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 Tous les matins, il achetait son ptit pain au chocolat laï laï laï [Fe]

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Charlie Tramp
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________________________________________ 2021-02-04, 12:39


         


Un p'tit rencard? Un p'tit gateau? Les deux?






Bien sûr que j’aimais les carrousels. Tout le monde aimait ça. Je la regardais d’un air ravi, et le teint un peu rosé suite à sa succession de compliment. Lui emboîtant le pas, je la regardais en ricanant, un ricanement qui, je savais faisait aussi un peu mon charme. Mais… j’étais plus ravi d’avoir Amélia comme amie plutôt qu’autre chose. Cette conversation avec Buster m’avait prendre conscience que finalement, c’était bon de s’entourer de bonne personne, et encore mieux d’éviter les mauvaises.

« Y’a de ça. Y’a aussi le fait qu’il soit extrêmement stupide. Et que sa petite combine à environ 85 % de chance de tomber à l’eau et 40 % de chance de t’envoyer en prison. Il voulait me recruter, parce qu’il sait que je suis plus malin et que sans moi, la bande perd de l’argent. »


J’avançais, les mains toujours dans les poches. D’ailleurs, je les enlevais, car je me rendais compte qu’il s’agissait d’un tic dont il fallait que je me sépare à tout prix. Une fois devant, je fis la queue avec Amélia, attendant que le caroussels s’arrête pour acheter des tickets.

« Tu devrais dire à la mairie d’en mettre un gratuit à disposition. Ca coûte pas vraiment cher, et en terme de gain de popularité, c’est un vrai bénéfice pour un Maire. »
(ndlr : le Maire de Limoges s’est fait élire grâce à ça xD)

Attendant calmement, je profitais de l’instant. J’étais comme ça. Vivre le présent, sans se soucier du passé ou de l’avenir. Pour preuve, j’avais déjà oublié mon altercation avec Buster. Ce n’était plus qu’un lointain souvenir.

« Et, à défaut de me répéter… T’arrive à joindre les deux bouts ? Je veux dire, c’est bien que ton travail te prenne du temps. Enfin, tes deux travails. Mais regarde. Prendre un peu de temps pour soit et le passer avec un ami, c’est bien aussi. Et tu sais quoi ? »


Je payais directement les deux tickets avec les 50$ que j’avais volé précédemment. Adressant un de mes plus beaux sourires à la vendeuse, je redevins sérieux quand mon regard se posa à nouveau sur Amélia. Avec un autre sourire, plus calme et serein, je continuais tout en montant dans le caroussels.

« On prend les grands chevaux ? C’est ce qui y’a d’mieux. Ceux à l’extérieur. Je te le laisse d’ailleurs, je vais monter sur le moyen ! »


Je montais sur le cheval moyen, dans la rangée du milieu. Grimpant dessus comme un véritable prince charmant, je regardais Amelia juste à côté de moi. Avec un sourire, je poursuivais :

« Bien, je crois qu’on est officiellement ami. J’ai pas beaucoup d’accroche amicales avec les gens d’habitude, mais je sens que ça va bien se passer ! »


Je sortais un bout de papier, et je notais quelque chose dessus, alors que le manège s’élança. Je fronçais les sourcils et je me mis à ricaner.

« Voilà mon numéro. Et c’est pas de la drague hein. C’est vraiment mon numéro pour qu’on se fasse d’autres sauteries du genre t’vois. J’aime bien. Et quand j’aime bien quelque chose, j’essaie d’en profiter un max ! »


Le manège commença à tourner, je la regardais toujours, assez pensif.

« Simple question de curiosité, c’est que je suis pas ton genre de mec c’est ça ? C’est une vraie curiosité. Ca m’arrive pas souvent de me faire rembarrer. Mais maintenant qu’on est ami, j’en ai plus envie. C’est pour mon développement personnel. Savoir ce qu’il y a à améliorer, à revoir pour pas que ça se reproduise. J’ai pas l’air, mais je suis quelqu’un de très réfléchi et... »


Je m’arrêtais. Brusquement je me rendais compte que j’avais un peu le vertige sur ce cheval. Quand il montait mon coeur s’emballait. Me cramponnant à ce dernier, je me trouvais cette fois-ci tout à fait… Stupide.

