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 Des tartes à la Pelle! [Fe]

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Jack Frostenson
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Jack Frostenson

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Tout se casse la gueule, de partout. Mais j't'assure. Ca va très bien!

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| Conte : Les Cinq Légendes
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Des tartes à la Pelle! [Fe] _



________________________________________ 2021-11-26, 13:14


         


Des tartes à la pelle!






C’était le matin. Très tôt le matin. A une heure où j’étais quasiment certains de ne trouver personne. On était entre chien et loup, comme on disait dans mon monde. Et tout ce qui se passait sur cet horaire n’avait jamais rien de bon. Dans les mains, j’avais un pot de colle, et dans l’autre, des rouleaux d’affiches. Observant à gauche et à droite, la ruelle était déserte. A pas de loups ; j’avançais vers la vitrine d’Aster.
Notre entreprise allait commencé dans quelques semaines, et je comptais bien me faire un peu de publicité. Aussi, j’avais décidé que coller des affiches sur sa vitrine était la meilleure des solutions. Ce n’était pas vraiment intelligent, car on verrait mon nom sur l’affiche. Mais… Personne ne pouvait prouver que c’était moi qui avait fait le coup. Après tout, il y avait aussi le nom de Sab. Sab était très coquin quand il s’y mettait. Ce n’était pas pour rien qu’il m’avait suivi dans cette histoire de farce et attrape.
J’étais en train de dérouler le premier rouleau, sur lequel on pouvait lire en rose sur fond jaune, pour agresser l’oeil.

« PROCHAINEMENT DANS LE QUARTIER ! FARCE POUR STORYBROOKIENS FACETIEUX ! LA BOUTIQUE POUR TOUTE LA FAMILLE ! »

Et nos visages et nos noms étaient visible. Pouce levé, j’affichais un sourire radieux alors que le sablé avait plutôt un air timide. J’ouvris le pot de colle, et je commençais à mettre cette dernière dessus, quand un bruit, venant de la boutique d’à côté me fit sursauter.
Immédiatement, j’essayais de ranger du mieux que je pouvais tout le matériel que j’avais dans les mains. Mais peine perdu. Je me pris les pieds dans le pot de colle, et mes affiches s’envolèrent toutes dans les airs. Mince.
A plat ventre, je me retournais, et me relevais brusquement. J’avais en face de moi une femme d’un certains âge, ou d’un âge certains. Quoi qu’il en soit, beaucoup trop revêche à mon goût. Je clignais un peu des yeux, et je levais les bras, comme si j’avais affaire à la police.

« Lé innocent ! »


J’avais vu cette dame rousse dire ça dans un documentaire sur le petit Gregory. J’avais trouvé ça drôle, malgré la situation qui ne l’était absolument pas.

« J’veux dire. Euh. J’ai rien fait. Enfin. Pour l’instant. »


Un air malicieux passa dans mon regard. Elle pouvait être ma complice. Après tout, peut être qu’elle n’aimait pas Aster. Ils étaient voisins, et si il était aussi aimable avec ses voisins qu’avec moi, peut être qu’elle voudrait participer. Je ramassais une affiche, puis timidement, je déclarais :

« Vous en voulez une ? Pour mettre sur votre vitrine ? »


Je réfléchissais aux portes de sorties. Je n’en avais pas tellement. Elle avait vu mon visage, elle avait les affiches, elle avait pas l’air trop débile donc elle devait avoir compris plus ou moins mon méfait. Finalement, je décidais de jouer carte sur table.

« Je comptais pas la coller sur votre vitrine. Que sur celle là. C’est un vieux jeu avec Aster et moi ahah. D’ailleurs, je vais pas trop traîner. »


Je regardais ma montre. Je savais qu’Anna viendrait tôt, comme tous les matins. Et elle, peut être que contrairement à celle que j’avais en face de moi, si elle me voyait avec tout ce matériel, elle ne l’envisagerait pas de la même manière. J’étais en train de me demander de qui j’avais le plus peur entre Aster et Anna, quand je regardais la dame en face de moi.

« J’étais content de vous rencontrer, on va être voisin ! »


J’allais partir. Mais je me rendis compte que ma basket était collée au sol. J’avais pas pris de la colle à affiche, mais de la colle extraforte prise rapide. Bon, là, j’étais vraiment dans la merde. Je voulais pas me séparer de ma paire de chaussure neuve.

« Ah. Euh. Un p’tit coup d’main n’est pas d’refus ? »





Amelia Peters
« La vie c'est pas de la tarte ! »

Amelia Peters

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Propriétaire de La Pelle à Tartes : La vie, c'est pas du gâteau mais la pâtisserie, si !

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________________________________________ 2021-11-26, 22:23 « La vie c'est pas de la tarte ! »


         


Des tartes à la pelle!




