« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver.
Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)

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Eurus J. Holmes
« Good and bad are fairytales. »

Eurus J. Holmes

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"Ce nouveau design, c'est juste pour moi ?"

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"Ne faites pas comme si vous n'aviez pas envie de regarder..."

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| Conte : Sherlock Holmes
| Dans le monde des contes, je suis : : Eurus, la soeur de Sherlock

| Cadavres : 1139



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________________________________________ 2021-01-31, 11:36 « Good and bad are fairytales. »



“We sometimes need to create unreal monsters and bogies to stand in for all the things we fear in our real lives.”

☆ ★ ☆
Lorsque j'avais proposé à Hypérion de jouer le tout pour le tout en me laissant à la merci de mes ennemis, j'avais omis un détail important : il était bien trop chevaleresque pour me placer face au danger. A moins qu'il soit dans l'incapacité d'assurer ma protection ? Cette idée saugrenue effleura mon esprit. Devais-je y accorder du crédit ? Il était un titan ; par définition, rien n'était en mesure de lui résister. Et pourtant... Pourquoi percevais-je une étrange fragilité au fond de son regard ? Il craignait qu'ils utilisent un moyen quelconque pour m'enlever sans qu'il puisse me retrouver. C'était étonnant. Je décidai de ne pas mettre sa parole en doute. Il connaissait ses propres limites.

Il proposa d'autres solutions et mentionna son frère Atlas. Ce nouvel inconnu dans l'équation me fit hausser un sourcil intrigué. Par ce biais, je comprenais qu'il avait sollicité un autre titan dans cette affaire. N'était-ce pas exagéré ? En tous cas, cela confirmait que Hypérion ne se sentait pas de taille à affronter tout ceci seul.

Puis, il s'abîma dans ses pensées. Je ne pris pas la parole, car j'avais la sensation qu'il ne m'écouterait pas. Il prononça un "Non." sec, comme s'il était en grande conversation avec quelqu'un d'invisible. Sans doute usait-il de télépathie. C'était absolument fascinant à observer. Puis, il indiqua le couple qui marchait non loin de nous. Un homme et une femme. Leur apparence était commune. Ils n'avaient rien qui accrochait le regard. C'était parfait pour passer inaperçu. Hypérion me demanda s'ils faisaient partie de mes ennemis. Je haussai les épaules. Je n'en avais aucune idée. Ils étaient suffisamment malins pour ne pas se faire démasquer, même par une Holmes.

Un homme de petite taille apparut soudain devant le couple qui parut surpris. Tranquille, il se tourna vers Hypérion et lui fit une telle déclaration que je ne doutais plus de son identité. Atlas, ou Sir Nicholas, était un plaisantin.

"On va droit au but ?" me proposa-t-il.

Ce faisant, il se téléporta juste devant le couple. Contrairement à Hypérion, il était enclin à la confrontation directe. J'appréciais cette technique qui s'accordait avec la mienne. Je tournai la tête vers le titan et le découvris à nouveau captif de ses pensées. Pourquoi était-il si tourmenté ? Qu'est-ce qui provoquait son émoi ? Baissant les yeux, je remarquai des cendres s'échapper de son poing fermé en lambeaux grisâtres. Je n'eus pas le temps de poser la question qu'il nous téléporta près du couple et d'Atlas. Il se tenait devant moi, de sorte à me protéger en cas d'attaque. Chevaleresque jusqu'au bout.

"Vous la connaissez ? Vous êtes là pour elle, ou votre promenade en pleine tempête est une simple coïncidence ?" s'enquit Atlas.

L'homme le fixa sans ciller. La femme posa les yeux sur Hypérion, puis sur moi. Je la toisai, plus curieuse qu'angoissée.

"Nous aimons nous promener en pleine tempête. C'est interdit ?" répliqua finalement l'homme avec dédain.

"Bien sûr que non." répondis-je posément. "Cependant, il est plutôt rare de voir des touristes à Storybrooke. Vous êtes arrivés quand ?"

"C'est un interrogatoire ?" répliqua la femme, agacée. "Viens Jack, allons marcher ailleurs."

Elle prit l'homme par le bras et l'entraîna loin de la plage. Ce dernier nous observa par-dessus son épaule pendant une longue minute, avant de finalement disparaître au coin de la rue. Un frisson désagréable me parcourut ; cette entrevue me laissait un sentiment de malaise indescriptible.

"C'était bien eux." confirmai-je à Hypérion et Atlas.

Je m'efforçai de me composer une expression désinvolte.

"Bien. A présent que nous en avons la confirmation, que diriez-vous de repasser par chez moi afin que je fasse mes valises ?"

Je parlais d'un ton mesuré. En apparence, j'étais un exemple de calme et de volupté.

"Je pense que votre idée est excellente : ils n'ont rien tenté face à vous deux. C'est bien la preuve que si vous restez auprès de moi, ils finiront par se lasser. Je ne peux vous autoriser à élire domicile chez moi. Mon appartement est trop petit pour trois, même pour deux."

A cet instant, je posai un regard accru sur Hypérion.

"Qui plus est, la situation deviendrait vite impossible avec Sherlock et Mrs. Hudson." ajoutai-je en levant brièvement les yeux au ciel. "Non, la meilleure solution serait de m'établir à Olympe, ou à votre domicile Hypérion."

J'avais volontairement écarté Atlas de cette possibilité, et je m'en expliquai auprès de lui afin qu'il n'y ait aucune méprise.

"Je ne veux pas m'imposer chez vous car comme vous l'avez souligné précédemment, nous ne nous connaissons pas encore très bien. Ce serait cavalier de ma part de m'inviter. Et puis... il me semble que le courant passe intuitivement entre Hypérion et moi, n'est-ce pas ?"

J'esquissai un sourire en direction du plus vieux titan, tandis que j'entendis Atlas laisser échapper :

"Eh ben mon cochon...!"

Après quoi, il lui tapota les côtes d'un air canaille. Ce titan m'amusait beaucoup. Il avait des manières très humaines, contrairement à Hypérion qui m'apparaissait comme quelqu'un de plus distingué.
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Anatole Cassini
« Maîïîtreuuuh !!! »

Anatole Cassini

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« Il existe 175.000
espèces de papillons... »


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« Le papillon ne compte pas
les mois, mais les moments.
Ce qui lui confère suffisamment
de Temps pour vivre, ressentir, aimer. »



| Conte : ➹ Intrigue Divine
| Dans le monde des contes, je suis : : ✲ Le Titan Hyperion, un papillon étoilé.

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________________________________________ 2021-01-31, 15:31 « Maîïîtreuuuh !!! »


« On boit du thé
pour oublier le bruit du monde. »
▼▲▼

Je tournais la tête vers Atlas. Il venait réellement de dire cela ? Et de le dire à voix haute ? Il lui arrivait bien trop souvent de parler comme il pensait. C'était parfois un tantinet dérangeant. Quand il me tapota les côtes, ce fut le geste de trop. Je me détachais de lui, le laissant dans son coin, à rire. Il n'était plus du tout récupérable. Pendant ce temps, une phrase d'Eurus me revint à l'esprit. Est ce que le courant passait intuitivement entre Eurus Holmes et moi ?

« Sans doute. » lui répondis-je tout en la fixant. « Ca doit venir de votre très large ouverture d'esprit. » la complimentais-je.

Je le pensais réellement. Elle me semblait bien mature pour son âge. Cela dit, j'ignorais l'âge réel qu'elle avait. Mais elle paraissait bien jeune. Il n'y avait de toute façon pas d'âge pour être sage.

« En tout cas je trouve cela très prématuré de vouloir venir vivre chez moi. Ne doit-on pas attendre le second rencart au minimum ? »

Je lui adressais un petit sourire, avant de tourner la tête vers Atlas. Ce dernier attendait impatiemment la réponse de la jeune femme. Je levais les yeux vers le ciel. Il n'était véritablement pas récupérable.

« Je plaisante, Atlas. Il n'y a point de séduction entre nous. »

On usait d'aucun stratagème de drague. C'était simplement une rencontre, qui avait conduit à un échange. Le tout d'une manière des plus formelle. Elle parlait et agissait avec style et élégance, tout comme moi. Mais c'était tout simplement dans notre façon d'être et de se tenir. Aucun ajout, aucun effort de plus que d'ordinaire.

« Tu n'as plus pécho depuis combien de temps ? » me demanda t'il.

Si je respirais, j'en aurai eu le souffle coupé que mon frère s'adresse à moi de cette manière ci, avec tellement d'audace et devant une parfaite inconnue. Du moins inconnue à ses yeux. D'ailleurs, elle l'était aussi aux miens, même si ça faisait déjà quelques heures qu'on avait fait connaissance.

« Sérieux, elle est stylée. Elle a du charme. De la volupté. Et en plus, elle te propose de venir vivre chez toi. Ce qui facilite grandement les petits plaisirs. Personne m'a proposé de venir vivre chez moi cette année. »

« C'est parce que tu n'as pas de chez toi. » lui répondis-je du tac au tac.

Ca l'aiderait peut-être à voir où se trouvait son problème relationnel.

« C'est pas faux. Je dors entre Olympe et ailleurs. Ici et là. » se justifia t'il auprès de la jeune femme. « Si ça se trouve dans quelque jours, quand ton appartement sera libre, c'est moi qui l'occuperait. »

« Je crois qu'elle peut tranquillement dormir chez elle. Il n'y a pas de raisons de s'affoler. On a la situation en main, n'est ce pas ? »

Atlas me regarda. Mon regard insistant ne voulait rien dire pour lui. Ou alors il ne le comprit pas.

« Si ça se trouve cet Hôtel Bleu c'est une maison de passe. » conclu t'il.

Une nouvelle fois, si je respirais, j'en aurais eu une nouvelle fois le souffle coupé. Il regarda Eurus, tout en posant une main sur son bras.

