« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Je crois que je n’ai pas véritablement compris ce qui se produisait quand le bateau à chuter. J’ai simplement fermer les yeux, respirer en connexion parfaite avec les battements de mon coeur et je me suis accrochée aussi bien que le pouvait à la rambarde droite du bateau. Finalement, la chute se termine et je rouvre les yeux quand je remarque que nous ne sommes donc plus à Storybrooke mais très vite, mon instinct me dit de me méfier de cet endroit, je ne sais pas trop pourquoi. Voilà qu’Hadès choisit ce moment pour aller faire trempette. Est-ce-qu’il se croit aux Bahamas ou je sais pas trop où ? Je pousse un soupir en m’approchant d’Alexis avant de finalement prendre la parole, laissant Hadès et Nyx à leurs affaires dans l’eau -ouais non, y’a aucune arrière pensées derrière tout ça, bande de dégoutants- « Vous êtes la fille de Regina non ? » dis-je finalement avec un sourire bienveillant. Elle me regarde, surprise « Oui…Comment vous savez ? » elle semble soudainement s’illuminer « Vous avez un pouvoir d’omniprésence, c’est ça ? » je souris une nouvelle fois « On peut dire ça comme ça. » « C’est Mary Poppins petite demoiselle, elle sait tout. » Elle regarde mon parapluie avec un sourire en coin « Trop cool votre parapluie ! » Je ris légèrement avant de reprendre la parole après avoir fait signe à mon parapluie de la mettre en veilleuse « Je suis contente de vous connaître. » Mon regard se pose sur l’amas brumeux au loin qui ne semble pas amical du tout, mais alors pas du tout. Hadès fait des signes sur le bateau du pêcheur. Je regarde les filles « Je crois qu’il a l’air de vouloir dire quelque chose. » « Tu veux pas aller voir ? » j’hausse les sourcils avant de poser mon regard sur mon parapluie « Euh… » Je m’excuse auprès d’Alexis avant d’ouvrir mon parapluie et prend mon envol.
J’arrive très rapidement auprès d’Hadès, restant toujours dans les airs (genre comme à la fin du deuxième film quand elle remonte l’aiguille de l’horloge là, cette scène est juste magique en vrai ! Et même quand elle s’envole aussi *0* bref je m’égare mais c’était pour l’idée quoi…)« Un problème ? » « Y’a un truc là-bas. » dit-il en désignant la brume. Je me retiens de pousser un profond soupir que ma joueuse a pousser en lisant les instructions avec même un petit rire nerveux. Retenant mon sourire, je reprends finalement la parole « Sans rire…J’avais pas remarqué tiens. C’est pour ça que vous faisiez des signes depuis tout à l’heure ? » « Ben ouais. » D’accord, je comprends mieux là… « Ça me semblait important » dit-il en haussant les épaules avant de rejoindre le pêcheur. Il est sérieux là ? Il va s’asseoir, tranquille, comme ça ? Souhaitant en comprendre plus sur cet amas brumeux, je retourne finalement sur le Hollandais avant de regarder les filles, une fois mes deux pieds sur le pont du bateau « Bon…Je ne sais pas vous mais moi, j’ai besoin de savoir ce que c’est cet amas bizarre là. » Alexis regarde l’amas brumeux avec une grimace « Ils vous ont dit quoi les deux autres là-bas ? Pourquoi ils ne reviennent pas ? » dit-elle hésitante, réfléchissant avant de reprendre « Je n’ai pas la capacité de voler…ce que je vous propose, c’est de nous faire une reconnaissance aérienne du sujet, voir s’il existe un quelconque danger…de prime abord ça pourrait être n’importe quoi…y compris un monstre marin…et j’en ai déjà combattus des sacrés sans avoir une grande grande envie de recommencer. Quand vous saurez ce que c’est, on aura qu’à y aller tous ensemble…restez surtout à bonne distance du…truc. » « Je crois qu’ils se rendent pas compte du danger en fait. Hadès semble complètement en dehors des cases et Nyx a l’air de trouver ça sympathique… Mais vous avez raison, je vais aller voir ce que c’est, il faut qu’on sache, je n’ai jamais aimé rester dans l’ignorance de cette manière. Je vous promets de ne pas m’approcher trop près de cet amas brumeux. Surtout, restez là d’accord ? Je reviens vite. Gardez-moi ça. » lui dis-je en lui donnant mon sac. J’ouvre mon parapluie « C’pas une bonne idée. » Alexis a soudainement un air blasé, sans doute sur le fait qu’Hadès est égal à lui même et semble tout de même surprise et choquée de l’attitude de Nyx, elle semble trop…trop elle en fait. Moi aussi ça m’inquiète.
Après que j’ai dit à Alexis de rester sur le pont, elle a un petit rire léger avant de reprendre la parole « Je vois pas où je peux aller d’autre. » Oui c’est pas faux « Il a raison…Vous voulez pas prendre une déesse avec vous ? Je sais pas si vous avez la capacité de porter des gens avec vous quand vous volez… » « Avec mon parapluie, je ne pourrais pas porter qui que ce soit. Là est le problème. » « D’accord, je vais vous surveiller d’ici alors…On va mettre un code en place, ça c’est « tout va bien » » dit-elle en faisant un signe simple mais visible de loin « et ça c’est « A l’aide ! » » dit-elle en faisant un signe différent « Avec Aryana et Sasha, on va veiller sur vous. » Je pose mon regard sur les deux autres jeunes femmes. Aryana avait finalement fait remonter Sasha sur le pont, tant mieux. Je souris à la jeune femme avant de lui dire que j’ai tout bien compris et ouvre mon parapluie avant de prendre à nouveau mon envol avec grâce comme d’habitude et dites pas le contraire, je suis Mary Poppins Arrivant près de la brume, je me rends compte que plus j’avance et plus il fait froid. C’était complètement givrant et pas dans le sens premier du terme, croyez moi. « Je suis pas fait pour le froid moi ! » Je soupire légèrement en tentant de m’approcher au maximum de la brume, sentant le froid frapper mon visage de plein fouet, c’était un froid désagréable, vraiment désagréable. Mais il allait rapidement falloir que je fasse marche arrière, mon regard se pose sur l’eau sous la brume qui gèle, tout comme mon parapluie qui commence à geler. Si je restais là, il allait se geler et j’allais faire une belle chute douloureuse et c’était pas dans mon ordre d’idée.
« Dios Mio… » je pose mon regard sur mon parapluie « On repart dans l’autre sens ! » dis-je alors que nous faisons demi-tour et que je viens à atterrir sur le bateau du pêcheur « Bon Hadès, faudrait penser à se bouger un peu, cette fichue brume ne me dit rien qui vaille, plus la brume avance, plus l’eau gèle, plus il fait froid et j’ai manqué de peu de geler mon parapluie. Et sans mon parapluie, je ne peux pas voler. Donc…Bref, on arrête de faire comme si on était en vacances aux Bahamas, on retourne sur le bateau et on trouve une solution…S’IL VOUS PLAIT ! » « ahahaha l’eau se gèle, c’est l’arrivée de l’hiver ! » énonce le pêcheur. Hadès le regarde, puis me regarde avant de fixer mon parapluie. Pourquoi il aime autant mon parapluie ? Ça en devient légèrement perturbant quand même, serait-il parapluiephile ? « Je pense que c’est l’arrivée de l’hiver. » Il est sérieux là ? « Il est psychologiquement instable ou c’est un perroquet réincarné ? » « Par tous les saints, je crois que je vais prendre les commandes de l’expédition parce que j’ai la rude impression que vous nous faites tourner en bourrique depuis que nous sommes là. » et ce n’est pas un chose que j’appréciais. Pas du tout même. Hadès me fait signe de décider, il me laisse les commandes apparemment « Bon déjà, on va retourner sur le bateau parce qu’elles nous attendent, vous pouvez vous téléporter non ? » je le regarde quelques instants « Alors hop ! Youpla ! Et emmenez le pêcheur et Nyx avec vous, je vous rejoins. En avant ! Je ne tolère pas les traines-savates. » « Ah non moi je reste là ! J’ai un gros poisson à prendre ! » Je me tourne vers le pêcheur « Quel gros poisson ? » je le regarde quelques instants « Cette fichue brume est en train de geler l’eau qui se trouve autour de nous, et je n’ai aucune envie de vous laisser là pour que vous soyez transformé en glaçon. »
« Celui sous l’eau qu’il y a depuis avant… » dit-il d’un ton blasé, Donc apparemment, il se trouvait sous les eaux, un très gros poisson. D’accord, ça j’ai compris mais sincèrement, pourquoi risquer son temps pour un gros poisson comme ça ? On est pas des appâts non plus. Il regarde vers l’eau et très rapidement, on perçoit tous un bloc de glace immense flotter non loin de nous. Le poisson énorme avait nagé jusqu’à la brume et était devenu un gros glaçon « Ok, bateau. » Il nous prends la main, pêcheur compris avant qu’on se trouve l’instant d’après sur le pont du Hollandais. Bah voilà quand on m’écoute ! Je me dirige vers Alexis avant de reprendre mon sac « Merci, il est temps qu’on parte maintenant. Cette brume n’est pas bonne du tout. » dis-je avant d’ouvrir mon sac, d’en sortir mille et une babioles et de finalement tendre une paire de cache oreilles très joli, sobres avec des petites licornes dessus avant de le tendre à Alexis « Juste au cas où. » Je lui souris et me dirige vers Aryana, il fallait que je parle à Aphrodite. Arrivée à sa hauteur, je prends la parole alors que je la vois ripper son manteau jusqu’au menton « Il m’a donné les commandes de l’expédition. » énonçais-je sans modestie ou quoi que ce soit. En fait, c’est plutôt moi qui avait pris les commandes avant même qu’il ne me dise de le faire mais bon « Et vous croyez tout ce qu’il vous dit ? » réplique t’elle en haussant un sourcil, blasée. Elle ajoute finalement, à vois basse « Hadès est comme un enfant. Il faut lui faire croire qu’il a le pouvoir alors qu’en réalité, c’est tout le contraire. Considérez que vous êtes sa nounou et ça se passera très bien. Entre nous, vous n’avez pas besoin de sa permission pour prendre les choses en main. » dit-elle avec un sourire avant de reprendre « Ça promet d’être amusant. » là pour le coup, je ne sais pas si elle me nargue ou si elle est sincère. Lui tournant le dos, je tourne légèrement la tête et lui souris avec un regard du genre « Et vous n’avez pas encore vu le meilleur. »
Le froid est pour moi le prix de la liberté, ah non, ça c'est une oeuvre d'Elsa. Moi c'est plutôt bienvenue dans la crique fantasmique et fantastégorique du Royal Dolton.
Pando
Sasha Hale-Bowman
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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| Conte : Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : Panique (le démon vert)
❝Les Vents de l'Hiver.❞ Sasha & la team infernale de rebelles Olympiens
Après la chute qui nous avait conduits jusqu'à se trou perdu, je faisait de nouveau une chute, mais cette fois-ci j'était toute seule à tomber et je sombrais rapidement sous l'eau, à cause du poids de mes vêtements il me fallut plusieurs secondes avant que je ne puisse remonter à la surface. Attrapant la bouée que m'avait jeté la déesse, je me laissais tirer vers le haut, tout en l'aidant comme je pouvais; une fois arrivés à bord, je jetais la bouée sur le pont, dégageait mes cheveux blond coller contre mon visage.
"Merci."Malgré le faite que j'étais toujours en colère contre elle, elle m'avais quand même aider, alors je la remerciais sans la moindre trace d'hostilité dans la voix, avant de me diriger vers la porte qui menait à l'intérieur du bateau, attrapant mon sac à dos au passage. Je savais que ce n'était vraiment pas le moment, nous avions plus urgent à faire, mais il était hors de question que je reste dans des vêtements tremper. Je me retrouvais bien vite dans un couloir avec diverse porte, certaine ouverte, d'autre non; sans perdre la moindre seconde, j'entrais dans l'une des pièces dont la porte était ouverte, c'était une sorte de salle avec une table en bois, je pouvais voir une carte dessus. Il y avait aussi une bibliothèque avec plusieurs livres et quelques étagères. Déposant mon sac sur le sol, je sortais les vêtements de rechange que j'avais décider de prendre juste au cas où la situation le demandait, pour ensuite retirer tout ceux qui était trempés, je me retrouvais bien vite en sous vêtements et ne tardais pas à enfiler ceux qui était sec. Attrapant un sac en plastique vide, je rangeait les vêtements mouillés à l'intérieur avant de le fermer puis de le ranger dans mon sac.
"J'aurais du prendre un second manteau."J'inspectais celui que j'avais pris avec moi, il était lui aussi mouillé mais j’espérais qu'il finirait par sécher, l'enfilant par dessus mon pull gris ou il y avais écrit "Rock & Roll" en grosse lettre grise; c'etait un cadeau de noël , offert par mon frère.Attachant mes cheveux dans une queue de cheval assez haute, je m'avançai près de la table en bois où se trouvait la carte, dessus se trouvait diverse île et mers, je remarquais que quelqu'un avait noté des choses sur celle-ci, mais je n'arrivais pas à en comprendre le sens, il me fallut quelques secondes de réflexion avant de comprendre que les notes était écrite en titanesque."Evidemment, ça pouvait pas être écrit en un langage compréhensible."Agacée, je marchais en direction de la petite bibliothèque, il y avait de nombreux livres anciens de diverse taille, ce qui aurait pu être utile si les nom sur les tranches n'avais pas été écrit dans le même langage que sur la carte.
Tournant les talons, je récupérais mon sac à dos avant de quitter la cabine, rejoignant les autres sur le pont. Tout le monde était de nouveau présent à bord, le pécheur avait rejoint aussi nos rang, criant encore et encore sur le faite qu'il avait quitter son bateau sans qu'on lui demande son avis."Et maintenant on fait quoi ?"La brume semblait toujours venir dans notre direction et personne ne semblait beaucoup réagir.
"C'est elle qui commande."M'informa Hadès en désignant Meredith du doigt, j'observais la nounou magique d'un air sceptique, alors que le bateau se mit à trembler sous nos pied, fronçant les sourcils je remarquais que de la glace se manifestait autour du bateau, ce qui n'était vraiment pas une bonne nouvelle."Ça c'est pas bon."Je levais les yeux pour regarder en direction de la brume qui avançait toujours lentement dans notre direction.
"Pas bon du tout."Confirmais-je, nous avions deux menaces qui pesaient sur nous, la brume et la glace, l'une d'entre elle était encore trop éloignée pour que puissions faire quelque chose contre, c'était la seconde qui était beaucoup plus alarmante et qui allait surement continuer à se propager si nous ne faisions pas quelque chose. "Ça serait le moment d'avoir un plan de génie pour qu'on puisse enfin se rendre à Volsunga sans qu'on devienne des Mr Freeze."Commentais-je à voix haute, histoire que l'on puisse tous ensemble établir un plan.
"Ben vas-y, propose !"Dit Hadès et je grimaçait, tout ce qui était stratégie et élaboration de plan n'était pas mon fort, j'avais plutôt tendance à me jeter dans le tas ou à simplement cogner, aucune de ses deux solution ne serait utile contre de la glace.
Désoler, je ne suis pas un génie, si tu avais fait des recherches avant l'expédition, on serais pas coincer ici.Quel idée de partir en expédition sans le moindre plan, ni de direction."Donc c'est ta faute, donc tu nous sors de là."Je réalisais la stupidité de mes propos que bien trop tard.
"Des recherches ? Et où t'aurais voulu que j'en fasse ? Chez ceux à qui on a volé ce bateau ?"Je baissait les yeux en direction de mes chaussures, me maudissant mentalement d'être parfois si stupide.
"Y'a des livres dans une des cabines du bateau, mais c'est écris en titanesque."Je n'étais pas certaine que cette info soit utile, mais je me décidais à la partager quand même, juste au cas où.
"Ah ben parfait! Suffit de trouver quelqu'un qui sait lire le titanesque."Je relevais les yeux pour le voir regarder tour à tour les autres membre de notre expédition."Je savais que j'aurais du prendre le chat avec, mais j'ai horreur de ces choses à poil."Des bruits de craquement se firent entendre, ça venait d'en dessous, la glace était surement en train de craqueler."On devrait peut être faire un feu sur le pont."Je n'étais peut être pas un génie, mais je n'avais pas autant de réflexion stupide à la seconde que lui, ce qui était quand même rassurant.
"On risque pas de mettre le feu au bateau si on fait ça ? Et après on aura plus de bateau."Il sembla hésiter quelques instant, prenant un air sceptique."Ah ouai..."Je choisissait de ne pas faire le moindre commentaire, me concentrant plutôt à trouver une solution, la glace allait bientôt nous bloquer sur place, si nous restions sur place encore trop longtemps, du coup la logique voudrais que nous avancions."On peut faire avancer le bateau dans une direction ? Histoire qu'on ne reste pas sur place."Je tournais la tête en direction de la barre, je n'étais pas certaine de savoir comment m'y prendre, mais je pouvais toujours tenter de faire bouger le Hollandais. Soudain, je sentis le bateau bouger, comme si il avait compris que rester sur place n'était pas une bonne idée; cela dura quelque secondes, la glace semblait avoir déjà une sacrée emprise sur Argos, qui semblait quand même faire de son possible pour s'en défaire, si j'en croyais les bruits de brisures qui se faisait entendre.
De toute évidence ce n'était pas assez, il allait falloir sortir les grand moyens pour se débarrasser de cette glace. "Tu peut essayé de faire fondre la glace toi ? Enfin faire chauffer l'eau."Hadès plissa les yeux avant de sourire."Pourquoi pas !"Hadès se rapprocha du bord et... souffla sur la glace sans grand succès."Je vais peut être tenter une boule de feu."Une boule de feu apparut dans sa main et il la jeta en direction de l'eau, ce qui eu un effet plutôt mince sur la glace. Tournant la tête en direction des filles, je les observais chacune, mon regard s'attardant sur Meredith et Nyx, d'après moi elles étaient les deux seuls qui pouvait peut être avoir un pouvoir quelconque qui pourrait nous aider, Aphrodite n'avais que son marteau et Alexis avait perdu son statut de déesse magique, elle ne devait plus vraiment avoir de pouvoir. La blonde hocha la tête avant de s'avancer vers la rambarde du bateau, elle posa une main dessus et elle se mit à briller; son énergie semblait entourer le bateau ce qui aidais à faire craqueler la glace.