Amelia Peters adorait, comme la plupart des gens, les grasses matinées. Quoi de mieux, en effet, que de rester de longues heures bien au chaud sous la couette quand dehors il faisait si froid ? Avec l'hiver qui s'installait petit à petit sur l'état du Maine, on n'avait envie plus que jamais de rester bien au chaud chez soi plutôt que de se lever à l'aube pour sortir dans le froid et allait travailler. Et pourtant, la propriétaire de La Pelle à tartes réservait les grasses matinées à ses rares jours de repos. Quand, comme elle, on travaillait dans une pâtisserie, on ne pouvait pas se permettre de commencer sa journée à 14 heures, sauf à vouloir perdre la moitié de sa clientèle.
Même si la quadragénaire avait embauché Cassie Warren, son unique employée, depuis plus de trois ans, ce n'était pas, d'après Amelia, une raison suffisante pour lui demander de s'occuper toute seule de l'ouverture pendant qu'elle restait bien au chaud chez elle. Amelia ne voulait pas être ce genre de patronne et était, en outre, extrêmement travailleuse, si bien que c'était une petite révolution en soi qu'après des années seule à la tête de son commerce elle ait décidé de s'associer à quelqu'un.
L'ancienne lionne n'était toutefois pas la plus à plaindre. Contrairement aux boulangers, elle n'avait pas besoin de se lever à trois heures du matin pour s'assurer que les baguettes seraient prêtes à six heures pour les premiers clients pour la simple et bonne raison qu'elle ne vendait pas de pain. Il n'empêche que la femme se levait plus tôt que bien des personnes puisque son réveil sonnait à cinq heures et demi tous les jours où elle travaillait, du mardi au dimanche. La pâtisserie, elle, ouvrait la plupart du temps à huit heures, quand la jeune femme avait déjà en moyenne travaillé une heure et demi.
Il était donc tôt, comme tous les matins, ce jour de novembre-là, en plein weekend de Thanksgiving, une période cruciale pour toute pâtisserie qui se respecte, quand Amelia arriva à la boutique. Comme toujours, elle passa par la petite ruelle sur laquelle donnait l'arrière-boutique de La Pelle à tartes, déposa ses affaires, vérifia plusieurs choses et alluma son four pour y cuire certaines douceurs, si bien que de longues minutes s'écoulèrent avant qu'enfin Amelia n'aille ouvrir la porte principale, celle qui donnait sur la rue, celle par laquelle rentraient les clients. Comme tous les matins, la pâtissière fit quelques pas dans la rue pour l'observer, encore calme, et espérait (elle devait bien l'avouer) croiser l'un de ses confrères commerçants pour le saluer et échanger quelques banalités. Si le Sherwood Café et le magasin de jouets qui changeait de nom selon les saisons n'ouvriraient pas tout de suite, il n'était pas rare que l'activité commence tôt à l'Easter Egg, notamment en période de rush. Et si le weekend de Thanksgiving, qui était une sorte de grande répétition générale avant la frénésie de Noël, n'était pas une période de rush, Amelia ne savait pas ce qui pouvait bien en être une !
Ce matin-là, dans la rue commerçante, Amelia nota qu'il y avait bien de l'animation du côté de l'Easter Egg mais qu'elle était le fruit ni de l'activité d'Aster, ni de celle d'Anna. A la place, elle trouva un jeune homme et tout le matériel nécessaire pour coller des affiches sur la devanture de la chocolaterie.
Ca aurait presque pu paraître normal à Amelia (car de nombreuses boutiques de par le monde collaient des affiches sur leur vitrine pour faire connaitre leurs promotions) si le jeune homme, en se prenant les pieds dans sa précipitation pour cacher ses méfaits, n'avait pas adopté l'attitude de quelqu'un qui fait des bêtises et qu'on prend sur le fait et si ses affiches avaient eu quelque chose à voir avec l'univers du chocolat et pas avec des farces facétieuses qui n'étaient pas sans rappeler Fred et George Weasley mais avec un blondinet à la place des deux rouquins.
Interloquée, Amelia observa le jeune homme se relevait, les mains en l'air, s'attendant à ce qu'il clame son innocence, ce qu'il fit. N'y aurait-il donc jamais un petit plaisantin qui assumerait réellement de se faire prendre la main dans le sac ?
Amelia n'était pas particulièrement énervée envers le jeune homme - pas encore, du moins -, elle était plutôt curieuse de comprendre de quoi il retournait, mais l'idée qu'il n'ait, selon lui, pas encore fait de bêtises n'annonçait rien de bon. Cependant, quand une fois relevé le jeune homme lui tendit l'une des nombreuses affiches que sa tentative avortée de fuite avait éparpillée sur le trottoir, la pâtissière la prit, par réflexe, et la regarda, sourcils légèrement froncés sous l'effet de la concentration.
Amelia n'avait pas fini d'étudier ladite affiche que le jeune homme, manifestement bavard, expliqua davantage son projet ou, plutôt, son absence de projet concernant la vitrine de La Pelle à tartes. Manifestement, sa campagne de publicité matinale ne concernait que l'Easter Egg que le jeune homme avait l'air de connaitre depuis longtemps. Sauf qu'Amelia n'imaginait pas du tout Aster jouait à coller des affiches avec ce garçon. Connaissant le chocolatier bourru, elle avait même du mal à imaginer qu'ils soient amis alors qu'ils le soient au point de se taquiner ? C'était peu probable, non ? Et puis, si c'était vraiment un vieux jeu, pourquoi avait-il subitement envie de partir aussi vite ? Non, décidément, même pour Amelia, pourtant prompte à donner le bon Dieu sans confession à n'importe qui, n'arrivait pas à y croire. Cependant, elle voyait assez mal comment elle pouvait l'empêcher de partir sans demander son reste (quoique sans avoir terminé sa bêtise puisqu'elle l'avait surpris pendant sa réalisation) car elle n'avait pas le temps de lui courir après dans toute la ville et parce que rien n'indiquait qu'il n'était pas capable de se téléporter, de la geler sur place ou d'envoyer des boules de feu à ses trousses.
Par chance, en tout cas pour que toute la lumière soit faite sur cette affaire, la basket du jeune homme resta collée sur le trottoir. Maintenant, elle avait donc le temps de comprendre ce qui se passait chez le voisin et de décider comment réagir avant qu'Aster n'arrive.
- Voyez le bon côté des choses, rétorqua Amelia d'une encore avenante pour le moment. Puisque nous allons être voisins votre petite mésaventure va nous permettre de faire connaissance !
Si le nouveau voisinage (Amelia n'était pas plus bête qu'une autre et avait des yeux pour voir, elle avait donc parfaitement conscience que sur le trottoir d'en face, à l'exact opposé de l'Easter Egg, une nouvelle boutique était en train de préparer son ouverture officielle) était du genre à faire plus que vendre des farces et attrapes, c'était toujours bon d'être prévenu relativement en avance pour savoir de qui se méfier.
- Merci pour l'affiche, au fait, poursuivit Amelia en agitant le papier dans sa main. Celle là je suis presque sûre qu'on la voit à trois mètres à la ronde même par grand brouillard. Ca pète un peu les yeux, non ? Enfin je suppose que c'est voulu mais... vous trouvez pas ça un peu... criard ?
Amelia ne cherchait en rien à vexer son interlocuteur, elle était simplement un avis. D'ailleurs, elle s'était gardée de dire que rose et jaune fluos, sur la devanture de l'Easter Egg, ça jurait énormément, parce qu'elle se disait que c'était probablement voulu.
- Enfin, c'est seulement mon avis de quadra, je suis peut-être has been mais j'ai quand même l'impression que si vous voulez décoller la rétine des gens, vous êtes sur la bonne voie... Jack, je suppose ? tenta la pâtissière en regardant une nouvelle fois l'affiche qui donnait les noms des deux propriétaires de la future boutique. Moi c'est Amelia Peters, la propriétaire de La Pelle à tartes qui s'entend bien avec le propriétaire de l'Easter Egg et justement, à ce propos, poursuivit la commerçante. Je crois que c'est pas de chance pour vous et que vous espériez sans doute que je vous laisse vous en tirer avec vos affiches, non ? Le truc, c'est que j'ai vraiment du mal à imaginer Aster consentir à ce genre de... comment vous avez dit déjà ? réfléchit la jeune femme quelques instants en fronçant légèrement les sourcils. Ah oui : vieux jeu parce que je sais qu'il y tient à sa boutique, qu'il est méticuleux comme moi dans son travail et en plus cette affiche n'est pas du tout bien chartée pour être harmonieuse avec le reste de la vitrine.
Tel était le raisonnement d'Amelia. Elle pouvait se tromper sur sa compréhension des relations entre Aster et ses amis (souvent des rouquines, d'ailleurs, la coïncidence faisait sourire Amelia) mais ne se trompait pas en disant - certes avec des mots mieux choses - que pareille affiche sur la vitrine de l'Easter Egg c'était moche. Et donc si c'était moche, ça ne plairait pas au patron ronchon.
- Vous vouliez coller vos affiches sur sa vitrine de bonne heure pour qu'il soit énervé en arrivant et qu'il vienne râler de votre petite blague ? demanda Amelia après un temps, comme si quelque chose venait de tilter dans son esprit. Si c'est ça c'est pas très sympa, je trouve. En plus Aster est charmant. C'est vrai, il a son caractère, mais il est comme un chou à la crème : c'est une bonne pâte, au fond, affirma la pâtissière en opinant à ses propres commentaires. Mais c'est aussi un chocolatier travailleur qui a beaucoup de boulot - comme moi, en fait - vu la saison. Je suis vraiment pas sûre que ça vaille la peine de faire ce que vous faites, pas sans demander son avis, en tout cas.
Et ça, Amelia en était certaine, Jack ne l'avait pas fait.
- J'ai rien contre les boutiques de farces et attrapes, poursuivit la commerçante d'un ton plaisant. Alors je veux bien garder votre affiche. Ca me dérange pas de vous faire de la pub, je vois pas comment on pourrait être concurrents. Mais je vais pas coller votre affiche sur ma vitrine. Elle... comme je vous le disais avant, c'est pas facile d'accorder quelque chose avec ces couleurs et en l'occurrence elle ne va vraiment pas avec ma vitrine de Noël, commenta Amelia en observant ladite vitrine d'un air songeur. Je la mettrai quelque part à l'intérieur, je sais juste pas encore où, reprit l'ancienne lionne, résolue. Par contre... Je sais pas comment décoller votre chaussure. C'est pas que je ne veux pas vous aider, même si je pense que vous laisser là jusqu'à l'arrivée d'Aster pourrait apporter un peu d'animation au quartier, juste que je sais. Vous avez pris quoi comme colle ?
http://www.ouat-storybrooke-rpg.com/t12266-c-est-l-histoi http://www.ouat-storybrooke-rpg.com/f78-la-pelle-a-tarte


Jack Frostenson
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________________________________________ 2021-12-02, 14:25


         


Des tartes à la pelle!






Comment j’allais me sortir de cette situation ? Je m’étais mis dans un pétrin infernal. Encore une fois. Et elle se mit à papoter. D’habitude j’aimais bien ça. Mais là, une basket collait au sol et sachant qu’Aster, ou pire Anna, pouvait arriver à tout moment, ça m’emballait pas des masses.