« Et… J’ai le vertige. C’est bien fait pour moi. On avait dit qu’on en parlerait pas et j’en ai parlé. »





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Amelia Peters

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________________________________________ 2021-02-04, 23:24 « La vie c'est pas de la tarte ! »


         


La Pâtissière et le Clochard






Le monde des combines était loin du monde qu'Amelia connaissait mais elle écouta tout de même les explications que Charlie lui fournit, notant surtout à quel point les compliments - mérités - qu'elle venait de lui faire avaient fait mouche. Et ça, c'était vraiment très plaisant ! Peu de sensations égalaient le plaisir qu'un compliment réussi pouvait produire et la pâtissière était même d'avis que les gens feraient mieux d'en distribuer plus souvent. On n'a pas idée à quel point quelques mots peuvent transformer une journée pourrie en une belle journée.
Bien sûr, il n'y avait pas que les compliments qui pouvaient faire la différence. D'ailleurs, à un moment, Amelia avait cru que Charlie et son insistance lourdingue allait faire de cette journée un moment déplaisant mais finalement il s'était calmé et la jeune femme avait presque oublié son agacement de tout à l'heure. Presque. Elle savait quand même qu'elle aurait dû être en train d'aider Cassie à la pâtisserie et pas à la fête foraine. Mais elle savait aussi que Cassie ne lui en voudrait pas, gentille comme elle l'était. Amelia ne savait pas trop ce qui avait fait retomber la pression, sans doute le fait que Charlie avait fini par comprendre qu'il était agaçant, mais elle était contente de ne plus avoir à s'en préoccuper, tout comme elle était ravie par la perspective d'un tour en carrousel.
Charlie avait l'air d'apprécier cette attraction, en tout cas, elle lui plaisait suffisamment pour qu'une nouvelle fois il lui fasse part de ses idées pour la mairie. Connaissant Hadès, qui avait une petite fille en plus, il n'était pas impossible qu'il valide ladite idée, surtout si elle lui permettait de rester populaire (ce qui avait l'air de lui plaire). Malgré tout, Amelia ne pouvait rien promettre alors elle répondit :
- Eh bien, il faudrait qu'Erwin approuve le budget et que Hadès trouve l'idée bonne mais si j'y pense, je la suggérerais. En attendant, tu peux téléphoner à la mairie pour appuyer ton idée en personne, lui suggéra la jeune femme.
Ca avait bien marché pour le retrait temporaire (heureusement) des panneaux stop, alors pourquoi pas pour un carrousel ? C'était quand même moins dangereux ! Amelia ne mentionna toutefois pas cette mauvaise idée concernant les panneaux stop, ne voulant pas faire de la mauvaise pub à son équipe. Tout le monde pouvait se tromper, après tout ! Et depuis l'erreur avait été réparée.
Non, c'était beaucoup plus agréable de poursuivre la conversation sur d'autres sujets, même si la pâtissière s'étonna que Charlie éprouve le besoin de lui demander si elle parvenait à joindre les deux bouts. D'après ce qu'elle savait de cette expression, on l'employait pour parler des finances d'un foyer et, bien que veuve, Amelia n'avait pas à sa plaindre. Sa boutique tournait à merveille et elle percevait la pension de réversion de son défunt mari. Elle pouvait garder la maison et n'était, de toute façon, pas excessivement dépensière. Mais, effectivement, Amelia ne pouvait pas nier qu'elle était très occupée, presque tout le temps.
La quadragénaire ne put pas le signifier immédiatement car leur tour pour acheter des tickets arriva. Charlie, elle ne manqua pas de le noter, adressa l'un de ses sourires de charme à la caissière et Amelia leva les yeux au ciel. Il ne pouvait vraiment pas s'en empêcher ! Mais il avait eu la galanterie de payer les deux places, alors Amelia ne dit rien, se contentant de suivre Charlie sur le cheval qu'il lui proposait.
Quand on mesurait un mètre cinquante sept comme elle, monter sur sur un grand cheval s'avérait un peu sportif. Heureusement il ne s'agissait pas d'un vrai cheval, seulement d'une attraction et le support permettant à son pied de prendre appui était suffisamment bas pour Amelia. La pâtissière douta toutefois d'avoir fait preuve d'énormément de grâce pour se mettre en selle mais prétendit ne pas avoir remarqué. L'important c'était qu'elle avait réussi à monter et qu'elle avait officiellement gagné un ami, ainsi que Charlie venait de le dire !
Amelia lui adressa un sourire radieux.
