« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Désormais, je n’avais qu’une seule envie, c’était de rentrer à Storybrooke et que tout cela soit derrière moi mais pourtant, ça allait être loin d’être le cas. Après ce foutu cauchemar qui ne cessait de me faire douter sur moi-même mais surtout sur mon entourage, il avait fallu que je me batte contre un faux David et que je me fasse mordre mais bon, ça allait encore. J’avais été rejointe par Eloise et le vrai David avant qu’on ne se mette à courir puis qu’on retrouve finalement l’autre groupe. Je dois bien vous l’avouer, j’étais rassurée de voir ma belle fille en un seul morceau, vu la témérité qui l’habite, elle serait bien capable de faire une connerie. Tout est arrivé très vite, les Kategidas nous attaquant, moi étant protégée par Mary Margaret avant d’être soignée par une rouquine dont j’ignorais le nom puis Elo’ montant un bouclier au dessus de nous avant de finalement le laisser retomber. J’en avais marre qu’on me prenne pour cible, j’avais été attaquée par un faux david puis par l’épée de la rousse « Ce n’est rien… » avant qu’on me soigne puis après Elo’ finis par baisser le bouclier et Klaus alla parler avec nos attaquants avant que tout s’arrête.
Bon au moins, y’allait pas avoir besoin de se battre, non parce que là, j’étais pas du tout dans une bonne posture pour pouvoir me battre ou quoi que ce soit d’autre, je n’avais qu’une seule envie, dormir, juste dormir et surtout qu’on me fiche la paix, rien qu’un instant. Puis j’ai récupéré un peu d’énergie, dieu seul sait comment avant que finalement on fasse copains copains avec les drôles de bestioles qui étaient en train de nous monter des tentes. Pendant un moment, je ne cessais de me demander ce que je faisais vraiment là, au fond de moi, je ressentais que ma venue n’était pas qu’une simple erreur, j’étais sûre que tout cela avait été prémédités, enfin ce n’est qu’une supposition…
Je m’installa seule, éloignée des autres contre un arbre, histoire d’avoir un peu de calme et je ne cessais d’entendre la voix de ma mère me dire qu’ils me mentent tous, que personne ne m’aime, qu’Henry et Alexis ne m’ont jamais aimé, que Robin fais semblant, elle m'avait mis le doute… Au fond de mon cœur, je sentais quelque chose bouillir comme si la méchante qui était au fond de moi voulait refaire surface et hurler un coup mais je ferma les yeux et compta jusqu’à dix, tentant de me calmer. Finalement, mon moment de tranquillité fut de courte durée vu que Klaus venait de s’asseoir à côté de moi, je soupira et rouvris les yeux avant de tourner le regard vers moi :
« Qu’est-ce-qu’il y a ? Je n’ai pas le droit d’être assise là ? Enfin bref, je voulais plutôt vous demander pourquoi vos Katemachintruc me regardait de travers depuis que j’ai posé mon regard sur eux, pensent-ils que je soit toujours … ? - Ne soyez pas surprise que Lyra, les Kategidas, ou même moi, ne soyons pas des plus chaleureux avec vous. Comprenez, les lemurians étaient un peuple uni. Entre toutes les espèces, tous étaient proches des uns et des autres. Nous nous aimions tous. Votre malédiction, qui a laissé ici les créatures les plus mythiques pour emporter toutes les autres, nous a séparé. Nous avons été déchirés. Je sens que vous n'êtes plus cette méchante reine, mais tous les lemurians placeront une haine envers vous. Pour notre part, la princesse et moi même mettons ça de coté, vous ne semblez pas vouloir de mal, au contraire vous voulez aider. Je voulais juste vous prévenir de cette colère qui sera ressentie envers vous. Comme vous avez du sûrement le faire à Storybrooke, à vous de prouver votre bonté. En attendant, peu importe les tensions, nous sommes un groupe solide et nous fonctionneront tous ensemble, ne soyez pas inquiète à ce sujet, nous serons tous de retour chez nius, ensemble. -Oh je… »
Que pouvais-je répondre à cela ? Alors les lemurians me voyaient tous encore comme la Méchante Reine ? J’avais eu énormément de travail pour prouver aux habitants de Storybrooke que je n’étais plus la méchante, aurais-je le même travail à faire ici ? Oui, je crois bien… Je leva mon regard et le posa sur lui avant de faire un léger sourire :
« Merci de m’en avoir informé Klaus et je suis vraiment désolée de tout le malheur qu’à pu causer la malédiction aux Lémurians. Je ne suis plus la Méchante Reine et je vais le prouver à vos Kategidas que je ne vous veux aucun mal. »
Je me leva, suivie bientôt de Klaus et me dirigea vers les tentes avant de regarder les Kategidas terminer de monter nos tentes. Je me dirigea vers Eloise et David avant de regarder la déesse et de finir finalement par la remercier d’avoir pris la boule de plasma à ma place :
« Eloise je voulais te remercier… Je veux dire merci de m’avoir protégé quand nous étions dans la forêt. »
J’attendis sa réponse et lui souris avant de me tourner vers David et de le regarder quelques secondes avant de faire un léger sourire au prince charmant :
« Monsieur Nolan, je dois avouer que vous êtes bien plus beau que votre méchant hologramme. »
Je ris légèrement et les laissa entre eux avant de me diriger vers la princesse qui m’avait soignée quelques temps plus tôt avant de la remercier : « Je… Je voulais vous remercier pour tout à l’heure et également vous remercier de ne pas me regarder comme la Méchante de l’histoire, comme la Méchante Reine… »
Je tourna le regard vers Mary Margaret, vérifiant si tout allait bien, elle avais l’air d’aller bien en tout cas. Les tentes furent terminées et je décida de me diriger vers Mary Margaret après avoir discuté un peu avec la princesse avant de m’asseoir à côté d’elle :
Eloise, Pascal, Lyra, Snow : 100% David : 95% Yoshi, Regina : 90% Le chef des Kategidas : 75% Les 3 premiers Kategidas : 90% Le quatrième Kategidas : 85%
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That's the thing about love
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Pascal Méléon
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Arthur Darvill
"For it is in passing that we achieve immortality. Through this, we become a paragon of virtue and glory to rise above all. Infinite in distance and unbound by death, I release your soul, and by my shoulder, protect thee."
| Conte : Raiponce | Dans le monde des contes, je suis : : Pascal
Hum... Aux dernières nouvelles les créatures que nous combattions étaient amicales, cette réalisation avait stoppé mon duel avec le chef aussitôt, et je devais avouer que je ne rencontrais pas des adversaires de son niveau tous les jours, cela avait été un combat sympathique, et sincèrement, j'étais heureux que sa bande soit de notre côté. Je m'étais excuser auprès de lui et... Je pense qu'il m'avait sourit, je n'étais pas trop sûre, c'était bizarre. Alors c'était des Kategidas? Jamais entendu parler, mais je savais reconnaître un fier groupe de guerrier lorsque j'en voyais un, et ces types là avaient ma confiance. Malgré leurs airs bourru ils ne voulaient que le meilleur pour leurs monde, et c'était un sentiment que je comprenais parfaitement. Oui... J'avais un nouveau respect pour ces honorables adversaires, et je plaignais la personne qui tramait dans l'ombre en douce, car nous étions de plus en plus nombreux et motivés, elle n'allait même pas savoir ce qui allait lui tomber dessus. Bref, Pascal se massa l'épaule et monta dans un arbre en bordure du camp avant de fermer les yeux pour profiter de la musique, Brave se trouvait sur son épaule et s'était si... Reposant. Une douce berceuse qui calmait les douleurs du corps et de l'esprit, c'était de la musique à l'état pur, intact, un chef d'oeuvre mélancolique qui rappelait pourtant une douceur passée, qui s'était petit à petit ternie dans les ombres de ce monde, cette chanson... Elle donnait l'impression que cette mélancolie provenait du monde lui-même, de ces habitants, Klaus était doué. Lémuria... Un nom bien étrange pour une terre magique qui avait l’apparence d'un joyau terni. C'était étrange, mais cette chanson me fit repenser à la guerre en Ecosse, aux longues nuits passées autour des feu de camps, sachant bien que certains d'entre-nous ne seraient plus là demain pour écouter cette douce mélodie. Le caméléon resta la tête posée contre son arbre et baissa son chapeau sur ses yeux, profitant du peu de repos qu'il pouvait se procurer avant que la pendule ne se remette en marche, nous avions un repos inespéré et des alliés, même cette rousse, cette Lyra, était intriguante mais voulait elle-même le bien de ce pays. J'allais garder un œil ouvert, bien sûr, mais c'était plus pour la forme qu'autre chose. Brave se posa sur l'épaule du caméléon, elle aussi semblait revigorée par la musique de Klaus et des Kategidas, mais le caméléon tendit quand même l'oreille alors que le campement commença à prendre forme. Observant et écoutant les conversations et les interactions entre les différents membres du groupe. Régi semblait avoir pris un coup au moral après que Klaus lui ai parlé de la Malédiction. Et sincèrement...? Je pouvais voir qu'elle faisait des efforts pour se racheter, et c'était une bonne chose. Le Ptit Brun ou Yoshi, oui LE Yoshi, regardait sa nouvelle épée, attention petit, ce n'est pas un jouet.... Il n'était pas le premier personnage de jeu vidéo que je rencontrais, mais tout de même... Pascal haussa les sourcils lorsqu'il entendit des bruits de pas le déranger, c'était David et Athéna, merde, ils avaient bien choisit leurs coins pour s'expliquer... Tiens, David était au courant pour Chronos? Je suppose que c'était normal. Hum... Et son cauchemar n'était pas optimiste du tout, chier, je voulais absolument évité que Storybrooke termine ainsi, c'était mon job. Je savais que je ne pouvais pas faire grand chose contre le grand méchant Papounet, mais j'allais tout essayer pour changer la donne, me battre bec et ongle pour sauver cette ville. Et Athéna avait fait un bon gros cauchemar sur Diane? Bonjour la relation entre sœur, mais je suppose que c'était juste une habitude chez les dieux de se faire la tronche. Et dire que c'était eux notre dernier rempart contre Chronos. Tiens, Régi venait remercier Elo pour l'avoir sauvée et complimentait David avant de repartir, m'okay. Ça venait d'arriver.
Pascal se demanda s'il devait rester silencieux et se montrer, mais il se rendit compte que si jamais Athéna l’apprenait cela serait un véritable bordel, et puis sincèrement, c'était juste impoli. Et puis je devais avouer que j'avais un peu l'impression de me voir avec Aryana... Et je n'avais pas besoin de penser à ça maintenant. Le shérif soupira avant de remettre son chapeau sur sa tête et de dire:
"L'arbre est déjà occupé, et je sens que ce genre de discussion est du genre privée. Alors je vais vous laissez en tête à tê..."
Il y eut un petit zap d'éclair magique, un petit bruit de brûlé alors que Pascal sentit la branche sur laquelle il se reposait se briser soudainement juste sous lui. Pascal fut surpris durant un minuscule instant, se rattrapant habilement au sol alors que Brave se posa sur une nouvelle branche, le caméléon rattrapa son chapeau de shérif qui venait de tomber juste après lui et le reposa sur sa tête, avant de le lever le visage et de lancer un regard haineux à la déesse de la guerre.