« Jack Frostenson ! »


Je hochais la tête. Bon, savoir qui j’étais dans le monde des contes ; c’était pas très compliqué. Et si on savait qui était Aster… Alors le rapprochement serait très vite fait. Notre relation était légendaire.

« Aster adore les blagues. Son côté grincheux, c’est juste un genre qui se donne pour séduire les femmes. Je vois qu’il ne vous a pas laissé indifférent d’ailleurs, preuve que ça marche.. Ahah... »


Mon « Ahah » se perdit. J’avais mis les mains sur les hanches. Je venais d’avoir une idée pour me sortir de là, mais j’avais besoin de mon bâton magique, qui était à quelques pas de là, totalement hors d’atteinte. Bon, il fallait que je demande à Amélia de me le donner. Et étant donner comment elle semblait prendre un peu plaisir à cette situation, j’en déduisis qu’il fallait que je demande au bon moment. Finalement, j’éclatais d’un bon rire sincère.

« Un chou à la crème ? Bonne pâte au fond ? On parle d’Aster, pas du Père Noël ! »


J’étais un peu… menteur. Je savais bien qu’au fond. Bien au fond d’Aster, un homme bon et généreux se cachait. Il le montrait avec les enfants. Mais pourquoi il ne voulait pas le montrer avec moi ? Qu’est ce que je lui avais fait de tant ? Bon. Très bien, un hiver en plein pâques c’était peut être pas la meilleure idée de l’année mais… Etait-ce une raison assez valable pour m’en vouloir après tant d’années ?

« On pourrait lui demander son avis oui. Mais vous savez, il tape fort. 
»


Je désignais l’arrière de mon crâne. J’en avais ramassé pas mal, et c’était vrai ça. Il cognait fort ! Finalement, elle parla de mon, affaire de colle. Et de l’affiche. Je ne m’offusquais pas qu’elle la trouve criarde et en désaccord avec sa boutique. Ce n’était pas si grave ça. L’affiche avait été conçu pour qu’on ne voit qu’elle. Et pour jurer horriblement avec celle du chocolatier. Je baissais un peu les bras et déclarait :

« J’ai pris un futur produit… De la super glu enchantée extra forte… L’effet se dissipe sous plusieurs jours, mais presque rien ne peut la décoller… Sauf le froid. Euh… Vous pourriez me passer le bâton qui est là bas ? »


Je désignais mon bâton. Avec ça, j’allais pouvoir me dégager de là. J’en étais sur. Mais allait-elle accepter jusqu’à l’arrivée d’un membre de la chocolaterie. Ca c’était moins certain. Je regardais à gauche et à droite, prêt à toute éventualité.

« Et après tout ! Je fais rien de mal ! Les vitres sont à tous le monde non ! Vous pouvez coller sur ma future devanture si vous voulez. Ca ne me gênera absolument pas ! »


Plus j’avançais dans la discussion, plus je m’engouffrais. Finalement, j’allais presque baisser les bras, et je me résolue donc à attendre patiemment son verdict de vie ou de mort sur moi en lui tenant la discussion. J’étais déjà dans l’acceptation.

« Has been, ça se dit plus. C’est déjà has been… Faut vous mettre à la page… C’est pas méchant hein, mais vous avez l’air de toujours vouloir être tendance. Enfin, je dis ça, mais bon, là d’où je viens, et de l’époque où je viens… Has Been ca existait pas. On disait plutôt « Sorane. » ce qui est maintenant suranné… Bref. »


Je clignais des yeux. Je passais ma main derrière ma nuque. Même si j’étais habillé à la mode et top tendance, je venais de loin. Mais elle devait s’en douter si elle connaissait Aster. J’eus soudain une idée.

« Ecoutez, on peut marchander. Je fais tomber la neige devant votre boutique le jour de Noël et vous me donnez ce bâton… C’est un bon deal non ? Après tout, ce n’est qu’un bâton, et ce ne sont que des affiches. J’ai rien fait de mal. Me regarder prisonnier et se demander comment je vais être manger, ça c’est mal par contre ! »





Amelia Peters
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________________________________________ 2021-12-02, 21:59 « La vie c'est pas de la tarte ! »


         


Des tartes à la pelle!




