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 Ils étaient dix... ✄ SHERLOCK, JOHN & EURUS

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Sherlock Holmes
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________________________________________ 2021-04-02, 12:48


         
Et s'il ne devait en rester que dix?
“On est une famille. J'adore la famille! C'est super important.”






J’étais en train d’observer chacun des plats, la coloration la texture. De temps en temps, j’en touchais un avec une fourchette. Je ne sursautais même pas quand Eurus me rejoignit. Elle commença à me dire que tout était une mise en scène. C’était pour cela que j’étais venu. Un, j’étais curieux. Deux, j’aimais le spectacle. Avec un léger sourire en coin, je me contentais simplement de dire :

« Parles-en à John. Il se détend. Comme d’habitude. Alors qu’il ferait mieux de prendre des notes. Je suis curieux qu’il ne soit pas déjà en train de discuter avec un suspect par accident. »


Le cyanure, c’était assez drôle. C’était le poison le plus commun et un des plus redoutable… Pourtant il était encore utilisé sous différents dérivés de nos jours, notamment les services secrets Russes.

« Ce qui est parfois une évidence ou paraît trop simple, ne l’est pas pour tout le monde, et reste parfois la meilleure démarche. Souviens toi quand nous sommes parti enquêter sur un mystérieux vol de diamant. J’ai du plonger ma main dans le gosier d’une Oie pour prouver que c’était elle la voleuse. Pourtant c’était évident... »


Je relevais la tête, et un sourire apparut en coin à ce merveilleux souvenir. Tout le monde avait été impressionné. Sauf l’oie, qui en était morte. J’aurai aimé ne pas en arriver là, car je détestais les morts inutiles, même animal. Pourtant tout le monde s’était entêté à accuser cette pauvre bonne.
J’étais toujours absorbé par mon observation. Je m’étais même mis à suivre Eurus, et je l’avais observer picorer chacun des plats choisis. Je l’observais avec attention, voyant si quelconque réaction commençait à se faire sentir. Rien. Une musique arriva, j’avais toujours mon visage collé auprès d’elle. De temps en temps, je lui prenais le pouls. C’était bien une des seuls personnes que je touchais sans gêne. Nous nous battions depuis que nous étions petit. Ce n’est qu’au mot « pêchés » que je relevais la tête, comme une petite belette curieuse.
Sans rien dire, j’observais les faits et gestes des invités, y compris ceux de ma sœur. Plissant des yeux, j’observais les invités, certains s’en étaient eux aussi rendu compte.

« Je ne lis jamais une œuvre quand le nom de l’auteur est plus gros que le titre. Cela signifie que l’auteur est passé avant l’histoire. Et je ne suis pas adepte des romans policiers. Je ne lis les écrits de John que pour passer le temps et voir s’il n’y a pas trop d’erreurs d’interprétation. Ce Hercule Poirot a toujours été mauvais, de toute manière. »


Je laissais cette phrase en suspens, un peu mystérieusement. Sans hésiter, je me dirigeais droit vers mon carton. Sans rien dire à personne, je le lisais. J’avais tué plusieurs personnes, par accident. Mais les meurtres volontaires, il y en avait très peu. Il y en avait un, en particulier, qui avait gravé ma mémoire. Je savais que c’était ce dernier qui était affiché sur le carton.

« Frank William Hudson, 56ans,
Tué par Sherlock Holmes, le 17 Juillet 2002. »

Un léger rictus apparut sur mon visage. C’était exact. Mais en même temps. Tout le monde le savait. Pour une raison qui ne regardait que moi, et dont personne, ni Eurus, ni même John qui nous avait connu après ne savait. Il y avait une chose, qui me mettait terriblement en colère. Une seule.
Je détestais que l’on fasse du mal, de prêt ou de loin à Martha Hudson. Et je pouvais devenir extrêmement méchant quand cela arrivé. Et ça avait été le cas.

« Rien d’étonnant. »


Il était peut être temps de percer un des mystères qui entourait notre relation avec Mrs Hudson. Sans mégarde, je tendais le carton à Eurus et à John pour qu’il puisse le lire. Froid, et sans état d’âme, je déclarais simplement.

« C’était à mes débuts. Une de mes premières enquêtes, et certainement une des plus sinistres. Oui. C’est le mari de Martha Hudson. Je lui ai placé une balle de 9mm entre les deux yeux. C’était l’une des seules fois où la mort d’un autre était le seul échappatoire pour la vie d’une personne ô combien meilleure que lui. »

Je marquais un temps d’arrêt et je me mis même à légèrement ricaner.

« L’ironie, c’est qu’elle a hérité de lui, et que les fonds ont commencé à financer mon entreprise. Tu vois, je ne te mentais pas que je disais que Mycroft ne m’avait jamais donné une seule livre. »


Fier de moi, d’avoir toujours été indépendant de mon frère aîné, je relevais ma veste de costume. J’étais plutôt fier. Penchant ma tête vers Eurus, je regardais également curieusement John également.

« Notre hôte est extrêmement bien renseigné. Bien, Eurus, toi qui a lu ce four que tu nommes livre, qu’est ce qui se passe ensuite ? Laisse moi deviner. Chacun est isolé, et nous mourrons pour nos pêchés comme dans la Bible ! C’est… Charmant. Surtout pour des anglicans. Maman aurait adoré qu’on meurt comme ça. Mycroft sera encore jaloux. En même temps, elle n’a jamais apprécié ces jérémiades. »





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John Watson
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________________________________________ 2021-04-05, 19:18

And then there were none
John & les Holmes

Maintenant que nous étions tous à table, j'attrapais un toast qui se trouvait dans mon assiette avant de mordre dedans avec enthousiasme mêler quand même de paranoïa, j'espérais sincèrement que rien n'avait été empoisonné; je guettais d'ailleurs la moindre réaction intérieur ou extérieur qui pourrait indiquer que c'était le cas. Rien, absolument rien, je pouvais donc continuer de manger pour le moment, j'attrapais donc un autre toast pour le manger, mon regard se posant sur chacun des invités qui était présent dans la salle, tout le monde semblait apprécier ce qu'ils avaient dans leur assiette et personne ne semblait être en train de s'étouffer ou de perdre connaissance, ce qui était assez rassurant. Ce qui l'était moins, c'était d'entendre les premières notes de la marche funèbre de Chopin s'élever dans la pièce, soit notre hôte avait un sens de l'humour plutôt étrange, soit quelque chose d'autre était en train de se dérouler. Le clou fut encore plus enfoncer quand une voix s'éleva ensuite, j'entendais quelqu'un lâcher un petit rire nerveux mais moi je restais silencieux, si c'était une plaisanterie, elle était de mauvais goûts, mais je n'étais pas assez naïf pour croire que s'en étais une, nous avions bel et bien été réuni sur une île sans connexion internet, ni téléphone pour qu'on nous tue un par un; cette histoire ne m'étais pas inconnue, j'avais déjà lu Agatha Christie par le passé.

Déposant mon toast à moitié mangé, je quittais mon siège pour rejoindre Sherlock et Eurus, celle-ci venait de récupérer un carton qui s'était trouvé auparavant sur la table, le contenue en fut révélé par la voix qui s'éleva une fois de plus, notre passé allez donc être révéler aux reste des invitées, formidable, tout simplement formidable. Fixant la jeune Holmes du regard, je cherchais mes mots pour lui dire quelque chose, n'importe quoi, mais rien ne me vient à l'esprit, de plus, je n'étais pas certain qu'il y ait quelque chose à dire après une révélation comme ça. Alors je détournais simplement le regard, comptant les divers cartons qui se trouvaient sur la table du buffet, chacun semblait avoir le sien et je prenais soin de ne pas toucher au mien pour l'instant.