"Ça va pas le faire sombre cloche. "
Ouuuuuuh, je venais de lui manquer de respect, les dieux étaient tellement imbus d'eux-même qu'il suffisait d'un rien pour attirer leurs attention, et Elo était peut-être la pire du lot, tellement fiere qu'elle se permettait de me pourrir la vie parce qu'elle était en colère contre moi. Bon sang, je tombais avec un nouveau Elliot. David de mit entre nous deux, nous demandant de calmer le jeu, mais je voyais bien dans le regard de la déesse qu'elle voulait me casser la tronche, pour ça et pour Hypp. Je voyais qu'elle n'attendait que ça, un moment pour me faire payer. Et vous savez quoi? J'en avais ras le bol de devoir surveiller mes arrières alors que nous étions en plein territoire ennemi, nan, elle me les brisait depuis le début. Et là s'en était trop. Il était temps de crevé l'abcès.
"Je sais que tu m'en veuilles pour Hypp, et tu sais quoi? Moi aussi! Mais tu n'y étais pas, j'ai été forcé de faire un choix et je n'ai pas hésité. Mais je suis certain qu'une déesse comme toi n'as absolument rien à te reprocher, Madame est bien trop propre, et c'est tellement facile d'oublier toutes les vies mortels que tu as ruinées durant ta vie, bordel, il suffit d'ouvrir un livre sur la mythologie et quand c'est pas Zeus c'est toi qui fait une crise et maudit quelqu'un. "
Le caméléon commença à retirer ses bandages sans quitter cette foutu vipère des yeux, elle voulait qu'on s'amuse, et bien on allait s'amuser. J'allais lui offrir le plus grand show de sa vie ici et maintenant, à Lémuria, et j'allais lui faire rentrer dans son putain de crâne que faire la tronche n'était pas le bon moyen de régler les problèmes.
"2 solutions, soit tu continus ce petit jeu et décide de me descendre ici et maintenant, dans ce cas je te laisse expliquer pourquoi une divine à abattu le shérif de Storybrooke et ces connards d'anti divins feront de moi un bon martyr pour leurs cause. Et vous serez dans la merde. Soit on fait semblant de s'apprécier pendant trois jours max et on reviens avec avec la Une des journaux qui réjouira tout le monde. Cependant faut pas se leurrer, j'ai autant envie de t'en coller une que toi. Alors je te propose un accord. Toi et moi en combat singulier à la main. Tout les coups sont permis, et nos amis nous soigne à la fin. Interdiction de tuer et d'arracher les membres. Juste deux guerriers réglant leurs comptes. "
Pascal fit tomber ses bandages qui soulevèrent un nuage de poussière, il était désormais allégé de ses poids, plus de quinze kilogrammes à chaque bras qu'il portait constamment pour se limiter dans ses coups, mais ici et maintenant, les limites importait peu. j'avais déjà affronté des dieux en combats à la main, et Arès tapait très fort, je n'avais pas à me retenir. Même si ses pouvoirs étaient diminués elle restait une déesse qui avait vécue bien plus longtemps que moi. Et je comptais lui rendre chacun de ses coups. Elo croisa le regard de David, qui s'écarta, le reste du groupe s'était rassemblé lors de l’engueulade, et un demi-cercle venait de se former, je voyais bien que ça ne plaisait pas. Mais la majorité d'entre eux ne pouvaient pas comprendre de toute façon, en cet instant je n'étais plus le shérif, j'étais un soldat qui affrontait un autre soldat. C'était ce que nous étions, deux êtres emplis de colère et de rage que nous allions expulser ici et maintenant. Pascal attrapa son chapeau et le lança à MM qui le rattrapa en vol, il retira déboutonna les premiers boutons de sa chemise pour se sentir plus à l'aise et porta une main à sa nuque, appuyant avec précision sur deux de ses points vitaux, coupant les récepteurs de la douleur pour le prochain combat. Il y eut un silence lourd et pesant, pas besoin d'insulte de mon côté, j'allais le battre de toute mes forces pour la première fois depuis que j'avais abandonné le sabre. Pascal passa une main sur son visage, fermant les yeux et jouant sur son pouvoir de coloration pour que ses mains et avant bras prennent une teinte rouge sang, le guerrier rouvrit les yeux, rouges à leurs tours, et se mit en garde. Il y eut un silence pesant, le genre qui prenait place avant la tempête, et dans un accord silencieux, les deux guerriers laissèrent échapper leurs haines et se jetèrent dans la mêlée. Caméléon contre dieu, la chance n'était pas de mon côté, mais je ne misait jamais sur la chance pour combattre. Il était temps de faire parler les poings.
♫♫♫♫♫♫
Pascal se décala au dernier moment, sentant le souffle du poing de la déesse lui frôler la joue, il répliqua avec plusieurs coups de poings que la déesse para habilement. Maintenant qu'il n'avait plus rien pour le ralentir, le caméléon gardait le rythme de la déesse là où un autre humain aurait été submergé. Des poings filèrent plus rapidement que le vent, un œil non entraîné aurait du mal à suivre les échanges furieux des deux combattants, il n'y avait aucune retenue dans les coups, juste une colère sourde qui se retrouvait dans chaque attaques échangées, le caméléon esquivait les coups là ou la déesse parait avec agilité. Puis Pascal prit l'initiative et son pied droit décolla comme une flèche vers le flan de la déesse, qui attrapa sa jambe et la coinca contre elle, mais le shérif ne lui laissa pas le temps de profiter de son avantage, il tendit les muscles de sa jambe et de son bassin et utilisa l'appui de son pied libre pour faire suivre un second coup de pied qui cueillit la déesse dans la tempe, la faisant lâcher prise. Le caméléon profita de cette ouverture pour ouvrir ses palmes et frapper la déesse au visage, plusieurs coups touchèrent. Mais Eloise attrapa son poing dans l'une de ses mains et arrêta son attaque, les deux regards se croisèrent, et je vis la déesse bouillonner de rage, le caméléon n'eut pas le temps de se libérer que la déesse enchaîna par l'un des coups de tête les plus violents que Pascal expérience, il leva sa garde instinctivement, seulement pour se prendre plusieurs coups haineux dans les côtés. Le caméléon serra les dents et encaissa, avant d'attraper le bras de la déesse et de profiter de son élan pour la faire passer par dessus lui, la prise de judo avait été parfaite et le hippon envoya la déesse au sol, uniquement pour que celle-ci fauche les jambes du caméléon d'un coup de pied violent. Ce dernier tomba à son tour, et les deux adversaires roulèrent au sol avant de se relever d'un même ensemble. Pascal cracha un mollard sanglant avant de se concentrer de nouveau sur la déesse, et les deux adversaires se tournèrent autour durant quelques instants, comme deux lions en cage, et le combat reprit de plus belle.
S'en était presque majestueux, chaque coups étaient précis et terribles, pieds et poings s'entrechoquait. La chair subissait coup sur coup, mais aucun des adversaires ne cédaient de terrain, du sang commençait à couler du front de Pascal alors que le maquillage parfait de la déesse avait quitté son visage depuis longtemps. Et pourtant, aucun des deux guerriers ne voulaient abandonner maintenant, deux chasseurs venaient de se confronter, et Pascal n'avait pas eut autant de fun à combattre depuis bien trop longtemps, il sentait l'adrénaline couler dans ses veines, chassant sa colère. Il voulait continuer ce combat, il voulait affronter cette proie, il voulait se battre jusqu'au bout. Il sentait la colère de la déesse, elle était tout autour d'elle, comme une aura rouge et meurtrière, et il s'en délectait. Deux survivants sur un champ de bataille. C'était ce qu'il appelait un combat! Eloïse se jeta sur lui, et Pascal lui rendit l'invitation en levant son coude au dernier moment, l'attaque toucha, cueillant la déesse en plein élan et la faisant reculer un peu, le moment était parfait, et Pascal allait sortir l'une de ses techniques maison. Ce qu'il avait inventé en mélangeant plusieurs arts martiaux pour être plus efficace encore. Le caméléon ouvrit ses bras et frappa la déesse sur ses deux oreilles, frappant les deux tempes d'un coup et la désorientant légèrement. Puis il attrapa la tête de la déesse dans ses deux mains et s'abaissa pour se mettre à genou. Amenant la tête droit dessus, il y eut un choc terrible alors que la visage de la déesse se planta directement sur la rotule du caméléon et elle partie en arrière par le contre coup du choc. Mais ce n'était pas terminé, Pascal usa de ses appuis pour se relever en faisait un salto, et son pied droit toucha la déesse droit en dessous du menton, le caméléon se réceptionna et Athéna tituba de quelques pas en arrière... Uniquement pour se réceptionner habilement et écraser mon pied gauche, me faisant basculer en arrière, puis, elle arma un crochet du droit et qui percuta en plein visage, mais mon pied était toujours prisonnier du sien, la déesse enchaîna avec un coup de pied dans les côtes qui m'envoya bouler à terre plus loin. Et pourtant, Pascal se releva, il savait que sans ses points vitaux la douleur lui paralyserait surement les muscles, mais pas maintenant. Il n'allait pas tomber maintenant. Les deux guerriers respiraient difficilement, même Athéna semblait avoir du mal à se tenir debout. Mais leurs rages étaient suffisante pour continuer, pour ne pas abandonner. Il fallait mettre fin à ce combat ici et maintenant. Les deux combattants poussèrent un cri rageur, le dernier, et puisant dans leurs ultimes forces, se foncèrent dessus de nouveau. Le monde s'attendit à une choc terrible qui aurait fait trembler la terre, mais Pascal savait qu'un coup direct à ce niveau signerait la fin du combat, alors au dernier moment, il décida de tenter le tout pour le tout. Il se serva de l'élan de la déesse pour lui coincer une jambe dans son bras, enfermant la jambe de la déesse dans une enclave. Et dans le même mouvement, il passa son bras au-dessus de l'épaule d'Athéna, lui bloquant le cou. Le choc fut terrible, et du sang échappa des dents de Pascal tendit qu'il serrait la mâchoire sous l'effort, le caméléon recula de plusieurs mètres, laissant une trace dans la poussière, avant d'appuyer sur ses jambes pour arrêter l'avancée de la déesse. Puis il lutta contre la force surhumaine de la déesse, avant de la faire basculer en soulevant sa jambe et sa tête. Le corps entier d'Athéna fut levé dans les airs, le caméléon entoura le cou de la déesse avec le bras qui lui avait permit de mettre son adversaire sur l'épaule. Athéna se retrouva tête à l'envers, et durant une seconde qui parue être une éternité, les deux combattants restèrent ainsi. Puis Pascal prononça ses premiers mots depuis le début du combat...:
"SERRE LES DENTS!"
Le caméléon bascula en arrière, et le crâne d'Athéna percuta le sol de plein fouet, en même temps que le corps brisé et fatigué de Pascal. Il sentait tout son corps tremblé sous l'effort et la douleur, et pourtant, il sentait que la déesse bougeait à côté de lui, tentant de se relever. Et Pascal fit de même, mais il y a un moment où même si Pascal pouvait ignorer la douleur, son corps ne le pouvait pas. Le caméléon ne réussit pas à se relever entièrement, restant coincé à genou. Et lorsqu'il releva la tête, il croisa le regard d'Athéna, le regard de son adversaire, de la guerrier qui le poussait jusqu'au bout de ses forces pour la première fois. Elle n'avait pas triché, cela avait été le combat le plus propre qu'il avait connu, et il sentait encore l'infime soupçon de combativité qui brûlait encore en lui, ce minuscule fragment de force provenant du plus profond de son corps, et Pascal leva le poing en même temps qu'Athéna. Ils n'avaient plus la force de bloquer, plus la force d'esquiver, alors les deux coups touchèrent leurs cibles, et les deux poings frappèrent le visage de leurs adversaires dans une parfaite synchronisation. Les deux combattants faillirent de nouveau, mais même alors que leurs corps chutaient, ils continuaient de se battre. Les deux guerriers se percutèrent avec leurs dernières forces, leurs deux fronts entrant en contact au même moment. Et Pascal croisa le regard de la déesse une dernière fois, les yeux du caméléon passèrent au vert forêt qui le caractérisait tellement, et malgré la fatigue et l’œil tuméfié qui avait subit un coup à l'arcade sourcilière, ses yeux pétillaient d'une soif de combat repue... Et d'un respect nouveau pour la déesse.