« Je ne t'accuse de rien du tout. C'est pas ce que j'ai voulu dire. Et de toute façon, chaque femme fait ce qu'elle veut, comme elle veut, où elle veut, et... tu sais qu'à mon époque, ça n'existait pas ? Tout le monde faisait quand il voulait, avec qui il voulait, et sans qu'on pointe cela du doigt. C'était pas plus mal. Ca me manque un peu. Là quand j'approche quelqu'un, déjà d'un, je la fais souvent fuir, et de deux, je ne sais jamais si elle est intéressée ou pas. Sans compter qu'il faut deviner si elle a déjà quelqu'un ou pas. C'est pas toujours facile. Y'a ces anneaux au bout des doigts. D'ailleurs, toi t'en as pas. » dit-il avant de me faire un petit clin d'oeil. « Mais dans l'ensemble, c'est difficile de discerner qui est disponible et qui ne l'est pas. Et tu vois où je veux en venir, Hyperion ? » ajouta t'il en me fixant droit dans les yeux. « cette femme a envie de toi, et elle te dit clairement qu'elle est dispo. Tu avais combien de chances de brancher une fille avec ce physique là ? »

J'allais me montrer outré, une nouvelle fois, mais quelque chose m'avait interpellé dans ce qu'il venait de dire.

« Ce physique ? » dis-je en jetant un petit coup d'oeil sur mon corps, de bas en haut. « Qu'est ce qu'il a ce physique ? Je le trouve très élégant. »

« Et frippé. J'ai vue ta version féminine dans ce film avec le mec qui est le Roi du Monde. » dit-il avant de se tourner vers Eurus. « Très bon film au passage. J'ai même laissé couler une petite larme. »

Il continuait de dire à voix haute ce qu'il pensait ?

« Tu le trouves comment ? Sérieusement. De la tête aux pieds. » demanda t'il à Eurus, avant de me regarder lui même de bas en haut.

Je voulais nous sortir de cette situation rapidement, mais je remarquais du coin de l'oeil que la jeune femme m'observait. Elle était vraiment en train de réfléchir à quoi lui répondre ou faisait elle cela pour le satisfaire et ne pas se montrer désobligeante avec lui ? Pourtant, elle le pouvait aisément.

« C'est vrai qu'il a son charme. Tu fais comment ? »

« Atlas... » dis-je d'un ton lass.

« Tu as raison. Le couple ! »

On apparu tous les trois à proximité du couple qui étaient presque arrivé jusqu'à leur voiture. Atlas leur bloqua le passage, tout en leur adressant un magnifique sourire.

« J'ai pas gobé un seul mot de ce que vous avez dit. Du coup, on va passer à l’interrogatoire. Je vous met en tête à tête avec trois têtes. Y'a un pote à moi qui a des grâces à accomplir et je suis sûr qu'il ne sait même pas ce que le mot grâce signifie. Si ça se trouve, il vous en accordera aucune. »

Il les fixa tous les deux à tour de rôle. Je me demandais si il plaisantait ou non.

« Je l'appelle ou vous répondez à nos questions ? »

Puis, il se tourna vers Eurus.

« Je sais pas ce qu'il vaut, mais c'est quelqu'un de très bien. Tu fais le bon choix. Et puis ça lui fera du bien. Ca fait longtemps que je me demande quand il fera comme tout le monde et qu'il prendra le temps de passer du bon temps. »

Je préférais ne pas répondre, me contentant de m'adresser au couple.

« Vous avez un don. Tous les deux, comme cette demoiselle. La question est : en quoi son don à elle pourrait vous êtes utile ? Vous possédez le même, ça n'a pas de sens. »

« Vous avez une minute. Et sans tourner autour du pot. Y'a déjà bien trop de choses qui se tournent autour, autour de moi. »

Il me fit un clin d'oeil. Je soupirais.

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________________________________________ 2021-02-04, 19:56 « Good and bad are fairytales. »



“We sometimes need to create unreal monsters and bogies to stand in for all the things we fear in our real lives.”

☆ ★ ☆
Décidément, cette journée, qui avait très mal commencé, devenait de plus en plus divertissante. Et surtout, très riche en informations. Atlas était une véritable encyclopédie sur Hypérion et ce dernier semblait regretter de l'avoir fait venir. Je n'avais pas réagi à leur échange, je m'étais contenté d'observer et d'écouter. Parfois, dans ce genre d'occasions, se montrer discrète est la seule attitude à avoir. Atlas m'apparaissait comme étant de plus en plus sympathique. Quel était le pourcentage de chances que j'en apprenne autant sur les habitudes de Hypérion, et plus encore sur sa vie privée et intime ? Atlas m'avait offert un cadeau inestimable. Tant de données que je pourrais croiser et entrecroiser à ma guise par la suite !

J'avais caché mon ravissement. Je n'oubliais pas la raison première de notre rencontre : les ennemis se trouvaient toujours non loin. Les titans nous téléportèrent jusqu'au couple et réitérèrent leurs questions.

"Vous avez un don. Tous les deux, comme cette demoiselle. La question est : en quoi son don à elle pourrait vous êtes utile ? Vous possédez le même, ça n'a pas de sens."

"Vous avez une minute. Et sans tourner autour du pot. Y'a déjà bien trop de choses qui se tournent autour, autour de moi."

Je masquai un petit sourire, ce qui sembla surprendre les deux personnes face à nous. Je leur offris la plus belle démonstration de mon expression hautaine. A qui croyaient-ils avoir à faire ? Jusqu'à présent, je leur avais montrés une Eurus angoissée, traquée, aux abois. Il était temps de changer la donne. Qu'ils comprennent qui ils avaient dérangé.

"Exactement, nous possédons le même don." déclara l'homme dans un soupir résigné.

Sa femme lui lança un regard offusqué mais il lui fit signe de lui faire confiance : il savait ce qu'il faisait. Il avait un regard soucieux.

"Nous ne vous voulons aucun mal." poursuivit-il tout en me regardant. "En réalité, nous..."

Il se tut quelques secondes, comme s'il cherchait les mots adéquats. Je le fixai sans ciller, le visage fermé.

"Nous faisons partie d'une petite communauté de gens qui possèdent tous le même don. Nous arrivons à entrer en connexion tous ensemble et nous parvenons à réaliser de grandes choses."

"Je ne suis pas intéressée." coupai-je.

Il ouvrit des yeux surpris.

"Mais vous ne savez pas ce que..."

"Vous allez me proposer de déménager dans votre petit coin de paradis, sauf que je suis très bien à Storybrooke. Je ne suis pas intéressée."

"Nous sommes capables d'apaiser votre mal."

Je battis des cils, nullement impressionnée. Ce jargon de commercial ne me faisait ni chaud ni froid. En revanche, je me demandais de quel mal il parlait.

"Votre maladie." précisa-t-il tout en m'observant avec attention.

Je n'appréciais guère l'expression de sollicitude dans ses yeux. En règle générale, je n'appréciais pas les gens qui se permettaient de se renseigner sur ma vie privée. Certes, c'était une chose que je faisais comme un automatisme dès que je rencontrais quelqu'un, mais je n'aimais pas être le dindon de la farce.

"Evidemment." dis-je d'un ton froid. "Vous prétendez guérir ma tumeur là où deux titans n'ont pas réussi. Chapeau bas."

J'applaudis par deux fois avec le plus de dédain possible, sans les lâcher d'un regard glacé. S'il y avait une chose que j'exécrais par-dessus tout, c'était de découvrir que de parfaits inconnus connaissaient les méandres de ma vie privée et ne se gênaient pas pour en parler face à deux autres personnes. Ils n'étaient pas censés savoir que Hypérion était au courant. Quant à Atlas, j'aurais préféré qu'il demeure dans l'ignorance.

L'homme et la femme jetèrent un regard indécis aux titans. Ils paraissaient surpris par cette appelation. A croire qu'ils ne savaient pas tout, en fin de compte.

"Nos dons combinés peuvent créer ce qui s'apparentent à des miracles. C'est très difficile mais possible." souligna la femme.

"Nous voulons seulement vous aider." insista l'homme.

"Une aide, ça se propose, ça ne s'impose pas." rétorquai-je, acide. "Qui plus est, si vous souhaitez seulement agir en âmes charitables, pourquoi vous êtes-vous comportés comme des rabatteurs pendant plusieurs jours ? Pourquoi ne pas venir me voir directement ?"

L'homme et la femme se lancèrent un regard indécis.

"Nous venons seulement d'arriver. Nous ne savions pas comment vous aborder. Notre proposition surprend et est rarement bien accueillie. Les gens se méfient, c'est normal."

"Nous cherchions le moment opportun."

Je fronçai les sourcils. Ils avaient semé le doute en moi.

Non Eurus, garde la tête froide. Ils essayent de te troubler. Tu sais où est la vérité. Tu as senti leur présence depuis des jours. Tu sais que tu es suivie.

Et si... et si j'avais tout inventé ? Et si la tumeur qui oppressait mon cerveau avait créé cette impression de filature ? Ce sentiment d'anxiété, de crainte inexplicable ?

Je déglutis et gardai la tête haute. Pour rien au monde je n'aurais voulu que Hypérion et Atlas lisent le flot d'incertitudes sur mon visage.

"Avant, quand nous sommes venus vous voir, vous nous avez très mal reçus."

"Nous espérions pouvoir vous approcher plus tard, quand vous seriez seule."
dit la femme avec compassion.

Je balayai ces paroles d'un revers de main.

"Peu importe. Je ne veux pas de votre aide. Personne ne peut rien pour moi. Ayez l'amabilité de ne plus chercher à me revoir."

Je marquai une pause avant d'ajouter :

"Si vous persévérez, je me verrais dans l'obligation d'agir. Etant donné à quel point vous êtes renseignés sur moi, je suppose qu'il n'est pas besoin de vous faire un dessin."

Mon regard implacable signifiait tout. Je me détournai résolument et attrapai la main de Hypérion.

"Allons ailleurs." le pressai-je dans un murmure. "Il n'y a plus rien à faire ici."