- Ca me fait plaisir que tu dises que nous sommes amis ! T'en fais pas, j'ai l'habitude d'avoir des amis, ça va bien se passer, voulut-elle le rassurer vis-à-vis de son manque d'accroche en la matière.
Alors que le manège se mettait en marche, Charlie lui donna son numéro. Ce n'est qu'à cet instant qu'Amelia prit conscience que même s'ils se connaissaient depuis un petit moment et qu'il l'avait beaucoup draguée, il ne lui avait pas encore donné son numéro. C'était un peu étrange qu'il se décide maintenant qu'ils avaient établi la nature amicale de leur relation, mais Amelia accepta avec plaisir le petit bout de papier qu'elle glissa dans la poche de son jean.
- Merci. Je t'appellerai quand j'aurai un vrai jour de libre et envie de sortir faire des trucs. Parce que j'en ai, des fois, je ne travaille pas 24h/24, quoi que tu puisses penser, assura la pâtissière. Mon rythme me plait bien. T'en fais pas pour moi, si un jour je trouve que je travaille trop, j'embaucherais ou je quitterais la mairie.
Pour le moment, c'était tout sauf à l'ordre du jour. Pour La Pelle à tartes, même si Amelia prenait des extras au moment des fêtes, elle ne voulait pas créer une immense entreprise. Elle appréciait son binôme avec Cassie. Quant à la mairie, même si le titre de secrétaire ne faisait pas autant rêver que celui d'adjoint ou de maire, c'était une tâche qui plaisait beaucoup à la pâtissière, désireuse de s'investir dans sa communauté, d'être proche des gens et d'améliorer leur vie. Il était peu probable que cette ambition change de si tôt car Amelia l'avait, pour ainsi dire, toujours eue.
Cette divagation mentale ne dura que le temps d'un tour complet du manège car déjà Charlie relança la conversation. Amelia fronça les sourcils, méfiante, en comprenant qu'il voulait savoir s'il était son genre "de mec" comme il disait. S'agissait-il d'une entourloupe ? Il n'avait pas intérêt à recommencer à draguer, vraiment pas ! Mais quoique méfiante, elle choisit de lui répondre, décidée à croire, réellement, en leur amitié nouvellement proclamée.
- Ta façon de draguer est un peu lourde, c'est peut-être pour ça que tu te fais rembarrer. En général quand une femme dit non... bah... y a pas de mystère, ça veut dire non. C'est pas un peut-être ou une façon de se faire désirer. C'est un non. Mais t'es loin d'être vilain garçon, je suis sûre que tu peux trouver une petite copine, ou plus si affinités, l'encouragea Amelia avant d'ajouter : Et oui. Tu n'es pas mon genre. Je l'ai dit plus tôt, on a une vision de la vie trop différente.
Amelia ne parla volontairement pas de l'appréciation physique qu'elle pouvait avoir de Charlie car ce n'était, selon elle, pas le critère le plus important. Il comptait, assurément, et Charlie avait de réels atouts, mais ce qui comptait aussi beaucoup à ses yeux c'était la gentillesse, la responsabilité, la prévenance, l'envie de s'engager, l'amour pour les enfants, la capacité à écouter parler une femme bavarde, l'humour, l'intelligence, la fidélité et plein d'autres choses, en fin de compte.
Un carrousel n'était cependant pas l'endroit idéal pour disserter sur ces choses et Amelia avait envie de profiter de l'instant, sans forcément parler. Elle voulait juste sentir le cheval s'élever plus redescendre en profitant du paysage qui tournait autour d'elle. Charlie, malheureusement, ne prenait pas le même plaisir.
Tournant la tête dans sa direction, la pâtissière lui adressa une moue contrite.
- Tu devrais regarder devant toi et surtout pas en dessous de toi, conseilla-t-elle. Ou alors ferme les yeux et laisse toi porter par les mouvements. De toute façon ça ne dure jamais très longtemps, les tours de carrousel.
Amelia ne croyait pas si bien dire. Le tour toucha assez rapidement à sa fin et elle entreprit alors de descendre, ne se souciant pas de sa grâce mais d'arriver plutôt saine et sauve sur la terre ferme. Ce fut périlleux mais elle réussit et se recoiffa, un peu gênée d'être aussi gauche.
- Il faudrait que les chevaux descendent à ras du sol pour que leurs cavaliers descendent, ça serait beaucoup plus pratique, assura-t-elle à Charlie en quittant le manège.
Amelia regarda ensuite sa montre et ajouta :
- Je pense que j'ai le temps pour une dernière attraction et ensuite je dois filer à la mairie, indiqua-t-elle en essayant d'estimer mentalement le temps que tout ceci prendrait.
Elle n'allait pas lui proposer de refaire un tour de carrousel mais n'avait pas d'envie particulière, si ce n'est celle d'éviter les auto-tamponneuses.
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________________________________________ 2021-02-11, 13:22