Finalement, les deux combattants glissèrent et s'effondrèrent au sol, face contre terre pour Pascal, qui était trop fatigué pour se plaindre de l'absence de moquette en pleine forêt, le caméléon luttait contre l'inconscience alors qu'il sentait déjà les créatures s'activer pour jouer de nouveau la musique. Un sourire brisé par les nombreux coups reçus au visage apparut néanmoins sur le visage de Pascal, et il poussa soupir douloureux avant de dire:
"Alors... Ce n'est pas le meilleur... Moyen de régler ses comptes...?"
Non Pascal, ce n'était pas le meilleur moyen...
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Ils retrouvèrent tous, ce qui fut un soulagement pour Klaus. Qui sait ce que ce monde pouvait faire à un groupe d'étrangers lorsqu'il était emprunt aux ténèbres et aux cauchemars. Il espérait retrouvait le dernier membre du groupe, celui qui était passé le premier à travers le miroir.
D'ailleurs... C'était étrange tout de même. La plage sur laquelle le miroir était est vaste, s'il était passé par là, ils l'auraient vu, il n'avait pas eu assez de temps pour marcher jusque dans la foret ou la temple sous marin du soleil et s'y engouffrer avant que eux n'arrivent. Il espérait surtout alors qu'il soit encore en vie.
Et puis, Klaus aimerait surtout savoir pourquoi un miroir qui se trouvait dans un palais totalement au nord dr sa position actuelle, tellement haut qu'il fallait l'aide d'un titan pour y aller même si l'on avait des ailes, se trouvait désormais sur la plage.
Un combat se fit entendre. Oh non... Encore... Klaus avait l'impression que Lemuria se déchirait en combat partout, et Igniculus n'aimait pas ça, il ne voulait pas que son pays natal disparaisse sous la violence et les meurtres.
Lorsque Klaus vit ceux qui les attaquaient, il s'alarma aussitôt. Les kategidas étaient leurs alliés, il ne fallait pas se battre contre eux. La luciole regarda la scène. Oengus, le Kategida qui avait combattu Umbra dans l'équipe d'Aurora, n'était pas là. Il y en avait cinq, dont le chef, qui s'en prenait à Lyra et deux golems. Le dernier membre du groupe était là aussi.
Il sentait bien que malgré les cris que Klaus s'acharnait à faire sortir pour éviter le combat contre eux étaient inutiles. Il avait croisé le regard de la princesses Lyra -c'était un soulagement de la voir ici, autant q'un frisson-, et comprenait bien qu'ils avaient pas le choix d'attaquer car les créatures le faisait avant eux.
Klaus admira au passage la capacité de combat du groupe. À cet instant, il aurait préféré qu'ils soient mauvais, mais ils avaient de l'expérience, on ne pouvait pas en douter. Klaus se mordilla la lèvre.
Une jeune femme esquiva l'attaque d'un des Kategidas, et Klaus la reçut en plein torse, ce qui le dit tituber et la pousser en arrière.
Heureusement, l'une du groupe mit fin au combat et arrêta l'angoisse de Klaus. Un champs de force s'était créée entre leurs deux groupes. Il regarda la brune plein de gratitude, et marcha vers le champs de force pour aller voir les Kategidas qui regardaient le champs de force avec férocité. Igniculus devait leur parler avant qu'ils ne se jettent dessus avec leurs griffes et leurs pouvoirs sur le sol.
Kategidas, arrêtez je vous en pris ! C'est moi, Igniculus ! Je suis l'ami d'Oengus ! Je suis ainsi depuis la malédiction, c'est bien moi, jr vous le jure ! et il s'empressa d'ajouter alors que Lyra de Lemuria approchait : Et ne reconaissez vous pas la princesse de Lemuria ?
Igniculus ! Princesse !
C'est un honneur princesse, dit-il d'ailleurs en passant.
J'ai eu une vision de Lemuria, qui me l'a montré ravagé par les ténèbres. Je le suis alors rendu dans la maison de la reine, mais elle s'est faite enlevée par une des créatures d'Umbra. Les deux autres créatures se sont échappées. Pour l'instant, tous nos ennemis ont réussis à s'échapper avant qu'on réussisse à les tuer. On a traversé le miroir qui le menait à Lemuria et nous voilà. Ce groupe vient de la ville créée pour les maudits egalement, eux viennent d'un autre monde. J'ai eu de la chance de croiser leur route, ils vont nous aider contre ces ténèbres.
Veuillez pardonner notre attaque, milles excuses. Nous avons la certitude que celui ou celle qui a fait ça est un humain de ton nouveau monde, alors quand on en a vu, nous 'avons pas hésité. Milles excuses sincères pour cet énorme erreur. Nous pouvons nous faire pardonner.
Je comprends ne vous inquiétez pas.
Venez dans notre campement pour la nuit. Il ne faut pas rester loin d'un feu pour survivre la nuit. Igniculus, nous avons la flûte de Mathildis, nous ne savons pas en jouer, mais tu le sais sûrement, cela soignera tes amis.
Klaus adressa un sourire au chef des Kategidas et se retourna vers la femme qui avait créée le dôme et lui demanda poliment d'abaisser son dôme, un regard confiant pour apuyer le tout. Mais elle ne parut pas convaincue pour autant.
Les Kategidas sont des êtres puissants, et très sages. Ils connaissent d'ancestrales techniques de combats magiques Lemurianes ainsi que de nombreuses légendes de ce monde, ils nous seront très utiles à nos côtés. S'ils nous ont attaqué, c'est parce qu'ils pensent que Lemuria est attaquée par un humain, comme nous. Ils pensaient avoir affaire à leurs ennemis. Excusez leur erreur je vous prie.
Elle imposa ses conditions, qui étaient justes après tout, et connaissant les Kategidas, personne n'y verrait un problème, Klaus était sur qu'il pouvait les remplir ces conditions. Il alla leur en parler, et le chef acquiesça d'un hochement de tête sur, assurant avoir un présent pour se faire pardonner. Klaus se retourna vers la jeune femme et lui fit un digne de tête affirmant que tous rempliraient les conditions nécessaires. Lorsqu'elle abaissa son dôme, les Kategidas sortir d'un coffre une flûte, qui réchauffa de suite le coeur de Klaus. Rien que le souvenir de cette flûte le rendait nostalgique... Souriant, il prit l'instrument avec plaisir, tandis qu'on lui présentait également une épée de bronze.
Nous vous l'offrons. Cette épée est d'une telle force, que peu importe son propriétaire, elle saura briser la plus solide des roches.
Klaus prit l'épée avec honneur et la présenta à la déesse, qui elle même l'offrit au brun que l'on venait se retrouver.
Alors, une fois le calme reprit, pendant que les Kategidas montaient des tentes, Klaus s'asseyait sur l'herbe, et porta la flûte à sa bouche pour jouer la mélodie qu'il avait apprit grâce à Aurora. Les notes s'élevaient dans tout le camp tandis qu'une vague d'apaisement montait dans les cœurs de chaque être ici présents. Klaus eut le coeur plus léger. Toute la tristesse qu'il avait pu ressentir s'apaisa, tandis qu'il se sentit aller mieux physiquement également. Ce fut de même pour les autres, même ceux qui avaient des blessures plus graves, tous furent grandement soignés. Au bout de trois minutes de mélodie, il s'arrêta, sourire aux lèvres, avec cette douce nostalgie qui lui réchauffait le coeur.
L'homme qui avait ramassé la lyre vint alors le voir pour lui demander son fonctionnement. Klaus lui sourit.
J'ai vu Gen en faire plein de fois pendant les combats, je crois que je peux te montrer comment on s'en sert. Mais le mieux c'est que je t'explique. Pour paralyser, c'est simple, tu grattes quelques cordes au hasard. Ça paralysera uniquement les ennemis à proximité : ceux de ton camps ne seront jamais touchés. Quand tu tiens la lyre, fait sonner la troisième corde et la cinquième corde, en comptant à partir de celle qui est proche de toi. Tes amis seront plus furtifs et rapides à l'attaque. Fais l'inverse, d'abord la cinquieme puis la troisième, et ça aura le même effet que mes pouvoirs : les ennemis seront ralentis. Gratte la première corde puis la dernière, et toi ou un de tes alliés de ton choix sera protégé des attaques par un champ de force. Il te suffira de penser à la personne que tu veux protéger en y jouant, je suppose. Tout ça a effet quelques minutes. C'est beaucoup a assimiler, mais tu t'y fera très vite tu verras...
Klaus vit dans les yeux de David qu'en effet, il avait eu sa dose d'information à ingurgiter et à mémoriser. Il se redressa en le remerciant, et Klaus se leva aussitôt, demandant à parler à la princesse. Le chef des Kategidas vint également.
Princesse Lyra, c'est un honneur et un soulagement de vous voir ici. Si je le retrouve ici, c'est parce que dois remplir mon rôle : je dois protéger votre mère. Princesse, que savez-vous de la situation de ce monde ?
Elle lui fit le bilan de tout ce qu'elle avait appris. Ce n'était pas beau, une nouvelle véritable guerre se préparait, beaucoup plus déchirante que la précédente, et leur groupe était à la tête du camps ennemi à celui ou celle qui a pris possession des lieux. Pas rassurant.
Vos amis humains, commença le chef de Kategidas, vous ont accompagné jusqu'ici par courage ? Qu'elles étaient leurs motivations ?
Klaus lut une méfiance dans sa voix alors qu'il parlait de ceux qui l'avait accompagné. Méfiance dont Klaus se demandait depuis un petit moment si il ne devait pas porter également mais pour une raison certainement différente à celle du Kategida.
Nous avons tous été attirés ici par trois spectres de feu dont le premier est vaincu par la déesse qui nous a accompagné. Mais bien qu'ils sont arrivés ici contre leurs grès, ils ont tous acceptés de m'aider quand je leur ai conté que ce monde était en danger. Nous l'avons appris par un golem avant sa mort.
Klaus avait dit la fin de sa phrase en chuchotant, pour ne pas énerver les deux golems qui avaient accompagné la princesse. La luciole vit que celle-ci regardait une personne en particulier, avec méfiance ou colère. Le Kategida aussi. Regina Mills. Ils avaient du voir dans les eaux des gardiens, qui permettait de voir le monde dans lequel se trouve nos proches, le visage de celle qui les avait séparé.
Mes amis rassurez-vous, je porte autant de colère que vous à son égard, mais je pense que lui porter préjudice que ce qu'elle a fait maintenant n'est pas une bonne idée, elle n'a pas cherché a faire du mal, elle a aussi tenu à m'aider.
Elle n'a pas fait de mal... pour l'instant...
De toute façon, nous l'avons tous à l'œil. Nous ne devons pas nous méfier d'elle...
Finalement, c'er ce qu'il pensait pour sur. Ni d'elle ni des autres. La reine Laura lui avait dit qu'ils étaient tous en danger, en portant insistance sur la méchante reine et sur Lyra. S'ils étaient en danger ce n'étaient pas les ennemis mais les victimes, n'est-ce pas ? En revanche, si ce groupe d'humains et de Lemurians précis était prévu une trentaine d'années auparavant, c'est qu'il y a quelque chose de grand et de terrifiant qui se préparait sûrement. D'autant plus que si eux tous avaient été amenés par des mo astres ennemis, c'est que ces deux spectres avaient sûrement ordre de les ramener eux précisément. Peut-on en conclure que la reine, avant que le nuage de la malédiction ne les emportr, connaissait leur ennemi ? Probablement.