Je jetai un coup d'oeil à Atlas. J'espérais que si Hypérion ne réagisse pas, son frère le ferait pour lui. Plutôt pratique, ces deux titans. J'avais l'intime conviction que leur amitié allait m'être très utile dans les mois à venir...
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Anatole Cassini
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Anatole Cassini

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« Le papillon ne compte pas
les mois, mais les moments.
Ce qui lui confère suffisamment
de Temps pour vivre, ressentir, aimer. »



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________________________________________ 2021-03-03, 16:45 « Maîïîtreuuuh !!! »


« Rien de mieux qu'un Vent d'Est
pour balayer une petite pluie. »
▼▲▼

Cela faisait plus d'un mois que je n'avais pas donné de nouvelles à Eurus Holmes et encore moins que j'en avais pris. Bien entendu, ce n'était pas de mon fait. J'avais été emporté dans un autre monde, où le dialogue avec celui ci était impossible. J'espérais juste que mon frère, Atlas, qui était présent au moment des fait, avait veillé aux grains.

Quelque jours après mon retour du monde de Lyra et de Malcolm, je m'étais demandé ce que la jeune femme devenait. Est-ce que les personnes qui la cherchaient, qui tentaient de la faire les rejoindre, avaient fini par abandonner ? Rien de tel pour s'informer, que de communiquer avec Atlas. On avait évoqué certaines choses, dont celles concernant Eurus Holmes.

« ...tu veux dire celle qui te tape dans l'oeil ? »

Je plissais les yeux, ne comprenant pas ce qu'il voulait dire par là. Je ne lui avais pas dit et je n'avais rien fait qui pouvait lui faire penser que Eurus Holmes me plaisait. Elle était venue me demander mon aide et j'avais répondu présent. C'était tout.

« Elle va bien. Du moins ça en donne l'impression. Petite filature discrète. Des petits repérages par ci par là au cas où. Tout a l'air de fonctionner convenablement. Enfin pour ce qui est des soucis qu'elle a rencontré. Quant au reste, je ne sais pas. J'ai pas testé. Tu me diras du coup. »

Je le fixais. Il me fallu un petit instant pour comprendre qu'encore une fois, il faisait des insinuations douteuses.

« Atlas... »

Il me coupa.

« ...je suis un Titan vieux de plusieurs milliards d'années. J'ai beau disparaître avec deux filles méga sexy, je fais absolument rien, car je suis un grand garçon, très sage, très chaste, très coincé. J'ai compris le message, ne t'en fais pas. Mais y'aura bien un moment où tu devras relâcher la pression et ça pourrait être avec elle. »

A son clin d'oeil, je disparu. Je n'avais pas besoin d'en entendre d'avantage. Avant mon départ et même maintenant à mon retour, il continuait à me dire de changer des choses dans ma vie et dans ma façon de fonctionner. Mais j'aimais ma vie telle qu'elle était. Je ne voyais pas en quoi ça le dérangeait.

Apparaissant à une table, je pris commande auprès de la serveuse.

« Une portion de quenelles de brochet, ainsi qu'un cheesecake. Vous pouvez me l'emballer ? C'est pour emporter. Merci. »

Bien entendu, elle s'était exécutée rapidement. Ca ne surprenait plus personne dans cette ville, quand quelqu'un apparaissait comme ça à une table. Ils avaient l'habitude des gens qui se téléportaient. Mais ce qui surprenait, c'était quand on le faisait dans le but de commander à emporter. Car pourquoi ne pas tout simplement faire apparaître tout ça directement chez soi ? J'aurai pu. Mais je voulais faire les choses bien.

Pendant le laps de temps qu'on mit à me préparer mon repas, je réfléchissais à beaucoup de choses. Bien entendu, ce que Atlas m'avait dit tourbillonnait dans ma tête. Et quand j'avais récupéré le repas et que j'étais apparu à Baker Street... dans ce canapé... chez la gentille dame qui vie au rez de chaussé, j'avais évoqué tout cela avec elle.

« Il n'a pas tord sur certains points. Parfois je me focalise un peu trop sur ce qu'il faut faire et moins sur ce que j'ai envie de faire. Ressentir les choses. Les vivres à leur maximum. Ca m'arrive encore quand je me trouve dans une situation extraordinaire et hors du commun. Mais rarement dans la vie de tous les jours. Par exemple là, je reviens d'un autre monde. »

« Vraiment ? Racontez moi ça ! » me demanda t'elle.

Je comptais bien le faire. J'étais venu ici dans le but de parler, en attendant que Eurus rentre. Madame Hudson, comme elle s'appelait, m'avait dit qu'on l'entendrait arriver et que du coup je pourrais la rejoindre dans l'escalier. Je ne voulais pas m'imposer chez elle sans passer par la porte d'entrée.

« Là bas il y a des êtres avec une âme à moitié dans leur corps et une autre partie à l'extérieur, sous la forme d'un animal. C'est fascinant. J'ai toujours cru que l'âme ne pouvait pas être séparé du corps tant que le corps était maintenu en vie. Mais désormais je sais que ça l'est. Le plus surprenant est la personne qui a créé tout ça. C'est inimaginable tout ce par quoi il a du passer pour tenter de comprendre sa création. Car vous savez, c'est lui qui a créé les âmes. Et je dois dire que j'ai été plus que émerveillé ce jour là. Une telle chose n'est pas un petit exploit. C'est bien au delà de ce que qui que ce soit est capable de créer. A dire vrai, c'est ce jour là que j'ai compris jusqu'à quel point il était grand. Oh... on ne t'a pas entendu arriver. » me coupais-je en tournant la tête vers Eurus Holmes.

Elle était dans l’embrasure de la porte avec des paquets en main. Je m'étais levé pour l'accueillir. C'était comme si j'étais chez moi. La vieille dame fit de même.

« Je vais nous préparer du thé à tous les trois ! » s'empressa t'elle dire en nous quittant pour rejoindre la cuisine.

Je tournais la tête vers Eurus en lui adressant un grand sourire et en prenant le sac qui était posé sur la table basse.

« Quenelles de brochet et cheesecake. Je venais prendre de tes nouvelles. » lui annonçais-je avec un grand sourire. « Je serais venu plus tôt, mais j'ai été retenu dans un autre monde. Une aventure des plus merveilleuse mais avec quelques péripéties en route. »

Je l'observais de bas en haut avec ses paquets en mains. Elle devait revenir des emplettes ou d'autre chose.

« Tu es resplendissante comme à ton habitude. »

Voilà. Je faisais dans l'original. Je complimentais les gens sur leur physique. Ca permettait d'aller de l'avant, n'est ce pas ? D'ailleurs, en voyant Madame Hudson arriver, je la regardais à son tour. Il n'y avait pas de compliment qui me venait. Faut dire que elle, elle ne portait pas de... jogging... et qu'elle n'avait pas des... sacs plein les mains, et que... bref. Les quenelles allaient refroidir...

« On pourrait peut-être monter. » ajoutais-je précipitamment pour stopper tout malentendu.

Au regard de Madame Hudson, je me demandais si j'avais dit ce qu'il fallait. Car elle avait d'abord laissé sa bouche grande ouverte, avant de la refermer et de croiser les bras tout en nous souriant. Ouvrant la bouche à mon tour, j'hésitais sur ce qu'il fallait dire pour éviter de se retrouver confronté à un Atlas numéro 2.

« Tu sais quoi ? On va plutôt aller dehors, marcher. Tu as envie de faire une escale quelque part pour qu'on soit plus au calme pour discuter ? On emporte le repas bien entendu. » précisais-je pour ne pas avoir amené la nourriture pour rien.

Le cheesecake me donnait envie. Il m'avait laissé un bon souvenir la dernière fois. Une note légèrement sucrée et amer à la fois. Quelque chose dont on en redemanderait souvent si on le pouvait. Quant aux quenelles, j'y avais à peine touché. J'aurais du en prendre deux. J'y songeais à peine maintenant. Au pire, on pourrait partager. Après tout on allait pique niquer. Enfin quelque chose dans le genre. D'accord... je comprenais le nouveau regard de la vieille dame. Soupirant, je me demandais ce qu'il fallait faire pour que tout ce manège s'arrête.

« Bon, laisse moi nous guider. » ajoutais-je tout en lui tendant la main.

Je n'avais pas besoin d'un contact pour nous téléporter, mais c'était une façon de lui demander si elle était d'accord. S'en suivi une disparition, puis une apparition dans une toute nouvelle ville. Lyon, en France... j'avais appris que les quenelles venaient de là. Je m'étais légèrement documenté avant de passer chercher la nourriture. La seule chose à laquelle je m'attendais pas, c'était qu'il pleuve. Car à peine on était arrivé, qu'on s'était rapidement retrouvé mouillé.

J'avais ouvert la bouche, tenant toujours le sac qui prenait l'eau. Puis, je l'avais refermée. Je ne savais pas quoi dire sur cette erreur de parcours.

« Rappelle moi de te laisser les rennes la prochaine fois. »

Je n'étais pas le meilleur guide qui soit.

Indiquant un abri de bus à proximité, on s'y était précipité. N'empêche, ça avait un côté plutôt amusant. Je la regardais prendre l'eau, tandis que je le prenais aussi et au lieu d'agir, je me voyais sourire. C'était totalement absurde ce genre de sortit alors que je voulais juste venir prendre de ses nouvelles.

« Je vais te faire apparaître des vêtements propres et chauds. Ca sera mieux. Tu n'as qu'à choisir. Tout ce que tu veux. Et ça t'évitera d'attraper froid. »

Elle avait l'embarras du choix. Quant à moi, je regardais dans le sac pour voir l'étendu des dégâts. Le cheesecake avait survécu ! J'étais ravis !

« Oh oui, pardonne moi. On est à Lyon. C'est en France, mais tu dois déjà le savoir vue que tu sais beaucoup de choses. C'est d'ici que viennent les quenelles. D'où le choix de ce lieu. N'y vois pas une quelconque envie de te faire prendre l'eau. C'était totalement involontaire de ma part. » achevais-je avec une mine rassurante.

Car oui, je ne lui voulais pas de mal.

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Eurus J. Holmes
« Good and bad are fairytales. »

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"Ce nouveau design, c'est juste pour moi ?"

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"Ne faites pas comme si vous n'aviez pas envie de regarder..."