Il s'appelait donc Jack Frostenson. Amelia opina à cette nouvelle, se disant que ce seul nom expliquait déjà pas mal de choses. Car si le patronyme ne disait rien de spécial à la pâtissière, il n'en allait pas de même pour le prénom, qu'elle avait, à de nombreuses reprises, entendu son voisin chocolatier crier d'un air excédé. Vu comment la journée commençait, il n'était d'ailleurs pas improbable qu'elle l'entende encore une fois, plus tard dans la matinée, d'ailleurs.
- Oh donc vous êtes le fameux Jack. Enchantée, je crois, commenta la commerçante. Je vous cache pas que votre réputation - en tout cas dans le voisinage - vous précède un peu. Mais ça explique pourquoi cette vitrine et pas la mienne.
Jack allait-il apprécier que sa réputation l'ait précédée au point qu'Amelia ait déjà entendu son prénom sans pour autant pouvoir mettre un visage dessus ? Cela paraissait possible à l'ancienne lionne, d'autant plus dans une ville comme Storybrooke où presque tout le monde avait l'air d'avoir un semblant de réputation. Bien sûr, si ça avait été Amelia, elle n'aurait pas été ravie d'apprendre qu'elle était surtout connue pour être la personne qui espérait Aster mais chacun ses ambitions personnelles, non ?
De la même façon, Jack et Amelia ne semblaient pas non plus partager leur perception d'Aster. Ainsi la pâtissière doutait sincèrement que son voisin le chocolatier ait décidé, un beau matin en se levant, qu'être grognon (bien que la pâtissière n'aurait pas tourné les choses de cette façon, elle aurait dit qu'Aster était introverti et préférait éloigner les personnes collantes en les rebutant avec ses manières un peu rustres) était son atout phare, celui qui allait faire tourner toutes les têtes des femmes de Storybrooke. Ou des hommes, d'ailleurs. Ce n'était pas comme si la propriétaire de La Pelle à tartes avait une quelconque idée de l'état de la vie sentimentale d'Aster car leurs conversations se résumaient essentiellement au travail, la jeune femme ayant compris depuis bien longtemps que les épanchements de sentiments, ce n'était vraiment pas son truc. Ils étaient plus ou moins collègues et entretenaient des rapports cordiaux, fin de l'histoire. Contrairement à ce que Jack sous-entendait (et pour quelle raison, en fait ? la pâtissière n'avait pas compris comment les quelques mots qu'ils avaient échangé permettaient au jeune homme de tirer les conclusions qu'il avançait en ricanant), Amelia n'avait ni crush, ni faible, ni béguin ni rien du tout pour Aster. Il ne lui plaisait qu'en tant que voisin et professionnel du chocolat.
- Je veux pas prétendre que je suis experte en séduction mais en tant que femme je ne trouve pas que le côté grognon soit un "must" pour plaire à une femme. Mais peut-être connaissons nous chacun une facette d'Aster, je ne voudrais pas prétendre que vous ne le connaissez pas aussi bien que moi, assura la pâtissière dans sa sempiternelle volonté de ne jamais froisser personne.
Sentant même que si elle essayait de détromper Jack vis à vis de la nature des émotions voire des sentiments qu'Aster lui aspirait, Amelia ne prit même pas la peine de préciser qu'il ne l'attirait absolument pas. A quoi bon, de toute façon ? Jack avait l'air bien trop sûr de lui et prompt à se complaire dans ses petites théories tirées d'on ne savait où. Mais quand ce dernier se mit à rire franchement parce que la pâtissière avait assuré que le chocolatier était plus doux et bienveillant qu'il ne le laissait paraitre, Amelia se sentit obligée de prendre le parti de son collègue.
- Je ne connais pas le Père Noël alors je ne me permettrais pas de dire comment il est, et je suis persuadée que c'est une personne très bien, mais je vous assure : quand on apprend à connaitre Aster et qu'on ne prend pas un malin plaisir à lui voler dans les plumes tout le temps, c'est vraiment quelqu'un de très bon ! Et très doué ! Si vous aimez le chocolat, vous devez le savoir, non ?
Et si vous êtes si proches que ça, ajouta mentalement Amelia. Elle était un peu choquée par les propos de Jack et espérait qu'il plaisantait - même si, le cas échéant, cela voudrait dire que ni elle, ni Aster n'appréciaient l'humour du jeune homme. Manifestement.
- Ca m'étonnerait vraiment qu'il me "cogne fort" pour ce que je viens de dire sur lui, ajouta la commerçante sans proposer de l'appeler pour lui poser la question car ç'aurait été rentrer dans le jeu de Jack, ce qu'elle n'avait pas envie de faire.
Et pourtant, elle était quand même prête à l'aider à décoller son pied de ce qui s'avéra être de la colle magique, bientôt en vente sur le trottoir d'en face. Manifestement, en choisissant cette colle particulière, Jack n'avait pas réalisé, à aucun moment, que son projet pouvait se retourner contre lui. Mais ce qu'Amelia ne comprenait pas c'était comment un bâton - en bois, pas en glace - pouvait l'aider à se décoller la basket s'il fallait que chose de froid. De la neige n'aurait-elle pas été plus efficace dans son entreprise ? Ou bien de la glace ? Le mieux c'était encore de lui demander directement, réalisa Amelia.
- Vous voulez pas plutôt des glaçons ou un truc du genre plutôt qu'un bâton en bois si c'est le froid qui décolle votre colle ? Et, non, pour votre gouverne. Les vitres d'un bâtiment ne sont pas "à tout le monde". Elles font partie de la propriété privée de qui possède ledit bâtiment.
Tout le monde sait ça, manqua-t-elle d'ajouter avant de constater que, manifestement, non, tout le monde ne savait pas.
- Merci de me laisser faire ce que je veux de votre vitrine mais merci aussi de ne pas présupposer que tout le monde partage votre philosophie.
Amelia ne s'énervait pas mais tenait à rester ferme sur ses principes la propriété privée en faisant partie. C'était bien plus important pour elle que d'apprendre qu'elle était has been aux yeux de Jack. Ou suranné. Ou peu importe quoi. Quand on appelle les Avengers les Revengers parce qu'on ne retient pas le nom de leur équipe, on sait d'office qu'on s'expose à de plus ou moins gentilles moqueries sur sa capacité à être tendance. On pouvait aussi s'interroger sur la capacité de la pâtissière à faire confiance aux bonnes personnes quand on la savait prête à donner une seconde chance à Aloysius Black mais, quoique probablement très agaçant quand il le voulait, Jack Frostenson était sans doute loin de commettre des méfaits dignes de ceux de Scar. Il n'y avait donc, si on suivait cette logique, que peu de risques à lui faire un peu confiance. Même si cette histoire de bâton et de faire tomber la neige devant La Pelle à tartes étaient des idées qui dépassaient Amelia. Il n'était quand même pas météorologue, si ?
- Je ne vous retiens pas prisonnier, répondit Amelia, car c'était cette partie du "deal" proposé qu'elle comprenait le mieux. Vous pourriez sortir votre pied de votre basket collée, chercher le bâton vous même et partir, moi j'essaye juste de comprendre ce qui se passe dans le voisinage parce que dans cette rue, entre commerçants, on s'entraide et on est soudé. Je ne vais pas revenir sur ce que je vous ai déjà dit sur la propriété privée, je pense que vous êtes pas plus bête qu'un autre, mais par contre je ne comprends pas votre obsession pour ce bâton. Il est quoi, magique ? se méfia la pâtissière qui essayait à présent de faire elle-même les questions et les réponses. C'est un genre de baguette ? Je dois me méfier ?
Ca serait quand même plus simple s'il acceptait d'enlever sa chaussure ou qu'elle aille chercher de la glace tangible et normale - moldue pour ainsi dire. Mais non, à Storybrooke il fallait toujours que tout soit compliqué.
- Si je vous passe votre canne vous l'utilisez pour décoller l'affiche sur la vitrine d'Aster ? Je vais peut-être me répéter mais je trouve pas cette blague super drôle, Jack, s'excusa presque la commerçante.
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________________________________________ 2021-12-11, 21:54


         


Des tartes à la pelle!






Je me mis à ricaner quand elle déclara que je connaissais plus ou moins, plus Aster qu’elle. Si elle savait… On venait du même monde, et de là ou on venait… Rien n’avait jamais été si facile. Au final, quand on y regardait de prêt et que l’on observait le tout sur du long terme, on appelait ça presque un membre de sa famille. On le choisissait pas, il était toujours là, et les relations évoluaient en permanence.

« Le Père Noël ? Il est… particulier. On va dire. »


Il avait un peu la grosse tête. En même temps, y’avait de quoi. Noël était un évènement assez important pour les enfants. Et il était un peu le chef des légendes. Enfin, je l’avais toujours assimilé comme ça.

« Y’a qu’une facette. C’est juste, qu’avec moi, il est comme ça. »


J’avais dit ça de manière un peu sèche. En fait, et je le savais, j’en avais fait la psychanalyse, si j’étais comme ça avec lui, c’était juste que je cherchais son attention. En vérité, je l’aimais bien. Et j’avais toujours voulue exister à ses yeux. Parce que je le respectais et il y avait une forme de modèle en lui. C’était un travailleur, qui réussissait par l’effort. Je l’enviais.

« Présupposer ? On peut présupposer ? »


Je clignais des yeux. Elle voulait paraître jeun’s mais elle utilisait des mots compliqués quand même. Passant une main derrière ma tête, d’un geste un peu gêné, je constatais qu’elle avait raison. Je pouvais enlever ma basket. Mais je n’en avais absolument pas envie. J’étais… frileux. C’était fou hein ? Enfin, je n’étais pas frileux en somme. Je détestais juste l’humidité. Je ne craignais absolument pas le froid, surtout s’il était bien sec. Mais l’eau froide sur ma peau avait toujours eu une sensation désagréable. Surtout quand mes chaussettes étaient humides.

« Mon bâton est magique. Je peux geler les objets, l’environnement et faire tomber la neige avec. »
dis-je simplement.

Je n’allais pas m’engager dans une longue conversation sur qui j’étais. D’ailleurs, c’était dans mon prénom. J’étais Jack Frost, et j’étais une ancienne légende presque oublié, surtout des adultes. Alors, c’était avec déception que je lui avais répondu et expliqué ce que je pouvais faire. C’était grâce à des personnes comme elle qu’on m’avait oublié. Mais elle n’y était absolument pour rien. Vous ne pouvez pas en vouloir à quelqu’un de vous avoir oublié.

« Bon. »


J’avais enlevé ma chaussure. J’avais trouvé une solution. Sautant à cloche pied jusqu’à mon bâton, je m’en étais saisi. Puis, plutôt que d’expliquer longuement quelque chose de simple, j’avais envoyer un éclair précis sur ma basket. Un petit craquement et elle s’était libéré. Après quelques pas à cloche pied à nouveau, j’étais venu jouer les cendrillons. Alors, je l’observais avec un sourire un peu espiègle mais radieux.

« En réalité, c’est un bâton enchanté. C’est une très longue histoire. Disons que… Je suis l’esprit de l’hiver. Vous savez, quand la neige tombe, que vous êtes enfant et que votre première envie c’est d’aller sauter dedans, et faire des batailles de boule de neige ? Bah… En théorie, c’est moi qui intervient. »


J’allais lui montrer. De toute façon, il fallait que je décolle les affiches. Je lui devais bien ça, elle était gentille. Et là, il y avait un vrai témoin, si Aster décidait de porter plainte, même si c’était pas trop le genre, j’aurai des problèmes. Aussi… J’avais peut être une idée bien meilleure.

« Comme ceci. »


Je levais alors mon bâton, et un éclair fondit le ciel de Storybrooke. L’instant suivant, une neige épaisse commença à tomber à gros flocon. Pile sur nous, et plus particulièrement devant la boutique d’Aster. Là, c’était une bonne farce. Simplement parce qu’il détestait la neige. Et qu’en fait, j’aimais bien le voir grogner. J’attirai son attention comme ça.