Princesse, je pense pour sur que ce n'est pas notre ennemi. Elle a changé. Oui, ça ne pardonne en rien ce qu'elle a fait, et je pense que je serai pas capable de toute façon de nous avoir séparé. Mais elle est en danger. Au même titre que vous, vous deux plus que nous tous. C'est votre mère qui me l'a dit. Je pense qu'elle connaissait notre ennemi. Nous devons la retrouver. Êtes-vous d'accord pour mettre notre colère envers Regina de coté ?
La princesse acquiesça, ce qui soulagea Klaus. Le Kategida accepta alors à son tour, suivant 'es deux lemurians. Klaus remercia la princesse, et se dirigea vers ll'ancienne reine de la foret echantée. Elle lui demanda sans plus de douceur dans son ton, pourquoi avait-on l'air de la regarder avec colère. Il lui répondit sagement.
Ne soyez pas surprise que Lyra, les Kategidas, ou même moi, ne soyons pas des plus chaleureux avec vous. Comprenez, les lemurians étaient un peuple uni. Entre toutes les espèces, tous étaient proches des uns et des autres. Nous nous aimions tous. Votre malédiction, qui a laissé ici les créatures les plus mythiques pour emporter toutes les autres, nous a séparé. Nous avons été déchirés. Je sens que vous n'êtes plus cette méchante reine, mais tous les lemurians placeront une haine envers vous. Pour notre part, la princesse et moi même mettons ça de coté, vous ne semblez pas vouloir de mal, au contraire vous voulez aider. Je voulais juste vous prévenir de cette colère qui sera ressentie envers vous. Comme vous avez du sûrement le faire à Storybrooke, à vous de prouver votre bonté. En attendant, peu importe les tensions, nous sommes un groupe solide et nous fonctionneront tous ensemble, ne soyez pas inquiète à ce sujet, nous serons tous de retour chez nius, ensemble.
La réponse de Regina fit plaisir à Klaus.
Ne changez rien, vous avez essayé de nous aider, c'est une bonne preuve. Il vous suffira de ne jamais retourner les armes contre nous, je pense que ce ne sont plus vos attentions, n'est-ce pas ? Vous verrez, a la fin de tout cela, nous vous remercierons tous.
Quelqu'un prit un coup. Klaus regara et fit les gros yeux. La déesse et le shérif se battait à mains nues. Lyra, les Kategidas et Klaus se précipitèrent pour les séparé mais ils en furent incapables.
Vous êtes complétement malades ?!
En effet, il semblerait que nous ne devons pas nous méfier de la reine dans votre groupe.
Le Kategida avait dit ça avec colère. Colère que partageait Lyra et Klaus. Il avait raison, si le groupe d'humains passait son temps à se déchirer, il aurait du venir seul.
S'ils ne savent pas mettre leur differents de coté d'une autre manière, je serai contraint de les expulser du camps, et ils devront rentrer sur la plage de Cynbel, la où vous avez trouvé le miroir, seuls, peu importe si la nuit est plus dangereuse si l'on a pas de feu. Ils n'ont jamais été contraint à venir nous aider alors c'est une décision très honorable de leur part. Mais si tels sont leurs comportements, je ne veux pas d'eux à nos cotés. Pour une déesse qui s'y connait, ses stratégies de guerres sont pitoyables si elle accepte de se battre presque à mort contre un de nos alliés.
Il avait dit cela longuement, comme s'il avait besoin de parler pour maintenir sa colère. Klaus connaissait les kategidas. Ils traitaient le combat avec le plus grand respect. Ce que faisaient Éloïse et Pascal, de plus en étant invités dans le camps des kategidas, était une grande offense a leur égard. Et quelque chose de complètement stupide alors qu'autour d'eux, des milliers de créatures ne désirait que leurs morts. Et le Kategida avait raison. De la part du shérif et d'une déesse, on aurait pu s'attendre à plus intelligent. Partageant la colère de Lyra et des Kategidas, Klaus chercha un moyen de les séparer sans que la force divine de la première ne lui arraché la tête. Il vit Pascal vraiment vraiment mal au point. La déesse qui savait se régénérer allait mal aussi, mais déjà plus en forme que son combattant.
Le problème c'est que...
Mais arrêtez ça, la flûte ne pourra pas vous soigner !
Ce n'était pas sa première utilité, alors on devait attendre un moment avant que ses soins physiques ne fonctionnent à nouveau. Et Pascal semblait être sur le point de mourir. Au delà de toute la stupidité qu'un combat entre alliés représentait, qu'elle stupidité était-ce aussi de défier un dieu au combat, un dieu qui ne pouvait pas être tuer, mais qui pouvait tuer.
Kalaus se mit à réfléchir. Il fallait trouver un moyen de les soigner. Ils avaient besoin de potion de soin. Concentrés de préférence. Quand elles sont concentrés, elle soigne la totalité du corps. La question est, où peut on en trouver.
Le village Bolmu ! Ce village abritait des sortes de souris humanoïde, peuple le plus doué de Lemuria pour le commerce. Chaque village Bolmu, il en existait des centaines, était perché sur le dos d'un titan des montagnes, qui parcourait la terre entière de Lemuria, permettant aux souris de faire vivre l'économie absolument partout, les faisant ainsi bénéficier d'un trésor immense, composé d'or et de potions précieuse. Ils trouveraient sûrement de quoi les soigner dans le village. Mais encore fallait-il qu'il vienne. Magna. Le titan qui portait le village de Robert, Bolmu archer, son meilleur ami à Storybrooke. Magna les avait autrefois aidés pour monter jusqu'au palais de la lune alors qu'elle avait été dérobée par Umbra. C'était un ami. Mais il fallait savoir où il se trouvait, en espérant que cette fois-ci, il n'y aurait pas besoin de libérer son coeur de la reine des araignées des ténèbres et de sa dizaine de filles comme la première fois.
Klaus aperçut quelque chose qui brillait dans le sol. Le médaillon que Yoshi avait tenu tout a l'heure, qu'il conseillait de ne pas toucher. Klaus le prit, le serra dans sa main, et le jeta de toutes ses forces dans la pénombre de la foret, a l'extérieur du camps. Un tremblement de terre qui dura trente seconde, fit rage durant son petit temps d'existence, faisant tomber tout le monde à la renverse. Avant un calme complet.
Un tremblement. Un silence. Un tremblement. Un silence.
Un géant approchait. Ou plutôt, un titan. C'étaient ses pas que l'on entendait.
Soudain la terrer sous leurs pieds bougea, se déforma,: se secoua. Klaus comprit. Le titan était la. Il creusait la terre pour prendre dans sa main la totalité du campement. La sensation d'élévation confirma. Une fois les arbres dépassés, il distingua un bras, fait de bois et d'arbres, puis un torse, fait de la même nature, avant de voir le visage de Magna qui réchauffa le coeur de Klaus.
Magna ! C'est moi ! Igniculus !
Petite luciole ! Tu as bien changé !
Je suis heureux de te revoir Magna ! En bonne santé qui plus est ! Dis-moi, portes-tu toujours le village Bolmu sur ton dos ? Nous avons un besoin impératif de leurs potions.
Les Bolmus ont tous disparus après ce nuage violet. Mais je le porte toujours. Tu peux aller voir si ce que tu cherche s'y trouve encore si tu veux.
Sa main s'éleva de nouveau jusque dans son dos, et il nous posa sur une surface plate, à l'entrée d'une immense ville. Le "village" Bolmu. Tandis que les Kategidas portait Pascal sur un lit, et pansait les blessure de la deesse , qui, bien qu'affaibli, avait une nature qui l'aidait, et qui pourrait donc faire part aux recherches, Klaus se retourna vers eux après avoir inspecté de loin le village qui, abandonné, semblait sans dessus dessous.
Nous avons besoin de trouver des potions. Celles qui nous intéressent le plus sont roses ou roses foncés. Vous pouvez prendre les autres évidemment, mais la priorité est mise sur celles-ci. Je propose qu'on se sépare pour inspecter chaque maison.
Vies de tout le monde Lyra, Snow, Magna : 100% David : 95% Yoshi, Regina, Klaus: 90% Le chef des Kategidas : 75% Les 3 premiers Kategidas : 90% Le quatrième Kategidas : 85% Pascal : 10% -sera totalement soigné- Éloïse : 65% -se soigne seule-
La bataille continua à faire rage. Du moins chez les autres. moi je m'étais caché. Il fallait avouer que ce n'était pas très héroïque mais je n'étais pas armé et ma langue ne pouvait rien faire... Mais, je n'eus pas à rester cacher longtemps car la brune avec l'armure fit apparaître un dôme autour de notre équipe, nous séparant des Kategidas. Je réapparus, comprenant qu'on était hors de danger. La brune était en tain de négocier avec Klaus. Elle n’abaisserait son dôme seulement si les kategidas nous montraient leurs excuses avec un présent. Elle n'était vraiment pas bête. On gagnait des alliées en plus d'un cadeau grâce à elle. Klaus revint avec une épée donnée par les Kategidas et la montra à la brune. Elle fut satisfaite et fit disparaître son dôme. Étonnamment, celle-ci s'approcha de moi et me donna l'épée. Elle m'expliqua que c'était car je n'avais pas d'armes. Puis elle me demanda mon nom. Je lui répondis, de la gratitude plein les yeux et le sourire aux lèvres.
-Merci beaucoup ! Je vais pouvoir me défendre maintenant. Je m'appelle Yoshi. Et vous ?
Elle me répondit qu'elle s'appelait Éloïse. Je lui souris et m'excusa, je devais parle à tout le monde, comme elle me l'avait fait plus o moins comprendre, je ne connaissais pas les noms de tout le monde et inversement. Je décidais donc de faire un petit tour. Je passais à côté de Regina, que je connaissais déjà par sa popularité, Pascal, le shérif, David et Mary-Margaret. Puis je finis par Klaus. Il était né ici lui aussi, comme Lyra.
-Comme je l'ai promis à Lyra, je vais vous aider à sauver votre monde.
Une fois mon petit tour finit, je vus que entre Éloïse et Pascal, le temps n'était pas vraiment à la rigolade. Ils avaient l'air de bien gueuler tous les deux. Je me dis qu'une petite engueulade ne pouvait pas faire grand mal mais... Ils en passèrent aux mains.Je levais les yeux au ciel. Je n'avais pas envie de les arrêter. Ce n'était ni mature ni le meilleur moment pour faire ça. Mais bon, la flûte les soignerait de toute façon. Je me retournais, entendant Klaus et le chef kategida parler. ils n'avaient pas l'air content de ce qui se passait... Klaus prit les devant en annonçant que la flûte ne les soignerait pas. Ils s'arrêtent, heureusement. J'étais assez choqué de l'annonce de klaus. Soit il bluffait, soit on était dans le caca. Il prit le médaillon qui m'avait causé quelques soucis et avant que je puisse lui interdire de ne pas le toucher, il le serra puis le lança à portée du camp. Un tremblement de terre qui dura trente secondes nous fit tomber. Moi y compris. Puis, deux petits tremblements se fit entendre à intervalle réfugier et un golem bien plus grand que ce qu'il fallait. Mais il n'avait pas l'air hostile. il prit tout le campement dans la main et de ce que je compris de la discussion entre Klaus et lui, il portait un village sur son dos qui contenait des potions qui pourrait sûrement remettre pascal sur pieds. Le Grand golem nous mit donc sur son dos, à l'emplacement du village. Klaus proposa qu'on se sépare. D'habitude, j'aurais attendu qu'on m'assigne un groupe mais là, je sentais qu'il fallait que je fasse moi-même ces groupes car tout le monde était en tension envers quelqu'un ici. sauf moi, Klaus et Lyra. Donc si quelqu'un d'autre que nous faisait les groupes, les autres ne l'écouterait pas forcément et ça deviendrait vite un énorme bordel. je fis face à tout le monde et ravala ma salive. je n'étais vraiment pas fait pour parler à la foule.