         


Un p'tit rencard? Un p'tit gateau? Les deux?






J’étais accroché au cheval. J’avais fermé les yeux comme elle me l’avait conseillé. J’avais une envie de vomir monstrueuse mais je me gardais de le faire. Déjà c’était pas très classe, et en plus, je ne voulais forcer personne à nettoyer mes bêtises. Mais j’aurai du me calmer sur les bières en canettes hier soir, maintenant je les regrettais amèrement. Descendant prudemment du cheval, je fus assez content d’être sur la terre ferme. Vacillant légèrement, j’avais encore un peu la tête qui tournait. Je ne savais pas vraiment si c’était du au fait d’avoir tourner en fermant les yeux, ou à cause du vertige. Quoi qu’il en soit, je m’appuyais sur un des chevaux pour souffler un peu avant de dire :

« J’ai jamais forcé personne. Je sais ce que non veut dire. Je suis pas un forceur ! »


Ca m’avait piqué au vif. En général, je n’insistais pas. Bon là, j’avais en l’occurrence un peu insisté ! Mais parce que ça m’avait simplement attiré et que je savais qu’il y avait de bonnes vibrations entre nous. Avec du recul, j’avais simplement mis ça sur le compte de l’amitié. Clignant des yeux, je mis un moment avant de regarder autour de moi. Descendant finalement du manège, je remis encore une fois mes mains dans les poches pour sourire légèrement en coin et continuer :

« Mieux vaut une amie, que mille conquêtes ! C’est la leçon du jour. Et c’est à ça que servent les amis non ? »

J’avançais sans trop savoir où aller. Je m’étais déjà lassé de la fête foraine, et on avait fait le tour des attractions qui me plaisaient. Y’en avait bien d’autres, mais je connaissais les forains et leurs petites combines sympathiques pour te faire perdre de l’argent tout en t’amusant. Sauf que quand on voyait les combines comme moi, pour les avoir pratiqués à un certain moment, on ne trouvait bizarrement plus ça trop marrant. Il fallait un truc simple, et sans entourloupe.

« Y’a la maison des miroirs, que j’aime bien. Par contre j’ai peur de me perdre. Ou le train fantôme, c’est bien aussi. Mais je te préviens, je suis un véritable froussard… Hm. »


Je balayais l’ensemble des manèges et finalement je jetais mon dévolu sur… La grande roue. Puis j’en détournais les yeux. C’était un manège simple, sans entourloupe, mais très très stupide quand on avait le vertige. C’était comme se suicider d’aller là dedans. Avec un air rêveur, je la regardais. J’aurai tant aimé voir Storybrook d’en haut. Le soucis majeur était que si je montais là dedans, je fermerai les yeux pour toujours à cause d’un arrêt cardiaque, ou au mieux toute la durée du manège.

« On va opter pour le train fantôme ! »

Me dirigeant vers ce dernier, je payais les deux tickets sans rien dire. Finalement, je m’installais dans le manège et je regardais Amelia.

« C’est quand même stupide d’avoir peur dans le caroussel et de ne pas avoir peur dans un train fantôme. On pourrait écrire des livres sur le sujet. D’ailleurs, ne parle à personne de ce qui s’est passé là dedans. Je veux pas qu’on entache ma superbe réputation pour une histoire de cheval un peu haut. Surtout pas à Ange. »


Elle allait se moquer de moi c’était certains. Je ne savais d’ailleurs pas ce qu’il y avait de pire. Que votre fille se moque de vous toute votre vie, ou que les autres se moquent de vous de manière général. Attendant que le train démarre, je regardais Amélia, passant dans un espèce de vieux cimetière qui ne me faisait absolument pas peur.

« C’était une bonne journée. Il faut que j’en fasse plus des comme ça. Moi aussi ça me permet de décompresser. Parce que faut pas croire, cherchez à rien faire, ou à pas faire grand-chose dans la vie pour manger, c’est plus chronophage que ça en à l’air. »


Ma vie était finalement rythmé par des rendez-vous, des entretiens, des petits coups organisés qu’il fallait planifiés. Plusieurs fois, d’ailleurs, je m’étais demandé si ce n’était pas plus raisonnable de prendre un tout petit job. J’aurai peut être été gagnant sur du long terme.




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________________________________________ 2021-02-11, 23:21 « La vie c'est pas de la tarte ! »


         