"Il pourrait y mettre un petit peu du sien quand même."J'observais la glace qui semblait revenir à la charge, Nyx allait devoir maintenir la protection autant que possible."On peut avancer."Le Hollandais se mit à bouger, j'affiche un sourire triomphant, on pouvait enfin nous rendre ailleurs.
"Droit sur la brume."Dit Hadès et je tournais la tête dans sa direction pour le dévisager."Non mais tes neurones on geler à cause du froid ou quoi ?!"J'étais alarmée, nous n'avions aucune idée de ce qu'était cette brume, il y avait de forte chance pour qu'elle nous soit peut être fatal. Le dieu des enfers se contenta d'hausser les épaules, tandis que le Hollandais faisait à présent cap en direction de la brume.
"C'est n'importe quoi."Je décidais de ne pas protester encore plus, ça ne servira surement à rien."Si on meurt, je te tue."Menaçais-je en serrant les poings, le bateau lui continuait sa route.
Pando
Alexis E. Child
« Allez dans la Lumière. C'est au détour d'une Ombre que nous attends le Mal. »
| Avatar : Kaya Scodelario
Tu es comme tu es... mais malgré les erreurs, tu me rends parfois la vie de maman célibataire plus douce...
En voyant la brume au loin, j’avais enfoncé les cache-oreilles licorne que m’avait donnée Meredith sur mon crâne, les yeux écarquillés par l’appréhension. Sans doute aussi un peu par la surprise parce que pour la première fois depuis trèèèès longtemps, si ce n’était pas la toute première fois carrément, j’étais d’accord avec Hadès et je me promis mentalement de me le noter sur le calendrier de la maison si je sortais vivante de cette aventure.
- Non il a raison… Il faut qu’on aille au-devant de la brume. On est parti pour rejoindre Volsunga parce qu’on pense que c’est l’origine de notre froid, non ? Alors à quoi on ressemble si maintenant on fuit devant la première brume de glace ? C’est forcément par-là !
J’avais fait le tour du groupe pour aller me placer un peu plus loin et observer la situation. Je ne pouvais pas vraiment aider dans la partie « action » mais je pouvais devenir un soutien. C’était comme dans League of Legend. On servait tous à quelque chose, mais on avait tous des fonctions différentes et j’étais plus une Annie qu’un Teemo… voire carrément un Amumu en Jungle.
- Je sais !
Je m’étais brusquement illuminé en retournant vers le groupe tandis que Nyx et Hadès peinait à aider Argos. M’approchant d’Aryana, je lui tapotais timidement sur l’épaule.
- Euh… Excusez-moi… Est-ce que vous avez toujours la possibilité de faire apparaître des trucs ici ? Parce qu’on aurait besoin d’une groooooosse loupe.
J’avais écarté les bras beaucoup pour montrer à quel point elle était « groooooosse » la loupe que j’avais en tête.
- Un peu comme une grosse lentille de contact, vous voyez ? Elle devra être maintenue hors du bateau et dirigée vers la glace. Si Nyx utilise son pouvoir à l’intérieur, ça devrait l’amplifier.
J’avais tourné mon regard vers elle pour voir si elle avait suivi, tout en amplifiant son prénom que j’avais désormais. Je savais d’où je la connaissais… Nous avions été amie quand j’étais enfant… ça faisait si longtemps que je ne l’avais plus revue. Détournant le regard pour observer de nouveau Aphrodite, j’insistais :
- Vous pouvez faire ça ? Et pour luiiiiii…
J’avais fait un signe de tête envers Hadès, le « i » s’était amplifié par ma réfléxion.
- Un gros bidon d’essence !! C’est bien ça, non ? A répartir sur la glace pour l’aider avec un combustible… Non ? Je suis ouverte à toute proposition, hein… - Excellentes idées, Alexis. Je vois très bien qui est le cerveau du groupe.
Elle avait fait apparaître tout ce que j’avais demandé parce qu’elle était trop cool mais elle m’avait observé avec un regard impressionné en me faisant son compliment, regard que je lui avais rendu à mon tour, assez abasourdie à l’idée d’être appelée le cerveau de quoi que ce soit. J’avais rougi aussi, un tout petit peu, et un sourire timide et fier était apparu au coin de mes lèvres. Mon entraînement chez les Templiers commençait à porter ses fruits. Mais c’était pas pour autant que nous étions tirés d’affaire.
Le gros bestiau s’était gelé comme un glaçon et il y avait fort à parier que la même chose risquait de nous arriver et aux moins munis de pouvoir avant tout… Il fallait qu’on se mette à l’abri, mais comment ? On était sur un vieux rafiot craquant (sans rancune Argos), pas sur une paquebot 5 étoiles avec chauffage au sol…
- L’air chaud est moins lourd que l’air froid…
J’avais murmuré plus pour moi que pour les autres, me rappelant de mes maudits cours de physique. Et si l’air chaud était moins lourd… alors il s’élevait plus haut… C’était d’ailleurs ce qui créait les cyclones et les orages… J’avais cherché des yeux un point de vue un hauteur avant d’émettre un petit pouffement de victoire en observant le poste de garde sur le mât. J’allais forcément avoir plus chaud là-bas. Et les autres aussi.
- Ceux qui n’ont pas de boulot pour le moment, je vous propose qu’on se mette à l’abri en haut, histoire d’avoir un meilleur point de vue et d’avoir plus chaud. Meredith, vous pourriez vous envoler avec votre parapluie. Pas sûre qu’on tienne tous là-dedans… Sasha, Aryana, vous venez ?
Aryana déclina mais Sasha me suivit sur le mât. Tout en montant je tapotais le bois en m’excusant au géant de sans aucun doute lui faire mal. D’en haut, je peux apercevoir que mon travail portait ses fruits puisque la lentille amplifiait le pouvoir de Nyx.
- On va droit en enfer là.
Il avait un sourire satisfait qui m’exaspéra. Hurlant par-dessus mon panier à salade, je lui lançais :
- Ben tu vas t’y sentir comme chez toi alors ! Chauffe Marcel, chauffe ! - Ca le fait tout seul. Ça chauffe un peu trop même…
Effectivement. Une fois le feu mis en place, ça brûlait tout seul. Et ça brûlait sacrément bien… Même le bateau n’y résistait pas… J’y avais pas pensée à celle-ci… Cerveau de l’opération, mon œil ouais… bébé cerveau de l’opération alors. En effet, Argos avançait désormais bien plus vite que prévu, fonçant droit sur les flammes qui commençaient à dévorer sa coque.
Le bateau s’engouffra alors dans la brume tandis que la glace faisait d’autant plus pression sur la coque du bateau. Elle commença (dieu merci !) par éteindre le feu et l’essence, soulageant ainsi le navire du mal qui le rongeait. On voyait aussi que Nyx commençait à peiner, que la glace était plus forte que son pouvoir. Il faisait soudainement un froid de chien. Paniquée, j’avais regardé Sasha, les yeux grands ouverts, tandis que de la buée sortait de ma bouche. Argos continuait sa traversée avec peine, au milieu de nulle part et de rien tant la brume était opaque, dans un silence assourdissant.
- Ça craint punaise… ça va, tu n’as pas trop froid ? - Bordel...
Elle se recroquevilla sur elle-même. Son manteau était pas très très chaud pour l'occasion et je me doutais que ça risquerait de lui poser problème. Avec un murmure, elle précisa :
- Je commence à le sentir, je suis pas censé sentir ce genre de chose, mais là, même moi je le ressens. - Ca va aller, t'en fais pas, je vais t'aider. Tiens.
Je comprenais son sentiment, elle ressentais désormais ce que je ressentais depuis toujours en hiver mais elle n'avait pas pu s'y préparer, ne s'attendant pas à ce qu'elle ne soit pas hermétique à ce type de froid. Fouillant à la hâte dans mon sac à dos licorne, je lui enfonçais mon bonnet à pompon sur la tête et je sortais une grande écharpe en laine qui ressemblait presque à un plaid et que je lui passais autour des épaules avant de lui frictionner les bras.
- C'est pas...
Elle avait tenté de protester mais s'était stoppée net lorsque je lui avais collé le bonnet. Elle s'était contenté d'ajouté, avec un petit sourire et visiblement touchée par le geste :
- Merci. - Je t'en prie, copine.
Je lui avais lancé un clin d'oeil. On continua à avancer pendant des secondes qui parurent des minutes et des minutes qui ressemblaient à des heures. La coque du bateau grinçait par moment, comme si elle se frottait à quelque chose tout en naviguant. Quelque chose bougea autour de nous et j’échangeais un regard intrigué avec Sasha :
- C’était quoi ça ? Attends je reviens…
J’avais chuchoté avant de récupérer l’échelle et de redescendre du plus vite que je le pouvais dans ce froid mordant pour rejoindre les autres. Me penchant un peu par-dessus bord, je répétais au reste du groupe, en chuchotant :
- Qu’est-ce que c’était ?? Nyx, tu veux pas nous éclairer un peu mieux la zone ?
Avec gentillesse, elle s’exécuta directement mais rien de plus visible. En revanche, une grosse secousse vint bringuebaler tout le bateau. Une immense ombre passa alors au-dessus de nos têtes et je la suivis du regard, tout en déglutissant. Je n’arrivais pas à voir ce que c’était, la brume état trop dense mais ça semblait voler, comme une espèce de gros oiseau. Ca n’avait pas l’air de voler tout proche de nous car nous n’avions pas entendu son passage par un battement d’elle… ce qui voulait dire que l’ombre était bien plus petite que la bestiole… génial. Nouvelle secousse.
- Oh punaise… Oh punaise… Oh punaise de punaise de punaise de punaise…
Tout en paniquant, j’avais attrapé la garde de mon épée d’une main et avait fait de grands signes de l’autre pour appeler Meredith et Sasha à grand coup de cris chuchotés :
- REVENEZ !!! REVENEEEEZ !!
Reposant mon attention sur ceux déjà avec nous, je précisais :
- Il faut qu’on se tire d’ici et vite. Si on va à la confrontation avec ce truc, on est tous morts.
Regardant autour de moi, j’ajoutais :
- Y’a pas moyen d’ajouter la procession d’Argos ? Un téléportage de bateau vers le « un peu plus loin », c’est pas possible ?
J’avais regardé alternativement Aphrodite et Hadès à plusieurs reprises. Mes yeux passaient si vite d’un visage à l’autre qu’ils traduisaient mon état de panique.
- Je vais tenter ! Il y a une île au loin ou un truc en terre… Ca va le faire, c’est enfantin. - Ouais, vas-y Hadès, j’y crois.
J’avais même levé mon poing en signe de soutien avant de réagir au fait que la peur me faisait faire n’importe quoi. Depuis quand croire ce dieu était une bonne idée ? Surtout lorsqu’il précisait que c’était enfantin ? Sentant qu’il allait se lancer, je posais ma main sur son bras, comme pour le stopper dans son élan :
- Hep hep attends, te froisse pas un muscle… T’es sûr ? T’es sûr que tu sais où on est ? Tu veux pas tenter le truc avec Aphrodite ou demander à Argos de foncer fissa ?
J’haussais les épaules.
- Il a l’air de t’écouter toi… Il est venu pour ton expédition, non ?
Pour toute réponse, il posa sa main sur la mienne avant d’ouvrir la bouche et j’ai su qu’on était tous morts :
- Il y a un moment où ce n’est plus le moment d’attendre le bon moment pour agir.
Il me regardait avec beaucoup trop de confiance. On était mort. Il pris sa respiration et avant que j’eus le temps de le stopper, il précisa :
- De toute façon, on n’a plus le choix !
Un bruit d’aile se fit alors entendre et un dragon immense nous fonça alors droit dessus. J’ouvris la bouche pour hurler mais au même moment, on se téléporta.
Lorsque j’ouvris les yeux, je sentis que ma tête tournait. J’avais le visage à même des galets blancs, glacials et mes oreilles sifflaient. Relevant la tête pour me mettre en position assise, je constatais qu’on était désormais sur une immense plage de galets blancs qui n’avait pas été épargnée par le froid. Pourtant, la brume était désormais très très loin, on ne la voyait presque plus. Au loin, Argos gisait, échoué, renversé sur le côté. Bon… Cassé ! Tout le monde autour de moi était également au sol, comme s’ils avaient été projetés. Me passant une main dans les cheveux pour me les démêler, je précisais d’un ton faussement joyeux :
- Ouaaaaah c’est pas passé loin dis donc ! C’était pas mon meilleur plan. Mais plus d’oiseau chelou, c’est déjà pas mal.
Je refusais d’avouer que je venais de voir un dragon. Je refusais. Pas parce que je pensais pas ça possible mais parce que j’en avais déjà combattu un sur Neverland quand j’avais volé un œuf à la maan dragon et que c’était de loin le plus difficile animal auquel j’avais été confronté… si on comptais pas Hadès.
- Tout le monde est vivant et entier ? - Je suis le pro de la téléportation. De toute façon, comme je dis toujours, je suis le maître de la situation. Rien ne m’échappe. Absolument rien !
Et pourtant, ça venait de lui échapper. Il n’avait même pas eu le temps de terminé sa phrase qu’il vait une nouvelle fois été propulsé, complétement KO cette fois-ci. La bouche entrouverte et complétement sous le choc, j’observais son corps avant de tourner la tête dans la direction du tir. [url= https://pixel.nymag.com/imgs/daily/vulture/2019/03/06/06-captain-marvel.w700.h700.jpg]Une femme[/url] se tenait un peu plus loin, le poing tendu dans notre direction, les yeux plissés. D’un mouvement rapide qui me semblait totalement légitime, je levais les mains en l’air avant de préciser :
- Wowowowo, doucement, on se calme ! On est des visiteurs venus d’ailleurs mais on vient en paix, promis. Les Non-KO c’est sûr ! Le KO on sait jamais trop ce qu’il veut et ce qu’il fait.
J’hésitais avant de lentement bouger la main droite pour pointer mes petits camarades les uns avec les autres.
- Elle, c’est Sasha, là vous avez Nyx, par ici Aryana, puis Meredith, le KO c’est Hadès et moi je suis Alexis. On est venus pour aider…
Je la regardais avec le regard du chaton qui sentait qu’il allait se faire dépecer avant de déglutir :
- Vous êtes très forte… Je peux aller voir s’il est vivant ? Juste ça, promis.
Elle nous observa à tour de rôle et je poussais un énorme soupir de soulagement en la voyant baisser son poing.
- Je voulais juste le faire taire. - Ah… Ben ça a le mérite d’avoir été efficace…
J’avais eu un petit rire gêné avant de la voir nous passer devant pour s’approcher du dieu évanoui. Avec lenteur, je me levais à mon tour pour m’approchais de lui et je posais deux doigts sur sa gorge pour découvrir avec apaisement qu’il était encore en vie.
Hadès Bowman
« A la recherche, du Contrat Perdu ! »
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« ROAD MIAM TRIP !!! »
« Préparez le château,
on arrive ! »
Autobiographie : Moi, à nu pour vous
Nombre de mots : 69666
Publication : bientôt Co-écrit par Sasha Hale & Desmond Blake
| Conte : Hercule ϟ | Dans le monde des contes, je suis : : ☣ Hadès ☣ l'unique dieu des Enfers. ϟ
Je suis Hadès, dieu des Enfers ! Tu peux disposer, je suis là maintenant. Blablabla toi même... petit rigolo.
Téléporation in extremis. Le grand oiseau était apparu en plein coeur de la brume. Il en était sortit. Il avait foncé sur nous. Je n'avais pas réfléchis. On s'était téléporté au loin, sur ce qui semblait être une plage. J'aurai voulu nous téléporter que nous, mais quelque chose me disait qu'on aurait besoin du Hollandais pour rentrer. Donc autant le téléporter avec. Cela dit, je n'avais jamais fait voyager quelque chose d'aussi grand. Je n'aurais peut-être pas du. J'avais hésité. Mais bon... dans la vie, il ne fallait pas hésiter. Il fallait agir ! Il y avait juste eu un tout petit truc qui m'avait légèrement perturbé pendant la téléportation. Enfin, une fraction de seconde avant. Je n'avais pas réussi à saisir ce que c'était. De toute façon, il était trop tard. J'avais sentis quelque chose de dur au loin. Sans doute une île. De la terre. On pouvait y arriver, c'était un jeu d'enfant. Je n'avais juste pas prévu qu'on allait se faire bousculer dans tous les sens. C'est que téléporter un géant, je ne l'avais jamais fait. Est ce qu'elle en était consciente Alexis ? C'était pas comme téléporter un humain. Si ça échouait, ça serait sa faute. Mais comme je pouvais encore réfléchir à tout ça, c'est que ça n'avait pas échoué. Par contre, ensuite, une fois debout, il s'était passé quelque chose, mais je n'avais pas saisi quoi. Je n'en avais pas eu le temps...
J'ouvris les yeux. Difficilement. L'hiver était là. Je le sentais jusqu'à mes orteils. Il faisait froid. On devait avoisiner les moins dix mille, si ce n'était pas plus ! Je n'avais jamais ressentis une telle température dans mon corps. C'était atroce ! Moi qui aimait tant la chaleur. D'ordinaire, j'étais une boule bouillonnante de joie de vivre ! Voilà que j'en étais réduis à avoir tellement froid, que le gèle m'avait fait m'évanouir. Ouvrant les yeux - encore - je vis un regard. Quelqu'un qui se trouvait là, penché au-dessus de moi et qui m'observait avec ses deux yeux. A dire vrai non. Ce n'était pas ces yeux là. Bien trop sombre. Les yeux qui me fixaient étaient bien plus... féminins. Des yeux comme ceux là. Hum... trop souriants ? Ok. Là... ça y est. Je tiens les bons yeux. Elle avait exactement ce regard là !
« Désolé pour le mauvais coup. »
« Ne dis pas ça. » lui répondis-je. « Je suis sûr que tu as été parfaite. »
Elle m'observa sans comprendre. Moi non aussi je n'avais pas compris. Et je comprenais encore moins ce petit truc bizarre que je venais de sentir pour la seconde fois. En tout cas, une chose était sûre, elle portait cette tenue. Ca n'avait aucun rapport avec ce que je venais de dire et de penser ou de sentir. Et en parlant de tenue, il y avait un bas aussi. C'était juste que là c'était le haut. Je me focalisais un peu trop sur le haut. Je suis sûr qu'avec ce haut elle aurait été parfaite. Il n'y avait pas de raisons qu'elle soit désolé. Elle me tendit la main pour m'aider à me lever. J'aurai bien dit que je l'aurais fait par moi même, mais j'aimais bien l'idée de ce contact. Et puis, il était déjà trop tard, j'avais ma mains dans la sienne. Bon sang qu'elle avait de la force ! J'étais ravis de me retrouver sur mes deux pieds. Je les avais d'ailleurs observés quelques instants, avant de me redresser et de regarder le restant du groupe, puis la jeune femme.