« Vous devez connaître aussi Anna, c’est ma meilleure amie. Ca vous plaît ? Vous aimez les neige ? »


Une petite couche épaisse commença alors à apparaître. C’était bien mieux comme ça, ça donnait du charme à la ville.




Amelia Peters
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________________________________________ 2021-12-12, 00:12 « La vie c'est pas de la tarte ! »


         


Des tartes à la pelle!




Jack connaissait donc le Père Noël et le Lapin de Pâques. Sacrées relations, ne put s'empêcher de penser Amelia. Elle ne pouvait pas non plus s'empêcher de se demander comment ça se faisait qu'il les connaisse mais ne posa pas la question car il y en avait de bien plus urgentes auxquelles répondre. A commencer par les propriétés exactes du bâton de Jack, un bâton qui s'avéra donc magiques, comme Amelia l'avait présupposé.
Si Aster était le représentant de Pâques et le Père Noël celui de Noël, fallait-il conclure que Jack était le représentant (et non pas le présentateur) de la météo ? Son incarnation sur Terre ? Ou alors s'occupait-il seulement du froid comme la Reine des Neiges mais en garçon et en roturier ?
- C'est... Pratique, finit par commenter Amelia en abandonnant, pour le moment, ses théories sans doute fumeuses sur le pourquoi du comment d'un bâton magique pour provoquer le froid. Surtout quand on aime le froid, ajouta la commerçante. J'vous avoue que c'est pas trop mon truc... Je viens de la savane, se sentit obligée d'expliquer la pâtissière par crainte d'être vexante. Alors je préfère la chaleur, vous voyez ? Mais chacun son truc et puis quand y a une canicule ça doit vraiment être pratique votre bâton ! assura la quadragénaire en opinant vivement de la tête.
De son côté, Jack avait décidé que la pâtissière ne le secourait pas suffisamment vite à son goût (et, entre nous, il n'avait pas totalement tort) et avait suivi le conseil qu'elle lui avait donné en se déchaussant pour récupérer son bâton magique à cloche pied. Comme quoi, en fin de compte, il en était totalement capable. Depuis le début, en plus ! Et dire que pendant tout ce temps il avait eu l'air angoissé qu'Aster ou Anna ne le prenne sur le fait de son méfait quand depuis tout autant de temps il avait eu en son pouvoir - assez littéralement - une échappatoire.
La logique de cette situation échappait à Amelia mais, parce qu'elle était toujours émerveillée par la belle magique, ses yeux noisettes n'avaient pu s'empêcher de suivre le moindre des gestes de Jack pour comprendre le fonctionnement de sa magie. Même si ce qu'il en fit n'eut rien de spectaculaire à voire. Peu spectaculaire par rapport à ce qu'on voyait souvent (trop souvent) à Storybrooke mais efficace : la basket s'était détachée aussi facilement que s'il s'était agi d'un post-it.
De son côté, maintenant qu'il était libéré délivré, Jack était plus bavard et commençait à vraiment expliquer qui il était. L'esprit de l'hiver. En fin de compte les hypothèses d'Amelia n'étaient pas tombées très loin de la vérité pour une fois et ce constat ne manqua pas de lui faire plaisir.
- Je vois, commenta la pâtissière en opinant une fois de plus. Ca a l'air plutôt amusant comme attribution, ça, esprit de l'hiver, poursuivit-elle.
Faire tomber la neige et provoquer des batailles de boules de neige ne paraissait pas, à l'ancienne lionne, l'occupation la plus contraignante qui soit, notamment par rapport à celle de commerçante. L'attribution de Jack expliquait donc probablement au moins en partie pourquoi le jeune homme était aussi espiègle et prompt à faire des blagues - plus ou moins bonnes, cependant. Ca devait, d'une certaine façon, faire partie du package ou avoir été l'une des conditions qui avaient amené Jack à occuper ce qu'on pourrait appeler un "poste" mais qui n'en était probablement pas vraiment un. De toute façon, ce n'était pas vraiment un problème, en tout cas pas à Storybrooke où presque tout le monde, dans son monde d'origine, avait surtout une fonction et pas réellement un métier. Ca, c'était bien souvent le fait du Sort Noir et Amelia n'échappait pas à la règle. Lionne qui s'occupe des lionceaux, ça n'aurait pas fonctionné sur un CV pour Pôle Emploi.
Comme s'il avait lu dans son esprit et tenait maintenant à lui monter la joie et la magique de son attribution, Jack leva son bâton vers le ciel. Amelia, comme si elle était au spectacle, leva instantanément les yeux vers le ciel et, l'instant suivant, senti de gros flocons lui tomber sur le visage. C'était frais mais pas désagréable. La jeune femme devait même reconnaitre que c'était un peu magique de se dire qu'on pouvait avoir la neige des cartes postales quand on le voulait - à Noël, par exemple.
- Waaaaaaouh, ne put-elle s'empêcher de souffler, semblant retrouver l'âme d'enfant qu'elle n'avait, en fin de compte, jamais réellement perdu (contrairement à ses grandes sœurs mais chut je n'ai rien dit).
La commerçante ne poussa toutefois pas l'émerveillement jusqu'à demander à Jack de la neige pour Noël, notamment parce que son commerce risquait d'avoir quelques livraisons à effectuer et qu'elle ne tenait pas à ce que sa requête se transforme en jambe bêtement cassée. Mais aussi parce que ça ne se faisait pas de demander aux habitants de la ville qui avaient des pouvoirs magiques de les utiliser pour son bon plaisir. En tout cas ça ne se faisait pas quand on était poli et qu'on traitait les personnes avec des habilités extraordinaires autrement que comme des animaux de foire.
La pâtissière avait le nez dirigé vers le ciel depuis quelques instants déjà, s'oubliant un peu au profit de la quiétude de l'instant, quand Jack mentionna Anna, la partenaire d'affaire d'Aster que, forcément, elle connaissait. Amelia mettait un point d'honneur à connaitre ses voisins, surtout quand elle les appréciait autant que ceux qu'elle avait la chance d'avoir pour son commerce. Et parce qu'elle adorait les enfants, elle savait forcément qu'Anna avait un adorable petit garçon. Par contre, elle n'avait jamais entendu parler de Jack de la bouche de la rouquine et s'étonnait un peu qu'ils soient meilleurs amis car Anna paraissait bien différente de Jack sur bien des points.
- Oh oui, je la connais, répondit-elle néanmoins avec un enthousiasme non feint. Pas très, très bien, on est pas meilleures amies puisqu'elle a déjà un meilleur ami - vous, reprécisa inutilement la pâtissière, mais on a de bons rapports, on papote des fois, quand on est pas toutes les deux trop occupées par le travail. Je connais aussi son petit garçon, enfin, je l'ai déjà vu. Matthew. Adorable gamin, ne put s'empêcher de commenter la quadragénaire. Vous devez bien l'aimer aussi, non ? Je veux dire... Votre ... euh... rôle d'esprit de l'hiver, bredouilla la commerçante, pas très certaine du vocabulaire à choisir, ça doit forcément vous rendre populaire auprès des enfants, non ? Parce que moi, par exemple, j'adore la neige que vous faites tomber, là, maintenant, tout de suite, mais j'irais pas faire une bataille de boules de neige et pourtant je suis restée jeune dans ma tête... Je crois, nuança Amelia des fois qu'elle soit quand même has been en dépit de ses efforts pour rester dans le vent. Et vous, vous aimez la chaleur ? embraya-t-elle pour faire, cette fois, référence à ses origines, à elle, et poursuivre leur échange presque culturel.
Car la rencontre entre Jack et Amelia, d'une certaine façon, c'était un peu un choc des cultures et des points de vue.
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________________________________________ 2021-12-17, 15:58


         


Des tartes à la pelle!






J’avais mis la main sur ma poitrine. Un peu choqué.