La Pâtissière et le Clochard






Charlie avait bien raison : une belle amitié solide et durable valait mieux qu'une conquête amoureuse. Même si ce n'était absolument pas comparable. En fin de compte il ne fallait sans doute pas le lui signaler et simplement approuver, ce que la quadragénaire fit d'un vif hochement de la tête. Bien sûr qu'il n'était pas un forceur, mais Charlie pouvait se montrer insistant et, en cela, fatiguant. Il devait en avoir conscience et Amelia ne se sentait pas d'humeur à le lui rappeler. A l'entendre, il avait bien appris la leçon du jour et comptait l'appliquer. C'était la meilleure chose qu'il puisse faire, la meilleure décision que Charlie puisse prendre vis-à-vis de sa relation avec la pâtissière de La Pelle à tartes. Amelia n'était pas le genre de personne à couper les ponts, en tout cas ne le faisait-elle pas facilement, toutefois, si Charlie n'avait rien voulu entendre, elle aurait dû s'y résoudre, ne serait-ce que pour son bien-être mental !
- A ton service pour te donner des leçons, assura Amelia. Mais pas tous les jours, prévint-elle. Il faut t'expliquer longtemps, parfois, et j'ai un commerce à faire tourner. Cela dit, je suis très fière de toutes les bonnes décisions et les bonnes résolutions que tu as prises aujourd'hui ! Ca compense presque le vol de ce forain, toute à l'heure.
Amelia ajouta ces derniers mots sur un ton léger dénué de reproches. Elle lui avait déjà fait comprendre ce qu'elle pensait des vols et des combines et estimait que Charlie était assez grand pour tenir compte ou pas de son avis. Son but n'était pas de rouvrir le débat mais de se concentrer sur ce qu'il avait fait de moral ou de mature cet après-midi-là. Sans toutefois lui donner l'impression de le prendre pour un enfant qu'il fallait récompenser pour ses bonnes actions. Même si une foire était l'endroit idéal pour récompenser un enfant.
Amelia ne se sentait pas d'humeur à materner Charlie, elle ne pouvait simplement pas s'empêcher de vouloir se montrer encourageante? Présentement, la pâtissière déambulait à ses côtés sans savoir où ils allaient en écoutant ses suggestions et ses contre-arguments peu vendeurs. Heureusement qu'il n'avait pas de commerce parce qu'il était vraiment nul pour vendre sa compagnie, parfois ! C'était, d'ailleurs, paradoxal vis-à-vis de son allure de playboy dragueur.
Au bout d'un petit moment de réflexion, et après avoir laissé son regard longuement se perdre en direction de la grande roue (qui était une attraction qu'Amelia aimait bien mais elle aurait été surprise qu'il propose d'en faire si déjà Charlie avait le vertige sur un cheval de bois), il prit enfin sa décision :
- Alors ce sera le train fantôme ! valida-t-elle avec entrain. Essaye de pas crier trop aigu ni trop près de mes oreilles quand tu mourras de peur et ça devrait aller, l'encouragea la jeune femme.
Même si Charlie avait affirmé qu'ils étaient amis et seulement amis, Amelia trouvait qu'il était trop tôt pour proposer de lui tenir la main s'il en avait besoin, alors elle n'en fit rien. Il lui arrivait de sursauter dans les trains fantômes mais elle savait que la peur était factice et prenait l'aventure à la légère. Du temps de son mari, il s'amusait, parfois, à essayer de lui faire peur et parfois ça fonctionnait. Alors Amelia poussait un petit cri aigu avant de comprendre qui était son agresseur et de lui donnait un coup de coude. Heureusement, si Charlie n'était pas à l'aise dans ce type d'attraction, il n'aurait pas la mauvaise idée de tenter un coup similaire !
Confiante, Amelia suivit Charlie au guichet du train fantôme et le laissa, une fois encore, payer les tickets. Elle l'aurait pourtant fait volontiers mais à ce niveau-là Charlie était sans doute un peu vieux jeu et de toute façon trop rapide pour la petite main d'Amelia qui devait plonger au fond de son sac à main, trouver le portefeuille et l'extirper. Evidemment, quand on cherchait sa monnaie dans les poches de son jean, on avait moins d'espace à fouiller, fatalement, c'était un gain de temps.
La jeune femme le laissa faire et quand le train, vidé de ses passagers d'avant, s'arrêta, elle et Charlie prirent place dans l'un des petits wagons.
- Non, je ne trouve pas que ce soit stupide. La peur du vide c'est... attends faut que je me souvienne comment on explique ça, s'interrompit Amelia, sourcils froncés, soudain en pleine réflexion.
Elle dodelina de la tête quelques instants, comme si elle se racontait mentalement quelque chose et quand elle eut la sensation de bien se rappeler ce qu'elle voulait dire, Amelia reprit :
- C'est un truc avec ton oreille interne et tes yeux qui sont pas d'accord sur ce qu'ils perçoivent et du coup le cerveau trouve une interprétation sensée à tout ça du style "au fond j'ai envie de sauter" ou bien "quelqu'un pourrait me pousser". Y a plein de gens qui ont le vertige et je ferais pas la maligne au dessus du Grand Canyon, je pense ! Enfin, je suppose, je l'ai seulement vu en photo. En tout cas ce que je voulais dire c'est que la peur du vide et la peur dans les trains fantômes c'est pas le même genre de peur. Ca fait pas jouer les mêmes sensations. Mais t'inquiète, j'en ai beaucoup par là, mais j'en parlerai plus jamais. Motus et bouche cousue ! rajouta Amelia au cas où sa première promesse n'était pas suffisamment claire.
De toute façon, à qui aurait-elle pu le raconter ? Sa famille ne connaissait pas Charlie et avec Cassie elles parlaient d'autres choses que de lui. Que ça lui plaise ou non, Charlie n'était pas le centre du monde d'Amelia ! En fait, elle ne le mentionnait pas réellement dans son entourage. Ca ne voulait pas dire qu'elle ne l'appréciait pas, simplement qu'elle n'avait jamais jugé avoir quelque chose d'utile à communiquer à son cercle relationnel - et pourtant, la pâtissière était plutôt bavarde dans son genre ! Mais quand il s'agissait de secrets, elle était une tombe.
- En fait je sais même pas si j'ai déjà vu Ange alors pour aller lui cafter un truc que je ne vois pas l'utilité de cafter ça serait dur, ajouta Amelia après un instant de réflexion.
Le moment d'après, le train démarra et les plongea dans la pénombre qui révéla un cimetière assez enfantin. Pour le moment Charlie continuait de faire la conversation, ce qui semblait annoncer qu'il n'avait pas encore peur. Amelia, elle, les mains posées sur les genoux, observait les décors, captant les détails de décoration et guettant la réaction de Charlie, au cas où. Elle était à l'aise. Les trains fantômes ne contenaient jamais ce qui lui faisait réellement peur. C'était plutôt amusant, en fait, de sursauter à cause de la main d'un inconnu déguisé en squelette qui vous effleurer l'épaule ou parce qu'une fausse araignée tombait à deux centimètres de votre visage. Jouer à se faire peur, tel était littéralement le but de cette attraction, comme si elle allait rendre les courageux qui osaient y rentrer plus forts à leur sortie.
- Je suis sûre que tu es très occupé à des tas de choses différentes et c'est tant mieux, reprit Amelia pour continuer de faire la conversation pendant la visite, même si c'était curieux de papoter dans un train fantôme. C'est bénéfique de s'ennuyer de temps en temps, ça stimule l'imagination mais quand c'est toute la journée ça doit vraiment être... ennuyeux, conclut la pâtissière qui n'avait jamais été une fine oratrice.
Amelia n'avait pas fini d'entendre raisonner son commentaire que le train s'arrêta brusquement et que les lumières s'éteignirent. La jeune femme resta calme, les mains toujours posées sur ses genoux, tentant de discerner quelque chose dans le noir. Elle était dans l'expectative. Qu'allait-il se passer d'effrayant maintenant ?
- Tu as aussi peur du noir ou ça va toujours ? demanda-t-elle dans un murmure à son voisin d'attraction.
On sentait au ton de la voix d'Amelia qu'elle ne cherchait pas à se moquer, seulement à s'enquérir véritablement de la façon dont Charlie se sentait. Quoique s'il était mort (métaphoriquement) de trouille, il n'avait peut-être pas très envie de faire la conversation.
Amelia avait toujours le nez en l'air quand elle sentit un souffle froid dans sa nuque. Comme il provenait de l'autre côté que celui où était assis Charlie, ça ne pouvait pas être le sien (et heureusement, d'ailleurs ! qu'on souffle dans le dos d'Amelia pour animer une attraction était une chose, mais que Charlie le fasse pour une raison aussi obscure que bizarre, ça ne lui aurait pas plu) alors elle décida de le prévenir aussi discrètement que possible, doutant cependant de sa discrétion.
- Je crois qu'on est pas seuls...
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________________________________________ 2021-02-21, 14:40