« Ais-je déjà dit qu'il y avait trois types de femmes ? » demandais-je.
Je voyais d'ici que Sasha n'avait pas envie que je déballe cette histoire. Je la contais à beaucoup de monde. Faut dire que quand on avait vécu autant de vies, et réscussité tellement de fois, il arrivait qu'on se répète.
« Il y a les Merida. Belles, fascinantes, sexy en toute occasion. » dis-je sûr de moi. « Et aussi les Merida. Belles, fascinantes, sexy en toute occasion. »
J'avais la sensation de m'être répété. Sans doute une erreur de calibrage de mes pensées. C'était quoi les autres types de femmes ?
« Ah et la troisième ! Les Merida. Belles, fascinantes... »
« Sexy en toute occasion. » me coupa t'elle.
« Oui ! Tu suis, c'est super ! Tu es adorable ! » m'exclamais-je en la détaillant un peu trop.
Elle était belle, fascinante... et je m'emballais un peu. Fallait que je me ressaisisse.
« Ce que je voulais dire par là, c'est qu'il y a trois types de femmes. Il y a les Merida. Belles... »
« Il est marié. » me coupa Aphrodite. « C'est bien ce que tu voulais dire à notre sauveuse, n'est ce pas ? »
« Je crois. » laissais-je échapper, peu sûr de moi.
Aphrodite me prit la main afin de m'amener à l'écart. Je me laissais faire. J'avais du mal à tout mettre en place dans mon cerveau. Un petit coup de main à ce moment précis, c'était peut-être pas de refus. Et puis, j'avais pris un sale coup.
« Qu'est ce que vous faites ici ? Vous venez de Volsunga ? » demanda la Merida, belle, fascisante, sexy, pas Merida - ce qui du coup posait problème.
« On cherche Volsunga. On n'en vient pas. Moi je viens de là bas. Et eux d'ici, mais avant de là bas avec moi. » dis-je en me détachant d'Aphrodite, dont j'avais lâché la main, afin d'indiquer d'où on venait - et où se trouvait le Hollandais Volant - et d'où venaient les autres.
Tout devait être bien plus clair pour la jeune femme, qui me regarda avec un regard comme celui évoqué plus haut, au moment où j'avais ouvert les yeux.
« Je suis Hadès. Dieu et maître des Enfers. » précisais-je avant de jeter un regard à Sasha. « Actuellement à la retraite. Mais toujours dieu. Et toujours infernal à ses heures perdus. Et je suis marié. » dis-je sans m'en rendre compte, avant de tourner la tête vers Aphrodite. « Ah ben t'avais vue juste. Je viens de le dire. »
Elle était adorable. Je ne savais plus trop laquelle d'ailleurs. De toute façon, toutes les femmes l'étaient. Toutes les Merida. Enfin, ma Merida, et les autres qui n'étaient pas Merida. Mais Merida était la plus adorable des vraies, et des fausses Merida. Ce qui rendait Merida parfaite en tout point.
« Galatée. Et si vous êtes ici, il n'y a que deux raisons. Soit vous êtes venu de leur part, soit vous les fuyez. »
« On est venu de leur part. » dis-je sûr de moi, tandis que Aphrodite posa sa main contre mon bras pour me retenir.
Elle ne voulait pas que je continue de parler ?
« Ce que Hadès veut dire... »
« Dieu des Enfers et maître à la retraite. » la coupais-je.
Elle me regarda en faisant une petite moue et en levant les yeux au ciel.
« Ce qu'il veut dire c'est qu'on vient de la part de personnes que vous ne connaissez pas, et qu'on cherche simplement le chemin de Volsunga. Mais de qui parliez vous ? »
Galatée avait fermé le poing pendant que je parlais, puis elle s'était détendue ensuite. C'est fou que je n'avais pas tilté sur ce détail plus tôt. Pointant son poing du doigt, je tournais la tête vers Aphrodite, et lui murmurait la suite, tout en mettant mon autre main devant ma bouche pour faire discret.
« Je crois qu'elle était à deux poings de nous attaquer une nouvelle fois. »
« J'ai vue. » répondit la déesse à demi gênée en regardant la jeune femme qui semblait écouter et comprendre tout ce que je murmurais.
« Je crois qu'elle nous entend. »
« Hadès ? Tu pointes son poing du doigt, et tu ne murmures pas. Tu parles à voix haute. »
Soit. J'étais peut-être pas le plus discret des agents secrets. Et fort heureusement, je n'étais même pas un agent secret. Du coup, je fis face à Galatée. Sexy comme nom !
« Je suis Hadès. » débutais-je, avant d'entendre Aphrodite soupirer.
Elle me sortait de mon discours. Je ne savais plus où j'en étais...
« Et je... tout ça pour dire qu'on vient d'ailleurs qu'ici et qu'on a froid. Il n'y aurait pas un endroit au chaud pour vous réchauffer ? » dis-je. « Nous réchauffer. » me rattrapais-je. « Vous et nous réchauffer, chacun dans notre coin. Mais au même endroit. C'est plus simple pour discuter. Au pire, on se réchauffe à tour de rôle et on discute entre deux réchauffage. »
« Je vais vous conduire au campement. » dit-elle en me regardant fixement, avant de laisser échapper un bref sourire et de faire volte face pour se mettre à marcher.
Je levais le pouce en direction du groupe.
« Vous avez élu le meilleur chef qui soit ! » m'exclamais-je en me mettant en marche.
Ca paraissait trop simple. Normal, j'étais de la partie ! J'étais le dieu de la simplicité. Tout en moi l'était ! C'était ça la perfection !
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“ Vous ne pourrez jamais comprendre.
Tout ce que je fais, je le fais pour Elliot. ”
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Je n'avais aucune confiance en Galatée. Elle avait plongé Hadès dans l'inconscience l'espace de quelques minutes. C'était suffisant pour me méfier d'elle. Le pouvoir qui s'échappait de son poing était-il d'origine titanesque ? Il fallait au moins ça pour mettre un dieu hors jeu. Je lui emboîtai le pas alors qu'elle nous invitait à la suivre jusqu'à son campement. Au bout de quelques secondes, je réalisai qu'Hadès ne nous accompagnait pas. Aussi je me stoppai et me retournai.
"Qu'est-ce qu'il y a, encore ?" soupirai-je.
"Rien." répondit-il. "C'est juste que... vous n'avez qu'à y aller en premier. Je vais rester ici pour mettre le bateau en marche. Je ne compte pas m'éterniser. On sait jamais. Et puis j'ai promis d'être de retour dans moins de trois jours."
Il eut un petit sourire.
"Sasha reste avec." ajouta-t-il précipitamment.
Nyx ouvrit la bouche mais il la coupa :
"Ok, tu viens aussi."
"Vous voulez rester sur la plage, à découvert ?" fit Galatée, dubitative.
D'un geste expert, il lécha le bout de son index pour le lever au vent. Après quoi il lança, assuré :
"Oui, je le sens bien."
Devais-je lui rappeler qu'il n'avait aucune intuition ? Toute cette expédition en était bien la preuve. Cependant, j'en avais assez de le materner.
"Mais ne vous privez pas de cette petite escapade pour moi." reprit-il.
"Nous n'en avons pas l'intention." déclarai-je d'un ton tranquille.
Puis j'ajoutai à l'adresse de Nyx et de Sasha :
"Arrangez-vous comme vous voulez, mais je veux voir Hadès en train de 'réparer' le bateau. Filmez avec votre téléphone s'il le faut. Il y a moyen de gagner gros sur Youtube, à mon avis."
Je leur adressai un sourire entendu avant de me détourner. Je faillis conseiller à Nyx de se montrer prudente, car le dieu infernal risquait d'abuser de sa gentillesse, mais après tout, ce n'était pas mes affaires. C'est avec l'expérience que l'on se forge le caractère.
Galatée nous observa tous puis fixa Hadès, les yeux plissés. Finalement, elle leva les yeux au ciel et commença à marcher vers les dunes.
"C'est parti..." dis-je avec un enthousiasme modéré.
Les dunes étaient en réalité de gros monticules de galets, tout comme ceux qui recouvraient la plage. Ils étaient durs contre mes pieds. Je les sentais à travers les semelles pourtant épaisses de mes bottines. J'accélérai l'allure afin de rattraper la jeune femme en armure qui nous distançait, peu encline à nous attendre, de toute évidence.
"Ca vous arrive souvent de mettre KO les gens qui vous agacent ?" lançai-je sans cérémonie.
Elle continuait de marcher à un bon rythme et comme elle avait de plus grandes jambes que moi, je peinais à rester à sa hauteur. C'était énervant.
"Il parlait trop. Il parle toujours autant ?"
"Il faudrait mieux éviter de le recroiser." dis-je pour toute réponse.
Elle s'arrêta pour me regarder, suspicieuse.
"Vous êtes venus à bord d'un magnifique bateau. Pourquoi son capitaine n'est pas venu avec vous ?"
"Nous avons un capitaine. C'est elle." dis-je tout en désignant Mary Poppins (n'était-elle pas la directrice des opérations ?).
Après un petit silence, j'ajoutai :
"C'est vrai, nous n'avons pas de capitaine. Nous sommes partis précipitamment. C'est une mission secrète."
Elle continuait de m'observer avec insistance. Je fronçai les sourcils, réalisant qu'elle n'allait sûrement pas bouger tant que je ne lui fournirai pas de réponse satisfaisante.
"Vous avez l'intention de prendre racine ?" lançai-je, hautaine.
Elle détourna enfin le regard et se remit en route. Une fois en haut des dunes, j'aperçus une trentaine de tentes rassemblées ou dispersées ça et là, formant un campement rudimentaire. Des gens se déplaçaient entre elles et vaquaient à leurs occupations. Je notai qu'aucun ne portait d'armure aussi sophistiquée que celle de Galatée. Certains avaient des sabres à leur côté mais leurs vêtements étaient rustiques. Autre chose attira mon attention : sur les toits plats des tentes, on avait disposé quelques galets blancs, les mêmes que ceux qui recouvraient le sol.
"Pourquoi avoir mis des galets sur les tentes ? C'est un rituel de protection ?" demandai-je, plutôt ironique.
"C'est de l'argile. La lumière du soleil se reflète sur ces pierres. Elle empêche les Elohims de venir jusqu'ici." expliqua Galatée.
"Ingénieux." commentai-je.
Nous descendîmes le versant de la dune -avec beaucoup moins d'assurance que la jeune femme, car les galets manquèrent de me faire perdre l'équilibre plusieurs fois- et une fois en bas, trois gardes s'approchèrent. L'un d'eux commença à parler dans une langue qui m'était inconnue. Galatée échangea avec lui. Je croisai les bras, contrariée de ne rien comprendre. Si ça se trouvait, ils conversaient tranquillement de la meilleure façon de nous tendre un piège, ou de nous rôtir pour le dîner. Pour finir, elle posa la main sur son épaule, il fit de même, et ils posèrent leurs fronts l'un contre l'autre durant quelques secondes. Après quoi, elle s'éloigna et s'engagea dans le campement.
"Vous avez parlé de Volsunga tout à l'heure." déclarai-je tout en la rattrapant -une fois encore. "Savez-vous comment s'y rendre ?"
"Vous êtes déjà à Volsunga."
J'eus une moue mi-soulagée, mi-soucieuse.
"Hadès va être encore plus insupportable quand il le saura." soupirai-je, fataliste.
A notre passage, les gens nous observaient avec curiosité. La majeure partie cessait même ses activités pour nous fixer avec des yeux de merlan frits, comme s'ils n'avaient jamais vus d'étrangers de toute leur vie. Ce comportement me rappelait celui d'un petit village perdu au Nord de la France, appelé Résigny. Je n'y avais fait qu'un court passage en août 1957 mais la froideur des habitants m'avait marquée.
Galatée continua de marcher de son pas énergique. Je maintenais la cadence, tout du moins jusqu'à ce que j'entende une voix résonner dans ma tête :
"Aphro ?"
La femme en armure me jeta un coup d'oeil. Elle avait remarqué que j'avais la tête ailleurs. "On est sur le Hollandais." poursuivit Hadès. "Y a Sasha à côté de moi. Et la blonde."
Comme il n'ajoutait rien de plus, je lui envoyai mentalement :
"Et ?"
"Ah, oui !" fit-il comme s'il avait oublié quelque chose. "Terminé. Roger."
Je clignai des yeux, indécise quant au contenu de ce message inutile. S'agissait-il d'une blague ou d'une énigme ? Il avait prononcé le dernier prénom à la française. Donc, ça ne m'évoquait pas grand-chose. Avais-je connu un Roger à Résigny ? Si tel était le cas, ça ne m'avait pas marquée. Et comme Hadès ne connaissait rien de ce village, ça n'avait sûrement aucun lien.
"Pourquoi tu as dit 'Roger' ?" fis-je à haute voix tout en dévisageant Galatée.
Cette dernière m'offrit son regard le plus perplexe. "Parce que c'est terminé." précisa Hadès comme si c'était évident.
"C'est un massage codé ?" demandai-je, de plus en plus déroutée. "Enfin je veux dire un message codé ?"
Il me perturbait tellement que j'en venais à penser de travers.
"C'est comme dans les films : on est dans la mission sauvetage de l'été. On fait le point tous les quarts d'heure, et quand tu as fini de penser, tu dis : 'Terminé. Roger.' "
"MAIS POURQUOI ROGER ?" criai-je dans ma tête, au comble de l'exaspération.
Et soudain, je compris (car j'étais beaucoup plus intelligente que ma joueuse ) : c'était un terme usité en aviation pour signifier "j'ai reçu la totalité de votre message". Sauf qu'Hadès, comme l'imbécile qu'il était, le prononçait mal.
"Ok." songeai-je avec consternation. "Bien reçu... Roger."
Cependant, j'avais fait l'effort de le prononcer de la bonne manière. En plus, ça me rappelait quelqu'un que j'aimais bien, ce qui me mettais de bonne humeur. Après quoi, j'ajoutai de vive voix à Galatée :
"Ca m'arrive de parler toute seule, parfois. Je n'espère pas que c'est le genre de choses qui titille votre poing."
Je lui adressai un sourire crispé tout en observant sa main, légèrement anxieuse. A cet instant, je remarquai que nous étions arrivées devant une tente. La jeune femme, en guise de réponse à mes propos, esquissa un sourire nébuleux. Puis, tout en regardant vers la tente, elle lança :
"Je vais rentrer seule. Voir s'ils acceptent de vous recevoir. Ne vous éloignez pas et ne faites pas de bêtises."
Son intonation était à la fois sévère et menaçante, similaire à celui d'une mère. Je plissai des yeux, irritée d'être considérée comme une enfant par une inconnue à la gâchette facile. Elle disparut sous la tente. Bon débarras.
Je secouai la tête et observai quelques étalages. Le campement avait des allures de marché en raison de certains cageots emplis de divers matériaux récupérés sur des épaves de navires. Comme j'ignorais combien de temps il faudrait attendre, et que j'avais toujours mal aux pieds, j'allai m'asseoir sur une caisse retournée, après avoir enlevé mon sac à dos. J'adressai un rapide sourire à un villageois qui semblait toujours aussi traumatisé par notre présence, après quoi je soupirai.
Une odeur sucrée attira alors mon attention. A la fois stressante et empreinte de ténèbres. Pleine d'appréhension, je tournai lentement la tête vers la gauche... et me retrouvai nez à nez avec une cohorte de menus objets verts tirant sur le marron. Leur forme était légèrement différente, mais ils m'évoquèrent des pommes. Un tressaillement me parcourut. Je restai tétanisée, le regard braqué sur les fruits qui menaçaient de me sauter à la gorge. Ma respiration se fit plus rapide et irrégulière. Bien que je me savais parfaitement capable de survivre sans avoir besoin de respirer, c'était plus fort que moi. Je paniquais. Mon coeur s'emballait.
"Alexis ?" demandai-je d'une toute petite voix en articulant à peine. "Pourrais-tu faire quelque chose pour moi ?"
"Oui, bien sûr, qu'est-ce qui se passe ?" fit-elle, surprise.
Je me mordis les lèvres afin de bien réfléchir.
"Il faudrait que tu me donnes mon Marteau. Il est accroché à mon sac."
J'aurais pu me pencher et le faire moi-même mais pour ça, il aurait fallu interrompre le contact visuel avec les semblants de pommes et c'était au-dessus de mes forces. Le villageois semblait nerveux. Je réalisai que si j'écrabouillais tous les fruits, on risquait de nous chasser du campement, ou pire encore. C'était probablement le peu de denrées dont disposaient ces gens. En d'autres circonstances, je m'en serais moquée, mais nous étions dans un endroit infesté de dragons et de potentiels autres dangers. Il fallait se montrer diplomate.
"Non, oublie le Marteau." rétorquai-je. "Il faudrait plutôt essayer de trouver quelque chose pour... couvrir ces fruits. Totalement."
Il y eut un silence beaucoup trop long à mon goût, et enfin Alexis s'écria, son regard s'illuminant subitement :
"Ooooh ! Vous inquiétez pas, Alexis à la rescouuuuuu..."
Elle était en train d'essayer de pousser l'établi de toutes ses forces mais bien évidemment, il ne bougea pas d'un millimètre. Tout ce qu'elle parvint à faire, c'est à faire tomber une pomme qui roula dans ma direction. Je sursautai.
"N'ayez pas peur, je suis là, je suis là." dit la jeune femme tout en lui courant après avec autant de précautions que s'il s'agissait d'une mygale.
Brusquement, elle sauta dessus afin de l'immobiliser.
"Je l'ai !" s'écria-t-elle en l'agitant toute fière, devant mon nez (puisqu'elle se trouvait à genoux).
Je déglutis avec peine, essayant de garder contenance alors que l'odeur du fruit se faisait plus prononcé.
"Ouuups pardon !"
S'apercevant enfin de sa maladresse, elle se releva, recula, posa le fruit sur l'étal et alla ensuite chercher une sorte de toile de pêcheur qu'elle jeta de toutes ses forces sur les maudites pommes. Elle s'assura ensuite qu'elles étaient toutes couvertes. Un peu essoufflée, elle s'installa ensuite à côté de moi avec un sourire.
"Problème réglé !"