« Amusant ? Amusant ?! C’est beaucoup de travail vous savez ! Et ça a failli se perdre. C’est essentiel. La magie dans les yeux de ceux qui voient tomber la neige. Il ne faut pas que ça disparaisse... »


C’était… Quelque chose de complexe. En réalité, la Neige et le froid, quand y réfléchissait bien. C’était… Nul. Nul et dangereux. C’était froid, humide, glissant et ça n’avait absolument aucun intérêt. Et c’était à cet instant que j’étais intervenu.  J’avais du la rendre magique, somptueuse, et surtout plus acceptable pour l’ensemble des gens. Et ça avait fonctionné. J’avais débuté par les enfants, car ils étaient plus résistants au froid. Et j’avais convaincu pas mal d’adultes.

« Matthew ? Bien sûr que je l’aime ! C’est mon filleul ! »


Je bombais le torse. J’étais assez fier. J’avais toujours pris cette responsabilité très à coeur d’ailleurs. De tous les gamins que je faisais rire et jouer, c’était avec lui que j’avais toujours eu le plus d’espoir. Lui, j’étais certains qu’il croirait en moi toute sa vie. Et ça, c’était rassurant.

« Jeune ? Dans votre tête ? »


Je ricanais et je souriais de manière espiègle. Je la taquinais. Elle était vraiment trop gentille pour que je lui joue un tour de plus. Aussi, d’un coup de bâton, la neige s’arrêta et je me contentais de lui sourire cette fois-ci gentiment. Et sincèrement.

« Je vous taquine. La jeunesse c’est la tête de toute manière. Et quand on y pense, c’est une notion assez abstraite. Ca ne dépend que de vous et de ce que vous estimez bon pour vous, en réalité. Si vous le pensez, ca sera le cas. »


Je lui fis un léger clin d’oeil, toujours appuyé sur mon bâton. Sa question était… bizarre. Je ne savais pas qu’on pouvait demander à quelqu’un si il aimait la chaleur. Je savais qu’on pouvait demander si on aimait les pâtes, un certain type de musique, ou même des goûts vestimentaires. Mais, de mémoire, je crois qu’on ne m’avait jamais posé cette question.

« Disons que je la supporte, comme tout le monde. C’est pas vraiment fun, la chaleur. Y’a rien à faire avec. On peut pas la modeler comme la neige, et ça ralenti les esprits… Mais, je fais avec. Je sais qu’à chaque fois qu’il fait chaud… Bah il fera bientôt froid. Faut voir les choses comme ça. »


J’aurai pu voir ça autrement. A savoir que quand il fait froid, ça veut dire que le printemps va arrivé et qu’il va bientôt faire chaud. Mais non. J’étais du genre à voir le verre à moitié plein.

« La savane… Mais… Vous venez d’où exactement ? C’est pas commun de voir des gens de la savane. Surtout avec un teint aussi pâle. »


Je ne voulais pas du tout la vexer, c’était juste un constat. Les enfants qui venaient de là bas avait souvent la peau noir. Et c’était pas le cas. Ce qui laissait supposé qu’elle n’était pas vraiment de là bas, mais que dans son monde, elle vivait dans la savane.

« Vous étiez quoi ? Ou qui ? Enfin, si ce n’est pas indiscret. Je sais que beaucoup de personne tienne à garder l’anonymat. D’ailleurs c’est un peu hypocrite. Ce que nous sommes, c’est ce que nous étions quand nous sommes né non ? »


Je posais souvent des questions philosophiques, comme ça. Même si ce n’était pas la meilleur phrase philosophique du monde, et qu’on ne pouvait pas non plus débattre dessus pendant 20ans. Mais j’étais quand même curieux. Je l’avais toujours été, c’était dans ma nature.

« Une pâtissière ? Vous n’êtes quand même pas la sorcière d’Hansel et Gretel ?! »


Je reculais brusquement. Je connaissais cette histoire, et elle était sinistre. J’étais devenu méfiant. Il y avait des sorcières ici. Et un paquet. Et l’une d’elle avait bien mis le bazar d’ailleurs.




Amelia Peters
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________________________________________ 2021-12-17, 23:57 « La vie c'est pas de la tarte ! »


         


Des tartes à la pelle!




Assurément, Amelia n'avait pas voulu se montrer vexante en déclarant que l'attribution de Jack Frost était "amusante". Mais comment aurait-elle pu se douter qu'il ne fallait pas réduire ce rôle à de l'amusement ? C'était positif l'amusement, non ? La pâtissière était totalement décontenancée par cette réaction émotive et un rien dramatique et tenta de se rattraper comme elle pouvait.
- Pardon, pardon, je ne voulais pas insinuer que vous ne faites rien de sérieux ! se récria-t-elle, mains levées en signe de reddition. Ca vous tient manifestement beaucoup à cœur et je n'en parlerai plus en ces termes, assura la commerçante.
Amelia trouvait que la neige avait quelque chose de poétique alors qu'en fait, d'un point de vue beaucoup plus rationnel, il s'agissait seulement de pluie gelée (chose que jamais ô grand jamais elle ne se risquerait à dire à Jack vu la manière dont il s'offusquer pour un innocent "amusant"). Bien sûr, bien que dotée d'une certaine sensibilité à l'égard de ce phénomène naturel (ou magique), Amelia n'était pas certaine de pouvoir exactement comprendre la magie à laquelle Jack faisait allusion (tout comme, en fait, quelqu'un qui ne se passionnait pas pour la gastronomie ne comprenait pas l'importance qu'elle revêtait auprès des et, ce qui était certain, c'était qu'elle ne voyait pas du tout pourquoi et comment ça avait failli disparaitre. "Ca" quoi, d'ailleurs ? Etait-ce une conséquence du réchauffement climatique ?
- Pourquoi ça a failli disparaitre ? demanda bêtement Amelia, curieuse et interloquée par cette remarque.
Cette dernière nota également que Matthew était le filleul de Jack mais n'y revient pas. Elle songeait cependant que l'enfant devait adorer son parrain dont le maintien intact de l'âme d'enfant n'était plus à prouver. Anna se ferait peut-être quelques cheveux blancs (supplémentaires) quand son petit garçon grandirait et partirait faire les quatre cents coups avec tonton Jack et quel que soit le surnom qu'il lui donnait. Et l'intéressé allait adorer, à en croire la façon dont il bombait fièrement le torse en parlant de son filleul.
C'était touchant, Amelia devait bien l'admettre. Matthew avait de la chance, il avait l'air d'un enfant bien entouré malgré les aléas de la vie qui le privaient d'une partie de ses plaisirs.
L'ancienne lionne était une bonne pâte, ce qui était pratique quand on était aussi une pâtissière, et ne tint pas rigueur à Jack de son espièglerie. Elle le trouvait plutôt agréable quand il ne faisait pas des blagues capables de seulement l'amuser, lui. Il arrivait même que Jack dise des choses carrément gentilles qui allaient droit au cœur de la commerçante, comme le partage de sa vision de la jeunesse. Amelia ne pouvait pas nier qu'elle était totalement d'accord sur ce point.
Pas sur la vision qu'il avait de la chaleur, ce qui, évidemment, venait directement de son passé dans la savane.
- Mais si, c'est fun, la chaleur ! s'écria-t-elle. On peut aller se baigner dans la mer, manger des glaces, mettre des jolies robes légères... ou des bermudas et des shorts, compléta la jeune femme, songeant que les robes n'étaient peut-être pas au goût de Jack. Et on peut faire des tas de choses avec la chaleur ! contra-t-elle non sans une certaine véhémence. Tenez, les frigos, par exemple ! Ils chauffent pour refroidir ! C'est pas l'exemple le plus glamour, c'est vrai, concéda la femme, mais c'est vrai ! Après, c'est vrai, la chaleur ça peut un peu ralentir et fatiguer... Mais la neige aussi, y a des tas de gens qui sont morts d'hypothermie... J'ai pas de noms qui me viennent, admit la commerçante après quelques temps, mais je sais que ça arrive. Et c'est très triste, conclut-elle en opinant vivement.
Comment était-on passé de la comparaison entre la chaleur et le froid à la mort par hypothermie, c'était une bonne question, à laquelle seule Amelia pourrait répondre. Un enchainement d'idées, sans doute. N'empêche que c'était vrai : chaleur et froideur avaient leurs bons et leurs mauvais côtés. Ca, même Amelia le savait. Bien qu'elle préférait l'été, elle savait appréciait l'hiver également, car c'était la saison des plaids, du chocolat chaud, de Noël, du patinage artistique à la télévision et aussi des téléfilms à l'eau de rose.
D'une certaine façon, en fait, comme Jack, Amelia voyait le verre à moitié plein aussi dès qu'une nouvelle saison s'annonçait. Mais pas exactement de la même façon. Il était plus impatient et elle était plus accommodante. Ou quelque chose comme ça.
Amelia était aussi, une fois n'est pas coutume, devenue un sujet d'étonnement pour Jack maintenant qu'elle avait mentionné la savane. Mais il était bien le premier à remettre son apparence en question sachant qu'elle venait de là-bas, fait qui étonna Amelia. Pourtant, après un petit temps de latence, elle répondit :
- Eh bien en Afrique du sud de ce monde il y a des Blancs. Charlize Theron, par exemple. Vous savez y a des tas d'ethnies en Afrique, c'est pas... un seul grand pays, c'est un continent. Comme l'Europe.
Amelia avait l'impression d'enfoncer des portes ouvertes mais trouvait important de commencer par les fondamentaux. Elle avait remarqué que beaucoup de personnes avaient une vision caricaturale du continent qui, dans ce monde, se rapprochait le plus de sa Terre des Lions natale. Forcément, elle se sentait aussi concernée par les problématiques rencontrées sur ce même continent, même si sa force d'action pour les résoudre était encore plus limitée qu'à l'époque où elle était une lionne maladroite.
- Je ne sais pas si nous sommes et restons la personne que nous étions à la naissance, je pense qu'on peut évoluer, changer, s'améliorer, poursuivit Amelia en préambule de la révélation de sa première identité. Moi, avant, j'étais une lionne. La sœur de la reine de la tribu. Ca a l'air classe dit comme ça mais en fait je servais pas vraiment à grand-chose. Je fais une meilleure humaine. Et j'avais un pelage clair, ça explique peut-être ça, conclut la pâtissière avec un clin d'œil en indiquant son teint clair de son long index. Donc non, rien à voir avec la sorcière dans Hansel et Gretel, je ne sais même pas si elle est en ville mais... Vous trouvez vraiment que MOI j'ai une tête à être une méchante ? demanda la commerçante plus sidérée que quelqu'un puisse penser ça que vexée par la comparaison.
Si Deborah avait été dans ce post elle aurait certainement dit que le froid ça congèle certainement le cerveau pour mener à des conclusions pareilles mais, heureusement pour Jack, Amelia était bien trop pure et bienveillante pour avoir ce genre de pensées.
- J'y connais rien à la magie. Vous vous rappelez pas ? J'étais pas sereine de prendre votre bâton y a pas un quart d'heure. Mon truc c'est la cuisine pas le cannibalisme et encore moins le cannibalisme sur des enfants ! Ca serait gentil de ne plus penser ça de moi, ça va finir par me faire de la peine !
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________________________________________ 2021-12-23, 21:40