         


Un p'tit rencard? Un p'tit gateau? Les deux?






« Bouaaaaaahhh !!! »


Je sursautais quand un espèce de Loup-Garou fondit sur nous pour nous souffler dessus. En fait, il n’avait pas fondu sur nous, mais il était apparu comme ça. Par réflexe, j’avais sauter sur Amélia et je m’étais réfugié sur elle sans un mot de plus que ce que j’avais crié. D’ailleurs, je n’avais pas l’air tellement viril quand j’avais hurlé, et j’entendis le loup garou ricaner alors que le train continuait.

« Hein ? »


Je me détachais d’elle. Je rougissais un peu. Beaucoup même. Car il y avait une différence entre un acte réflexe et une drague intempestive. J’étais un peu honteux, et j’avais surtout assez chaud de cette honte. Je fus bien content que le train nous amène au point de départ. Je sortais rapidement du train fantôme.

« Désolé. J’ai pas fait exprès. Et ça reste entre nous. J’ai une réputation à tenir... »


Je ricanais légèrement, tout en sortant. Bien content d’être revenu à la lumière. Regardant tout autour de moi, je me rendis compte que la journée avait filé assez vite et que le soir approchait. Déjà, les gens commençaient à se diriger vers la ville et quittait la fête foraine. Avec un soupire, je me disais que c’était dommage que cette journée se finisse si rapidement.