Je lui jetai un regard incertain, le souffle court et le coeur battant, avant d'observer brièvement Mary Poppins. J'avais demandé de l'aide à Alexis car je comptais sur sa discrétion, mais c'était peine perdue. La nurse n'avait rien manqué de la scène et aurait sûrement à redire à ce sujet. Je levai fièrement le menton, décidant qu'aucune remarque n'allait m'atteindre. J'étais une déesse après tout. Je n'avais de compte à rendre à personne. J'étais carpophobe si je le souhaitais... même si j'aurais préféré ne pas l'être.
Alexis me tendit gentiment un biscuit en forme de tête de licorne, avec une couche de chocolat sur le dessous.
"Un bichcuit ?" proposa-t-elle alors qu'elle en avait un à moitié dans la bouche. "Cha va vous faire du bien. Les licornes, cha rachure."
Elle en déposa un dans ma main blême avec un sourire adorable. Puis, elle avala et demanda :
"Ca fait longtemps que vous avez peur des fruits ? Qu'est-ce qu'ils vous ont fait ?"
Pour commencer, je me levai sur mes jambes vacillantes et me déplaçai d'un bon mètre, histoire de mettre de la distance avec les pommes. A présent qu'elles étaient couvertes, j'étais capable de bouger à nouveau.
"C'est compliqué." articulai-je, évasive.
Comme je me doutais qu'elle n'allait pas se contenter de cette 'explication', j'ajoutai d'un ton acide :
"Pour faire court, c'est de la faute d'Hadès."
Avec une moue, je réalisai :
"On pourrait résumer beaucoup de choses avec cette phrase."
Je passai une main dans ma nuque, exhalai un peu d'air et tournai la tête vers la tente. Galatée tardait à revenir. Je détestais attendre. J'avais décidé d'entrer si elle n'était pas sortie d'ici une minute. Il me fallait de l'action de toute urgence. Je grignotai la petite licorne dans un état second.
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Ali Nacer
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| Conte : Aladdin | Dans le monde des contes, je suis : : Le héros au coeur pur
Ali en Guest, en bonus Emaline en pnj , quelques personnes citées et des bébés
Pendant ce temps a Storybrooke , nous retrouvons au Palais Bleu demeure du Sultan d'Agrabah. Quoi nous sommes chez le père de la Princesse Jasmine ? Pas tout a fait ! Nous sommes chez le Prince Scarabée qui a succédé au titre de son beau père. Enfin beau père de sa première épouse. Parce que Monsieur Nacer, possédait le droit d' en avoir plusieurs. Parce qu'il respectait plus les lois de son ancien royaume, que celles de cette ville ou milles et une histoire était racontées: Storybrooke. Il n'avait qu'un titre décoratif dans ce Royaume moderne. Mais pourquoi renier cette ville ? Tout simplement , pour lui c'était une cage ou on l'avait emprisonné lui pour le priver de ses racines. Incapable de considérer la ville du Maine, comme chez lui.
Malgré son nouveau départ, Celebre pour avoir un ''Hareem Girls''. Connu aussi pour être le Directeur de L'Orphelinat , voyageur dans des mondes de Princesses, Gambit membre de la ligue de super héros de L'Adjoint du maire, Ambassadeur de l'Hotel qui a accueillit le peuple de la ville de Gravity Fall, a Storybrooke. Et connu pour avoir une personnalité de boulet . Nous sommes chez une personne hiérarchiquement bien connu de notre société. Mais pourquoi nous retrouvons dans ce Château Oriental ? Parce que nous désirons en savoir un plus de comment les habitants de Storybrooke vivent cette anormalité saisonnière.
Nous sommes le 16 mai 2019. La Grande horloge de la couche du Roi indique qu'il est cinq heures et quinze du matin. Et cette fois-ci, sa pendule n'était pas figée dans le temps, comme cet été . C'était l'heure ou dans une chaumière abandonnée en plein milieu d'un des huit déserts que le Scarabée avait poussé ses premiers cris. Aujourd'hui vous pouvez en conclure que c'était son anniversaire! Mais comme toujours le Karma, n'était pas en sa faveur, depuis ce fameux kidnapping maléfique que la méchante Reine avait accomplie. Qu'on pouvait aussi surnommer Malédiction. Oui toujours aussi rancunier.
Aujourd'hui, pour le monde entier et celui tous les contes , une Ère tenebreuse et glaciale allait naître, sauf si. Vous avez juste a lire la mission pour le savoir. Autrefois, ce jour pour le peuple Agrabanais, annonçait la naissance d'un Messie.D'un bébé prophétique pour le Royaume d'Agrabah. D'un libérateur pour vaincre une Ère morose qui se rependait comme la peste sur les huits déserts. D'ou provenait cette menace obscure ? Du Netherworld. Un monde démoniaque ou de puissantes créatures vaporeuses, du nom Dijinn vivaient attendant leur heure. Un endroit ou tous les secrets désertiques étaient enfoui. Royaume, gouverné par un chaton. Mais il ne faut pas se fier aux apparences. Mignon, mais dévastateur sont les chats.
Mais Aujourd'hui il n'était pas sauveur . Il était seulement témoin. Il pouvait vous confirmer, que ce n'était pas un apocalypse miaulant qui viendra ruiner son anniversaire princier. Non c'était pire! Un Clown gachera celui-ci ..
Pour se divertir, avait-t-il invité une troupe artistique d'un cirque pour lui offrir un spectacle? Après tout, le cirque avait une place importante dans son coeur. Cela le liait a ses racines déracinées. Parce qu'enfant, il avait deja cette attirance pour les cieux. Il faisait des acrobaties dans les airs. Il était trapéziste. Non ! Le Clown n'avait aucun lien avec son choix de cadeau. Vous allez comprendre en lisant la suite.
Comme vous le savez, depuis le premier du mois, le cycle saisonnier de Dame nature était déboussolée. Et ce n'était pas la faute de l'amour. Ni même la faute d'un homme,car l'amour tue les grands destins. Mais avec ses amis , les plus intimes, il cherchait une explication plausible a cette situation anormale. Du coté de son meilleur ami Viking, lui non plus ne trouvait aucune réponse dans ses croyances nordiques. Il ne pas croyait pas en le divin grec. Mais il aurait dut car en réalité toute cette histoire était divine.
Mais pourquoi chercher a comprendre la situation ? Parce que contrairement, aux terriens Le Sultan était différent. Et La moitié démoniaque d'Aladdin était en train de mourir. Faute a qui ? Faute a une femme! Les femmes allaient le mener au trépas. Depuis toujours , il le ressentait. Il n'avait même pas besoin d'un prophète, ni même un oracle pour lui prédire que sa véritable mort avait un lien, avec une demoiselle. Le froid était une faiblesse, pour les Dijinn. Ceci nuisait a leur état de santé, car les génies devaient garder une température corporel de 106.7 degré. Donc vous l'avez compris , le climat perdait en degré et lui aussi. C'était pour cette raison que pendant...
qu'une bande de tarés ( C'est pas moi, c'était dans le script ) comme disait l'animateur, qui ressemblait a un clown , de l’émission Slife du 15 mai 2019 , avait précisé aux informations, que ceux ci: Il parlait de la bande de tarés, avait volé un navire du nom du Hollondais Volant. Krane, le viking était furieux a cette révélation, il était présent lors de la diffusion de l'émission,on partait sans lui en expédition naviguer vers des horizons hivernales. Plus précisément vers le Royaume portait le nom de Volsunga. Heureusement, pour le Berserker, la télévision du Sultan avait survécu a la colère de l'ourson colérique. Curieux, dans ses grimoires magiques, Aladdin avait chercher des informations sur ce monde. Il avait finit par trouver la reponse. Il s'agissait des enfers de ce monde. Oui, celui ci possédait des livres et artefacts enchantés , parce que sans le vouloir le Sultan baignait dans la magie, a cause de son royaume et ses racines familières de sang et adoptives. Au fond de lui, il regrettait de ne pas faire parti du voyage , meme s'il aurait une béquille pour l'équipage. Donc il espérait que ses tarés avaient l'étoffe d'héros. Et que le souci hormonal de Dame nature allait se résoudre, grace a eux. Parce qu'il avait envie de survivre, mais surtout vivre pour voir sa fin heureuse grandir.
Pendant que les héros naviguaient vers l'aventure. Le scarabée lui naviguait vers la luxure et l'amour , il prenait du bon temps en solo et en duo, sous la couette. Pourquoi ? Pour se réchauffer, malgré les tonnes de fourrures que son meilleur ami Viking lui avait prêter, il avait besoin de chaleur ''humaine''. Cette chaleur qui allait récolter dans les bras de sa gouvernante favorite et l'amour de sa vie, sa démone angélique. Endormi contre celle ci, après son moment calin, envelopper dans ses ailes jusqu'à l'heure de sa fameuse sortie, hors de sa forteresse.
Il était dix heures du matin, tout le monde était pret pour cette journée magasinage pour son anniversaire. Tout le monde avait vetue son habit d'hiver. Mais qui était tout le monde ? Emaline, une des colocataires et amie d enfance du Sultan, les enfants de celui ci : Kenza Alienore et les jumeaux Maverick Wayne, Lauralie. Fruits de deux femmes différentes. Krane notre chauffeur, meilleur ami et porteur de paquets. Et bien sûr Ali. Mais qui allait veiller a la protection de sa démone ? Après tout , Aladdin était fiché ennemi de plusieurs personnes..justement pour elle. C'était Violette qui allait etre la gardienne. Amie proche de confiance ,avec qui il essayait de se redonner confiance avec le sexe opposé, parce qu avec toutes ses mauvaises expériences et son vécu. Il méprisait a présent le sexe opposé, sauf pour quelques figures féminins comme son amie Violette qui était une héroïne et justicière. Elle etait parfaite pour le rôle de gardienne des secrets. Parce que peu de personnes étaient au courant de l'existence d'EMA, la maison démone. Et seul lui et son père adoptif savaient ou se cachait le grimoire , plus précisément le coeur de celle-ci. Et meme si sous la torture, cette information n allait pas etre révélée. En l'absence d'Ali et en cas de pépins, Violette pouvait compter sur Papa Stanford .
Malgré l'état de santé, Aladdin qui avait un physique changé a cause du climat hivernale. Chevelure grisonnante, teint fantome avec des reflets bleutées, Yeux cernés. Il frissonnait et transpirait un peu trop que sous son habit de neige. Il était trempé. Il était fiévreux. C'était les premiers symptômes, mais plus que les jours avançaient, plus que son état de santé se dégradait soues les yeux de son entourage. Mais il ne se laissait pas abattre par les conséquences relier a son coté dijinn. Et allait faire les boutiques du centre ville, quand même. Après tout c'était son anniversaire et il était a présent majeur. Peu de gens, le savait parce qu'il avait toujours menti sur son âge.
Centre ville , la petite troupe avait pendant des heures, magasiner dans plusieurs boutiques. Emaline et Kenza avaient été gâtée comme des princesses. Tout ce qu'elles désiraient, elles l'obtenaient. Il avait même penser a sa démone, avec un petit présent. Et le Sultan avait finalement trouver des bijoux a son gout pour son anniversaire. Meme si la blondinette n était pas familière avec les poupons, vu que Kenza était plus autonome que les jumeaux qu'Ali portait dans un porte bébé contre lui. Emaline s'occupait a merveille de la petite durant cette sortie. Et Ali était heureux de cette image. Parce que ses enfants ne possédaient pas de modele féminin. Nous étions devant une boutique de costumes de luxe pour hommes, le Viking était a l'intérieur ? Mais Qu'est-ce qu il foutait la dedans ? Ne cherchez pas la logique. Est-ce qu'il comptait changer de look pour séduire sa dragonne ? Peut-etre. Pour séduire une femme, les hommes étaient prêt a tout non? Même a ne pas rester eux meme et se déguiser en Prince.
Pendant ce temps là, L'Arabe , les enfants et son amie d'enfance allaient porter les paquets a la camionnette du Viking, mais soudainement ceux ci se faisaient aborder par l'Animateur de l’émission Slife, alors qu'Ali venait de fermer la portière de la voiture. L'homme etait accompagné d'un cameraman. Encore une fois, Aladdin allait passer a la télévision. Ce qui lui plaisait comme d'habitude, malgré son etat négligée. En plus , comme par hasard, il avait le temps de discuter avec ce drôle de personnage clownesque. Parce qu'il avait attendre le Viking , les jumeaux dormaient paisibles contre leur père . Et Emaline, apprenait a la gamine de son vieil ami a faire des singeries, plus précisément des grimaces , a la Camera. Ce qui amusait l'enfant et occupait celle ci pendant que son père se faisait l’interview .Micro en mains l'Animateur parlait..
Ah voilà un storybrookien en chair et en os ! Comme nous tous d'ailleurs ! Como te va, amigo ? Légèrement insulté de se faire traiter comme un Storybrookien. Alors que corps et âme. Dans son coeur il était Agrabanais a tout jamais. Il grimaçait. Donc il préférait apporter cette précision et l'offrir a tout le monde qui le visionnait a la télévision : Un Agrabanais en chair et os nuance Monsieur ! Non je ne suis pas vous tous. Et surtout pas un Storybrookien. Non l'Arabe n'avait pas envie, de se considérer comme tout le monde. Il était unique en son genre. Il faisait sa petite vie a Storybrooke , parce qu'il n avait pas le choix. C'est pour Slife. Ti souris, ti dit que t'es content et tu regardes la camera. Malgré son accent espagnol, Ali comprenait la moitié de ses paroles, parce qu'il parlait de quelques langues , mais pas l’espagnol. Heureusement, celui ci il était mélangé avec du Français. Et il avait aussi ses mimiques qui pouvait aider le Sultan a comprendre cet homme.
Donc un large sourire se dessinait sur sa bouche. Un sourire digne de son Disney. Regardant la caméra de ses prunelles noisettes et fatiguées. Il répondait a la question de l'animateur: - Malgré les prévisions météorologiques, ca peut aller c'est mon anniversaire. C'était important de le signaler a tout le monde. Parce que l'Agrabanais aimait bien attirer l'attention et avoir son petit moment privilégié.
L'animateur disait d'un ton de voix enthousiasme : Ah mais si c'est ton anniversaire, on va chanti ne cha-anson ! » Et celui ci se tournait vers la caméra et chantait : « Yoyeux annivelsaire ! Yoyeux annivelsaire ! Ah ça li fi pas sans public. » Ensuite il ajoutait en se coupant. Oui il chantait seul, et c'était bizarre pour lui. Il décidait donc du coup revenir à l'interview et dire a l'homme qui symbolisait le soleil : « La neige ne va pas tarder à tombi. Vous allez faire des bonhommes de neige ou de la louge ? » Ali n'avait jamais été un adepte des loisirs d'Hiver. Donc il n'avait pas aucune envie , surtout pas dans son état. Il avait surtout envie de retourner sous la couette, mais aussi pouvoir souffler sa bougie , et souhaiter que ce calvaire glacial allait prendre fin. Je ne veux pas paraître impoli , mais j'ai l'air d'un type qui a envie de faire de la louge ou un bonhomme neige. Même physiquement, il n'avait pas l'apparence d'un garcon qui était un fan de l'Hiver. Quand l'animateur parlait de bonhomme neige, sa fille courait vers son Papa. Emaline a ses trousses. Tirant sur le bas du manteau de son père de sa petite main , de sa petite voix aigue, et presque suppliante. L'enfant voulait que son père accomplisse un de ses nombreux caprices. - Papa va faire un Olaf a Zaza..Zaza était surnom que son bébé se donnait, car elle avait encore de la difficulté a parler correctement, après tout elle n'était pas très vieille non plus. Et pour Olaf, sa fille connaissait les classiques princiers. Après tout, tel père .Telle fille. Tous les deux étaient des passionnées de contes de princesses. Les Princesses c'est la vie !
Kenza faisait sa petite moue qui voulait dire : Papa va me donner ce que je veux, sinon Kenza allait faire la crise du bacon devant les caméras. Elle avait raison, papa craquait. Pas a cause de sa future crise. Parce qu'il était un père, qui manquait de couilles, incapable de refuser n'importe quelle demande de son aînée. Ali était un père mou ! Et disait a sa princesse : - Bien sur mon trésor, Papa va te faire un bonhomme neige. Et Emaline va nous aider ? Jetant un regard rapide vers son amie d'enfance pour avoir une approbation a sa demande. Même Krane pourrait etre de la partie, vu qu'il avait la personnalité d'un enfant et que lui contrairement a son meilleur ami appréciait malgré son inquiétude pour ''son chum de gars' le climat nordique.
Après ce moment père et fille , l'animateur continuait a poser ses questions : Le froid envahi la ville depuis dija 15 jours. Vous le vivez comment ? Comment Ali le vivait .. Très mal meme si cela lui permettait de monter au septième ciel souvent qu'un lion. (Information: Un lion essayait de s'accoupler au moins cinquante fois par jour) . Tout ça pour se garder au chaud. Mais a cause de cet hiver prolongé, il avait quelques soucis aussi d'ordre magique. Ce qui allait peut-etre lui coûter la vie, si les héros ne se grouillait pas.
Contrairement a mon meilleur ami Viking . Qui n'était pas encore revenu de la boutique. Il devait sans doute donner du fil a retordre aux vendeuses. Qui doit jouir de plaisir parce que ca lui rappel chez son Royaume. Et il peut sortir ses fourrures les plus chaudes de son placard . Moi je suis un homme du Désert et un Djinn, donc si cette température continue a descendre en degré, c'est un risque que je meurs. Mais même la mort ne m'empêche pas de fêter mon anniversaire de majorité. Don je vais prendre un plaisir de le fêter en me réchauffant, de la seule manière que je connais pour survivre a cet hiver printanier. Oui, vous avez bien compris chere audience qui regardait l'emission. Le Roi des voleurs, venait d'avouer qui allait se faire plaisir pour son anniversaire , en faisant son félin en rûte.
Le Journaliste disait : La mort nous touche tous tôt ou tard. D'ailleurs...Ali ne savait déja connaissant deja quelques détails de sa propre mort. Tout ce qui espérant c'était que la mort ne touche pas nos voyageurs. Parce que sa vie et celles de ses enfants étaient entre leurs mains . L'animateur, regardait la caméra , avec un grand sourire aussi grand que celui d'un Clown. C'était presque que terrifant de voir ce rictus sur sa bouche. « N'oubliez pas qui samedi soir à 20h sera diffusé l'émission Ji meurs qu'oune Fois. Avec trois fantômes in invités exclusifs ! » Puis, il se tournait vers l'Agrabanais à nouveau, en disant .La mairie a aménagé une grande patinoire sur la grande place. Et la fête du printemps a été annulé. Vous auriez aimé que la mairie fasse quoi pour la ville ? » Par rapport au froid bien entendu.