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| Conte : Sherlock Holmes
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________________________________________ 2021-03-06, 15:26 « Good and bad are fairytales. »



“You are my sunshine, my only sunshine
You make me happy when skies are gray.”

☆ ★ ☆
Pour une fois, je m’étais réveillée sans mal de crâne. C’était à marquer d’une pierre blanche. D’ordinaire, ma tumeur cérébrale se rappelait à moi à peine j’ouvrais les yeux. J’avais décidé de profiter de ce répit bienvenu pour effectuer une marche rapide pendant que l’aurore enveloppait d’une lumière dorée les rues de la ville. C’était si vivifiant de se lever en même temps que le soleil !

— Salut, toi ! Lançai-je à l’astre des jours comme s’il s’agissait d’un ami.

Je lui adressai un sourire puis décidai de faire les boutiques. Elles venaient seulement d’ouvrir. Je me sentais si bien que j’avais envie de rattraper le temps perdu, de faire tout ce qui me semblait trop pénible la majorité du temps. Je trouvai plusieurs vêtements à mon goût, au point de revenir à Baker Street avec plusieurs sacs dans les mains. Le creux dans mon ventre m’obligea à retourner chez moi ; la faim était presque oppressante. Après tout, cela faisait plusieurs heures que j’étais sortie sans avoir pris de petit-déjeuner.

Après avoir passé la porte d’entrée, je perçus des éclats de voix depuis l’appartement de Mrs. Hudson, situé au rez-de-chaussée. Curieux qu’elle reçoive quelqu’un de si bon matin... Intriguée, je m’approchai de la porte et tendis l’oreille. Mon esprit me jouait-il des tours ou était-ce bel et bien la voix d’Hypérion ? Mon étonnement et ma curiosité eurent bien vite raison de mon bon sens : je poussai la porte entrebâillée -si la logeuse n’avait pas souhaité de visite impromptue, elle aurait fermé à double-tour- et me rendis lentement jusqu’à la cuisine, me permettant par ce biais d’écouter leur conversation. C’était pour le moins fascinant. Hypérion racontait qu’il revenait d’un autre monde dans lequel les gens avaient une partie de leur âme séparée de leur corps sous forme animale.

— Bonjour Hypérion. Mrs. Hudson... dis-je tout en inclinant brièvement la tête vers elle.

Je fus surprise que Mrs. Hudson souhaite préparer le thé pour nous trois. D’habitude, elle ne me portait pas dans son cœur, en dépit de mes efforts –discutables- pour être une locataire modèle. En réalité, elle n’appréciait pas mes combines. En retour, je parvenais très mal à me montrer aimable avec elle, car je la trouvais hypocrite. N’avait-elle pas eu des écarts de conduite dans sa jeunesse ? Il s’agissait surtout d’une politesse de surface. Je faisais des efforts uniquement car j’aimais mon appartement situé sous les combles et je savais que Sherlock aurait souffert d’une mésentente entre Mrs. Hudson et moi.

Je posai mes sacs contre le mur et reçus le paquet d’Hypérion avec une surprise sincère. Il s’agissait du menu exact que nous avions partagé plus d’un mois plus tôt, au restaurant. Il coiffa ce présent d’un compliment des plus agréables. Tu es resplendissante comme à ton habitude. Plus que de me toucher, ces mots manquèrent de m’arracher un sourire, car je portais un jogging. Je n’étais pas au mieux de mon allure. Je songeai qu’Hypérion ne m’avait jamais vue sur mon trente et un. C’était plutôt comique quand on considérait que d’ordinaire, pour séduire un homme, je revêtais mes plus beaux atours. D’un autre côté, celui qui me faisait face n’était pas un homme, mais un titan.

Après plusieurs sous-entendus qui aiguisèrent la curiosité de Mrs. Hudson, Hypérion choisit de nous téléporter ailleurs. Je pris la main qu’il me tendait sans aucune hésitation. Peu importe où il m’emmenait : le vent d’Est va où on le porte.

J’étouffai un petit cri surpris en sentant de l’eau glacée tomber à grosses gouttes sur mon crâne, cingler mes épaules et s’insinuer dans ma nuque. Je rentrai instinctivement la tête dans mes épaules dans le réflexe humain mais stupide de me rétrécir sous l’averse.

— La prochaine fois, je choisis la destination.

Je croisai le regard d’Hypérion tout en souriant d’un air goguenard. Ses cheveux noirs étaient déjà plaqués sur son front et la pluie ruisselait sur son visage juvénile. C’était étrange de le voir sous cette apparence. Malgré tout, ses yeux restaient les mêmes. Impossible de s’y tromper. Il avait le regard sage de ceux qui ont trop vécu mais qui ne demandent qu’à s’émerveiller encore.

Nous nous précipitâmes sous l’abri de bus. Je riais plus ou moins, nullement dérangée par le fait d’être trempée. C’est de cette manière que l’on se sent vivant. Quand on est malmené par les intempéries. Hypérion souriait lui aussi. Il ressemblait à un jeune homme étonné que la Nature lui fasse une telle farce. Il vérifia que le cheesecake et les quenelles de brochet avaient survécu à l’averse et parut soulagé. Ouf, on avait évité la catastrophe ! Mon sourire s’accentua. Il était vraiment très amusant. Puis, il me précisa que nous nous trouvions à Lyon, en France. La ville dans laquelle avaient été inventé les quenelles.

— Rien de mieux qu’une averse glacée pour se rafraîchir les idées ! Déclarai-je à sa dernière phrase.

J’étais trempée de la tête aux pieds. Je sentais les gouttes d’eau glisser de ma nuque sur toute la longueur de mon dos. Un frisson me parcourut. Cependant, je conservai un calme olympien tandis que je demandai :

— Comment me voulez-vous ?

Je plongeai un regard faussement ingénu dans celui d’Hypérion. Il n’était pas né de la dernière pluie. Je m’appuyais sur ce qu’avait pu dire Atlas à son sujet. Qui plus est, il n’était pas insensible à mon charme. Ne m’avait-il pas complimenté à peine quelques minutes plus tôt ?

— Une robe échancrée dans le dos ? Suggérai-je. Fendue sur le côté ?

Tout en parlant, je fis glisser ma main le long de ma cuisse, sans me départir de mon expression pensive.

— Détendez-vous, je plaisante, dis-je avec un petit sourire. Voici ce que je veux.

Je m’approchai de lui et me mis sur la pointe des pieds pour murmurer, laissant mon souffle caresser son oreille :

— Des vêtements fonctionnels. Quelque chose de confortable, adapté à la pluie, mais qui soit élégant.

Moins d’une minute plus tard, je baissai les yeux sur ma nouvelle tenue : un jean savamment abîmé, retroussé aux chevilles, des chaussures en toile, une chemise blanche surmontée d’une veste de costume cintrée ainsi qu’un petit sac rond très pratique. Je levai la tête vers Hypérion, agréablement surprise par ce choix.

— Jamais je n’aurais cru que vous opteriez pour un jean usé. Auriez-vous un petit côté rock ?

Je lui adressai un regard mi-surpris, mi-amusé, tandis qu’un sourire en coin se dessinait sur ma bouche. Après quoi, je levai la main en dehors de l’abribus.

— L’averse s’est calmée. On marche ? Proposai-je. J’ai très envie de prendre un petit-déjeuner. J’ai l’impression que mon ventre abrite une créature vorace tellement il grogne.

A mon tour de lui tendre la main. Cela m’était venu naturellement. J’aimais sentir le contact de sa peau contre la mienne. Qui sait, peut-être allait-on partager un autre flash ?

— Vous pouvez manger les quenelles et le cheesecake. J’apprécie le geste mais... je ne voudrais pas vous déposséder d’une chose qui vous est si chère.

Penchant la tête de côté tout en m’approchant de lui, j’ajoutai :

— J’ai remarqué le regard que vous réservez au sachet depuis le début.

Mon visage se fendit en un sourire malicieux.
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Anatole Cassini
« Maîïîtreuuuh !!! »

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« Il existe 175.000
espèces de papillons... »


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« Le papillon ne compte pas
les mois, mais les moments.
Ce qui lui confère suffisamment
de Temps pour vivre, ressentir, aimer. »



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________________________________________ 2021-03-06, 19:37 « Maîïîtreuuuh !!! »


« Rien de mieux qu'un Vent d'Est
pour balayer une petite pluie. »
▼▲▼

« Il vient d'Autriche. On est fin du XVIIème siècle. A Vienne, les Turcs tentent de prendre la ville. Ils creusent un tunel sous la capitale. Dérangés dans leur travail par le vacarme des pelles dans une galerie au beau milieu de la nuit, des boulangers comprennent qu'il se trame quelque chose. »

Tout en parlant, l'homme nous adressait des gestes de la main. Il mimait la scène, si bien qu'on s'y serait cru.

« Ils donnent l'alerte ! Et là... » dit-il en pointant son index plein de farine dans ma direction.

J'étais subjugué par ce qu'il disait. Quand on était arrivé dans la boulangerie, le boulanger était occupé à faire des croissants. Et comme il n'y avait personne d'autre, il nous avait proposé de le rejoindre dans l'arrière boutique. C'était quelqu'un qui aimait parler et raconter les origines de son métier. Et étrangement, à le voir faire, à l'entendre, à être plongé dans ce décors de l'arrière d'une boulangerie, entouré de toutes ces saveurs, il y avait de quoi se laisser bercer.

« Vienne est sauvée ! » s'exclama t'il avec un grand sourire. « Pour les remercier, un gâteau en forme de croissant lune, symbolisant le croissant dessiné sur le drapeau ottoman a été créé en l'honneur des boulangers. »

Il venait de prendre un croissant tout prêt, tout chaud et il s'était approché d'Eurus en lui adressant un petit sourire, tout en levant le croisant qu'il tenait dans la paume de sa main suffisamment proche du nez de la jeune femme pour qu'elle puisse en humer l'odeur.

« C'est ainsi qu'est né le croissant, viennoiserie de Vienne. »

Il lui adressa un petit clin d'oeil qui m'avait coupé dans mon écoute. C'était sûrement parce que mon estomac avait envie de goûter à cette merveilleuse création qui se tenait à quelques pas de moi.