"Peut être."J'en doutais fortement, j'avais été dans l'armée en tant que médecin pas en tant que simple soldat, j'avais plus sauvé de vie qu'autre chose, j'avais bien eu des pertes, hors aucune qui pourrait me faire sombrer par le remords, car c'était une partie du métier, parfois, on ne pouvait pas sauver tout le monde, c'était une leçon que j'avais apprise il y a bien longtemps. La voix de Sherlock me tira de ma réflexion et je baissai les yeux pour lire le nom qui se trouvait sur son carton, mes yeux s'écarquillèrent en reconnaissant le nom du mari de Madame Hudson. La propriétaire du 221 m'avait déjà parlé de feu son mari par le passé, sans jamais me dire qui l'avait tué, peut-être parce qu'elle-même ne le savait pas ? Ou alors elle avait choisi de garder cette information secrète, ce que je comprenais.

"Si nous étions dans le roman d'Agatha Christie, chaque mort correspondrait à un couplet d'une comptine et le premier s'étoufferais." Expliquais-je à Sherlock avant qu'Eurus ne puisse prendre la parole, mon regard coulant en direction des invités, tout semblait être encore sous le choc, personne ne bougeait pour récupérer son propre carton, surement trop apeuré d'en lire le contenue ou bien que celui-ci soit révéler aux autres. Mon regard se posa ensuite sur mon propre carton, avec angoisse je me penchai sur la table pour le récupérer, puis le tournais après quelques secondes d'hésitation.

"Silas Fredericksen, 43 ans, tué par John Watson, le 20 Novembre 2018."

Ma mâchoire se contracta tandis que la voix résonnait dans toute la pièce comme un coup de canon, comment pouvait-il être au courant ? Ce n'étais pas comme si j'avais gardé mon identité durant toute ces années passées en dehors de Storybrooke; c'était impossible que quelqu'un sache. Je lu une fois de plus le nom qui se trouvait sur mon carton, je jetais ensuite un coup d'oeil en direction de Sherlock, nous étions que très peu à savoir ce que j'avais fait durant toute ces années d'absence, je savais qu'il ne m'aurais jamais trahis, du coup, quelqu'un d'autre avait trouvé toute ces informations confidentielle sans qu'on ne s'en rende compte. Froissant le carton pour ne pas exploser, je m'éloigne de la table de quelques pas.

"C'est une plaisanterie de très mauvais goût! Je ne sais pas à quoi vous jouez, mais je n'ai rien fait de mal."S'indigna la jeune femme de la plage qui venait à son tour de récupérer son propre carton d'une main tremblante avant d'en lire le contenue, son expression colérique s'effaça bien vite pour faire place à de l'horreur quand la voix s'éleva pour en annoncer le contenue. Perdant toute couleur sur son visage, la jeune femme s'évanouie, je ne fut pas assez rapide pour amortir sa chute vers le sol. La plaçant sur son dos, je vérifiais son pouls avant de légèrement la secouer puis de lui donner une légère tape ou deux, elle finit par bâtir des cils et je soupirais de soulagement.

"Apportez moi de l'eau."Ordonnais-je calmement à l'un des invités qui s'était rapproché pour voir ce qui se passait, la personne s'exécuta rapidement. "Ne bougez pas, vous avez perdu connaissance, il vaut mieux rester allonger."Expliquais-je avec douceur à ma patiente tandis que je tendais la main pour récupérer le verre d'eau, je n'allais pas lui donner tout de suite, préférant attendre quelques secondes pour voir. "On s'occupera d'une éventuelle bosse après."J'espérais trouver une poche froide ou bien des glaçons pour les appliquer sur sa tête, celle-ci ayant taper sur le sol après sa chute, l'apparition d'une bosse n'étais pas à exclure.

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Eurus J. Holmes
« Good and bad are fairytales. »

Eurus J. Holmes

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"Ce nouveau design, c'est juste pour moi ?"

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"Ne faites pas comme si vous n'aviez pas envie de regarder..."

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________________________________________ 2021-04-16, 11:21 « Good and bad are fairytales. »



“En pleine vie, nous
appartenons déjà à la mort !”

☆ ★ ☆

Il fallait s’attendre à ce que la situation nous échappe. Cela fait partie du “jeu” lancé par notre mystérieux hôte. Mon frère ne sourcilla pas à l’évocation de son crime et je fus agréablement surprise par la nature de ce dernier. Le mari de Mrs. Hudson, comme c’était surprenant !

Puis, Sherlock plaisanta à sa manière sur la suite des événements, comparant notre séjour à celui des personnages dans le roman d’Agatha Christie. Le docteur Watson, qui avait sûrement lu le roman, précisa que chaque mort était censé correspondre au couplet d’une comptine morbide. Je lui adressai un regard reconnaissant. Au moins, nous étions deux face au scepticisme de mon frère.

Lorsque le crime de John fut dévoilé à l’assemblée, je me composai une expression neutre afin de ne montrer aucune émotion. En réalité, j’étais plutôt perplexe. Son meurtre datait de 2018. Cela signifiait que le docteur avait tué depuis la fin de ses états d’arme. Peut-être était-il moins honorable qu’il voulait le laisser paraître, en fin de compte... Plus intriguée que déçue, une lueur pensive brilla au fond de mes yeux tandis que je l’observais.

Il porta secours à une invitée qui eut un malaise après toutes ces “annonces”. C’était à prévoir. Les personnes les plus fragiles psychologiquement seraient les premières à tomber. La voix off annonça le crime de chacun, ce qui confirma que nous étions tous des meurtriers. Vraiment charmant comme rassemblement.

— Après la perplexité vient la panique, déclarai-je nonchalamment à mon frère. Bientôt, ils vont se soupçonner les uns les autres, la paranoïa va s’emparer d'eux et ils vont finir par s’entretuer, facilitant par ce biais la tâche de ce cher Armand.

J’énonçais tout ceci avec une placidité désarmante. C’était un schéma logique qui m’évoquait une certaine appréhension, mais j’étais suffisamment Holmes pour ne rien laisser paraître.

— Nous devons quitter l’île au plus vite !
S'écria l’un des invités.

A ces mots, je lançai un regard éloquent à mon frère, une sorte de “Qu’est-ce que j’avais dit ?”. Stoïque, je pris une autre coupe de champagne et la sirotai tranquillement, m’appuyant contre un rebord de fenêtre près du buffet.

— Brillante idée. Comment comptez-vous faire sans bateau à disposition ?
Lança un autre, sarcastique.

— Il faut faire le tour de la plage ! Il y a bien une barque qui traîne quelque part ! S'impatienta un autre.

— Comment comptez-vous pagayer au beau milieu de l’océan ? Avec la nuit qui tombe, en plus !

— Trouvez-vous préférable d’attendre le matin ? Nous sommes à la merci d’un malade !

Tout ceci m’ennuyait profondément. Je m’étais promis de ne pas intervenir, mais les esprits s’échauffaient bien trop et la situation risquait d’échapper à tout contrôle.

— Pour l’instant, il n’est rien arrivé à personne, précisai-je. Des menaces n’ont jamais tué qui que ce soit.

Tous les regards anxieux se tournèrent vers moi. Bientôt, ils devinrent suspicieux.

— Vous semblez bien calme étant donné la situation, fit remarquer l'un d’eux.

Je m’efforçai de ne pas rouler les yeux au ciel puis posai ma coupe de champagne vide sur le rebord de fenêtre.