« Bon, je crois que je vais penser à rentrer. C’était une super journée. Faudra vraiment qu’on se refasse ça ! »


Je lui posais la main sur l’épaule et je la tapotais tout en riant nerveusement. J’étais au final, assez pudique de cette nouvelle relation amicale. La regardant dans les yeux, j’observais autour de moi. Je me rendais compte que nous étions de moins en moins nombreux. D’ailleurs, la majorité des attractions étaient en train de fermer.

« Je te raccompagne pas. Et tu vas rentré seule, ça sera mieux... »


J’avais déjà une idée du pourquoi du comment. Regardant toujours autour de moi, je vis plusieurs personnes me regarder en coin, tout en rangeant les différents stands. Avec un sourire en coin, je regardais Amélia.

« Le mieux, c’est que je repasse demain à la pâtisserie ! Et je paierai cette fois-ci. Tu m’as permis de m’acheter provisoirement une conduite ! Et je me suis fais un amie. Y’a rien de mieux… C’était vraiment bien. T’étais moins superficielle que je me l’étais imaginé… Sans vouloir te vexer. »


J’enlevais ma main, et je lui adressais un autre léger sourire en coin. Puis, je lui fis un dernier regard. Et avec un léger sourire je continuais.

« Allez. A demain ! Et ne t’occupe pas de moi, tout va bien se passer ! »


Lui accordant un dernier regard, je me mis à mettre les mains dans mes poches. Avec plusieurs coups d’oeil, je remarquais que plusieurs hommes étaient en de me suivre. C’était un jeu d’enfant de les perdre, j’avais fais ca plusieurs fois. Là, je risquais ma vie. Marchant tranquillement dans le peu de foule qui restait, je pouvais voir les autres se rapprocher de moi. Ils devaient être une dizaine, et c’était certainement des représailles pour la bagarre que j’avais déclenché qui m’attendait.
Aussi, sans prévenir, j’avançais droit vers un policier puis… je lui crachais sur les pieds.

« Vous avez donc rien d’autres à foutre que de traîner dans les rues de Storybrooke ? Y’a pas assez de mamies en danger c’est ca ? Faut que vous surveillez les honnêtes gens ? »


Et… Ni une ni deux… Le policier me plaqua contre un manège, m’énonça mes droits et me passa les menottes. Au loin, je fis un signe de tête à Amélia, qui devait avoir tout vu et je criais.

« J’ai fait ça pour éviter de me faire tabasser ! Si tu pouvais ma caution ! Ca serait super cool ! On est amis non ?! »


Puis, on me força à rentrer dans une voiture de flic, et je disparus au coin de la rue.

« Sympa vos nouvelles voitures... »
dis-je en regardant autour de moi d’un air vaguement intéressé.




Amelia Peters
« La vie c'est pas de la tarte ! »

Amelia Peters

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Propriétaire de La Pelle à Tartes : La vie, c'est pas du gâteau mais la pâtisserie, si !

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________________________________________ 2021-02-21, 17:41 « La vie c'est pas de la tarte ! »


         