-Je vais faire les équipes si ça ne dérange personne. de plus, je crois avoir cerné les tensions ici alors les groupes que je compte faire risque d'aller pour tout le monde. Klaus, Lyra et un de tes golems avec moi. David, Éloïse, Le Chef Kategida et un de tes alliés ensemble. Ensuite, Regina, Mary-Margaret, un golem et un dernier Kategida ensemble. Et enfin, les deux derniers kategidas surveillez pascal, il est dans un état pitoyable, alors veillez sur lui, je vous prie.
Je me retournais vers les trois chemins qui s'offraient à nous et fis signe à mon groupe que nous partions au milieu. Nous arrivions devant un clocher, entouré d'une dizaine de maisons. J’hésitais quelques secondes à l'endroit où aller et choisit finalement le clocher. Mon groupe me suivit et nous entrions dans le clocher. Il était vraiment grand et le fouiller entièrement prendrait un bon moment, heureusement que nous étions quatre. De mon côté je ne trouvais rien, en tout cas...
Eloise A. St-James
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La main de David sur son épaule et le fait que les Kategidas avaient accepté de nous faire don d'un présent avaient poussé Eloise a abaissé son bouclier. En récompense, elle avait reçu une épée capable de trancher le plus solide des rochers. Ayant déjà une palette d'armes plus que bien fournie, la déesse avait préféré en faire don à leur petit déserteur qui la remercia et se présenta comme étant Yoshi. En retour, elle se présenta puis partit rejoindre David. La brune avait besoin de s'occuper de lui plutôt que de penser à tout ce qui les avait amené ici. Parce que si elle se mettait à trop y pensé, la déesse se disait qu'ils étaient tous manipulés et qu'ils n'étaient pas ici par hasard. Quand il vint s'installer à ses côtés, la jeune femme lui sourit, apaisée comme souvent de le savoir là, prêt à l'écouter sans jamais la juger. Elle n'avait cependant pas prévu qu'il aborderait le sujet de ce qu'il s'était passé dans la prairie. La guerrière s'était dit qu'ils en parleraient plus tard, quand ils seraient de retour chez eux. En tout cas, cela confirmait son hypothèse : ce monde matérialisait leur peur. Mais la déesse n'avait jamais eu peur que David couche ou ait couché avec Regina... Peut-être qu'il fallait y voir plus le fait qu'il l'abandonne pour une autre. Oui, sûrement... En tout cas, pour le cauchemar qu'il avait fait, c'était on ne peut plus simple : il avait peur de perdre les êtres qu'il aimait : sa sœur, sa fille, Killian, Diana... Et elle ?!
La jeune femme le dévisagea, espérant ne pas interpréter de la mauvaise façon ce qu'il lui confiait. Mais David n'embrasserait jamais quelqu'un sur les lèvres s'il ne l'aimait pas. Et pas d'une amitié forte ou d'un amour du genre qu'il pouvait ressentir pour sa famille. Non, c'était un amour plus profond, plus intime... Plus précieux aussi. Le cœur battant, Eloise écoutait, cherchait ses mots pour lui expliquer exactement ce qu'il s'était passé. Et avouer. Elle le pouvait vu la confidence qu'il venait de lui faire. Elle le devait même ! David le méritait. Et puis, elle ne lui cachait pas les choses... Mais elle fut interrompue avant même de commencer. Regina venait la remercier de l'avoir sauvé grâce à son dôme. La déesse haussa les épaules, n'ayant strictement rien à foutre de ses remerciements. Elle voulait juste qu'elle se casse. Pour cela d'ailleurs qu'elle ne la reprit pas quand l'ancienne reine se permit de la tutoyer. Enfin seuls, elle allait pouvoir tout déballer quand la voix de Pascal résonna. Merde. Là, c'était mort, lui, elle allait se le faire. Par sa simple volonté, la branche sur laquelle se trouvait le shérif se brisa.
- Han, j'ai peur... Le provoqua-t-elle en lui lançant un regard méprisant. J'ai tué l'un de mes frères et l'une de mes soeurs pour trouver un moyen de protéger ta misérable vie et celle de tout Storybrooke. Et pour prendre le trône à mon frère aussi, je dois l'avouer. Tu ne sais pas de quoi tu parles... Lança-t-elle sèchement. Ensuite, revois tes leçons trésor, les livres ne racontent que des conneries, je n'ai changé qu'Arachnée, parce que celle-ci s'était pendue. Je n'avais jamais souhaité sa mort et j'ai même reconnu que son travail égalait le mien. Tu vois, je ne suis pas si méprisante... Ajouta-t-elle avec un rictus mauvais. Elle pouvait l'être. Sauf quand on avait gagné son respect. C'était très rare, mais cela arrivait. Sers moi de putching-ball, j'en ai bien besoin... Répondit-elle, acceptant tacitement le combat.
Il n'aurait jamais du avoir à mentionner la nature du combat. Eloise n'était pas assez idiote pour tuer ou mutiler définitivement quelqu'un dont elle pourrait avoir besoin par la suite. Cependant, l'un comme l'autre avaient une colère en eux qui pointait trop le bout de son nez. Jamais ils ne parviendraient à s'entendre dans ces conditions et cela pourrait nuire à la cohésion du groupe par la suite, quand cela serait vraiment important. Là, ils étaient en sécurité et en mesure de pouvoir faire échapper la pression. Un regard à David de la part d'Eloise indiqua à celui-ci que cette fois, même lui ne pourrait pas la retenir et qu'elle en avait besoin, viscéralement.
Un silence de mort s'installa puis le combat commença. Poings, pieds, parades, attaques... Aucun des deux ne lésinait sur la force et le nombre de coups. Ils raisonnaient encore certes et Eloise entendait même les cris de fureur de Klaus, de la fille étrangère et des créatures qui les sommaient d'arrêter. Mais ses idiots ne comprenaient pas, ne voyaient pas que les combattants étaient aussi portés par leur rage, leur haine... Ils la ressentaient l'un contre l'autre depuis longtemps, Eloise parce que le caméléon avait défiguré sa nièce, lui, pour elle ne savait pas quelles raisons précisément. Cela n'importait pas de toute façon. Le langage du corps suffisait. La rage se transforma peu à peu en une sorte de respect mutuel, d'un combattant à un autre.
Quand ils échangèrent leurs derniers coups, l'un et l'autre étaient à bout de souffle et complètement épuisés. Blessés aussi. La déesse s'en fichait royalement, puisqu'elle avait toujours son pouvoir de guérison qui agissait grâce à sa nature d'immortelle. Ils s'écroulèrent l'un à côté de l'autre, Pascal demandant d'une voix hachée si ce n'était pas là la meilleure façon de régler ses comptes. Eloise pouffa puis fit une grimace de douleur à cause des quelques côtés cassées qui étaient déjà entrain de se ressouder.
- On aurait pu trouver mieux, mais c'était certainement le plus rapide. Souffla-t-elle en faisant cogner son poignet contre celui de Pascal, à la manière des frères d'armes.
C'était ce qu'ils étaient à présent. Quand la jeune femme se sentit mieux, elle se releva et s'adossa à un arbre. Les regards noirs de Lyra et de Klaus ne l'atteignaient pas vraiment. Ni même le reste. Casser la gueule à Pascal lui avait fait du bien et elle était bien plus calme à présent. Elle lança un regard froid et menaçant à Klaus.
- Ne vous interposez jamais dans un combat entre de vrais guerriers. Ce n'est sans doute pas compréhensible pour vous, mais parfois, seul le combat peut permettre à deux ennemis de calmer leur haine et de faire naître un respect mutuel. Déclara-t-elle d'un ton polaire.
Puis elle se désintéressa d'eux, jusqu'à ce qu'un immense géant ne se pointe. Elle remarqua à peine les Kategidas qui tentèrent de penser ses blessures. D'un regard, elle les chassa, sachant fort bien qu'elle allait récupérer rapidement. D'ailleurs, en y pensant, une tenue neuve remplaça celle qu'elle avait déchiré durant le combat. Son armure reprit sa place et elle se laissa porter par Magna sur son dos. Et jusqu'au village qu'il semblait garder. Là, Klaus les informa qu'ils allaient devoir se séparer pour chercher des potions. Yoshi prit ensuite les choses en main, dévoilant une assurance qu'on ne voyait pas nécessairement chez lui au premier abord. Il répartit tout le monde et Eloise se retrouva avec David. Un hochement de tête appréciateur salua cette décision et la déesse regarda les groupes se séparer. Regina et l'ancienne baleine prirent le chemin du milieu, Klaus, sa princesse et Yoshi prirent à droite. La déesse montra celui de gauche aux Kategidas qui les accompagnaient et leur demanda de les attendre un peu plus en avant, le temps qu'elle discute avec David, le combat ne lui ayant pas fait oublier leur dernière discussion.
- Tout à l'heure, tu m'as demandé ce qu'il s'était passé avec la fausse Artémis. Lui dit-elle une fois que les Kategidas se furent éloignés et qu'eux-mêmes furent un peu éloignés du camp. Elle s'est moquée de moi, du fait que je sois tombée amoureuse d'un humain... Déclara-t-elle avec sérieux et une pointe d'appréhension. Puis elle a tenté de me convaincre que je ne pourrais jamais te faire confiance, allant même jusqu'à me montrer un hologramme de toi et de Regina au lit... Bien sur, je savais que c'était faux. Dit-elle en haussant les épaules. Tu n'aurais jamais couché avec elle. Et vu son attitude, je savais que ce n'était pas vraiment ma sœur, alors je me suis fait un petit plaisir et je l'ai décapité. Sa tête a roulé au sol puis son corps à commencer à revenir vers moi. Mais un bruit m'a fait tourner la tête et je t'ai vu, retenu par Pascal avant qu'il ne te transperce le corps. Je... J'ai perdu la tête. Pascal est mort, mais c'était un faux. Et le David que j'ai cru mort l'était aussi...
La douleur qu'elle avait ressenti quand elle avait cru voir David mourir remonta en elle et Eloise se jeta dans les bras de son compagnon sans plus réfléchir. Elle qui ne pleurait jamais laissa le chagrin éprouvé alors se déverser, ce qui l'apaisa au fur et à mesure de ses pleurs et de l'étreinte que David resserrait autour d'elle. Quand enfin elle se calma, la déesse serra une dernière fois David contre elle puis se détacha de son étreinte. Elle déposa un rapide baiser sur ses lèvres et se recula.
- Si tu racontes à qui que ce soit que j'ai pleuré, je te tue. Lança-t-elle joyeusement en lui faisant un clin d’œil.