— Parce qu’il est inutile de s’alarmer, répliquai-je. C’est exactement ce que le “malade”, comme vous dites, attend de nous. C’est bien plus amusant de s’en prendre à des moutons affolés plutôt qu’à des personnes réfléchies, en pleine possession de leurs moyens.

L’un des convives balaya mes paroles d’un revers de main, sans cesser de me fixer d’un œil accusateur. Les dés étaient jetés : j’étais désignée comme coupable puisque je semblais bien trop détachée par rapport à toute l’affaire. Je m’en moquais. Ils pouvaient penser ce qu’ils souhaitaient.

— Il faut qu’on s’en aille avant qu’il n’arrive quelque chose ! S'écria une femme.

Les autres opinèrent.

— Moi, ce que je me demande, c’est : où est le majordome ? Glissai-je discrètement à Sherlock et John. Il est absent depuis le début du dîner.

L’avaient-ils remarqué, lui aussi ? Cette information semblait échapper à tout le monde, alors qu’elle était essentielle.

A cet instant, un grand bruit sourd, provenant du hall, parvint jusqu’à la salle de réception. Un petit silence s’ensuivit, avant que tout le monde ne se précipite vers le lieu de “l’impact” : en bas du grand escalier, Lady Grey était étendue, à demi ensevelie sous ses jupes volumineuses, une tache écarlate s’élargissant sous sa tête. Des gens poussèrent des cris, certains s’avancèrent, d’autres redoutant trop la mort, restèrent en haut des marches, tétanisés.

— Quelqu’un l’a poussée ! Oh, c’est affreux ! Couina un convive.

— Vous considérez qu’il est toujours inutile de s’alarmer ? Me lança un autre d’un ton acerbe.

Je faillis répondre que tant que l'agression ne concernait ni mes proches, ni moi-même, je n’en avais cure, mais je me retins de justesse. Ce genre de propos aurait pu être très mal interprétés en pareille circonstance.

— Qui a fait ça ? Nous étions tous au dîner ! S'épouvanta une femme.

— Tout le monde sauf le majordome, révélai-je à l’assemblée paniquée. Il brille par son absence depuis un moment. Nous devrions le chercher et lui poser des questions.

Les gens s’animèrent comme un seul homme. Quant à moi, je m’approchai de Sherlock et John pour dire à voix basse, complice :

— Ca risque de les occuper un moment. Pendant ce temps, tu peux exercer tes talents et nous dire qui a fait ça, mon frère.

Autant qu’il fanfaronne un peu, comme il savait si bien le faire. Et puis, peut-être qu’il trouverait un élément d’indice ?

Après quoi, je m’approchai du corps de Lady Grey, m’agenouillai à côté d’elle et posai ma main sur sa peau encore tiède. Aucun flash. Pas d’indice particulier. Je m’en remettais totalement à Sherlock et son sens aigu de l’observation.

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Never forget what you are, for surely the world will not. Make it your strength. Then it can never be your weakness. Armour yourself in it, and it will never be used to hurt you.

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________________________________________ 2021-04-19, 14:17


         
Et s'il ne devait en rester que dix?
“On est une famille. J'adore la famille! C'est super important.”






Je restais debout, sans bouger. Neutre également. A côté de ma sœur à cet instant, on pouvait effectivement voir que nous venions de la même famille. Alors que la majorité semblait être tourné vers le malaise et la panique, nous étions tous les deux côte à côte, juste debout, à les observer.

« Oui. C’est dans la peur que les gens sont les plus redoutables. »


Puis, je regardais John. Et je soupirai. Il n’avait pas pu s’en empêcher. Mais ça lui faisait du bien. La première demoiselle en détresse. Il l’avait foncé dessus comme ces chevaliers servants d’antan. J’avais soupiré. Moi qui avait pu penser qu’une idylle avait pu naître entre lui et ma sœur, je m’étais bien trompé. Je crois que de mémoire, elle n’aimait pas trop les gens chevaleresque.

« Ah. »


La situation venait de tourner au vinaigre. Comme d’habitude, Eurus n’avait pas pu s’empêcher de faire une remarque cinglante pour attirer l’attention sur nous. C’était très mignon, de vouloir me protéger de la sorte. Et une tentative bien mal déguisée. Bientôt beaucoup de regards mauvais se tournèrent vers nous et je commençais à m’énerver moi aussi. Je n’aimais pas trop qu’on regarde ma sœur méchamment. Il n’y avait que moi pour faire ça.

« Effectivement, mais cela en fait un coupable trop idéal. C’est certainement un piège. Classique, simple et basique. Ce qui en fait un piège… Excellent ! »


J’avais souris, légèrement surexcité. Je n’avais pas bougé quand le bruit sourd de Lady Grey avait chuté. Entraînant une flaque de sang au niveau de sa tête. Au vu de l’afflux sanguin et des piêtres dispositifs médicaux que possédait cet endroit, même Saint Watson ne pouvait rien pour elle. Et il était bien trop occupé.
Sans un mot et alors que les querelles commençaient à monter, je m’approchais du cadavre. Ou du moins, si ce n’était pas encore le cas, de ce qui allait le devenir. Balayant mon regard d’un seul coup d’oeil, j’observais sa tenue, sa posture. Je me relevais, montait l’escalier moi même, le redescendait. Comme un fou furieux, je vis que certains avaient braqués leurs attentions sur moi.

« Tiens tiens... »


J’étais revenu prêt du corps, et j’avais saisi une de ces chaussures. Le talon était totalement brisé et c’était ce qui avait entraîné la chute. Amenant ce dernier à la lumière, je l’observais avec attention. Et je soupirai. C’était plutôt classique, mais ça marchait.

« Le talon a été légèrement scillé. Il s’est brisé, elle a perdu l’équilibre et la chute lui a été fatale... »


J’avais ensuite pris une fourchette sur une table, et je m’étais mis à la plaquer contre les différentes marches. Mesurant ces dernières avec attention, grâce à cet outil sommaire, j’écarquillais un peu les yeux, très légèrement surpris.

« Au départ, je pensais avoir affaire à un amateur. C’est très dur de faire tomber quelqu’un avec un talon sciller, surtout quand une personne comme Lady Grey en a visiblement porter toute sa vie au vu de l’usure de ses talons. Mais… Cette marche mesure 2 centimètres de plus que les autres. Imperceptible à l’oeil nu… Et pas vraiment fatal pour quelqu’un de bien chausser voyez vous. »


J’avais remonter les marches et je les avais descendu avec précaution. Enfin, arrivant à la marche je ressentis à nouveau la différence. Les sourcils froncés je me tournais vers John et Eurus de manière surexcité.

« Le crime parfait ! Qui irait mesurer des marches ! Qui irait penser que le talon ne s’est pas brisé tout seul si on ne remarquait pas les petites marques d’une scie à métaux ! Excellent ! Excellent ! Vraiment excellent ! »


Je regardais maintenant les autres. Visiblement, je jubilais alors que Lady Grey était encore là, inerte et certainement morte. Dans un soupire, j’observais ma sœur et Eurus. Je me rapprochais d’eux.

« Il vaudrait peut être mieux ne pas rester séparer et vérifier l’intégralité de nos affaires. Elles ont peut être étaient piégés. De plus, l’endroit l’est également. Si on n’y regarde bien, il ressemble à un endroit banal. Mais… Certaines mesures sont inexactes. Certains murs sont trop grands, et ne sont pas dans les normes architecturales. De plus, des objets sont constamment déplacés, de manière régulière et millimétré. »


C’était pour ça que je m’étais arrêté pour mesurer avec mes doigts l’ensemble de la bâtisse. Je l’avais remarqué d’entrée de jeu. Puis, j’avais remarqué que beaucoup d’objets étaient curieux, ou n’étaient pas à sa place, et étaient souvent changé par le personnel.