Pour être honnête, après qu'Ali est postulé pour celle ci. Il acceptait sa défaite mais , il avait perdu un peu espoir en ce qu'elle pouvait apporter dans sa vie. Donc il avait décidé de revenir a la source de ce qu'il était autrefois , etre un hors loi. Et obéir a sa loi du coeur. Donc il préférait se concentrer sur sa petite vie, au lieu des projets de celle-ci et vouloir s'impliquer dans le social et de se glisser dans le déguisement du Prince. Parce que la mairie était pour lui un moyen de se prouver a lui-même qu'un jour, il ferait un bon Roi pour son propre peuple. Mais les Storybrookiens n'étaient pas son peuple. Donc il n avait rien a leur prouver désormais . Tout ce qu'il pouvait souhaiter, c 'était que pour le bien des enfants de son orphelinat, celle-ci pourrait protéger le moment venu ou les choses allaient se dégrader que la mairie allait être un peu plus sérieuse, face a cette menace. Parce qu'Ali pouvait que souhaiter, et protéger du mieux qui pouvait les enfants, mais un coup de main serait le bienvenu..Même si il pensait que..
Personnellement , je ne crois pas que la Mairie est assez puissante pour régler un souci de mère nature. Je crois Mais Au lieu de penser loisirs comme cette fameuse patinoire. Je crois qu'elle devrait prendre la menace plus a sérieux. Et trouver des solutions pour qu'on ne finisse pas comme les victimes du Titanic et que je ne finisse pas Jack dans le complètement congelé, et qu'elle protégera son peuple. Parce que la Mairie c'est un peu comme la Royauté non ? Et c'est le devoir de s'occuper de son peuple en état de crise. . Donc que Monsieur l'Adjoint, pourrait aider avec son équipe de super héros la ville. ca serait un peu début. Sinon personnellement, la Mairie veut absolument penser loisir, elle pourrait m'ouvrir un portail vers mon Royaume ou me payer un voyage en Égypte, au moins la bas il fait chaud. Et je pourrais apporter les enfants de mon orphelinat, ma famille la bas.. Paroles violentes et arrogance était au rendez-vous. Mais ce n'était pas bien méchant, son intention n'était pas mauvaise. Il voulait seulement qu'on l'aide a mettre les orphelins , en sécurité. Mais cette histoire de patinoire, faisait refléter son coté ombre de sa personnalité, Parce qu'on devait se préparer au pire . Ali était impuissant,malgré son statut de super héros, parce qu'il valait s'inspirer de la Team Fairy Tail. L'union fait la force. Même si parfois un seul sauveur est suffisant pour sauver un Royaume. Mais peut-etre la menace était trop grande pour un seul Sauveur. Et peut-etre qu'Ali ne pouvait pas sauver celui ci, tout simplement parce que je n'étais pas chez lui. Il n avait aucun rène a la Mairie pour faire bouger les choses plus que cela.. Mais au moment, ou l'Apocalypse glaciale, nous frappera, si la mairie ne faisait rien. Il irait cogner chez La SAUVEUSE de ce Royaume. Il allait cogner a la porte de l'espoir.
L'animateur rajoutait : La chaleur semble t'il a disparue de touti la surface di monde et di univers ! D'ailleurs notre envoyé spécial en direct de Magrathéa, a annoncé la fonte des glaces dans 42 jours si cela continu insi. L'Agrabanais fronçait les sourcils. Il n'était pas une lumière. Mais il était assez brillant pour comprendre que la fonte des glaces , n'avait pas de lien avec le froid , mais avec la chaleur. C'était comme si ce fameux journaliste avait inversé ses informations sur ses petits cartons.
Mais il confirmait ce qu'il redoutait , son Royaume désertique deviendrait aussi glacial, que le désert sans Soleil de son frère Mozenrath. Encore impuissant, parce qu'il n'avait pas la possibilité d'aller recourir son Royaume. Ronger par la colère, la peine et la rancune. Son impuissance , était a la faute de cette méchante Reine. Si elle n'avait pas souhaiter..Ali n'aurait pas payer le prix. Il aurait pu être en ce moment, le Sauveur de son Royaume. Mais le souhait de la méchante Reine avait tuer son grand destin. Et l'amour en était la cause. L'amour tue les destins. Si seulement. Le premier amour de la Reine n'avait pas été assassiné. Son destin n aurait pas changé.
À ce moment là , que des flocons commençait a tomber des cieux. Qu'on ressentait qu'on venait de perdre quelques degrés de plus. L'homme au physique clownesque tendait la main pour capturer quelques flocons dans sa main et dire : Ca i est, la fonte arrive .
Mais cette fonte des glaces, était pour l'Agrabanais l'heure de rentrer au Palais ,mette son plan en exécution, protéger avant tout sa progéniture. Protéger pour éterniser le souvenir des femmes qu'il avait aimer. Parce que pour donner naissance a sa fin heureuse, ses femmes étaient mortes. Parce que l'amour est meurtrie. Peut-etre qu'un jour la déesse qui symbolise ce sentiment, pourrait lui prouver le contraire. Et pourra lui redonner la force de croire de nouveau, que l'amour peut recoudre son coeur déchiré. Il fallait mettre ses enfants en sécurité avec sa lampe magique et un souhait de sa maîtresse. C'était le seul miracle qu'il avait trouvé pour épargner leurs vies , parce que le temps jouait contre nous, tous.
Par contre, non il n'avait pas de fonte des glaciers. C'était impossible ! Donc Ali décidait de faire remarquer a l'animateur qui possédait deux neurones, que cette information était mensongère. Monsieur je ne suis pas un expert en Climat, j'écoute juste la météo pour la Miss Météo tout nu. Vive le divertissement ! Mais je sais reconnaître un menteur, quand j'en vois un. Parce que j'ai été moi même un menteur pour conquérir une Princesse. Donc votre source de Magrathéa n'est pas fiable, ne lui faites pas confiance comme les femmes d'ailleurs. On a la preuve avec dame nature. Oui il était en train d'avouer qu'il méprisait les demoiselles de cette ville. Mais peut-etre que ca allait alarmer, quelques femmes a venir s'excuser pour leur attitude a son égard. Pour repartir sur de bonnes bases. Mais aussi attirer quelques femmes vers lui pour qu'elles lui prouve qu'il ne fallait pas mettre toute les Storybrookiennes sur le meme bateau. Et que certaines sont compréhensibles, plus humaines et pourraient l'aimer malgré ses défauts.
Puis Ali rajoutait : Impossible, qu'il est une fonte des glaces, s' il fait froid. Si vous avez besoin d'un expert en froid et glace . Je peux contacter mon beau frère par alliance. Il contactera son petit copain . Oui dans sa tête Ali était marié avec sa démone , qui etait la soeur d'Edan de la Team Fairy tail. Il était rendu a son troisième mariage. Cette histoire de mariage c'était a cause d'un choc Electrique , coup de foudre pour lui , qui lui avait une cicatrice circulaire autour de l'annulaire gauche lors que son séjour, a l’intérieur de sa femme. ( C'était une maison avant)
Sinon je peux aller chercher mon meilleur ami, qui se trouve dans la boutique d'en face , Il pointait d un doigt le magasin . Il va vous ramènera son ennemi, qui est aussi le mien . Sinon on peut aller a sa Guilde direct. Vous aurez qu'a demander River Frost devant la porte. Il peut meme se ramener tout seul. Le Sultan disait devant la camera, a tous.. : River , je sais qu'on ne s'appréciera jamais , mais je fais quand meme parti de ta famille par alliance, mais si tu attends ce message, tu peux te ramener pour donner ton avis, parce que sa source de Magrathéa n'y connait rien..Il leur faut un avis d'expert.
L'animateur dévisageait l'homme du désert de facon sceptique, puis d'un sourire disant dans son micro : « Tant mieux ! Bataille de boule de neige et luge pour ci week end ! » Son langage corporel , exprimait qu' il avait l'air heureux d'apprendre que ce n'est pas la fin du monde. Quel boulet ! Mais l'Agrabanais n'avait pas la force et le courage de lui faire réaliser que nous étions en train d'être victime d'un Ère Apocalyptiquement glacial . Donc sa fin du monde venait de franchir la frontière , dépassé le panneau ou inscrit : Bienvenue a Storybrooke .
Puis, L'animateur faisait un signe à la caméra qui allait s'arrêter de tourner. Et il disait à son cameraman : « Faut virifier notre expert de Magrathea. Il di nimpote quoi. » Ca y est ! Ali venait de comprendre que l'homme jouait les deux neurones devant la camera, mais que finalement il était plus brillant qu'on pourrait le croire.. Il était un peu comme Krane en faites ! Un idiot avec QI élevé .
Pour conclure l'entrevue , l'homme clown venait serrer la main du Sultan, après avoir donné son micro au cameraman. Puis il lui disait : « Citi super ! Tenez, des goodies. » Il sortait de ses poches des autocollants, un sifflet, un préservatif, des badges à l’effigie de Slife. Ali prenait les surprises en main, avant d'offrir les autocollants a sa fille, mais aussi Emaline. La blondinette avait une tête a aimer les autocollants.. Les badges , il pourrait les donner a Krane, il pourrait s en servir comme sous bières. Un Sifflet c'était au moment, ou il deviendra comme Jack Dawson, une statue de glace, mais au lieu de crever il allait siffler pour alerter mon entourage.
Le préservatif , il n'arrivait pas a déchiffrer le message codé de cette intention. Est-ce que ca voulait dire que pour lui le Sultan avait trop de bébés ? Un condom c'était mieux que la castration. Mais ce n etait pas de sa faute, s' il repeuplait Storybrooke. Savez vous que les Djinn sont dix fois plus fertiles qu'un mortel ? Donc contrairement a cette situation hivernale qui était anormale. Faire pleuvoir des bébés pour Ali c'était dans la normalité. Mais ce préservatif avait un autre sens, c'était peut-etre pour l'encourager a aller se réchauffer en faisant l'amour ? En lui donnant l'avertissement qu'il ne devait pas engendrer pleins de petits bébés démons, avec sa démone, parce que le Volsunga était déjà bien remplis.
Et UNE Ère Apocalyptique c'était bien suffisant! Ali faisait tournoyer le préservatif entre ses doigts, comme il le faisait avec une de ses cartes en tant que Gambit. Il était temps d'aller chercher Krane, d'entrer a la maison pour qu'Emaline et Kenza fasse un bonhomme neige PENDANT.. que Papa Ali utilise son cadeau pour se réchauffer en attendant le printemps. Mais avant il devait le lire mode d'emploi de sa surprise d'anniversaire que venait de lui offrir MUERTÉ.
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Nyx L. Hartwin
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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We've all got both light and dark inside us.
What matters is the part we choose to act on.
✩
| Conte : The Guardians of Childhood | Dans le monde des contes, je suis : : Nightlight
It was a good time, a golden spring, a time of peace and plenty. But winter was coming.
Est-ce que se séparer était vraiment une bonne idée ? Elle levait régulièrement les yeux au ciel à la recherche de la silhouette du dragon qu'ils avaient aperçu tout à l'heure, mais ils en étaient certainement loin à présent. Elle aurait bien aimé le voir de plus près, même si c'était sans aucun doute préférable qu'ils aient été téléportés ailleurs. Nyx lança malgré tout un dernier coup d'oeil perplexe en direction d'Alexis. Elle était en sécurité, elle ne risquait rien avec cette femme étrange qui ne semblait pas pour autant machiavélique, et elle avait aussi Mary Poppins et la déesse Aphrodite pour lui tenir compagnie. Cela la rassurait de la savoir si bien entourée. Elle lui adressa un léger sourire avant d'accélérer son rythme pour retourner à la hauteur du Seigneur Hadès et de Sasha.
Elle resserra son manteau contre elle, contente de l'avoir récupéré avant qu'ils ne s'échouent tous ici, puisque ses cheveux et une partie de ses vêtements encore mouillés la refroidissaient drastiquement.
"Avant de vous filmer et de mettre ça en ligne, il nous faudra votre autorisation, Seigneur Hadès. Pour votre droit à l’image." jugea-t-elle utile de préciser avec une petite moue suite à la demande de la divinité blonde.
Elle n'allait pas le faire sans son autorisation. Ce ne serait pas correct. Elle secoua la tête, estimant que ce n'était peut-être pas le moment pour en parler, bien que maintenant que le calme était revenu avoir une conversation aussi banale n'était pas si inapproprié.
"Comme cet Argos est vivant, ça veut dire qu’il... souffre ? Il ressent la douleur ?" interrogea-t-elle malgré tout, piquée dans sa curiosité. "Je n’ai pas de formation d’infirmière même si je sais me débrouiller. Sur les humains en tout cas. J’imagine que ça ne doit pas être très difficile de soigner ou de réparer un bateau vivant. Je sais planter des clous pour remettre des planches en place."
Ce n'était pas un travail qui demandait beaucoup de connaissances, juste des notions de bricolage. Elle espérait juste ne pas lui faire plus mal que ça pouvait déjà être le cas. C'était assez perturbant cette notion d'objet vivant.
"J'accepte que si je touche 75% des gains !" répliqua le dieu et elle tourna la tête vers lui en clignant des yeux. "La première étape était de se séparer. Si y a un soucis faut mieux être séparés. Maintenant faut aller sur le bateau et réfléchir à comment le mettre à l'endroit."
Il avait l'air de réfléchir - ou alors il faisait très bien semblant. En dehors du problème de navire penché qui se présentait à eux et de sa logique particulière quant à la gestion de crise, elle trouvait qu'il demandait beaucoup concernant les bénéfices. Une répartition inégale ne serait pas correcte non plus.
"40%. Vous les méritez en tant que vedette mais il faut partager un minimum. On gardera ça entre nous. Puisqu’on est séparés, les autres n’ont pas besoin de connaître le deal." supposa-t-elle avec un sourire qui s'agrandissant, tandis qu'elle avait déjà une idée toute prête pour le reste de leur problématique. "Puis c'est facile pour le bateau, il suffit de le pousser un peu !"
Elle s'était mise à le fixer à son tour. Certes, il était gigantesque et pesait certainement plus lourd que dix camions réunis. Ce n'était pas avec sa musculature chétive qu'elle arriverait à quoi que ce soit. Quoi qu'avec un peu d'énergie, elle pourrait faire sa part du travail.
"Vous et Sasha, vous êtes plus forts que la moyenne, non ? Vous avez beaucoup de muscles. Je pourrai vous encourager ou tirer sur une corde en même temps pour vous aider."
C'était l'évidence même. A la manière dont la jeune femme qui était avec eux connaissait le Seigneur Hadès, Nyx imaginait qu'elle devait être dotée de capacités exceptionnelles.
"60." prononça le dieu après une hésitation.
Il était dur en affaires. Elle s'apprêtait à répliquer quand un grand bruit résonna autour d'eux, lui faisant fermer la bouche sous le coup de l'étonnement. Le bateau, vers lequel elle se dirigeait avant de stopper brutalement sa marche, était en train de... bouger tout seul. Comme un grand, il se redressait et s'enfonçait dans les cailloux en creusant par son poids un trou dans lequel se caler. C'était ingénieux. Et impressionnant. Surtout très impressionnant. Il avait l'air de flotter sur les cailloux à présent.
"50." lâcha-t-elle dans un souffle tout en osant un pas timide en direction d'Argos. "Il est très indépendant finalement. Il veut probablement que vous préserviez vos forces respectives pour plus tard !"
Ce serait si altruiste de sa part si il s'agissait bien de son raisonnement. La jeune femme tourna la tête vers ses deux compagnons, rayonnante d'enthousiasme. Ils formaient tous une excellente équipe.
"40." rétorqua alors Hadès, ce qui lui fit froncer les sourcils l'espace d'une seconde avant qu'elle ne réponde immédiatement.
"Deal !" s'exclama-t-elle sans lui laisser le temps de revenir sur sa parole avant de poursuivre : "On pourrait vérifier que tout est ok à l'intérieur. Il est peut-être percé. Ce serait dommage. Ou il doit au moins y avoir du rangement à faire à cause de la téléporatation. On lui doit bien ça. C’est un peu de notre faute si il est dans cet état."
Elle eut une expression quelque peu gênée à cette idée mais eut à peine le temps de terminer de parler que la main du dieu s'était posée sur son épaule. Le décor avait changé et elle ne s'habituait toujours pas à ces téléportations imprévues.
"C'est très pratique comme moyen de transport." devait-elle quand même bien admettre.
Clignant des yeux, elle remarqua que Sasha les avait suivi de près. C'était une bonne chose ! Elle n'aimait pas que l'on abandonne qui que ce soit derrière.
"Il faut commencer par ranger.. la cuisine je pense ! C'est un endroit dangereux si des choses se sont cassées dedans. Est-ce qu'il y a une cuisine quelque part ?"
D'une moue perplexe, elle commença à marcher sur le pont tandis qu'Hadès levait la main dans sa direction comme si il était actuellement occupé. Elle haussa simplement les épaules, peu inquiétée par son comportement avant d'appuyer sur les planches sous ses pieds avec plus ou moins de pression. C'était important de vérifier que chacune était encore en état. Au premier coup d'oeil, la structure semblait solide et avoir résisté incroyablement bien au choc. Distraitement, elle alla jusqu'à la barre pour en vérifier l'état - même si elle n'aurait pas eu la moindre idée de comment diriger ce navire si on le lui demandait.
"Est-ce que ça va ?" murmura-t-elle alors en baissant sa tête vers le gouvernail, s'adressant directement à Argos. "Vous avez mal quelque part ?"
Elle attendit un instant sans qu'aucune réponse ne lui soit offerte. Poussant un soupir, elle replaça une mèche immaculée derrière son oreille avant de se pincer les lèvres.
"J'ai faim ! Cuisine !"
L'intervention soudaine de la divinité la fit quelque peu sursauter alors qu'elle tournait sa tête vers lui, adressant un regard à Sasha. Ce n'était pas stupide de faire une pause goûter au passage. Il était quelle heure maintenant ? Elle en avait perdu la notion du temps. Affichant un grand sourire, elle hocha simplement la tête pour commencer la recherche du garde-manger.
"C'est de quel côté ?" interrogea-t-elle néanmoins en se stoppant net avant de passer le couloir, quelque peu perplexe.