L'homme pris un petit morceau de croissant avec son autre main, qu'il porta jusqu'aux lèvres de la jeune femme. Je l'écoutais de moins en moins. C'était pas un peu déplacé ce qu'il faisait ? Quand elle l'eus pris, car elle le prit, il s'était approché de moi et il m'avait tendu le restant du croissant que j'avais pris sans réellement y mettre du miens. Mais ça restait un croissant et de la nourriture, ça ne se refusait pas.

« A la cour royale française, Marie-Antoinette qui entend parler du croissant, que les Autrichiens appellaient "petite corne", l'introduit dans la cour de son époux Louis XVI. C'est devenu très vite la pâtisserie favorite. Le croissant lui rappelle son enfance et sa ville d'origine : Vienne. » acheva t'il en tapant dans ses mains pour faire partir la farine. « Chaque matin elle en dégustait un avec un café ou un chocolat chaud. Une véritable gourmandise pour cette femme dont on disait qu'elle n'avait pas grand appétit. »

J'adressais un regard à Eurus. Avant qu'on entre dans la boulangerie, j'avais fait disparaître la nourriture que j'avais apporté, lui précisant qu'elle le trouverait chez elle à son retour, si jamais elle avait envie d'en faire son repas de midi ou du soir. Dès qu'elle avait parlé de pâtisseries, je n'avais eu que les croissants en tête.

« C'est passionnant. » lui dis-je.

« Merci. Je vous en emballes quelques uns ? C'est cadeau. C'est pas tous les jours que j'ai un aussi bon public. D'ailleurs, vous n'êtes pas d'ici, n'est ce pas ? Ca se voit de suite les touristes, vue que les habitants du coin ne prennent pas le temps de s'arrêter. Ils se contentent de demander une baguette ou un croissant, payer et s'en aller. J'aime parler de mon métier. J'aime vivre ma passion à fond. Vous savez que je ne travaille pas par devoir, mais pour le plaisir ? »

« Comme nous. » lui répondis-je.

« Ah vraiment ? Et vous travaillez dans quoi ? » demanda t'il en croisant les bras contre sa poitrine.

Pris au piège. Je ne savais pas quoi lui répondre. Il fallait que j'improvise.

« Hum... libraire. Je gère les livres d'une grande librairie de là où on vient. »

« Oh, c'est excellent ça. J'adore la lecture.
Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne,
Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends.
J'irai par la forêt, j'irai par la montagne.
Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.

Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,
Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.

Je ne regarderai ni l’or du soir qui tombe,
Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,
Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe
Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur. »
nous récita t'il.


J'étais resté là une nouvelle fois à l'écouter, buvant ses paroles. Comment qu'il pouvait autant y mettre les formes dans tout ce qu'il faisait ?

« C'est de Victor Hugo. Un poète de chez nous. Enfin par chez nous, j'entends de France. Car il vient de plus au nord. Au nord Est, d'une ville qu'on appelle Besançon. Ah l'Est, il n'y a rien de mieux. Strasbourg et sa choucroute, Colmar et son baeckeofe, Besançon et son Hugo ! » enchaîna t'il en souriant.

Quant à moi, j'adressais un nouveau regard en direction de Eurus. Il avait dit qu'on trouvait les meilleures choses à l'Est et il n'avait pas totalement tord. Enfin dans le sens où je me doutais que ça flatterait l'égo de la jeune femme, ce que venait de dire le jeune homme.

« Je vais vous emballer les croissants. Si vous voulez les manger en marchant, il y a les traboules lyonnaises. Ce sont des petites passages plutôt étroit et aménagés entre deux rues à travers des cours immeubles. J'aime bien y vagabonder en rentrant à la maison le soir. C'est généralement calme et ça vaut le détour. Ils ont un petit côté mystérieux, élégants et typiques de Lyon. D'ailleurs, en parlant d'élégance, je ne crois pas avoir retenu le nom de votre élégante jeune soeur. » dit-il en adressant un regard à Eurus.

« Ma soeur ? » laissais-je échapper surpris. « Eurus n'est pas ma soeur. » le corrigeais-je.

« Eurus ? » me coupa t'il, surpris, tout en adressant un regard à la jeune femme. « Vous savez que dans la mythologie grecque, Eurus est la personnification du vent de l'Est ? Et vous savez que c'est à l'Est qu'on y trouve les plus belles créations de la Nature ? »

Je le fixais sans rien dire.

« Venez avec moi. » enchaîna t'il en nous accompagnant jusqu'à la salle des ventes.

Je soupirais. Une fois sur place, on passa devant le comptoir, tandis que lui, de derrière, il emballa divers croissants dans un petit sac qu'il nous avant de nous le poser sur le comptoir.

« Ce fut un plaisir de faire votre connaissance mademoiselle Eurus. » dit-il en inclinant respectueusement la tête devant elle.

Puis, il m'adressa un petit regard.

« Une femme comme elle, on ne la laisse pas filer. Vous formez un adorable petit couple. Et c'est très romantique les traboules lyonnaises. Ne passez pas à côté. »

Cette fois ci le clin d'oeil me fut adressé. J'étais sur le point d'ouvrir la bouche pour lui dire que nous n'étions pas en couple, mais je voulais juste quitter cette boulangerie. Et c'était bel et bien la première fois de mon existence que je souhaitais partir d'un endroit où il y avait de la nourriture. Comme quoi, on pouvait être vieux de plusieurs milliards d'années et être toujours surpris. Je le devais à la jeune femme qui m'accompagnait. Lui adressant un petit regard, je lui ouvris la porte pour la faire sortir, avant de me tourner vers l'homme qui nous avait accueillis.

« Hum... ce fut une rencontre intéressante. Intéressante et captivante. Merci. » dis-je tandis qu'il me répondit par un magnifique sourire. « Hum... j'ai juste remarqué que l'un de vos fours ne semblait plus fonctionner dans l'arrière boutique. »

Il semblait déjà le savoir. Et vue la tête qu'il tirait, je sentais qu'au vue des affaires, du peu de client, il y avait sans doute une raison si il ne l'avait pas changé. Ce genre d'endroits devait continuer à exister. Les passionnés comme lui, il n'y en avait peu. Et j'aimais ceux qui gardaient leurs rêves à l'esprit et s’évertuaient à les garder en eux le plus longtemps possible.

« Ne vous posez pas de questions. Dites vous que c'est un remerciement comme un autre. » ajoutais-je en lui adressant un clin d'oeil à mon tour, avant de quitter sa boutique.

Une fois au dehors, j'avais regardé à gauche, puis à droite, me demandant où se trouvaient ces fameuses traboules lyonnaises. Ce n'était pas que je voulais m'y rendre, mais j'étais simplement curieux. Mon regard se posa sur Eurus, et je lui adressais un magnifique sourire, tout en ouvrant le sachet de croissants.

« C'était une rencontre vraiment formidable. Et je pense que tu aurais pu lui laisser ton numéro. Un homme comme ça, on en trouve peu. » lui dis-je tout en sortant un croissant et en lui tendant, en faisant également apparaître un mouchoir en tissus pour pas qu'elle se salisse les mains.

Quant à moi, j'avais pris également un croissant. Ils étaient encore chaud. Puis, le sachet avait disparu et j'avais pris mon propre mouchoir pour ne pas me salir. Ce n'était pas réellement un soucis, si cela arrivait, mais je trouvais toujours plus classe de manger un croissant avec un mouchoir en tissus pour ne pas émietter de partout.

Je songeais au boulanger et à ce qu'on venait de vivre. Il venait sans doute de rejoindre son arrière boutique et d'y trouver un four scintillant et tout neuf. Tout comme pas mal de petits accessoires. Et je me disais que l'argent qui était apparu dans son tiroir caisse, payerait largement des factures en retard. C'était une façon comme une autre de le remercier de cette belle rencontre.

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________________________________________ 2021-03-13, 17:35 « Good and bad are fairytales. »



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☆ ★ ☆
— C'était une rencontre vraiment formidable. Et je pense que tu aurais pu lui laisser ton numéro. Un homme comme ça, on en trouve peu.

— Je suis entièrement de votre avis, approuvai-je. J’aurais pu, effectivement, mais je trouvais grossier de le faire devant une personne ayant démenti avec tant de ferveur que j’étais sa sœur.

Je lui glissai un regard mutin doublé d’un sourire en coin. Au préalable, j’avais pris le croissant qu’il me tendait ainsi que la serviette en papier. Tellement prévenant. Un vrai gentleman.

— Vous avez été si obligeant de “réparer” le four de ce brave homme. Il va probablement croire à un miracle.

Hypérion avait le cœur sur la main pour beaucoup de choses. Ce boulanger poète et historien méritait sa chance. Il nous avait fait visiter son atelier en nous racontant la fabuleuse histoire du croissant. J’en connaissais certains passages mais entendre le récit dans son intégralité ne rendait que plus fascinante la viennoiserie que je m’apprêtais à manger.

— On devrait tous aider notre prochain, repris-je avec raison. Si chaque être humain accomplissait une bonne action une fois par jour, la planète toute entière serait bien plus accueillante et agréable. Peut-être même qu’il n’existerait plus de misère nulle part ?

Ma question resta suspendue dans l’espace autour de nous, parmi les gouttes de pluie qui s’étaient déposées sur les trottoirs, les devantures de boutique, les réverbères et tout ce qui existait au-dehors.

— Hélas, les actes désintéressés ne font pas partie de ceux qu’affectionnent les gens.

Un petit soupir m’échappa. Puis, je tournai la tête vers Hypérion.

— Ne pensez pas que je me considère différente de la majorité des gens. Ma dernière bonne action doit remonter à la maternelle. Et encore, je n’en suis pas certaine.

J’affichai une grimace sardonique avant de mordre dans le croissant. Absolument délicieux. Tout en grignotant, je tentais de faire une liste mentale de mes BA. Sherlock avait fait les frais de beaucoup de mes très mauvaises actions. Non vraiment, rien de positif ne me venait en tête. Quelque peu indifférente, je réalisai que le monde ne se porterait jamais mieux grâce à moi. Depuis le temps, je m’y étais faite. Je ne faisais pas partie de ceux qui militaient pour une noble cause. La seule cause que je servais, c’était la mienne.