« Nous sommes dans une maison piégé. Soyez vigilant. Et pour l’amour de dieu, John, ne fonce pas comme ça sur les inconnues. Eurus ne te plaît pas ? Tu pourrais être mon beau-frère. Ca serait génial. »


Oui, cette phrase n’avait rien à faire ici. Mais en même temps… J’avais depuis longtemps envie d’exprimer cette pensée à voix haute.



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________________________________________ 2021-05-18, 16:44

And then there were none
John & les Holmes

"On va se relever d'accord ?"Elle me fit un signe de la tête et je lui confiais le verre d'eau avant de l'aider à se relever. "Vous pouvez boire, n'hésitez pas aussi à manger quelques chose, si vous avez le moindre soucis, dite le moi, je suis le Dr Watson."Expliquais-je en l'aidant à se déplacer jusqu'à sa chaise, j'observais chacun de ses mouvements, mais rien ne m'alarma alors je décidais de la laisser seule pour le moment. Je retournais près des Holmes qui semblaient déjà se faire des ennemis alors que rien n'était encore arrivé pour le moment, fantastique, la suite promettait d'être compliquée.

"Je pensais qu'il viendrait nous accueillir personnellement durant le dîner, étant donné que le maître de maison est indisposé."

Peut être que le majordome était derrière toute cette mascarade ? J'allais proposer cette théorie quand soudain un bruit sourd se fit entendre, je tournais la tête en direction de la porte de sortie, on aurait dit que quelque chose ou quelqu'un était tombé. Je me précipitais à la suite d'Eurus, découvrant avec elle le corps de Lady Grey qui s'était absentée un peu plus tôt, du sang commençait déjà à couler sur le sol, formant une flaque qui grandissais, je m'accroupissais avant de lui prendre le poul, même si je savais parfaitement que ça ne servirais à rien, au vu de son regard vitreux, Lady Grey était morte sur le coup. Je me relevais après avoir fermer les yeux de la victime, l'air grave, il n'y avait rien que je ne puisse faire pour l'aider, je laissais donc à présent la place à Sherlock pour qu'il puisse comprendre ce qu'il s'était passer et qu'il puisse nous trouver le coupable. Les bras croisés, j'observais sans ciller mon ami se mettre au travail, tout en écoutant attentivement ses remarques; on avait donc scier le talon de Lady Grey, pendant le repas alors qu'elle n'était pas présente dans sa chambre ? Ou bien avant ?

"Je dirais que c'est plutôt malheureux pour Lady Grey."Notais-je à voix haute, en appuyant sur le mot malheureux avant de jeter un coup d'œil rapide en direction des autres invités qui se tenais toujours non loin de nous, j'espérais bien faire comprendre à Sherlock que ce n'était pas le moment de montrer son excitation devant le génie de ce meurtre, même si je savais parfaitement qu'il n'en n'aurais surement rien à faire.

"Ca voudrait dire que c'était prémédité." Remarqua Mr Osmani qui n'était pas loin, il avait écouté lui aussi les déductions de Sherlock avec attention. "Nous avons été conduits dans un piège qui se préparait depuis un moment."Il ne semblait pas être ravi de cette nouvelle, malgré la lueur de curiosité que je pouvais lire dans son regard, il n'était pas journaliste pour rien. Je détournais mon attention de lui, entendant Sherlock reprendre la parole, je battis des cils, abasourdi devant ce que je venais d'entendre, était-ce vraiment le moment ?

"Qu'est-ce que tu racontes ? Je te signal qu'une femme est morte non loin de nous."D'un geste sec de la main, je désignais le corps de cette pauvre Lady Grey."Ce n'est vraiment pas le moment pour ce genre de sujet, ensuite, deux mots pour toi: Serment d'hippocrate, je pense que dans l'immensité de ton palais mental, tu devrais avoir tout le texte, de plus depuis le temps, tu devrais savoir que ce n'est pas mon genre de laisser qui que ce soit en danger."Sans attendre la moindre réponse, je quittais le lieu du crime pour prendre la direction de notre chambre commune, faisant bien attention à tout ce qui m'entourais ou la où je marchais, ce n'était pas le moment de tomber dans un piège qui pourrait m'être fatal. Ouvrant la porte lentement, je fus soulagée de constater que rien n'était cassé et que rien n'allait me tomber sur la tête; d'un pas prudent, j'entrais ensuite dans la pièce, observant chaque recoins avec attention, mais rien ne me semblait anormal, je me dirigeais ensuite vers mes affaires, laissant le soin à Sherlock de faire une recherche plus poussé, si quelque chose n'allait pas, il serait surement plus apte à le trouver.

"Je ne voit rien de problématique." Commentais-je à voix haute, après avoir entendu des bruits de pas venant de derrière moi."Je n'ai pas encore fouiller la salle de bain."Ajoutais-je en fouillant mon sac pour en sortir les dernières affaires qui se trouvait dedans, j'observais le tout sous chaque angle, mais il n'y avait rien, je remis donc le tout à l'intérieur avant d'aller ouvrir le tiroir du meuble où se trouvait mes autres affaires, tout semblait normal à l'intérieur aussi. "Il n'y a aucun piège dans mes affaires ou alors ça ne me saute pas au yeux."


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________________________________________ 2021-06-01, 10:53 « Good and bad are fairytales. »



“En pleine vie, nous
appartenons déjà à la mort !”

☆ ★ ☆

Triste affaire, bien triste affaire, que celle d’être à la merci d’un psychopathe. Désormais, j’éprouvais tout autant d’excitation que d’appréhension. Il en va ainsi pour n’importe quel être vivant normalement constitué qui se sent en danger. L’instinct de survie finit par prédominer. L’étape suivante ferait entrer chaque personne présente sur l'île dans un état paranoïaque. Beaucoup allait s’entre-tuer. Les plus forts résisteraient jusqu’au bout. J’étais curieuse de découvrir ce qui se produirait alors. Dans le roman d’Agatha Christie, le dénouement était à la fois surprenant et évident. La reine du thriller possédait un talent inné pour brouiller les pistes. Je doutais que notre hôte, cet Armand, se montrât prévisible. Il avait été suffisamment virtuose pour nous mener en bateau jusqu’à cette île (c’était le cas de le dire), il nous réservait donc un épilogue éclatant. Il ne souhaitait pas décevoir son public, ses victimes. Servir un final réchauffé ne correspondait pas à un personnage tel que lui. J’avais beau ne plus me souvenir de lui, je l’estimais de plus en plus. Il fallait être diablement rusé pour échapper à l’œil de lynx de deux Holmes.

Qui es-tu, Armand ?

La question était mauvaise. Je sentais que ce n’était pas celle qu’il fallait poser, mais une autre qui m’échappait encore. J’imaginais notre diabolique stratège nous épier depuis sa cachette, grâce à des caméras habilement placées, indétectables. Il ne se trouvait sûrement pas sur place. Le chercher, lui, serait une perte de temps. Du moins pour l’instant.

Tandis que le docteur Watson retournait à notre chambre, je pris un tout autre chemin. Je me mis en quête du majordome. Les invités s’étaient dispersés dans la villa pour le retrouver. Il s’agissait sans nul doute de la chasse la plus étrange organisée depuis longtemps. Chacun y allait de son opinion et appliquait sommairement les conseils glanés dans quelque enquête policière diffusée le dimanche soir sur la première chaîne. Autrement dit, avec si peu de talent, on n’irait pas bien loin.