"Aucune idée. J'ai jamais exploré les profondeurs d'Argos." avoua Hadès dans une grimace (alors que Nyx a un esprit innocent qui n'a pas trouvé cette manière de parler tordue du tout). "Passe devant c'est mieux."
Elle ne savait pas si c'était de la galanterie. Ou une assurance que si un piège se trouvait sur le chemin, elle serait la première à en mourir. Peu importait finalement puisque les deux options lui paraissaient être intéressantes chacune à leur manière ! Dans un haussement d'épaules, elle commença à s'aventurer à l'intérieur du navire et ouvrit chacune des portes qui se trouvait sur son passage. Elle les refermait directement dès qu'elle ne voyait pas de frigo ou même de placards (même si elle doutait qu'il y a un frigo puisqu'Argos n'avait pas l'air d'être branché au moindre réseau électrique, si on oubliait qu'elle-même pouvait servir de source portative).
"On pourrait faire de bonnes parties de cache-cache ici." fit-elle observer en ouvrant une énième porte, celle du fond, dans laquelle plusieurs tonneaux trônaient.
Elle hésita un instant avant d'y entrer, son instinct ayant vu juste puisqu'il s'y trouvait aussi de nombreux sacs de pommes de terre et de fruits aussi appétissants les uns que les autres. Sans attendre, elle dépassa la grande table qui se trouvait au centre et alla s'emparer d'une pomme avant d'étudier avec précision les tonneaux. C'était du rhum. Forcément. C'était la mode pirate. Tout semblait encore rangé, ce qui était relativement étonnant. Argos devait s'auto-gérer à la perfection.
"Rien à signaler. Rien de cassé. C'est une bonne chose. Vous voulez vous faire un sandwich avant qu'on continue l'exploration ?"
Autant en profiter si ils avaient un petit creux. Elle ne se gênait pas. Les pommes étaient bonnes pour la santé.
"Y'a des réserves pour plus de trois jours en tout cas. C’est vous qui avez fait les courses avant de partir ?"
Elle s'était préparée de manière si précipitée qu'elle n'avait pas pensé à ces choses-là. Elle n'avait que des ponchos et du thé, ce qui était déjà très bien en soi.
"Ca doit être Sasha." répondit le dieu en se tournant vers la jeune femme. "Tu es attitrée aux courses."
Cette dernière les observait tour à tour, ses mains posés sur ses hanches avec une sorte... d'exaspération naissante sur ses traits, qui ne faisait que s'accroître.
"T'as fais de l'excellent travail !"
"Je confirme ! C'est du très beau boulot !" appuya Nyx en s'imaginant que c'était le manque de reconnaissance qui contrariait Sasha.
"C'est pas moi qui ait fait les courses, ça doit être là depuis des mois."
A cette réponse qu'elle n'avait pas anticipé, elle baissa ses yeux vers sa pomme en la tournant dans tous les sens. Elle lui semblait en bon état. Il n'y avait pas de vers. Elle n'était pas pourrie. Elle ne l'aurait pas mangé autrement.
"C'est peut-être la déesse Aphrodite qui a fait des emplettes ! Ou Mary Poppins !"
Une nounou devait toujours s'assurer que ceux qu'elle surveillait ne manquent de rien après tout, il y avait une certaine logique dans ce raisonnement. Même si elle n'y croyait qu'à moitié.
"Non il y a peu de chance que se soit elles."
Ah. C'était prévisible.
"Ou quelqu'un d'autre. Ce bateau est à qui ? Il a pu faire les courses tout seul ?" tenta d'enchaîner Nyx même si elle arrivait difficilement à comprendre comment un bateau géant aurait pu rentrer dans un supermarché.
Rien n'était impossible après tout. Pas même l'impossible. Mary aurait été fière qu'elle ait pensé ainsi.
"Le dernier propriétaire du bateau n'est plus parmi nous. Il avait surement dû faire les courses il y longtemps, à moins que quelqu'un d'autre est fait les courses en vu d'un voyage."
Comme ce n'était pas complètement avarié, la deuxième option était la plus cohérente. Penchant sa tête en direction d'Hadès, Nyx eut un léger air de réflexion avant de poursuivre
"Il y avait un voyage de prévu. Par d'autres gens. D'où notre appellation de rebelles infernaux. Ca doit être eux alors. Il faudra les remercier quand on rentrera !"
Rassurée d'avoir trouvé la résolution de ce mystère (qui n'en était pas vraiment un soyons honnêtes), elle croqua de nouveau dans sa pomme en se redressant gaiment.
"Peut-être qu'eux avait prévu une carte pour trouver Volsunga ! Il faut trouver le bureau du Capitaine. Le Capitaine a toujours un bureau. Même si il n'est... plus là."
Elle n'attendit pas d'approbation particulière avant de pivoter pour sortir de la pièce, retournant dans le couloir qu'ils avaient déjà emprunté. Sans vraiment réfléchir, elle ouvrit de nouveau toutes les portes devant lesquelles elle était déjà passée. Elle devrait penser à faire fonctionner sa mémoire pour enregistrer l'agencement de chaque pièce.
"C'est comme le TARDIS. On a l'impression que c'est plus grand une fois à l'intérieur." marmonna-t-elle pour elle-même, actuellement plus perdue qu'elle ne voulait l'avouer.
"Au moins les pièces ne changent pas de place comme dans le TARDIS, sinon on y passerait la journée."
Sa tête se tourna vers Sasha alors qu'un sourire satisfait se dessinait sur ses lèvres. C'était toujours plaisant de partager des références avec ses compagnons de route ! La jeune femme la dépassa ensuite et Nyx ne comprit qu'à cet instant qu'elle cherchait pour rien, puisqu'elle avait l'air de savoir où aller, elle. Elle la suivit sans rien dire de plus jusqu'à atteindre le grand bureau où une table imposante prenait une grande partie de l'espace, sans compter les ouvrages qui étaient stockés ici.
"J'étais là plus tôt, pour moi la carte est indéchiffrable, je ne suis pas venue au monde avec l'option titanesque."
Nyx la suivit et l'imita même lorsqu'elle se pencha au-dessus de la carte. Elle avait beaucoup voyagé et avait apprit plusieurs sortes de dialectes grâce à ses diverses rencontres, mais c'était bien la première fois qu'elle avait à faire aux puissances supérieures de ce monde, ce n'était donc pas une surprise que ce langage lui soit inconnu.
"Je ne connais pas le titanesque non plus. Je ne savais même pas que ça existait. Mais je suis très douée en matière de dessins et de cartographie. Et je peux dire que..." commença-t-elle en laissant planer un léger silence, le temps d'afficher une moue admirative. "C'est joli. Vraiment très réussi."
D'un geste naturel, elle croqua de nouveau dans sa pomme en se redressant. Il fallait toujours l'admettre quand on se trouvait devant un travail bien fait. Sherlock aurait adoré passé du temps à tenter de découvrir les mystères de cette carte, comme il avait pu le faire le jour de leur première rencontre sur une autre d'un niveau bien plus simple cela dit. Elle devrait peut-être la voler et l'importer à Storybrooke. Ce serait une enquête intéressante.
"Seigneur Hadès ?" lança-t-elle finalement. "Vous savez lire vous ?"
La question était peut-être abrupte et elle n'avait pas l'intention de présenter les choses ainsi mais il ne s'en offusqua pas. Au lieu de ça, il fit apparaître des lunettes de lecture qu'il plaça sur son nez et les rejoignit pour observer attentivement tous les détails du document à leur disposition. Avec une certaine admiration et impatience, Nyx l'observa faire jusqu'à ce qu'il se sépare de l'accessoire.
"On voit rien avec ça." précisa-t-il en posant les lunettes sur la table.
Il se remit à fixer la carte un instant avant de secouer la tête de gauche à droite, poursuivant dans un soupir :
"A mon avis c'est une carte. Et là c'est la mer. Là aussi. Et là."
Il indiquait du doigt trois étendues d'eau différentes mais il ne fallait pas être un dieu pour les voir. Elle avait déjà remarqué ça. Elle approuva pourtant d'un signe de tête poli en jetant un coup d'oeil à Sasha, avant de reporter son attention sur un détail précis.
"C'est à l'envers. C'est pour ça qu'on ne comprend rien." fit-elle remarquer en indiquant une inscription tout en haut.
Peu importe la langue, la représentation du symbole des points cardinaux était à peu près la même que celle qu'elle connaissait. Et elle n'avait aucun sens dans ce cas précis, puisque le sud était en haut, le nord était en bas, l'est était à gauche et l'ouest à droite. Ca lui rappelait une prophétie, étrangement... Est-ce que c'était un signe du retour prochain de Khal Drogo ? Elle secoua la tête, ne préférant pas lancer un tel débat. A la place, elle s'appliqua à retourner la carte, sans qu'elle ne soit pour autant plus lisible.
"Ou... on est à l'envers, nous ? C'est possible ça ? Après tout on est en hiver alors que c'est bientôt l'été. Peut-être que tout est inversé. Ou c'est une carte d'ailleurs."
Elle avait murmuré ces derniers mots comme si il s'agissait d'une information top secrète, alors que tant que personne ne pourrait la déchiffrer, elle ne servait clairement à rien. Sherlock adorerait définitivement. De toute façon, le nord, suivant comme on était tournés, ça changeait tout...
"On a qu'à l'accrocher au plafond et elle sera à l'endroit, vue qu'on sera à l'envers. Sans pour autant l'être. Car on restera à l'endroit."
"Hum... Ou alors l'envers est à l'endroit. Et on est à l'envers. Pour être à l'endroit, on devrait se retourner. Comme le bateau tout à l'heure. C'est compliqué." renchérit-elle tandis qu'elle-même et Hadès arboraient tous deux la même expression d'intense réflexion.
A côté, Sasha semblait être murée dans un silence qu'elle s'imposait pour ne pas être mêlé au niveau intellectuel de cette conversation. Elle leva néanmoins les yeux au ciel, soit outrée par leur comportement, ou trop subjuguée par leur capacité à se perdre dans leurs explications. Un peu des deux sans doute.
"Non mais si on est à l'envers, on est probablement là où se trouvait l'été dernier avec cette histoire de Vérité." énonça-t-elle en regardant le dieu. "Enfin je me souviens qu'on avait dû retourner le bateau pour aller à notre destination, donc je suppose que c'est ça..."
"Ou c'est la carte de là-bas qui est à l'envers, et nous on est à l'endroit !" ajouta Nyx avec une expression de ravissement totale face à cette énigme. "Volsunga, c'est à l'endroit, ou à l'envers, ou de travers ?"
C'était une information capitale. Elle ne se souvenait pas avoir vécu un retournement quelconque. Elle supposait que son plan physique était donc bien parallèle au reste, ou perpendiculaire, du moins en phase avec le reste... Elle commençait à s'embrouiller sérieusement dans ses pensées.
"Question." coupa le dieu en levant le doigt en l'air. "Si on n'a pas amené cette carte et qu'elle était là. Poussiéreuse également."
Il passait sa main sur la carte entourée de poussières. Mais c'était toujours précieux quand c'était poussiéreux, chez les pirates.
"Ca signifie que ça n'a aucune utilité pour nous, non ? Si ça se trouve c'est juste une carte de chevet que Pan lisait avant de s'endormir."
"Peut-être qu'on est de travers..." marmonna-t-elle pour elle-même en ayant écouté la moitié seulement des paroles du Seigneur, son attention ayant dévié pour observer les angles de la pièce où ils se trouvaient toujours. "On prend la carte ! Ca peut toujours servir !"
Elle avait prit la décision d'elle-même, la tirant dans sa direction avec une maladresse certaine en essayant de la rouler dans différents sens sans grand succès.
"On trouvera quelqu'un qui parle le titanesque dans le coin et on saura si elle est utile... ou pas. Et si on ne trouve pas, ou si elle sert à rien, on la brûlera pour faire un feu et se réchauffer. Ce ne sera pas un sacrifice inutile. Pan c'est bizarre comme nom. C'est comme Peter et Neverland ? C'est mignon en fait."
Ses lèvres s'étirèrent en un sourire adorable tandis qu'elle s'était décidée à plier la carte, finalement, puisque c'était plus simple ainsi. Du coin de l'oeil, elle remarqua une sacoche à l'apparence vieille et usée près de la table, qu'elle attrapa pour ranger son bien à l'intérieur. Elle ne volant rien en soi, puisque ça n'appartenait à personne de présent, n'est-ce pas ?
"Est-ce qu'il y a un système de compost ou une poubelle quelque part par là ?"
Le reste de sa pomme encombrait une de ses mains alors qu'elle savait très bien qu'elle n'avait vu aucun système de tri sélectif dans toutes les pièces qu'elle avait déjà pu rapidement examiner. C'était dommage d'ailleurs. Elle n'eut pas le temps de proposer ce projet que le fruit dans ses mains s'évapora. Ou, plus précisément, il se réduisit en cendres et son regard restait scotché par un tel phénomène.
"Ohhh." laissa-t-elle même échapper malgré elle, fascinée par le contact de la poussière qu'elle laissait tomber entre ses doigts.
"C'est pour l'écologie. Ca sert d'avoir un dieu des Enfers parfait à ses côtés."
Elle se retourna brièvement vers lui pour le voir adresser un regard à Sasha avec un sourire :
"Tu devrais arrêter le coca. C'est mauvais pour la planète."
"Vous avez pensé à faire ça dans toutes les déchèteries de la planète ? Vous seriez vénéré. Peut-être même élu Président. La planète c'est important."
Si il était vraiment un adepte du mouvement écologique, il avait un bel avenir devant lui. Elle voterait Seigneur Hadès en tout cas, personnellement. Elle ne jugeait en rien la consommation de coca, par contre. Nyx ne jugeait jamais. Elle les laissait gérer ce conflit d'intérêt entre eux.
Elle sortit du bureau juste avant lui, mais elle eut le temps de le voir dérober un des bouquins sur une étagère qu'il tentait de dissimuler tant bien que mal. Il n'était pas des plus subtils, elle avait cru comprendre ça.
"C'est pour avoir de la lecture avant de dormir ?" interrogea-t-elle, amusée, tout en rejoignant le pont.
"J'ai pris le premier venu. Si ça se trouve, il n'y a rien dedans. Mais chut. Fait comme si je n'avais rien pris." déclara-t-il avant de se retourner vers Sasha : "Toi aussi."
Nyx hocha simplement la tête. Elle aimait bien garder des secrets. Même si elle n'était pas très douée pour les dissimuler longtemps. Elle pourrait faire un effort cette fois.
"Est-ce que vous avez besoin d'autres réparations Monsieur Argos le Hollandais ?" demanda-t-elle plus fort, cette fois, en levant sa tête vers le mât.
Il n'était vraiment pas bavard. Est-ce qu'il savait parler ? Elle n'avait pas encore posé la question. Elle aurait sans doute dû.
"Ce qu'il nous faudrait, c'est un psy... Il a pas l'air d'aller très bien. Psychologiquement parlant. Ou il ne nous aime pas, c'est possible aussi."
Elle avait parlé plus bas, une expression presque inquiète prenant place sur ses traits alors qu'elle observait ses deux interlocuteurs. Ils le connaissaient mieux qu'elle, ils pouvaient savoir si... il avait attrapé un coup de froid, une grippe ou une dépression. Sans connaître le mal, il ne pouvait pas l'aider.
Personne n'eut le temps de lui répondre cela dit. Le Hollandais s'était mis à bouger. Il allait mieux d'un coup ? Le visage de Nyx s'illumina à cette perspective avant d'être sceptique en réalisant que tout ce que faisait le navire, c'était s'enfoncer. Il émettait un grondement en essayant de... plonger dans les cailloux ? Le fait qu'il y est du mouvement aurait dû l'inquiéter en fin de compte, mais ça ne faisait que l'intriguer.
Un autre bruit s'éleva autour d'eux. Plus lointain, mais tout aussi imposant. Dans un réflexe, la jeune femme releva la tête pour observer le paysage au loin. C'était le son d'un animal. Un qu'elle ne connaissait pas très bien puisqu'elle ne l'avait pas entendu avant aujourd'hui.
"On doit se cacher ?" murmura-t-elle sans aucune conviction et sans aucune envie de mener ce plan à bien.
Il y avait un Dragon prêt à sortir de la brume au loin. C'était ça, le bruit. C'était ça que voulait éviter Argos aussi, certainement. Mais elle voulait le voir de plus près. Elle n'allait pas le rater une deuxième fois.
"Ou... on essaye de se faire un nouveau copain ?"
Quand elle se mettait à briller de la sorte, c'était qu'elle était bien trop exaltée et subjuguée. Elle était sérieuse, c'était sans doute ça le plus inquiétant.
"T'es complètement cinglée, toi."
Peut-être. Certainement. Est-ce que c'était une mauvaise chose ? Etant donné la façon dont il avait usé, elle le prenait comme un immense compliment. Et son sourire ne fit que s'agrandir à cette constatation. Elle adorait définitivement ce voyage !
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Meredith P. Newton
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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it's complicated to explain
| Conte : mary poppins | Dans le monde des contes, je suis : : mary poppins
Bon je vais pas tout vous résumer hein parce que bon, vous avez des n’oeils et vous avez lu donc voilà, on va reprendre au reprendement. Mon dieu, je suis en train de virer complet là, sans doute mon aphonie. Bref, nous voilà donc dans le village, devant la tente dans laquelle est entrée Galatée et on attend. On attends. Je pose mon regard sur Aphrodite quand elle demande l’aide d’Alexis pour lutter contre des pommes. Bref, on va pas déblatérer pendant plus longtemps, mon parapluie n’a pas envie non plus. Décidant finalement de ne pas rester là à rien faire, je respire longuement et regarde autour de moi avant d’aller un peu me promener dans les environs, histoire de voir le village. Mon regard se pose sur les tentes rectangulaires et carrés du village. Des pierres blanches sur les toits. C’était assez étrange de se retrouver dans ce village, j’avais l’impression de me trouver dans un village de notre monde, dans un de ses villages anciens, c’était…étonnant. Je regarde les tables autour de nous, à manger et des armes. Ouvrant mon sac, je regarde à l’intérieur avant de me rendre compte que je n’avais pas de véritable arme avec moi. Oui, je peux sortir un mètre ruban de mon sac, une paire de chaussures, plusieurs robes, des bateaux pirates, des pièces d’or, même un canard en plastique et puis du sel de bain mais pas d’armes…Ouais je sais, pas besoin de le dire.