— Comment était-ce ? Demandai-je pour changer de sujet.

Constatant que ma question était trop vague, j'ajoutai :

— Comment était-ce de voyager dans cet autre monde ? Vous aviez l’air de dire à Mrs. Hudson qu’il était infiniment différent de tous ceux dans lesquels vous vous êtes rendu. Cela a de quoi attiser la curiosité. Oui, je vous ai écoutés.

Je baissai les yeux d’un air faussement coupable.

— L’âme séparée en deux, c’est fascinant. Je peine à imaginer comment cela peut être possible. Cela veut dire que dans cet autre monde, les gens peuvent converser avec eux-mêmes ?

Je levai la tête et la penchai tout en observant Hypérion, pensive.

— Vous avez eu l’occasion de le faire, n’est-ce pas ? Vous avez dialogué avec cette partie de vous-même.

Tout en l’observant, j’avais réalisé à son regard lointain et quelque peu attristé qu’il avait dû vivre cette expérience dans toute sa substance. J’ignorais si je l’enviais ou si je devais au contraire le plaindre. On ne pouvait sortir indemne d’une telle expérience.

— Parlez-m'en uniquement si vous en ressentez le besoin, précisai-je. Je ne souhaite pas vous y contraindre.

Je coinçai mon croissant entamé dans ma serviette en tissu et saisis la main du titan. Mon geste n’était que pure gentillesse, sans aucune arrière-pensée. Hélas, mon don se manifesta à cet instant précis, comme si le fait de mentionner ce morceau d’âme avait suffi à créer un fil conducteur.

J’aperçus un papillon translucide voler autour de la tête d’Hypérion, laissant quelques fragments de poussière argentée dans son sillage. Il était tellement beau, à la fois fragile, élégant et un peu hautain. Jamais je n’aurais pensé trouver ce qualificatif pour un papillon, mais aucun autre ne me venait à l’esprit. Je restai fascinée par cette apparition, la contemplant avec de grands yeux émerveillés, la bouche entrouverte. Puis, le papillon s’évanouit dans les airs.

— Je suis profondément désolée, fis-je tout en éloignant brusquement ma main du titan. Je n’avais pas du tout l’intention de... regarder.

Quelque peu nerveuse, je ramenai une mèche de cheveux derrière mon oreille. Puis, n’osant plus croiser son regard, je repris à voix basse :

— Il faudrait que je songe à ne pas provoquer de contact dans un moment comme celui-ci.

Je me mordis légèrement les lèvres. A quoi bon faire semblant ? J’avais vu. Ne pas commenter était encore pire que d’avoir observé sans en avoir l'autorisation.

— Quoi qu’il en soit, votre morceau d’âme est très beau. A votre image.

Je lui adressai un sourire sincère puis terminai mon croissant. Après quoi, je secouai la serviette en papier pour en retirer les miettes, la pliai en quatre et la rangeai dans ma poche de veste. Je la jetterai dès qu’il y aurait une poubelle à proximité.

— Il s’agit donc d’un animal qui n’en est pas un, poursuivis-je, pensive. Un animal qui nous représente. Je me demande à quoi ressemblerait le mien. Vous avez un avis sur la question, maintenant que vous me connaissez mieux ?

Tout en marchant, je croisai son regard. Comment me percevait-il ? Voyait-il clair en moi ou était-il comme la grande majorité des gens : avait-il tout faux ? J’étais très curieuse d’entendre sa réponse. Etant donné que je l’appréciais, j’aurais été déçu qu’il nomme un animal loin de me représenter, tout comme je l’aurais été s’il visait juste. Cela signifierait qu’il m’avait totalement cernée et en ce cas... je me sentirais en danger. Depuis toujours, je prenais un soin particulier à ne jamais trop me dévoiler aux gens, même à mon entourage. C’était une façon de me préserver. Et d’éviter qu'ils soient désillusionnés à mon sujet.

Où se situait Hypérion ? Mon cœur s’accéléra en raison de cette attente douloureuse.

Eurus, que t’arrive-t-il ? Demandai-je à mon esprit troublé. Il ne devrait pas compter autant pour toi... Tu te montres imprudente.
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espèces de papillons... »


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« Le papillon ne compte pas
les mois, mais les moments.
Ce qui lui confère suffisamment
de Temps pour vivre, ressentir, aimer. »



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________________________________________ 2021-03-14, 11:17 « Maîïîtreuuuh !!! »


« Rien de mieux qu'un Vent d'Est
pour balayer une petite pluie. »
▼▲▼

Quand la jeune femme glissa sa main dans la mienne, je me sentis revivre. Elle était là. Tout autour de moi, à voleter. Elle laissait échapper de la poussière argentée dans son sillage. Mon visage s'illumina. Un sourire naquit au coin de mes lèvres, tandis que mes yeux s'émerveillèrent. Aurora.

A de nombreuses reprises, que ce soit à Titania ou ici, j'avais pris le temps d'observer des papillons papillonner. Ils se déplaçaient avec une grande noblesse, exactement comme si ils disposaient d'une parfaite fluidité de tout leur être. Ils se baladaient de fleur en fleur en profitant du soleil, dans une insouciance la plus totale. Toujours en mouvement, allant d'une chose à une autre, sans réellement prendre le Temps de se poser.

Mais quand on prenait réellement le Temps de les observer, on voyait à quel point ils étaient vivants, source d'intelligence et de réflexion. Je les voyais comme des êtres élevés.

Ils n'ont pas toujours été aussi beau et majestueux. Au début, ils n'étaient que des larves. De petits êtres nsignifiants, plus répugnants qu'autre chose aux yeux des autres gens. Ils ne possédaient ni leurs belles couleurs, ni leurs ailes enchanteresses. Ce n'est que quand ils atteignent leur taille adulte, que ces chenilles s'enferment durant plusieurs mois dans leur cocon, avant de ressortir sous un jour nouveau ! Ils ont une capacité unique à changer, à évoluer, à se transformer, voir même à renaître. On a tous un papillon au fond de nous.

Mes yeux se fermèrent et je le vis. Le petit garçon. Il était là, bien plus à l'Est. Il était dans un champs de papillons, en train de courir après eux afin d'en attraper un. Mais a chacun de ses pas, ils s'envolèrent. Ils ne voulaient pas être touché, pas être pris. Ils préféraient rester là, à papillonner dans ce champs, que de voyager avec le petit garçon. Je vis dans son regard, à travers ses yeux, qu'il était peiné de se retrouver tout seul dans ce champs. Du moins jusqu'à l'une de ces créations de la Nature vint se poser sur son épaule. Il tourna la tête, l'observa quelques instants. Quelque chose se créait entre eux. Une confiance aveugle. Un profond respect. Puis, elle reprit son envol et le petit garçon sécha ses larmes.

« Tu sais que le mot papillon, en titanesque à la même signification que le mot âme ? » entendis-je murmuré à mon oreille.

Il était une fois une idée. Une toute petite idée de rien du tout. Cette idée nous traverse vaguement. C'est la toute première fois qu'elle se connecte à notre esprit. Elle semble encore très floue, trop lointaine. Elle a amplement besoin d'être peaufinée. Vient ensuite le Temps de la réflexion. Celui où perdu dans nos pensées, on tente de donner à cette idée du corps, de l'esprit. Elle deviendra petit à petit une décision, puis un passage à l'action. Il lui faudra un certain Temps. Temps durant lequel elle sera comme enfermée dans un cocon, afin de lui permettre de se métamorphoser jusqu'à aboutir à sa forme finale. C'est là qu'elle se connectera à nous. A l'ensemble de nos sens. A tous les recoins de notre esprit. A notre âme. Elle laissera émerger une nouvelle réalité, tel que le début d'un cycle nouveau, d'une expérience nouvelle. La métamorphose a lieu.

Une idée. Un papillon. Une âme. Un esprit. Jusqu'à aujourd'hui, j'ignorais pourquoi cet enfant avait choisi ce nom pour les âmes, mais désormais il prenait tout son sens. L'âme comme siège des sentiments, des passions, de l'intelligence, de l'esprit, des désirs. Le papillon, symbole de l'immortalité de l'âme.

J'observais Eurus. Aurora avait disparu dans le ciel. On était de retour dans la réalité, dans le présent. Sa question me traversa l'esprit. A quoi pouvait bien ressembler son Papillon ? Je laissais la question prendre un sens dans ma tête. Lui donner du corps. Je la laissais se frayer un chemin dans mon esprit, jusqu'à trouver une réponse adéquate. Une réalité.

« Tu as ce désir... cette envie de voir toujours plus loin. De vivre toujours plus intensément. De comprendre chaque chose. » débutais-je. « Tu es capable de vivre, d'aimer, de pardonner, de surpasser tes angoisses. » ajoutais-je. « Je ne vois pas un animal quand je songe à toi. Je pense que le Daemon est le reflet de notre âme, mais que notre âme est unique. Il n'y a pas d'animal pour me représenter. Aurora... »

Je m'étais stoppé après avoir prononcé le nom d'Aurora. Je n'avais pas dévoilé son nom ni à Atlas, ni à Thémis, quand je leur avais évoqué nos Daemons. C'était la toute première fois que je partageais ce savoir avec quelqu'un d'autre que ceux qui étaient présent ce jour là. Le fait de prononcer à voix haute son nom, me fit quelque chose. Elle me manquait. Me manquait terriblement.

« ...Aurora est le symbole de la connaissance, du savoir, de la renaissance. Elle est ce qui pour moi symbolise l'âme dans toute sa splendeur, dans toute sa perfection. Belle et fragile à la fois. Comme la vie. Comme toute chose. Ca n'aurait pas dû être lui... » laissais-je échapper avant de détourner mon regard d'Eurus et de regarder vers l'Est.