La meilleure manière de trouver quelque chose, c’est de ne pas le chercher. Sherlock se serait probablement arraché les cheveux s’il avait entendu pareil propos, mais jusqu’à maintenant, cet adage ne m’avait pas fait défaut. Aussi, après ma petite promenade sans autre but que d’aérer mon esprit –c'est bien connu qu’un esprit grand ouvert perçoit beaucoup plus de choses- je retournai à ma chambre.

Le docteur Watson était occupé à faire l’inventaire de ses affaires en vérifiant qu’elles n’avaient pas été piégées. Je ne voyais pas pour quelle raison notre hôte s’y serait pris de cette manière, il semblait bien plus subtil, mais je ne fis aucun commentaire. Le docteur était une personne prévoyante. Il ne souhaitait rien laisser au hasard et je respectais cela.

— Je vous autorise à vérifier mes affaires si cela peut vous rassurer, lui dis-je avec l’ombre d’un sourire. En attendant, je vais me préparer à aller au lit.

J’adressai un regard vague à Sherlock.

— C’est plutôt amusant que tu nous imagines convoler, John et moi. J’aurais pensé qu’au contraire tu ferais tout pour l’éloigner de moi. Serais-tu en train de t’attendrir avec le temps, mon frère ?

Il était curieux qu’il m’imagine me ranger. Je n’avais jamais laissé sous-entendre que je souhaitais me marier un jour. La condition d’épouse ne m’aurait pas sis étant donné mes nombreuses activités qui auraient sollicité des actions extra-conjugales. Le pauvre docteur Watson ne méritait pas si peu de considération. Il avait le cœur brisé. Il lui fallait une dame capable de l’entourer d’affection. Jouer ce rôle ne m’aurait pas déplu pour un temps, mais je savais par avance que sur la durée, ce serait un désastre. Après tout, j’étais incapable de tomber amoureuse. C’était quelque chose qui s’apparentait à un conte de fées à mes yeux. J’avais déjà aimé, mais jamais longtemps, jamais très fort. Fort heureusement, cela m’avait permis de ne jamais me brûler les ailes et de sortir toujours victorieuse d’une relation.

Des bruits de pas précipités depuis le couloir me firent froncer les sourcils. J’ouvris la porte de notre chambre et aperçus plusieurs invités courir.

— Que se passe-t-il ?
demandai-je, placide.

— On vient de retrouver le majordome ! Il s’est pendu dans le grenier ! C’est affreux ! répondit l’un d’entre eux. Il a laissé un mot : “Fuyez, pauvres fous.

C’était la panique générale. Le visage indéchiffrable, je refermai la porte et me tournai vers les deux messieurs.

— C’était à prévoir, déclarai-je. Bon, je suis lasse. Je vais dormir.

Mieux valait laisser les rangs se dégrossir durant la nuit. Les plus faibles périraient les premiers. Dès le lendemain, nous aurions une meilleure vue d’ensemble. Il y aurait toujours des individus en proie à la panique, mais si jamais ils devenaient trop insupportables, nous pourrions toujours les enfermer le temps de trouver une solution. Ce serait certainement difficile de convaincre le docteur Watson d’être complice d’une telle chose, mais il n’était pas forcément obligé de le savoir, après tout.

Imperturbable face à cette situation, j’attrapai mon kimono court en satin, mon linge de nuit et me rendis jusqu’à la salle de bains. J’en sortis quelques minutes plus tard, parfumée, les cheveux sagement peignés, vêtue du kimono fermé sur un mini short en satin ainsi qu’un haut confectionné dans le même tissu. Une fois assise au bord du lit, j’abandonnai le kimono au-dessus de ma couverture puis me glissai sous les draps.

— Inutile de rester sur le qui-vive. Comme l’a démontré John, il n’y a aucun piège dans notre chambre. Notre hôte souhaite que nous passions une excellente nuit.

Dormir au beau milieu du chaos ne me posait aucun problème. J’avais déjà vécu pire. D’une certaine manière, c’était grisant.

— Oh, et si jamais mon frère est trop insupportable, vous pouvez rapprocher votre lit du mien, en tout bien toute honneur évidemment
, ajoutai-je à l’adresse de Watson. Et toi, essaie de penser moins fort depuis ton palais mental. Tu vas parasiter mon sommeil.

Cette pique était dirigée envers mon frère, même si cela s’avérait plutôt être une taquinerie. Je leur décochai un petit sourire mutin et lançai, d’une voix douce :

— Bonne nuit.

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Never forget what you are, for surely the world will not. Make it your strength. Then it can never be your weakness. Armour yourself in it, and it will never be used to hurt you.

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________________________________________ 2021-06-01, 14:26


         
Et s'il ne devait en rester que dix?
“On est une famille. J'adore la famille! C'est super important.”






Les bras en croix, je regardais le plafond. Je savais que je n’allais pas dormir de la nuit. J’avais besoin de calme, de repos certes. Les remarques acerbes de ma sœur ne m’atteignirent pas. Sans rien répondre, mes yeux restèrent fixés sur le plafond. Qui était derrière tout cela ? J’avais déjà une légère idée. Pourquoi ? Ca c’était le vrai mystère. Les mains désormais jointes devant moi, j’attendis plusieurs heures avant que la respiration d’Eurus et de John ne devinrent régulière. Je ne savais pas s’ils dormaient tous les deux, mais ça y ressemblait. Sans un mot, je me levais. D’un geste sec, et silencieux. Je sortais de la chambre. Avançant vers l’endroit où nous avions manger, je fus surpris de voir trois personnes, assise sur des chaises, en proie à une grande discussion.

« Vous feriez mieux d’aller vous coucher. »
dis-je d’un air sec.

Sous-entendu, vous me gênez. Grandement. Sans attendre un instant de plus, ils me regardèrent d’un air de défi et l’un d’eux le plus courageux d’entre eux déclara :

« On n’est à l’abri nul part ici. On organise une veille. On dormira à tour de rôle et... »


Et… Je n’avais pas entendu la suite. D’un air vague de la main et négligent, j’avais pris la direction des cuisines en leur signalant que leur petit stratagème était bien stupide. Mis à part se monter l’esprit les uns que les autres, une veillée n’était pas très appropriée. Suivant le plan d’évacuation, je me dirigeais vers les cuisines. Comme toute cuisine de grande structure, elle était placé au rez de chaussée, à l’arrière. Sans attendre, j’y pénétrais. J’avais la ferme intention de l’inspecter. C’était d’ici qu’était parti le premier problème. Depuis le moment où j’avais observé ces homards, j’avais compris que quelque chose clochait ici. Ils étaient mal cuits. Or, c’était quand même un produit noble, qui demandant du temps et de l’énergie. Ce qui signifiait que le cuisinier devait être occupé ailleurs plutôt qu’à sa cuisine.
Sans rien dire, je passais ma main sur les établis froids et métalliques parfaitement nettoyés. Mon regard chercha une éventuelle trace de liquide ou de graisse, en vain. Même le sol semblait impeccable. Lentement, je commençais à inspecter les locaux. D’abord les placards, puis les étagères. Observant avec attention chaque ingrédients, je cherchais des traces d’éventuels poisons. En vain, tout semblait parfaitement normal. Finalement, je me dirigeais vers la chambre froide, et j’ouvris lentement les portes.