La Pâtissière et le Clochard






Peut-être que c'était vrai, en fin de compte, que la peur donnait des ailes. Car Charlie avait fondu sur Amelia tel un oiseau de proie, dans un cri qui fit sursauter la pâtissière davantage que l'atmosphère du train fantôme. Et tandis qu'il se pressait contre elle, la jeune femme ne savait pas trop quoi de cette situation un peu gênante, somme toute, et complètement déstabilisante. La virilité de Charlie en avait assurément prise un coup mais ce n'était sans doute pas grave puisqu'il ne cherchait pas (plus, serait plus exact) à draguer Amelia et qu'a priori aucun de ses amis magouilleurs n'aurait vent de cette réaction pour le moins sonore.
Ce ne fut pas plus mal, en fait, que la balade en train fantôme prenne rapidement fin après ce petit moment gênant, tout comme cela n'avait pas été plus mal que Charlie puisse encore passer quelques instants dans le noir avant de retrouver la lumière du jour pour que l'afflux de sang sur ses joues se tarisse un peu.
- T'en fais pas, le rassura Amelia, amusé de le voir soudain si mal à l'aise, lui qui pourtant ne manquait jamais d'assurance. Ta réputation est saine et sauve. Mais si un jour tu m'embêtes j'aurais un bon argument pour te convaincre d'arrêter immédiatement, ajouta la pâtissière avec un air espiègle.
Elle n'était, bien sûr, pas le genre de personne à faire chanter les autres. Pas dans ce sens là, en tout cas car elle aurait sans problème pu animer une chorale si elle avait eu le temps de le faire. Mais s'il y avait une expression qu'Amelia mettait en application fréquemment c'était bien "chat échaudé craint l'eau froide". Habituée à ce qu'on la route ou qu'on tente de le faire ou bien qu'on abuse simplement de sa bonté et de sa patience, qui étaient toutes deux grandes, elle apprenait peu à peu à rester sur ses gardes. En l'occurrence, elle savait que Charlie pouvait se montrer insistant, parfois, et si la seule mention de leur tour dans le train fantôme pouvait le décider à lâcher la prochaine affaire avec laquelle il déciderait de lui tenir la jambe, elle n'allait assurément pas cracher dessus !
Pas pour le moment, cela dit. Charlie venait de réaliser que l'heure avait filé et devait rentrer chez lui. Quant à Amelia, elle lui avait dit avant leur tour dans le train fantôme que ce serait sa dernière attraction, ayant, elle aussi, des obligations. En l'occurrence, avant de retrouver ses enfants et sa maison, la secrétaire du maire devait passer à la mairie pour s'occuper de quelques affaires. Elle ne savait pas trop le temps que ça pourrait bien lui prendre. Tout dépendrait de qui elle croiserait. Parfois les demandes les plus simples pouvaient prendre du temps quand elles émanaient de la bouche du maire en personne. Mais Amelia était rarement fatiguée. C'était une femme travailleuse qui ne comptait pas ses heures et, de son point de vue, il n'était pas encore si tard.
Dans les faits, pourtant, la fête foraine était en train de fermer, sans doute en partie à cause des jours cours de l'hiver durant lesquels le soleil se couchait rapidement. Mais ce n'était pas une nuit en train de tomber qui allait effrayer Amelia ! La pâtissière aimait bien marcher seule dans les rues et, de toute façon, en cas de problème, elle pouvait toujours sortir ses griffes de lionne, les seuls attributs qu'elle avait retrouvés et qui lui rappelait que la vie dans la savane de la Terre des Lions n'avait pas été qu'un rêve incroyablement détaillé.
- Pas de souci, assura-t-elle à Charlie. De toute façon je comptais passer à la mairie, comme je te l'avais dit tout à l'heure, rappela Amelia, pas spécialement vexée qu'il n'ait pas retenu son emploi du temps.
Charlie n'avait-il pas, après tout, expliqué en long et en large pourquoi il n'aimait ni la routine, ni les responsabilités, ni la vie bien rangée et ordinaire que menait Amelia ?
- Tu passes à la pâtisserie quand tu veux, reprit-elle. Et si tu passes, que tu achètes et que tu paies, c'est même encore mieux ! se permit-elle d'ajouter d'un ton léger.
Amelia adressa un sourire entendu à Charlie, preuve qu'elle ne lui tenait pas vraiment rigueur d'être un peu (beaucoup) roublard. Mais ce sourire se crispa aux derniers mots qu'il eut pour elle. Même si, selon ses propres dires, il ne souhaitait pas se montrer vexant, le fait est qu'il l'était. Qu'il avoue avoir toujours pensé qu'Amelia était superficielle, c'était même pire que s'il lui avait dit qu'elle parlait trop ou qu'elle était naïve - sans doute parce que ce type de remarque n'aurait pas été totalement infondé. Mais superficielle, ça faisait mal. Amelia commençait déjà à se demander ce qu'elle avait pu faire pour en donner l'impression. Etait-ce parce qu'elle prenait soin de son apparence même si parfois elle finissait la journée les cheveux plein de farine ? Ou parce qu'elle souriait beaucoup comme les Miss Amérique ?
Ne tenant toutefois pas à s'énerver, Amelia continua de sourire tout le temps que leurs adieux durèrent puis se mit en route vers la mairie d'un pas aussi rapide que déterminé destiné à lui faire oublier ce dernier commentaire.
Elle n'avait toutefois pas fait vingt mètres qu'un bruit sourd dans son dos la fit se retourner. Quelle ne fut pas la surprise d'Amelia quand elle constata que Charlie venait de se faire arrêter. Elle resta ainsi plantée là, à observer la scène, ébahie. La place était suffisamment déserte pour qu'elle l'entende distinctement expliquer qu'il avait fait exprès de se faire arrêter et lui demander de payer sa caution, requête qui, couplée à la présupposée superficialité de sa personne, ne manqua pas d'énerver hautement Amelia.
Y avait pas à dire, Charlie avait un don certain pour tout gâcher.
Les joues rosies de colère, Amelia tourna les talons et reprit son chemin vers la mairie d'un pas encore plus pressé et volontaire qu'avant. Non, elle n'allait pas payer sa caution. Etre amie avec quelqu'un ne signifiait pas être sa bonne poire ou sa tirelire personnelle, merci bien !

Fin
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