Le petit garçon ne s'y trouvait pas. La vision était finie. Sa main avait quittée la mienne. Et de toute façon, on était plongé dans la réalité. Une réalité qui aurait du être différente s j'avais agis autrement. Si j'avais eu bien plus de courage. Si ça avait été Aurora qui aurait été une Titanide et moi son Daemon. Elle était bien plus avisée que moi.

Je regardais une nouvelle fois Eurus. Un instant passa, puis je tentais de lui sourire, comme si de rien était.

« Notre âme est une partie de nous. Elle est déjà séparée de notre être, tout autant qu'elle y est liée. Quand les premiers hommes sont venus au monde, ils n'avaient pas d'âmes en eux. C'est un petit garçon qui les a créés et les a offert à chaque être dans le but de préserver leur immortalité. C'est lui qui a créé le monde d'où viennent les Daemons. Il a tenté de séparer l'âme du corps, afin que plus personne ne soit jamais plus seul. Mais j'ignore pourquoi il s'est arrêté là. Quelque chose a du échouer. Ou alors ça ne répondait pas à ce qu'il souhaitait. »

Je marquais une pause. Observant Eurus dans les yeux. Est-ce que chaque être se devait d'avoir une âme en lui ? Un Daemon à ses côtés ? Méritions nous cette immortalité ? Cette renaissance que ces âmes nous permettaient d'obtenir ?

« Au delà du fait que ces Daemons sont fascinants, ils sont aussi un magnifique message d'Espoir. Nous ne sommes pas seuls. Jamais. »

Cette fois ci je lui adressais un petit sourire, sans m'y contraindre. Cette pensée m'avait égayée l'esprit. On n'était pas seuls. Jamais. Aurora était toujours là, au fond de mon être, même si je ne pouvais plus converser avec elle. Et chaque chose que je faisais, on l'accomplissais ensemble. Peut-être même qu'un jour je pourrais une nouvelle fois entretenir un dialogue avec elle. Mais en attendant, il fallait avancer de cette façon. Elle me faisait confiance, me laisser guider nos choix. Elle était une idée. Une merveilleuse idée qui prenait forme petit à petit, chaque jour.

« Parfois, quand on se sent triste, qu'on souffre, qu'on pense que tout espoir est vain, on fait quelque chose. Quelque chose qui montre aux yeux des autres, de ceux qui nous aiment, pour qui on compte, que le petit garçon qu'on a été, est toujours là, au fond de nous. Et qu'il a juste besoin qu'on l'aide à renaître de ses cendres. Des cendres du passé. »

Je songeais une nouvelle fois à tout ce que j'avais vécu dans cet autre monde. A tout ce que j'avais ressentis et compris. Certaines choses me parurent bien plus claires, maintenant. Peut-être grâce à la jeune femme qui se trouvait en face de moi. Lui parler, ça m'aidait à comprendre mieux les choses. A me vider la tête et à permettre à Aurora de laisser jaillir en moi certaines idées, qui prenaient forme petit à petit. Certaines réflexions qui m'aidaient à mieux comprendre et interpréter ce que j'avais vue.

« L'Amour est la plus puissante de toutes les forces de la Nature. Elle ne peut pas être le symbole de la destruction. Mais plutôt celui de l'accomplissement d'un rêve. De tous les rêves. » achevais-je en levant les yeux en direction de Eurus.

Pourquoi je lui confiais tout cela ? Qui était-elle ?

« Tu arrives à la percevoir ? » lui demandais-je. « Au fond de toi, ton âme. Tu arrives à discerner ce que les sentiments qu'elle te fait ressentir signifient ? Ce qu'elle est capable de t'aider à accomplir ? » lui demandais-je.

Pas uniquement Nature... songeais-je. J'avais envisagé que les âmes étaient la création de Nature, mais Ellie me l'avait dit. D'elles, de ces âmes, émanait la plus puissante de toute les forces, l'Amour. Et elle n'émanait pas uniquement de Nature. Elle était l'enfant de Nature et de Chaos. Qu'est ce que cela signifiait réellement ? Est-ce qu'il y avait une chance qu'en réalité il n'y avait pas d'un côté le bien et de l'autre côté le mal, mais que les deux mondes étaient qu'Amour, chacun à leur manière ?

Je laissais échapper un petit sourire, songeur. On avait encore tellement de choses à découvrir, à vivre. Il y avait encore tellement d'espoir que l'avenir soit meilleur, pour nous tous.

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"Ce nouveau design, c'est juste pour moi ?"

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"Ne faites pas comme si vous n'aviez pas envie de regarder..."

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________________________________________ 2021-03-18, 11:51 « Good and bad are fairytales. »



“You are my sunshine, my only sunshine
You make me happy when skies are gray.”

☆ ★ ☆
J’écoutais les paroles d’Hypérion avec grande attention. Son analyse des “daemons” était fascinante. Qui plus est, je venais d’apprendre que les premiers hommes n’avaient pas d’âme. C’était quelqu’un qui les avait créées et apportées aux humains. Cela soulevait beaucoup d’autres questions mais je préférais attendre avant de les poser. Je ne voulais pas couper la parole au titan et risquer de perdre des informations essentielles.

— Parfois, quand on se sent triste, qu'on souffre, qu'on pense que tout espoir est vain, on fait quelque chose. Quelque chose qui montre aux yeux des autres, de ceux qui nous aiment, pour qui on compte, que le petit garçon qu'on a été, est toujours là, au fond de nous. Et qu'il a juste besoin qu'on l'aide à renaître de ses cendres. Des cendres du passé.

Pensive, je réfléchissais au sens profond de ses paroles. Elles résonnaient étrangement en moi, exhumant une vérité unique et absolue. Avais-je déjà réalisé quelque chose d’aussi beau et authentique que ce qu’il venait d’énoncer ? Je n’en étais pas certaine. J’avais accompli de grandes choses, mélange d’audace et d’impétuosité, mais toujours dans le but de briller ou d’obtenir une contrepartie substantielle. Je ne commettais aucun acte susceptible d’éveiller mon âme ou de faire transparaître mon enfant intérieur. Je n’étais pas une bonne personne et je le savais. Je n’en ressentais aucune honte. Cependant, tandis que les paroles d’Hypérion caressaient mon oreille, j’imaginais un instant ce qu’aurait pu être ma vie si j’avais fait un effort en ce sens. Sans doute aurait-elle été moins trépidante. Je ne regrettais rien.

— L'Amour est la plus puissante de toutes les forces de la Nature. Elle ne peut pas être le symbole de la destruction. Mais plutôt celui de l'accomplissement d'un rêve. De tous les rêves.

C’était beau. Utopique, mais beau.

— Tu arrives à la percevoir ? Au fond de toi, ton âme. Tu arrives à discerner ce que les sentiments qu'elle te fait ressentir signifient ? Ce qu'elle est capable de t'aider à accomplir ?

Concentrée, je me penchai sur la question. Ce n’était pas un exercice facile. En réalité, c’était même extrêmement ardu. Quelqu’un était-il capable de répondre à une question aussi personnelle sans avoir aucune donnée sur laquelle se baser ? Hypérion en aurait-il été capable sans avoir vu Aurora ? Je n’en étais pas certaine. Dialoguer avec son daemon l’avait aidé à mieux se connaître. Il avait un avantage comparé à moi. Loin de me laisser submerger par la résignation, je décidai de donner à la conversation un tour inattendu.

— Et quel rêve souhaitez-vous accomplir avec moi ? Demandai-je, très sérieuse.

Consciente que cette question était très nébuleuse, je poursuivis :

— Tout d’abord, vous m’emmenez petit-déjeuner en France, terre romantique par excellence. Puis, vous niez haut et fort que je suis votre sœur. A présent, vous me parlez d’Amour et du rêve qui en découle. De tous les rêves. Que dois-je en conclure ?

Je penchai la tête de côté sans cesser de l’observer avec une expression pensive.

— Votre frère avait raison.

Ces quatre petits mots allaient faire leur chemin d’eux-mêmes dans le cerveau d’Hypérion. S’il était tel que je le pensais, il allait décortiquer ma phrase en long, en large et en travers pour en analyser la substantifique moelle. Cependant, si Atlas avait vu juste à son sujet, il ne comprendrait pas. Et c’était parfait. Afin de dérouter Hypérion, mieux valait qu’il reste obtus à cette chose dont il parlait avec tant de ferveur : l’Amour. Il était capable d’en disserter des heures mais en pratique, je ne donnais pas cher de lui. La suite risquait d’être très divertissante.

J’attendais sa réaction avec impatience mais la sonnerie de mon téléphone retentit soudain.

— Excusez-moi.

Je le sortis de mon sac dans l’intention de l’éteindre, mais le nom affiché sur l’écran provoqua un frisson le long de mon échine. D’un geste raide, je refusai l’appel. C’était de l’histoire ancienne, tout ça. Je grimaçai un sourire à Hypérion mais devins très distraite. Toutes mes pensées étaient tournées vers mon téléphone. Au bout d’une minute, j’entendis la notification du message vocal. Sans attendre, je l’enclenchai tout en m’éloignant de quelques pas, même si le titan pouvait entendre en raison de son ouïe très fine. J’espérais qu’il aurait la délicatesse de ne pas le faire.

— Eurus ? C’est... Aileen, fit la voix nerveuse d’une femme. Je ne sais comment te le dire... ça a recommencé.

Mon interlocutrice marqua une pause. Je crispai instinctivement la mâchoire.

— Lamb a été retrouvé morte hier soir, reprit la femme d’un ton tremblant. Elle... Elle s’est asphyxiée dans son sommeil. C’est affreux... Rappelle-moi, je t’en prie. J’ai très peur.

Fin du message. Posément, je rangeai mon téléphone. Je savais déjà que je ne la rappellerais jamais. Ce n’est pas bon de remuer le passé. Et surtout pas celui-ci. Cependant, je devais m’assurer que l’origine de sa mort n’était pas surnaturelle.

— Que diriez-vous de poursuivre cette magnifique journée à la morgue ?
Proposai-je à Hypérion avec un sourire éclatant.