« Ah ! »


Un sourire au lèvre, je me retrouvais… Nez à nez avec le corps du cuisinier. Il était suspendu visiblement par le cou à un crochet de boucher. Dans son corps, sept couteaux, à plusieurs points vitaux étaient fichés. Bizarrement, j’aurai du être triste de me retrouver face à un mort… Mais… Je n’y voyais là qu’un indice de plus, pour résoudre ce mystère. D’abord, j’inspectais le corps d’un air méticuleux. Sous cette lumière, je n’arrivais pas à y voir grand-chose. Finalement, je revins vers la cuisine, je pris les couteaux les plus tranchants. Puis, lentement, je revins dans la chambre froide, les couteaux à ma ceinture et je me décidais à le décrocher.
Il était assez lourd, et devait faire dans les 90kg. Sans broncher, je le mis sur mes épaules, et je commençais à sortir de la cuisine.
Prenant soin de ne pas repasser par la pièce principale, pour éviter de croiser les autres imbéciles, je fis un léger détour. Finalement, après quelques minutes de marche, j’entrais en trombe dans la chambre.

« J’ai un nouvel indice ! »


Enfin. Plus… Un cadavre qu’un indice. Trop content de ma trouvaille, je l’allongeais sur le lit sans ménagement.

« John, debout, j’ai besoin de tes talents de docteur pour une autopsie ! Tu me reparleras de ce serment d'hypocrite. J'en suis très curieux. »


Je m’étais déplacé pour réveiller John en le secouant. Il avait toujours eu le sommeil du juste. Puis, par pur plaisir, j’allais réveiller Eurus.

« Toi aussi, lève toi. J’ai besoin que quelqu’un me tienne la lumière. »


Je lui jetais une lampe torche, que j’avais emmené dans mon petit sac. Laissant mes deux compères émergeaient, je revenais vers le corps. Sortant les couteaux de cuisine, je pris le plus petit en l’examinant avec attention.

« Bien. Je commence par quoi ? John ? Incision de la cage thoracique pour voir si c’est un arrêt cardiaque ? Il était peut être mort avant. Ah oui, je l’ai retrouvé accroché à un crochet de boucher dans cette état, dans la chambre froide. Je pense que c’est utile de le préciser. »


J’étais surexcité. J’aimais bien les autopsies. On apprenait pleins de choses, et beaucoup de mystères étaient levés. Avec soin, je commençais à découper la peau, et les premiers muscles. Rapidement, je me heurtais à la cage thoracique.

« Il me faudrait une scie... »


Je détestais faire ça salement. Par respect pour la personne, et pour éviter que tout indice ne disparaisse dans la boucherie.

« Je lui ferai bien des prélèvements, mais le temps d’arriver à un laboratoire… Je doute qu’il y en ait un sur cette île ! »
dis je avec ironie.

Attendant que quelqu’un me trouve une scie, je les regardais d’un air assez réprobateur.

« Quoi ?! Je vous parie qu’il est mort avant d’avoir subi tout ces coups de couteaux. Il n’y a aucune trace de lutte. Et tous les couteaux sont dans les points vitaux. Un aurait suffit. A mon avis, c’est un leurre pour nous mettre sur une fausse piste. Quelqu’un de bougrement intelligent… Mais qui n’avait pas pensé à ce que je sois de la partie… Eurus, éclaire la cage thoracique, je vais essayer avec le couteau à pain. »


Et, sans un mot, je sortis le couteau à pain. Ca prendrait plus de temps… Mais au moins, je pourrais voir le coeur et confirmer ma théorie.



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________________________________________ 2021-06-27, 17:05

And then there were none
John & les Holmes

Après une fouille des affaires d'Eurus et de Sherlock qui n'avais mener à rien, la découverte du suicide du majordome, vint le moment de nous coucher; j'avais hésiter quelques instant dans la salle tandis que je me changeais à prendre un cachet pour le sommeil, sachant pertinemment que je n'allais probablement pas dormir mais que si j'en prenais un et qu'il y avait un problème en pleine nuit, je serais complétement à l'Ouest. Alors, après quelques minutes de réflexion, j'étais ressortie de la salle de bain sans prendre le moindre cachet, m'allongeant simplement sur le lit avant de fermer les yeux, espérant pouvoir trouver le sommeil pendant au moins plusieurs heures. Et ce fut le cas, pendant quelque temps je réussi à dormir jusqu'à ce que la voix de Sherlock s'élève fortement dans la pièce, il ne m'en fallu pas plus pour me réveiller, malgré le fait qu'il me secoue juste après.

"Qu'est-ce que-... vraiment ?!"Je me dégageais du lit à toute vitesse en remarquant le corps du cuisinier juste à côté de moi."Ne pouvais-tu pas le laisser là où il se trouvait ? "Me passant une main sur le visage puis dans mes cheveux en bataille, je me traînais vers la salle de bain pour me passer de l'eau fraîche sur le visage, histoire de me réveiller un peu plus. Revenant dans la pièce, je rejoignais Sherlock sur le côté du lit, observant le corps sans vie qui se trouvait sur le lit avec attention, à première vue en effet on pourrait croire que c'était les divers coups de couteau qui aurait pu le tuer, mais il ne fallait jamais ce fier au apparence.

"Ce n'est vraiment pas l'endroit idéal pour une autopsie, tu vas en mettre partout."Précisais-je, même si je savais parfaitement que ma remarque tombait dans l'oreille d'un sourd, tant pis. Je fais craquer mon cou, avant de me concentrer, malgré la fatigue, j'avais un travail à faire. "Dissection de la cage thoracique oui et de l'abdomen, fait une incision en ligne droite du cou au pubis, ou tu peut faire une incision en Y c'est toi qui voit."Je n'avais pas pratiqué une autopsie depuis au moins mes études de médecine, mais il me restait quand même assez de souvenirs pour me rappeler de la procédure. "Et ensuite bien sur, on s'occupe des organes, mais là, je suis pas certains de comment tu veut procéder, sachant que nous somme dans une chambre sans le moindre outils."Il avait récupérer de quoi ouvrir le corps, mais c'était tout.

"Il faudrait bien plus qu'une scie." Commentais-je en observant l'incision effectuée par Sherlock, elle n'était pas parfaite, mais pour une autopsie improvisée, c'était plutôt réussie. "Je ne suis pas sur qu'il y est de quoi ouvrir cage thoracique dans la cuisine."Pour toute réponse, le détective sortit un couteau à pain, ce n'était pas non plus l'idéal, j'ouvrais d'ailleurs la bouche pour faire la remarque quand des hurlements venant de l'extérieur se firent entendre, je relevais la tête pour regarder à travers les carreaux mais il y n'y avait rien, mise à part des éclats de voix. "Je vais voir ce qui se passe."Sans ajouter un mot de plus, j'ouvrais la porte qui menait vers la plage avant de me mettre à courir en direction du bruit. Le peu d'inviter qu'il restais était autour de deux corps percer d'harpons, je poussais un inviter de mon passage pour m'agenouiller devant l'une des victimes, reconnaissant la jeune femme que j'avais croiser plus tôt ici même, elle était encore vivante mais plus pour longtemps, en me voyant, elle se mit à s'agiter encore plus, je l'attrapais gentiment par les épaules pour qu'elle se calme.

"Vous avez vu ce qui s'est passer." Demandais-je tandis que je me relevais, ignorant le sable et le sang qui se trouvait sur moi pour le moment. Chacun fit un signe de la tête que non, il n'avait rien vu du tout.

"Ca fait à présent 4 mort."Indiqua le journaliste. "Compte-t-il vraiment nous tuer un par un ?"

