de toute manière. Ils n’avaient dû leur survie qu’à leurs capacités physiques, cette force qui semblait l’avoir soudain quittée. Lutter pour ne pas fermer les yeux, tenu éveillé par la seule terreur de la situation.

Et puis, finalement, une main se posa sur son épaule. Ses yeux, habitués à l’obscurité environnante, se tournèrent vers le visage d’Albert qui se tenait juste-là, plié en deux. Sans rien dire, il n’aurait rien eu à dire, il leur désigna le passage qui se trouvait à peine à côté d’eux. Creusé, souterrain, inespéré.

Leur porte de sortie.
Vive la résistance.

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________________________________________ 2020-11-14, 19:36

- Arbeit macht frei. -

I'M STRANGE MAN. I'M INVISIBLE LIKE A MONSTER. BUT SOMEDAY YOU'LL UNDERSTAND THE MEANING OF MY LIFE. BUT SOMEDAY YOU'LL UNDERSTAND THE MEANING OF THESE WORDS. I'M THE SPEAKER OF YOUR SILENCE. I'M THE QUESTION NOW TO YOUR ANSWER...

Les voilà maintenant sortit d'affaire, enfin pour le moment. Léonard pensait toujours au pire. Et si les nazis s'étaient amusés à leur donner des faux espoirs ? Et si Albert continuait de leur mentir et qu'il les conduisait tout droit dans un piège. Malgré cette victoire, Léonard n'arrivait pas être heureux, content. Avec toutes les horreurs qu'il avait vu dans la journée, avec tout ce monde qu'ils avaient laissés derrière eux, ses morts, ses hurlements. Il n'était pas sûr de vouloir sourire comme Albert le faisait actuellement. Ce n'était pas un grand sourire, juste un sourire en coin pour montrer qu'il était fier que son plan ait marché. Léonard posa son regard sur ce qui se tenait au dessus de sa tête. Sur ce qui l'avait protégé d'une mort certaine. Son cœur était lourd, son corps aussi d'ailleurs et cette envie de vomir qui ne voulait pas le quitter. Cette ambiance lui rappelait drôlement son enfance. Les cris de terreurs, les morts, tout était identique sauf qu'à la place des nazis, c'était des zombies. Si il y avait bien une chose dont il ne voulait pas se rappeler. C'était ça, son enfance. L'homme qu'il était vraiment avant de devenir un rat de laboratoire. La dernière fois qu'il avait vu son frère, et son père. Oui, la mort de son père ce jour-là. Qui s'était prit une balle dans la tête, juste devant ses pauvres yeux innocents.

Sa mâchoire se crispa tandis qu'il baissa son visage vers la terre qui se tenait sous son ventre. Ses nausées étaient de pires en pires mais cela restait supportable. Assez pour qu'il puisse se retenir, assez pour qu'il ne régurgite pas à côté des autres. Léonard mit un moment à comprendre que ce mal-être ne venait pas simplement de la peur qu'il venait d'avoir mais aussi de l'ouverture qui se trouvait sur son avant bras. Sa chair s'était ouverte à cause des files barbelés. Quand il y avait eut ce mouvement de panique et tout le monde avait poussé Léo hors du camp. Il ne s'en était pas rendu compte avec l'adrénaline mais sa peau s'était accroché à un des barbelés. Heureusement il n'était pas tombé sur un électrique. Le lycéen observa sa blessure en affichant une petite grimace. Ce n'était pas beau à voir et … En plus il n'avait plus ses pouvoirs. Sa capacité de guérison avait donc disparût. Au moins, il y avait du bon dans tout ça. Le barbelé avait arraché son tatouage. Ce dernier avait laissé place à de la chair vif.

Léonard resta un moment à fixer sa blessure sans en parler aux autres. Ils n'avaient le temps de se stopper pour s'occuper de lui. Il se contenta de tourner la tête vers Albert quand ce dernier posa une main sur son épaule, montrant le passage qui se trouvait à côté d'eux. Un petit tunnel qui avait été creusé, la porte de sortie. Léo fixa un moment ce petit trou, restant hésitant. Il n'aimait pas être enfermé dans ces passages si petit et pourtant il n'avait pas le choix. Albert passa en premier, Aloïs suivit rapidement et Léonard passa en troisième. Se faufilant ce petit trou sombre. Une grimace se dessina sur son visage alors que sa blessure touchait le sol sale mais il ne dit rien, rampant comme tout le monde. Albert décida de briser le silence en prenant la parole.

« On a failli ne pas s'en sortir. Je ne sais pas si vous vous en rendez compte. De savoir que Hitler va se suicider au lieu de faire face à son destin me rend un peu malade je l'avoue. Je sais que le mur de Berlin sera détruit et que tout rentrera dans l'ordre mais... »

Le résistant français arrêta subitement de parler et il s'arrêta même de ramper. Il se tourna vers Aloïs et Léonard complètement perdu. Le lycéen ne se demandait même plus comment ce dernier pouvait savoir toutes ses choses. Il avait bien parlé de Trump la première fois alors savoir comment se terminait cette guerre faisait sûrement partie du jeu. Albert dévisagea un moment les deux hommes qu'il venait de sauver.