Ils discutèrent encore un peu puis le duo rejoignit les Kategidas. Ils tombèrent sur une petite placette d'où s'élevait des maisons et la mairie. Eloise se dirigea vers ce bâtiment, se disant qu'ils parviendraient certainement à trouver quelque chose d'intéressant à l'intérieur. C'était luxueux, classieux même. Une espèce de marbre recouvrait les murs. Mais ce qui surprenait, c'était le sang. Une flaque de sang, sur le mur gauche, encore frais. Il n'y avait pas de lumière puisque les fenêtres étaient barricadées, mais l'odeur métallique et âcre ne trompait pas. La déesse fronça les sourcils et sur ses gardes, elle fouilla le bureau, David à ses côtés. Là, ils découvrirent une main ensanglantée. Là encore, le sang était frais. Elle trouva également deux potions oranges, dans le coffre qui se trouvait dans l'un des tiroirs du bureau. Eloise fronça les sourcils et sortit son épée de son fourreau et commença à s'engager dans les escaliers pour aller voir ce qu'il se passait à l'étage.
Des bruits de pas à l'extérieur du bâtiment lui firent brusquement faire demi-tour et quand la déesse déboula dans la rue, il n'y avait personne. Suivant son instinct, la brune prit à droite et déboula dans ce qui semblait être le centre-ville. Une placette, des maisons, plusieurs rues... Et ce qui semblait être deux étales de foin. Elles brûlaient. Le feu n'était pas important, signe qu'il avait été allumé récemment, sinon, tout aurait été carbonisé. Eloise fronça les sourcils et éteignit le feu grâce à ses pouvoirs.
- Restez groupés et soyez vigilants. Nous ne sommes pas les seuls dans ce village... Prévint-elle le reste de son groupe en s'approchant de David.
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Après cet affrontement contre les katégidas, je fus rassurée que la jeune femme brune a fait apparaître ce bouclier. Celui qui fut choqué de tout ce qui se passait accourût vers moi ainsi que le chef des Katégidas, il devait vraiment connaître notre royaume et ce qu'il nous dit qui me rassura:
Kategidas, arrêtez je vous en pris ! C'est moi, Igniculus ! Je suis l'ami d'Oengus ! Je suis ainsi depuis la malédiction, c'est bien moi, jr vous le jure ! et il s'empressa d'ajouter alors que Lyra de Lemuria approchait : Et ne reconaissez vous pas la princesse de Lemuria ?
Igniculus mais oui, je savais bien que le regard de cet humain me disait quelque chose, je suis heureuse de le revoir.
Les katégidas s'excusèrent au près de nous, d'un sourire, je leur dis:
-Ne vous inquiétez pas, vous m'avez peut-être pas reconnu directement, en plus ces humains sont arrivée ici, donc cela à créer des tensions dans tout le royaume.
Nous nous excusons auprès du chef pour parler un peu tous les deux, je remarque qu'il avait quelque chose à me demander ce qui m'inquiéta un peu:
-Princesse Lyra, c'est un honneur et un soulagement de vous voir ici. Si je le retrouve ici, c'est parce que dois remplir mon rôle : je dois protéger votre mère. Princesse, que savez-vous de la situation de ce monde ?
-C'est aussi un honneur de vous revoir Igniculus après tant d'années, je n’espérais plus vous revoir... Et bien la situation de lémuria est assez critique... j'ai l'impression que les ténèbres envahissent le royaume.. Le nord de notre pays semble être le plus dangereux, on dirait que toutes les créatures des ténèbres y sont concentrées. La forêt de Malthidis au sud où nous sommes est fréquentable mais c'est à risque.. Nous ne pouvons pas s'y aventurer seul. Pour le sud, enfin la mer de Cy bel est bien agitée, mais personne n'est parti vérifier mais le palais sous matin (du soleil) semble soit se protéger du mal en agitant la mer, ce qui me rassurait. Ou bien qu'il soit hanté par les ténèbres.
Les plaines de Rambert là d'ou je viens sont les moins affectés. Mais on doit y faire quand même attention attention, ne jamais rester seul, mais elles semble être les moins envahies. En revanche, les montagne au sud sont devenues le repères des plus grande créature du mal. De fortes ombres y règnent.
Je vis les yeux de mon interlocuteurs s’écarquiller d'horreur en entendant ce que je lui racontais. On rejoint de nouveau les kategidas.
Igniculus nous raconta toute l'histoire de la façon de comment ils ont fait pour attérir à Lémuria:
J'ai eu une vision de Lemuria, qui me l'a montré ravagé par les ténèbres. Je le suis alors rendu dans la maison de la reine, mais elle s'est faite enlevée par une des créatures d'Umbra. Les deux autres créatures se sont échappées. Pour l'instant, tous nos ennemis ont réussis à s'échapper avant qu'on réussisse à les tuer. On a traversé le miroir qui le menait à Lemuria et nous voilà. Ce groupe vient de la ville créée pour les maudits également, eux viennent d'un autre monde. J'ai eu de la chance de croiser leur route, ils vont nous aider contre ces ténèbres.
Oh non la reine de lémuria en danger, ma mère... maudites créatures d'Umbra... il faut qu'on la retrouve au plus vite, je leur ferais payer si ils touchent un seul de ces cheveux, oui je suis gentille mais quand il s'agit de ma famille qui m'a été arraché je peux être redoutable..
Quand celui-ci nous énonce la présence de celle qui a fait abattre la malédiction, mon coeur se serra, que fait-elle là, c'est elle que j'ai soignée durant la mini bataille. Elle en a pas déjà fait comme ça. Mais bizarrement je remarque qu'elle avait l'air perdu. Il nous conseilla de mettre notre méprise de côté mais cela va être dur vu ce qu'elle a fait. Je laisse le chef des Katégidas pour rejoindre Ignu qui était allé voir la reine, j'écoute ce qu'il lui disait.
Ne soyez pas surprise que Lyra, les Kategidas, ou même moi, ne soyons pas des plus chaleureux avec vous. Comprenez, les lemurians étaient un peuple uni. Entre toutes les espèces, tous étaient proches des uns et des autres. Nous nous aimions tous. Votre malédiction, qui a laissé ici les créatures les plus mythiques pour emporter toutes les autres, nous a séparé. Nous avons été déchirés. Je sens que vous n'êtes plus cette méchante reine, mais tous les lemurians placeront une haine envers vous. Pour notre part, la princesse et moi même mettons ça de coté, vous ne semblez pas vouloir de mal, au contraire vous voulez aider. Je voulais juste vous prévenir de cette colère qui sera ressentie envers vous. Comme vous avez du sûrement le faire à Storybrooke, à vous de prouver votre bonté. En attendant, peu importe les tensions, nous sommes un groupe solide et nous fonctionneront tous ensemble, ne soyez pas inquiète à ce sujet, nous serons tous de retour chez nius, ensemble.
Comme a mes souvenirs il est toujours sage dans ces paroles, ça n'avait pas changé, je décide de dire quelques mots à Régina:
-Vous savez si j'avais su qui vous étiez dès le début, je ne vous aurais pas soignée directement, mais bon ce que vous avez fais fût un gros choc sur notre royaume. J'ai perdu ma famille à cause de votre malédiction, je me suis retrouvée seule, sans personne sur qui compter à part les autres créatures de ces terres. Mais Ignuculus nous a convaincu d'essayer de vous pardonner de votre acte.
Ce qu'elle nous répondit, me rassure un peu, je lui fis un sourire reconnaissant. On rejoint les kategidas pour continuer à discuter quand nous entendîmes des bruits d'un combat : la femme brune du nom Eloise et de l'homme qui est arrivée en premier lors de la bataille qui se nomme Pascal se battaient comme des chiffonniers mais c'est pas possible, ces humains ne peuvent pas s'empêcher de se battre.
Leur combat dura quelques instants, les deux furent blessé légèrement, je ne préfère rien dire, cette mentalité est complètement grotesque, pourquoi se battre alors qu'il règne déjà des hostilités à cause des ténèbres, c'est bien les humains qui règlent ça avec leur violence.
En plus la flûte ne pourra pas les aidées pour leur blessures.
Pendant que j'essayais de calmer le chef des Katégidas, un titan s'approcha de nous, un qui portait un village de soigneur à mes souvenirs, quand celui-ci nous prélevé, je me dirige tant bien que mal vers Ignuculus pour entendre ce qu'il disait. C'était bien Magna, ça fait longtemps que je ne l'avais pas vu. Je le pensais disparus avec ce nuage.
Arrivé dans ce village sur le dos du titan, Yoshi décide de nous séparer, personnellement je suis contente qu'il ai prit cette initiative pour qu'on puisse rechercher des potions, Magna avait raison le village était totalement désert ce qui me fit un pincement au coeur.
-Je vais faire les équipes si ça ne dérange personne. de plus, je crois avoir cerné les tensions ici alors les groupes que je compte faire risque d'aller pour tout le monde. Klaus, Lyra et un de tes golems avec moi. David, Éloïse, Le Chef Kategida et un de tes alliés ensemble. Ensuite, Regina, Mary-Margaret, un golem et un dernier Kategida ensemble. Et enfin, les deux derniers kategidas surveillez pascal, il est dans un état pitoyable, alors veillez sur lui, je vous prie.
Nous nous séparons donc en trois groupes, je suis contente de mettre retrouver avec Klaus Yoshi ainsi qu'un des golems qui m'accompagnait depuis le début de mon voyage. Nous prenons le chemin du milieu, après quelques instants nous étions devant un clocher entourées de plusieurs maisons. Nous entrâmes dans le clocher qui est vraiment immense. On commence donc à fouiller la bâtisse.
Après avoir rien trouver au début parmi ces tables renversé sans dessus dessous qui avaient pu faire ça, je me trouve devant une porte au fond de la première salle, la curiosité me pris mais avec précaution je pris mon épée la pierre contre celle-ci mieux vaut être prudente, je décide de l'ouvrir. Mais avant j'appelle le golem pour être vraiment sur pour pas me retrouver seul face à un être maléfique.
Lorsque Pascal et Athéna s'étaient mis à se battre, la brune avait arqué les sourcils. N'y avait-il pas une autre façon de régler ses différents ? Parce que sinon, elle aussi elle serait déjà en train de se battre avec la déesse, non ? La princesse poussa donc un soupir, serrant le chapeau de Pascal entre ses mains, espérant que rien de grave n'allait lui arriver... Parce que dans cette mission, si on excluait Regina, il n y avait qu'avec lui qu'elle s'entendait bien...
Alors lorsque le combat prit fin mais que Pascal ne se releva pas, la princesse fut la première à aller vers lui, tout en demandant, cynique, à Klaus ce qu'ils allaient faire, maintenant que la flûte ne pouvait pas rétablir le pauvre caméléon.
-Génial ! On fait comment maintenant ? Non mais sérieusement, c'est quoi vos gamineries à tous les deux ?
Et elle s'était tournée vers Athéna pour lui demander cela. Mais elle n'eut pas le temps d'obtenir de réponse que le sol se mit à trembler. Se préparant donc mentalement à attaquer ce qui allait arriver. Mais... Et bien elle fut lever soudainement du sol, pour finir sur le dos d'un titan... Genre, comme dans la mythologie grecque ?
Elle n'eût cependant pas le temps de poser toutes les questions qu'elle voulait que déjà, Yoshi formait des groupes. Bon, ben elle se retrouvait avec un golem, un monsieur masqué et le truc qui lui servait accessoirement de belle-mère... Dire qu'elle aurait voulu être avec David...
Elle soupira alors, réajustant son arc sur ses épaules, après avoir posé le chapeau de Pascal près de ce dernier, pendant qu'il végétait. Objectif maintenant : trouver des potions pour le réanimer...
Sans même laisser le temps aux créatures des lieux et à sa belle-mère de prendre les devant, elle se dirigea donc vers le chemin de gauche, aux côté de la sorcière, se rappelant qu'elle lui avait confier qu'elle avait affronté sa mère. Rien qui n'augurait de bon donc, non ?