"5 si vous comptez aussi le cuisinier."Précisais-je, sous le regard surpris ou effaré des autres, ils n'étaient donc pas retourner en cuisine depuis. "Il à été retrouvé dans la cuisine, il n'y a pas si longtemps de ça."Le tueur semblait aller très vite, comment pouvait-il se déplacer sans que personne ne le voit ? "Quant à ce qu'il compte faire, aucune idée, mais oui, je suppose que son but ultime est de nous tuer sur cette île."Enfin, ce n'était qu'une hypothèse, je n'étais pas certains de ce que j'avançais. Après quelques minutes de silence, je m'éloignais de quelques pas des deux corps sur le sable."On ferait mieux de rentrer, faite attention à vous et rester ensemble."

"Quoi mais bon ne peut pas les laisser là dans le sable !"S'exclama un des invités.

"Vous voulez les mettre où exactement ? Dans la salle de réception ? "Ils allaient vraiment s'amuser à déplacer les corps eux aussi ? Je n'étais pas sûr que ce soit la meilleure chose à faire, mais je ne pouvais pas non plus les arrêter, ils feraient ce qu'ils souhaitaient. " Ça ne sert à rien de les déplacer."La personne qui s'était exprimée s'avançait déjà vers l'un des corps pour en soulever les jambes, demandant à l'un des autres de l'aider. Je n'ajouterais rien et retournais dans la chambre que je partageais avec les Holmes, pour y retrouver Sherlock qui devait sûrement être encore en pleine autopsie.

"Il y en à deux de plus, tuer au harpons cette fois-ci et personne n’a rien vu."

"Mais qu'est-ce que vous avez fait ?"Je sursautais en entendant la voix du journaliste qui, apparemment, m'avait suivit et qui observait la scène devant lui avec effrois.

"Une autopsie d'urgence, Sherlock voulait vérifier quelque chose."Expliquais-je à monsieur Osmani, espérant qu'il ne ramène pas les autres invités en urgence, allez savoir ce qu'ils allaient penser de tout ça. "Tu à réussi à prouver ce que tu voulais ?"



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________________________________________ 2021-08-23, 19:10 « Good and bad are fairytales. »



“En pleine vie, nous
appartenons déjà à la mort !”

☆ ★ ☆

Une autopsie dans une chambre, en plein milieu de la nuit. Dans une pièce de théâtre, la situation aurait tourné au comique. Hélas, dans la réalité, il n’y avait pas de quoi en rire. Je fus réveillée par l’agitation qui régnait dans la pièce, puis par la lumière dont Sherlock ne m’épargna pas.

Interloquée, je clignai des yeux sur mon frère qui, armé d’un couteau à pain, semblait bien décidé à pratiquer une autopsie. Le corps d’un homme bien portant trônait sur son lit et rougissait déjà les draps. Je me redressai dans le mien tout en essayant d’établir une distance avec ce que je voyais. Durant mon existence, j’avais déjà côtoyé bon nombre de cadavres, mais jamais au saut du lit. C’était une nouveauté pour laquelle je pouvais remercier mon frère. Morose, je lui lançai un regard oblique et croisai les mains sur mes genoux remontés contre ma poitrine. Je n’avais aucune intention de l’aider. Qu’il s’amuse à sa guise avec John, qui à ma grande surprise, semblait vouloir l’assister. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils s’étaient bien trouvés, ces deux-là.

Alors que j’étais en train de songer à aller dormir dans une autre chambre, un cri strident retentit au-dehors. Watson se précipita vers son origine. Pendant ce temps, je consentis à me lever et à toiser Sherlock avec mépris, les bras croisés.

— Tu n’as pas pu t’empêcher de faire ton intéressant, dis-je d’un ton sec. Si tu avais attendu demain, le corps du cuisinier aurait toujours été là. Tu en aurais retiré un prestige plus conséquent. Mais non, comme d’habitude, Sherlock Holmes l’Impatient veut tout, tout de suite. Au prix de pratiquer une autopsie dans une chambre à coucher.

Avait-il conscience qu’il n'existait nulle compétition ? Personne n’allait surgir et lui voler ses cadavres. Il cherchait tellement à exceller qu’il en oubliait son bon sens. C’est ainsi que les meilleurs commettent de terribles erreurs. Cependant, je cessai mon sermon à cet instant. Après tout, il était adulte (en apparence, du moins). Et puis, j’étais lasse de le rappeler à l’ordre. Qu’il s’amuse donc avec son macchabée !

John revint quelques minutes plus tard, visiblement tourmenté. Il nous informa que deux autres personnes avaient trouvé la mort sur la plage. J’accueillis la nouvelle avec placidité. Dans un remake des Dix Petits Nègres, cela n’avait rien d’étonnant. Le journaliste qui l’avait suivi parut choqué de découvrir le cuisinier à moitié éventré sur l’un des lits.

— Pardonnez mon frère, Mr Osmani. Il est hyperactif et n’a rien trouvé de mieux qu’une autopsie pour occuper sa nuit.

A mon tour, je portai mon attention sur Sherlock, attendant qu’il nous révèle quelque chose de fascinant concernant le cadavre du cuisinier.

Une fois encore, nous fûmes coupés dans notre élan. Aucun cri, cette fois. Seulement un vrombissement lointain et continu. Je lançai un regard interrogateur à John et Sherlock. S’agissait-il du grand final ? Notre hôte avait-il orchestré une fin à la fois mortelle et sensationnelle ? Etant donné avec quelle rapidité il avait liquidé tous les autres, je doutais qu’il prît son temps pour ceux qu’il restait. Une légère nervosité m’envahit et je frissonnai dans mon kimono court en satin.

— Préparez-vous à tout, déclarai-je aux trois hommes encore en vie qui se trouvaient dans la chambre.

J’hésitai à me saisir d’un objet pour me défendre au cas où, mais cela me semblait bien dérisoire. Nous ignorions tout de la menace. Le vrombissement se fit plus intense et rapproché. Bientôt, je fronçai les sourcils.

— On dirait un...

Le reste de mes paroles mourut sur mes lèvres tandis que je me précipitai vers la porte-fenêtre. Je l’ouvris en grand. Le bruit entra brusquement dans la chambre, presque assourdissant. Dans le même laps de temps, les rideaux, les feuilles et les objets relativement légers présents dans la pièce s’envolèrent en tous sens. De même que mes cheveux. Les yeux plissés, je vis un hélicoptère se poser sur la plage, tout près de la villa. Atterrée, je considérai mon frère et le docteur avant de reposer le regard sur l’hélicoptère. Etions-nous sujets à une hallucination collective ? Ou s’agissait-il d’un nouveau piège ? Nous donner l’espoir d’être secourus ?

— LOULOUTE !

La voix de Frank résonna tout autour de nous, depuis des haut-parleurs situés sur le toit de l’hélicoptère.

— LOULOUTE ! JE SUIS VENU TE CHERCHER ! VITE, MONTE !

Assurément, c’était un piège. Comment Frank aurait-il pu savoir où je me trouvais ? Quoique... Il était un agent secret très spatial. A partir de là, tout était possible.

Demeurant méfiante, je m’approchai de l’hélicoptère dont les hélices soulevaient une véritable tempête de sable.

— Frank, je suis désolée de t’imposer ça mais, tu vas devoir me prouver que tu es bien toi.

Je criais par-dessus le bruit des hélices.

— UNE PREUVE ? WAOUF ! EUH... JE FAIS PIPI DANS LES CHAUSSONS DE SHERLOCK DES QUE J’EN AI L’OCCASION. J’ADORE QUAND TU ME GRATTES LE BIDON. TU M’AS CONFIE PLEIN DE SECRETS MAIS TU M’AS FAIT PROMETTRE DE NE RIEN REPETER.

— Tu peux en révéler un tout petit, lui dis-je.