         


Des tartes à la pelle!






Je croisais les bras. La mine un peu revêche, je n’étais absolument pas vexé. Le soucis, c’était que je n’aimais pas tellement parler de cette période de ma vie. Avec un léger soupire, je me forçais quand même à sourire. Sourire qui devint sincère malgré tout.

« C’est compliqué. Disons que… Si je vous demande qui est Jack Frost, vous en avez une idée plus floue que si je vous demande qui est le Père Noël ou le Lapin de Pâques. On va faire simple… Autrefois mon existence auprès des autres dépendait de ma… célébrité. Si les enfants ne croyaient plus en moi, personne ne me voyait. C’est complexe. »


Je finis par faire une pause. Heureusement, le gamin m’avait bien aidé, et aujourd’hui, beaucoup de personne me connaissait. Je n’étais pas encore une star, mais beaucoup de monde savait qui j’étais.

« De toute façon, ici, la question ne se pose pas. Même si je ne suis pas célèbre, tout le monde me voit ! »


Je levais les bras au ciel, comme pour appuyer cet argument loufoque. Finalement, elle me parla de la chaleur. Je fronçais les sourcils. J’avais jamais trop aimé la chaleur. D’ailleurs, il n’y avait qu’ici que je devais la subir. En général, dans mon monde, j’allais toujours où il faisait froid. Là, j’avais du subir des chaleurs, et des grosses.

« Ouais, et on transpire, on pue la mort, on se couche tard, on se lève tôt, on retranspire, on fait rien de sa journée. Le froid, y’a que ça de vrai, c’est vivifiant ! »


J’étais habillé avec un simple pull d’ailleurs. Puisque je ne craignais pas spécialement le froid, même ici.

« Ah. L’Afrique. J’y allais rarement… Bah… Ouais, on croit pas forcément en l’esprit de l’hiver quand il fait pas si froid que ça. Mais je vous crois. Enfin, non, vous avez raison, c’est juste que je l’avais un peu oublié. »


Je savais qu’il y en avait. Mais je savais aussi que c’était quand même majoritairement peuplé de gens à la peau aussi foncé que je l’avais clair. Soudain, je m’étais approché, littéralement impressionné. Je l’observais comme si je la voyais pour la première fois. Les yeux un peu écarquillés, je la regardais avec un nouveau regard. D’ailleurs, j’étais peut être un peu trop proche, car je reculais légèrement.

« WOUAH ! Une lionne ! Genre… une lionne ? Mais c’est énorme !! Vous avez gardé des trucs de votre ancienne vie ? Je veux dire, chasser, vous lécher, détester l’eau ? On garde toujours un peu de ce qu’on a été là bas ! »


J’étais vraiment curieux. Finalement, c’était une bonne soirée qui s’annonçait. J’allais apprendre pleins de trucs !

« Non, pas forcément. Après, les vrais méchants, ils ont pas forcément un tête de méchant. Regarder Pitch Black. On lui donnerait le bon dieu sans confession. Alors que lui, c’est un vrai méchant. Il fait croire à tout le monde qu’il est revenu de tout ça, qu’il est gentil. Mais à moi, on me l’a fait pas ! Je sais que c’est un vrai méchant. Qu’il le restera toute sa vie. Parfois, les gens ne changent pas. »


J’étais dur. Mais en même temps, j’avais raison. Je ne pouvais pas le voir même en peinture. Après tout ce qu’il avait fait aux enfants de mon monde, et surtout aux Gardiens. Non, je ne pouvais pas pardonner.

« C’était une blague. Je pense que vous êtes très gentille et très charmante. Un peu trop d’ailleurs, mais ça , c’est parce que les autres sont méchants qu’on pense que des gens sont trop gentils. Une lionne ça peut manger des enfants non ? »


Je ricanais. Puis, oubliant qu’elle pouvait vite se vexer, j’ajoutais :

« Je plaisante ! »







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________________________________________ 2021-12-24, 00:33 « La vie c'est pas de la tarte ! »


         


Des tartes à la pelle!