Je me dirige vers une table avec des armes avant de poser ma main sur une épée. Très primitive mais facilement maniable. Je m’empare de l’épée pour la soupeser. Oui, j’avais appris à me battre à l’épée quand j’étais plus jeune, maman m’avait appris à me battre, c’est sans doute quelque chose qui restait comme le vélo ou je ne sais trop quoi « Vous êtes venu ici pour nous ? » je pose mon regard sur le type qui vient de me parler tandis que je garde un oeil sur les autres, histoire de ne pas non plus trop m’éloigner, sait-on jamais « Pour vous ? Que voulez-vous dire ? » « Il n’y a pas beaucoup de gens qui viennent ici. Si vous êtes là, c’est pour quoi ? » « Nous sommes là pour rétablir les choses, stopper cet hiver infernal et vous aider oui. Enfin du coup, on vous aidera en même temps. » « Cet hiver ? » demande t’il surpris « Pourquoi stopper cet hiver ? » dit-il avant d’ajouter sans que je ne puisse dire quoi que ce soit « Il en a toujours été ainsi à Volsunga. Nous sommes dans les plaines gelées. » « Les plaines gelées ? » dis-je avant de reprendre, toujours l’épée en main, murmurant les premiers mots « Donc nous sommes à Volsunga… » je relève le regard vers l’homme « Mes amis et moi ne sommes pas d’ici, nous venons de Storybrooke, tout notre monde a été touché par cet hiver et nous voulons rétablir les choses. »
L’homme ne semble pas comprendre. Je ne tarde pas à comprendre pourquoi. Il ne doit pas connaître Storybrooke, sans doute ne sont-ils jamais partis de ce monde. Il doit avoir vécue une grande partie de sa vie ici, c’est assez gênant. Il hoche la tête et s’éloigne « Mais quel toupet ! » (et là faut s’imaginer la tête d’Emily dans le film quand le coursier lui passe devant à la banque et qu’elle sort ces propos. J’ai essayé de trouver un gif, au prochain post bref.) Je glisse l’épée dans mon sac avant de poser des pièces sur la table parce que j’avais pas juste envie de partir comme ça, en mode voleuse parce que ça ne me ressemble pas du tout « Tu viens, on va voir les autres là-bas, c’est bizarre. » Je me dirige vers les filles avant de reprendre la parole « On prend racine ou on entre ? » Non parce que je commençais à trouver le temps un peu trop long à mon goût. Alexis hausse les épaules en remangeant un biscuit « La madame a dit d’attendre là, moi j’attends là, je veux pas me prendre un poing magique. » Je lui souris « Je peux avoir un biscuit ? » Elle secoue la tête de haut en bas d’un air énergique « Bien sûr ! C’est mes préférés » dit-elle en m’en tendant un « Regina me les achetait toujours quand j’étais petite. »
Je m’empare du biscuit et lui souris, la remerciant « Je sais. » dis-je avant de reprendre « Regina a de la chance de vous avoir. » Elle me regarde, surprise « C’est surtout moi qui ai de la chance de l’avoir…Sans elle, je ne sais pas ce que je serais devenue… » « On ne sait jamais vraiment. » dis-je, toujours un léger sourire sur le visage « Regina a besoin de toi et de tes frères pour être celle qu’elle est. Elle ne serait pas comme elle est sans vous. » Elle me sourit, touchée par ce que je viens de lui dire et elle hoche la tête d’un air entendu avant de ranger ses biscuits, sans doute pour cacher un peu ses émotions et la Regina en moi sourit avec bonheur. Je pose mon regard sur la tente, hésitant à y entrer. Mais comme vous le savez, je suis Mary Poppins et bien que polie, j’agis à ma manière. Ne souhaitant plus attendre parce que j’en avais un peu marre, je finis par entrer dans la tente avec les filles, parce que Galatée commençait un peu à mettre du temps à ressortir. Mon regard se pose sur Galatée, assise comme les indiens. Les mains sur les genoux et les yeux fermés. Elle en ouvre un pour nous regarder après nous avoir entendu entrer. Elle était assise en cercle avec d’autres personnes, un vieux monsieur avec les yeux fermés, les mains sur les genoux et l’air serein. Mon regard se pose sur les deux autres femmes assises, des femmes d’âge mûr, jumelles. Tous assis de la même manière. L’une ouvre les yeux en nous souriant « Rejoignez-nous. » dit-elle en indiquant des places à côtés de chacun d’eux.
Je m’installe entre Galatée et une des deux femmes tandis qu’Alexis s’installe entre les deux femmes et Aphrodite s’assieds entre la femme et le vieux monsieur « Ah, un peu de repos. C’pas trop demandé hein. » dit-il avant de fermer les yeux. Je soupire avant de fermer les yeux à mon tour, en posant mes mains sur mes genoux. Tout le monde ferme finalement les yeux. Le vieil homme, sans ouvrir les yeux prends la parole « Galatée nous a dit que vous venez d’arriver. Vous devez venir de très loin. » « Nous venons d’un autre monde, Storybrooke. » répondis-je simplement. Il ne dis rien, et hoche la tête « L’hiver a attaqué notre monde. » « L’hiver attaque tous les mondes. » répond-t-il le plus naturellement possible « Mais la chaleur est dans nos coeur et non dans nos sens. » C’est étrange, ça me rappelait les berceuses que je chantais à Benjamin quand il était petit « Tous les mondes ? Et vous ? Ça ne vous ennuie pas ? » Galatée me regarde du coin de l’oeil. Et voilà que l’homme répond sans ouvrir les yeux « Nous luttons tout comme vous contre les Elohim. Pour le moment, ils ne peuvent pas atteindre cette partie de Volsunga. Mais ça finira par arriver un jour si rien n’est fait. » Un murmure se fait entendre « Je crois qu’ils ont besoin d’aide. » Je souris légèrement « Merci, j’avais compris. » dis-je en levant le regard vers tout le monde, y compris le vieux monsieur « Alors il faut qu’on agisse ensembles ! »
Et c’est sur ces belles paroles que notre sujet s’arrête aujourd’hui.
Le froid est pour moi le prix de la liberté, ah non, ça c'est une oeuvre d'Elsa. Moi c'est plutôt bienvenue dans la crique fantasmique et fantastégorique du Royal Dolton.
Pando
Alexis E. Child
« Allez dans la Lumière. C'est au détour d'une Ombre que nous attends le Mal. »
| Avatar : Kaya Scodelario
Tu es comme tu es... mais malgré les erreurs, tu me rends parfois la vie de maman célibataire plus douce...
J’avais été un peu gênée d’entrer dans la tente sans que Galatée nous l’ai autorisé mais Meredith s’était placée à côté d’elle de façon si naturelle que j’avais pu m’empêcher de suivre le mouvement, me plaçant entre les deux sœurs jumelles et imitant leur position. Des secondes passèrent, puis des minutes, sans rien… absolument rien. Perdant un peu patience, j’osais enfin en chuchotant :
- On fait quoi au juste ? Du Yoga ou on prie ? - C’est le guide du village.
Ca répondait pas du tout à ma question mais c’était néanmoins une information intéressante.
- Aaaah et vous attendez qu’il finisse de parler avec les ancêtres pour vous guider vers la voie… c’est ça ?
Mes jambes étaient repliées en tailleur et j’avais posé mes mains sur mes pieds pour prendre un appui stable tout en me penchant en avant, vers Galatée, en réitérant ma question en chuchotant un peu plus fort :
- C’est ça ?
J’avais l’impression de découvrir une toute nouvelle civilisation, une de celle que peut-être pas même les Templiers n’avaient découvert. Une toute nouvelle qui viendrait peut-être peupler Storybrooke si jamais les méchants détruisaient tout et cette fois j’étais de la partie. J’étais pas là pour Kida, ni pour Nora ou Vaiana, mais cette fois, c’était mon moment avec eux. La blonde avait ouvert la bouche pour répondre mais c’était l’homme, les yeux toujours clos, qui avait été le plus rapide :
- Nous traçons chacun notre propre chemin.
C’était sans aucun doute sa façon de m’expliquer qu’il ne priait personne. Sans ouvrir les yeux, il me posa une question qui ne me surprit même plus.
- Que désires-tu Enora ?
A chaque voyage, c’était le même refrain, un mec que je connaissais ni d’Eve ni d’Adam se la jouait Grand-mère Feuillage en me demandant de chercher « au plus profond de mon cœur » et allez savoir comment, ils connaissent tous mon vrai prénom et se font un malin plaisir de l’utiliser sans que je ne le désire réellement. Mais cette fois-ci, je ne me laisserai pas faire. Polie mais avec une certaine fermeté, je précisais :
- Je m’appelle Alexis. Alors si nous traçons notre propre chemin, vous méditez sur votre force intérieur c’est ça ?
Mais je n’eus pas de réponse. Comme s’il attendait la mienne en fait. Si c’était ça qu’il voulait, il allait être servi. La question m’avait désarçonnée depuis bien des années, mais plus maintenant, je savais exactement ce que je désirais maintenant, je ne savais juste pas comment l’atteindre. J’avais marqué un temps pour rassembler toutes mes idées afin que les mots sortent dans le bon ordre et je m’étais lancée :
- Ce que je désire ? Savoir enfin à quoi rime ma vie, où est ma place, pourquoi le divin m'a choisi, que tout s'est ensuite arrêté avant de me laisser un reliquat d'un pouvoir dont je peux même pas me servir.
J’avais regardé mes mains qui tremblaient sous une colère naissante. C’était pas faute d’avoir essayé, d’abord avec Elliot, puis toute seule, pendant plusieurs mois. J’avais eu tant d’espoir à l’idée de comprendre les éclairs qui étaient nés de mes mains dans le corps de Lily mais y’avait rien eu, absolument rien et j’avais toujours ce foutu vide en moi, à mi-chemin entre mon acceptation d’être une simple humaine et mon incompréhension d’avoir été « choisie » alors que rien me destinait avant que tout cela s’arrête, ou presque.
- J'étais pas destinée à ça...J'ai même pas les gènes pour et pourtant c'est arrivé et je veux comprendre...
Il ne me voyait sans doute pas, ses paupières closes, mais mon regard s’était fait plus féroce, plus déterminé. Je lui avais dit ce que je voulais alors il allait maintenant me l’offrir, comme le père Noël un 25 décembre ? Apparemment… pas. Il y eu juste un blanc, un énooooorme blanc comme si j’avais parlé toute seule ou que papi s’était endormi au milieu de la tirade. Il manquait plus que le ronflement pour m’exaspérer au plus haut point. Je regardais Aphrodite, puis Meredith et enfin Galatée qui décida de mettre fin au supplice :
- Bien…
On voyait qu’elle ne savait pas trop quoi dire et le guide décida de se remettre en état de marche :
- Nous sommes tous des étoiles.
A cet instant, les deux jumelles avaient ouvert les yeux et m’avaient regardé avec un regard attendrit, comme si cela allait avec ce que disait le Guide, comme si elles étaient capable de ressentir ce qu’il ressentait… Ou peut-être qu’elles se nourrissaient juste mentalement de ce qu’il voyait… en tout cas, elles avaient l’air d’en savoir bien plus que nous tous réunis De son côté, la guerrière blonde l’écoutait avec attention.
- Il nous suffit juste d'apprendre à briller.
Je levais les mains au ciel, désespérée, avant de les faire retomber lourdement. Voilà qu’il se la jouait Mufasa avec son « N’oublie pas qui tu es ». Pourquoi me poser une question si c’était juste pour me dire que je devais chercher en moi ? Perdant un peu patience, je répliquais :
- Bien... alors résumons dans une seule et même question: je veux savoir qui m'aidera à apprendre à briller. - Il ne faut pas toujours attendre sur les autres. Il y a un début à tout. Faut commencer par toi. Apprends à te connaître.
Elle n’avait eu aucune mesquinerie dans sa voix, bien au contraire. Ça ressemblait plus à un conseil amical, comme une parole qu’elle avait elle-même entendu bien souvent avant d’en arriver là où elle était désormais. Voyant que ma soif de savoir m’avait rendu impolie, je lui avais souris en retour pour la remercier de son aide, bien que j’en restais sceptique. Le chemin jusqu’à moi, j’avais l’impression de l’avoir déjà bien fait et qu’on m’avait plutôt mis des rochers sur ma route, des rochers qui devenaient mon fardeau et ma force et qui apparaissait et disparaissait, j’avais pas spécialement quelque chose qui était à l’intérieur de moi. Je me reprenais après un silence :
- Et vous ? Vous désirez quoi ? - Votre aide.
Ça avait le mérite au moins d’être clair pour une fois. Sa tête s’était alors mise à bouger. Galatée l’observait avec plus d’attention tandis que les deux sœurs avaient perdues leur sourire en observant à leur tour l’homme. Il se passa plusieurs secondes avant que sa tête ne se stoppe, des secondes glaçantes, pleines de tensions, si bien que je n’avais pas osé bouger. Il se remit alors brusquement à bouger, comme s’il tentait de chasser quelque chose de son esprit et soudain… tout revint à la normale. La blonde ne semblait pas très rassurée et l’une des deux sœurs avait jugé utile d’intervenir en posant sa main sur celle du guide et en lui murmurant quelque chose dans une langue que je ne comprenais pas. J’observais Aphrodite et Meredith d’un air perplexe avant de leur faire comprendre par un hochement de tête que je prenais les devants. Me tournant vers Galatée, je demandais :
- Qu’est-ce qu’il fait au juste ? Et ces deux dames, elles lui viennent en aide par empathie ? Et quel genre d’être êtes-vous ? Nous connaissons une habitante de Vigrid, une Atlante, des dieux et des Titans, mais nous n’avons jamais rien vu de similaire…
Je laissais une pause pour leur laisser le temps de s’imprégner de tous mes mots. Mine de rien, ça faisait beaucoup de questions. Avec politesse et gentillesse mais également avec une fermeté que je ne me connaissais pas encore, je précisais :
- Si vous estimez que vous avez besoin de notre aide, c’est que vous avez choisi de nous faire confiance, ne serait-ce que partiellement. Si vous voulez notre aide, c’est à nous d’avoir confiance désormais et cela passe aussi par la connaissance.
L’homme hésita avant de préciser :
- Ils doivent savoir.
Ouah… je me pensais pas si douée en négociation… il avait bien fallu que j’hérite de quelque chose de mon géniteur… Merci papa comme on dit. Les deux sœurs l’observèrent à leur tour, dubitative avant de s’approcher de lui et de chacune lui prendre une main. De son côté, Galatée s’était levée.
- Reculez-vous.
Elle se plaça face à l’homme et pointa son poing dans sa direction, ce qui me décida définitivement de me lever et me placer en sécurité derrière elle, tout en faisant des signes à mes deux consœurs de me rejoindre. Les trois femmes s’échangèrent un signe de tête qui voulait sans aucun doute vouloir dire « Roger » (en anglais hein, pas en français), et je me hissais sur la pointe des pieds pour observer par-dessus l’épaule de Galatée, le cœur battant à tout rompre. Les mains des deux jumelles resserrèrent leur emprise autour du vieux sage lorsqu’il ouvrit brusquement les yeux. Ils avait les deux prunelles d’un bleu saisissant, un bleu turquoise à vous glacer le sang, un bleu qui me rappelait les marcheurs blancs de Game Of Thrones et qui me retourna le cœur instantanément à leur vision. Un immense froid me traversa le corps un instant et en observant les gens autour de moi, je pu constater que je n’étais pas la seule touchée par le phénomène. L’homme se mit alors à parler dans une langue inconnue, comme un possédé et les femmes à ses côté s’évanouirent. Sans attendre d’avantage, Galatée envoya une espèce de décharge lumineuse de son poing et l’homme poussa un râle terrifiant avant de tomber à son tour, les yeux clos. Les jumelles reprirent petit à petit leurs esprits et le guide en fit de même lorsque la guerrière blonde se mit à parler dans la même langue étrange.
- Il faut qu’il récupère, sortons.
Sans plus de cérémonie, elle me passa devant pour sortir et j’observais les deux femmes prendre de nouveau le vieil homme par la main avant de sortir à mon tour, la boule au ventre. J’étais restée silencieuse, comme tétanisée avant que soudain, un énorme éclat de rire m’envahit, incontrôlable, secouant mon corps d’un énorme frisson. C’était nerveux, purement nerveux, même si je voyais bien que Galatée appréciait moyennement ma réaction. C’était un foutu Elohim… Diane m’en avait parlé il y avait quelques mois lorsqu’elle avait décidé de m’avouer son voyage dans cet enfer particulier où elle était restée un an. Elle m’avait parlé de leurs yeux. Et on en avait reparlé sur S-life, quand la supposition que le froid venait d’eux. Essayant de prendre un air détaché pour éviter de montrer ma panique, je précisais :
- Et euh… ça fait longtemps qu’il est comme ça ? Il est possédé ? Vous l’êtes tous ? Comme des Elohim garous ou un truc du genre ? - C’EST un Elohim. Il est venu jusqu’à ce village il y a longtemps. C’est pour ça qu’ils arrivent à résister aux autres. Il leur a apporté son aide. C’est un guide pour eux. Mais les attaques incessantes contre son esprit sont bien trop nombreuses. Il ne résistera plus très longtemps.
Je pris un temps pour réfléchir. Tout se bousculait dans ma tête. Pourquoi avoir décidé de les trahir ? Comme s’était-il fait accepter ? Ne valait-il mieux pas le repousser hors de village avant qu’il ne soit trop tard ? Et surtout…
- Vous parlez d’ « eux »… Vous ne faîtes pas partie de ce peuple ?
Baissant les yeux vers les galets d’argile, j’en pointais quelques-uns du doigt :
- Et ça… c’est pas censé l’aider à résister ? Qu’est-ce que qui se passera le jour où il ne résistera plus ? - Je ne viens pas d’ici, je suis venue pour les aider, c’est tout. Et pour chercher des réponses. Et tout comme vous, je ne peux pas quitter cette île.
Elle marqua un silence avant de répondre à propos des galets :
- Ils disparaîtront. - Je vois… et les autres habitants ne sont que des humains, c’est ça ? Ils pourront quitter l’île ? - Les Elohims n’attendent que ça que nous essayons de fuir. C’est un des derniers lieux encore en dehors de leur emprise. - Mais… d’où venez-vous alors ? Et pourquoi VOUS ne pouvez pas quitter cette île ? - A dire vrai, j’attendais qu’on vienne me chercher ? Je ne m’attendais juste pas à vous.