Après tout, je devais en avoir le cœur net. Le seul moyen était qu’il dise quelque chose de personnel.

— OK ALORS DANS CE CAS... TU M’AS DIT QUE TU TE NOIERAIS BIEN DANS LES YEUX DU DOCTEUR WATSON !

Un sourire fendit mon visage à ce souvenir et je tournai la tête vers Sherlock et John.

— C’est bien lui. On peut lui faire confiance.

Indiquant l’hélicoptère, j’ajoutai :

— Voici notre sauveur. Si vous voulez bien prendre place, messieurs...

Le journaliste se gratta la tête, dérouté.

— C’est un carlin qui pilote... l’hélicoptère.

— De là d’où je viens, cela n’a rien d’étonnant, assurai-je, espiègle. Je puis vous certifier qu’il possède plusieurs diplômes en conduite aérospatiale.

— Avez-vous perdu l’esprit ? Jamais je ne monterai à bord d’un engin piloté par un chien !

— Très bien. Je note que vous préférez rester le pantin d’un maniaque sur une île de laquelle on ne peut s’échapper. Je vous saluerai bien quand je serai tout là-haut !

Sur un sourire faussement poli, je pris place à bord de l’hélicoptère. Ceux qui le souhaitaient pouvaient m’accompagner. J’adressai quelques caresses à mon fidèle Frank qui bava abondamment sur le tableau de bord, les pattes fermement cramponnées à la manette.

— Allez Sherly ! Fais pas ta chochotte ! lança-t-il à mon frère qui n’était pas monté, pour le moment. Et Watson ! Montre tes yeux. Wouaaah c’est vrai qu’ils sont d’un bleeeu ! T’as raison Louloute ! Moi aussi, je pourrais me noyer dedans !

Je levai brièvement les yeux au ciel avant de tendre la main à mon frère.

— Parfois, il faut savoir déclarer forfait. Tôt ou tard, nous aurons Armand. Mais pas aujourd’hui.

J’espérais qu’il allait m’écouter et ne pas se montrer trop buté...
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Some things must stay hidden


Never forget what you are, for surely the world will not. Make it your strength. Then it can never be your weakness. Armour yourself in it, and it will never be used to hurt you.

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Sherlock Holmes
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »

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« Tu devrais pas regarder les gens comme ça »

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________________________________________ 2021-08-31, 23:04


         
Et s'il ne devait en rester que dix?
“On est une famille. J'adore la famille! C'est super important.”






D’abord, j’observais en détail les membres importants du corps humain. Commençant pas ses organes vitaux, j’avais rapidement passé ensuite en revu l’état de l’ensemble des organes secondaires. Sans matériel adéquate, je n’aurai pas pu aller plus loin. Plissant légèrement des yeux, j’observais d’un air un peu déconfit le corps devant moi.

« Je ne pourrai pas en être certain sans matériel adéquate pour des analyses complémentaires. »


Je soupirai. Je ne mettais en évidence que mon manque cruelle de compétence en la matière. Je n’étais pas un aventurier. J’étais un garçon soigné, qui n’entreprenait ces choses là que dans des circonstances particulières. Là, ça virait un peu à l’eau de boudin. Surtout, que derrière nous, des bruits se firent entendre.

« Mystère non résolu. Nous devons partir. »

Parfois, il valait mieux fuir et laisser une énigme derrière soit plutôt que mourir. Je contemplais cependant le cadavre, terriblement déçu. J’hésitais entre prendre encore plus de risque et continuer cette autopsie et m’arrêter là. Si je partais maintenant, je savais que j’augmentais mes chances de survie de 75 %. Aussi, je soupirai, las. Quand on est mort, on est mort. Mieux valait abandonner.

« Hélicoptère. »

J’avais reconnu le bruit de lui. J’étais immédiatement sorti, sans un mot. Je me dirigeais vers la plage. Voyant Franck piloter l’engin, je roulais des yeux. Mes petites bouclettes au vent, je me tournais alors vers ma sœur.

« Sérieusement ? »


N’avait-elle donc aucune conscience de tout ce que cela pouvait entraîner ? Un carlin qui pilotait un hélicoptère. Nous ne passerions pas du tout inaperçu. Je préférai détourner la tête et rouler encore une des fois des yeux plutôt que de faire une remarque cinglante. Une dernière fois, je regardais la villa, essayant de graver sa configuration dans ma tête et de graver tous les détails que j’avais repérer dans ma magnifique mémoire. Dans un soupire, je regardais John en biais.

« Mais je t’en prie. Monte. C’est bien connu que les animaux sans pouces préhensibles sont capables de grandes choses, comme piloter un hélicoptère par exemple. »


Je lui dévoilais un sourire carnassier. Puis, je laissais John monter. J’avais parler assez fort pour qu’il puisse m’entendre, sans crier. Je m’étais approcher. Une nouvelle fois, je m’étais tourner vers la villa, avec un léger regret. Mais Eurus avait raison. Ce n’était pas pour aujourd’hui. Et… Au final, j’étais plutôt content d’avoir passer du temps avec ma sœur et mon meilleur ami. Ce n’était pas une occasion qui se présentait tous les jours. Et ces crimes à répétition avait qui plus est développer mon sens de l’observation. Au final, j’avais passé un très bon moment. Mais ça, bien sûr, je le gardais pour moi.

« Garde tes pattes sur le manche, cabot. »


J’étais monter en dernier. Je détestais Franck. Déjà, parce que je n’aimais pas les chiens. J’avais vécu un traumatisme trop important pour pouvoir offrir à ce genre d’animaux autre chose que haine et répugnance. Ensuite, il parlait. Il avait une conscience propre, et… C’était un con. A mes yeux tout du moins. Un jour, on m’avait dit que la Terre était peuplé de 33 % d’imbécile. Et que si nous en voyons plus que 33 %… C’est que nous faisions nous même parti de ces 33 %.

« Et à chaque fois que tu as uriné dans mes chaussures, je me suis chargé de ton coussin. Francky. Chéri. »


Je m’étais installé. Puis, j ‘avais laissé cette phrase en suspens comme une révélation. Bien sur que j’en étais capable, et que j’avais déjà fait ce genre de vengeance. Sans un mot, j’observais la baie disparaître peu à peu alors que nous prenions de l’altitude.

Quelques jours plus tard.


Toujours en pyjama rayé, je lisais les titres des journaux. Depuis que j’étais arrivé ici, j’avais pris l’habitude de ne pas m’attarder sur certains titres. En effet, dans un monde de magie comme le notre, certains mystère présents dans quelques articles m’échappaient encore. J’avais appris à les trier. Dans un geste lent, je fermais ce dernier. Cela faisait des jours que je n’avais rien à me mettre sous la dent en terme d’enquête.
Tranquillement, je me dirigeais vers la fenêtre. C’était l’aurore. J’aimais particulièrement observer ma rue sous les rayons de ce soleil particulier. C’est alors que je le vis. Debout, me souriant et me faisant un grand signe de la main. Clignant des yeux, j’étais en train de me demander si je n’étais pas en train de rêver. J’amorçais alors un léger mouvement pour descendre. Quand un bus passa. L’instant d’après, la silhouette avait totalement disparu.

« Qu’est ce que ?.. »


Dans ma main droite, ma tasse tomba, comme au ralenti. Et dans ma main gauche… Une boîte de médicament. Tout sembla flou un instant. J’observais la boîte de tranquillisant du genre opiacé, se déverser de son contenu.
Alors, d’une main tremblante, je m’affairai à les ramasser, comme si ma vie en dépendait.
Visiblement, j’avais replongé.





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