Cela n’aurait pas été différent si je lui avais proposé une promenade au bord de l’eau. Je masquai parfaitement bien mon anxiété. Depuis mon plus jeune âge, j'avais appris à cacher mes émotions.
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________________________________________ 2021-03-19, 11:24 « Maîïîtreuuuh !!! »


« Rien de mieux qu'un Vent d'Est
pour balayer une petite pluie. »
▼▲▼

Les Ames sont la création de la Nature. Elliot a puisé en elle pour créer ces merveilles, pour donner un sens à notre existence. C'est grâce à elles qu'on pourra retourner un jour auprès de notre mère et former un tout avec elle. Il n'y a pas plus beau rêve à rêver, plus grand espoir à espérer.

« Et quel rêve souhaitez-vous accomplir avec moi ? » me coupa Eurus dans mes pensées.

En rentrant du monde de Lyra et de Macolm, j'avais pris le temps de me poser. De comprendre ce qui s'était passé. On avait passé un petit moment avec Lyra, qui avait débuté par remplir les placards de nourriture pour satisfaire son estomac et celui de Malcolm, puis une aventure avait pris forme. Depuis mon retour, je comptais revoir Eurus. M'assurer que tout se passait bien pour elle. Prendre des nouvelles. C'est ce que faisaient tous les amis dignent de ce nom. Qu'est ce qui pouvait lui faire penser que j'avais d'autres intentions à son égard ?

J'avais levé un sourcil, l'observant attentivement et la laissant poursuivre. Elle avait évoqué le petit déjeuner à Paris. Il fallait bien qu'on mange. C'était quelque chose d'important. D'ailleurs, elle aurait pu ajouter le fait que j'avais amené de la nourriture chez elle, juste avant. Exactement ce qu'on avait déjeuné la toute première fois qu'on s'était rencontré et qui prouvait bien que je n'avais aucune intention envers elle. Du moins aucune comme elle pouvait l'imaginer si je comprenais bien ses propos.

Puis, elle avait évoqué le fait que j'avais nié haut et fort qu'elle était ma soeur. Peut-être qu'elle aurait pu simplement comprendre par là, que sur le moment, il n'y avait pas d'utilité de contredire le boulanger. Après tout, on n'allait pas le revoir. Je lui avais bien proposé de lui laisser son numéro, chose à laquelle elle m'avait répondu que ça ne se faisait pas en présence d'un autre homme. Elle aurait pu comprendre par mon geste, que c'était une façon de confirmer au boulanger, que je n'étais pas sa soeur... enfin son frère. Voilà qu'elle en venait à m'embrouiller l'esprit !

Quant au fait de parler d'Amour, c'était de la Nature que je parlais. Je partageais quelque chose de pur et de profond avec elle. Et ce rêve que je voulais vivre avec elle, c'était celui que je souhaitais vivre avec tout le monde. Partager un moment, une amitié, qui perdurerait dans le temps, sans arrières pensées. C'était si difficile à obtenir à cette époque, sans qu'on songe tout de suite à de très mauvais sous entendus et à des choses qui plairaient plus à mon frère qu'à moi ? D'ailleurs, en quoi mon frère avait raison ? Je ne comprenais pas ce qu'elle voulait dire par là.

« J'ai la sensation que tu attends quelque chose de moi. » lui répondis-je sans laisser paraître la moindre émotion sur mon visage.

Elle me coupa, en s'excusant, afin de regarder son téléphone qui s'était mis à sonner. Je n'avais pas tout de suite compris que ça venait d'elle. Les téléphones ce n'était pas dans mes habitudes et encore moins une chose présente à mon époque. Je me sentais dépassé tout à coup. C'était sûrement ce que Jules appelait "se sentir vieux". C'était une étrange sensation, qui avait quelque chose de très désagréable.

La jeune femme n'avait pas décroché, se contentant d'éteindre son téléphone. Je l'avais regardé dans les yeux. Qu'est ce que cela signifiait ? C'était peut-être moi qui devrait me poser des questions. Qui coupait son téléphone au lieu d'y répondre ? Si elle n'avait pas eu envie de recevoir des appels, elle l'aurait bloqué avant même cette sortie. Mais elle l'avait fait là. Comme si ce que je disais lui intéressait bien plus que ce que la personne au bout du fil, qui avait jugé utile de l'appeller là maintenant, pouvait bien lui raconter. Même si en soit, en voyant son expression, j'avais la sensation que cet appelle la perturbait. Soupçons qui furent confirmés quand un petit bip émana de son téléphone et qu'elle s'éloigna afin d'écouter ce qui devait être le message.

J'avais tendu l'oreille. il s'agissait d'une certaine Aileen. Une voix de femme, légèrement nerveuse. Elle semblait embarrassée de laisser un message. C'était sans doute quelque chose d'important et de... personnel. J'avais cessé d'écouter, me concentrant sur ce qui nous entourait. On était resté près de la boulangerie. D'ici, je voyais à l'intérieur l'homme qu'on avait croisé juste avant être au téléphone, lui aussi. Décidément ! Il semblait joyeux et perturbé. Sans doute qu'il appelait un proche pour lui parler de ce qui venait de lui arriver. J'étais content pour lui.

Me tournant vers Eurus, je me rendis compte qu'elle en avait finie avec son appel. Lui adressant un petit sourire, je me surpris à ne pas lui demander de qui il s'agissait, ou pourquoi la voix semblait perturbée. J'avais fait le choix de ne pas écouter et de lui laisser son intimité. Je pouvais bien continuer en ne me mêlant pas de tout ça.

« Que diriez-vous de poursuivre cette magnifique journée à la morgue ? » me demanda Eurus avec un sourire éclatant.

Sur le coup, je n'avais pas réagis. J'étais resté là à l'observer sans savoir quoi lui répondre. Elle... était... sérieuse ? Pourquoi je n'avais pas écouté l'appel ?

« Aileen est morte ? » lui demandais-je, m'embrouillant une nouvelle fois.

Je fermais les yeux, me rendant compte que non seulement je disais n'importe quoi, mais que j'insinuais aussi que j'avais écouté. Les ouvrant à nouveau, j'accusais le coup en la regardant dans les yeux. Je devais assumer ce que j'avais fait, même si je n'avais pas écouté jusqu'au bout.

« Je m’excuse sincèrement d'avoir écouté. C'est une vieille habitude. A dire vrai je n'ai entendu que le début. Je ne sais que son nom et le fait qu'elle semblait nerveuse au téléphone. Pardonne moi. »

Deux demandes de pardon dans la même phrase. Je faisais fort. Mais je me sentais réellement mal d'avoir écouté.

« Je t'accompagnerais là bas. Il n'y a pas de soucis. » ajoutais-je en nous téléportant sans plus attendre devant la morgue de Storybrooke.

A dire vrai, je ne lui avais pas demandé où c'était. Est-ce qu'il s'agissait d'une personne qui était morte ici, à Storybrooke, ou est ce que c'était ailleurs ? La jeune femme du nom de Aileen ne semblait pas être ici. A moins qu'elle se trouvait à l'intérieur. Mais comme Eurus se dirigea vers l'entrée, j'eu la confirmation qu'il s'agissait bel et bien de cette morgue.

Je n'y étais jamais venu. Il ne semblait pas y avoir grand monde. Elle était un peu éloignée du centre ville, à proximité d'un grand cimetière. C'était des lieux assez particuliers. Ca me rappelait celui que Atlas et Dyonisos avaient construit pour Eulalie. Ce genre d'endroits comptait pour les personnes de ce monde, mais aussi pour ceux de mon époque. C'est juste que je ne m'y sentais pas à ma place. La mort ce n'était pas la fin d'une aventure. C'était le commencement de tout autre chose. De bien plus grand. De bien plus beau. De bien plus mystérieux et merveilleux !

Après avoir longé le grand couloir vide, on s'était arrêté devant un comptoir. Il y avait quelques chaises, toutes inoccupées, et aucun bruit. J'avais posé un doigt sur la petite sonnette, qui avait émis un léger bruit. Ca allait faire venir le responsable. D'ailleurs, le voilà qui arrivait. D'apparence comme ça, il était plutôt grand, chauve et il avait le look parfait de la personne qui pourrait gérer ce genre d'endroit.

« Bonjour. » débutais-je. « Nous venons pour... »

Je m'étais stoppé, me rappelant que ce n'était pas moi qui venait voir quelqu'un et que par conséquent, j'ignorais le nom de la personne qu'on venait voir. Je n'avais qu'une seule information, le nom de la personne qui avait appellé et qui ne semblait pas être présente. Me tournant vers Eurus, je la laissais parler.

Je ne savais pas trop comment agir. Elle ne semblait pas perturbée, ou alors elle cachait bien son jeu. Il était vrai que lors de notre première rencontre, face aux personnes qui lui voulaient du mal, elle n'avait pas laissé transparaître ses sentiments. Etait elle capable de cacher ce qu'elle ressentait réellement ? C'était quelque chose de plutôt rare.

L'homme avait fini de parler, tout comme la jeune femme. Il nous avait laissé là un petit instant. Sans doute qu'il allait voir pour nous faire entrer. En toute honnêteté, je n'avais pas écouté ce qu'elle lui avait dit. Cette faculté qu'elle avait à cacher ses émotions m'avait perturbé au point que je m'étais une nouvelle fois perdu dans mes pensées. Elle avait été cash avec moi. Elle m'avait dit les choses comme elle les pensait. Mais peut-être que ce n'était qu'un jeu ? Est-ce qu'elle agissait ainsi pour tenter de cerner les autres ? Devais-je me montrer plus prudent avec elle ?

« J'ai perdu un être chers, il n'y a pas si longtemps que ça. » lui avouais-je. « Plusieurs a dire vrai. Mais je ne suis jamais venu ici. » ajoutais-je en regardant autour de moi. « Tu tenais à elle ? » me permis-je de demander.

Elle avait souhaité venir immédiatement. Ca laissait présager que oui, elle tenait à elle Mais le fait qu'elle cachait ses émotions ne me permettaient pas de mettre un mot sur la relation qu'elle entretenait avec la personne décédée. J'espérais en apprendre plus quand elle me répondrait et voir ainsi plus clair dans sa façon de dévoiler ses sentiments.

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