C’était moi où elle répondait toujours à la moitié de mes questions ? La fixant avec le regard de celle qui réfléchissait en même temps, je fus coupé dans mon élan par le Guide qui venait de nous rejoindre :
- Personne ne peut quitter cette île sans être confronté aux Elohims. Mes frères sont bien trop fort. Dès qu’ils seront ici, tout Volsunga leur appartiendra.
Ooookay et ça je sentais que c’était pas bon du tout… C’était peut-être pour cette raison qu’ils n’avaient pas encore véritablement atteint Storybrooke… peut-être qu’en récupérant ce morceau de l’île, cela leur donnerait accès au reste des mondes et c’était pas ce qu’on voulait non plus.
- Très bien… Comment pouvons-nous vous aider ?
Pendant que l’homme réfléchissait à la question, je me tournais vers Aryana :
- Vous pourriez faire un compte-rendu à Hadès de ce que nous avons découvert ? Je pense qu’il va falloir que nous nous rejoignions…
C’était pas prudent de resté séparés, surtout qu’ils étaient bien plus proche des Elohims que nous donc potentiellement plus en danger. Pendant que la déesse s’exécutait, je reposais mon attention fixement sur Galatée qui semblait décidément remplie de secrets et les secrets c’était mon rayon. On m’avait appris à ne jamais lâcher face à un silence.
- Pourquoi vous ne voulez pas nous dire d’où vous venez ?
Je l’observais droit dans les yeux, fixement, prête à avoir ma réponse, me contentant juste d’hausser les épaules et d’ajouter avec légèreté pour détendre l’atmosphère :
- Si c’est nous qui venons vous chercher… Il faudrait qu’on sache où vous déposer… - Je n’ai pas encore décidé où j’irai… En quoi c’est important ? - C’est important parce que nous avons joué franc jeu avec vous. Vous savez qui on est et d’où on vient. Si on doit faire équipe, je préfère savoir avec qui. Surtout quand la personne peut assommer un dieu d’un seul coup de poing…
Je laissais un petit silence en la fixant toujours droit dans les yeux.
- C’est pas que je vous aime pas hein et je suis pas d’un naturel suspicieux. Ca fait juste partie de mes principes, de ceux que j’ai appris dans ma quête vers moi-même. Et votre silence me dit que nous avons peut-être tort de nous fier à vous. C’est tout…
J’avais fini par un haussement d’épaule et un petit sourire. C’était sans rancune mais je préférai être sincère. Un chevalier faisait toujours son action dans l’honneur et la sincérité. J’avais limite dû le recopier cent fois, ça aider à le retenir. Mais Galatée ne répondit pas, parce que la joyeuse troupe vint nous interrompre, autant toutes les deux que le Guide qui ne nous avait toujours pas dit comment on pouvait être utile.
Sasha Hale-Bowman
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❝Les Vents de l'Hiver.❞ Sasha & la team infernale de rebelles Olympiens
Le bateau continuait de bouger, je ne comprenais pas ce que cherchais à faire Argos, tentait-il de s’enfuir par le sol ? Non, ça n’avait aucun sens, alors c’était forcément autre chose, mais quoi ? Je n’en n’avait aucune idée.
”Faut qu'on dégage pour ne pas s'enfoncer avec lui !”Suggéra Hadès, de toute façon nous n’avions que très peu d’option, soit on restait ici, soit on allait sur la plage, mais qui disais la plage, disait énorme dragons.
"On fait quoi du coup ? On se téléporte sur la plage et on laisse le Hollandais s'enfoncer ?."Cette perspective ne me plaisait pas vraiment, je ne voulais pas laisser Argos s’enfoncer dans les galets, il était déjà pas super en forme.”Si on sort, on prend le risque d’être attaquer par le dragons et je sais pas pour vous, mais moi j’ai pas embarqué de flèche noir pour descendre Smaug.”
“Il s’enfonce parce qu’il à une idée! Je pense qu’il faut le laisser faire. Ici on va juste le déranger.”Et il se téléporta en dehors du bateau sans ajouter un mot de plus.
“N’importe quoi.”Disais-je exaspérer après son départ, puis je tournais la tête en direction de Nyx et après quelques seconde d’hésitation, lui attrapais le bras pour la téléporter avec moi sur la plage au côté d’Hadès.”Parfait!” Je tournais la tête en direction du Hollandais pour le voir s’enfoncer encore plus jusqu’à disparaître complètement. Je regardais en l’air pour remarquer que le dragon continuait de voler dans notre direction et il ne semblait pas ralentir.”Qu’est-ce qui te fait croire qu’il avait un plan ?”Me demanda Hadès, baissant les yeux je remarquais son air sceptique."C'est toi qui à dit qu'il avait un plan, moi j'ai rien dit du tout."Je regardais de nouveau en direction du dragon.”Tu te souviens quand j'ai dit que si on mourrait, je te tuais ? C'est toujours d'actualité, même si c'est pas à cause de la brume."Tournant la tête pour balayer la plage du regard, je poursuivais.”Je propose qu'on se barre d'ici avant qu'on finisse en steak griller."
“Attends, attends, attends... depuis quand un dragon cracheur de feu est effrayant ? Tu as oublié qui je suis ? On dirige les Enfers. Le feu, c'est notre domaine. Si il veut se battre, on va se battre !” Tout en disant ça, il se mis en position de combat devant l’immense étendu d’eau.
"Parce que personnellement je suis pas fireproof ? Même si je peut pas mourir, j'ai pas envie d'être cramer."Même si je ne risquais pas de mourir à cause des flammes, je ne voulais pas y risquer mes vêtements ou mes cheveux. Je me mettais quand même en position de combat, la main sur le pommeau de mon épée. Le dragon lui, ouvrit grand la bouche et cracha un énorme filet de glace qui gèle instantanément l’eau; ça par contre on ne l'avait pas prévue.”C’est pas du feu ça. Pourquoi c’est pas du feu ?” Mais pourquoi me demandait-il à moi ? J’avais l’air d’avoir toute les réponses ou quoi ?."Il à été transformer en dragons des glaces ? Les Elohims ils ont vue Games Of Throne et ils se sont dit que c'était une bonne idée ?."J’haussais les épaules avant de poursuivre."Tu veux toujours affronter le dragon ou on peut enfin aller ailleurs ?." Hadès hocha la tête, on pouvait enfin se barrer avant de finir en barbecue.
Alors que le dragon se trouvait non loin de nous, la gueule grand ouverte et prêt à attaquer, la trainer de glace se fissura et quelque chose d’immense se jeta sur le dragon d’un seul bond, l’attrapant dans ses mains avant de tomber en direction du sol, faisant voler au passage plusieurs galets, on se recula assez rapidement pour éviter de nous en prendre plein la figure.”Casse le en deux !” Criais-je en direction du géant, Argos avait donc finalement arrêter de se cacher, ce qui était rassurant. Le géant avait toujours le dragons entre ses mains et d’un mouvement sec il arracha la tête du dragon qui poussa un dernier cris avant de mourir, puis la tête fut jetée dans l’eau. Je levais le poing en l’air, sautillant à moitié sur place."Bon sang ! c'était énorme ! Bon c'est dommage parce que c’était un VRAI dragon ! mais c'était quand même énorme."Tournant la tête quand je sentis le regard d’Hadès sur moi, je remarquais son expression mitigé, mais je gardait toujours le sourire.”Bah quoi ? T'a vu ça il l'a coupé en deux ! C'est trop bien."Je jetais un coup d’oeil en direction de Nyx pour voir si elle allait bien avant de remarquer que Argos avait bougé, il semblait s’être calmer et il pointait à présent quelque chose du doigt, regardant vers la direction indiqué, je pu voir ce qu’il pointait du doigt, un vieux mec avec une sale tête qui nous fixait du regard sans ciller.
"On peut le coupé en deux celui là aussi ? Pas sur qu'il soit venu nous féliciter pour le dragon."Disais-je, mon excitation ayant soudainement disparu. L’Elohim, car ça devait surement en être un nous regarda tour à tour sans rien dire.”Je pense que tu ferais une excellente porte parole. Va lui dire qu'on n'est pas content pour le dragon. Enfin, si ça vient de lui. Et demande lui aussi si il a accès à la chaudière pour rallumer le feu.”Me dit Hadès, je le fixais du regard pendant quelques instant sans rien dire."Pourquoi j'irais adresser la parole à ce type, quand il à l'air de ne pas être de notre côté ? Je t'ai fait quelques chose personnellement et tu veux que je souffre ou quoi ?."Malgré tout le courage dont je pouvais faire preuve, je n’avais aucune envie d’aller tapé la conversation avec un Elohim, je me rappelais très bien de la dernière fois où nous avions croiser leur route, et la discussion avait mal tourner.
Hadès se mit à rire et je lui lançais un regard noir.”Ahahaha ! Sacré Sasha!.”Il se tourna en direction de Nyx ouvrant la bouche, avant de la fermer et de reprendre son sérieux; il regarda ensuite en direction de l’Elohim, ouvrant la bouche une fois de plus mais la créature fut plus rapide.”Elohim vient en paix.” J'haussais les sourcils devant ce retournement de situation.”Vraiment ? D’accord.”Je n’y croyais pas du tout, mais j’étais prête à lui laisser le bénéfice du doute.”Qu’est-ce que vous voulez ?.”Je demandais ça sans la moindre trace d’hostilité dans ma voix, ce n’était pas le moment de contrarier le nouveau venu, surtout si nous voulions des réponses. Il nous observa en silence pendant quelques seconde, ses mouvements était très lent.”Votre aide.”Derrière lui de la glace se forma, elle était comme suspendu dans les airs, du coin de l’oeil je remarquais Hadès se rapprocher de moi.”L'air est plus chaud de ce côté ci.”Se justifia-t-il en me regardant puis il fixa Nyx.”La chaleur humaine réchauffe.”
"Notre aide ?.”Je décidais de ne pas répondre à Hadès, me concentrant sur l’Elohim, les yeux plisser en direction de la boule de glace qui se divisait en plusieurs petit filament avant de tourner autour des uns des autres, une porte finit d’ailleurs par apparaître, on pouvait voir à travers un yeux noir dont l’iris était très bleu.”Qu'est-ce qui nous dit que vous n'allez pas tout simplement nous tué une fois de l'autre côté ?." Demandais-je alors que l’Elohim indiquais le portail de la main, il ouvrit la bouche pour me répondre mais Hadès leva un main en l’air pour le couper, ce qui semblait avoir choqué l’Elohim, surement pas habitué à ce que quelqu’un l'interrompt.”Tu as quelque chose de prévu pour Thanksgiving ?” Me demanda Hadès.”Si jamais je fais une connerie, je veux être sûr que tu m'en voudras pas trop et qu'on le fêtera à nouveau ensemble.”Les sourcils froncés, je mis du temps à comprendre ce qu’il tentait de me faire comprendre, il n’avait aucune intention de suivre l’Elohim, non, monsieur avait apparemment décidé que tué l’Elohim était une bonne idée.
"Et si tu essayais de pas faire de connerie ? Ça serait pas mal aussi, comme ça on fêtera Thanksgiving avec les gens qu'on aime."Disais-je le plus tranquillement possible, comme si nous n’étions pas en train de discuter d’une éventuelle attaque et de notre éventuelle défaite."À Storybrooke et avec Hope et Autumn."Il me fixa du regard, la main toujours en l’air, je le connaissais par cœur, il était têtu et je savais qu’il ne lâcherais pas l’affaire, le léger tressaillement dans ses yeux me confirma mes soupçons et après avoir regarder le portail, puis Hadès, puis de nouveau le portail et encore une fois Hadès, je lui attrapais la main pour la baisser. Il me laisse faire et je remarquais que l’Elohim avait baisser sa garde, il semblait avoir compris ce qui avait failli arriver.
“Je t’aime.”Me dit-il avec un regard tendre, je battis des cils, surprise de cette déclaration. Il poursuivit.”Je ne te l'ai jamais dit. Enfin je ne crois pas. C'est pas de l'Amour à la Merida. C'est plus de l'amour à la... enfin je ne sais pas. C'est de l'Amour. C'est tout. Faudra demander à Aphrodite, elle s'y connait mieux en tout ça. Mais tu as toujours été là pour moi, avec moi. Je t'aime.”Répéta-t-il avant de sourire.”Et tu sais ce qu'on dit, n'est ce pas ?” Il détacha sa main de la mienne.”Se tromper c'est humain.”Je ne le sentais pas du tout.”Et pardonner c'est divin. J'ai de la chance d'ailleurs, car tu es divine.”Mais alors pas du tout.
“Qu'est-ce que..."Débutais-je quand je le vit apparaître à côté de l’Elohim, la surprise m'envahit quand la fourche divine fit son apparition dans ses main avant qu’elle ne soit planté dans le corps de l’Elohim qui poussa un cris de douleur, Hadès retira la fourche et la créature se plia en deux sous la douleur. Je levais les bras en l’air, poussant un soupire agacée tandis que l’Elohim murmurais des mots incompréhensible.”.Oh pour l'amour des Enfers!"Il avait simplement réussi à le blesser, le portail lui même semblait perdre en stabilité. Hadès semblait hésiter à l’attaquer une fois de plus, mais la fourche se mit à se geler et il la lâcha; il était à présent désarmer face à un Elohim blesser qui devait surement préparer sa vengeance.
"Et si tu t'éloignais rapidement du gentil monsieur avant qu'il ne décide de se venger hein ? Récupère ta fourchette divine au passage et après on va pouvoir s'éloigner très très très loin, avant que peut être son armée nous rejoigne pour nous transformer en bonhomme des glaces."Conseillais-je en gardant un air zen, même si intérieurement je paniquais, ça n’avait pas été une bonne idée du tout. Hadès se pencha pour récupérer sa fourche qui était au sol, mais il la lâcha bien vite, on aurait dit qu’il venait de se brûler; il se redressa avant de nous rejoindre, et je pivotai sur moi même pour m’éloigner avant de sursauter en voyant que l’Elohim venait d'apparaître devant nous, sa blessure avait disparue, il plaça une main contre le torse d’Hadès.”Soumis. Vaincue.” Nyx s’avança dans leur direction, se plaçant entre les deux pour attraper la main de l’Elohim, la serrant avant de lui dire avec un sourire incertain.
“On est partis sur de mauvaise bases je crois. C’est votre prénom ‘Soumis Vaincu’ ? Enchantée moi c’est Nyx. Je m’étais pas encore présentée.”Je la regardais faire avec incompréhension, puis je réalisais qu’elle cherchait sûrement à gagner du temps en adressant la parole à l’Elohim, pour éviter qu’il ne nous attaque. Toucher l’Elohim n’était bien sûr pas sans conséquence car elle lui lâcha les mains, secouant les siennes, elle brillait de plus en plus à cause de sa nervosité."On peut se téléporter loin loin d'ici si ça commence à être trop tendu ouuu... ?" J’haussais les épaules avant de secouer la tête négativement, si nous nous téléportations, l’Elohim qui tenait toujours Hadès allait se téléporter avec nous. Je regardais derrière l’Elohim pour voir Argos faire un pas en direction de la créature, il semblait vouloir lui attraper la main, celui-ci finit par lâcher Hadès qui tituba légèrement, pointant du doigt en direction d’Argos; le géant fut recula comme pousser par une force invisible.
Je baissais les yeux en direction des galets, sans réfléchir plus que ça, j’en attrapais un avant de le lancer sur l’Elohim qui se protégea, j’en attrapais un autre, pour le lancer encore une fois sur la même cible, puis il finit par passer à travers le portail qui disparu.”Je suis sur que ça va se retourner contre nous cette histoire.”J’en était même certaine.”Les autres ont doit les rejoindre.”Me dit Hadès qui semblait sous le choc.
“D’accord.”Sans ajouter quoi que ce soit de plus, j’attrapais le bras d’Hadès et la main de Nyx avant de nous téléporter en plein cœur du village. Le dieu s’éloigna pour s’approcher de l’une des tente où se trouvait des bols contenant de l’eau, il en prit un avant d’en boire le contenue d’une traite. J’observais les alentours, les gens du village nous observais attentivement, mais je n’y prêtais pas vraiment attention; mon regard finit par se poser sur Alexis qui était en pleine conversation avec la blonde qui avait frappé Hadès, non loin d’elles se trouvait Aphrodite et Meredith. Après m’être assurer que tout le monde était entier, je m’avançais en direction du dieu des Enfers.”Ça va aller ?” J’étais inquiète, je ne savais pas ce que lui avait fait l’Elohim; j’espérais rien de fatal. Hadès posa le bol sur le comptoir, baissant les yeux sur sa fausse main, celle-ci tomba en cendre et je regardais la scène avec des yeux rond, qui s’agrandirent encore plus quand une nouvelle main fit son apparition. Posant une main sur son torse, il tourna la tête dans ma direction.”Faut qu’on quitte cet endroit. On allumera des bûches à Storybrooke pour avoir plus chaud. Tant pis.”
“C’est toi qui à fait ça ?.”Demandais-je en observant sa main, il secoua la tête.”C’est lui qui à fait ça alors ?”Il ne me répondit pas, je levais les yeux pour le regarder.”Si on revient à Storybrooke sans avoir fixer le problème et après tout ce qui s’est passé, on va vraiment passer pour des imbéciles.”Je jetais un coup d’oeil en direction des autres.”De toute façon faut que ce soit une décision général.”
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Arrivant près de la brume, je me rends compte que plus j’avance et plus il fait froid. C’était complètement givrant et pas dans le sens premier du terme, croyez moi. « Je suis pas fait pour le froid moi ! » Je soupire légèrement en tentant de m’approcher au maximum de la brume, sentant le froid frapper mon visage de plein fouet, c’était un froid désagréable, vraiment désagréable. Mais il allait rapidement falloir que je fasse marche arrière, mon regard se pose sur l’eau sous la brume qui gèle, tout comme mon parapluie qui commence à geler. Si je restais là, il allait se geler et j’allais faire une belle chute douloureuse et c’était pas dans mon ordre d’idée. 
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![Evénement #107 : Les Vents de l'Hiver [Fe] - Page 2 3771730908](/users/3217/45/99/68/smiles/3771730908.gif)
![Evénement #107 : Les Vents de l'Hiver [Fe] - Page 2 3392629739](/users/3217/45/99/68/smiles/3392629739.gif)
) : c'était un terme usité en aviation pour signifier "j'ai reçu la totalité de votre message". Sauf qu'Hadès, comme l'imbécile qu'il était, le prononçait mal. 
![Evénement #107 : Les Vents de l'Hiver [Fe] - Page 2 3MmdUYpN_o](https://images2.imgbox.com/72/b4/3MmdUYpN_o.gif)