« Comment je peux savoir tout ça ? Que les nazis perdent, que un président noir va être élu aux Etats-Unis. L'évolution de la technologie... Comment ? »

« Alors là. Je sais pas mais tu devrais continué à avancer, on a du mal à respirer. »

Albert réfléchit encore plusieurs secondes avant de hocher doucement la tête. Ils rampèrent un moment dans un silence de mort. Sûrement parce que le résistant était en train de digérer tout ce qu'il venait d'apprendre. Une lumière apparût subitement au bout du tunnel et Léo doutait que ce soit l'œuvre de Dieu. Il fixa un moment avant de voir une main apparaître, main qui aida Albert à sortir de son trou. Puis Aloïs et finalement Léonard. Le lycéen se frotta les yeux qui étaient plein de terre avant de regarder autour de lui. Ils étaient dans les ruines d'une maison qui devait se trouver non loin du camp de concentration. Léo regarda autour de lui et vit de nombreux résistants félicitaient Albert pour son sauvetage. Alors que Léonard se rapprochait doucement de Aloïs pour venir se blottir contre lui, heureux d'être sorti de cet enfer.

Les résistants se tenaient d'un côté, les survivants au centre et Léo et Aloïs étaient dans leur coin. Le lycéen resta un moment blottit dans les bras de son ami. Il n'avait pas l'habitude de se montrer faible, ce n'était pas de son genre, vraiment. Mais là, il avait juste besoin d'un contact, de quelque chose qui pourrait lui faire comprendre que tout allait bien. Qu'il allait bien, qu'il était vivant malgré toutes les horreurs qu'il avait vu. Plusieurs minutes après, il se décolla doucement de Aloïs en se raclant nerveusement la gorge avant de tourner la tête vers Albert qui semblait se rapprocher d'eux. Encore perdu.

« Désolé mais je comprends vraiment pas comment... Comment je peux savoir toutes ces choses. C'est vraiment étranges vous ne pensez pas ? Ça me fait vraiment peur de savoir tout ça ! Je ne serais même pas vivant en 2020 !! »

« Non c'est sûr mais... ça peut être bénéfique pour toi aussi non ? » Léo se gratta nerveusement la nuque. « Je veux dire... Tu peux savoir ce que l'avenir te réserve, pour toi et pour ton pays. C'est une bonne chose je penses ? »

Albert ne semblait pas être d'accord avec l'avis de Léonard vu l'expression de panique qui était dessiné sur son visage. Il semblait effrayé à l'idée de tout savoir et dans un sens Léo pouvait le comprendre. Il n'aimerait pas connaître toute sa vie. La peur du résistant semblait s'être envolé alors que ses yeux voyageaient entre Aloïs et Léonard. Il n'était plus effrayé mais émerveillé devant les deux jeunes garçons. L'agent de Umbrella resta un moment à l'observé, perdu. Il hésita même à prendre la parole pour briser ce silence dérangeant mais Albert reprit la parole.

« Vous avez un magnifique ballon rouge. »

Léonard fronça les sourcils avant de tourner la tête vers Robin des Bois, légèrement perdu. Mais quand il croisa le regard de son partenaire d'aventure, il remarqua lui aussi ce ballon rouge qui se tenait à côté de lui. Léo haussa les sourcils avant de regarder ses mains à son tour. Il tenait fermement la ficelle de son ballon rouge. Depuis quand ? Il ne serait le dire. Décidément cette soirée à la Mairie devenait de plus en plus dérangeante.

« Ne le lâchez pas, sinon vous ne pourrez pas repartir. Et... » Albert arrêta subitement de parler et afficha soudainement un grand sourire. « Et ça serait dommage, n'est ce pas ? »

Le sourire de Albert était anormalement grand et il souriait un peu trop au goût de Léonard. Pourquoi sourire d'une telle façon après avoir annoncer que si il n'y avait plus de ballon, ils ne pouvaient plus rentrer chez eux ? Il l'avait toujours su. Il y avait quelque chose d'étrange avec ce Albert. Par réflexe, Léo tenait fermement la ficelle de son pantalon avant d'attraper le bras de Aloïs pour reculer de quelques pas. Albert, lui, ne bougea pas. Enfin, il ne s'avança pas mais il sortit une sarbacane de sa poche. Sans attendre, il la chargea et visa le ballon de l'agent. Le ballon resta intacte et ne se creva pas. Léonard déglutit observant un moment la sphère rouge qui flottait au dessus de sa tête.

« Arf. J'ai jamais été doué pour viser. Mais bon, on peut recommencer ? N'est ce pas ? Et si votre ballon fait boom, vous resterez ici à jamais ! »

Le lycéen recula encore une fois avec Aloïs ? Il n'allait pas le laissé faire. Albert n'avait pas le droit de percer leur ballons. Léo voulait rentrer chez lui. Il tira alors la langue au résistant avant de tenir fermement son ballon et le bras de Aloïs pour finalement se mettre à courir au côté opposé de Albert. Il fallait fuir, fuir pour pouvoir rentrer à la maison.

« Il est complètement taré ce mec, il me fait peur ! Aloïs protège ton ballon, c'est notre ticket de sortie ! »

©️crack in time

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