-Que vient faire Cora ici ? Les lieux reflète notre peur alors ? On est mal barré si c'est ca...
Parce qu'elle n'avait pas encore envie de voir le cadavre d'Emma au sol pour sa part... Elle soupira donc, observant le paysage autour d'elle. Elles étaient donc en plein centre ville et de nombreux immeubles abandonnés se trouvaient dans les parages. Plus loin, une maison solitaire et un peu plus luxueuse trônait là. Et c'est là-bas que Mary Margaret décida de se diriger.
-Ca me parait louche qu'une maison soit seule comme ca !
Franchissant donc le seuil de la maison, le froid des lieux l'emparra. Elle claqua donc des dents, avant d'aviser du coin de l'oeil une cuisine sur sa gauche. Elle s'y dirigea donc, se disant qu'elle allait allumer la gazinière ou le four pour faire un peu de chaleur mais, parmi les tiroirs tous sens dessus dessous, elle aperçut une potion rose. Fière de sa trouvaille de la potion de vie, elle la prit donc entre ses mains, en annonçant à sa belle-mère, toujours en retrait :
-J'ai la potion on peut...
Mais elle n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'une mélodie retentissait déjà dans le couloir. Interloquée, la princesse se retourna alors et arqua les sourcils en voyant que Regina n'avait pas bougé d'un poil. Elle s'engouffra donc dans le couloir et... Et bien elle rentra dans la première salle qui lui faisait face.
Et ce qui la frappa en premier fut la main... Coupée, accrochée au mur par un clou.
-Regina...
Instinctivement, la brunette s'était approchée de cette main, bien qu'elle ait sacrément blanchit et que l'odeur du sang lui donne des envies de vomir... Vraiment, depuis Eden, elle était devenue phobique du sang... Mais passons, parce qu'il y avait une feuille sous la main...
-C'est... Une liste ?
Et dessus était marqué le nom de chacun dans cette ordre :
Igniculus Athéna Regina David Blanche-Neige Pascal Yoshi
-Vous croyez qu'on était destinés à venir ici ?
Ouais, ben en tout cas, elle, elle se devait de sortir de la pièce, sinon, elle allait vomir. Elle passa donc devant Regina, la laissant sur place, avant de s'adosser au mur face à elle, enlevant la sueur qui lui dégoulinait du front. Sérieusement, elle n'aimait pas du tout le sang...
Regina Mills
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| Conte : blanche neige et les sept nains | Dans le monde des contes, je suis : : la méchante reine
« Ne changez rien, vous avez essayé de nous aider, c'est une bonne preuve. Il vous suffira de ne jamais retourner les armes contre nous, je pense que ce ne sont plus vos attentions, n'est-ce pas ? Vous verrez, a la fin de tout cela, nous vous remercierons tous. - Je ne retournerais pas mes armes contre vous en sachant de toute manière que sans vous, je ne pourrais pas rentrer à Storybrooke donc… »
Je lui souris légèrement et m’éloigna. Après avoir parlé avec Klaus concernant le fait que les Kategidas et la Princesse ne me regardait pas d’un bon œil, j’avais fait comprendre à notre meneur que je n’étais plus la méchante reine et que j’allais le montrer avant de me lever et de me diriger vers Athéna. Je pris le temps de la remercier de m’avoir sauvée dans la forêt et ne pris pas le temps d’attendre une quelconque réponse que je taquinais David avant de finalement me diriger vers Mary Margaret et de lui balancer en pleine tête que j’avais vu ma mère. Alors que je m’attendais à une quelconque réponse de ma belle fille, je ne pu qu’écarquiller les yeux en voyant Athéna et Pascal se battre. Mais ils sont complètement cons ou quoi ?
J’aurais pu intervenir mais ça ne servirait à rien puis il est vrai que des fois, c’est pas mal de se foutre sur la gueule, ça libère d’un poids. Je croisai les bras sous ma poitrine et regarda la scène sans rien dire aux côtés de Mary Margaret. Je ne pu m’empêcher d’avoir un léger sourire en voyant notre meneur s’énerver devant la conduite des deux énergumènes dont le combat ressemblait plus à un combat de catch qu’à autre chose. Puis le combat fut terminé et je me contentai simplement de me rassoir en attendant la suite des évènements qui n’allait pas tarder à arriver, je le sentais… Yoshi… Un médaillon… Puis la terre qui tremble. Puis plus rien et encore un tremblement de terre. Lémuria commençait sérieusement à jouer avec mes nerfs. Je soupira et me leva avant de me rendre compte qu’un titan venait de nous rejoindre, je leva les yeux vers lui et siffla :
« Oh ben ça… »
Un arbre… Le titan ressemblait à un arbre… Enfin chacun ses goûts après tout. Je les laissais donc parler entre eux avant que la terre ne se soulève et qu’on ne finisse sur le dos du titan. Je m’avança vers Klaus tandis qu’il nous disait qu’il fallait trouver une potion de vie et qu’il était préférable qu’on se sépare pour chercher dans chaque maisons. Ils ont de l’humour à Lémuria ? Je compris très vite que c’était pas une connerie surtout lorsque Yoshi fit les groupes et que je me retrouva avec la chose qui me sert de belle-fille. On pris donc le chemin du milieu avec le golem et l’autre chose qui nous accompagnait dont j’arrivais toujours pas à prononcer le nom quand Mary revint sur le cas Cora Mills, je tourna mon regard vers la brune avant de répondre :
« Lémuria nous fait faire face à nos plus grandes peurs, j’étais à Storybrooke, elle a tué Henry, Alexis et elle m’a fait revivre la même scène qu’avec Daniel, elle a arraché le cœur de Robin devant mes yeux et l’a réduis en cendres avant de me dire que je l’avais déçue, que j’étais faible vu que je m’étais amourachée d’un voleur qui ne m’aime pas réellement et elle a ajouté que vous me mentiez tous, que personne n’avait confiance en moi, pas même mes enfants. Elle m’a dit que je ne pouvais pas changer, que j’étais méchante et que je le resterais… »
On se retrouva très rapidement dans le centre ville et franchement, ils devaient avoir un penchant pour les trucs glauques parce qu’on se serait cru dans la Maison de Cire mais en plus glauque encore… Des immeubles inhabités autour de nous, le silence stressant avant qu’une maison un peu plus luxueuse me tape à l’œil, c’était quoi ça encore ? On s’y dirigea donc avant que Mary Margaret ne dise que ça lui paraissait louche qu’une maison soit là, comme ça…
« Pour une fois, on est d’accord. »
On entra dans la maison et un froid me pris soudainement, bon là c’est sûre que niveau chauffage, ils doivent pas avoir les moyens de se payer grand-chose… Je tourna les yeux, essayant de trouver une cheminée ou un truc du genre, histoire de faire une jolie boule de feu et de nous réchauffer mais je n’eu pas le temps de bouger que ma belle fille trouva la potion mais une mélodie commença à retentir alors que la brune posait ses yeux sur moi :
« Ben quoi ?... »
Elle ne me répondis pas et se dirigea dans le couloir avant d’entrer dans la pièce qui lui faisait face et finis finalement par m’appeler. Arquant les sourcils, je la suivis donc et arriva dans la pièce avant d’avoir un léger mouvement de recul. Non mais franchement, j’ai l’impression de me trouver dans un mauvais remake de Saw… Alors que je ne bougeais pas d’un poil, Mary se dirigea vers la main avant de voir un papier dessous, elle le retira et lu nos noms. Une liste ? Ecrite en lettre de sang ? Mais c’était pas bientôt fini ça ? Je m’approcha donc et fis un signe approbatif de la tête :
« C’est une liste oui et apparemment, on est pas là par hasard… »
Je respira longuement, histoire de pas vomir là tout de suite et continuer de regarder la liste que ma belle fille venait de quitter. Pourquoi nos noms et pourquoi dans cet ordre ? Mary Margaret venait de sortir de la salle mais moi, je restais là plongée dans cette liste. Le silence pris rapidement place mais quelques secondes plus tard, un rire retentit. Je tourna le regard vers ma belle fille, c’était pas elle, j’en étais certaine… Un rire fou et hystérique, je pose mon regard sur la brune :
« Rassurez moi ? Vous l’avez entendu vous aussi ? »
Elle me fis un signe approbatif de la tête, je n’aimais pas que les gens rient de moi, je sortie de la pièce et me dirigea dans le couloir, préparant au passage une boule de feu, prête à attaquer. Alors que je m’avance doucement, je voie une silhouette s’enfuir par la porte de derrière en laissant derrière elle, une traînée de sang… Bon… La porte claque et nous laisse là, avant que je ne fixe quelques instants la traînée de sang. Je commençais sérieusement à en avoir ras le bol !
« Mary Margaret, on est pas seuls dans cette ville, j’en ai bien l’impression… »
Je soupira et me retins d’hurler avant de sortir de la maison comme une furie, laissant ma belle fille en plan avant de courir dans la ville pour essayer de retrouver l’autre groupe et d’ailleurs, je fut rapidement rattrapée par ma belle fille avant que l’on ne s’arrête vu que le rire s’intensifié. C’est quoi ce bordel ? Je me mords la lèvre pour tenter de pas foutre le feu à ce qu’il reste de cette foutue ville avant que le sol ne tremble sous nos pieds et ne commence à s’effondrer :
« MARY MARGARET ! ACCROCHEZ VOUS ! »
On réussit finalement à s’accrocher toutes les deux mais lorsque je tourne la tête, je me rends rapidement compte que le golem et le katamachinchose venait de disparaître. Je tourna les yeux vers Mary Margaret avant de reprendre :
« Bon… Euhm… On est toutes seules. »
Réfléchissant, je décide d’essayer de me hisser en ordonnant à ma belle fille de faire la même chose et on réussit finalement à sortir du trou, je me hisse jusqu’à être sûre de ne plus tomber et respire longuement avant de lever les yeux vers ma belle fille :
« Bon pour ma part, je me casse, j’en ai ma claque ! «
Je me releva et ma belle fille me suivie avant qu’on ne réussisse à trouver notre chemin et sortir de la ville pour rejoindre Pascal. Je souffla longuement et ferma les yeux pour me calmer avant de finalement hurler un bon coup et pose à nouveau mon regard sur ma belle fille :
« Désolée, j’en avais besoin. Bon… On a vécue un remake de Saw, le katemachin et le golem qui étaient avec nous ont disparus, on a failli tomber dans un trou donc je pense qu’il faut qu’on retrouve les autres et qu’on leur parle de la liste en ajoutant qu’un petit malin commence à bien s’amuser avec nous et que je me ferais un plaisir de lui tordre le cou si on le trouve ! »
Je ne quittais pas ma belle fille des yeux, ne cessant de repenser à ce rire fou et hystérique, un rire qui je dois l’avouer me foutais vraiment les jetons mais bon, au moins on était plus dans cette foutue ville.
Je restais à l'écart quand Pascal vint proposer à Elo de régler leur soucis de manière guerrière. Mais quand Snow s'en mêla je soupirais et dis à mon ex.
- "Si pour une fois t'écoutais ce que les gens dis sans rester dans ton monde, ça serait pas mal. "
Sans lui accorder plus d'importances que ça, je regardais les blessures d'Elo. Je l'écoutais alors m'avouer une chose. Je faisais ce que je pouvais pour la calmer. Je la serrais dans mes bras, je lui murmurai des paroles apaisantes, lui exprimant plus clairement ce que je ressentais pour elle. Je n''étais pas doué, je n'avais jamais aimé une autre femme que Snow de toute ma vie. Et même si mes sentiments ne s'exprimaient pas de la même façon, je ne pouvais pas le renier non plus. Alors posant mes lèvres sur le haut de sa tête je lui dis.