Le passé de Jack Frost avait effectivement l'air complexe mais il avait aussi et surtout l'air particulièrement triste. Devoir son existence au bon vouloir des croyances des autres, ça ne devait pas être facile à gérer ! Et que dire de sa propre confiance en soi qu'une telle situation pouvait méchamment entamer ? Côté manque de confiance en sa propre personne, Amelia en connaissait un rayon et avait l'impression qu'elle serait devenue totalement invisible - et rapidement, de surcroit - si son existence, du moins physique, avait été liée à la capacité ou l'envie de croire en elle.
- Je suis désolée, s'excusa la commerçante, sincèrement contrite.
Elle devient bien admettre que "Jack Frost" n'était pas un nom qu'elle connaissait si bien que ça - en tout cas avant ce jour. Le Père Noël, en revanche... Disons que, oui, le jeune homme avait malheureusement bien résumé sa popularité et que même si elle avait cessé d'être biologiquement une enfant depuis longtemps (Amelia se targuant pourtant d'avoir au moins préservé son âme d'enfant) la pâtissière se sentait quand même un peu coupable et se promit de ne jamais oublier Jack Frost dorénavant, des fois que ça puisse aider.
- Je vais pas mentir, je connais effectivement mieux le Père Noël que vous, en tout cas, de réputation parce que je l'ai jamais rencontré mais je l'ai déjà dit avant. Et ça va mieux maintenant ? demanda-t-elle sincèrement intéressée. Je veux dire, vous ne vous effacez pas si moins d'enfants croient en vous ? Tout va bien ?
Amelia et son visage inquiet stoppèrent leurs questions ici au risque de donner à Jack l'impression d'être un mourant auquel elle rendait visite sur son lit d'hôpital, ce qui ne lui faisait pas justice. Il avait l'air en pleine forme et absolument pas transparent ! Ouf ! Storybrooke et les effets de son Sort Noir avaient quand même du bon, parfois.
La ville permettait aussi à l'ancienne lionne de faire des rencontres qu'elle n'aurait jamais faite sur la Terre des Lions, dont certaines qu'elle aurait pu regretter. Ainsi elle découvrit de quelle façon le gardien de l'hiver percevait la chaleur et ne put s'empêcher d'éclater d'un rire franc qui se réverbéra dans toute la rue encore silencieuse.
- D'accord, c'est vrai qu'en été y a ça aussi et que le froid c'est vivifiant ! Mais ça l'est un peu trop, si vous voulez mon avis, ajouta Amelia après avoir calmé ses soubresauts de rire. Avec toutes les vaisselles que je fais pendant le travail, j'ai de sacrées crevasses sur les mains quand c'est l'hiver. Je vais même pas vous montrer, c'est pas super joli et assez douloureux. Mais si vous avez trop chaud en été et que vous embêtez pas trop les collègues du coin, je vous laisserais peut-être passer du temps dans ma chambre froide !
L'offre était relativement sérieuse car la pâtissière avait le cœur sur la main et profitait elle aussi des joies qu'une telle pièce, quoique petite, pouvait offrir pendant les canicules - particulièrement quand son four était allumé une grande partie de la journée. La climatisation, mine de rien, était une invention bien pratique, quoiqu'extrêmement polluante.
Pour ce qui était de croire en l'esprit de l'hiver en Afrique, Amelia n'en savait rien. Tout juste aurait-elle pu dire qu'au sommet de l'Atlas on pouvait faire du ski et que dans la région on devait connaitre le froid - et donc peut-être Jack Frost.
- De toute façon tout ce qui est Père Noël, Lapin de Pâques et probablement Jack Frost ce sont aussi avant tout des croyances occidentales dans ce monde, non ? A l'origine on ne fête pas Noël et Pâques en Asie parce qu'on n'est pas catholique là-bas. Pas de base, nuança Amelia qui avait quand même deux trois notions en colonisation et mondialisation.
Elle avait aussi une assez bonne notion de ce qu'on pouvait appeler l'espace personnel et s'aperçut, de fait, rapidement que Jack avait franchi le sien en s'approchant vraiment très près de la jeune femme, pour l'observation attentive. Cette attitude troubla quelque peu Amelia qui s'en trouva même trop perplexe pour ne serait-ce que songer à reculer, elle. Si bien que ce fut Jack qui recula finalement, s'apercevant sans doute qu'il était venu la regarder d'un peu trop près. Puis l'ancienne lionne comprit pourquoi il s'était montré d'un coup aussi intéressé : manifestement le fait qu'elle ait été un jour un félin l'impressionnait énormément. Ah s'il savait que la Diku d'alors ne faisait pas spécialement honneur à son espèce d'origine, peut-être que son attitude aurait été toute autre !
Ses questions, en revanche, étaient loin d'être idiotes et certaines étaient même amusantes. Déplacées, selon certains, mais Amelia n'était pas du genre à se formaliser si on lui demandait si elle se léchait pour se laver. Même si, clairement, elle n'en faisait plus rien. Réprimant un nouveau rire, Amelia répondit sérieusement :
- Je n'ai plus aucune habitude de félin. Je me lave en prenant des douches, j'adore aller dans l'eau - et j'aimais déjà ça avant, c'est un peu un mythe de croire que tous les félins détestent l'eau, précisa d'ailleurs la pâtissière. Je ne perds pas mon contrôle quand je vois une pelote de laine non plus parce que je n'étais pas un chat domestique. J'étais une lionne, rappela-t-elle avec, contre toute attente, une forme de fierté dans la voix. Je continue par contre à aimer manger de la viande mais je n'ai jamais eu de grands instincts de chasseuse - ni d'aptitudes, en fait - et je ne la mange pas crue. Enfin, rarement, j'aime quand même bien le tartare, nuança la pâtissière qui avait toujours l'eau à la bouche quand elle parlait de cuisine. Ma sœur et sa meilleure copine ont retrouvé leur rugissement et leurs griffes mais moi j'ai seulement retrouvé mes griffes. Parfois.
Amelia n'avait pas spécialement envie d'en faire la démonstration car elle se sentait tellement bien en tant que femme et tellement nulle en tant que lionne qu'elle ne maitrisait pas tellement ce don - si tant est qu'on puisse appeler cela un don. Pour elle, c'était plutôt un handicap car ses griffes avaient tendance à sortir quand on la mettait particulièrement en colère (heureusement, il fallait déployer beaucoup d'énergie pour venir à bout de sa patience) et parfois il lui fallait vraiment longtemps pour s'en débarrasser. C'était pas du tout pratique d'avoir de véritables armes au bout des doigts quand on peinait à s'en séparer !
Mais heureusement, cette particularité, qui était la seule méthode de défense un tant soit peu efficace dont Amelia disposait, ne faisait pas d'elle une vraie méchante. A ce sujet, d'ailleurs, elle devait bien reconnaitre que certains n'en avaient pas le profil, que le mot "méchant" n'était pas toujours écrit en majuscules sur le front d'une personne. Mais la réciproque se valait également et il ne fallait pas l'oublier !
- C'est vrai, concéda la commerçante. Mais je connais des gentils qui n'ont pas l'air de l'être et le sont quand même, il faut toujours faire attention avant de juger les gens et essayer de dépasser ses a priori. Je n'en ai aucun concernant Pitch Black. Je l'ai rencontré une fois, y a longtemps, et j'ai envie de croire ce que vous sembliez dire avant, que tout le monde peut changer - lui inclus. Mais je suppose qu'il y a un passif entre vous deux que je peux à peine comprendre et de toute façon ce ne sont pas mes oignons, conclut Amelia, résolue.
L'instant d'après, Jack la rassurait en disant qu'elle n'avait pas l'air d'une méchante, plutôt d'une personne trop gentille. Hélas, ça, c'était bien vrai !
- En fait dans mon cas je suis trop gentille pas parce que les autres sont méchants, commenta Amelia qui était très réaliste quant à sa propre personnalité. J'aime voir le meilleur en chacun, je crois aux secondes chances et du coup je me fais parfois avoir, berner, ce genre de choses. J'apprends un peu de mes erreurs mais c'est plus fort que moi, je trouve ça satisfaisant d'être sympa avec les gens, de leur simplifier la vie, de les aider, de les écouter, de les épauler, de les consoler... Ce genre de choses.
La pâtissière n'épilogua pas davantage et tiqua en silence sur la dernière plaisanterie de Jack avant d'y répondre sérieusement :
- Y avait pas d'enfants humains sur la Terre des Lions alors je ne sais pas si les lions mangent les enfants. Peut-être que ça arrive dans les coins sauvages de ce monde si des humains sont assez fous pour aller parmi les lions avec un bébé mais, honnêtement, j'espère pas. J'ai rien contre le cycle de la vie, c'est comme ça que fonctionne la nature, mais je préfère pas imaginer des choses pareilles. Et je préfère manger des pâtisseries, ajouta la commerçante. Vous devriez pas faire des plaisanteries comme ça, c'est glauque.
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