- " Je t'aime aussi Elo' et non je ne le dirai à personne que t'as pleuré, à part à Killian évidemment. "
Je fais cette dernière remarque avec un sourire taquin. Je ne comptais pas changer ça. Après tout le fait de la chercher en permanance c'était notre truc à nous deux. Après ce moment de tendresses la réalité de notre situation nous rattrapa. Je les suivais, la lyre à la main ainsi que mon épée. Le sang et le ton alerte d'Elo ne me disait rien qui vaille. Je sortais et m'avançai dans la rue. Je me retrouvais au centre d'un carrefour sans voir âme qui vive. Il y avait 5 routes autour de moi. Et alors des rire venant de toutes les directions se fit entendre. Ok là c'était flippant. Elo était à mes côtés. Je lui lance un regard. On se met dos à dos, armas à la main...
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Pascal Méléon
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| Avatar : Arthur Darvill
"For it is in passing that we achieve immortality. Through this, we become a paragon of virtue and glory to rise above all. Infinite in distance and unbound by death, I release your soul, and by my shoulder, protect thee."
| Conte : Raiponce | Dans le monde des contes, je suis : : Pascal
Lorsque Pascal se réveilla, la première chose qu'il se dit fut tout bonnement outch. Il avait rarement eut aussi mal de toute sa vie, et cela voulait dire quelque chose de la part d'une personne qui avait été passé à tabac par le dieu de la guerre en personne. Ou qui avait affronté Hulk, ou un dragon, ouais... En fait je pense que je venais d'atteindre un nouveau records dans la douleur, ô joie. Pascal hissa de douleur alors qu'il se releva difficilement pour prendre connaissance des alentours. J'étais dans une tente, bien, bonne nouvelle, je devais être dans le campement, et les autres venaient surement de se disperser, mais je me souvenais qu'Athéna m'avait montrer une preuve de respect, et Pascal sourit, malgré la douleur il savait qu'il avait bien fait. Maintenant nous étions tout les deux concentrés sur le combat et sur le fait de s'en sortir vivant, maintenant la tension présente entre nous deux s'étaient dissipée en même temps que notre colère l'un pour l'autre. C'était un peu barbare et radical, mais cela avait été une véritable douche froide nécessaire. Le caméléon soupira, passant la main sur les bandages qui couvraient la majorité de son corps, c'était ceux qu'il avait retiré avant de combattre... Mais Pascal laissa s'échapper un petit sourire... Ouais, je n'avais plus de raison de me retenir maintenant, je maîtrisais suffisamment ma force pour savoir quand frapper, comment frapper. Cette défaite, ce combat, m'avait apporté quelque chose que je ne connaissais que trop rarement, un adversaire digne de ce nom. Bon, j'étais en plein de touuuus petits morceaux maintenant, mais j'allais survivre, il fallait juste que j'évite de faire de bêtise pour le reste de la mission... Bon sang, je pensais pas que j'allais pouvoir marcher bien rapidement, j'avais surement quelques côtes cassées, et je sentais déjà que quelqu'un avait remit l'un de mes membres en place. Le shérif serra les dents, sortant difficilement du duvet alors que chaque mouvements lui donnait l'impression que ses muscles étaient en feu. Ce qui était tout sauf agréable, le caméléon jura légèrement avant de sentir quelque chose de plumé sous sa main, c'était Brave, qui avait silencieusement quitter son perchoir pour se frotter contre mon bras, et le shérif laissa échapper un léger sourire, caressant la tête de sa fidèle compagnonne qui lui pinça un peu le doigt. Elle s’était inquiété pour moi... Brave fille, toujours là pour moi. Et je lui en étant reconnaissant, Pascal chercha dans ses poches et donna un morceaux de viande sèches qu'il gardait sur lui à son amie chasseuse. Le caméléon sourit avant de remettre son chapeau de shérif sur la tête, aller, maintenant il fallait bouger de nouveau, pas de repos pour les braves. Et un rire déchira le silence. Pas le genre de rire joyaux qui entraînait à son tour une envie de sourire, non, là c'était le rire "bonjour-je-sors-d'un-film-d'horreur", et Pascal se concentra, mettant ses sens en alerte. Bordel, il ne pouvait pas lutter avec un corps qui venait de traverser une véritable tempête. Pascal voulut jurer de nouveau, mais il se retint, le silence autour du campement était anormal, surnaturel, et le caméléon attrapa le premier truc qui lui tombait sous la main, une sorte de bâton de marche, avant de tendre l'oreille de nouveau. Le silence. Juste le silence. Je savais bien que je n'étais plus seul maintenant, quelque chose approchait. Même Brave était mal à l'aise, ce qui était une première, elle quitta la tente pour aller se poser sur un arbre voisin, et le caméléon serra un peu plus sa main sur son arme improvisée. Il n'allait pas rester coincé ici comme un vulgaire morceau de viande, si la créature qui se cachait quelque part pouvait sentir mes blessures autant l'affronter dans un endroit espacé. Le silence était glauque, mais j'avais traversé 6 mois de torture au mains de Judah, ce n'était pas un peu de calme qui allait me faire peur. Tch, le jour ou je commencerai à avoir peur sur un champ de bataille n'était pas encore arrivé. Alors Pascal sortit de la tente, et se concentra sur les différentes pistes.
Premièrement, Pascal se rendit rapidement compte qu'il n'était plus au sol, parce que les nuages sont bien plus haut et que l'air était plus lourd, plus rare, je pouvais maintenant sentir un bruit de pas lent et gigantesque taper la Terre en rythme... Je ne voulais pas forcément savoir sur quoi nous étions, et c'était surement mieux ainsi, j'allais faire confiance aux natifs du coin sur ce coup-là. Deuxièmement, je pouvais voir que deux personnes avaient lever camps il y a très peu de temps, il y a quelques minutes peut-être? Leurs empreintes étaient trop grande pour être humaine, alors c'était surement deux Kategidas, où étaient-ils maintenant? Leurs traces menaient dans la forêt environnante mais sans plus. Rien que le silence, le doux battements des pas du géant, et le son de ma respiration... Et le rire retentit de nouveau, plus proche cette fois, le caméléon s'appuya sur le bâton de marche pour prendre appui, évitant de se fatigué trop longtemps alors qu'il avait du mal à rester debout. Et Pascal scruta la lisère de la forêt, et il les vit. Deux yeux rouges injectés de sang, et d'une soif de meurtre qui ferait trembler n'importe quelle proie. Ces yeux n'étaient pas ou plus humains, deux puits de haine et de terreur qui me scrutait, et Pascal releva la tête, souriant, et renvoya le même regard à la créature qui se cachait dans les ombres, le genre de regard qui montrait que si elle voulait tenter sa chance, c'était quitte ou double. Le genre de regard qui lui faisait comprendre que j'avais affronté bien pire qu'elle, et qui lui rappelait sa place dans la chaîne alimentaire. Qu'il vienne, et le chasseur deviendrait proie. Le contact fut aussi bref qu'intense, et la créature disparue dans le sous bois, mais Pascal s'interdit de se reposer de nouveau, et le rire éclata de nouveau alors qu'une tente s'écroula derrière lui. Le shérif se retourna lentement, il n'y avait rien n'y personne. Mais quelque chose approchait. Je n'avais pas le temps de me cacher, alors il fallait tenter le tout pour le tout, le caméléon lança son bâton plus loin et s'installa en tailleur, juste devant le feu de camp. Alors Pascal devint totalement invisible, et régulant sa respiration avec des techniques de méditation, il s'effaça totalement du paysage, plus rien ne pouvait le voir ni le sentir tant qu'il restait immobile.
Et bien lui en fait. Une femme sortit de la tente effondrée, c'était une femme, enfin ce qui avait été une femme. Des cheveux roses et étrangement ternes encadraient un visage à la peau sombre, montrant deux billes noires enfoncer dans son visage qui lui faisait office d'yeux, elle avait l'air tellement fatiguée, presque décomposée, plus proche du cadavre que de l'être humain. Sa robe blanche était ternie par la poussière et ce qui semblait être du sang séché. La femme lança un regard circulaire sur le camp, comme si elle cherchait quelque chose, le caméléon ne bougea pas un muscle alors qu'elle s'approcha de lui, s'arrêtant à un mètre de lui. Comme si elle cherchait quelque chose, moi surement. Mais la "femme" disparu un peu plus loin... Seulement pour que quelque chose de bien pire arrive. Une nouvelle femme se matérialisa dans le campement, entièrement vêtu de noir, un long manteau qui semblait absorber la lumière touchait le sol alors qu'elle marchait. Elle était sur la périphérie de mon champs de vision, et je ne pouvais voir qu'une les épaulettes de son manteau, pâmées de plumes noires qui lui cachaient le visage. Et vous savez quoi? Je savais que je devais être proche de l'être le plus dangereux du coin, Umbra qu'elle s'appelait? Ouais, ma main à coupée que c'était elle. Cette dernière se pencha sur le feu en... Récitant quelque chose que je ne pouvais pas comprendre, surement du Lémurian, mais le timbre de la voix n'était pas naturelle. Ça puait la magie, en fait, elle me rappelait bien trop Swain. Le foutu magicien corbeau qui m'avait fait la cicatrice que j'avais au torse, elle empestait la magie noire. Et le feu mourut, comme ça, s’éteignant magiquement alors que la sorcière disparue dans un nuage de fumée pourpre. Et le caméléon relâcha la respiration qu'il avait retenu sans même le savoir. Cela avait été bien trop juste.
Brave piailla d'urgence alors que je réapparu, préférant rester assis proche du feu mort, et Pascal passa sa langue sur ses dents. Il y avait des traces de sang là où elle avait marché, du sang frais... Comme sur la photo... Le caméléon se calma, reprenant un rythme respiratoire normal. Et analysant la situation, les deux katis étaient surement morts, j'avais surement croisé Umbra, et elle laissait du sang derrière elle. Comme sur la photo de Régina. Cette personne, quelle soit Umbra ou non, était surement celle qui visait l'ancienne maire. Et elle avait balancer une incantation dans notre feu, bordel. Pascal resta quelques minutes sans bouger, réfléchissant à la situation, et des bruits de pas se firent entendre alors que les autres revenaient de leurs périples, et ils avaient tous l'air... Sur les nerfs. Le caméléon se releva difficilement, avant de se tourner vers Klaus et la princesse râleuse, il soupira avant de pointer le feu du doigt.
"Alors je vais faire simple, une magicienne en noir vient de balancer une incantation qui a fait s'éteindre le feu. Je parie un paquet de m&m's que c'était Umbra. Elle ne m'a pas vu, mais y'a quelque chose de moche dans ses bois, ça à les yeux rouges, et une fille aux cheveux roses à moitiés zombifiée a bousillé une tente. Je suis resté invisible alors ces deux bécasses ne m'ont pas vu. Mais miss noire laisse du sang derrière elle quand elle marche, donc ça ne m'étonnerait pas que la photo de régina, qui était ensanglantée, est passée entre ses mains. Et j'ai peur que les deux Kategidas ne... Reviennent pas. "
Des pertes, encore des pertes, bordel. Le caméléon hocha la tête, avant de se tourner vers Athéna et de lui faire un petit mouvement de chapeau amical, mon instinct me disait qu'une grosse tempête allait nous venir dessus dans pas longtemps, et je pouvais enfin lui tourner le dos et lui faire confiance. Maintenant, il fallait que cette dernière approche, et nous allions tout encaisser de face.
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